CONCLUSION
Cette étude a évalué la fréquence
des antipaludéens et les coûts de la prise en charge du paludisme
en ambulatoire ainsi qu'en hospitalier dans les 2 communes de la ville de
Lubumbashi notamment, la commune de Kamalondo et celle de Kenya en vue d'en
comparer les différents coûts utilisés par la
communauté dans la prise en charge de ladite pathologie.
Dans l'ensemble de ces 3 sites (n= 832), la majorité
des enquêtés ont été observé en ambulatoire
dans les ménages pour les deux communes (Kenya et Kamalondo) soit
(60,5%) ces sujets sont majoritairement des femmes avec un sexe ratio (F/H de
1,05), des mariés (42%) est majoritairement âgés de 27
à 37 ans (36%) avec une moyenne d'âge de 36,1 #177; 15,3. Ils
n'ont pour la plupart atteint qu'un niveau d'étude secondaire (20,8%),
leur revenu moyen mensuel est à 150USD.
La fréquence de la quinine était plus
remarquablement dans la majorité des officines soit 50% parmi tant
d'autres molécules.
En évaluent le cout de la prise en charge du paludisme
dans des ménages, le cout indirect (l'alimentation) est le plus
élevée avec une moyenne de 15,5#177;13,9 dans la commune Kenya et
24,3 #177; 17,6 pour la commune Kamalondo. Il sied à signaler que des
ménages enquêtés n'ont pas eu accès aux examens de
laboratoire et n'ont pas fréquentés le milieu hospitalier pour
les frais d'hospitalisation, l'automédication a été
à la base de cela et le cout du traitement moyenne était de 4,3
#177; 2,9 USD dans la commune Kenya et 5,4 #177; 0,3 USD pour les
ménages de la commune Kamalondo.
Si l'on évalue le cout direct pour la prise en charge
du paludisme, celui de l'hospitalisation est le plus élevé avec
une moyenne de 21 #177; 9,9 USD pour les patients hospitalisé dans l'HGR
Kenya et 15,8 #177; 7,4 pour les patients de l'HGR Kamalondo. Suivi de celui
de la consultation et du Traitement avec une moyenne de 17 #177; 5,8USD et 14,4
#177; 5,1 USD respectivement pour 2 HGR. Il sied à signaler que les
couts indirects n'ont pas été évalués car
l'étude était rétrospective.
La différence observée n'a pas
été statistiquement significative entre les 3 secteurs
enquêtés. La fréquence des antipaludéens et le cout
dans les officines enquêtés, le coût en ambulatoire
n'était pas statistiquement lié au coût de la prise en
charge du paludisme en milieu hospitalier.
La prise en charge correcte du paludisme est un pilier
important dans la lutte antipaludique, le coût de ce dernier demeure un
problème communautaire de la faite que des conditions sociales
économiques sont insatisfaisantes face à cette population.
Nous recommandons d'encourager toute action visant une
protection durable des plus pauvres contre les maladies en
général et le paludisme en particulier qui devra s'appuyer sur le
renforcement des dotations en capital des ménages à travers par
exemple un appui aux associations de développement a la mutuelle de
santé.
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