INTRODUCTION
1. Phénomène observé
L'approche universaliste de la planification et performance
des entreprises a été validée à travers bon nombre
d'études empiriques, lesquelles ont été menées le
plus souvent sur des échantillons ne comportant que des grandes
entreprises. Quelques études seulement ont porté sur des
échantillons mixtes, réunissant à la fois des grandes
entreprises et des PME. Un nombre encore plus limité d'études a
été réalisé en contexte de PME. Il importe de faire
une telle distinction car la planification en PME revêt un
caractère spécifique.
En effet, des travaux ont montré que les pratiques de
la planification sont moins développées et moins
formalisées au sein des PME qu'elles ne le sont
généralement dans la grande entreprise. Par ailleurs, nous
observons un manque généralisé d'expertise au plan des
méthodes et des techniques de gestion de planification au sein des PME.
D'autres, enfin, ont constaté que la mise en place de
pratiques de planification dans les PME consiste souvent en une simple
réplique des pratiques appliquées dans d'autres entreprises, et
surtout les grandes entreprises. A notre connaissance, seulement trois autres
études cherchant à mesurer l'impact d'ensembles
diversifiés de pratiques de planification et sur la performance des
entreprises ont été réalisées en contexte de
PME.
L'étude de Liouville et Bayad (1995),
réalisée auprès de 271 PME manufacturières
françaises, a quant à elle permis d'examiner les liens de
causalité entre les pratiques de planification des entreprises et les
performances sociales, organisationnelles et économiques des PME. Les
entreprises ont été réparties en cinq classes
différentes selon le degré d'importance que les dirigeants
accordaient aux préoccupations en planification des activités
d'une entreprise. Dans un premier temps, les auteurs ont analysé et
comparé la variance observée dans la performance de chacune des
classes. Les résultats obtenus montrent que les entreprises qui ont une
forte orientation « qualitative» de la planification sont aussi
celles qui réalisent une meilleure performance économique.
Selon ces auteurs, une orientation qualitative signifie que
les individus sont perçus par l'entreprise comme une valeur à
optimiser et qu'elle ne craint pas d'investir dans un grand nombre de
pratiques, dont celles liées au développement des
compétences, à la rémunération, à la
motivation, à l'information, à la participation, au recrutement
et à l'évaluation du rendement. Dans un deuxième temps,
Liouville et Bayad (1995) ont ensuite cherché à vérifier
l'existence de relations spécifiques entre différents indicateurs
de performance au sein de chacune des classes d'entreprises. Leurs
résultats indiquent que la performance économique
(rentabilité, croissance des ventes) serait conditionnée par la
performance organisationnelle (productivité, qualité,
capacité d'innovation), elle-même conditionnée par la
performance sociale (rotation du personnel, absentéisme et satisfaction
du personnel).
Le disfonctionnement poussant à la faillite des
entreprises se base sur la mauvaise planification des entreprises et sur base
aussi de leurs mauvaises prestations dans ses performances sur le plan
concurrentiel. Raison pour laquelle notre question de départ se
focalisera sur comment planifier une bonne gestion du capital dans une
entreprise qui se veut évolutif ?
2. REVUE DE LITTERATURE
2.1. ETUDES THEORIQUES
Les études théoriques nous permettrons de faire
une construction, une idée tout en acquiesçant de dégager
les thèmes majeurs identifiés chez les auteurs d'une part, et
d'autres part, elles nous ont permis de relier ces thèmes aux
différentes dimensions de la question de recherche et à son
contenu global. Cette grille de lecture nous permet de mettre ces livres
ci-dessous et leurs idées pour nous permettre de bien continuer dans nos
recherches.
A) PATRICK
JAULENT, Comment mesurer la performance d'une
Entreprise ? Decembre 2012.
Dans cet ouvrage nous pouvons retenir que l'objectif ultime
d'une entreprise est de créer de la valeur pour ses actionnaires, aussi
n'est-ce pas surprenant que le management de l'entreprise soit centré
sur cette création de valeur et la manière de la piloter.
Peu importe comment ces indicateurs sont appelés, ce
qui semble important c'est le nombre d'entreprises ayant choisies d'adopter des
indicateurs de performance basés sur la valeur. En effet, ce nombre ne
cesse d'augmenter de façon spectaculaire depuis plusieurs années.
A ce jour, 200 entreprises parmi les 1000 entreprises
répertoriées par la revue Fortune utilisent un indicateur
basé sur la valeur pour évaluer leur performance.
B) HELENE BERGERON, Les indicateurs de
performance en contexte PME, quel modèle appliquer? Avril 2011
La communication soulève la question de l'application
d'un modèle de tableau de bord dans un contexte PME. Les conditions
d'efficacité d'un tel modèle constituent le second
questionnement. Une recension des écrits et la présentation de
quelques cas permettent d'adapter le modèle et de proposer la
réalisation d'une étude auprès des PME
C) SAHLI FAOUZIA : Revue :
Planification stratégique: exploitez le potentiel de votre entreprise
La
planification
stratégique est essentielle pour préparer l'avenir de
votre entreprise. Toutefois, le processus peut sembler long et complexe. Ce
document infographique présente les étapes du processus de
planification stratégique de manière claire, avec objectifs et
cibles pour chacune des étapes.
2.2. ETUDES EMPIRIQUES
Apelli et Crocker-Hefter, 1996; Bowen, Gilliland et Folger,
1999 pensent que la multiplicité des problèmes observés au
cours du temps de recherche concernant un domaine d'étude, peut
desceller le noeud du problème. En gros le problème est
premièrement celui d'un manque d'une bonne planification des
activités d'une entreprise et deuxièmement c'est celui d'un
manque de concurrence pour élever ses performances administratives.
Toute entreprise voulant vivre et servir devra se lancer sur
le marché de la concurrence tout en voulant être meilleur que
d'autres entreprises. En effet, le pouvoir d'une entreprise réside,
principalement, dans sa gestion du capital intellectuel, facteur
prépondérant de la performance. Les entreprises doivent
capitaliser, actualiser et diffuser leur capital dans un contexte où la
concurrence est aiguisée. L'innovation est devenue un axe central dans
une stratégie concurrentielle. Pour atteindre cet objectif les
entreprises opèrent une gestion stratégique des connaissances.
Nous trouvons que tout ceci devient possible avec une bonne
planification à long terme comme à court terme, sachant que la
planification a dans son sein plusieurs avantages qui permettent le bon
fonctionnement d'une performance dans l'organisation d'une entreprise parce que
la planification propose des solutions critiques, sous contraintes de temps,
des moyens avec une démarche rationnelle et réaliste, elle donne
une vision globale de l'entreprise et ses performances.
3. Problématique
Toutes les entreprises de tous les pays connaissent le
problème de faillite si elles n'ont pas un oeil sur l'avenir et si elles
ne veulent pas actualiser la gestion de leurs capitaux ou si elles ne veulent
pas contextualiser les stratégies de leurs concurrences pour la bonne
performance. Raison pour laquelle dans ce présent travail de fin de
cycle nous nous poserons deux questions que nous tenterons de répondre
dans la suite de notre travail.
ü Comment est-ce que l'office congolais de
contrôle peut-il avoir plus facilement attraits à une gestion des
connaissances pour la bonne performance ?
ü Comment peut-il planifier une stratégie qui
permettra de réaliser la vision de l'entreprise ?
4. Hypothèses
PIERRE RONGERE définit l'hypothèse comme une
proposition des réponses aux questions à propos de l'objet de la
recherche formulée en des termes tel que l'observation et l'analyse
puisse fournir une réponse1(*). Selon le dictionnaire petit Robert,
l'hypothèse est une proposition initiale à partir de laquelle on
construit un raisonnement. Dans ce travail, nous allons chercher à
trouver l'hypothèse selon laquelle : La planification est un
élément qui joue un rôle clé dans le succès
d'une entreprise. En rédigeant un plan stratégique et un plan
d'entreprise détaillés, l'entreprise peut se donner un mandat et
adopter une marche à suivre qui lui permettra de connaître le
succès.
La planification stratégique, d'une entreprise serait
un effort concerté visant à établir des buts à long
terme précis et à élaborer des stratégies
permettant de les atteindre. L'attrait dans la gestion de la connaissance
aurait comme objectif de mettre en exergue le fait que l'entreprise a tendance
à sous- estimer l'apport bénéfique d'une gestion de
concurrence, préférant ainsi, une gestion plus factuelle et
formelle, telle que la gestion des données et des informations. Une
gestion de cette dernière serait favorisée car plus facile
à gérer, détecter et plus palpables par les
travailleurs.
5. Méthodes et
techniques de recherche
5.1 Méthodes.
a) Méthode
qualité/quantité
La méthode qualité/ quantité est
l'approche méthodologique que nous allons utiliser dans notre
présent travail. Cette méthode nous permettra de mobiliser les
avantages en matière de planification et de l'accroissement des
performances dans le mode de la qualité et de la quantité. Cette
méthode aide à maitriser les phénomènes dans toutes
ses dimensions.2(*)
b) Méthode
structuro-fonctionnelle
Selon PIAGET cité par M. Thérèse, cette
méthode est définit comme un système de transformation qui
comporte des lois en tant que système et qui s'enrichit, par le jeu
même de ses transformations sans que celle-ci aboutissent en dehors de
ses frontières ou fassent appel à des éléments
extérieurs.
Elle sera utilisé pour décrire le fonctionnement
de l'office congolais de contrôle O.C.C en général et son
système de planification en particulier afin d'une gestion de
performance.
Elle consiste à trouver des propositions nouvelles par
un raisonnement logique des principes généraux dont l'exactitude
a été démontée et supposée exacte. Cette
méthode nous permettra également de procéder à une
récolté d'informations de la planification des activités
d'une entreprise et la gestion de son capital, de les analyser et de le traiter
de manière à dégager la logique qui transparait à
travers ces informations.
c. Analyse systémique
C'est une analysedéfinie comme un champ
interdisciplinaire relatif à l'étude d'objet dans leur
complexité. Pour tenter d'appréhender cet objet d'étude
dans son environnement, dans son fonctionnement, dans ses mécanismes,
dans ce qui an'apparait pas en faisant la somme de ses parties. Cette analyse
va mieux nous permettre à cerner l'officecongolais ce contrôle en
ce qui concerne : la finalité de l'entreprise, son niveau
d'organisation, ses états stables possibles, les échanges entre
les parties qui le constitue, les facteurs d'équilibre et de
déséquilibre, les boucles logiques et leur dynamique
5.2. Techniques
a) Technique de recherche
documentaire
Le but visé dans une étude d'un enseignement
est celui de fournir une description des grandes composantes qui sont des
donnés secondaires que le chercheur a pu réunir dans un champ
empirique. L'aspect caractéristique de cette démarche est la
méthode analytique. L'analyse des facteurs susceptibles d'expliquer les
évolutions constatées ou prévisibles (AKTOUF).
En ce qui concerne nos recherches, l'étude et
l'analyse des documents ont été réalisé
principalement sur la planification et les performances d'une entreprise grande
ou moyenne
b) L'observation
Nous l'avons utilisé sous deux variantes
ci-après : d'abord l'observation libre qui nous a amené
spontanément à constater les faits que nous avons
évoqués ci-haut dans ce travail. Ensuite, l'observation
participante qui, grâce à notre intégration dans la
population de la ville de Lubumbashi durant toute la période de notre
recherche nous a permis de découvrir des faits, des interactions que
simple observation libre était incapable de relever.
c) Interview libre
Une interview est une communication personnelle
suscitée dans un but d'information. Cette définition est commune
à l'interview scientifique, pratiquée notamment en psychologie
sociale, et à l'interview de presse, radio, cinéma et
télévision. Mais la différence apparaît dans la
nature de l'information. L'information en sciences sociales entre dans un
système méthodologique, hypothétique et
vérificateur. L'information dans les mass media entre dans les normes
journalistiques, et, très souvent, a un but spectaculaire. Mais dans le
cas qui est le nôtre, l'interview à réponses libres,
où l'enquêteur permet ou provoque la liberté
d'improvisation dans les réponses.
6. Objectifs poursuivis
Pour trouver des réponses aux problèmes
énumérés ci-dessus, il faut nous fixer des objectifs que
nous tenterons à travers cet exposé de répondre. Tout
compte fait, nous aurons deux objectifs qui sont :
ü Un objectif général
ü Un objectif spécifique
a. Objectif général
L'objectif général poursuivit dans notre
étude est de contribuer à une bonne planification des
activités d'une entreprise et de savoir comment gérer le capital
pour une performance administrative dans une entreprise
b. Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques sont à définir
selon les problèmes spécifiques qui se posent dans une entreprise
que nous pouvons énumérer en ces termes :
Ø Comment formuler les buts et les objectifs pour
élaborer des stratégies.
Ø Savoir établir un plan stratégique et
un plan d'entreprise détaillés pour que l'entreprise puisse se
donner un mandat et adopter une marche à suivre qui lui permettra de
connaître le succès.
Ø Comment contribuer à l'amélioration
des capacités compétitives d'une entreprise pour sa
performance.
7. Justification du
sujet
D'entrée de jeux, nous voulons signaler que toute
entreprise a besoin de préparer son avenir d'où le besoin d'une
planification. Dans ce cas la planification devient alors Un processus
systématique et continu de préparation de l'avenir de
l'entreprise.La connaissance est devenue un avantage concurrentiel pour les
entreprises. En effet, le pouvoir d'une entreprise réside,
principalement, dans sa gestion du capital, facteur prépondérant
de la performance administrative dans une entreprise.
De ce fait, toute entreprise voulant une planification et une
performance dans son organisation doit prendre en compte ce qui suit :
ü Une appréciation de l'évolution de son
environnement (prévision).
ü Une juste mesure de ses possibilités
(moyens).
ü Une volonté d'action (objectifs
généraux et stratégie adaptée).
ü Une mise en oeuvre des choix effectués et un
contrôle de leur réalisation (tactique).
La planification et la performance organisationnelle n'est
pas une idée neuve : en 1961, Fayol définit cette notion en
terme de prévoyance comme étant l'une des cinq missions de
l'administration des entreprises et de ses performances. Prévoir c'est
à la fois apprécier l'avenir et le préparer ;
prévoir, c'est déjà agir. Pour assurer leur performance
les entreprises doivent capitaliser, actualiser et diffuser leur capital dans
un contexte où la concurrence est aiguisée.
C'est en ces termes que nous justifions notre dessein
à examiner cette question sous étude. La rédaction d'une
oeuvre scientifique renferme un intérêt pour son auteur sur divers
plans. Dans la réalisation de ce projet de recherche qui nous concerne
traitant sur la planification et la performance organisationnelle de
l'administration dans une entreprise, trois points d'intérêt sont
à observer :
ü Le plan personnel
ü Le plan scientifique
ü Le plan managérial
a. SUR LE PLAN
PERSONNEL
Sur ce plan, sachant que nous sommes secrétaire de
direction en formation, il sied de dire que cette notion de planification et de
performance organisationnelle de l'administration dans une
entreprise pourra renforcer nos connaissances en matière de comment
prévoir et comment amplifier les performances d'une entreprise n'importe
sa taille.
b. SUR LE PLAN
SCIENTIFIQUE
Dans cette recherche scientifique, d'autres chercheurs comme
nous pourrons envisager de critiquer à l'oeuvre pour faire avancer la
science et ainsi proposer aux générations futures une
documentation plus riche et améliorer dans leurs recherches cadrant avec
notre domaine de recherche ou d'étude qui est le domaine de
planification et de la performance organisationnelle de l'administration dans
une entreprise.
c. SUR LE PLAN
MANAGERIAL
Sur le plan managérial combien si important, les
employeurs des entreprises ou les dirigeants des entreprises auront la
possibilité d'avoir un minimum de connaissances et de renseignements
qui a un lien très direct avec la notion de planification et de
performance organisationnelle de l'administration dans une entreprise. Cette
notion est indispensable pour la survie de toute entreprise quel que soit sa
taille.
8. DELIMITATION DU SUJET
Nos recherches
d'étude s'étendront sur la période allant de 2016 à
2018 dans l'institution publique dans laquelle nous avons eu à passer
notre stage de perfectionnement dénommé l'office congolais de
contrôle (0.C.C). Vu la multiplicité des départements au
sein de cette entreprise nos recherches se focaliserons sur la planification et
la performance dans le département de division de la coordination.
9. STRUCTURE DU TRAVAIL
Notre travail sera constitué de trois chapitres, d'une
introduction et d'une conclusion générale. Le premier chapitre
est consacré au cadre conceptuel et théorique, le second chapitre
est consacré au cadre empirique et enfin le troisième chapitre
est consacré aux résultats de l'étude.
CHAPITRE PREMIER :
CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
1. Définition des
concepts opératoires
a.
Planification
La planification désigne l'action et l'effet de
planifier, c'est à dire, d'organiser à l'avance quelque chose
(son temps, ses activités) selon un plan. Cela implique avoir un ou
plusieurs objectifs à satisfaire tout en prenant les mesures
nécessaires dans le but de parvenir à ces fins.3(*)
b. Planification d'une
entreprise
Consiste à déterminer de quelle façon les
ressources d'une entreprise seront utilisées pour obtenir les
résultats désirés. Elle permet de choisir entre plusieurs,
la meilleure option qui permettra d'atteindre l'objectif de la façon la
plus efficace.
c. Performance dans une
entreprise
Elle exprime le degré d'accomplissement des objectifs
poursuivis. Une entreprise performante doit être à la fois
efficace et efficiente. Elle est efficiente lorsqu'elle minimise les moyens mis
en oeuvre pour atteindre les objectifs qu'elle s'est fixé.
d. Entreprise
Une entreprise est une unité économique,
juridiquement autonome, organisée pour produire des biens ou des
services pour le marché.
2. Cadre d'analyse
Plusieurs théories, issues autant de la
stratégie, de la finance, de l'économie que de la
psychologie4(*), ont
contribué à développer un intérêt grandissant
à l'égard de la gestion de planification et des performances en
démontrant la contribution de certaines pratiques à l'atteinte de
l'efficacité organisationnelle. En effet, chacune de ces disciplines a
fourni des arguments au développement d'une perspective universaliste
voulant qu'à chaque fois qu'une pratique de gestion de la planification
est mise en place, elle exerce un impact positif sur la performance de
l'entreprise5(*).
2.1 Approche stratégique
de la gestion des performances
La théorie des ressources stratégiques offre un
support important à l'approche universaliste de la gestion des
performances. Les bouleversements qui ont caractérisé
l'économie des dernières décennies ont accru la
difficulté pour les entreprises de mettre en oeuvre des
stratégies d'affaires reposant sur des variables externes. Les
entreprises n'ont eu d'autres choix que de se tourner vers les variables sur
lesquelles elles peuvent exercer un contrôle comme les capitaux
financiers, le matériel (équipements, matières
premières et technologies et les individus. L'intérêt
grandissant pour ces variables internes a contribué au
développement de la théorie des performances organisationnelles
d'une entreprise6(*). Selon
cette approche, les ressources de l'entreprise, pour constituer un avantage
concurrentiel durable, doivent être génératrices de valeur,
rare, difficilement imitable ou substituable7(*). Des travaux ultérieurs de Barney et Wright
permettront de préciser que si ces critères sont essentiels pour
qu'une ressource représente un avantage concurrentiel, il faut
également lui ajouter un facteur de support organisationnel,
c'est-à-dire que l'entreprise doit avoir la capacité d'organiser
les ressources y compris les individus et les compétences de
façon à générer un avantage sur ses concurrents.
Toutefois, selon Pfeffer et Ulrich, la technologie et le capital ne pouvant
plus assurer un avantage d'affaires durable, le raisonnement basé sur
ces ressources constitue une logique de court terme. Seules les performances,
peuvent dorénavant procurer l'avantage compétitif
recherché8(*).
2.2 Approche financière
de la gestion des performances
La gestion des performances et celle de la planification
étant davantage reconnue comme une dimension stratégique de
l'entreprise, le monde de la finance considère de plus en plus le
facteur de risque sur la performance financière de l'entreprise, (comme
étant) associé à une mauvaise gestion de l'entreprise.
Dans les PME, ce risque correspond maintenant à une composante du risque
d'affaires. Dans une perspective financière, les pratiques de gestion
des performances peuvent être analysées comme de multiples
stratégies assurant une coordination optimale de la planification et
permettant à l'entreprise de contrôler son risque d'affaires et
d'obtenir le rendement attendu de ses actifs. (D'Arcimoles, 1995; Lepak et
Snell, 1999).9(*)
2.3 Approche économique
de la gestion de l'entreprise
D'un point de vue économique, la perspective
universaliste de la gestion de l'entreprise peut s'appuyer sur des arguments
provenant de la théorie du capital humain, de la théorie des
coûts de transaction et de la théorie de l'agence.
Selon la théorie du capital humain, les connaissances,
les habiletés et les compétences détenues par les
individus représentent, au même titre que les autres actifs
corporatifs, une source de valeur économique pour la firme, souvent
supérieure aux actifs traditionnels tels les machines, les
immeubles10(*).
En se fondant sur ce principe, les tenants de la perspective
universaliste soutiennent que la mise en oeuvre de pratiques de gestion de
l'entreprise, telle le développement des compétences, constitue
un moyen privilégié d'accroître la valeur du capital humain
et par conséquent d'augmenter l'efficacité
organisationnelle11(*).
Plusieurs travaux théoriques justifient la capacité
d'activités de gestion de l'entreprise à augmenter la valeur du
capital dans tout genre d'entreprise.
La perspective universaliste s'appuie également sur la
théorie des coûts de transaction. Selon Williamson (1981), mettre
en place un système administratif pour encadrer les transactions
à l'interne ne garantit pas l'efficience de ces transactions. Il est
aussi essentiel d'examiner les caractéristiques du capital
nécessaire à la réalisation des transactions et veiller
à façonner la relation d'emploi en conséquence. « Les
principes s'appliquant à l'organisation efficiente des transactions en
général s'appliquent de la même manière à la
gestion du capital», explique Williamson (1981 : 562), précisant
qu'il faut s'assurer de mettre en place une structure de gouvernance (de
très simple à très complexe) qui corresponde bien à
la nature des transactions effectuées au sein de l'organisation.
La théorie de l'agence développée par
Jensen et Meckling et plus tard par Jones et Wright montre que le comportement
de l'entreprise se compare à celui d'un marché, en ce sens qu'il
est la résultante d'un processus d'équilibrage complexe. Cette
théorie permet d'expliquer la mise en place de certaines pratiques de
gestion de l'entreprise, celles-ci constituant une forme de contrat visant
à assurer l'arrimage entre les intérêts du principal (le
propriétaire de la PME) et ceux de ses agents (le personnel). En
d'autres termes, on recourra à différentes pratiques de gestion
des performances et de la planification d'une entreprise en vue de
réduire les risques induits par la relation d'agence.
Les changements structuraux qui se sont produits au cours des
dernières décennies dans l'économie de la plupart des pays
industrialisés ont modifié considérablement la nature des
facteurs procurant un avantage concurrentiel aux entreprises et ont
accentué l'importance de bien gérer les savoirs détenus
par une entreprise. Schumann (1998) explique par exemple que le travailleur est
de plus en plus « détaché » du processus de production.
En effet, il manipule de moins en moins de matériaux et s'occupe
plutôt à assurer le fonctionnement de la technologie mise en place
pour soutenir la production. Le rôle du travailleur en devient un de
« régulateur de système » car il est appelé
à programmer des machines, à contrôler des processus et
à solutionner des problèmes. Des modifications aussi
fondamentales au rôle du travailleur ont eu pour effet d'accroître
considérablement l'importance de ses compétences et plus encore,
de sa capacité d'apprentissage. Ces changements supposent aussi une
organisation du travail différente permettant d'obtenir un plus grand
engagement des individus, une plus forte responsabilisation et une plus grande
initiative de leur part. Drucker (1999) soutient même que le plus grand
défi des pays industrialisés ne consistera plus à
améliorer la productivité du travail manuel, mais plutôt
à augmenter la productivité des travailleurs du savoir, qu'il
faudra aussi être en mesure d'attirer et de conserver au sein de
l'entreprise.
2.4 Approche psychologique de la
gestion des ressources humaines
Certains chercheurs, qui ont privilégié une
approche psychologique de la gestion de l'entreprise, ont établi que la
motivation et la satisfaction des travailleurs pour une meilleure performance
sont des facteurs pouvant influencer leur comportement et par
conséquent, avoir un impact sur la productivité et la
rentabilité des entreprises. Outre les pratiques associées
à la rémunération, des pratiques favorisant les
interactions entre les individus et la création de liens à long
terme pourront contribuer à stimuler leurs efforts. En ce sens, Fabi,
Martin et Valois (1999) rappellent le rôle facilitateur que jouent
auprès du personnel les pratiques de communication, de
développement des compétences, de participation et de
reconnaissance, dans la mise en oeuvre de changements organisationnels
nécessitant souvent l'adoption de nouvelles attitudes.
Plusieurs arguments militent donc en faveur de la perspective
universaliste qui voudrait que les pratiques les plus reconnues de gestion de
la planification et des performances aient un effet positif dans toutes les
entreprises où elles sont appliquées. Pfeffer et Veiga ont
soutenu ce point de vue en affirmant que les pratiques de gestion des
performances et de planification, peu importe le contexte d'affaires,
pourraient aider les entreprises à accroître leur niveau de
performance. Les mêmes arguments servent d'ailleurs en bonne partie de
fondement théorique aux perspectives de contingence et de configuration
utilisées pour analyser la relation entre la gestion de l'entreprise et
la performance. Ces perspectives, plus nuancées et plus complexes, ne
font cependant pas l'objet de notre propos dans le présent travail.
2.5. Les approches de la gestion
des planifications pour une performance
Ferrary et Pesqueux reprennent la typologie de Lancini (2002)
et distinguent quatre approches organisationnelles et technologiques.
ü par la capitalisation,
ü par le partage,
ü par la culture,
ü par l'évaluation.
a) Approche par la
capitalisation
Elle consiste en l'élaboration d'entrepôts de
planification, afin de préserver les savoirs organisationnels de
performances ou du départ d'agents clés et met en oeuvre le
processus de gestion des performances, à travers les fonctions
d'acquisition, de stockage et de restauration. Pour constituer les
entrepôts, la planification est extraite des documents organisationnels
(mémos, rapports, aide-mémoire, présentation, etc.), et
des agents de l'organisation. La mémorisation et la restauration de
planification sont assurées, notamment grâce aux technologies de
l'information, par leur capacité de stockage croissante et leur
possibilité de recherche d'informations. L'approche par la
capitalisation concerne la modélisation des performances qui vise
à constituer un stock ou une mémoire qui regroupe toutes les
performances et informations nécessaires à l'organisation.
Les chercheurs distinguent égalent deux types de
capitalisation :
ü La capitalisation postériori et
ü La capitalisation au fil.
La capitalisation a posteriori concerne les activités
ou les projets passés, pour lesquels il apparaît nécessaire
de préserver les planifications utilisés et acquis lors de leur
déroulement. L'ancrage a posteriori de ces planifications
nécessite souvent de certains agents ayant changé
d'activité, afin de capitaliser leur expertise. La capitalisation a
posteriori concerne davantage le recueil de planifications après la
clôture d'un projet, cela peut être un retour sur
expérience.
La capitalisation au fil de l'eau nécessite une prise
de conscience préalable de l'importance de la préservation des
planifications, dès le début de l'activité ou du projet.
Dans ce cas, un spécialiste des planifications en vue d'une performance
intègre l'équipe projet dès le début, afin
d'analyser 1es planifications mises en oeuvre et émergentes au cours du
projet.
La capitalisation au fil concerne, le recueil de planification
pour une meilleure performance, en amont du projet mais cela est possible
à condition que les travailleurs soient conscients de l'importance de
ces connaissances.
b) Approche par le
partage
Cette approche vise à souligner le processus
interactionnel entre les travailleurs. La planification n'est pas un processus
modélisé par des spécialistes qu'il suffirait d'appliquer
pour obtenir les effets escomptés.
L'approche par le partage vise à assurer la mise en
commun et l'intégration efficace de la planification entre les individus
dans l'organisation. Il s'agit alors de considérer la gestion de la
planification pour une bonne performance, non plus comme un
intérêt porté à la planification, mais plutôt
comme le fait de savoir qui détient la planification et comment la
diffuser ou la réaliser. Cette approche se base sur l'hypothèse
que l'acquisition et le partage des planifications sont des processus sociaux,
qui se réalisent plus efficacement grâce aux interactions
directes.
c) Approche par la
culture
Cette approche vise à souligner l'importance de la
culture pour qu'une gestion de planification pour une performance soit
effective. Une culture propice aux échanges contribue positivement
à la création de la planification.
L'approche par la culture vise à établir un
environnement favorisant la création, le transfert et l'utilisation de
la planification dans l'organisation. Les projets de gestion de planification
pour la performance, relevant de cette approche, cherchent à fonder une
réceptivité culturelle face à la planification, à
faire évoluer les attitudes et comportements liés à la
planification, et à améliorer le processus de gestion de
planification. Pour faire évoluer les noTlnes et les valeurs
liées à la planification, certaines organisations, tels les
cabinets de consultants, privilégient et récompensent la
réutilisation des planifications organisationnelles.
d) Approche par
l'évaluation
Cette approche considère la planification comme un
actif ou même titre que les autres actifs. L'approche par
l'évaluation de la planification considère l'information comme un
actif et vise à la gérer comme un actif au même titre que
ceux présents dans le bilan de l'organisation. Cette approche touche
principalement au développement du capital immatériel des
organisations.
Nous verrons que dans le processus de création de
connaissances, ces approches convergent vers le même but celui de
régénérer de nouvelles planifications à partir de
planifications tacites et explicites au travers d'un processus
interactionniste. Ces approches ne sont pas distinctes mais
complémentaires.
À travers ce tableau, nous pouvons expliquer le
knowledge management à travers une autre typologie.
Tableau 1; Approche de la gestion de la planification selon
Daniel Bretonès et Antoine Said (2007)
|
Approche économique (modèle cognitif)
|
Approche organisationnelle (modèle
réticulaire)
|
Approche communauté
|
Traitement de la planification
|
La planification pour les bonnes performances est
objectivement définie. Elle est codifiée dans des faits et des
concepts
|
La planification est sous forme tacite ou explicite.
|
La planification est construite par socialisation. Elle est
basée sur l'expérience.
|
Modèle dominant
|
MEMOIRE
|
RESEAU
|
COMMUNAUTE
|
Focus
|
Capturer et stocker les planifications (stock)
|
Acquisition des planifications (flux)
|
Création et application des planifications
|
But principale.
|
Codifier et capturer la planification explicite. Exploiter les
planifications
|
Avantage compétitif
|
Promouvoir le partage des connaissances.
Accélérer le rythme des innovations.
|
Levier critique
|
LA TECHNOLOGIE
|
L'ESSAIMAGE
|
ENGAGEMENT ET CONFIANCE
|
Livrables attendus
|
Routinisation et renouvellement des planifications.
|
Développement externe.
|
Développement endogène. Application de nouvelles
planifications.
|
Rôle des outils IT.
|
Mécanismes d'intégration
|
Mécanismes interactifs.
|
Support critique aux mécanismes d'intégration
|
Tableau 2: Facteurs influençant l'adoption de la
gestion de la planification pour une meilleure performance selon
Bretonès et Said.
Facteurs
|
Dimensions
|
Organisationnels
|
Environnementales :
· Turbulence du secteur
· Incertitude environnementale
Structurelles
· Décentralisation
· État d'esprit
Culturelles
· Communication interne
· Ouverture au changement
Organisationnelles
· Activités de veille
· Communication formelle et informelle
|
Individuels
|
Profil des dirigeants
· Entrepreneur
· Forte implication
· Esprit de changement
Profil des utilisateurs
· Style cognitif
· Collaboration
· Esprit de changement
|
Technologiques
|
Spécificités
· Maturité
· Liens forts entre entreprise et utilisateurs
Spécificités
· Facilité d'utilisation
· Forte participation
· Implication des utilisateurs
· Moyens d'incitation
|
Informationnels
|
Statut de la planification
· Vision accordée à la planification, en
tant que ressource stratégique
· Gestion dynamique des expertises et des savoir-faire
Spécificités des planifications
· Fiabilité
· Richesse du contenu -Poste dédié (CKO)
|
3. Les dimensions de la
gestion des planifications pour une meilleure performance
Le chercheur Michel Grundstein (2004) explique que la gestion
des planifications est composée de quatre dimensions, c'est le prisme
d'analyse du Knowledge Management12(*) La gestion des planifications en vue d'une
performance est composée de quatre dimensions :
ü Économique et stratégique
ü La dimension organisationnelle
ü La dimension socioculturelle
ü La dimension technologique
a) La dimension
économique et stratégique :
Dont l'objet est l'environnement concurrentiel engendré
par la mondialisation des marchés et la libéralisation de
l'économie qui révèlent le pouvoir des organisations en
réseaux, font émerger la nécessité d'introduire des
critères de développement durable et conduisent à accorder
plus de valeur au capital immatériel.
b) La dimension
organisationnelle :
Dont l'objet est l'entreprise : ses valeurs, sa structure, son
mode de pilotage et de fonctionnement, ses critères économiques
et financiés, ses compétences-clés, ses processus à
valeurs ajoutées, et les activités et processus de capitalisation
des performances à promouvoir, organiser et développer.
c) La dimension
socioculturelle :
Dont l'objet est le comportement des groupes et des personnes,
acteurs de la capitalisation des planificationsau sein de l'entreprise: leurs
besoins, leurs pouvoirs, leurs zones d'autonomie, leurs responsabilités,
leurs compétences, leurs modes de rémunération, leur
culture professionnelle, leur éthique et leurs valeurs, leurs aptitudes
à établir des relations de bonne planification.
d) La dimension
technologique :
Dont l'objet est l'ensemble des savoirs, des techniques, des
méthodes et des outils qui apportent les supports nécessaires
à la mise en oeuvre des activités et au déroulement des
processus de capitalisation des performances.
CHAPITRE DEUXIEME :
CADRE EMPIRIQUE : L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE. (O.C.C)
1. Présentationdu
champ empirique
1.1 Historique
l'entreprise dans laquelle nous avons effectués notre
stage qui st l'O.C.C a été créé par ordonnance loi
du 74-013 du 10 janvier 1974 sous la forme d'une entreprise publique
dotée d'une personnalité juridique en vertu de la loi 074/009 du
05/01/1973 particulièrement sur le commerce et rendant obligatoire et
met sous responsabilité de l'O.C.C le contrôle avant
l'embarquement et au débarquement, la qualité du prix et de
conformité de la marchandise tant à l'importation qu'à
l'exportation.
Depuis sa création, l'O.C.C a la vocation de contribuer
à la sauvegarde des intérêts financiers nationaux en
luttant contre toute pratique frauduleuse telle que l'évasion fiscale
à l'importation et à l'exportation. Bien avant sa
création, il existait une que société qui elle s'occupait
du contrôle qualificatif des marchandises importées, ce fut la
société congolaise de surveillance (SCS) en sigle. Ces
contrôles se faisaient selon la loi du marché de gré
à gré en ce sens que la SCS procédait par les contrats
signes et négocies à l'amiable avec ses clients.
En 1971 la S.C.S. est devenue la S.Z.C la
sociétézaïroise de surveillance puis dissoute après
suite à de mesures économiques et des grandes décisions
prise par le gouvernement. Et que ceci soit actif, il a fallu créer une
entreprise d'Etat investie de monopole par le législateur.
C'est par l'ordonnance loi cité dans les
premières lignes que la S.C.S fut remplacée par une institution
qui est S.Z.C. et enfin aujourd'hui remplacée par l'office congolais de
contrôle O.C.C
1.2. Situation
géographique
Le siège de l'office congolais de contrôle
réside dans la ville capitale de Kinshasa, dans la commune de la Gombe,
sur l'avenue du port au N0 92.
La direction provinciale de l'office congolais de
contrôle du Katanga qui est le cadre qui nous a permis de mener à
bien nos recherches, se situe dans la ville de Lubumbashi, dans la commune de
Lubumbashi, sur l'avenue Moero au N0 70.
1.3. Situation juridique
L'office congolais de contrôle est une entreprise
publique qui a un caractère social et commercial et dépendant des
ministères du portefeuille et du commerce extérieur. L'ordonnance
loi No 074/013 a doté à l'office congolais de
contrôle une personnalité juridique qui a été
créé en date du 10 janvier 1970.
1.4. Les objets sociaux
Nous pouvons classer les objets de l'office congolais de
contrôle en trois classes :
- La première classe est celle en faveur des
opérations économiques
- La seconde classe est celle des opérations en faveur
de l'Etat
- Enfin, la troisième classe est celle qui est
consacrée aux consommateurs et usages
a)
Opérateurséconomiques
L'office congolais de contrôle a le rôle
de :
ü Aider les opérateurs économiques et
industriels à assurer le respect des normes ;
ü Rassurer les importateurs, exportateurs ainsi que les
fournisseurs de la qualité, de conformité et du prix réel
des marchandises.
b) L'Etat
ü Aider l'Etat à découvrir les fraudes
fiscales et à balance du payement extérieur de prix ;
ü Aider l'Etat à disposer des statistiques et
à balance du payement extérieur et maitriser la valeur de
marchandises en douane ;
ü Soutenir l'Etat dans ses efforts du
développement intégral.
c) Consommateurs et usages
ü Sécuriser l'usage sur le lieu de travail
ü Prévenir les atteintes à l'environnement
humain
ü Sécuriser et assurer les consommateurs de la
qualité du produit
1.5. Mission
Le législateur a assigné à l'O.C.C les
missions suivantes :
· Présenter les intérêts
économiques en assurant le contrôle de la qualité,
quantité, de prix et de conformité de toutes les
marchandises ;
· Analyser tous les échantillons et produits pour
protéger les clients à la consommation ;
· Prévenir les sinistres et procéder
à la constatation des avaries sur les produits ou marchandises
contrôlées.
Aux domaines techniques et du travail, l'office congolais de
contrôle a l'obligation de contrôler toute marchandise
importée en RépubliqueDémocratique du Congo, il a aussi
l'obligation de gérer et exploiter les silos, les magasins
généraux et entreprises de douane.
1.6. Vision
L'office congolais de contrôle a pour vision
de :
· Sauvegarder les intérêts des
opérateurs économiques envers leurs fournisseurs au
redressementquantitatif des produits à la marchandise importée,
mais il n'a pas non plus oublié de protéger les relations du pays
face à la S.C.S., elle valorise les produits exportés
concrètement la qualité et en fait une promotion du commerce
extérieur
· Viser toujours o sauvegarder les intérêts
de la population, par là nous voyons l'Etat sanitaire de consommateur,
et la surveillance de qualité des produits alimentaires et
pharmaceutiques.
2. Eléments
stratégiques
3. Structure organisationnelle
de l'O.C.C
L'office congolais d » contrôle dans sa
structuration organisationnelle possède en son sein multiple service lui
permettent de planifier et d'accroitre ses performances. Voici les services que
nous trouvons dans cette entreprise :
Ø Service suivi administratif
Ø Service Suivi import
Ø Service Suivi export
Ø Service Suivi labo et certification
Ø Service Suivi guichet unique
Ø Service Suivi financier
3.1. Fonctionnement des
services
3.1.1. Service de suivi
administratif
Il est un service qui est géré par deux
instances. La première instance est constituéedes bureaux
médicaux sociaux, et la deuxième instance est constituée
des bureaux administratifs.
a)
Fonctionnement
Le service de suivi administratif assure le suivi de toutes
les activités administratives de différentes entités et
émet des observateurs utiles. Il analyse le rapport mensuel de
différentes entités en vue d'élaborer un rapport
synthèse d'activités administratives. Il élabore le
rapport d'activités mensuelles, d'activités administratives de
toute la division.
Ce service a aussi le devoir de récolter les
données nécessaires auprès des différentes
divisions et services de la coordination en vue de la consolidation des
rapports
- Rapport de la DRKAT
- Rapport de Lubumbashi
- Rapport de la Division
b)
Contrôle
C'est à travers les documents qu'amènent les
différentes entités qu'on fait connaissance ou exploite et accuse
réception et à la fin de chaque mois, on établit trois
rapports.
3.1.2. Service suivi
import
Ce service a pour rôle de :
- Réceptionner les correspondances et rapports des
entités après annotation du chef de division
- Veiller à l'application des instructions de notes de
service et des textes légaux dans le suivi des activités
d'inspection d'importations.
- Faire le transfert des documents traités par le chef
du bureau ou section, selon le cas pour exécution au chef de
division.
- Transmettre les documents traités par le chef de
bureau après la vérification et correction par le chef de
division
- Etablir des rapports de consolides des importations
réalisé à la DIRKAT et les transmettre au chef de
division,
- Faire le suivi des apurements des dossiers traités
à la DIPI ;
- Assurer le suivi de toutes les importations
contrôlées à la DIRKAT ;
- Réceptionner, enregistrer différentes
correspondances relatives à l'importation adressée à la
division de coordination ;
- Elaborer un rapport mensuel, trimestriel, semestriel ou
annuel du secteur des importations à soumettre au chef de
division ;
- Préparer un rapport consolide à l'importation
en vue d'éventuelle évaluation.
Remarquons que ce service regorge 6 bureaux et 2 sections
· Bureaux
1. Bureau suivi QUAI
2. Bureau suivi AVARIE
3. Bureau suivi du bureau suivi BT et fiches chauffeurs
4. Bureau suivi postes et sections autonomes
5. Bureau suivi Feri et hydrocarbure
6. Bureau suivi échantillonnage.
1) Bureau suivi
QUAI :
Il fait le suivi de tous les parkings dans tous les
entrepôts, et ce suivi se fait journalièrement.
2) Bureau de suivi
AVARIE
Il est chargé de :
ü Coordonner, superviser et faire des activités de
division commissariat ;
ü Faire l'étude et analyser les rapports
d'expertise de la division commissariat d'avarie des marchandises à
l'importation, exportation et à la production locale ;
ü Elaborer les rapports y afférents d'étude
éventuelle adressée au chef de service d'importation pour
disposition utile.
3) Bureau de suivi BT et
fiches chauffeurs
Il est le bureau de réception et enregistre le BT en
provenance de Kasumbalesa selon les entêtes c'est-à-dire
Lubumbashi, Kolwezi et Likasi.Quant aux fiches chauffeurs, le bureau
réceptionne les fiches venant de Kisangani et les orientes à la
DIPI selon les différentsentrepôts.
4) Bureau suivi postes et
sections autonomes
Il a pour rôle de :
ü Coordonner toutes les sections et tous les postes
autonomes ;
ü Préparer les lettres de transmission des
rapports de pointage de la contrevérification à transmettre
à Kasumbalesa pour la finalisation ;
ü Faire le suivi de toutes les importations par route et
par rail, en sous douane et en libre pratique ;
ü Faire le rapport d'activités mensuelles au
service
5) Bureau suivi Feri et
Hydrocarbure
Il est en charge de :
ü Assurer le suivi depuis la réception des
produits pétroliers pour traitement jusqu'à l'apurement ;
ü Etablir un rapport mensuel de suivi
d'hydrocarbure ;
6) Enfin le bureau qui a
pour rôle de faire le suivi d'échantillonnage.
Sections
1. Section mobile de Kisanga
2. Section corps de vérificateurs
Section de Kisanga
Cette section a pour tâche de :
ü Enregistrer toutes les importations en transfert sous
douane et en libre pratique ;
ü Assister au déchargement et faire le rapport de
pointage des importations en libre pratique ;
ü Transmettre journalièrement les relevés
de toutes importations a la direction ;
ü Etablir le rapport d'activités mensuelles
Section corps des
vérificateurs
Cette section a la tache de :
ü Faire le suivi des importations en transferts sous
douane ;
ü Procéder aux contrevérifications de
transfert sous douane ;
ü Faire le suivi de tous les apurements dans
différents E.P.C (entrepôt public concède)
ü Emettre le rapport d'activités mensuelles.
v Types
d'importations
1. IMPORTATION REGULIERE : est toute importation
effectuée avec souscription d'une licence modèle IB (importation)
dans une banque agréée. Licence d'importation doit couvrir une
valeur supérieure ou égale à 2500 dollar FOB.
2. IMPORTATION IRREGULIERE : est toutes importations
effectuent souscription d'une licence,
3. IMPORTATION DES BIENS : c'est une acquisition des
importations des priorités des biens de non résident par un
résident à titre onéreux ou gratuitaprès les
formalités douanières ;
4. IMPORTATION SOUS DOUANE : c'est une importation pour
la quelle aucune activité n'a eu lieu depuis l'arrivée sur le
territoire national du fournisseur et dont les biens demeurent le prioritaire
étranger tant qu'ils n'auront pas été vendu par
l'intermédiaire du commissionner mandateur ou cessionnaire,
5. IMPORTATION TEMPORAIRE : c'est un régime
douanier qui permet de recevoir sur le territoire nationale pour une raison
quelconque certaine biens destine à être escorte dans un
délai bien détermine,
6. IMPORTATION TEMPORAIRE POUR PERFECTIONNEMENT
DACTIVITE : c'est un régime douanier dérogatoire
d'acquisition des biens à résoudre un désagrément
inattendu et qui bloquerait le fonctionnement normale d'une entité de
production.
Type de transfert :
1. Transfert direct : ce sont les importations des
marchandises en transferts sous douane du poste d'entrée au bureau
dédouanement,
2. transfert indirect : ce sont les importations des
marchandises en transferts sous douane qui doivent transitée par un
entrepôt relai avant d'être dédouane,
3. Transfert a libre pratique : ce sont les importations
dans toutes les formalités de dédouanement ont été
effectuéeà la frontière,
4. transfert en sous douane : ce sont les importations
dont toutes formalités de recouvrement doivent se faire à
l'arrivée des marchandises à l'entrepôt de destination.
Le commerce frontalier est une activité d'achat et
vente de biens réalisée entre résident et non
résident du pays voisin lors de marche périodique organise dans
certaines frontières,il comprend aussi les transactions d'importations
et d'exportations des biens dénoues dans ses localités
frontalières par les personnes physiques résident (de taille
économique tas faible) et avec les pays voisins.la valeur de transaction
doit être inferieur ou égale à 2500$ FOB.
3.1.3. SERVICE SUIVI
D'EXPLORATION
Relation hiérarchique : dépend directement
du chef de division.
Relation verticale : commande les bureaux du service
a) DESCRIPTION DU
POSTE
Le chef de suivi d'exportation coordonne toutes les
activités de son service (bureau) :
. Réceptionne les correspondances et
rapports des entités avec annotation portants les orientations du chef
de division pour le traitement,
.procède à l'analyse du document reçu,
.transmet le document traite par le chef du bureau
après vérification et correction au chef de division,
.établir le rapport consolide des exportations
réalisées à la DIPE
b) BUREAU SUIVI LOT PRET ET
CVE
Apres avoir reçu les instructions de la
hiérarchie,le bureau se charge de faire le suivi et connaitre si les
étapes ci-après ont été respectées avant
d'évacuer les marchandises :
. Vérifie si l'argent commis sur le terrain au
prélèvement des échantillons a déposé le
rapport y affèrent en vue de l'élaboration de lot
prêt :
. Vérifie et contre vérifie échantillon
et détermine la nature du produit,
. Vérifiela licence donnéeà l'exportateur
contient avec exactitude les éléments ci-après :
- Le nom du fournisseur,
- Le nom de l'exportateur,
- La nature de la marchandise,
- Les nombres de colis,
- Le poids de la marchandise.
c) BUREAU SUIVI RAPPORT DE
CHARGEMENT
- suivi de rapports d'exportationémis au niveau de la
DIPE
- Exécution des instructions du service suivi
exportation et de la division coordination des agences,
- vérifications des éléments d'apurement
relatif a chaque dossier d'exportation,
d) BUREAU DE SUIVI EXPORT,
. Vérifie le rapport d'échantillonnage provenant
des sections,
.vérifie le tonnage repris sur le certificat de
qualités(CQ) et les rapports d'échantillonnage,
.vérifie la date de la validité de la licence
par rapport au changement.
3.1.4. SERVICE SUIVI LABO
ET CERTIFICATION
Le laboratoire est un lieu où
on effectuer l'analyse des produits en vue de déterminer la
qualité.
Il est doté d'un personnel complètent, des
équipements et une localisation adéquate
La certification comme soubassement, la production locale qui
donne ou oriente le producteur a fabrique des produits acceptables. Elle
s'occupe de contrôle des produits.
1. LABORATOIRE
a) Réception des produits
C'est un service chargé de la réception des
produits en provenance des divisions ou services, exploitation ou les agents
sont affectés ; ces produits sont accompagnés
communément appelé rapport d'échantillonnage dans
lesquels le renseignement sur les produits sur l'agent échantillonnaire
sont inscrits.
De là le contrôle sur les produits est
effectué en vérifiant l'étiquette pour tester la
conformité ou la non-conformité.
Si le produit est conforme, il est traite et envoyé au
laboratoire pour l'analyse ou pour l'essai S'il n'est pas conforme les analyses
physicochimiques sont Object.Le contrôle s'effectue en vérifiant
l'étiquette du produit et le période elle-même en utilisant
nos organes des sens.
Apres analyse du produit, les
résultats sont sanctionnes par un rapport d'essai (R.E) en sigle ou
certificat de qualité (C.Q) pour les produits miniers. Ces deux rapports
donne accès à un produit consomme localement ou d`être
exporté.
Ø Certification
C'est un processus qui va
part de la matièrepremière pour aboutir à un produit fini,
les produits finis s'appellent communément « production
locale »
Ø But
La protection de la
population a consommé le produit
SERVICE GUICHET UNIQUE
Créé en 2013, il s'occupe de faire le
contrôle, le suivi et l'évaluation de tous les documents qui
passent par le guichet. Le guichet unique : c'est un mode de paiement qui
s'effectue à la banque uniquement les frais qui concerne les
différentes déclarations, leurs liquidations ainsi leurs
paiements. C'est un mode de perception que l'Etat congolais à instaurer
pour que tous ces services intervenant à la frontière à
l'importation comme à l'exportation soient payé en un seul
endroit appelé « guichet unique encore un lieu où les
de l'Etat à l'importation comme à l'exportation.
Les documents passant par le guichet unique de l'O.C.C
sont :
- La déclaration ;
- La liquidation ;
- Le paiement
1. ROLE
Dot alerter la hiérarchie lorsqu'une
déclaration et mal traitée ou encore lorsqu'au guichet unique on
n'a pas tenu compte des finalités en cas d'une importation
irrégulière en vue de procéder au redressement, le service
suivi guichet a deux bureaux : SGU à l'exportation
SGU à l'importation : contrôle le mode de
facturation, il exploite les déclarations, effectue les descentes
sporadiques dans les entités, veille sur le cas des importations en
provenance de chaque entité, confrontation avec les statistiques des
postes des sortie, procède à l'enregistrement des
statistiques.
2. ORGANISATION
Il est dirigé par un chef de
service Mr MBAMBA ASANI et son adjoint Mr Christian MASANGU.
Ce service a deux bureaux dont :
1) Bureau suivi guichet unique à
l'importation ;
2) Bureau suivi guichet unique à l'exportation ;
Les bureaux sont dirigés par TSHILEBA SANGULU.
1. 4. Organigramme de
l'O.C.C
DIVISIONS
SCE MEDI-SOC
SCE RECOU
SCE ELECTR
SCE MICROBIOLOGIE
KASENGA
DIKULUSHI
KIPUSHI
POSTES
SERVICES RATACHES
SECRETERIAT DIRECTION
AGENCES
DIRECTION
KALEMIE
KOLWEZI
KASUMBALESA
AEROPORT LUANO
SERVICE STATIQUE
LIKASI
CSE COM ET REL, REPUB
SERVICE FERI
SERVICE JURIDIQUE
DAF
SCE ADM
SCE BUDGE
SCEFAC
SCE TRE
SCE FISC
SCE GEN
SCE STE
SCE GCM
SEDOC
SCE
SCE IMPOT
DIPI
DIPE
SEDOC
HYDRO
SCE CLGB
SCE OCTA
SCE SEBOC
INFO
CERTIFICATION
LABO
SCE ET DEV
SCE PROD AGRE ET ALIM
SCE PRO EGR ALIM
SCE GEST DES DOSSIER ET TRAI DES ECH
SCE COORD TECH
SCE ET EX RESEAU
SCE TEXTIL PRO DE CHIM ET GEN
SCE PROD PHARMA ET COSMET
DCA
ENVIRONEMENT
SCE ADM ET FIN
SCE CONTENUE ET RECOU
SCE SURV ET STAT
SCE CONSTAT D'AVARIE
SCE SURV ET EXP
COORDOI
DCMT
SCE METRO IND
SCE METRO
SCE SUIVI FIN
SCE PRESSI
SCE SUIVI ADM
SCE SUIVI EXPL
251659776
251658752
Source : dossier O.C.C
5. LES ATTRIBUTIONS DE
SERVICE SUIVI FINANCIER DICOORD/KATANGA
A. DU POINT DE VUE
STRUCTUREL
Dans sa structure organique, le service est
composé d'un chef de service , secondé par un chef de
service adjoint, et de deux chefs de bureaux chargés de suivi du budget
de trésorerie et d'investissement pour l'un et suivi budget pour
d'exploitation et de couvrement pour l'autre.
B. DU POINT DE VUE
EXPLOITATION
Le service analyse la production selon les
éléments générateurs des recettes, et les charges
par rapport aux prévisions allouées et dégage les
écarts et les pourcentages permettant d'apprécier
l'apprécier le niveau de la production budgétise au cours de la
période visée.
Il évalue la production par rapport
à charges prévues tire le résultat d'exploitation
C.DU POINT DE VUE
INVESTISSEMENT
Les investissements étant
considérés comme l'ensemble des capitaux que l'entreprise
engage afin d'améliorer les conditions du travail et redynamiser sa
capacité de production.
Ce service veille à son
exécution par rapport aux prévisions alloués et
dégage la hauteur d'exécution permettant d'éclairer la
hiérarchie de son évolution ainsi que leur classification selon
les acquisitions.
D.DU POINT DE VUE
TRESORIERIE
Le service veille sur les encaissements
réalisés ainsi que le décaissement réel de la
période donnée et dégage le solde de trésorerie.
E.DU POINT DE VUE
RECOUVREMENT
Le service analyse les éléments aux
différents d'activités, et fait le rapprochement entre la
production réalisée par rapport aux encaissements réels du
même période et affiche le taux réel de recouvrement
chaque entité émanant de la direction provinciale, ainsi que le
siège de Lubumbashi.
D'une manière générale :
Les taches évoluent au service suivi financier son
complexe et exige une transparence pour lui permettre d'harmoniser ou
uniformiser les rapports d'activités des entités émanant
de la direction provinciale étant donné que le rayon d'action de
ce service s'étend de la province.
Le service a l'obligation de :
1. Suivre le mouvement financier de la direction provinciale
ainsi que des entités ;
2. Veiller à l'élaboration des rapports
périodiques d'activité ainsi que leurs consolidations
3. Analyser le rapport d'activités des entités
et faire des amendements s'il y a lieu ;
4. Vieller à l'exécution de trois types
traditionnels du budget au respect des normes exigées en matière
budgétaire qui se justifient par respect de la fourchette
budgétaire ;
5. Assurer le suivi des diverses correspondances ayant trait
aux finances
6. Veiller aux respects des instructions édites par la
hiérarchie en la matière ;
7. Participer activement à l'élaboration des
prévisions budgétaires consolidées au niveau de la
direction.
6. ANALYSE DE L'ENVIRONNEMENT DE L'O.C.C
6.1. L'ANALYSE SWOT
L'analyse ou matrice SWOT est un outil de
stratégie
d'entreprise permettant de déterminer les options offertes dans un
domaine
d'activité stratégique. Il vise à préciser les
objectifs de l'entreprise ou du projet et à identifier les facteurs
internes et externes favorables et défavorables à la
réalisation de ces objectifs. SWOT a été décrit
comme l'outil éprouvé de l'analyse stratégique.
Il nous parait important de relayer ce qui suit comme les
forces et faibles de l'office congolais de contrôle
6.2. LS FORCES ET FAIBLESSES DE L'OFFICE CONGOLAIS DE
CONTROLE
La contribution de l'OCC au compte du trésor public,
fait de lui une institution forte sur le plan participation au budget de l'Etat
à la hauteur moins négligeable. En outre cette Institution
qui se veut scientifique et technique, cours certains problèmes auxquels
nous avons tenté d'apporter des suggestions juste au bout du
présent document,
Un bâtiment en réhabilitation habitant le
laboratoire et autres services connexes, les agents sont en majorité
véhiculés, etc.
6.2.1. Critiques Négatives
L'agence de Lubumbashi manque encore certains outils
indispensables, ce qui lui pousse à dépendre beaucoup plus de
Kinshasa, comme le four de test de mais est en panne depuis un bon bout de
temps, non encore réparé,
Les agents font encore beaucoup des mois
d'arriéré des salaires, (lors de notre stage en Novembre 2018
c'était au tour de 4 mois)
7. L'ANALYSE PESTEL
L'analyse PESTEL (Politique, Economique, Sociologique,
Technologique, Ecologique, Légal) est
un outilsd'analysestratégiquedel'entreprise, dont l'objectif est
d'encourager les créateurs d'entreprise à adopter une
démarche globale pour construire la stratégie de leur future
entreprise pendant la rédaction de leur business plan. Comme pour le
modèledePorter, l'environnement micro-économique de l'entreprise
influence considérablement son activité. La compréhension
et l'anticipation de l'environnement macro-économique est lui aussi
déterminant pour assurer la pérennité de votre entreprise,
pour y parvenir l'utilisation de l'analyse PESTEL est donc fortement
conseillée.
7.1. LES COMPOSANTES DE L'ANALYSE PESTEL
7.1.1. L'ENVIRONNEMENT POLITIQUE
En ce qui concerne l'office congolais de contrôle, le
gouvernement congolais veut de cet office à partir de l'ordonnance loi
074/013, qu'il soit la plaque tournante de l'économie nationale dans la
mesure où il assure le respect et normes de l'économie nationale,
assurer les exportations et importations sans qu'il n'y est de fraudes
fiscales
7.1.2. L'ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE
Il comprend à son sein deux bureaux ; c'est un
service affameur c'est-à-dire qu'avec la nouvelle structure il va se
dissoudre.Le budget est un programme prévisionnel arrêté
par une entreprise pendant une période donnée et d'une
manière chiffré (d'un côté la recette et les l'autre
les dépenses). Ce service doit réunir journalièrement
toutes les données afin de dégager la production par poste de
contrôle, par entité et ce par la tenue des fiches et tableaux ad
hoc.
Dresser mensuellement les tableaux comparatifs de
réalisation sur base de prévisions de la production brute et
nette en devises (US.$) et en franc congolais, par secteur
générateur suivant le contrat de performance, en tirer et
commenter les écarts.
En matière des dépenses, il vise les bons
d'engagement de dépense de l'O.C.C / siège en tenant compte de la
dotation de chaque sous compte et de son mouvement avant leur
approbation ; il ouvre et tient les fiches budgétaires par sous
compte ; il enregistrer journalisèrent sur les fiches
budgétaires ad hoc les BED payés suivant le planning des
dépenses établi et enfin il tire la situation mensuelle des
dépenses à la fin du mois, en reprenant les tableaux
prévisionnels des charges par nature.
7.1.3. L'ENVIRONNEMENT SOCIAL
Le bureau social facilite la résolution des
problèmes sociaux des agents tout en limitant leurs sorties dans leur
lieu de travail et autres mouvements dans les différents sites (DG,
centre de santé, division social etc.)
Mariage : L'office octroi une prime en
cas du mariage d'un agent (masculin ou féminin) et de l'enfant de ce
dernier. Documents à présenter : attestation de mariage
monogamique (Commune).
Maladie : En cas de maladie de l'agent
ou d'un membre de sa famille qui nécessite une hospitalisation, le
bureau social entre en contact avec les concernés afin de
déterminer leurs besoins et en faire rapport à la division
médicale de l'office et à la direction de la DIRECTION DE
LUBUMBASHI. Ensuite le bureau social fait le suivi des malades à
domicile et dans le centre hospitaliers.
En ce qui concerne les remboursements, il y a une
procédure à suivre :
- La prescription médicale doit être émise
ou approuvée par la Division médicale ;
- L'achat doit être justifié par un bon manquant
établi par la pharmacie de l'O.C.C.
Les factures faisant l'objet de remboursement doivent
être approuvées par la Division médical et
déposé au bureau de direction pour examen.
7.1.4. L'ENVIRONNEMENT TECHNOLOGIQUE
Le système d'informatique est en charge de la gestion
de traitement des informations. Le service informatique avait
créé une liaison entre le bureau et le poste par le canal :
Par canal d'autres services : on reçoit les informations d'autres
service avec comme objectif de rédiger le rapport mensuel, trimestriel,
semestriel et annuel.Par canal d'application OCC-KASUMBALESA : c'est une
application qui permette au bureau à recevoir les donnes ou les
informations simultanément et instantement, Dès lors que ces
dernièressont traitées et saisies dans l'application au niveau de
poste.
7.1.5 L'ENVIRONNEMENT RÉGLEMENTAIRE ET
LÉGISLATIF
Il est le premier service à nous recevoir au sein de
l'OCC/agence Lubumbashi, nous y avons fait connaissance dès le premier
jour avec les responsables et en plus nous avons eu l'idée sur le
fonctionnement de l'OCC mais aussi son objectif, ses missions, et son
historique au niveau international.
Ce service fonctionne sous le contrôle du service
administratif et financier, il s'occupe de la gestion des ressources humaines
de l'OCC c'est - à - dire la gestion du personnel et ses collaborateurs.
Il a donc pour mission :Gérer le personnel,Recevoir les agents
chaque matin pour la signature des présences,Gérer les dossiers
du personnel, Gérer les charges de l'entretien de tous les bureaux,
Recevoir les visiteurs, Etablir le planning pour les stagiaires, et fournir les
renseignements et certains documents pour le rapport de stage, Etablir le
planning des Congés annuels médicaux ..., des agents ;
Gérer tout le patrimoine de l'Office.
Quant à l'économie, elle s'occupe de l'achat et
de la gestion de toutes fournitures et imprimées de bureaux, le chef de
ce bureau doit enregistrer toute entrée et sortie de chaque fourniture
et imprimés sans oublier les produits d'entretien.
CHAPITRE TROISIEME : RESULTATS D'ETUDE
1. analyse
quantité/qualité
a) Les objectifs de la
recherche
A travers cette recherche, nous avons voulu mettre en
évidence la corrélation entre la planification et la performance
organisationnelle de l'office congolais de contrôle. Tout en sachant que
la planification est une suite d'actions que l'on se propose d'accomplir pour
arriver à un résultat. En d'autres termes planifier c'est
concevoir, c'est décider à l'avance comme il est dit dans le
notes de cours d'organisation et technique de secrétariat de direction
du chef des travaux Eddy KIPOKE13(*). Nous avons opté pour une étude
quantitative où la planification est considérée comme une
étape d'un processus. Lorsque nous évoquons le terme de
planification, nous prenons également en considération, toutes
les étapes préalables, à savoir, la donnée et
information. Cette approche globale du capital organisationnel a permis
d'outrepasser les catégorisations, et par conséquent, obtenir un
tableau des pratiques des organisations.
b) Limites de la
recherche
Notre échantillon est l'office congolais de
contrôle qui est une entreprise nationale dont la taille est moyenne.
Comme l'office congolais de contrôle a le suivi de toutes les autres
entreprises nous avons remarqués que les petites entreprises ont moins
attrait à une gestion des planifications formelles. Nous avons
remarqué que les répondants ont eu quelques difficultés
à comprendre la notion de gestion de planification qui est une question
ouverte.
Les résultats de la recherche doivent être
nuancés, étant donné, le nombre réduit de
Répondants
.- Notre échantillon est composé d'entreprises
dont la taille est variée. Les petites entreprises ont moins d'attrait
pour une gestion des planifications formalisées. Ce type de gestion
nécessite un travail et un budget important, ce qui n'est toujours pas
à la portée de ces dernières.
- Notre échantillon est très
hétérogène, composé de petites et moyennes
entreprises et de multinationales. Par conséquent, les moyennes
obtenues, peuvent être biaisées par cette différence de
moyens financiers entre chaque organisation participante.
- Nous avons remarqué que les répondants ont eu
quelques difficultés à comprendre la notion de gestion de
planification qui est une question ouverte. Nous avons seulement obtenu 11
réponses à la question 8. Comment définirez-vous la
gestion de la planification ? Sur ces 1 1 réponses, certaines
réponses ne furent pas en lien avec la question. Voici certaines
réponses obtenues « Bonne », « Pas
applicable », « Efficace » Certains
répondants ont compris < Comment évaluez la gestion de
planification ? Nous pouvons également noter une confusion dans la
compréhension de la notion de la planification dans une entreprise ou au
sein de l'office congolais de contrôle, un répondant
définit celle-ci comme une transmission efficace des informations. La
distinction entre performance, information et planification n'est pas admise de
tous. Par conséquent, les confusions de termes, ont pu également
altérer les résultats.
Nous avons opté pour une étude quantitative en
utilisant une analyse des résultats par moyenne, du fait du nombre
limité des répondants. I1 s'agit donc de moyennes dont les
résultats sont à prendre avec précaution.
c) Nouveaux
défis
À travers cette recherche, nous avons voulu mettre en
évidence que la planification, au sens large du terme, contribuait
fortement à la performance organisationnelle. Nous avons noté une
conscientisation importante du rôle crucial de celle-ci auprès des
répondants. Cependant, nous avons noté, que les entreprises
déployaient peu de moyens en faveur de la planification mais
étaient plus orientées vers une gestion de l'information, plus
factuelle. Ainsi, les défis pour les entreprises seraient
d'intégrer ce volet planification dans leur plan annuel au même
titre qu'un objectif financier. L'objectif est de tendre vers une convergence
entre les priorités des travailleurs qui tendent vers une optimisation
des planifications et les priorités de la direction, qui a souvent
tendance à privilégier, principalement, l'aspect financier.
2. Présentation des
résultats
La planification est considérée par l'ensemble
du corps professoral comme capital majeur pour leur entreprise petite ou
moyenne.
I1 est pertinent de souligner une tendance majeure de
l'ensemble des répondants, la conscientisation et l'intégration
du rôle crucial de la planification et performance au sein d'une
entreprise. Ainsi, l'ensemble des répondants, convergent dans le sens,
d'une priorisation et d'une prépondérance du capital
immatériel, capital matériel dit technologique.
Tableau 1 : Comparaison entre investissement en
capital intellectuel et technologique
Selon vous, la planification est-elle un capital essentiel
autant que l'acquisition d'une nouvelle technologie pour la performance de
l'office congolais de contrôle ?
Answer option
|
Réponse percent
|
Réponse count
|
Tout à fait d'accord
|
73,7%
|
14
|
Assez d'accord
|
15,8%
|
3
|
En accord
|
5,3%
|
1
|
Assez en désaccord
|
5,3%
|
1
|
Totalement en désaccord
|
0%
|
0
|
Nous constatons, donc, que la majorité des
répondants s'accordent quant au rôle majeur de la planification
dans la gestion des entreprises, indépendamment de leur statut
professionnel, de leur ancienneté au sein de l'entreprise et de la
taille de celle-ci. Il n'y a donc pas de priorisation entre le capital
matériel et le capital immatériel. Cette convergence s'effectue
dans un échantillon marqué par une forte
hétérogénéité. Ainsi, cette convergence
outrepasse les différences en termes de statuts professionnels, taille
d'entreprise ou ancienneté. Il s'agit d'un principe largement
intégré par les travailleurs.
Tableau 2: Lien entre gestion du capital intellectuel
et performance organisationnelle
Selon vous, existe-t-il un lien entre la gestion des
données et des planifications et la performance de votre entreprise.
Answer Options
|
Réponse percent
|
Réponse count
|
Tout à fait d'accord
|
44,4%
|
8
|
Assez d'accord
|
33,3%
|
6
|
En accord
|
11,1%
|
2
|
Assez en désaccord
|
11,1%
|
2
|
Totalement en désaccord
|
0,0%
|
0
|
Une grande partie des répondants convergent vers le
sens d'une corrélation entre une gestion des données et de
planification et la performance organisationnelle. Ainsi, 44% des
répondants sont tout à fait d'accord avec cette
corrélation, et 33% sont assez d'accord. Il est également
important de noter que cette convergence vers ce rapport de cause à
effet entre la gestion du capital informationnel et humain et la performance
organisationnelle souligne la conscientisation et l'intégration par les
travailleurs du rôle prépondérant de l'acteur social que
représente le travailleur car développant un savoir personnel sur
la base d'informations et de planification détenue par l'entreprise. Le
savoir organisationnel, qui part définition, est collectif, permet le
développement des planifications individuelles, source non
négligeable, pour conserver l'avantage concurrentiel de l'entreprise.
Par conséquent, il est important de noter que les
travailleurs sont conscients que leur capital intellectuel équivaut le
capital technologique d'une entreprise. Le travailleur, est avant tout, un
acteur central est conscient de sa plus-value dans son entreprise, par
l'acquisition et le développement de planification qui fonde le
savoir-faire personnel de chacun d'entre eux.
3. Critiques et
suggestions
Dans le soucis de contribuer à la science en notre
époque, et à partir de notre travail, vu que nous avons
remarqué certaines failles dans la planification pour une meilleure
performance au sein de l'office congolais de contrôle par rapport
à la situation économique que traverse notre pays, l'office
connait un très grands nombres des problèmes dont l'Etat
congolais devra trouver vite des solutions pour arriver à atteindre le
but suprême de l'entreprise à travers les agents et cadres de
cette institution.
Pour des solutions durables et certaines pour une
planification d'une meilleure performance, la hiérarchie devra prendre
conscience des priorités pour un avancement réel de
l'entreprise.
Il sied de dire que dans toute entreprise digne du nom doit
respecter certaines normes de base comme par exemple :
- la ponctualité qui n'est pas un fort des agents de
l'office congolais de contrôle. Comme être performant si l'on ne
peut être à l'heure pour les réunions de grandes valeurs
pour l'entreprise ;
- le suivi de toutes les actions et mouvements par les agents
qui n'est pas fait selon l'esprit de la loi ;
- une franche collaboration de différents services
internes qui le compose sans conflit d'intérêt ;
- faire tous les suivis des activités et mouvement afin
de maximiser les recettes
- motiver les agents.
DISCUSSION
Nous avons vu que parmi les facteurs de performance,
(satisfaction, formation, culture et productivité), la
productivité est celui qui présente la moyenne
pondérée la plus élevée. Par conséquent, la
planification impacte davantage la performance financière de
l'entreprise. Ainsi, si nous reprenons la distinction effectuée par
Raymond (2002), les systèmes d'informations et de planifications ont
contribué positivement sur la performance financière, ce sont des
effets directs. En revanche, ces systèmes ont impacté, dans une
importance moindre, la performance opérationnelle.
Les effets des systèmes de gestion des informations et
des planifications ont eu des effets directs sur la performance
financière et concurrentielle et, dans une plus large mesure, sur la
performance concurrentielle.
Ainsi, nous pouvons prouver qu'une planification engendre cinq
dimensions: Une dimension proactive: un système de gestion des
informations et les planifications constituent un outil de prise de
décision pour la direction.
Une dimension anticipative : la gestion de planification a
permis d'anticiper les risques et donc de développer une
réactivité efficace dans un contexte concurrentiel.
Une dimension concurrentielle : l'ensemble des travailleurs
note positivement leur productivité individuelle et la
productivité globale de leur organisation. Ils mettent ainsi en exergue
l'efficience et l'efficacité, donc, de la performance financière
et économique de leur entreprise.
Une dimension protectrice: bien que l'on note une faille dans
les moyens mis en oeuvre par les entreprises pour gérer l'entreprise,
nous notons tout de même que les travailleurs ne se contentent pas de
faire bien mais tendent vers le mieux. Ils attestent leur polyvalence
professionnelle. Cependant, les entreprises utilisent économique pour
anticiper les comportements de leurs adversaires. Ainsi, nous notons un usage
du capital intellectuel accentué vers d'externe dans le but de
déterminer la position de leurs concurrents mais l'usage du capital
intellectuel à l'interne, pour améliorer les méthodes de
travail et organisationnelles, est moins pratiqué.
La planification dans le cadre d'un projet participe au
renforcement de la dernière phase du cycle de la gestion de projet, la
clôture. Il est primordial de rassembler sur un support écrit
l'ensemble des erreurs commises lors de la planification, conception et
réalisation du projet. A partir de ces erreurs, il est également
crucial de répertorier l'ensemble des leçons apprises au travers
du projet. L'ensemble de ce capital intellectuel formalisé sur un
support matériel contribue positivement à la création
d'une mémoire, coeur de l'efficience d'un projet. Capitaliser la
planification, favorise le transfert de ces dernières aux nouveaux
collaborateurs de projet et, ainsi, atténue le risque d'erreur et
optimise l'efficacité lors d'un projet. Par conséquent,
l'optimisation des best practices en gestion de projet est conditionnée,
en partie, par la planification des entreprises.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre étude portant sur la
planification et la performance organisationnelle de l'administration d'une
entreprise. Cas O.C.C (2016-2018). Tout au long de nos recherches, notre
problématique tournait autour des questions a savoir :comment
est-ce que l'office congolais peut-il avoir facilement attraits à une
gestion des connaissances pour une bonne planification, et comment l'office
congolais de contrôle peut-il planifier une stratégie qui
permettra de réaliser la vision de l'entreprise ?
Pour répondre à ces questions nous avons
d'abord posé comme hypothèse que la planification d'une
entreprise serait un effort concentré à établir des buts
à long terme précis et à élaborer des
stratégies permettent de les atteindre. L'attrait dans la gestion de la
planification aurait comme objectif de mettre en exergue le fait que
l'entreprise a tendance à sous-estimer l'apport bénéfique
d'une gestion de concurrence préférant ainsi, une gestion plus
factuelle et formelle, telle que la gestion des données et des
informations.
Ensuite notre démarche méthodologique c'est
basé sur les méthodes structuro-fonctionnelle et d'analyse
systémique appuyées par des techniques documentaires, interview
libre et d'observation.
Enfin, pour faciliter nos recherches, nous avions
subdivisé notre étude en trois chapitres hormis l'introduction et
la conclusion générale, le premier chapitre s'est
concentré à définitions conceptuelles et du cadre
théorique, le deuxième chapitre a présenté le cadre
empirique qui est l'O.C.C et enfin le troisième chapitre s'est appesanti
sur les résultatsde nos recherches
Après nos analyses et investigations, nous avons vu
que l'ensemble des répondants convergent dans le sens d'une priorisation
d'une planification. Les travailleurs attestent, en majorité, le lien de
corrélation entre la gestion planification et la performance
organisationnelle.
La planification stratégique, d'une entreprise serait
un effort concerté visant à établir des buts à long
terme précis et à élaborer des stratégies
permettant de les atteindre. L'attrait dans la gestion de la connaissance
aurait comme objectif de mettre en exergue le fait que l'entreprise a tendance
à sous- estimer l'apport bénéfique d'une gestion de
concurrence, préférant ainsi, une gestion plus factuelle et
formelle, telle que la gestion des données et des informations. Une
gestion de cette dernière serait favorisée car plus facile
à gérer, détecter et plus palpables par les
travailleurs.
Cependant, au vue des pratiques organisationnelles des
entreprises, force est de constater, que ces dernières ont plus attrait
à une gestion des données et des informations au détriment
d'une planification. Il subsiste donc un décalage entre les
priorités des travailleurs et les décisions organisationnelles de
la direction. Les travailleurs reconnaissent la prépondérance de
la planification comme capital concurrentiel indéniable néanmoins
les entreprises ne mettent pas en place les moyens nécessaires. Toutes
ces considérations confirment nos hypothèses qu'une gestion plus
factuelle et formelle telle que la question des données et des
informations est favorisée car plus facile à gérer,
détecter et plus palpables par les travailleurs.
BIBLIOGRAPHIE
ü OUVRAGES.
1. PIERRE RONGERE, Méthode de science sociale,
Paris éd. Dalloz, 1971.
2. BLABLA, La Planification
d'Entreprise, Paris, s.é, 2009.
3. P. Sem et A Cornet, (2015). La résilience
organisationnelle : étude exploratoire au sein des entreprises du
Bas-Saint-Laurent et de la Côte-Nord. (l|r/rûIrise en gestion de
projet), Université du Québec à Rimouski, Rimouski. 2016,
p39.
4. Becker et Huselid, Management des connaissances en
entreprise (2e éd. rev. et augm. ed.). Paris: Hermès science
publications, Lavoisier, 2007.
5. PFEFFER; DELERY et DOTY, Planification d'une entreprise,
P.U.F, paris,1996.
6. WERNERFELT B., Consumers with differing reaction speeds,
scale advantages and industry structure. European Economic Review, 24,257-270,
1984.
7. MCMAHAN, VIRICK et WRIGHT, 1999; Becker et Gerhart, The
organizational Learning Cycle. How we can can learn coll ectively. Hampshire,
Royaume-Uni: Gower Publishing, 1996.
8. GRUNDSTEIN, De la capitalisation des connaissances au
renforcement des compétences dans l'entreprise étendue. Paper
presented at the ler Colloque du groupe de travail Gestion des
Compétences et des Connaissances en Génie Industriel Vers
l`articulation entre Compétences et Connaissances, Nantes. 2002.
ü site internet
9. Définition de
planification - Concept et Sens
http://lesdefinitions.fr/planification#ixzz5jNwKoQTL
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
1
1.
Phénomène observé
1
2. Etat de la
question
2
3.
Problématique
3
4.
Hypothèses
3
5. Méthodes
et techniques de recherche
4
4.1 Méthodes.
4
a) Méthode
qualité/quantité
4
b) Méthode
déductive
4
c) Méthode
analytique
4
4.2. Techniques
5
a) Technique de recherche
documentaire
5
b) L'observation
5
6. Objectifs
poursuivis
5
a. Objectif
général
6
b. Objectifs
spécifiques
6
7. Justification du
sujet
6
a. SUR LE PLAN
PERSONNEL
7
b. SUR LE PLAN
SCIENTIFIQUE
7
c. SUR LE PLAN
MANAGERIAL
7
8. DELIMITATION DU
SUJET
8
_
CHAPITRE PREMIER : CADRE CONCEPTUEL ET
THEORIQUE
8
1. Définition
des concepts opératoires
8
a.
Planification
9
b. Planification
d'une entreprise
9
c. Performance dans
une entreprise
9
d.
Entreprise
9
2. Cadre
d'analyse
9
2.1 Approche stratégique de la
gestion des performances
10
2.2 Approche financière de la gestion
des performances
10
2.3 Approche économique de la gestion
de l'entreprise
11
2.4 Approche psychologique de la gestion des
ressources humaines
13
2.5. Les approches
de la gestion des planifications pour une performance
13
a) Approche par la
capitalisation
14
b) Approche par le
partage
15
c) Approche par la
culture
15
d) Approche par
l'évaluation
16
3. Les dimensions de
la gestion des planifications pour une meilleure performance
19
a) La dimension
économique et stratégique :
19
b) La dimension
organisationnelle :
19
c) La dimension
socioculturelle :
19
d) La dimension
technologique :
20
CHAPITRE DEUXIEME : CADRE
EMPIRIQUE : L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE. (O.C.C)
20
1.
Présentation du champ empirique
20
1.1 Historique
20
1.2. Situation
géographique
21
1.3. Situation
juridique
22
1.4. Les objets
sociaux
22
a) Opérateurs
économiques
22
b)
L'Etat
22
1.5.
Mission
23
1.6.
Vision
23
2. Eléments
stratégiques
24
3. Structure
organisationnelle de l'O.C.C
24
3.1. Fonctionnement des
services
24
3.1.1. Service de suivi
administratif
24
a)
Fonctionnement
24
b)
Contrôle
25
3.1.2. Service suivi import
25
? Bureaux
26
1) Bureau suivi
QUAI :
26
2) Bureau de suivi
AVARIE
26
3) Bureau de suivi
BT et fiches chauffeurs
27
4) Bureau suivi
postes et sections autonomes
27
5) Bureau suivi Feri
et Hydrocarbure
27
6) Enfin le bureau
qui a pour rôle de faire le suivi d'échantillonnage.
27
? Sections
27
1) Section de Kisanga
27
2) Section corps des vérificateurs
28
? Types d'importations
28
2.1.3. SERVICE SUIVI
D'EXPLORATION
29
a) DESCRIPTION DU
POSTE
30
b) BUREAU SUIVI LOT
PRET ET CVE
30
c) BUREAU SUIVI
RAPPORT DE CHARGEMENT
31
d) BUREAU DE SUIVI EXPORT,
31
2.1.3 SERVICE SUIVI LABO ET
CERTIFICATION
31
1. LABORATOIRE
31
SERVICE GUICHET UNIQUE
32
1. ROLE
33
2. ORGANISATION
33
4. Organigramme de
l'O.C.C
34
A. DU POINT DE VUE STRUCTUREL
35
B. DU POINT DE VUE EXPLOITATION
35
C.DU POINT DE VUE
INVESTISSEMENT
35
D.DU POINT DE VUE TRESORIERIE
35
E. DU POINT DE VUE RECOUVREMENT
35
CHAPITRE TROISIEME : RESULTATS
D'ETUDE
37
1. analyse
quantité/qualité
37
a) Les objectifs de
la recherche
37
b) Limites de la
recherche
37
c) Nouveaux
défis
38
2.
Présentation des résultats
39
3. Critiques et
suggestions
41
CONCLUSION GENERALE
43
BIBLIOGRAPHIE
46
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : approche de la gestion de la planification
selon Daniel Bretonès et Antoine Said (2007)
|
Approche économique (modèle cognitif)
|
Approche organisationnelle (modèle
réticulaire)
|
Approche communauté
|
|
|
|
|
Traitement de la planification
|
La planification pour les bonnes performances est
objectivement définie. Elle est codifiée dans des faits et des
concepts
|
La planification est sous forme tacite ou explicite.
|
La planification est construite par socialisation. Elle est
basée sur l'expérience.
|
|
|
|
|
Modèle dominant
|
MEMOIRE
|
RESEAU
|
COMMUNAUTE
|
|
|
|
|
Focus
|
Capturer et stocker les planifications (stock)
|
Acquisition des planifications (flux)
|
Création et application des planifications
|
|
|
|
|
But principale.
|
Codifier et capturer la planification explicite. Exploiter les
planifications
|
Avantage compétitif
|
Promouvoir le partage des connaissances.
Accélérer le rythme des innovations.
|
|
|
|
|
Levier critique
|
LA TECHNOLOGIE
|
L'ESSAIMAGE
|
ENGAGEMENT ET CONFIANCE
|
|
|
|
|
Livrables attendus
|
Routinisation et renouvellement des planifications.
|
Développement externe.
|
Développement endogène. Application de nouvelles
planifications.
|
|
|
|
|
Rôle des outils IT.
|
Mécanismes d'intégration
|
Mécanismes interactifs.
|
Support critique aux mécanismes d'intégration
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Tableau 2 : facteurs influençant l'adoption de la
gestion de la planification pour une meilleure performance selon
Bretonès et Said.
Facteurs
|
Dimensions
|
|
|
Organisationnels
|
Environnementales :
· Turbulence du secteur
· Incertitude environnementale
Structurelles
· Décentralisation
· État d'esprit
Culturelles
· Communication interne
· Ouverture au changement
Organisationnelles
· Activités de veille
· Communication formelle et informelle
|
|
|
Individuels
|
Profil des dirigeants
· Entrepreneur
· Forte implication
· Esprit de changement
Profil des utilisateurs
· Style cognitif
· Collaboration
· Esprit de changement
|
|
|
Technologiques
|
Spécificités
· Maturité
· Liens forts entre entreprise et utilisateurs
Spécificités
· Facilité d'utilisation
· Forte participation
· Implication des utilisateurs
· Moyens d'incitation
|
|
|
Informationnels
|
Statut de la planification
· Vision accordée à la planification, en
tant que ressource stratégique
· Gestion dynamique des expertises et des savoir-faire
Spécificités des planifications
· Fiabilité
· Richesse du contenu -Poste dédié (CKO)
|
|
|
Tableau 3 : comparaison entre investissemnt en
capital intellectuel et technologique
Answer option
|
Réponse percent
|
Réponse count
|
Tout à fait d'accord
|
73,7%
|
14
|
Assez d'accord
|
15,8%
|
3
|
En accord
|
5,3%
|
1
|
Assez en désaccord
|
5,3%
|
1
|
Totalement en désaccord
|
0%
|
0
|
Tableau 4 : lien entre gestioin du capital intellectuel
et performance organisationnelle
Answer Options
|
Réponse percent
|
Réponse count
|
Tout à fait d'accord
|
44,4%
|
8
|
Assez d'accord
|
33,3%
|
6
|
En accord
|
11,1%
|
2
|
Assez en désaccord
|
11,1%
|
2
|
Totalement en désaccord
|
0,0%
|
0
|
NOTE DE SYNTHESE
La planification et la performance d'une entreprise est une
notion qui est souvent validé par ds nombreuses recherches empiriques
qui sont ménées dans des entreprises grandes, moyennes ou encore
petite.
Mots clés : Planification- Performance-
Organisation- Administration- Entreprise
* 1PIERRE RONGERE,
Méthode de science sociale, Paris éd. Dalloz, 1971,
p.76.
* 2 P. Sem et A Cornet, 2016,
p39.
* 3
Définition de
planification - Concept et Sens
http://lesdefinitions.fr/planification#ixzz5jNwKoQTL
* 4 Becker et Huselid,
1998
* 5 Pfeffer, 1994; Delery et
Doty, 1996
* 6 Wernerfelt, 1984
* 7 Barney, 1991; Pfeffer,
1994
* 8McMahan, Virick et Wright,
1999; Becker et Gerhart, 1996.
* 9 (McMahan, Virick et
Wright, 1999; Becker et Gerhart, 1996).
* 10 Jackson et Schuler,
1995; Ducharme, 1998
* 11 Youndt, Snell, Dean et
Lepak, 1996; McMahan, Virick et Wright, 1999
* 12 Grundstein, 2002
cité par Grundstein, 2004:46.
* 13 Cfr. EDDY KIPOKE, notes de
cours d'organisation et technique de secrétariat de direction, ISC,
2017-2018, p.7.
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