SOMMAIRE
SOMMAIRE................................................................................................i
DEDICACES...............................................................................................ii
REMERCIEMENTS......................................................................................iii
LISTE DES
ACRONYMES..................................................................................................iv
LISTE DES
TABLEAUX................................................................................v
LISTE DES
FIGURES.............................................................................................................vi
RESUME..................................................................................................vii
ABSTRACT................................................................................................vii
INTRODUCTION
GENERALE............................................................................1
PREMIERE PARTIE : CONCEPTUALISATION DE LA COMMUNICATION
INTERNE ET DE L'APPRENTISSAGE ORGANISATIONNEL
DE........................................ 16
CHAPITRE I : CONCEPTUALISATION DE LA COMMUNICATION
INTERNE ET DE L'APPRENTISSAGE ORGANISATIONNEL DES
SALARIE....................................18
Section I : La communication interne, un concept
diversifié, flou et polysémique........... ...18
Section II : Réflexion sur l'apprentissage
organisationnel des salariés...........................32
CHAPITRE II : CONSTRUCTION DU LIEN THEORIQUE ENTRE LA
COMMUNICATION INTERNE ET
L'APPRENTISSAGE......................................47
Section I : Qualité de la communication interne et
apprentissage organisationnel...............47
Section II : Communication de
proximité/communication fonctionnelle et apprentissage organisationnel
des
salariés..............................................................................68
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DE LA DEMARCHE METHODIOLOGIQUE
ET CONSTRUCTION EMPIRIQUE DE L'INFLUENCE DE LA COMMUNICATION INTERNE SUR
L'APPRENTISSAGE ORGANISATIONNEL.................................86
CHAPITRE III : APPROCHE METHODOLOGIQUE DE LA
RECHERCHE...............88
Section I : Analyse de la démarche
méthodologique, présentation des concepts/variables de la
recherche et matérialisation de la recherche
empirique.............................................88
Section II : Outils d'analyse des données et
caractéristiques de l'échantillon final de la
recherche.................................................................................................109
CHAPITRE IV : ANALYSE EMPIRIQUE DE L'INFLUENCE DE LA
COMMUNICATION INTERNE SUR
L'APPRENTISSAGE .................................118
Section I : Analyse descriptive des
réalités de la communication interne et de l'apprentissage
organisationnel des
salariés....................................................................................................118
Section II : Mise en évidence de l'effet empirique
de la communication interne sur l'apprentissage organisationnel des
salariés............................................................136
CONCLUISION
GENERALE........................................................................167
REFERENCES
BINBLIOGRAPHIQUES..........................................................173
ANNEXES...............................................................................................191
TABLE DES
MATIERES.............................................................................256
DEDICACE
A mes très chers parents papa GUIDKAYA DAYA
et maman DJAMDIMIKOA ZERI pour l'éducation,
l'amour et le soutien sans cesse réconfortant qu'ils m'ont toujours
donné et à tous mes frères et soeurs. Que ce travail soit
votre fierté !!!!!!
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier quelques personnes pour leur
contribution à la réalisation de ce modeste travail. Tout d'abord
je rends grâce à DIEU tout Puissant qui m'a donné la force,
la santé et le courage de vaincre tous les obstacles rencontrés.
Je remercie :
Le doyen de la faculté des Sciences Economiques et de
Gestion le Professeur VICTOR TSAPI pour sa
disponibilité dans la supervision de ce travail ;
Mon Directeur de mémoire le Docteur HAMADOU
BOUKARpour son encadrement sans failles, ses multiples conseils, et sa
disponibilité malgré ses multiples occupations ;
Tout le corps enseignant de la FSEG de l'Université de
Ngaoundéré car ce travail n'est que la combinaison de toutes les
formations reçues durant tout notre parcours académique ;
Mes frères et soeurs BOUBA GUIDKAYA
Jean-Claude, DOKOUYA GUIDKAYA Solange,
ZOUMTEGAÏ GUIDKAYA Claudine, GUETCHEME GUIDKAYA
Jean, GUIDKAYA GOLAM Christophe, GOÏZAM
GUIDKAYA Christine, BAVA GUIDKAYA
Dieudonné, GRADAK GUIDKAYA Blaise,
KONE GUIDKAYA Charles pour leur soutient et leurs multiples
conseils, gages d'un travail bien accompli ;
Mes amis HADAMA Constantin, MEYANGE
BIBEL Jean Jacques, KEJULE Françoise Ange,
VOURNONE PADEU Eric et HAKOU YIEPMOU
Marcelle-Stella pour la convivialité dans la relation et le
partage de connaissances que nous avons pu avoir ensemble ;
Mon amie HAOUA ABOUBAKAR ATIKOU pour son
soutien et ses multiples conseils qui m'ont permis d'être brave et
de surmonter les obstacles dans mon parcours ;
Mon beau- frère SAHINSOU Boniface
pour son soutien et son implication dans la réalisation de ce
travail ;
Mes cousins et cousines en particulier
NGARDOUBAÏ Charles, DOUVGAÏ
Martine, ainsi que mes amis WARDA Lazare et
HAIWE Manga pour leurs conseils ;
Mes amis Oumarou MOHAMAN, YANAVA
Noël, NGUIZAYE Agnès, LAMA
Séverin, HAMAN Philippe et toute sa famille
pour tout ce qu'ils ont fait en ma faveur ;
Mes camarades de promotion tous les locataires de la mini
cité Sous-manguier pour des moments de
convivialité que nous eu à passer ensemble et tous ceux dont les
noms ne sont pas mentionnés ici.
LISTE DES ACRONYMES
ACP : Analyse en Composante
Principale
KMO : Kaiser Meyer Olkim
OHADA : Organisation pour
l'Harmonisation en Afrique des Droits des Affaires
PME : Petites et Moyennes
entreprises
SARL : Société à
Responsabilité Limitée
SCS : Société en
Commandite Simple
SNC : Société en Nom
Collectif
CRETES : Centre de Recherche et Etude en
Economie et Sondage
GREPME : Groupe de Recherche en Economie
et gestion des PME
OCDE : Organisation de
Coopération et de Développement Economiques
SME : Small and Medium-size
Entreprise
SPSS: Statistical Package for Social
Sciences
RH: Resources Humaines
GRH : Gestion des Ressources
Humaines
DRH : Directeur Ressources Humaines
RRH : Responsable des Ressources
Humaines
RC : Responsable de la
Communication
DEA : Diplôme d'Etudes
Approfondies
BTS : Brevet d'Etude
Supérieure
DUT : Diplôme Universitaire de
Technologie
PIB : Produit Intérieur Brute
INS : Institut National de la
Statistique
RGE : Recensement Général
des Entreprises
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Les items de la
qualité de l'interaction entre les
salariés..........................92
Tableau 2 : Les items de
l'efficacité des supports de communication interne.................92
Tableau 3 : Les items de la
communication de proximité........................................93
Tableau 4 : Les items de la
communication par la fonction occupée..........................94
Tableau 5 : Les items de
l'apprentissage organisationnel.........................................95
Tableau 6 : Indication de codage du
questionnaire..............................................99
Tableau 7 : La période
d'administration du questionnaire.......................................104
Tableau 8 : La répartition de
l'échantillon.......................................................108
Tableau 9 : Répartition de
l'échantillon de l'enquête
exploratoire..............................108
Tableau 10 : Caractéristiques de
l'échantillon....................................................115
Tableau 11 : La perception de la
qualité de l'interaction entre les
salariés......................120
Tableau 12 : La perception de
l'efficacité des supports de communication interne.........123
Tableau 13 : Perception de la
communication de proximité......................................126
Tableau 14 : Perception de la
communication fonctionnelle....................................129
Tableau 15 : Perception de
l'apprentissage dans le travail.......................................132
Tableau 16 : Perception de
l'apprentissage de l'entreprise......................................134
Tableau 17 : Analyse factorielle de la
qualité de l'interaction....................................137
Tableau 18 : Analyse factorielle de
l'apprentissage organisationnel...........................139
Tableau 19 : Régression de
l'apprentissage de l'équipe de travail et la qualité de
l'interaction.............................................................................................140
Tableau 20 : Régression de
l'apprentissage dans le travail et la qualité de l'interaction entre les
salariés................................................................................................141
Tableau 21 : Régression de
l'appropriation des valeurs de l'entreprise et la qualité de
l'interaction..............................................................................................142
Tableau 22 : Analyse factorielle sur
l'efficacité des supports de communication............145
Tableau 23 : Régression de
l'apprentissage de l'équipe de travail et l'efficacité des
supports de communication
interne..............................................................................146
Tableau 24 : Régression de
l'apprentissage dans le travail et l'efficacité des supports de
communication
interne..................................................................................147
Tableau 25 : Régression de
l'appropriation des valeurs de l'entreprise dans et l'efficacité des
supports...................................................................................................149
Tableau 26 : Analyse factorielle sur la
communication de proximité..........................152
Tableau 27 : Régression de
l'apprentissage de l'équipe de travail et de la communication de
proximité.................................................................................................153
Tableau 28 : Régression de
l'apprentissage dans le travail et de la communication de
proximité.................................................................................................155
Tableau 29 : Régression de
l'appropriation des valeurs de l'entreprise et communication de
proximité.................................................................................................156
Tableau 30 : Analyse factorielle sur la
communication fonctionnelle.........................158
Tableau 31 : Régression de
l'apprentissage de l'équipe de travail et communication
fonctionnelle..............................................................................................159
Tableau 32 : Régression de
l'apprentissage dans le travail et communication
fonctionnelle..............................................................................................161
Tableau 33 : Régression de
l'appropriation des valeurs de l'entreprise et communication
fonctionnelle.....................................................................................................162
Tableau 34 : Résultats du test
des
hypothèses......................................................164
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
Figure1 : Modèle théorique de la
recherche.......................................................84
Figure 2 : Modèle empirique de la
recherche....................................................166
L'objet de cette étude est de montrer en quoi les
salariés des PME camerounaises peuvent développer un
apprentissage compte tenu du système de communication en place dans
l'entreprise. A travers une étude menée auprès du
dirigeant et responsable ressources humaines des PME des villes de Douala,
Yaoundé, Garoua et Maroua, le constat est que tant pour les
résultats qualitatifs que quantitatifs, l'incidence de la communication
interne sur l'apprentissageest considérable pour les dirigeants qui
cherchent à améliorer le niveau de réalisation des
activités.
Mots clés : apprentissage organisationnel,
communication interne, amélioration des connaissances
RESUME
ABSTRACT
INTRODUCTION GENERALE
CONTEXTE DE RECHERCHE
L'évolution très rapide des économies a
transporté la vraie richesse des entreprises du tangible à
l'intangible (Edvisson et Malone, 1999). L'importance grandissante de
l'économie du savoir et l'intégration des nouvelles technologies
poussent les entreprises à relever de nouveaux défis en essayant
systématiquement d'acquérir de nouvelles connaissances et de
créer de nouvelles expertises pour contrer la concurrence et ce, en
ciblant la communication interne. La communication interne, concept-clé
du management des entreprises, ne peut avoir lieu qu'avec l'implication des
compétences humaines à tous les niveaux et dans toutes les
structures de l'entreprise (Nonaka et Takeuchi, 1995). La raison en est que
l'entreprise d'hier était une organisation qui savait produire et vendre
en suivant un modèle classique de production routinière et
mécanique, tandis que l'entreprise de la nouvelle ère de
l'information et de la technologie de pointe ne peut être pérenne
qu'à travers un système performant d'interaction du capital
humain. Cette « ère de l'information » ou « ère de
la connaissance », ayant succédé à l'ère
industrielle il y a plus d'une quarantaine d'années, fait que pour la
première fois dans l'histoire, l'esprit humain est devenu en
lui-même une force productive directe et non plus seulement un
élément décisif du système de production (comme
dans l'ère industrielle) que ce soit pour les entreprises de petite
taille ou celles de grande taille.Cependant, la recherche axée sur les
PME revêt ses raisons d'être.
En effet, la proportion des PME ainsi que leur contribution
à la création des emplois et à l'amélioration du
Produit Intérieur Brut (PIB) sont en progression constante à
chaque année. Au Cameroun, suivant les dispositions de la loi n°
2010/001 du 13 avril 2010 portantpromotion des PME, l'ensemble des
entités économiques sous le terme PME regroupe toutesles
entreprises qui emploient au plus 100 personnes et dont le chiffre d'affaire
n'excède pasun milliards de FCFA. Le tissu économique du Cameroun
est constitué et dominé par cettecatégorie d'entreprises.
Selon le dernier Recensement Général des Entreprises (RGE)
del'Institut National des Statistiques (INS) effectué en 2008, il existe
93 969 entreprises au Cameroun dontenviron 99% sont des PME. Elles forment
l'armature de toutes les économies et sont une source essentielle de
croissance économique, de dynamisme et de flexibilité aussi bien
du côté de l'emploi que celui de la promotion des connaissances.
Elles constituent la forme dominante d'organisation de l'entreprise et
représentent entre 95% et 99%, selon le secteur, de la population des
entreprises et assurent entre 60% et 70% de la création nette d'emplois.
L'importance occupée par ces dernières dans toutes les
économies camerounaises s'avère capitale voire primordiale dans
la promotion d'emploi et la lutte contre la pauvreté. C'est dans ce sens
que s'inscrit ce propos de Ndioro (2004) : « le
développement économique et industriel repose de plus en plus sur
la promotion des PME. Cette forme d'unité résiste mieux aux
nombreuses crises que connaissent les grandes unités. Son dynamisme en
matière d'emploi, sa flexibilité dans l'offre, son rôle
indéniable dans le processus de développement en font un outil
puissant d'aménagement du territoire ».
Nonobstant le rôle majeur dans l'activité
économique à elles concédé, les PME camerounaises
demeurent confrontées à de multiples difficultés au rang
desquelles l'accès aufinancement, l'environnement des affaires,
l'accès aux normes internationales ainsi que le problème de
communication et d'information interne des salariés. En effet, les
salariés travaillant dans ces PME évoluent parfois en aveuglette
sans prise en compte sérieuse de ce qu'est l'entreprise elle-même
et des activités qu'on leur demande d'effectuer. Plus encore, ce
problème s'intensifie lorsqu'on leur demande ce qu'ils entendent par
manque de communication en interne. Pourtant, communiquer en interne constitue
l'enjeu majeur de la politique générale de toute organisation
cherchant à se positionner dans la sphère des affaires
économiques.
Longtemps étudiée dans les entreprises, la
communication interne est un outil de coordination, de mobilisation et
d'adhésion des salariés aux différents objectifs et
projets de son organisation. Cependant, la conciliation de cette
dernière à l'apprentissage organisationnel des salariés
c'est-à-dire à la constitution d'un savoir collectif lié
aux activités de l'entreprise paraît plus intéressant
d'autant plus qu'aujourd'hui, la compétitivité de l'entreprise
quel que soit sa taille ne passe plus seulement par une bonne maîtrise
des relations avec les différents partenaires de la filière
économique, mais qu'elle exige un travail de l'organisation sur
elle-même, sur ses succès et échecs, sur ses
compétences et ses connaissances1(*). A une époque où le travail a
changé de sens et se réorganise, où l'efficacité
est devenue le mot d'ordre, la communication à tous les niveaux de
l'entreprise devient un problème prioritaire. Ainsi, les dirigeants des
PME camerounaises sont dans l'obligation de tenir compte d'un système
d'information pertinent pour tous ses salariés, car s'ils sont mieux
informés sur les tâches à accomplir, ils donneront tout
leur possible pour assurer l'efficacité et la pérennité de
l'entreprise. Efficacité et pérennité survenant de la
fixation des ressources et des stratégies sur les domaines ayant un
avenir favorable, dont le système de communication en interne est
performant. Pour ce faire, il est important que tous les acteurs qui s'y
trouvent s'impliquent d'une manière concertée afin de permettre
à cette catégorie d'entreprises d'exploiter tout son potentiel
dans le développement des valeurs partagées ainsi que le
transfert de connaissances chez les salariés. C'est sans doute pour
contribuer à ce développement et à la
pérennité des PME camerounaises que nous voulons nous investir
sur la perception de la communication interne comme source d'apprentissage
organisationnel. D'où notre thème de recherche :
Influence de la communication interne sur l'apprentissage
organisationnel des salariés dans les PME
camerounaises.
PROBLEMATIQUE ET QUESTIONS DE RECHERCHE
Dans une société en proie à la
modernisation et à la mondialisation, la notion de communication se
trouve utilisée partout et pour tous. Elle semble alors avoir pris une
importance notoire. Si communiquer signifiait encore transmettre des
informations sans la prise en compte du récepteur et de son vécu,
on relève aujourd'hui que, se sont greffées à cette
conception de base, des valeurs principales telles que la relation, le
partage et la communion. Ainsi communiquer devient le fait d'entretenir des
relations avec autrui dans un but spécifique, le tout étant
mené au travers d'une variété de supports et de
stratégies qui vont avoir une incidence plus ou moins pertinente sur la
forme, le contenu et l'impact de la communication. Toutefois, la pertinence de
ce concept peut être perçue à travers diverses
définitions que lui offre la littérature.
Selon Marco et Libaert (2006), la communication interne se
définit comme « l'ensemble des actions de communication mises
en oeuvre au sein d'une organisation à destination de ses
salariés [...] relevant souvent du ressort du directeur des ressources
humaines car la politique de communication interne est considérée
comme étant liée davantage à la gestion du personnel
qu'à sa simple information ». Auvinet et al. (1990)
précisent quant à eux que la communication en entreprise est
destinée aux différents personnels pour les informer sur
l'organisation, ses objectifs, son fonctionnement, ses résultats ainsi
que ses difficultés. Au-delà de l'information, il s'agit de
mobiliser, d'entraîner l'adhésion des salariés, de
créer un sentiment d'appartenance de manière à
améliorer le fonctionnement global de l'entreprise. Dans la même
lancée, Bartoli (1990) pense que la communication en entreprise renvoie
aux relations interpersonnelles entre employés ayant une visée
stratégique. ainsi dit-il, la communication n'a pas vocation à
refléter la réalité, mais aussi et surtout à
l'appeler. D'où son affirmation : « la communication
possède une faculté motrice : en affichant publiquement ses
engagements et son ambition, elle fixe le cap à atteindre et vise
à institutionnaliser ce qui n'est qu'une promesse, elle ne vise pas
à refléter la réalité mais à la faire
advenir ». Cela rejoint la pensée de Bounfour (1998) qui disait que
le langage ne sert pas seulement à représenter, mais
également à agir sur le monde, par l'intermédiaire
d'énoncés dis performatifs. Le langage n'est donc pas seulement
descriptif, il est aussi « performatif », c'est-à-dire
tourné vers la réalisation de quelque chose.
Cette diversité de définition de la
communication interne est la résultante d'une littérature
foisonnante sur le sujet. Le problème de définition se
concrétise davantage lorsqu'on demande aux travailleurs et aux cadres
d'une usine ce qu'ils entendent par manque de communication, par mauvaise
communication ou par problème de communication. La signification que
chacun donne au concept diverge selon le groupe d'appartenance. En somme, on ne
peut pas réduire la communication à un simple acte de diffusion
d'informations. La dimension relationnelle est un passage obligé pour
toute communication. En outre, la communication joue un rôle beaucoup
plus grand en permettant la socialisation des individus et la construction de
l'identité.
En effet, l'objet de la communication peut être de
mobiliser, d'informer les personnels et autres partenaires ou de
persuader, séduire le public dont on veut susciter l'adhésion et
gagner la confiance, des actions qui vont habituellement ensemble. Seulement,
quel que soit le type d'entreprises ou d'organisations, on s'aperçoit,
dans le contexte actuel de banalisation des frontières favorable
à l'élargissement des cibles potentielles de la communication,
qu'il devient de plus en plus impératif de s'assurer non seulement qu'on
est en contact avec sa cible, mais aussi, qu'on sait s'adapter aux formes les
plus spécifiques de communication. Ceci afin d'être sûr de
ne pas se trouver hors de son champ communicationnel et des objectifs
poursuivis. Toutefois, Muchielli (2004) fait remarquer que la
littérature au sujet du management de l'information en entreprise
identifie plusieurs critères ou variables se rapportant à la
communication interne (communication descendante, communication ascendante,
communication interactive) qui sont associés à la capitalisation
des connaissances en entreprise. Il s'agit principalement de la distinction du
type de communication en fonction de chaque catégorie de personnel, de
l'efficacité des supports de communication, de la communication de
proximité, ainsi que de la circulation harmonieuse des informations
entre les salariés de l'entreprise. Ces critères ont fait l'objet
de nombreuses études et leur relation avec l'apprentissage
organisationnel a été signalée : influence de la
qualité de l'interaction entre les salariés et l'apprentissage
organisationnel (Johnson et O'leary, 2003 ; Duterme, 2002 ; Balmisse,
2007), influence de l`efficacité des supports de communication interne
sur l'apprentissage organisationnel des salariés (Floris, 1992 ;
Dubois, 1998 ; Ferrary et Pesqueux, 2006), influence de la communication
de proximité sur l'apprentissage organisationnel des salariés
(Giodarno, 1998 ; Morton et al., 2004 ; Rowe et Ziti, 2002),
influence de la distinction du type de communication en fonction du statut
professionnel de chaque salarié sur l'apprentissage organisationnel des
salariés (Mintzberg et Waters, 1985 ; Jelineck, 1979 ; Morgan,
1989). Ce qui conduit à envisager une relation entre la communication
interne et l'apprentissage organisationnel dans les PME camerounaises.
Le concept d'apprentissage organisationnel est très
complexe dans l'appréhension. De La Ville (1998) le définit comme
« un processus collectif d'acquisition et d'élaboration de
connaissances et de pratiques participant au remodelage permanent de
l'organisation ». Elle a pris plus récemment une dimension
particulière pour les organisations situées dans des
environnements instables. Dans ces contextes, la nécessité de
réagir et/ou d'anticiper rapidement les modifications de l'environnement
passe nécessairement par le développement des capacités
d'apprentissage de l'organisation (Berreby, 2000) c'est-à-dire, par une
mise en relation profonde des activités de communication en organisation
et des capacités de reconnaissance de l'organisation par les
salariés (Dulac et al., 2005). Le modèle de
l'apprentissage organisationnel se base sur l'organisation dite «
apprenante », dont l'analyse repose sur ce qui fait « qu'elle »
apprenne. Plusieurs éléments sont souvent mis en avant comme
étant les déclencheurs de l'apprentissage dont le rapport de
l'information interne avec les activités des salariés à
l'action (Helfer et al., 2000). Ils continuent leurs propos en disant
que l'apprentissage organisationnel des salariés repose
généralement sur l'assimilation qui est faite entre information
et connaissance. Au nom des informations gérées dans les
organisations, ces dernières seraient amenées à «
apprendre » en fonction du contenu du message. La question est donc de
savoir comment cet apprentissage de l'organisation s'effectue dans
l'entreprise.
Dans le nouveau contexte économique mondial, le
Gouvernement camerounais a décidé de faire du secteur
privé, et particulièrement des PME, le principal moteur de la
croissance économique et de la réduction de la
pauvreté2(*). Ce
secteur est appelé à devenir l'instrument idoine pour la
création des richesses et des emplois. Il est donc temps de
s'intéresser aux ressources dont dispose l'entreprise, donc la
communication interne. A cet effet, notre recherche se fixe pour objet de
montrer en quoi et comment les salariés des PME
camerounaises peuvent développer un apprentissage compte tenu du
système de communication en place dans l'entreprise
Autour de cette question principale gravitent plusieurs autres
questions secondaires qu'il serait mieux d'en retenir quelques-unes pour
constituer nos questions de recherche :
L'apprentissage organisationnel varie-t-il en fonction de la
qualité des informations relatives à l'organisation et de
l'interaction entre les salariés ?
Le degré d'apprentissage organisationnel des
salariés est-il significativement corrélé à la
communication de proximité du directeur de communication ?
L'efficacité des supports de communication interne
contribue-t-elle à l'apprentissage organisationnel des salariés
dans les entreprises camerounaises ?
OBJECTIFS DE LA RECHERCHE
Une attention particulière mérite d'être
entreprise pour accorder à ce sujet toute sa pertinence. Le
problème posé met en évidence l'idée de l'existence
d'une corrélation entre la communication interne et l'apprentissage
organisationnel des salariés dans les PME camerounaises. Pour
répondre à la problématique de cette recherche, nous
voulons savoir :
Si l'apprentissage organisationnel des salariés est
fonction de la qualité des informations relatives aux activités
et de l'interaction existant entre eux ;
Si le degré d'apprentissage organisationnel est
significativement corrélé à la communication de
proximité du directeur de communication ;
Si l'apprentissage organisationnel des salariés est
fonction du degré d'efficacité des supports de communication
interne.
INTERET DE LA RECHERCHE
De nos jours, la communication connaît un
développement sans précédent et impose un autre
système de management des entreprises qui s'entendent prospérer
et se faire une place de choix dans le contexte actuel de mondialisation des
échanges. L'idée de cette recherche est née d'un besoin
personnel de vouloir mieux comprendre l'influence de la communication interne
sur la compréhension des activités en vue du développement
de la routine en entreprise. Ainsi, notre travail définit un
intérêt sur deux plans.
Sur le plan théorique, en sus de nombreux écrits
sur la communication interne et l'apprentissage organisationnel, notre
recherche cumulant les deux concepts dans le management des entreprises,
constituera un apport véritable dans la compréhension de
l'influence du premier concept sur le second et donc permettra d'enrichir la
réflexion sur les besoins en matière d'information et de
communication interne dans les entreprises de manière
générale.
Sur le plan pratique, elle répondra aux attentes
d'informations toutes aussi irrépressibles que légitimes des
salariés ; on ne peut pas demander à des hommes de
participer à une oeuvre collective en aveugle, ils ont besoin de
comprendre où l'entreprise va, ils ont besoin d'être reconnu pour
leurs compétences, ils ont besoin d'être
écoutés. Une bonne communication aura un effet positif sur
le climat interne, sur l'opinion que les salariés ont pour l'entreprise
et sur son image globale et donc, renforcera la considération et le
respect mutuel au sein de l'organisation.
RESUME DES BASES D'HYPOTHESES ET HYPOTHESES
L'entreprise étant un lieu privilégié de
confrontation entre dirigeants et subordonnés, plusieurs études
mettent en évidence l'importance de la qualité de l'interaction
entre ces derniers pour un développement optimal de l'apprentissage
organisationnel.
Vacher (1997) souligne qu'en matière d'information
et de communication en entreprise, les responsabilités sont
partagées entre les parties prenantes : le dirigeant doit
écouter les subordonnés, promouvoir des projets collectifs,
coordonner et coopérer. Pour cet auteur, l'information transmise de
façon harmonieuse aux personnes concernées constitue une arme
économique efficace pour développer un corps social dans lequel
interagiraient les compétences et les savoirs de ces dernières en
ce sens que les décisions sont prises de façon collégiale
et concertée et, poursuit-il, la maîtrise de cette dernière
est la clef de toute réussite en entreprise. Balmisse (2007) abonde dans
la même logique en faisant signaler que : « Dans la
mesure où on veut communiquer dans la durée avec un grand nombre
de parties prenantes de manière cohérente, il n'y a pas d'autre
solution que de s'efforcer, en deçà de toutes les expressions, de
donner un contenu cohérent à tous les discours de
l'institution ». Pour lui, sans cette
harmonie, les agents transmettront des messages contradictoires qui
parasiteront ceux que l'institution veut diffuser auprès de ses
salariés et donc détruirait la mise en place d'une
identité de l'entreprise. De son côté, Duterme
(2002) fait remarquer que : « La communication
interne n'a d'efficacité que si elle est accompagnée par une
politique de relation humaine concordante et par un appui du management de
l'entreprise. A défaut de cette connexion, la communication interne
s'apparente à une simple politique d'information descendante dont les
effets seraient limités et n'auraient aucune manifestation sur la
capitalisation des savoirs ».
En effet, une communication optimale au
sein de l'entreprise permet d'établir le dialogue entre ses membres,
toute chose qui est source de synergie, facteur de motivation des hommes, donc
d'accroissement du rendement. De même, elle apporte des informations
indispensables dans les domaines économiques, sociaux et politiques pour
entreprendre des actions de changement dans l'organisation.
L'intégration sociale, la direction des affaires... ne sont aucunement
possibles sans information. L'information doit être
considérée comme la pierre angulaire de l'édifice
communicationnel de l'entreprise. Ceci parce que son absence ou son
altération porte préjudice à toute action de
développement tant politique, social qu'économique. Comme le
souligne Traoré (2003) : « Sans
idées communes, il n'y a pas d'actions communes, et sans actions
communes, il existe encore des hommes, mais non un corps social ».Detrie et Broyez (2002) quant à eux ont
une approche originale qui place la communication interne au coeur de la
nouvelle compétitivité. Pour eux, l'absence de cohésion
interne est flagrante dans le management de nombreuses organisations. Ces
auteurs expliquent cette situation par le fait que l'entreprise n'est pas une
addition de compétences, mais une multiplication des compétences.
De ces constats, ils assignent à la communication interne les
rôles suivants: « encourager les comportements
d'écoute, faire circuler l'information, faciliter le travail en commun,
promouvoir l'esprit de coopération. En un mot, développer le sens
du collectif ».
De cette littérature, on retient
que l'interaction harmonieuse entre les salariés de l'entreprise est
garante de l'apprentissage organisationnel. En effet, dans l'organisation
où règne une interaction de qualité, il y a une
complémentarité entre les salariés et chacun peut
contribuer efficacement à la réalisation des objectifs qui ne
sont pas les siens. Cette analyse nous conduit donc à formuler
l'hypothèse suivante dans le contexte des PME camerounaises :
: Le degré d'apprentissage organisationnel des
salariés est fonction de la qualité de l'interaction existante
entre eux.
Pour changer la façon de penser des individus, il est
parfois préférable de commencer par changer leur façon
d'agir (Durampart, 2003). Pour l'organisation axée sur l'apprentissage,
la plus grande stratégie consiste en la mise en oeuvre des supports
communicationnels efficaces, car ces derniers contribuent au partage de la
vision et des valeurs de l'organisation. Consultons la littérature
existante à propos.
Pour Floris (1992), l'efficacité des supports
communicationnels conduit de façon efficiente à
l'amélioration des savoirs et au partage des valeurs de l'organisation.
C'est dans ce sens que se situe son affirmation : « les
systèmes communicationnels, premiers éléments du
modèle actuel de productivité des entreprises, ne seraient en
réalité que les véhicules indispensables de la collecte et
de la capitalisation des savoirs créateurs de valeurs » s'ils
sont « efficaces » bien sûrs. Un système
d'information et de communication efficace serait à la base d'un
potentiel d'apprentissage organisationnel, potentiel qui doit désormais
être valorisé par l'entreprise et non plus seulement par
l'individu ou les systèmes de formation, poursuivent Ferrary et Pesqueux
(2006) et donc construira une vision claire des valeurs de l'entreprise dans
l'esprit des salariés. Ainsi, selon Petit et Dubois (1998), les
caractéristiques (efficacité et efficience) des nouvelles
modalités (en matière d'information et de communication en
entreprise) offertes par la révolution informationnelle seraient plus
favorables au « partage de valeurs ainsi qu'à la
capitalisation des connaissances que ne l'était le système
industriel ». Pour ces derniers, les nouvelles règles de la
communication interne conduisent à deux mots d'ordre : la souplesse et
la réactivité, devenues aujourd'hui une nécessité
pour faire face à un environnement en perpétuel changement.
En effet, la communication permet d'envisager le travail, non
plus comme un effort mais, comme une coopération permettant
d'homogénéiser les objectifs des individus et des organisations
(Adams, 2005) en vue d'une concrétisation de la vision
stratégique de l'organisation. Dans le même ordre d'idées,
Zarifian (1996) pense que les outils de communication ne fournissent que des
informations et ces informations ne deviennent des connaissances que
« lorsque ces outils sont eux-mêmes efficaces » et
qu'ils sont « intégrés dans une problématisation
et une interprétation du réel, c'est-à-dire, quand ils
fournissent des réponses à une interrogation problématique
sur un fait ou un évènement qui sollicite l'intelligence et la
mémoire de l'individu. Comme le soulignent Helfer et al.
(2000), la question de l'apprentissage organisationnel repose sur
l'assimilation qui est faite entre information et connaissance. Au nom des
informations gérées dans les organisations, les salariés
seraient amenées à « apprendre », mais seulement,
« cet apprentissage est fonction de l'adaptabilité et de la
cohérence des outils mis en application pour ces
dernières ».
De ce qui précède, nous pouvons nous
résumer en disant que les supports communicationnels efficaces sont plus
enclins d'induire l'apprentissage organisationnel des salariés. En
outre, l'ambition du management des connaissances est de formaliser des
connaissances relevant surtout de l'implicite afin qu'elles soient mobilisables
et opérationnelles par l'ensemble des salariés de l'entreprise.
C'est dans ce sens que nous formulons l'hypothèse suivante dans le
contexte des PME camerounaises :
: Une grande efficacité des supports de communication
interne améliore significativement l'apprentissage organisationnel des
salariés.
La communication de proximité est l'un des aspects de
la communication interne qui fait débat pour ce qui est de sa
contribution à l'apprentissage des salariés dans les
organisations. La littérature (dont nous ferons le point)
démontre que l'administration directe des salariés est une arme
efficace dans la direction du personnel dans la mesure où l'information
transmise est fluide et que le salarié est soumis directement à
l'information concernant l'activité qu'il a à mener.
Selon Belahrach (2004), la communication de proximité
apprend à une entreprise d'entreprendre l'apprentissage d'une
communication raisonnée en mobilisant tous les salariés dans un
système cumulatif de connaissances. Vision partagée par Lamertz
(2002) qui affirmait que la communication interne émerge
nécessairement et constamment dans l'entreprise. Pour lui, depuis le
« bonjour du matin jusqu'à l'assemblée
générale avec le discours du PDG en passant par les ordres et les
discussions autour du café, si l'information est clairement
définie aux salariés, elle développera un processus de
maîtrise des activités de l'entreprise ». Le Gall (2010)
quant à lui précise qu'il est nécessaire que certaines
actions soient entreprises « de la sensibilisation directe, à
la diffusion de l'information à proximité des salariés, en
passant par l'habilitation » pour qu'ils se sentent
intéressés par les activités de l'organisation. Partant
toujours dans le même sens, Muchielli (2004) rappelle que « la
communication n'est pas seulement l'art de faire passer et comprendre des
informations, mais aussi l'art de les faire passer de façon directe pour
amener les acteurs à rapprocher leurs points de vue et ainsi à
mieux comprendre les décisions managériales ». Ainsi,
« la communication interne participe à la construction
collective d'une définition commune et acceptée de la situation
et donc, contribue au partage des savoirs » (Giordano, 1998). Elle
permet alors la motivation (les salariés acceptent toutes les actions
mises en oeuvre car ils ont une signification partagée) et facilite la
cohésion interne (les salariés partagent l'analyse sur
l'organisation et comprennent mieux les réponses managériales).
La maîtrise du processus de symbolisation est essentielle puisqu'elle
vise à maintenir les niveaux d'implication organisationnelle et
d'engagement au travail des salariés de l'entreprise.
En outre, si la communication orale est première dans
le management stratégique des ressources humaines, cette dernière
est capitale dans l'acquisition et la capitalisation des savoirs en entreprise
(Boutet, 2000). De plus, une communication saine, directe et
de proximité s'avère essentielle à l'intérieur des
équipes de travail, puisqu'elle permet aux individus de gérer
l'information reçue à temps et surtout d'améliorer leurs
rapports à l'information et à l'organisation (Chatelin et
Tilliette, 2011). Morton et al. (2004) ajoutent
qu'une grande part des connaissances des salariés repose sur ses
contacts directs avec les spécialistes chargés de la
communication en entreprise. Pour bien fonctionner dans un management efficace,
le rouage a donc besoin d'une information et d'une communication optimale.
C'est dans cet esprit que Wieman et Harisson (1983) déclarent :
« La communication, en particulier la communication directe inter
personnelle est l'âme des organisations. Quand des employés se
trouvent engagés dans un processus de communication inter personnelle
efficace, ils augmentent leur propre sentiment de bien -être et
d'efficacité »
De ces observations, on remarque que la
communication directe et à proximité des salariés
améliore la qualité de l'information à transmettre
(puisque l'information est reçue sans processus préalable de
transmission) et permet un partage des savoirs des individus à l'action.
Ces précisions nous conduisent à formuler l'hypothèse
suivante dans le contexte des PME camerounaises :
: La communication de proximité induit
significativement l'apprentissage organisationnel des
salariés.
L'accumulation des connaissances à travers
l'information et la communication est au centre des préoccupations
majeures des spécialistes de la communication en entreprise
(Sargis-Roussel, 2002). La littérature managériale (dont nous
ferons le point) explique le degré de dépendance entre
l'accumulation des connaissances et la distinction du type de communication en
fonction de chaque catégorie de personnel.
Chergui (2007) montre que l'organisation n'est pas
réductible à son dirigeant. Elle devait plutôt être
assimilée à « un ensemble de personnes rassemblées
afin de poursuivre certains objectifs en commun ». Cette poursuite
d'objectifs en commun fait référence à la qualité
de l'information circulant dans l'organisation. « Elle doit
être définie de façon à ce que chaque salarié
à l'action puisse définir sa stratégie d'atteinte de
l'objectif commun en fonction de cette dernière » pour
permettre à chaque salarié de mieux comprendre les attentes
propices de son activité. Cette vision est partagée par Teklab et
al. (2005) qui pensent que la simple définition des axes de
communication ne suffit pas pour l'apprentissage organisationnel des
salariés. Il faut les définir en fonction de la catégorie
de l'individu à l'action. Ainsi affirment-ils : « La
communication interne ne peut avoir de visées positives dans la
capitalisation des savoirs que lorsqu'elle est clarifiée dans la
distinction de chaque catégorie de personnels et qu'elle ait un sens
pour chacune des parties à l'action ». Dans la même
lancée, Warhurst (2001) pense que la possibilité de
générer des nouvelles connaissances est fonction de la
capacité de l'entreprise, faisant face aux attentes diverses des
salariés, à produire de l'information spécifique à
la réalisation des tâches à eux assignées. Pour lui,
« l'individu à l'action n'aura une connaissance acquise dans
le travail que lorsque l'information à sa disposition est en
corroboration avec son statut professionnel ».
En effet, si les connaissances organisationnelles
dépendent de la distinction qui est faite du type d'information à
fournir à chaque salarié, il revient au salarié d'user de
façon optimale l'information transmise en fonction de son intuition et
de son niveau de connaissance. Boyer et Freyssenet (2004) partagent cette
idée car selon eux, de la même manière que le
salarié peut apprendre en fonction de l'information qui lui est
transmise, de cette même manière, il peut affiner l'information de
par sa connaissance. C'est dans ce sens que se situe leur affirmation :
« l'apprentissage organisationnel des salariés est non
seulement le travail de l'information sur les connaissances qu'ils ont, mais
aussi le travail des connaissances dont-ils disposent sur l'information
transmise ». Cet aspect est confirmé par Royrvik et Bygdas
(2002) qui considèrent l'organisation comme un système cognitif
qui comprend à la fois une structure de communication et un ensemble
d'individus aux connaissances diversifiées. Pour qu'il y ait
apprentissage organisationnel, il faut que la communication interne soit
structurée de telle enseigne que les informations transmises soient
cohérentes avec le statut professionnel du salarié à
l'action ainsi que des connaissances qu'il dispose.
Les lignes qui précèdent montrent que la
construction des connaissances est fonction de la distinction du type de
communication en fonction de chaque catégorie de personnels à
l'action. En effet, une information en relation directe avec le statut
professionnel du salarié est garant de la motivation de ce dernier
puisqu'il pourra définir sa stratégie d'action par rapport
à cette information et ainsi, il comprendra mieux les contours de
l'activité à lui assignée. De ces analyses, nous pouvons
formuler l'hypothèse suivante dans le contexte des PME
camerounaises :
: Le degré d'apprentissage organisationnel du
salarié est plus élevé lorsque l'information transmise est
en relation directe avec ses activités.
METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
Pour mener à bien cette étude, la méthode
hypothético-déductive nous semble la mieux appropriée pour
apporter des tentatives de réponses aux questions de recherche
posées plus haut. En effet, elle consiste à construire à
partir de la littérature existante sur la communication interne et
l'apprentissage organisationnel, des réponses théoriques au
phénomène étudié (le cas échéant le
développement de l'apprentissage organisationnel par le système
de communication en place dans l'entreprise), puis à les confronter
à la réalité par des tests empiriques. Notre
échantillon est constitué des dirigeants et responsables de la
communication interne des PME situées dans les régions de
l'Extrême Nord, du Nord, du Centre et du Littoral. L'enquête de
terrain se fera par le questionnaire sur papier et les informations recueillies
seront soumises au logiciel SPSS (Statistical Package for Social Sciences) pour
le test. Les réponses au questionnaire seront analysées avec les
outils statistiques suivants : le Tri à plat, l'analyse en
composante principale ainsi que l'analyse de régression linéaire
multiple. Toutefois, afin d'apporter une réponse sincère à
la question générale de la recherche, nous avons effectué
une phase exploratoire (étude qui va ici entrer en complément de
l'approche hypothético-déductive que nous avons choisie).
PLAN DE TRAVAIL
Au-delà de l'architecture du travail décrite
à l'énoncé des objectifs de la recherche, cette
étude commence par une introduction générale et se
structure autour de deux parties dans le respect des normes
d'élaboration des travaux de ce genre :
La première partie (théorique) sera l'occasion
de présenter le cadre conceptuel et les relations théoriques
entre les concepts de recherche. Il s'agira de traiter l'approche conceptuelle
de la communication interne et de l'apprentissage organisationnel (chapitre 1)
ainsi que les liens théoriques entre ces deux concepts (chapitre 2). La
deuxième partie (empirique) traitera essentiellement de la contribution
empirique de la communication interne à la capitalisation des savoirs
organisationnels. Nous aurons également deux chapitres : l'un
(chapitre 3) précisera l'approche méthodologique adoptée
et l'autre (chapitre 4) fera l'analyse et l'interprétation des
résultats du logiciel SPSS en vue de valider ou de réfuter nos
hypothèses de recherche.
PREMIERE PARTIE : CONCEPTUALISATION DE LA
COMMUNICATION INTERNE ET DE L'APPRENTISSAGE ORGANISATIONNEL DES SALARIES ET
CONSTRUCTIONTHEORIQUE DE LA RECHERCHE
INTRODUCTION PREMIERE PARTIE
Pour plusieurs auteurs, les difficultés de
développement des PME sont liées à la non utilisation des
outils de gestion ou plutôt à l'utilisation des outils de gestion
archaïques ou encore de manière rudimentaire notamment
l'utilisation d'un système de communication organisationnel
embryonnaire. Pourtant, avec l'avènement de la mondialisation, qui de en
plus se caractérise par un environnement turbulent et incertain,
contrairement à ce qu'ont pensé les théoriciens de la
microéconomie traditionnelle soit que l'environnement est stable et
certain. De ce fait, les dirigeants des PME sont de en plus amenés
à coupler à leur intuition, expérience et mimétisme
les outils de gestion modernes. Dans le cadre de la maitrise de l'information
qui est au centre des décisions de l'entreprise, les dirigeants doivent
disposer d'un fiable et qui va leur permettre de prendre des décisions
adéquates.
Dans cette première partie consacrée à
la construction théorique de la recherche, il sera question
d'étudier dans un premier chapitre la conceptualisation de communication
interne et de l'apprentissage organisationnel ainsi que leurs contributions
à la gestion de l'entreprise. Le deuxième chapitre tentera
d'énoncer la contribution théorique de la communication interne
la à l'apprentissage organisationnel des salariés.
CHAPITRE I : CONCEPTUALISATION DE LA COMMUNICATION
INTERNE ET DE L'APPRENTISSAGE ORGANISATIONNEL DES SALARIES, UNE ETUDE
THEORIQUE
Depuis une vingtaine d'années, de nombreuses
organisations investissent des moyens considérables afin de communiquer
en interne avec leurs salariés. Les grandes entreprises ont compris les
premières, tout l'intérêt qu'elles pouvaient tirer du fait
de disposer d'une bonne image en interne, ceci notamment afin de
fidéliser leurs meilleurs salariés (Dowling, 2000). Toutefois,
beaucoup d'entreprises considèrent encore que donner toujours plus
d'informations à leurs salariés est le gage d'une communication
interne de qualité. Or, la communication interne vise non seulement
à transmettre des informations et à motiver les salariés
mais plus spécifiquement à « convaincre les collaborateurs
de la légitimité de l'institution dans laquelle ils exercent leur
activité professionnelle » (Lehnisch, 1988). Dès lors,
quelle politique de communication interne les PME peuvent-elles mettre en
oeuvre afin de maintenir leur légitimité auprès de leurs
salariés? Les préconisations de ce chapitre nous guideront dans
un premier temps à signaler que la communication interne est un concept
dont la définition est en évolution et dans un second temps,
faire un point sur la construction de la connaissance organisationnel à
travers l'apprentissage organisationnel.
SECTION I : LA COMMUNICATION INTERNE : UN
CONCEPT DIVERSIFIE, FLOU ET POLYSEMIQUE
Comprendre la communication en entreprise revient à
maîtriser le foisonnement des salariés dans un processus de prise
de décision participatif. La principale particularité de la
communication interne ne réside pas dans la technique utilisée
mais dans la cible de celle-ci. Il ne s'agit pas ici de convaincre un client
mais de donner à un employé l'envie et les moyens de bien
travailler. L'objectif est de satisfaire le salarié afin que celui-ci
apprécie son travail, se sente intégré et ait pleinement
conscience de sa fonction et de sa nécessité au coeur d'une
structure. Cette section s'appesantira d'une part, sur la présentation
de l'historique de la communication interne ainsi que sa définition et
d'autre part, sur la communication interne comme un support au management.
I. Historique et définitions de la communication
interne
Le vaste domaine dans lequel s'inscrit le thème de
cette recherche est la communication interne en entreprise. Selon la
littérature existante, il est admis que c'est ce concept qui
caractérise le niveau d'information circulant au sein de l'organisation.
Cette communication est définie comme comportant des aspects
organisationnels, stratégiques et matériels. Toutefois, les
acteurs de l'entreprise ne font pas l'objet de mesures particulières
relativement à sa formation et son évaluation. La communication
interne en entreprise inclut un ensemble d'actions pour permettre le partage
d'information et sa circulation entre les divers départements au sein de
l'organisation. Nous analyserons ici l'avènement de cette notion de
communication interne d'une part et sa définition d'autre part.
A. Historique de la communication interne
Les premiers pas de la communication interne
apparaissent avec l'avènement de l'ère industrielle et le
besoin des directions de certaines entreprises de transmettre des consignes et
des informations à leurs salariés. En 1890 apparaissent les
premiers journaux internes. Mais il faudra attendre environ un siècle
pour que la fonction soit vraiment identifiée comme fonction à
part entière. Les années 80 verront alors s'institutionnaliser
« les chargés de communication interne » ou «
responsables de communication interne » ; puis naîtront en
même temps les premières agences de conseil et d'audit. Les moyens
de communication interne ont connu une évolution croissante depuis leurs
apparitions. Au début des années 90, les séminaires, les
« incentives d'action et d'aventure » étaient
particulièrement appréciés. Cependant la communication
événementielle interne est en léger déclin
vers la fin du 20e siècle. Il faut alors attendre
l'automne 1996, période pendant laquelle les entreprises
françaises se lancent dans l'intranet.
1. L'univers de la communication interne en pleine
évolution
Comme le soulignent Kaciaf et Legafre (2011), « la
communication interne connaît une expansion continue. Son
développement s'observe dans un nombre considérable
d'organisations, privées ou publiques ». Cette citation montre
que la communication interne partie intégrante des grands groupes, les
PME commençant elles aussi à s'y mettre. Elle prend de plus en
plus d'importance, elle est au coeur de la stratégie de l'entreprise.
Elle n'est plus seulement la voix de la direction de l'entreprise, seulement
destinée à organiser des moments de convivialité.
Désormais la communication interne accompagne le changement,
prévient les conflits et les désamorce. Elle est transverse,
entre la direction et les salariés, entre le marketing et le management
(comme nous le verrons par la suite). C'est donc une fonction encore
méconnue mais devenue essentielle. Son évolution a
été rapide, importante et cela s'explique par diverses raisons.
En premier lieu, les évolutions technologiques des
moyens de communication sont une des principales sources de mutations de la
fonction de communication interne (Beal et al., 2011). Elles ont
permis de partager l'information de façon plus rapide et à grande
échelle. Cette réactivité permet d'éviter les
dissonances d'informations, les salariés et les managers notamment sont
au courant dès la sortie de la nouvelle. Finie l'époque où
ils apprenaient en même temps que le « commun des mortels » les
informations concernant leur entreprise. Ces évolutions technologiques
permettent également le travail collaboratif et des échanges
facilités. Il est possible de créer des groupes de travail
internationaux, des évènements relayés par
visioconférence. La communication interne prend donc une nouvelle
ampleur grâce aux multiples possibilités qui lui sont offertes.
Néanmoins c'est aussi une pression supplémentaire, le moindre
manque de réactivité est sévèrement puni par les
salariés ou la direction.
En second lieu, tournons-nous vers l'international. Comme
nous le disions précédemment, la communication interne est une
fonction principalement synonyme de « grands groupes ». Ces grands
groupes sont sujets à de grandes transformations depuis quelques
dizaines d'années avec la mondialisation, la montée du
capitalisme. Les évolutions économiques touchent directement et
profondément les salariés. Elles supposent des changements
parfois radicaux dans leur mode de travail, dans leur vie personnelle avec des
mutations etc. La communication interne a donc un rôle extrêmement
important à jouer : accompagner le changement, faire comprendre aux
salariés les tenants et les aboutissants, faire remonter le climat
social aux dirigeants, tant d'exemples qui prouvent l'importance de la mission.
D'autre part, les évolutions psychologiques et sociales (Beal et
al., 2011) accroissent encore ce phénomène. Les
salariés bien que « dilués » dans des entreprises aux
tailles inhumaines sont de plus en plus impliqués dans leur travail. Ils
ne sont plus simples exécutants, ils veulent comprendre, faire partie
intégrante de l'entreprise et de sa stratégie. La communication
interne doit leur apporter cela. C'est donc un relai constant qui est mis en
place pour assurer à chacun que sa voix est entendue, qu'il n'est pas
seulement là pour exécuter les ordres.
Toutes ces évolutions montrent à quel point la
communication interne a changé. Qu'elle n'est plus seulement la bouche
et les oreilles de la direction, elle oeuvre dans l'intérêt
général de l'entreprise, quitte à parfois se retrouver
seule contre tous. La confiance est, aujourd'hui, un des maîtres mots du
rôle de communicant interne. La direction, les managers, les
salariés, tous doivent pouvoir compter sur la communication interne. Le
temps de la langue de bois est révolu, que ce soit à destination
des salariés ou de la direction, les messages et les actions doivent
être crédible et fidèles à la réalité.
Mais, comme nous allons le voir, il est parfois difficile de se positionner
lorsque l'on est au milieu de tous.
2. La communication interne à la croisée
des mondes
La communication interne est, nous venons de le voir en
partie, à la croisée des mondes. Elle est, pour commencer, entre
la direction et les salariés. Elle est « au service du projet
d'entreprise » (D'Almeida et Libaert, 2004). Elle doit formaliser le plus
clairement possible les choix de la direction, les expliquer aux
salariés, leur faire intégrer par divers moyens. En ce sens, elle
est au service de la direction, c'est d'ailleurs le cas qui se présente
le plus souvent même si il faut nuancer. En effet, la communication
interne est au service de l'entreprise, donc logiquement de ses dirigeants,
mais ce n'est plus une simple boîte à outils dont on ouvrait le
couvercle quand on en avait besoin. La communication interne fait maintenant
partie des décisions stratégiques, elle a en théorie
autant de poids que les autres départements des entreprises. La
communication interne est également à la croisée de deux
mondes :
Premièrement :
le marketing, car la communication est totalement
imbriquée dans la stratégie marketing. Il est donc logique que le
communicant interne soit lui aussi impliqué dans ce système.
Comme nous pouvons le voir, le marketing détermine quelles sont les
valeurs de la marque, la culture etc. Au communicant interne ensuite, de
décliner tout ceci dans l'entreprise. Puis, la communication interne
utilise de très nombreuses techniques du marketing, lors de la
spécification et de l'analyse de ses cibles par exemples. Pour bien
communiquer en interne il est essentiel de comprendre parfaitement les
différentes catégories de personnes à qui l'on s'adresse.
On doit connaitre son public et le capter. Le communicant interne a un produit
à vendre : ses messages, l'information à propos de l'entreprise.
Il faut segmenter l'offre en fonction des cibles, il faut choisir les canaux de
distribution adaptés. C'est donc une stratégie
complètement marketing.
Deuxièmement la communication
interne est en lien constant avec le management. Elle doit
lier ses actions pour garder une cohérence avec les décisions
stratégiques et managériales. Elle a pour rôle de
fédérer le maximum de personnes autour d'une organisation
partagée et d'objectifs communs (Beal et al., 2011). Elle est
aussi là pour accompagner les changements, faire en sorte que tout le
monde trouve sa place, comprenne son rôle et ses missions. Elle doit
donner les clés de compréhension d'une stratégie globale.
Le communicant interne est, en quelque sorte, « un super-manager »
qui accompagne les changements humains et professionnels de l'ensemble des
salariés de l'entreprise. Il est donc clair que la communication interne
est entre le marketing et le management : « elle est au sein d'un
système global de la communication » (Beal et al., 2011).
Pour finir, elle est également dans une corrélation très
étroite avec la communication externe. En effet, elle doit souvent la
précéder en donnant l'information aux salariés avant le
public. Elle doit la comprendre pour pouvoir ensuite expliquer les campagnes et
ses choix. Et elle doit lui ressembler pour assurer une véritable
cohérence au sein de l'entreprise.
3. Les exigences d'aujourd'hui pour la communication
interne
Comme nous venons de le voir, la communication interne a
aujourd'hui toute sa place dans les entreprises. La fonction s'est
professionnalisée avec des formations dédiées, des
exigences de recrutement bien spécifiques, une utilité reconnue.
Cependant, il est difficile de concevoir clairement les missions du communicant
interne, pour un non initié. On se rend facilement compte de ce qu'est
le métier d'un ingénieur, d'un contrôleur de gestion, des
ressources humaines, mais lorsqu'on parle de la communication interne, les yeux
s'écarquillent souvent et les doutes apparaissent. Les personnes n'ayant
jamais côtoyé ce métier ont du mal à concevoir ce
qu'il est véritablement. Il est donc nécessaire d'apporter
quelques précisions quant aux principales exigences qui
caractérisent ce métier et aux rôles qui lui incombent.
La première mission du communicant interne est de
connaitre son entreprise. Ilest au centre de l'activité, il peut
être en lien avec tout le monde, tous les métiers, de la direction
au salarié tout en bas de l'échelle. Sa compréhension des
métiers, du fonctionnement des différentes équipes est
donc essentielle pour s'adapter au mieux aux différentes cibles, et aux
différents interlocuteurs. Par ailleurs, il est le porte parole en
interne des décisions stratégiques, des objectifs et des enjeux
de l'entreprise. Pour cela, il doit connaitre parfaitement le projet global et
local, il doit également être visionnaire et anticiper les
réactions et répercussions des différentes
décisions. Enfin, de par son rôle de communicant il est un des
principaux représentants des valeurs et de la culture de son entreprise,
il doit donc en être totalement imprégné. Le communicant
doit donc « être capable d'appréhender les cultures et les
logiques des différents acteurs, d'analyser et de prévoir les
interactions se créant entre eux, de faire en sorte que soient
apportées des réponses pertinentes à leurs interrogations
» (commission Référentiel de l'AFCI, 2005). Par
conséquent, sans cette fine connaissance du monde professionnel qui
l'entoure, les informations diffusées verront leur valeur ajoutée
baisser considérablement. Cette connaissance s'acquiert via plusieurs
canaux.
Après avoir abordé les évolutions de la
communication interne, la difficile transversalité du métier et
les principales exigences et missions, parlons maintenant de la conception de
la communication interne.
B. Définitions de la communication interne
On ne trouve pas aujourd'hui, en ouvrant simplement un livre,
la définition de la communication interne. Beaucoup de personnes se sont
essayées à ce jeu difficile et toutes ont été
forcées de constater qu'il n'existe pas de frontières
délimitées. Il est beaucoup plus simple de dire ce que la
communication interne n'est pas que de définir ce qu'elle est. Elle
n'est pas une vitrine. Il ne s'agit pas de « vendre » la
société dans une approche marketing. Elle n'est pas fusionnelle.
Elle n'a pas pour but de créer un esprit communautaire ou « tribal
». Elle n'est pas là pour imposer l'entreprise. Dans cette partie,
nous présenterons des définitions de la communication interne qui
sont apparues successivement au fil de l'évolution des modèles de
l'organisation et des modèles de la communication. Ces
définitions relèvent de deux courants de pensée : la
perspective fonctionnaliste et la perspective interprétative.
1. Définition selon la perspective
fonctionnaliste
La perspective fonctionnaliste, qui est issue de la sociologie
de la régulation (Burrel et Morgan, 1979) observe la
société et l'organisation d'un point de vue objectiviste. Elle
s'attache à expliquer l'ordre, le consensus, l'intégration dans
les grands ensembles organisés. Cette perspective met l'accent sur la
rationalité et le pragmatisme. Elle vise à comprendre le
fonctionnement des systèmes et à prescrire au besoin des
méthodes visant à en améliorer la performance. La
perspective fonctionnaliste est la plus ancienne et elle est encore dominante
aujourd'hui dans les champs de la gestion et de la communication. Dans le
courant fonctionnaliste on retrouve deux définitions : la
communication productive et la communication intégratrice.
v La communication productive :
c'est la communication vue comme outil de production. Cette
définition de la communication présente celle-ci comme un message
transmis par un émetteur à un récepteur à travers
des canaux. En effet, cette représentation très classique de la
communication repose sur une vision mécaniste. Elle correspond, en
théorie des organisations, à la représentation de
l'organisation comme machine que l'on trouve chez les auteurs classiques tels
que Taylor, Fayol et Weber. Cette vision instrumentale de la communication
suppose que l'émetteur fait quelque chose au receveur à travers
le message qu'il envoie (Krone et al., 1987). Elle met l'accent sur le
message qui est en quelque sorte le réceptacle de la signification
créée par l'émetteur. L'émetteur agit sur le
récepteur en transmettant la signification qui est
présentée comme une réalité objective qu'il suffit
de décoder. Le contenu du message est avant tout opératoire
(Laramée, 1989). Il est orienté vers le fonctionnement quotidien
de l'organisation : il décrit la tâche à accomplir,
les méthodes à utiliser, les résultats attendus.
En somme, dans cette définition, la communication est
vue comme un processus d'instruction qui informe les employés sur leurs
responsabilités formelles et qui leur transmet les programmes d'action
nécessaires à la production des biens et services. Elle sert
à diriger, coordonner et réguler les activités des membres
de l'organisation (Farace et al., 1977)
v La communication
intégratrice : Elle présente la communication
comme une relation visant à rassembler les membres de la
collectivité organisationnelle. La communication est alors comprise dans
son sens premier d' « unir ensemble » (cum
unicare). Dans cette définition, la communication est
décrite comme une interaction c'est-à-dire un dialogue, une
relation entre sujets créateurs de sens. L'interaction comme action
réciproque pose que les parties prenantes à la communication sont
à la fois émettrices et réceptrices. La communication
intégratrice permet ainsi à l'individu de se situer dans son
environnement, de prendre part à l'action collective. Cette
définition relationnelle de la communication repose sur une vision
organiste (Sfez, 1991). Elle correspond en théorie de l'organisation
(Morgan, 1989) à la représentation de l'organisation comme un
organisme différencié en interaction avec son environnement ou
comme une communauté culturelle. Cette définition
réintroduit en effet l'individu comme sujet dans un système. Elle
met l'accent sur le contexte qui donne du sens à cette relation et
décrit l'émetteur et le récepteur comme des partenaires
dans l'acte de communication. La signification du message n'est plus seulement
créée par l'émetteur, transmise dans le message et
décodée par le récepteur mais elle est aussi
créée par le récepteur. Le contenu du message n'est plus
seulement opératoire ; il est aussi expressif. La communication
comme comportement exprime des émotions, des sentiments, des attitudes.
On peut donc dire que cette définition de la communication comme une
interaction qui définit des relations au sens de Watzlawick et
al. (1972) rejoint la conception de l'organisation comme une
micro-société.
En résumé, on peut dire que la communication
intégratrice, qui se base sur une définition comportementale de
la communication et sur une vision collectiviste de l'organisation, est de
l'ordre de l'« être ensemble ». Cette
définition amène le gestionnaire à se poser diverses
questions comme par exemple : les membres de l'organisation se
connaissent-ils entre eux ? Sont-ils capables de situer leur action dans
le projet organisationnel et de comprendre les conséquences de leurs
activités sur les autres participants ? Sont-ils conscients des
idées et des pratiques qui les rassemblent ou qui les divisent ?
Toutes ces questions ont pour but de le rendre plus conscient de la
qualité des liens qui unissent les membres de l'organisation et de
l'aider à mesurer le niveau d'intégration de la
collectivité organisationnelle.
2. Définition selon la perspective
interprétative
La perspective interprétative s'intéresse aux
points de vue des acteurs qui sont engagés dans la réalisation
des activités sociales (Burrel et Morgan, 1979). Il s'agit donc d'une
approche subjectiviste qui présente la société et
l'organisation comme des créations humaines, produites à travers
des processus émergents. Cette perspective met l'accent sur le quotidien
et la performance des acteurs en situation. Contrairement à la
perspective fonctionnaliste qui s'intéresse aux structures
(macrosociologie), la perspective interprétative focalise sur les
actions des individus (microsociologie). Pour les tenants de cette approche,
l'ordre, le consensus, la cohésion n'est pas donnée, ils sont
créés au quotidien. Dans cette perspective, la communication
interne est définie selon un seul aspect, celui de la communication
« organisante ».
La communication « organisant » est la
communication qui crée l'organisation selon l'expression de Banks
(1990). Dans cette perspective, on s'intéresse à ce que font les
partenaires de la relation quand ils échangent en de messages. La
communication y est présentée comme une transaction par laquelle
les partenaires bâtissent leur relation et leur identité,
échangent de la valeur, construisent l'organisation. On ne peut plus,
dès lors, parler vraiment de communication interne, mais de
« communication constructive » puisque l'organisation n'est
plus un contenant dans lequel se produisent des activités de
communication. Il s'agit plutôt de l'inverse : l'organisation est le
produit des processus de communication (Mc Daniel, 1977). L'organisation est
contenue dans la communication. Cette conception de la communication
correspond à la définition de l'organisation comme un ensemble de
processus qui la créent, la maintiennent et la défont (Weick,
1969). La communication « organisante » est collective,
multidirectionnelle. Elle concerne tout autant la définition de la
tâche que celle de la relation et de l'identité des acteurs
(Taylor et Giroux, 1993). Elle est une conversation orale et écrite au
cours de laquelle les membres tentent d'écrire le texte de
l'organisation. Cette conversation est collective, ce qui ne veut pas dire
qu'elle soit forcément égalitaire ; certains participants
à cause de leur savoir, de leur autorité formelle et de leur
ascendant peuvent avoir plus d'influence sur le processus de construction de
l'organisation. L'approche de la communication
« organisante » montre la mouvance de l'organisation qui
est constamment en formation. Elle montre aussi que cette mouvance n'est pas un
chaos. Elle est plutôt le reflet de la créativité dynamique
des participants.
En résumé, on peut dire que la définition
de la communication « organisante », qui se fonde sur une
définition transactionnelle de la communication et sur une description
de l'organisation comme produit des activités de communication
quotidienne entre les acteurs, est de l'ordre du « faire
ensemble ». Cette définition processuelle pose au gestionnaire
les questions suivantes : Qui a droit de parole ? Quelle est
l'étendue de la participation et sur quoi porte-t-elle ? Comment
favoriser l'expression et le partage des savoirs et des aspirations ?
Comment soutenir la continuité de cet effort collectif ? Ces
questions visent à évaluer la qualité de la conversation
organisationnelle et le niveau de participation à cette oeuvre
collective.
3. Comparaison des différentes
définitions
Les trois définitions de la communication interne
sus-citées ont été retenues parce qu'elles nous semblent
capturer l'essence de la fonction de la communication dans les organisations
à savoir la création d'un corps commun, le maintien et le
renouvellement d'une collectivité productive et auto-productrice.
Chacune de ces définitions de la communication interne repose sur des
conceptions de la communication et de l'organisation qui sont sensiblement
différentes. Elles réfèrent à des
conceptualisations différentes de la structure, de la culture et du
pouvoir dans l'organisation et mettent l'emphase sur des aspects
différents de la communication en proposant à celle-ci des buts
distincts tout en proposant des problèmes qui leur sont
particuliers.
La communication productive s'intéresse à la
gestion de la transmission des messages, la communication intégratrice
à la gestion des relations, la communication
« organisante » à la création collective de
l'organisation. La première met l'emphase sur la tâche, la seconde
sur les relations entre les personnes, la troisième sur les processus.
La communication productive et la communication intégratrice ont en
commun de présenter l'organisation comme un lieu dans lequel se produit
la communication car elles sont issues d'une perspective fonctionnaliste
(Putnam, 1982). Elles sont toutes les deux prescriptives. La communication
« organisante » quant à elle, s'attache à la
quotidienneté du vécu organisationnel. Elle s'interroge sur les
actions qui fondent l'organisation et est avant tout descriptive. Ce qui ne
veut pas dire qu'elle ne puisse éventuellement produire de
recommandations. En effet, l'observation systématique des transactions
entre participants peut déboucher sur une démarche consciente et
systématique de gestion de l'effort collectif. Contrairement aux
définitions de la communication interne comme productive et
intégratrice qui s'insèrent dans une définition
préalable de l'organisation, la communication
« organisante » propose une définition
communicationnelle de l'organisation. Elle intègre des
éléments des approches précédentes car elle
reconnait l'organisation comme une collectivité productive.
II. La communication interne, un support au management
La communication interne, de part sa définition est un
outil prépondérant dans le management de l'entreprise. Elle est
ancrée dans l'histoire du management. On insiste sur le caractère
inaugural des travaux du prix Nobel
Herbert Simon qui, en
1947, attira l'attention sur les systèmes de communication des
organisations, notant que la communication est « absolument
essentielle aux organisations ». Nous donnerons dans cette section
les objectifs de la communication interne d'une part et les
spécificités de cette dernière auprès des
managers.
A. Les objectifs de la communication interne
Définir l'objectif de la communication interne, c'est
répondre à une Problématique de demande et d'offre. D'une
part la demande du salarié, ce qu'il désire savoir, ses
inquiétudes, ses objectifs. Ceux-ci peuvent être très
différents d'un contexte à l'autre, nous allons le voir. D'autre
part l'offre de l'entreprise par son message, son projet et son image qu'elle
désire partager avec ses employés. L'offre se doit d'être
adaptée. Elle doit être régulière et
fréquente. L'information, « matière première de la
décision », doit circuler dans tous les sens. Elle doit pouvoir
descendre et tout aussi bien remonter. Ce qui conduit à
énumérer les objectifs de la mise en place d'une communication
interne pour une organisation donnée.
1. Motiver et fédérer les
salariés
Il est impératif de bien comprendre le système
dans lequel le salarié s'inscrit car on sait aujourd'hui à quel
point les publics internes de l'entreprise ne sont plus des publics passifs.
Les rapports hiérarchiques ce sont énormément
transformés: bénéfices de rapports plus horizontaux (on
parle d'opportunisme de la hiérarchie.) Par ailleurs, la
précarité grandissante dans les postes rend les salariés
beaucoup plus vigilent et attentifs à ce qui se passe au sein de leur
entreprise. De ce fait, ils sont de plus en plus demandeur d'information et
donc de communication. Il y a toujours une information qui circule dans
l'entreprise et si l'on veut minimiser les risques de désinformation,
mieux valent gérer cette info que laisser la place à des rumeurs
car une telle situation serait naturellement dangereuse pour l'image de
l'entreprise. D'un autre côté, la communication interne doit
contribuer à multiplier les aptitudes psychologiques des
salariés, elle a donc pour objectif essentiel de motiver et
fédérer.
La motivation passe par une explication de la vocation de
l'entreprise, de sa politique. La communication interne doit montrer à
chaque salarié qu'il est pris en considération au double titre
d'être humain et de collaborateur. Il ne faut cependant pas oublier que
la motivation est évolutive, elle change selon l'état de chacun
et de climat dégagé par le groupe dans lequel l'individu travail.
Ce qui consiste à une prise en compte psychologique et sociale du
contexte professionnel.
2. Partager l'information et donner du
sens
Trop souvent encore, la communication interne se limite
à la simple diffusion de l'information au sein de l'entreprise, alors
qu'il s'agit d'un vecteur indispensable pour donner du sens et responsabiliser
les salariés, qui doit s'inscrire dans un processus permanent. Son
premier rôle, c'est d'aider les salariés à comprendre la
situation générale de l'entreprise et par là même,
l'atteinte des objectifs globaux. Il convient donc d'insister sur la
cohérence des messages formulés auprès des
différents publics auxquels s'adresse l'entreprise et de rappeler plus
que jamais que l'information, qui est la matière première de la
décision, n'est pas une simple donnée. Pour être
porté, le projet d'entreprise doit être compris et porté
par tous : une grande attention doit donc être apportée à
sa diffusion.
3. Faire connaître l'identité de
l'organisation
Chaque organisation est formée d'une identité
qui lui est propre. Elle résulte de son histoire et de la
personnalité de ses dirigeants, de son organisation structurelle et de
son mode de gouvernance, et des modes de relations qui existent entre les
individus qui la composent. Ce dernier point renvoie à l'attachement de
l'individu à l'entreprise. Il lui permet de se situer en son sein et,
par là-même, de s'y engager. Il s'agit là d'un des moteurs
de la motivation et de l'engagement individuel, dont on sait qu'il est
aujourd'hui crucial pour la performance des entreprises. L'identité
d'une organisation permet de la distinguer par rapport à d'autres. La
communication interne est un outil qui s'impose car elle permet aux
différents acteurs internes et externes d'avoir une vision
générale de l'entreprise et de la comprendre comme un tout.
B. Les spécificités de la communication
interne auprès des managers
Considérer l'entreprise en tant qu'acteur libre conduit
à s'intéresser aux stratégies qu'elle développera,
à la structure nécessaire à mettre en place pour atteindre
les objectifs généraux et enfin à son identité qui
conditionne le succès des choix précédents, ces trois
éléments étant nécessaires à alimenter les
choix des décisionnaires. Cette perception de la politique
générale de l'entreprise nous semble manquer d'un
élément incontournable, la communication. En effet, celle-ci
apparaît être au coeur des choix tant en matière de
stratégie, de structure que d'identité. Les développements
qui visent à montrer comment la communication s'inscrit au coeur des
décisions des managers dans leur conduite quotidienne de
l'organisation.
1. Le difficile métier de manager
d'aujourd'hui
Désormais, la fonction de manager est décrite
par six fonctions principales dans la plupart des ouvrages de management :
animer, définir des objectifs, piloter et planifier, former et
développer les compétences des collaborateurs, informer, observer
les résultats (Beal et al., 2011). Pas besoin d'être un
spécialiste en management pour se rendre compte que les missions ont
bien évolué ! Le traitement de l'information est devenu central,
l'analyse des activités est maintenant beaucoup plus fine, la
résolution d'une grande partie des problèmes Désormais, la
fonction de manager est décrite par 6 fonctions principales dans la
plupart des ouvrages de management : animer, définir des objectifs,
piloter et planifier, former et développer les compétences des
collaborateurs, informer, observer les résultats. Pas besoin
d'être un spécialiste en management pour se rendre compte que les
missions ont bien évolué ! Le traitement de l'information est
devenu central, l'analyse des activités est maintenant beaucoup plus
fine, la résolution d'une grande partie des problèmes
rencontrés dans l'activité de l'équipe est faite
directement par le manager. Pour résumer, ses responsabilités se
sont accrues et ce de manière considérable.
Par ailleurs, les relations humaines ont maintenant toutes
leur place dans la fonction. Les clés d'un bon management ne sont donc
pas faciles à acquérir, de par leur nombre et leurs
caractéristiques si particulières. En ce qui nous concerne ce
sont surtout les rôles liés à l'information qui nous
intéressent. Car effectivement, le manager est devenu au fil des
années un communicant à part entière. Cet aspect
communication est maintenant au centre de son activité (Beal et
al., 2011). L'une des missions essentielles des managers actuellement,
est la transmission d'informations, les informations techniques
découlant de l'activité de son équipe, mais aussi toutes
les informations sur la vie de l'entreprise en règle
générale. Il doit expliquer, faire accepter et transformer ces
informations « en actes cohérents et opérationnels, en
adéquation avec la stratégie définie au plus haut
niveau ». Voyons donc, plus en détail, en quoi le manager est
un véritable communicant.
2. Le manager, premier communicant
Comme nous venons de le voir, le métier du manager est
complexe, ses missions ont beaucoup évolué et il fait maintenant
partie intégrante de la prise de décision et de la
définition de la stratégie de l'entreprise. Une de ses fonctions
principales est donc de « distribuer la bonne parole », et de faire
en sorte que ses collaborateurs soit au fait des différents
évènements liés à la vie de l'entreprise. Ils
doivent pouvoir s'approprier les objectifs énoncés par les
dirigeants, les valeurs véhiculées par la marque qu'ils
représentent etc. Cette appropriation n'est possible que si le manager a
communiqué efficacement les informations. En effet, les managers sont en
charge de la concrétisation de la politique d'entreprise dans les
pratiques professionnelles, ils doivent animer leurs équipes.
La spécificité de la communication
managériale est, qu'elle est le dernier maillon d'une chaîne de
communication. Les ressources humaines motivent les salariés avec une
politique de rémunération, de formation etc. attrayante. La
direction du marketing et de la communication externe déterminent les
valeurs de marque, les différents produits, les messages à
relayer à l'extérieur. La communication interne s'occupe des
informations à relayer aux salariés à propos de la
stratégie, de l'organisation, elle anime les échanges des
équipes. En bout de chaîne, les managers reçoivent les
informations de tous ces acteurs et de la direction bien évidemment, ils
traduisent, vulgarisent et rendent digeste cette quantité de
données pour leurs équipes. Il est donc clair qu'ils sont une des
clés, voire la plus importante des clés, d'une communication
efficace. Sans une réelle conviction de la part des managers dans les
messages qu'ils transmettent, toute communication par ailleurs sera vaine. Ils
sont les prescripteurs, les leaders d'opinions, de l'ensemble des
salariés. Fort heureusement, cette mission de communicant est tout
à fait intégrée par la population managériale.
3. L'implication des acteurs
concernés
Pour permettre aux managers d'assurer pleinement leur mission
de communicantauprès de leurs équipes, la communication interne
doit intervenir à plusieurs niveaux.
Pour commencer il est nécessaire de définir
clairement le rôle des managers.Quelles sont ses principales tâches
en tant que communicant ? Quels sont les outilsqu'il peut utiliser ? En quoi
est-il un relai essentiel ? Le manager doit être au courantde toutes ces
choses. Cela passe par de la formation, bien sûr, mais aussi par
desrappels, des conseils, constants de la part de la communication interne. En
clair lesmanagers doivent comprendre ce que l'on attend d'eux, d'une part, et
accepter cettecasquette de communicant.Dans le but de leur apporter la
confiance dont ils ont besoin et leur montrer qu'ils sont un maillon
indispensable dans la chaîne de transmission de l'information,
lacommunication interne a plusieurs leviers à exploiter. Tout d'abord,
pour créer unclimat de confiance et de partage, une relation
privilégiée doit être établie. Leur montrer qu'ils
ne sont pas de simples relais, des perroquets, mais bien de vrais acteurs. Il
faut donc les écouter, prendre en compte leurs avis lors de sondages par
exemple. Il fautégalement animer cette communauté en
créant des moments de discussionsprivilégiés (Beal et
al., 2011). Les séminaires managerssont, par exemple, de
très bons moyens de créer et fédérer une
communauté demanagers autour d'objectifs communs. Ce sont
également des moments où lesentiment d'exclusivité peut
être renforcé. Tout le monde ne participe pas à ce
genred'évènement, si je participe c'est que je suis
spécial. Ce sentiment de ne pas êtrecomme tout le monde doit
être cultivé pour une vraie mobilisation des managers.
Ensuite, et de manière évidente, il faut les
informer grâce à des supportsdistinctifs de communication. C'est
un des leviers les plus importants, car le pluscouramment utilisé. La
communication interne doit exceller dans la mise en place deces outils de
communication destinés aux managers. C'est grâce à eux que
lacommunauté managériale va pouvoir s'approprier, au quotidien,
les messages et lestransmettre efficacement aux salariés. Ces outils de
communication sont la plupartdu temps des kits de démultiplication. Des
présentations, sous forme PowerPoint,numérique, vidéo etc.
où les informations à transmettre sont présentées
et que lesmanagers peuvent s'approprier facilement pour les démultiplier
ensuite. Nousverrons par la suite quels sont les leviers d'amélioration
de ces kits dans le butd'optimiser la communication managériale.
L'analyse que nous venons de faire de la communication interne
montre que cette dernière est un concept difficile à cerner
surtout dans un environnement organisationnel en perpétuel mutation.
Elle nous démontre la vraie place qu'occupent la communication interne,
le communicant interne et le manager chargé de la gestion de
l'entreprise. Qu'en est-il de l'apprentissage organisationnel ?
SECTION 2 : REFLEXION SUR L'APPRENTISSAGE
ORGANISATIONNEL
La sociologie des organisations et du travail
s'intéresse à la culture de l'entreprise et à ses
différents types de management. Elle définit une organisation
comme une entité ayant des missions à accomplir sur le long
terme. Elle s'appuie pour cela sur une structure juridique et une division des
tâches réparties au sein d'une hiérarchie et repose sur un
processus, un ensemble de manières de faire, pour élaborer son
fonctionnement. Ensembles de manières de faire qui renvoient à
l'apprentissage organisationnel des salariés dans cette organisation. Il
est présenté auprès des entreprises comme une solution
miracle. Face à l'engouement suscité par ce terme, il nous faut
définir son périmètre avec précision, ses champs
d'action dans la gestion des ressources humaines et dans le management des
organisations car, comme on le sait très bien, l'apprentissage
organisationnel présente l'individu, acteur de l'entreprise, comme une
ressource aussi importante que les ressources financières. La
formalisation des connaissances des individus composant l'entreprise est
devenue un enjeu de pouvoir.
I. Définition et théories de l'apprentissage
organisationnel
L'entreprise dans son sens large est appelée à
vivre une importante transition : le passage de l'ère de la production
de masse et de l'économie de marché à celle des
sociétés de connaissance fondées sur l'information et la
communication. C'est un profond changement de paradigme qui va affecter tous
les aspects de son fonctionnement. Cette citation de Nonaka et Takeuchi (1995)
illustre l'importance actuelle de la gestion des connaissances dans
l'entreprise. L'entreprise fait face aujourd'hui à une complexité
accrue de son environnement : la mondialisation, la
déréglementation, l'évolution des technologies sont autant
de facteurs qui participent à l'imprévisibilité et nuisent
à la clarté de l'analyse des situations. La maîtrise de
l'incertitude passe par l'amélioration de la compréhension des
phénomènes et donc par l'accumulation de connaissances. Nous
partirons dans cette partie de la définition du concept d'apprentissage
organisationnel à la présentation des différentes
théories y afférentes.
A. Définition de l'apprentissage
organisationnel
Köenig (1994) définit l'apprentissage
organisationnel comme un processus collectif d'acquisition et
d'élaboration des connaissances qui, plus ou moins profondément,
plus ou moins durablement, modifie la gestion des situations elles-mêmes.
La dimension collective de l'organisation peut être activée d'une
part à travers la circulation et la diffusion de nouvelles connaissances
et d'autre part, à travers le développement des relations entre
les compétences préexistantes. Notre travail ici sera de
présenter de façon détaillée les différentes
perspectives de la définition de l'apprentissage organisationnel.
1. Apprentissage organisationnel comme mode
d'adaptation
L'apprentissage organisationnel est rendu nécessaire
par la complexité de l'environnement. Les organisations efficaces sont
celles dont les membres ont la capacité à prévoir les
changements dans l'environnement, à identifier l'influence de ces
changements, à rechercher les stratégies adéquates pour
faire face aux changements, et à développer les structures
appropriées pour mettre en oeuvre ces stratégies selon les
expressions de Cyert et March (1963). Ces derniers font remarquer que les
organisations s'adaptent au niveau collectif en mettant l'accent sur les trois
phases différentes du processus de prise de décisions :
l'adaptation des objectifs, l'adaptation des règles ordinaires,
l'adaptation des règles de remise en cause. La théorie
comportementale de la firme soutient que les organisations réajustent
leurs objectifs en fonction de leurs expériences et de celles des autres
entreprises. L'organisation porte une attention sélective à
l'environnement. Le choix des critères de sélection de
l'information, le codage du langage pour communiquer l'information à
l'égard des alternatives et de leurs conséquences sont
influencés par l'expérience de l'organisation.
En effet, on parle d'apprentissage par adaptation parce
que les individus dans l'organisation développent leurs
compétences et expériences en fonction des situations dans
lesquelles ils se trouvent et du contexte d'évolution de leur
organisation. Certains auteurs (Hedberg, 1981 ; Lant et Mezias,
1992 ; Fiol, 1994; Dumez et Jeunemaître, 1995 ; Hatchuel, 1997)
expliquent en effet que les individus acquièrent avec
l'expérience des modèles de connaissances de plus en plus
nombreux et de plus en plus larges dans leur domaine d'activité.
L'augmentation du volume de connaissances relatif à un domaine
d'activité est par ailleurs associée à un changement dans
le comportement informationnel des sujets. Le degré de complexité
cognitive exercé par un individu à l'égard d'objets ou de
domaines d'activité peut être soumis à un effet
d'apprentissage résultant de la multiplication et à l'adaptation
des expériences vécues, à la condition que celles-ci
soient traitées, c'est-à-dire soumise à la
réflexivité.
2. Apprentissage organisationnel comme
développement des théories d'usage
Argyris et Schön (1978) appréhendent
l'apprentissage organisationnel comme la construction et la modification des
théories d'usage à travers l'examen individuel et collectif. Ces
auteurs ont recours à la perspective de la théorie d'action de
l'apprentissage organisationnel qui dérive des théories
sociologiques de la connaissance et du concept d'action d'inférence.
Pour expliquer les processus organisationnels, Weick (1987) décrit le
modèle Etablissement-Sélection-Rétention donnant un sens
aux actions des membres organisationnels. Les croyances et hypothèses
forment les cartographies cognitives, constitue l'apprentissage des membres.
Mitroff et Emshoff (1979) décrivent quant à eux une
méthodologie mettant en valeur les hypothèses partagées.
Ils suggèrent une approche d'analyse dialectique des hypothèses
pour la résolution des problèmes. L'apprentissage passe par le
partage des hypothèses au niveau de l'industrie et l'identification des
stratégies les plus appropriées pouvant guider les changements
organisationnels.
3. Apprentissage organisationnel comme gestion des
connaissances
Afin de développer une théorie de
l'apprentissage organisationnel qui relate le processus de
schématisation organisationnelle, Duncan et Weiss (1978) proposent une
autre conceptualisation du phénomène. Ils définissent
l'organisation comme « un groupe d'individus qui s'engagent dans des
activités coordonnées transformant directement ou indirectement
un ensemble d'inputs en outputs ». Ainsi, l'organisation est un
système d'actions intentionnelles engagées dans un processus
transformationnels pour produire des outputs. Etant donné cette
perspective d'organisation comme un système, les auteurs affirment que
l'efficacité des organisations est fonction de ses choix
stratégiques à long terme, choix des processus de transformation
et des structures administratives qui soutiennent ces processus.
L'efficacité organisationnelle est ainsi déterminée par la
qualité de la base de connaissance disponible à l'organisation
pour faire les choix stratégiques déterminants.
Selon cette perspective, l'apprentissage organisationnel est
défini comme « le processus dans l'organisation par lequel la
connaissance, à propos des relations
« Action-Résultat » et les effets de l'environnement
sur ces relations, est développée ». Contrairement
à l'apprentissage individuel qui entraîne des changements
relativement permanents dans le comportement de l'individu, l'apprentissage
organisationnel entraîne le développement de connaissances qui
pourrait faire en sorte que le changement soit possible. C'est la connaissance
qui est le résultat du processus apprentissage-connaissance qui
décrit avec précision la relation
« action-résultat » pertinentes pour les
activités organisationnelles, la connaissance qui est repartie à
travers l'organisation, transmissible entre les membres, faisant l'objet d'un
consensus et qui est intégrées dans les procédures de
travail et les structures de l'organisation.
Pour Beckman (1998), la ressource
« connaissance » fait partie d'une chaîne de
transformation, processus comportant un certain nombre d'étapes. Les
données constituent la matière brute de la chaîne.
L'information est une donnée dont la forme et le contenu sont utiles
pour une tâche particulière. Dans un article portant sur la
mémoire organisationnelle, Girod (1995) définit la connaissance
organisationnelle comme étant « la connaissance pertinente
pour les activités de l'organisation à tous les
niveaux » et distingue trois types de connaissances :
les connaissances procédurales (savoir-faire
et aptitudes, l'ensemble des connaissances tacites, des savoirs),
les connaissances déclaratives (ensembles des
savoirs techniques, scientifiques, administratifs, connaissances relativement
formelles et explicites) et les connaissances de
jugement (ensembles des savoirs permettant à
l'organisation de se comporter comme il convient, au bon moment de façon
efficace).
De ces analyses, il ressort que la gestion des connaissances
implique l'identification et l'analyse des connaissances disponibles et
à acquérir, la planification et le contrôle des actions
pour développer l'actif connaissance afin de réaliser les
objectifs organisationnels.
B. Les théories de l'apprentissage
organisationnel en entreprise
Les partisans de l'organisation de l'apprentissage
décrivent les exigences de l'apprentissage organisationnel (les
organigrammes à plat, l'autonomie locale, la confiance et la
coopération au-delà des fonctionnelles), mais explorent rarement
la signification de ces termes ou la nature même des processus de
changement auxquels ils font face, dans la mesure où ils partent
directement des réponses à ces questions. Ils se divisent entre
les tenants de l'apprentissage au regard d' »occasion »
d'apprentissage et les tenants de l'apprentissage au regard des configurations
« apprenantes ». Ces travaux sont marqués par la
focalisation sur l'existence d'un système d'information formel
« ouvert et performant », la reconnaissance d'un
système d'information informel et l'implication de la direction
générale.
1. Le modèle d'apprentissage de Chris Argyris
et Donald Schön
Ces auteurs défendent une position humainement et
rationnellement argumentée : le
« chercheur-théoricien » ne doit pas sous-estimer
les compétences des praticiens, dépositaire d'un savoir pratique
sue l'organisation et les vecteurs de changement. Le type de rapports
souhaitables entre chercheur et praticien est basé sur une collaboration
entre types d'enquêteurs distincts, occupant des rôles
différents et s'appuyant sur des compétences et méthodes
différentes, bien que complémentaires. En effet, les
théoriciens enquêtent en formulant des propositions causales
générales sous formes de lois explicatives. Le chercheur qui,
dans cette esprit, embrasse un programme de recherche-action collaborative sur
l'apprentissage organisationnel devient un
« acteur-expérimentateur » au même titre que
les praticiens qu'il rejoint.de leurs côtés, les praticiens
pensent en terme de causalité intentionnelle, c'est-à-dire de
relation causale entre le dessein d'un acteur et l'action qu'il entreprend pour
réaliser celui-ci. Pour expliquer, ils décrivent l'intention qui
est à l'origine de l'action. Un de leurs concepts de
références est donc celui de « boucle »
pour lequel ils distinguent :
La boucle simple qui relève
d'une modification mineure des règles existantes par
l'amélioration de l'existant sans remise en cause des
représentations de l'existant. Elle est liée, en même
temps, à tout ce qui tend à renforcer les représentations
en place. Les individus, pris au piège de pouvoir et de survie,
génèrent des processus défensifs d'une force
extraordinaire. Il s'agit ici d'une boucle d'inhibition primaire et est nourrit
par les théories d'usage des participants lors des confrontations
directes ;
La double boucle qui concerne les
modèles de représentations c'est cet apprentissage en double
boucle qui va caractériser l'organisation apprenante. Pour qu'un
apprentissage en double boucle ait lieu et perdure à tous les niveaux de
l'organisation, il faut parvenir à mettre fin aux processus
auto-entretenus. Pour que cette se mette en place, il faut que les
théories d'usage individuelles soient modifiées ;
L'apprentissage de l'apprentissage
ou deuteuro-learning (apprentissage au second degré) se
caractérise par le fait que l'organisation « se
penche » elle-même pour diagnostiquer les obstacles de
l'apprentissage. Ce qui conduit à réexaminer ses valeurs
fondamentales en tentant de dépasser les blocages habituels pour
redéfinir le sens donné à l'action (recadrage). Cette
notion, tirée des auteurs de l'école de Palo Alto (Watzlawick et
al., 1975), mais à laquelle est attribuée ici une
dimension organisationnelle, exprime l'idée de l'accroissement du
potentiel d'apprentissage organisationnel.
Cette distinction entre ces différents types de
« boucles » n'est pas forcement aisée car elle est
brouillée par la dimension et la complexité organisationnelle.
L'apprentissage en double boucle revêt une importance plus ou moins
grande pour l'organisation dans son ensemble, selon le degré auquel les
valeurs et les normes essentielles sont touchées. Le type
d'apprentissage organisationnel aura tendance à varier en fonction du
niveau d'agrégation (au regard des différentes strates regroupant
des groupes d'individus) auquel il se produit et des liens plus ou moins
étroits qui associent les unités entre elles à un
même niveau ou à des niveaux différents.
L'intérêt majeur de cette perspective est de fonder une
« vraie » théorie de l'apprentissage organisationnel
qui ne déconnecte pas la logique de l'apprentissage organisationnel
stricto sensu, c'est-à-dire tout ce qui tourne autour
d'information, de connaissances et des individus, de la logique de
l'organisation apprenante, c'est-à-dire des conditions structurelles et
procédurales qui favorisent l'apprentissage organisationnels.
2. La théorie d'apprentissage de Cyert et
March
La théorie de l'apprentissage de Cyert et March
considèrent l'entreprise comme étant une institution dotée
d'une mémoire collective qui lui permet de reproduire les
différentes activités et connaissances acquises. L`approche
évolutionniste de la firme « veut révéler le
caractère endogène des processus de changements
économiques en général et d'innovations technologiques en
particulier ». Ce sont les routines qui sont au centre de ce processus.
« Les routines sont définies comme l'équivalent au niveau de
la firme des «savoir-faire » des individus. Ces routines
résultent elles-mêmes d'un ensemble d'apprentissages qui finissent
par consolider des formes de réponses qui incluent de larges domaines de
connaissances tacites ». L'intérêt de cette analyse sur
le plan stratégique est de mettre en évidence l'existence d'un
type de ressources et compétences difficilement identifiables et donc
inimitables qui est donc source d'avantages concurrentiels décisifs et
durables.
L'accumulation des connaissances et des expériences
passées permet ainsi de constituer un savoir organisationnel tacite qui
conditionne la compétitivité de l'entreprise. Les
évolutionnistes distinguent ainsi les routines « statiques
» qui consistent à répéter les actions passées
des routines « dynamiques » à l'origine de
l'apprentissage et du renouvellement des routines de l'entreprise. Seules les
routines « dynamiques » sont facteurs de changement
technologique. La stratégie de la firme est déterminée par
son histoire. Le changement ne peut être imposé sans tenir compte
des capacités développées historiquement au sein de
l'organisation. Cette approche met en évidence la contingence de
l'apprentissage. L'apprentissage est fonction à la fois du contexte
interne et des conditions de l'environnement de l'organisation. Il
résulte de la confrontation de la firme à des problèmes
nouveaux. Les solutions à ces problèmes vont venir enrichir les
routines existantes. Les auteurs mettent l'accent sur la nécessaire
cohérence entre les décisions stratégiques et les
compétences de l'entreprise. La gestion des connaissances relève
donc à la fois de déterminants organisationnels et d'une analyse
des conditions du développement des compétences dans
l'organisation en fonction de contingences particulières issues de
l'environnement ou de l'histoire de l'organisation.
3. Les théories behavioristes et
cognitivistes
L'apprentissage peut être compris comme une adaptation
et comme un changement de comportement mais il peut aussi être
conçu comme un changement cognitif. Cette dualité entre un
apprentissage reposant sur l'induction (la notion de représentation) et
un apprentissage comme conditionnement de comportement structure de
manière assez nette les travaux sur l'apprentissage
organisationnel.C'est ainsi que Bootz (2001) propose de distinguer
l'apprentissage organisationnel à partir de la dominante cognitive ou
comportementale, séparant ainsi l'approche « classique », qui
distingue cognitivisme de behaviorisme, de l'approche intégrationniste,
qui repose sur la complémentarité des deux perspectives.
L'approche béhavioriste de l'apprentissage
organisationnel : Cette approche de l'apprentissage
organisationnel s'appuie sur les travaux de la psychologie béhavioriste
qui posent, sans pour autant en nier l'existence, qu'on ne peut accéder
aux états mentaux des individus. La psychologie n'est pas une science de
la conscience. L'apprentissage est donc abordé du dehors et compris
comme une réaction, une réponse à des stimuli
répétés. Cela signifie que l'individu peut agir sur
l'environnement pour obtenir un stimulus dont il connaît la
conséquence. Si le détour par la psychologie s'est
avéré nécessaire, c'est qu'on retrouve ce type d'analyse
dans la théorie comportementaliste de l'apprentissage dans
l'organisation. Au niveau individuel, l'approche béhavioriste
appréhende en effet l'apprentissage comme une modification des conduites
des individus en fonction de séquences stimulus réponses
appropriées. Au niveau organisationnel, la séquence
stimulus-réponse est reprise pour décrire les relations entre
l'entreprise et son environnement mais aussi pour expliquer le fonctionnement
interne de l'organisation. En effet, pour Cyert et March (1963), Levitt et
March (1988), March et Olsen (1975), Nelson et Winter (1982), l'entreprise doit
être comprise comme un système adaptatif dont le comportement
repose sur un portefeuille de procédures existantes plutôt que sur
une logique de conséquentialité ou de calcul rationnel
recherchant la solution optimale. Cela signifie qu'en connaissant un
portefeuille de solutions perçues comme réalisables par
l'organisation, il est possible d'identifier les problèmes que se pose
cette organisation. Dés lors, le changement d'une organisation
s'explique moins en fonction des problèmes qu'elle rencontre qu'à
partir des solutions dont elle dispose.
L'approche cognitive de l'apprentissage
organisationnel : En psychologie, le courant cognitiviste
souligne la nécessité de prendre en compte la complexité
du sujet d'apprentissage. Alors que le béhaviorisme étudie
comment l'environnement détermine le comportement, le cognitivisme pose
que les conduites humaines sont expliquées en fonction du contenu des
états mentaux et des représentations. Newell et Simon (1972) ont
étudié la dimension cognitive de l'apprentissage en
modélisant l'esprit humain sous la forme d'un système de
traitement de l'information. Ces auteurs posent que penser c'est traiter de
l'information, c'est manipuler des symboles. Les états mentaux sont donc
comparés à des systèmes de signes organisés dans un
langage de l'esprit dont il faut connaître les règles. Dans cette
perspective, les règles du calcul propositionnel sont utilisées
pour décrire les agencements des représentations mentales.
Signalons que le courant connexionniste (Quinlan, 1991 ; Rumelhart,
1992 ; Sandelands et Stablein, 1987) s'oppose à cette approche et
cherche à rompre avec une représentation "psychologisante" du
fonctionnement cognitif en faisant prévaloir une approche symbolique.
Les mécanismes cognitifs ne sont plus abordés à partir de
représentations internes, de connaissances, de croyances ou d'intentions
mais fonctionnent comme un réseau de neurones, les noeuds de ce
réseau n'ayant pas de correspondants fonctionnels en termes de conduite.
Selon la perspective cognitiviste, l'apprentissage organisationnel est
généralement compris comme une modification de l'état de
la connaissance organisationnelle, comme un changement cognitif (Fiol, 1994) ou
comme une opération de traitement d'information et d'acquisition de
connaissances nouvelles.
III. L'apprentissage organisationnel dans la gestion de
l'entreprise
La contribution de l'apprentissage à la gestion de
l'entreprise est indéniable dans la mesure où les organisations
dites apprenantes sont toujours caractérisées par un degré
plus ou moins prononcé au changement organisationnel. Le changement
organisationnel, auquel sont confrontées de plus en plus d'entreprises,
est un processus qui nécessite, de qui a la charge de le conduire,
beaucoup de pragmatisme et de minutie. Nous développerons dans cette
partie la perception de l'apprentissage organisationnel dans les
théories décisionnelles et les modes de conversion des
connaissances en entreprise.
A. L'apprentissage dans les théories de la prise
de décision
Le premier courant ou paradigme qui traite de l'apprentissage
dans la décision trouve sa source dans la rationalité pure et la
rationalité limitée. Dans ces travaux, la décision est
considérée comme un processus linéaire par lequel on
arrive à un choix entre plusieurs options, plusieurs voies d'action,
dans un contexte donné, selon un modèle cartésien. Ce
processus linéaire se décompose en actes séquentiels qui
vont prendre forme lors de la prise de conscience de l'existence d'un «
problème », puis de la nécessité d'un choix pour se
poursuivre par le recueil et le traitement de l'information. Ces
différentes phases permettent d'élaborer un diagnostic, de
déterminer des objectifs généraux et de
sélectionner une option parmi plusieurs scenarii en fonction des
contraintes et des ressources répertoriées.
1. Approche classique de la rationalité
pure : un apprentissage « libre »
Les tenants de la rationalité pure considèrent
que tout acteur est un décideur. Il en résulte un statut
particulier pour ce dernier puisqu'il présente trois qualités :
il est complètement informé, il est infiniment sensible, il est
rationnel (Schneider et Angelmar, 1993). Ce postulat de départ conduit
à envisager la décision comme un acte rationnel et
linéaire, marqué par un but. Plus précisément, les
décisions résultent d'une rationalité dont les choix
visent la maximisation des objectifs retenus (Louart, 1999). Dans un tel
contexte, l'apprentissage est considéré comme un processus
individuel où le décideur est hyper-perspicace et capable
d'apprendre parfaitement et instantanément par introspection (Munier,
1995). L'observation de la réalité permet à l'individu
à la fois de se forger une perception de celle-ci et d'acquérir
des connaissances. Ces deux dimensions contribuent à la construction des
croyances à l'origine de la décision et à un apprentissage
éducatif (Munier, 1995), qui sous-entend un environnement
décisionnel simple et de petite dimension. Dans la mesure où les
décideurs procèdent par des changements graduels sans bouleverser
outre mesure leur domaine d'action (Louart, 1999), cet apprentissage se
réalise au mieux en boucle simple (Argyris, 1995).
En effet, l'être humain observe les conséquences
de ses actes et ajuste ceux-ci pour parvenir à ses fins en explorant,
essayant et s'adaptant (Trahand, 1999). La connaissance dans et du processus de
prise de décision peut être transférée vers
l'organisation. Cette formalisation se traduit par une explicitation du savoir
du décideur sous forme d'un algorithme calculable par une machine, et
donc un transfert du savoir tacite vers le savoir explicite
c'est-à-dire, une cristallisation dans une mémoire active (Kim,
1993). Toutefois, ce passage de la connaissance individuelle vers une
connaissance collective n'est que partielle dans cette approche puisque
même si « certaines tâches de calcul, de recherche sont
explicitables et confiées à la machine, la conduite
générale du processus de résolution est
considérée comme un savoir tacite et donc laissée à
la pratique du décideur » (Reix, 1995). Ce constat conduit à
considérer que l'apprentissage organisationnel et son articulation avec
l'apprentissage individuel n'occupe pas, nous semble t-il, une place importante
dans cette approche.
2. Apprentissage de décision
encadrée : les résultantes de la rationalité
limitée
Une seconde approche liée à la théorie de
la rationalité se focalise davantage sur ces deux niveaux
d'apprentissage, dans la mesure où le rôle des structures
organisationnelles dans la prise de décision individuelle est
analysé. L'approche classique est largement critiquée dans les
célèbres travaux de Herbert(1979) qui mettent en évidence
les difficultés d'accès et d'interprétation de
l'information pour le décideur, et remettent en cause à la fois
la maximisation de l'utilité et l'hypothèse de rationalité
illimitée. Simon a voulu comprendre le comportement de l'homme en
situation de traiter un problème et de prendre des décisions. Il
a toujours intégré le décideur dans un ensemble plus
vaste, qu'il nomme son environnement. Simon part de l'idée que tout
comportement visant la rationalité se développe à
l'intérieur de contraintes. Il estime que les décisions prises au
sein d'une organisation ne peuvent jamais être complètement
rationnelles parce que les membres de l'organisation n'ont que des
capacités limitées en matière de traitement de
l'information :
D'une part, les individus sont contraints d'agir en se
fondant sur une information incomplète vis-à-vis de ce qu'ils
peuvent faire et des conséquences de leurs actions ;
D'autre part, ils ne sont capables d'explorer qu'un nombre
limité d'alternatives et donc enfin, incapables d'attribuer des valeurs
exactes aux résultats des décisions.
En effet, l'environnement est trop complexe pour être
totalement appréhendé et l'homme le simplifie pour que son esprit
soit capable de manier les facteurs retenus (Herbert, 1979) : les
décideurs retiennent alors une solution satisfaisante à la place
d'un choix optimal. Ces travaux ont conduit à une approche à la
fois à une perception individuelle et organisationnelle de
l'apprentissage dans la décision.
Chaque individu possède un horizon d'apprentissage qui
correspond à un champ de vision dans l'espace et le temps qui lui permet
d'évaluer les effets de ses actes. Mais quand ces effets sont
extérieurs au champ de vision, il devient impossible d'apprendre par
l'expérience. Les conséquences des actes les plus importants sont
donc rarement connues, car se manifestant dans une autre partie du
système. Par ailleurs, la simplification de l'environnement par l'homme,
en raison de ses capacités cognitives limitées, peut conduire
à un apprentissage restreint (Argyris, 1995).
Pour combler ces limites naturelles de l'individu et assurer
à l'organisation une certaine qualité des choix qu'effectuent ses
membres dans leur action, une appréhension organisationnelle de
l'apprentissage est déterminée (Simon, 1991). Ainsi, les
règles, les normes et les procédures que fixent les organisations
dispensent l'individu de rechercher comment exécuter une tâche,
quand entreprendre telle action, quel degré de performance rechercher et
permettent d'encadrer et de contrôler le comportement décisionnel
des membres de l'organisation. De ce fait, selon cette approche,
l'apprentissage dans la prise de décision est largement influencé
par la structure organisationnelle.
3. Apprentissage dans la théorie de la
décision interactive
Ce second courant postule la décision comme
étant le résultat d'un processus, puisqu'elle se construit au
gré des interactions sociales. Les travaux relatifs à l'aide
à la décision se focalisent sensiblement sur la construction
collective de la décision, par exemple par le biais de l'analyse du
rôle de l'homme d'étude. Le rôle de ce dernier «
consiste entre autres à expliciter le modèle, à
l'exploiter en vue d'obtenir des éléments de réponses,
à éclairer le décideur sur les conséquences de tel
ou tel comportement en les lui rendant intelligibles, éventuellement en
prescrivant (préconiser, conseiller) une série d'actions ou
encore une méthodologie » (Bradbury et Mainemelis, 2001). Pour ces
auteurs, l'homme d'étude est un être influent, ne serait-ce parce
qu'il est simplement en interaction avec d'autres individus.
En effet, dans une situation d'aide à la
décision poursuivent toujours Bradbury et Mainemelis (2001), « l'on
ne peut pas, voire l'on ne doit pas, rester extérieur au processus de
décision dans un simple rôle d'observateur sans la moindre
influence. Les nombreux actes de ce processus de décision contribue
à intégrer largement les valeurs de ceux qui procèdent
à l'aide à la décision ». L'influence de la personne
chargée d'aider le décideur peut être plus importante
encore, notamment lorsqu'elle s'engage dans un processus de prescription
d'actions. Certains auteurs tels que Moscarola (1987) estime que la
décision est toujours influencé de manière plus ou moins
forte par l'organisation quel que soit le paradigme en vigueur. Dans « le
paradigme de la raison de l'analyse et de l'intelligence », même si
le décideur est un acteur libre et rationnel, il n'en est pas moins sous
l'influence de l'homme d'étude qui argumente et démontre. Dans
« le paradigme des règles, des contraintes et des forces », le
décideur est un automate plus ou moins programmé conformant ses
actes aux procédures mis en place par l'homme d'étude. Enfin,
dans « le paradigme du verbe, des réseaux et de l'influence »,
l'acteur est un être politique jouant de l'information et du verbe comme
moyen d'influence, mais est lui-même influencé par l'homme
d'étude qui cherche à convaincre. La théorie des
conventions met également en évidence que l'individu ne
décide pas seul, mais dans un environnement social qui influence ses
choix.
B. La conversion des connaissances en entreprise
L'apparition du terme de Knowledge Management a
entraîné une modification la perception des connaissances et
savoirs des individus dans l'organisation. Ce concept est devenu à la
mode, tout en associant des définitions diverses et variées. Il
est perçu auprès des entreprises comme une solution miracle et
présente l'individu, acteur de l'entreprise comme une ressource aussi
importance que les ressources financières. C'est dans cette direction
que s'inscrivent les lignes qui suivent.
1. La gestion du savoir tacite dans
l'organisation
La connaissance peut être enseignée par la
formation. Cependant, l'apprentissage le plus puissant vient de
l'expérience directe. Le fait de développer de nouvelles
connaissances ne se résume pas à apprendre des autres et à
acquérir des connaissances de l'extérieur. Selon Nonaka et
Takeuchi (1997), pour développer des connaissances, l'apprentissage des
autres et les aptitudes partagées avec les autres doivent être
intériorisées, c'est-à-dire reconstituées,
enrichies et traduites pour coller à l'identité et à
l'image propre de l'entreprise.
La connaissance tacite est incrustée dans l'action et
l'expérience individuelle. Les impressions, les intuitions,
éléments subjectifs font partie de cette connaissance.
Très personnelle, elle est difficile à articuler, à
communiquer et à partager avec d'autres au moyen du langage formel.
Nonaka et Takeuchi (1997) distinguent deux dimensions à la connaissance
tacite : la dimension technique qui a trait aux aptitudes et talents que
recouvre le terme « savoir-faire » et la dimension cognitive qui fait
référence aux modèles mentaux, croyances, perceptions,
idéaux, valeurs et émotions.
2. La gestion des connaissances explicites dans
l'organisation
La connaissance explicite est cette connaissance qui peut
être transmise facilement, de façon formelle. Elle est contenue
dans les spécifications, les manuels de procédure
codifiée. C'est une connaissance qui peut être stockée La
connaissance explicite peut être stockée dans une base de
données au niveau d'un ordinateur et transmise électroniquement.
La connaissance n'est pas uniquement synonyme de procédures
codifiées. Ce qui fait la particularité de cette connaissance,
c'est qu'elle n'est pas encrée dans les capacités cognitives des
salariés dans l'entreprise, mais plus dans les procédures de
production mises en place par les organisations.
La connaissance explicite et la connaissance tacite
entretiennent une relation complémentaire. Les deux auteurs remarquent
que la connaissance tacite a été négligée en tant
que composante essentielle du comportement humain collectif.
3. Les modes de conversion des connaissances
Si les compétences sont finalisées et
observables en situation, elles supposent un temps d'évaluation au sein
de l'organisation, et donc comment la repérer et l'évaluer quand
l'individu est en mobilité ? Pour être utilisée dans
le cadre de l'évaluation, la compétence devrait être
formalisable et transférable, c'est donc pourquoi Nonaka et Takeuchi
(1997) distinguent quatre modes de conversion de connaissance : la
socialisation, l'extériorisation, la combinaison et
l'intériorisation.
La socialisation correspond au
partage de la connaissance par observation, imitation, expérience
partagée. C'est le « processus interactif par lequel les membres
d'une équipe construisent des représentations et des formes
d'expériences partagées ». La socialisation repose sur le
partage d'expériences. Les réunions favorisent le partage des
connaissances pour le développement d'un projet en cours de
réalisation. Le membre socialise également la connaissance tacite
par l'observation, l'imitation et la pratique. Les interactions avec les
consommateurs sont aussi une source de socialisation ;
L'extériorisation consiste
en la transformation des connaissances tacites en connaissances explicites.
Elle repose sur le dialogue, la réflexion collective par le bais de
métaphores, d'analogie et de modèles. C'est donc la phase qui
permet de communiquer la connaissance au sein de l'entreprise.
L'extériorisation ne passe d'ailleurs pas seulement par un processus de
formalisation : si la connaissance est trop particulière, trop
attachée à un contexte précis, l'extériorisation
peut prendre une autre forme. La « métaphorisation »
(Dougherty, 1992 ; Nonaka, 1994) permet, par exemple, de transmettre
verbalement des connaissances difficilement codifiables grâce à
des images frappantes ou à des récits exemplaires. Enfin, qu'une
connaissance soit tacite ne signifie pas qu'elle soit secrète ou
très localisée. Elle peut en effet se diffuser dans
l'organisation, devenir une connaissance commune et implicite (Spender, 1993),
connue mais non dite. Ce processus correspond à une appropriation
collective d'un système de règles, à la
socialisation ;
La combinaison est le processus par
lequel les membres se coordonnent et explicitent leurs connaissances propres
pour forger la connaissance commune. Elle trouve ses racines dans la
théorie de traitement de l'information. Les individus échangent
et combinent les connaissances par les moyens de documents, réunions,
conversations téléphoniques, réseaux de communication
informatisés ;
L'intériorisation correspond
à la connaissance explicite « de base » de l'individu. Elle
est intégrée et devient active pour l'ensemble de l'entreprise.
Elle repose sur l'application des connaissances explicites afin d'enrichir la
propre base de connaissances tacites de l'utilisateur. Elle est
étroitement liée à l'apprentissage organisationnel. La
documentation ou récits oraux facilite le transfert de connaissances
explicites vers d'autres personnes. L'intériorisation repose sure les
moyens aidant les membres de l'organisation à accéder aux
expériences d'autres membres. L'intériorisation constitue l'autre
processus de conversion de la connaissance qui consacre la dimension pratique
de l'apprentissage. Elle désigne une transformation de connaissance
explicite en une connaissance tacite. Le passage à la pratique constitue
une modalité d'intériorisation dans laquelle la
répétition joue un rôle central (Shiffrin et Dumais, 1981)
L'exécution fréquente conduit, en effet, à une
automatisation, à une routinisation.
Pour Takeuchi et Nonaka (1997), l'individu interagit avec
l'organisation, au travers des connaissances. Le développement des
connaissances se situe à trois niveaux : l'individu, le groupe et
l'organisation. La dynamique du développement des connaissances est un
processus en spirale dans lequel l'interaction entre la connaissance explicite
et la connaissance tacite prend place de façon
répétée.
La communication interne se voit attribuer de nombreuses
fonctions des plus élémentaires (transmission des informations)
aux plus élaborées (impliquer et motiver le personnel,
communiquer la crise). Ces fonctions sont plus ou moins
développées selon le degré d'importance accordé par
l'équipe dirigeante et sa place occupée au sein de la structure
organisationnelle. Par ailleurs, la communication interne est en principe
omniprésente en entreprise d'une manière ou d'une autre et a une
conception polysémique. Elle concerne la transmission des informations
que les responsables souhaitent effectuer ou faire partager avec leurs
collaborateurs. Cependant la définition de la communication interne qui
sera retenue dans notre étude est celle de la communication
« organisante » développée ci-haut. Quant au
concept d'apprentissage organisationnel, nous l'avons appréhendé
par diverses perceptions et théories, mais, la conception qui sera
retenue ici est celle de l' « organisation
apprenante » également développée ci-haut.
CHAPITRE II : CONSTRUCTION DE LA RELATION
THEORIQUE ENTRE LA COMMUNICATION INTERNE ET L'APPRENTISSAGE ORGANISATIONNEL DES
SALARIES
La gestion des ressources humaines et communication interne
sont deux champs de recherche parfaitement complémentaires et non
dissociables dans un contexte d'environnement en perpétuelle changement.
En effet, parce qu'elles conditionnent fortement le fonctionnement et l'action
au sein des organisations, les ressources humaines constituent un des forces
d'action stratégique des organisations. La communication quant à
elle permet d'avoir une représentation précise du fonctionnement
et des conditions de mobilisation des ressources humaines dans l'organisation.
Il est important de souligner qu'à travers la communication interne
(comme nous le verrons dans les sections qui suivent) participe pleinement
à la construction personnelle des connaissances et valeurs liées
à l'organisation et aux activités des salariés. Dans les
sections qui suivent, nous montrerons que l'apprentissage organisationnel des
salariés est fonction de la qualité de la communication entre les
salariés et des supports d'une part, ainsi que de la proximité et
de l'information professionnelle d'autre part.
SECTION I : QUALITE DE LA COMMUNICATION INTERNE ET
APPRENTISSAGE ORGANISATIONNEL DES SALARIES
L'organisation est confrontée
à une double exigence : répondre à ses besoins de travail
en trouvant les compétences nécessaires, mais aussi tenir compte
de l'aspiration de chacun à pouvoir développer son potentiel. Les
compétences désignent les capacités d'un individu à
mobiliser ses ressources, dans une situation de travail donnée, pour
atteindre une performance voulue par l'organisation. Cette performance et cette
capacité cognitive que développent les salariés est
fonction tant de la qualité de leurs interactions avec les autres que
des variables liées à l'efficacité des supports de
communication interne.
I. Contribution de la qualité de l'interaction
à l'apprentissage organisationnel des salariés
Complémentairement à Verlaine qui disait
« de la musique avant toute chose », la vision des
salariés dans l'entreprise peut être analysée comme de la
souplesse avant toute chose, rêve de toute organisation qui cherche
à maintenir et à partager ses visions et valeurs à
l'ensemble de ses salariés. En effet, le temps où le
salarié était ignorant de tout fondement des activités
qu'on lui demande de réaliser est révolu. L'heure est aujourd'hui
au maintien d'un climat social de qualité entre les salariés pour
un développement efficace de l'apprentissage organisationnel. C'est
l'objet des lignes qui suivent.
A. Perception du climat social de l'entreprise
La qualité et la richesse du dialogue socialdans les
PME représentent un véritable enjeu pour les conditions de
travail et de vie des salariés et aussi pour le fonctionnement et la
compétitivité des entreprises. En effet, même si un
dialogue informel existe au quotidien dans les entreprises du fait de la
proximité et de la qualité des relations personnelles entre le
chef d'entreprise et les salariés, il n'en demeure pas moins
nécessaire d'encourager par tous les moyens l'instauration de
véritables négociations entre salariés et employeurs sur
tous les aspects de la vie de ces entreprises.
1. Définition de la notion de climat
social
Le climat socialest généralement
caractérisé par différentes facettes relatives au
fonctionnement des activités et aux relations entre les acteurs du
processus éducatif. Il est traditionnellement abordé sous l'angle
des perceptions (subjectives) des personnes directement impliquées
(Fraser, 1998). Les multiples publications dans ce champ attestent de
l'importance du climat social comme l'un des prédicteurs des
performances cognitives des salariés en entreprise (Genoud, 2004).
SelonLawler et al. (1974) définissent le climat comme
étant le vécu d l'environnement de travail : la dimension
subjective est donc inhérente à la notion declimat. Joyce et
al. (1982) insistent surla nécessité de prendre en
considération les interactions entre le climat, les tâches
etd'autres dimensions telles que le leadership et l'organisation du travail.
Fourgous et Iturralde(1991) quant à eux l'appréhendent comme
« un ensemble de caractéristiquesobjectives et relativement
permanentes de l'organisation perçues par les individusappartenant
à l'organisation, qui servent à lui donner une certaine
personnalité et quiinfluencent le comportement et les attitudes de ses
membres. »
Au niveau de l'entreprise, le climat social fait
référence à des dimensions relatives aux attitudes des
formateurs, à l'atmosphère sur la place de travail, à la
structure et à l'organisation des activités. Il traduit «
l'ambiance générale » de l'entreprise. Le climat social
résulte d'un grand nombre de facteurs liés à la situation
de l'entreprise, son image, ses résultats, les conditions de travail, le
type d'emploi, les rémunérations, mais aussi de la relation avec
les collègues, les responsables, de la confiance dans les dirigeants et
enfin de la qualité du dialogue social. Le climat social est une mesure
subjective qui repose sur l'appréciation personnelle de ceux qui vivent
la situation.
2. Utilité du dialogue social dans
l'entreprise
Le dialogue social permet de traiter les questions de
l'entreprise en favorisant les échanges de points devue
complémentaires, dans un cadre défini et avec l'objectif de se
mettre d'accord autour d'un projetcommun. C'est aussi l'opportunité pour
les salariés de faire entendre leur point de vue.Construire le dialogue
social dans l'entreprise part du constat que les acteurs, en fonction de leur
place,peuvent avoir des attentes différentes. Le dialogue social doit
permettre de les faire se rencontrer autourd'enjeux communs.
Un des facteurs de la performance des entreprises est leur
capacité à construire un sens commun oùchaque acteur
(dirigeant, encadrement, salariés et représentants) aura sa
place. Ce sens commun seconstruit dans les relations de travail et le dialogue
social. Des relations organisées peuvent faciliter la
résolution des problèmes et des tensions qui émaillent la
viede l'entreprise.La possibilité de donner son point de vue et la prise
en considération de celui-ci fait partie de la reconnaissancede chacun.
Celle-ci renforce le sentiment d'appartenance à l'entreprise.Dans cette
entreprise textile de 45 salariés, le chef d'entreprise ne comprend pas
le malaise latent quis'est installé. Il a le sentiment que les
conditions de travail sont bonnes et que les salariés, par le biaisde
l'intéressement et de la participation, ont une reconnaissance de leur
investissement. Il fait appelà un intervenant extérieur pour
identifier les préoccupations des salariés et mieux comprendre
lescauses. L'intervenant propose une démarche participative en
impliquant également les représentantsdu personnel dans le cadre
du diagnostic. Deux sujets sont retenus comme prioritaires : d'une
part,l'intégration et la formation des jeunes embauchés, d'autre
part, le besoin de professionnalisation del'encadrement de proximité.
3. Les éléments constitutifs du dialogue
social en entreprise
Le dialogue consiste à construire des relations qui
permettront d'allier autant que possible les intérêts des
salariés et ceux de l'entreprise. Il favorise la reconnaissance des
représentants du personnel afin que ceux-ci soient en capacité
d'écouter les salariés et de construire avec eux et avec la
direction un dialogue efficace. L'état d'esprit avec lequel l'entreprise
met en place des DP est fondamental pour la qualité future du dialogue
social. Installer des instances dans un climat social serein permet de prendre
le temps de construire la qualité de la relation et la confiance entre
les parties prenantes. A contrario, quand les salariés s'organisent pour
répondre à des tensions, le dialogue social risque alors de
s'installer dans l'opposition. Pour Colquitt (2001), le dialogue social est
perçu tant en terme de cohérences d'incohérences dans
l'analyse du fonctionnement des organisations. Ainsi affirme-t-il : «
Il y a au moins deux façons de concevoir lesrelations sociales. La
première consiste à y voir essentiellementun ensemble de
contraintes, une source decoûts et de problèmes qui
détournent l'entreprise desa véritable raison d'être.La
deuxième consisteà concevoir la qualité des rapports
sociaux comme une contribution à l'efficacité de
l'entreprise ».
Le dialogue social se construit pas à pas. Dans la PME
de plus de 10 salariés, une première étape consiste
à s'informer sur les modalités et les aspects juridiques de
fonctionnement des instances et à communiquer avec les salariés
avant de passer dans un deuxième temps à la phase de mise en
oeuvre à proprement parler. Ces termes (informer, consulter, se
concerter, négocier) sont utilisés dans le cadre de l'analyse de
l'utilité du dialogue social entre les salariés et sont souvent
confondus entre eux. Ce qui différencie ces différentes
formes de communication, c'est notamment le niveau de participation
souhaité par rapport à une décision donnée.
L'information : Elle consiste
à communiquer des éléments sur un sujet donné
à des interlocuteurs dont l'avis n'est pas forcément
sollicité. La définition de l'information retenue dans la
littérature économique est celle de la théorie statistique
de la décision. Cette définition est pourtant très
rarement explicitée dans la littérature, à quelques
exceptions près. Marschak (1960) définit ainsi l'information
comme « l'ensemble des messages potentiels associés avec un
instrument d'information (une source ou un canal) ». Dans un autre article
il associe plus clairement l'information à la décision en
précisant que cette dernière va être prise sur la base d'un
message « qui est identique à la donnée produite par le
renseignement ou l'expérience » (Marschak, 1968). Dans cet esprit,
Hirshleifer (1973) donne une définition plus précise de
l'information : « l'information est l'ensemble des
événements susceptibles de modifier les distributions de
probabilité subjectives des individus quant aux états du monde
possibles ». En ce sens, l'information est ce qui permet de réduire
l'incertitude et donc d'améliorer la prise de décision.
La consultation : Elle consiste
à prendre avis auprès des parties afin de connaître leur
opinion. Cet avis peut infléchir ou non la proposition qui est faite.
Elle précède donc la décision. Consulter les
salariés dans un projet de prise de décision est très
délicat pour générer une cohésion et implication de
ces derniers dans la mise en oeuvre des décisions prises.
La concertation : C'est un
échange entre différents interlocuteurs, en vue d'aboutir
à l'élaboration d'une position commune. Par exemple, la direction
anime une démarche participative centrée sur la résolution
de problèmes ou la conduite de projets. Les salariés font des
propositions que la direction valide ou non au final. Si la stratégie
sociale est l'ossature sur laquelle se construit le dialogue social, les petits
événements du quotidien en forment la chair. C'est ce quotidien,
rapporté notamment par les représentants du personnel et
l'encadrement, qui va également alimenter le dialogue social. De ce
fait, l'écoute de ce qui se dit et ce qui se passe dans l'entreprise est
essentielle. Beaucoup de tensions naissent du fait que les acteurs de
l'entreprise s'attachent à chercher la solution avant de s'accorder sur
une vision commune du problème. Il est nécessaire de veiller
à respecter plusieurs consignes dans le processus de concertation.
D'abord, les salariés doivent se mettre d'accord sur la nature des
problèmes rencontrés : le problème est l'écart
entre la situation souhaitée et la situation réelle. Identifier
ce dont les personnes ont besoin pour assurer le travail. Plusieurs acteurs
peuvent être concernés et avoir des besoins différents.
Construire une proposition qui prendra en compte le besoin des
différents acteurs pour résoudre le problème. Mise en
débat, elle sera complétée et enrichie jusqu'à un
accord.
La négociation : C'est
la recherche d'un accord qui implique la confrontation de points de vue
divergents. Elle a pour objet de satisfaire de manière contractuelle les
besoins de chacune des parties et de créer de la norme (valeur
juridique) et des règles collectives. La négociation des accords
d'entreprise permet d'adapter les dispositifs des accords de branches aux
conditions particulières de l'entreprise.Ce sont, en principe, les
délégués syndicaux quinégocient avec l'employeur.
Mais pour favoriserla négociation dans les petites entreprises
dépourvuesde délégués syndicaux, un accord peut
êtreconclu, sous certaines conditions, par les représentantsdu
personnel élus au comité d'entreprise(ou à défaut
par les délégués du personnel) ou,en l'absence de
représentants élus, par un salariéspécifiquement
mandaté.La négociation annuelle obligatoire, portesur des
thèmes définis et selon un rythme imposépar le code du
travail : salaires,temps de travail, travailleurs handicapés,
égalitéprofessionnelle, épargne salariale, régime
deprévoyance. En dehors de celle-ci, employeurs etsyndicats ont toute
liberté pour négocier sur desthèmes qu'ils choisissent :
formation professionnelle,congés... mais aussi prévention des
risques professionnels, santé, sécurité.
Pour construire un dialogue social de qualité, ilest
important de s'intéresser tant au contenu deséchanges et objets
de négociation qu'à la naturedes relations elles-mêmes.Il
appartient aux deux parties :D'identifier les thèmes sur lesquels vont
porter laconcertation et la négociation en s'attachant auxenjeux
essentiels de l'entreprise et des salariés.De veiller à respecter
des règles de communicationqui garantissent la qualité des
relations.L'inspecteur du travail, le conseiller juridique del'organisation
professionnelle sont des ressourcesimportantes pour aider à la
construction d'uneproposition mais également garantir la
légalitéjuridique de la négociation avec les
organisationssyndicales.
B. Mise en évidence de la relation
qualité de l'interaction entre les salariés / apprentissage
organisationnel
La communication s'affiche, au fil des années, comme
une valeur stratégique au sein de l'entrepriseet commence à
être perçue comme un véritable outil du management. La
tendance actuelle desentreprises à s'intéresser à la
communication managériale correspond aux besoins de plus en plusvitaux
de redonner un "sens" et des valeurs à des managers qui "n'y croient
plus" et à des salariés"égarés". L'implication de
l'encadrement s'avère indispensable pour faire comprendre et
faireadhérer les équipes à des décisions
stratégiques, très souvent inintelligibles, paradoxales, ou
pireencore, en contradiction avec les valeurs affichées.
1. Le passage de l'action individuelle à
l'interaction collective
La collaboration au sein d'une entreprise consiste au partage
de l'information entre acteurs du même métier ou appartenant
à la même communauté de pratiques, les acteurs pouvant
être localisés dans des départements différents de
l'organisation. Ces échanges contiennent d'une part un aspect
organisationnel et d'autre part un aspect dit « métier ». Le
premier aspect permet de coordonner les acteurs au niveau d'un projet et de
partager les informations nécessaires à la réalisation de
ce projet. Le second aspect concerne une dimension de partage
intermédiaire qui permet de créer un espace d'échange
entre acteurs d'un même métier à l'intérieur d'une
organisation (Ihadjadene, 2010). La contribution de la communication interne
à la création et au partage des valeurs de l'organisation est
très remarquée dans la mesure où les salariés
passent d'une connaissance individuelle (reçue par l'éducation,
la formation académique et la société) à une
connaissance collective (du fait de l'interaction entre les salariés).
La vision « action » :
elle met en avant la communication interne en tant qu'instrument de
gestion. Le communicateur diffuse un message (souvent des décisions de
la direction) à ses collègues par les moyens de communication
appropriés. L'objectif est de développer des canaux de
communication pour accomplir la mission d'information. Ici, l'information
transmise n'intervient que pour assister le salarié à la
réalisation d'une tâche quelconque. Le salarié agit donc
isolement dans l'appropriation des connaissances en rapport au travail qu'il
effectue (Da Silva et St-Hilaire, 2004).
La vision « interaction
» : elle accentue davantage le caractère
bilatéral de la communication interne où le dialogue et le sens
occupent une place centrale. Le concept de base est que chacun, et donc pas
uniquement les spécialistes « officiels », a des
compétences communicationnelles. Tous les collaborateurs sont
responsables du contenu qualitatif de leur message. Les spécialistes
soutiennent les dirigeants et les collaborateurs afin qu'ils envoient la bonne
information aux personnes concernées et selon le mode de communication
adéquat. Selon la vision « interaction », la collaboration
joue un rôle essentiel dans l'efficacité de la communication
interne et le partage des savoirs et d'expériences (Gagné et
al., 200). Le communicateur est surtout considéré comme
celui qui fournit les moyens de communiquer, alors que dans la vision «
interaction », il est davantage perçu comme un conseiller en
communication intervenant de plus en plus tôt dans le processus
décisionnel. L'interaction relève de la vision de l'organisation
et pas uniquement de la communication interne.
La transition d'action à interaction n'est pas
immédiate et chaque service ou organisation l'opère à son
propre rythme. Tout dépend, en effet, de la culture et de la
mentalité de l'entreprise. Les entreprises qui élargissent leur
communication commencent d'abord par développer des médias
internes grâce auxquels elles peuvent relayer l'information vers leurs
collaborateurs. Une fois la qualité de ces supports jugée
satisfaisante, elles rationalisent la communication interne et adoptent une
approche plus méthodique. C'est à ce moment que les
communicateurs combinent action et interaction. Une organisation fait souvent
appel à la communication interne pour faire connaître sa politique
ainsi que ses décisions. Les objectifs poursuivis sont d'une part, la
sensibilisation des collaborateurs et d'autre part, l'échange des
informations. Le communicateur intervient dans ce processus en tant que «
facilitateur » et recourt aux canaux les plus adéquats en fonction
des messages et des groupes cibles. Girin (2001) relève aussi ce double
aspect de la communication, qui présente des actes de communication
« principalement orientes vers l'activité » et des
actes « principalement orientes vers l'ordre social ». Les
interactions de travail répondent ainsi aux deux besoins distincts que
sont transmettre des consignes pour assurer le fonctionnement des
opérations et inscrire les employés dans un cadre social. C'est
donc ce deuxième volet qui va constituer la base des lignes qui
suivent.
2. La construction de l'identité
organisationnelle
L'identité organisationnelle est au coeur de la
réflexion stratégique (Giroux, 2002) parce que l'avantage
compétitif qu'une entreprise peut avoir sur ses concurrents
dépend notamment de la capacité des acteurs dans l'organisation
à construire collectivement l'identité de l'organisation.
L'identité organisationnelle résulte d'un « processus
organisant » (Weick, 1969) au terme duquel l'action collective et
concertée est consubstantielle au partage des représentations et
valeurs de toutes les parties prenantes qui trouvent ainsi dans cette
construction leur réalité sociale (Berger et Luckman, 1996). Le
concept d'identité sert donc à classifier l'organisation par
rapport à d'autres entreprises et facilite les liens
intra-organisationnels (Giroux, 2002) et les réseaux d'échanges
d'informations et de ressources (Nkakleu et Kern, 2003). Pour cela, la
construction sociale de l'identité de l'organisation apparaît
comme un enjeu majeur de la résultante des effets d'une harmonieuse
cohésion entre les salariés de l'organisation (El Akremi et
al., 2009).
Pour Schein (1993), l'adoption d'un processus dialogique et
socialisant (Nonaka, 1993) permet de canaliser les représentations des
individus de façon à trouver des traits d'identification.
L'identité organisationnelle découle ainsi d'un processus
d'élaboration qui incorpore les discours et les représentations
des individus (Searle, 1995 et Giroux, 2002) qui vont créer
l'identité de l'organisation sur la base de leur perception de la vie en
société et de leurs attentes. Selon Brun et Dugas (2002),
L'identité organisationnelle peut être définie comme une
configuration autour de laquelle les parties prenantes s'identifient, se
connaissent, partagent leur perception de la vie en société et
leur imaginaire social, se font confiance mutuellement et ont confiance dans le
groupe d'identification qu'est l'organisation. Cette co-construction de
l'identité procure à l'organisation une personnalité et
une réalité sociale (Lazzeri et al., 2004) qui sont
légitimées par les salariés dès lors qu'ils croient
au maintien de la qualité de leurs relations les uns des autres et en la
capacité de l'organisation de répondre à leurs attentes,
de protéger les intérêts de tous les membres, et de
sanctionner les comportements opportunistes (Finegan, 2000). Le salarié
va donc être d'autant plus réceptif et coopératif s'il
partage avec les autres membres de l'organisation des valeurs communes, et a
confiance dans les règles, les codes et les conventions
édictés par l'organisation et qui fondent l'action collective.
La construction de l'identité organisationnelle sociale
recouvre les échanges, relations et dialogues entre les individus dans
l'organisation. A ce niveau, plusieurs études montrent que le partage de
l'identité et des valeurs d'une organisation recouvre trois dimensions
qu'il convient d'analyser en mettant en évidence la contribution de la
qualité de l'interaction entre les salariés.
Dimension structurelle de l'identité
organisationnelle
Pour Ryan (2010), la qualité de la configuration des
relations interpersonnelles dans l'organisation est nécessaire. Par
l'appropriation des liens affectifs entre les acteurs, cette configuration
facilite le transfert d'informations (Coleman, 1988) et par la même
occasion, l'apprentissage organisationnel (Fischer et White, 2000), et
l'exécution des activités dans l'organisation (Shah, 2000).
Bolino et al. (2002) soulignent quant à eux que le transfert
d'informations et de connaissances se fait plus aisément et sans biais
lorsque les employés sont interconnectés dans l'organisation. En
outre, l'exécution des activités dans l'organisation est plus
efficiente lorsque les employés se connaissent, et partagent
collectivement des représentations et des valeurs auxquelles ils
s'identifient. Cette identification crée ainsi une connexion plus facile
qui va orienter les actions des individus vers l'échange d'informations
et de ressources dans le sens des intérêts de tous les membres de
l'organisation et de l'organisation elle-même.
Dimension relationnelle de l'identité
organisationnelle
Cette deuxième dimension de l'identité
organisationnelle se caractérise par un fort degré de confiance,
de normes et de perception d'obligations partagées, et par
l'identité commune. Créplet et al. (2002)
dénotent de cette caractérisation que les individus se sentent
d'autant plus en confiance et animés par la réciprocité
qu'ils partagent ensemble des valeurs communes, entretiennent des relations
affectives et sont insérés dans une même structure
d'identification. Cette structure d'identification renforce en retour leur
sentiment et leur désir d'appartenance à l'organisation. La
conceptualisation de Nahapiet et Ghoshal (1998) de l'identité
relationnelle se rapproche de la notion des "liens forts" utilisée par
Granovetter (1973) pour décrire la confiance, la
réciprocité et l'intensité émotionnelle dans les
relations interpersonnelles. Il apparaît que la dimension relationnelle
de l'identité organisationnelle se construit par la qualité de
l'interaction entre les salariés (Koys, 2001) et concerne les relations
affectives entre ces derniers. Ainsi, les groupes de travail au sein desquels
les membres possèdent des représentations partagées,
s'adaptent plus facilement au changement de l'environnement, sont plus
flexibles et donc plus performants (Bolino et al., 2002).
La dimension cognitive de l'identité
organisationnelle
Selon Nahapiet et Ghoshal (1998), la compréhension
mutuelle entre les employés se fait au travers des langages et des
récits partagés. Ainsi, les employés peuvent
résoudre sereinement les problèmes qui se posent sur leurs lieux
de travail ou en dehors, s'échanger les idées, s'aider
mutuellement et partager les connaissances. La dimension cognitive de
l'identité organisationnelle incorpore non seulement les langages et les
récits communs, mais également une vision partagée qui
permettent aux membres de l'organisation de percevoir et d'interpréter
les événements de façon similaire (Bolino et al.,
2002). Puisque ces représentations et vision partagées sont
inscrites dans leur mémoire collective (Weick et Roberts, 1993), les
employés peuvent alors anticiper et prédire plus facilement les
actions des autres. Dans une certaine mesure, cette « vision
partagée » des relations de travail stables et saines favorise
l'émergence d'une connaissance organisationnelle (Créplet et
al., 2002) ; à certains égards, l'aspect cognitif du
capital social induit la cohésion intra-organisationnelle
nécessaire à la performance de l'entreprise. Nous soutenons que
l'identité organisationnelle renforce la dimension cognitive de
l'apprentissage en ce sens qu'elle contribue à la mise en commun des
routines collectives, à la production et à l'échange des
connaissances.
En raison de ce qui précède, l'identité
organisationnelle concourt à l'efficacité du fonctionnement
interne de l'organisation. Elle est donc à la base d'un processus de
socialisation des individus. C'est ce qu'ont souligné Adler et Kwon
(2002) dans leurs analyses du fonctionnement économique des
organisations. En effet, l'interaction de qualité fait partager la
vision et les valeurs de l'entreprise et contribue à la création
d'une identité de l'organisation par laquelle les acteurs s'identifient
à elle à travers des représentations communes (Zaoual,
1996). Il s'établit alors entre eux une confiance mutuelle qui va
garantir l'action collective et la socialisation organisationnelle de ces
derniers.
3. Socialisation organisationnelle et
amélioration de l'apprentissage organisationnelle
Les recherches sur le l'interaction sociale considèrent
essentiellement la socialisation comme un processus d'apprentissage, les
domaines d'apprentissages étant ceux qui sont « nécessaires
à tout nouvel arrivant » (Schein, 1988). Plusieurs auteurs
proposent, à partir d'une revue de la littérature existante, une
typologie des domaines d'apprentissage. Fisher et al.(2000) distingue
les « valeurs, objectifs, culture de l'organisation », les «
valeurs, normes et relations avec le groupe de travail », les «
compétences requises pourfaire le travail », et le «
changement personnel lié à l'identité, l'image de soi, et
la structuremotivationnelle ». De la même façon, Guiroux
(2002) propose une « taxonomie desapprentissages »pour le
développement des nouveaux collaborateurs, autour des mêmes
domaines que Fisher et al.(2000). Toutefois, ce qui relève du
domaine individuel demeure plus une conséquence de la socialisation
(Dowling, 1995), qu'un élément à part entière de sa
définition.Helfer et al. (2000) adoptent une vision
transversale du concept de la socialisation organisationnelle. Selon eux,
chacune desdimensions de l'identité organisationnelle contribue à
la socialisation organisationnelle et à l'acquisition des connaissances
sur les différents aspects du fonctionnement de l'organisation.
Pour Kim (1993), la "collectivisation" des connaissances, leur
généralisation à l'organisation et leur inscription dans
des procédures, dans des pratiques et des valeurs partagées est
la résultante d'une socialisation organisationnelle qui, elle-même
ressort du partage de l'identité organisationnelle qui se construit. Il
s'agit alors de considérer la gestion des connaissances, non plus comme
un intérêt porté à la connaissance elle-même,
mais plutôt à « qui détient la connaissance ? »
et à « comment localiser le détenteur de la connaissance ?
». Cette approche se base sur l'hypothèse que l'acquisition et le
partage des connaissances sont des processus sociaux, qui se réalisent
plus efficacement grâce aux interactions directes entre les membres d'une
communauté de pratiques et à l'identification des membres de la
communauté à ces pratiques. Dans cette même perspective, un
ensemble d'auteurs (Duncan et Weiss, 1979 ; Shirvastava, 1983 ;
Nicolini et al., 1995) pensent qu'une considération de la
socialisation organisationnelle comme résultante de la communication
harmonieuse entre les salariés améliore la maîtrise des
activités de l'entreprise est souvent nécessaire pour le partage
des valeurs et d'expériences.
Les analyses précédentes montrent la
communication et l'interaction harmonieuse entre les salariés sont
génératrices de partage et assimilation des visions et valeurs de
l'entreprise. Ce partage des visions et valeurs va contribuer à la mise
en oeuvre des connaissances collectives qui vont ainsi coordonnées les
actions des individus et constituées une références pour
toute prise de décisions. De plus, la construction des valeurs
partagées par une interaction de qualité conduit à une
socialisation des salariés favorisant un apprentissage de
qualité. Ces analyses nous conduisent à formuler
l'hypothèse suivante dans le contexte camerounais :
: Le degré d'apprentissage organisationnel des
salariés est fonction de la qualité de l'interaction existante
entre eux.
IV. Contribution de l'efficacité des supports de
communication interne à l'apprentissage organisationnel des
salariés
L'efficacité des supports de communication interne est
l'un des éléments le plus cité dans la littérature
pour ce qui est de sa contribution à l'apprentissage organisationnel des
salariés. Les études ont montré en effet que, les outils
les plus efficaces de la communication interne dans une entreprise
contribuaient en commun à la réalisation et la maîtrise des
activités de la structure. Avant de montrer comment l'efficacité
des supports de communication interne contribue à l'apprentissage
organisationnel des salariés, nous donnons d'abord les indicateurs de
mesure de cette efficacité.
A. Les indicateurs d'efficacité des supports de
communication interne
Afin de justifier de l'efficacité de leur service, les
communicants internes ont la possibilité de mettre en place
différents indicateurs, autrement dit des mesures permettant d`obtenir
des données significatives sur un sujet précis et ainsi d'en
apprécier l'efficacité (Marco et Libaert, 2006). Pour
répondre à cet impératif, ils peuvent avoir recours
à des indicateurs de mesure quantitatifs ou qualitatifs. Le choix du
type d'évaluation va avant tout dépendre des objectifs de
communication du service, mais aussi de ce que l'on cherche à calculer.
Ces deux types de mesures, quantitatives et qualitatives, qui sont chacune
constituées d'indicateurs différents, vont permettre d'identifier
les points forts et les points faibles des actions de communication interne et
ainsi d'en évaluer la qualité. Cependant, il est important de
noter que quelle que soit la méthode utilisée pour mesurer
l'efficacité de la communication interne, il faut au préalable
accorder une grande importance à la définition des objectifs de
communication : l'évaluation qu'elle soit quantitative ou qualitative
n'est possible, que si ces objectifs sont clairement définit (Marco et
Libaert, 2006).
1. Définition de la notion d'efficacité
d'un support
Selon Wagner (1988), « le concept
d'efficacité est utilisé pour décrire les relations entre
les facteurs (input) et les produits (output) ». Ces auteurs
distinguent notamment l'efficacité interne de l'efficacité
externe. La distinction est également perceptible dans les
définitions que Legendre (1993) donne des concepts d'efficience de la
formation (efficacité interne), d'impact et de pertinence
(efficacité externe). Pour lui en effet, l'efficacité peut
être entendue comme « le degré de réalisation des
objectifs d'un programme ou degré d'atteinte d'un objectif »,
« degré d'atteinte d'un objectif, tout en considérant
des variables d'efficience et d'impact ». Selon toujours cette
auteur, « l'efficacité s'exprime toujours en pourcentage
puisque la valeur est obtenue en mettant en rapport deux objets de même
nature ». La référence à l'économie est
évidente sous le second sens, en particulier lorsqu'il s'agit
d'efficience. Dans son acception générale, l'efficience se
définit comme étant le « rapport entre ce qui est
réalisé et les moyens mis en oeuvre », ou bien comme
« l'expression d'une comparaison entre le résultat et les
efforts consentis ou les ressources consacrées à la poursuite
d'un objectif ».
2. Les mesures quantitatives d'efficacité des
supports de communication
L'approche quantitative vise à connaître le poids
de l'opinion. Elle permet, via un questionnement fermé, d'évaluer
en mesurant le « quoi » et le « combien » et d'identifier
les facteurs significatifs grâce à des outils statistiques.
L'analyse des résultats permet d'identifier des leviers d'action. On
distingue trois niveaux de mesure parmi les indicateurs quantitatifs : les
mesures d'audience qui sont des indicateurs de pilotage, les enquêtes
ponctuelles et les baromètres d'opinion interne qui sont des indicateurs
de performance. Selon ce que l'on cherche à chiffrer le degré de
précision à atteindre, on va utiliser l'un ou les trois
indicateurs. Il est important de noter qu'ils sont à la fois très
hétérogènes mais aussi très complémentaires
ils permettent d'évaluer des éléments différents
qui peuvent se regrouper si l'on souhaite réaliser une expertise
très approfondie de la communication interne.
a. Les mesures d'audiences
L'une des évaluations les plus faciles à
réaliser dans le cadre de l'évaluation des actions de
communication interne est la mesure d'audience. Il s'agit ici d'évaluer
les supports de communication en comptabilisant un certain nombre
d'éléments. Nous avons vu précédemment que «
si l'on admet que la communication interne a pour mission de contribuer
simultanément au bon fonctionnement de l'entreprise et à la
satisfaction des attentes du personnel, on ne peut pas se limiter à
l'évaluation des supports écrits » (Marco et Libaert, 2006).
Cependant, avant de peser le rôle que jouent les supports de
communication dans les autres domaines tels que la satisfaction des
salariés ou encore leur sentiment d'appartenance, il est indispensable
de savoir si ces outils sont utilisés et comment ils le sont. Prenons
l'exemple d'un intranet : s'il n'est pas exploité par le personnel, il
ne peut pas être efficace et ainsi avoir un impact sur la motivation du
personnel. Avant de juger de la performance des supports, il est donc essentiel
de mesurer leurs activités.
b. Les enquêtes ponctuelles
En effet, l'un des meilleurs moyens d'approfondir certaines
questions paraissant fondamentales pour le bon développement de la
communication interne est la mise en place d'enquêtes ponctuelles, qui
sont des sondages « qui s'appuient sur un échantillon
représentatif d'une population » ou sur l'ensemble de cette
population (Adary, 2006). C'est un véritable outil de pilotage qui
facilite la décision et permet de connaître les attentes du public
de l'entreprise. Elle implique donc confiance et motivation de la part des
salariés.
En effet, la confiance et la motivation des salariés
sont des éléments déterminants dans le bon fonctionnement
d'une entreprise. Elles sont en partie liées aux actions mises en place
par le service de communication interne. En ce sens, si l'on souhaite
réaliser une mesure approfondie de la communication interne d'une
organisation, il est incontournable d'évaluer l'opinion interne en
élaborant une enquête qui n'est dès lors plus ponctuelle
mais répétitive : un baromètre d'opinion
générale.
c. Les baromètres d'opinions
générales
A la différence de l'enquête ponctuelle, le
baromètre est une enquête répétitive (Lendrevie et
Levy, 2013) qui va déterminer l'adhésion, autrement dit
l'implication du personnel dans la contribution à la bonne marche de
l'entreprise. De ce fait, les objectifs de mesures vont être relativement
différents de ceux d'une enquête ponctuelle car avec la mise en
place d'un baromètre, on va chercher à réaliser des
analyses à intervalles réguliers d'un certain nombre
d'éléments. Ces baromètres, qui sont relativement lourds
à instaurer et exigent beaucoup de temps, à la fois pour la
préparation, la collecte des informations mais aussi et surtout la
restitution des résultats, sont pourtant les seuls indicateurs qui
donnent le moyen d'évaluer l'impact et le rôle des supports sur
la motivation et la satisfaction du personnel. Cependant, dans toutes les
organisations, les baromètres aborderont similairement les mêmes
thèmes, quels que soient les choix réalisés.
3. Les mesures qualitatives d'efficacité des
supports de communication
Les indicateurs qualitatifs viennent la plupart du temps en
complément des indicateurs quantitatifs. Ils donnent le moyen
d'approfondir les données déjà obtenues lors de la phase
quantitative. Trois types d'indicateurs qualitatifs sont susceptibles
d'être mis en place dans les organisations afin de mesurer
l'efficacité de la communication interne. On retrouve les entretiens
individuels qui sont souvent des approfondissements de mesures quantitatives,
les focus group fréquemment utilisés en amont des mesures
quantitatives et enfin la communication informelle.
a. Les entretiens individuels
L'organisation d'entretiens individuels à pour objectif
de « recueillir les attentes du personnel, de comprendre les logiques
individuelles et les relations, d'aborder des thèmes difficilement
abordables en groupes et de faire participer des personnes qui peuvent
difficilement participer à un groupe » (Chatelin et Tilliette,
2011). Ils permettent d'atteindre des résultats complémentaires
des mesures quantitatives. La plupart du temps, ils vont être
instaurés pour évaluer et approfondir des points précis de
la communication interne dont les problèmes ont été
identifiés lors des mesures quantitatives. Il est important que ces
entretiens ne soient pas dirigés par des personnes de la communication
interne car une personne extérieure au service a une meilleure
objectivité face au thème de l'entretien et permet
également de conserver l'anonymat des répondants, ce qui se
révélera plus positif en termes d'échanges. Mais le
recours à une personne externe a un coût souvent
élevé et n'est donc pas toujours envisageable. De ce fait, un
stagiaire qui sera tout autant objectif peut très bien être
recruté pour assurer cette mesure.
Réalisés en face à face ou par
téléphone, ces entretiens suivent une grille d'évaluation
composée essentiellement de questions ouvertes, ce qui les
différencie clairement des enquêtes ponctuelles ou des
baromètres. Si l'on constate lors des mesures quantitatives que le
magazine interne n'est pas lu, il est fondamental de chercher à
identifier l'origine du problème. Les entretiens individuels permettent
d'avoir un échange direct avec les personnes : le fait de se rendre sur
le terrain créé une réelle proximité, incitant le
personnel interrogé à faire part plus facilement de ses
observations.
Si les entretiens qualitatifs sont réalisés par
les entreprises à l'issue des mesures quantitatives afin d'approfondir
les problèmes identifiés, les focus group vont quant à eux
être beaucoup plus utilisés pour faire émerger des
idées lors d'une phase amont.
b. Les focus group
Les focus group sont des indicateurs très
intéressants dans l'évaluation de l'efficacité de la
communication interne car ils donnent la possibilité de recueillir des
diversités d'opinion, de travailler sur des représentations,
d'approfondir des points de vue et faire émerger des idées.
L'animation de ces entretiens collectifs est en effet primordiale. C'est
pourquoi l'intervenant doit impérativement être formé afin
de pouvoir équilibrer la réunion et d'éviter que certains
personnes monopolisent la parole. Dans ce contexte, il est pertinent que les
membres de la communication interne assistent à cette réunion de
façon off, autrement dit derrière des miroirs opaques.
La mise en place de focus group est de plus en plus
utilisée dans les organisations pour évaluer leur communication
interne afin de mieux cerner les attentes des salariés en
périodes de mutations car, « le focus group est bien plus qu'un
lieu de débat, c'est un moyen de sonder l'impact d'un programme de
changement sur les salariés ou de mesurer les actions de communication
» (Johnson, 2006). Que l'on choisisse de mettre en place des entretiens
individuels ou des focus group, ces indicateurs qualitatifs sont assez
contraignants à instaurer. Pourtant, ils sont indispensables pour
réaliser une évaluation approfondie d'un service de communication
interne de part la pertinence et la finesse de leurs analyses.
c. L'écoute informelle
L'écoute informelle peut être entendue comme une
écoute des bruits de couloirs ou du bouche à oreille. Cette
écoute informelle est valable pour l'évaluation de l'ensemble des
supports de communication. Elle aide à obtenir des informations
importantes sur le ressenti du personnel à un instant T dans la mesure
où ces « bruits de couloirs » et ce « bouche à
oreille » sont marqués par une très grande
spontanéité. En effet, l'écoute informelle se doit
d'être prise en compte dans l'évaluation de l'efficacité de
la communication interne. Mais comment la mesurer ? Deux méthodes
peuvent être envisagées pour formaliser cette écoute et la
transformer en un véritable indicateur d'efficacité :
La première d'entre elles est le
feeling du service de la communication interne. Si les supports
ou les actions élaborés au sein d'une organisation ne satisfont
pas le personnel, cela se ressentira inévitablement notamment dans le
cadre d'organisation d'évènements. Ce feeling des membres de la
communication interne est déjà un très bon indicateur car,
il aide à se faire une idée des différentes opinions. Et
cela est très important car selon ce qui est ressenti, il va être
possible de mettre en lumière des dysfonctionnements.
Il est également possible de réaliser
un document écrit autour de cet indicateur.
Pour cela, il suffit de mettre en place un tableau Excel dans lequel chacun des
membres du service répertorie les propos entendus ou alors reçus.
Chaque trimestre, une synthèse écrite ou un mapping des
éléments inscrit dans le fichier permet de porter une
appréciation sur la qualité de la communication interne.
Certes ces indicateurs ne permettront pas d'évaluer la
communication interne comme l'on peut évaluer un service finance par
exemple, mais les informations obtenues donneront une « ambiance » de
la communication interne et permettront ainsi d'en apprécier son
efficacité et de procéder à des adaptations si besoin.
L'avantage est qu'ils peuvent s'articuler de différentes façons
comme nous l'avons expliqué tout au long de cette partie.
Néanmoins, ces combinaisons ne sont pas figées : il n'y a pas de
bonnes ou de mauvaises articulations entre les indicateurs, les choix vont
avant tout dépendre des besoins des organisations, de leur taille, de ce
qu'elles souhaitent mesurer ou encore de leur nombre de salariés.
Toutefois, la communication organisationnelle elle-même fait intervenir
plusieurs acteurs.
B. Analyse de la relation efficacité des
supports de communication interne / apprentissage organisationnel des
salariés
L'apprentissage par l'efficacité des supports
communication interne est à la base de nombreux entre les
spécialistes de la communication et de la gestion des entreprises. En
effet, le contenu de leurs analyses montre clairement comment un salarié
dépourvu de toute connaissance d'une organisation dans laquelle il est
nouvellement recruté peut être en mesure mieux cerner les
activités de cette entreprise, ses logiques d'actions, ses visions et
valeurs en fonction du degré d'efficacité des supports circulant
dans l'organisation. Les lignes qui suivent nous en disent plus sur la
contribution des différents types de supports de communication interne
à la création et au partage des connaissances organisationnelles.
1. Efficacité des supports oraux de la
communication interne et apprentissage organisationnel des
salariés
Selon Demont-Lugol et al. (2006), l'efficacité
semble toujours être le domaine visé et souhaitable de tous les
dirigeants d'entreprise pour ce qui de leurs supports de communication interne.
Pour eux, elle exprime le rapport entre les sorties d'informations en
entreprise et les entrées des connaissances chez les salariés. La
notion de sortieregroupant les effets observés par les salariés
de toute transmission orale d'informations relatives p la réalisation
d'une activité quelconque. Celle d'entrée comprenant quant
à elle l'ensemble des connaissances qu'emmagasinent les salariés
du fait de l'activité réalisée. La notion
d'efficacité des supports oraux de la communication interne est donc
appréhendée par ces auteurs comme étant un
élément central de la connaissance de la politique
générale d'une organisation. Bres (2001) abonde dans le
même sens car il fait remarquer qu'il est important d'essayer de situer
la position des supports de communication oraux au milieu des nombreux
médias de communication qui sont aujourd'hui disponibles pour le
salarié. Tous les salariés d'une organisation peuvent
désormais très facilement avoir accès à un contenu
incroyablement varié de connaissances, d'opinions et d'informations du
fait de ces derniers poursuit-il.
En effet, prendre conscience des supports de communication
efficace comme source de connaissances organisationnelles est une conception
qui renouvelle la vision et les pratiques organisationnelles. Ce constat ne se
limite pas simplement à Bres (2001), mais elle a été
reprise par (Sekou, 2007) lorsqu'il affirme que toute la communication
d'entreprise se résumant à la transmission orale des informations
est très garante de la cohésion et de l'implication des
salariés génératrices de nouvelles connaissances et du
partage des valeurs de l'organisation. La chose la plus étonnante de
cette communication poursuit-il n'est pas tant la quantité
d'information accessible mais le désir croissant de vouloir donner de
l'information et de participer à la construction des valeurs
collectives, de vouloir « faire savoir » des connaissances
personnelles, de vouloir faire connaître son opinion, son point de vue
par rapport à une situation précise.
Les lignes qui précèdent montrent la
contribution indéniable de l'efficacité des supports de
communication oraux à au partage des visions et valeurs de
l'organisation, gage d'apprentissage organisationnel. Qu'en est-il des supports
écrits de communication interne ?
2. Efficacité des supports écrits de la
communication interne et apprentissage organisationnel des
salariés
Pour Demers et Barral (1995), les organisations quelle qu'en
soit leur activité et leur taille doivent adopterune stratégie
communicationnelle afin de gérer au mieux leur image en interne qui doit
être perçue comme un agrégat, celle-ci étant «
constituée parl'ensemble des représentations que s'en font les
individus, des opinions qu'ils en ont, à partirde ce qu'ils
perçoivent » (Demont et al., 2005). Selon lui ce dernier,
il n'y a que l'utilisation des moyens écrits de communication interne
qui peut contribuer à valoriser les contenus de communication de
l'organisation car l'écrit est toujours considéré comme
une oeuvre et donc conservable durablement. Dans la même lancée
Mispelblom (1999) pense que l'organisations'investit dans des actions sociales
et environnementales et communique en interne sur cesactions. Cette solution
est la plus efficace, en particulier si l'entreprise jouit à l'origine
d'unebonne image auprès de ses salariés, bonne image qui sera
toujours transmise aux salariés en fonctions de la qualité et de
l'efficacité des outils écrits à la disposition des
salariés. En revanche poursuit-il, si l'entreprise jouit d'une mauvaise
imageen interne celle-ci devra veiller à ne pas délivrer un
message déformant quelque peu la réalitéou à
enjoliver son action au risque de donner des arguments à ses
détracteurs. Une seconde alternative consiste pour les organisations,
afin de donner une imagefavorable d'elle-même non pas par des mesures
concrètes mais bien par l'intermédiaire demesures symboliques, le
tout étant toujours écrit. L'organisation tente ici de recueillir
la faveur de ses salariés par la transformation du sens de ses
actions(Ashforth et Gibbs, 1990).
Les analyses que nous venons de mener démontrent les
logiques d'actions de l'efficacité des supports écrits de la
communication interne dans la conduite de l'organisation et la valorisation des
connaissances organisationnelles. Nous passons maintenant à l'analyse de
la contribution des supports technologiques de communication interne à
l'apprentissage organisationnel des salariés.
3. Efficacité des supports technologiques de la
communication interne et apprentissage organisationnel des
salariés
La contribution des supports technologiques de communication
interne à l'apprentissage organisationnel des salariés fait
débat dans la littérature aujourd'hui. C'est ainsi que Greenan et
Guellec (1994) montre l'existence de grandes différences dans
l'organisation du travail et le partage des connaissances parmi les
entreprises, qui tiennent principalement aux technologies utilisées.
Deux dimensions discriminantes sont mises en évidence,
l'intensité de la communication et le degré d'autonomie (par
rapport à la hiérarchie d'une part, aux contraintes techniques
d'autre part). Les entreprises dans lesquelles la communication est plus
intense sont aussi celles qui ont la main-d'oeuvre la plus qualifiée et
qui utilisent le plus de matériels modernes, automatisés ; la
communication y apparaît comme un moyen pour l'apprentissage de la
maîtrise de ces technologies. Allant toujours dans le même sens,
Benghozi (2001) s'intéresse quant à lui, aux chemins et les
transformations induites par les outils technologiques dans la transmission des
connaissances. Cette vision est aussi partagée par Reix (1999) qui
démontre que les outils technologies de la communication et de
l'information constituent autant d'instruments de la flexibilité, de la
mobilisation et de l'apprentissage organisationnel des salariés. Martin
et Tanguy (2008) voient quant à eux l'apport des outils technologiques
de la communication interne en terme d'innovations organisationnelles
démontrent que les innovations organisationnelles. C'est donc selon lui
les évolutions technologiques, l'informatisation et l'automatisation de
la production, qui ont incité à la mise en place de nombreuses
évolutions organisationnelles et donc la capacité des
salariés à accéder à des formations intenses pour
développer leurs savoirs.
De tout ce qui précède, nous pouvons conclure en
disant que l'efficacité des supports de communication interne favorise
l'adhésion du personnel dans la définition des grands axes de
travail des organisations et contribue à développer un haut
degré d'apprentissage organisationnel des salariés. C'est ce
constat qui nous conduit à formuler l'hypothèse suivante dans le
contexte des PME camerounaises :
: Une grande efficacité des supports de communication
interne améliore significativement l'apprentissage organisationnel des
salariés dans les PME camerounaises.
SECTION II : COMMUNICATION DE PROXIMITE/
INFORMATION PROFESSIONNELLE ET APPRENTISSAGE ORGANISATIONNEL DES SALARIES
Toute organisation recherche une forme de
légitimité à l'extérieur de l'organisation mais
aussi en interne. Pour cela, l'organisation utilise fréquemment la
communication interne afin de convaincre ses salariés de la
cohérence de ses actions. Après une démonstration du
rôle de la communication de proximité dans le développement
de l'apprentissage organisationnel des salariés, nous nous
intéresserons à l'impact de la considération du statut
professionnel des salariés dans définition de l'information
à transmettre toujours au développement du même
phénomène.
I. Effet de la communication de proximité sur
l'apprentissage organisationnel des salariés
L'entreprise peut être définie aujourd'hui comme
une unité économique, juridiquement autonome, organisée
pour produire des biens ou des services destinés au marché.
Néanmoins, il faut savoir que l'esprit d'entreprise existe depuis des
centaines d'années. En effet, il n'est que la traduction en termes
concrets de la philosophie des penseurs et savants du siècle des
Lumières. Durant cette période, la pensée principale
était l'envie de s'éloigner du conformisme habituel et de
favoriser la propriété individuelle. La conception d'une
entreprise aujourd'hui n'est plus la même surtout pour les organisations
dites apprenantes puisque leur soucis premier est de construire des
références collectives faisant coordonner les actions des
salariés dans l'entreprise. Plusieurs auteurs confient ce rôle
à la communication de proximité du dirigeant ou des
chargés de la communication en entreprise. Notre propos sera
consacré d'une part, à l'analyse de la communication de
proximité et d'autre, à la mise en oeuvre de la relation
communication proximité-apprentissage organisationnel.
A. Analyse de la communication de proximité dans
le management des organisations
La proximité a une place centrale dans l'analyse du
fonctionnement des petites et moyennes entreprises. Nous allons, dans partie
réservée à la communication de proximité,
donné d'abord la définition de la notion de proximité dans
le management, ensuite faire le point sur la proximité spatiale et
enfin, analyser la proximité relationnelle dans le management des
ressources humaines.
1. Définition de la notion de proximité
dans le management des ressources humaines
La communication de proximité es des aspects de la
communication interne portée par le manager pour favoriser
l'appropriation par ses équipes de la stratégie de l'entreprise
et pour contribuer à sa mise en oeuvre : La proximité est une
valeur en hausse, de celles vers lesquelles se tourne la société
pour soigner ses maux. La police, la justice, les commerces ou les emplois de
proximité font un aimable contrepoint à un mode de vie qui semble
faire fi des distances, quand il ne les valorise pas dans la promotion de
toutes les diversités. L'entreprise n'est pas épargnée par
ce mouvement de fond en soulignant l'importance du management de
proximité et en réclamant le retour à des responsables de
ressources humaines de proximité censés quitter l'écran de
leur ordinateur pour se rapprocher des personnes. Le management de
proximité consiste donc à se rapprocher beaucoup plus de ses
salariés pour générer une confiance collective (Lombardo
et Eichinger, 2000). Nous développerons dans les lignes qui suivent les
points centraux de cette discipline.
2. La proximité spatiale dans le mangement des
ressources humaines
La proximité est ici géographique en promouvant
des managers proches du terrain et de leurs subordonnés. Mais la
distance ne se mesure pas au mètre, tout le monde reçoit de son
voisin de bureau des mails qui auraient mérité quelques pas. A
travers la notion de proximité c'est la relation que l'on évoque
(en faisant appel à des modalités de coopération) qui
permettraient de rendre le travail plus efficace et éventuellement plus
agréable. Ainsi posé, il n'est pas de situation
managériale qui ne pose la question de la proximité. Elle est
à tous les étages et tout aussi nécessaire au niveau le
plus élevé d'une organisation, dans la transversalité
d'une matrice ou dans toutes les situations managériales complexes qui
ne concernent pas forcément les personnels de terrain auxquels on veut
souvent réserver la problématique des managers de
proximité. On peut donc dire au finish que la proximité spatiale
permet au dirigeant de réduire les distances qui existent entre lui et
les subordonnés. Celui-ci doit être avant tout persuadé que
les travailleurs ont un potentiel à exploiter. Et donc, réduire
les distances sera plus enclin à développer la participation de
tous dans le management (Diaouri, 2003).
3. La proximité relationnelle dans le
management des ressources humaines
Les salariés sont aujourd'hui des acteurs de
l'entreprise. Il n'est plus possible de les mobiliser sans les tenir
informés des objectifs économiques, financiers, sociaux,
politiques, éthiques et culturels. Le faire, serait courir le risque de
ne communiquer que des finalités alors que la transmission du sens du
projet est primordiale. Les travailleurs ne peuvent s'approprier ce qu'ils ne
comprennent pas et tous dépend de la nature des relations e des
écarts qui règnent entre eux. Le volet relationnel de la
communication de proximité ne se borne donc pas aux outils. Elle suppose
contenu, conception et stratégie d'entreprise et surtout, conditionne la
vie au travail quotidien des salariés (Bineu, 1990). Elle se situe dans
la recherche, la remise en cause mais aussi dans la connaissance des hommes qui
composent la structure de l'entreprise et son environnement en tenant bien
sûre compte des effets de rétroaction entre le salariés
à l'action et le communicateur de proximité.
B. Mise en évidence de la relation communication
de proximité / apprentissage organisationnel des salariés
L'efficacité de la communication interne réside
dans sa configuration en terme de proximité. La proximité dans le
management de la communication interne est très essentielle, voire
même indispensable pour tout entreprise cherchant à faire
correspondre ses visions à celles des salariés. C'est en quelque
sorte le contenu des lignes qui suivent. Nous allons montrer le rôle et
la contribution du management de proximité d'abord dans la
qualité de l'information à transmettre, ensuite au partage des
expériences et enfin à la mobilisation des connaissances
créatrices de valeurs organisationnelles.
1. Communication de proximité et transmission
de l'information de qualité
La communication interne a pour principal objectif de
valoriser la culture de l'entreprise et d'y faire adhérer les acteurs
internes. Elle permet ainsi de développer le sentiment d'appartenance,
de favoriser l'adhésion et la coopération du personnel, de
rassembler et établir une relation pérenne entre la direction et
l'ensemble des acteurs de l'entreprise.
Ce constat ne relève pas du hasard. Quand on parle de
la communication interne dans le management des organisations, on fait
référence à la circulation de l'information tant de
façon ascendante, descendantes que transversale. Ce qui importe ici,
c'est le contenu du message qui est transmis. Transmise de façon
directe, Bartoli (1990) démontre dans ses analyses que la qualité
de l'information est toujours meilleure. En effet, la transmission directe de
l'information par la communication interne fait en sorte que l'individu entre
en possession de l'information dans sa forme brute et donc non encore
filtrée. Il poursuit ses propos en disant que les salariés dans
une organisation sont toujours satisfaits d'entrer en relation directe avec
l'information transmise elle-même de façon directe. A s'en tenir
à cet auteur, la proximité dans le management de la communication
interne génère des informations explicites et bien
maîtrisée de la part du public cible et donc améliore la
qualité de ces dernières.
Continuant dans le même sens que Bartoli (1990), Beal et
Lestocart (2003) pensent la proximité ne serait pas une mode si elle ne
paraissait répondre à des besoins fortement ressentis au sein des
organisations. Le premier besoin relève du développement des
situations de management à distance sous leurs différentes
formes. L'aplatissement des structures qui réduit le nombre de niveaux
hiérarchiques et éloigne par construction le manager de ses
collaborateurs. Le sentiment d'éloignement augmente plus encore quand le
nombre de personnes à superviser par manager croît. Ce management
à distance est aussi fortement ressenti par des cadres qui se sentent
éloignés des centres de décision. Curieusement ces deux
auteurs conseillent, pour en pallier les effets négatifs de
développer la proximité car selon eux, la transmission de
l'information par un intermédiaire de la hiérarchie fait en sorte
que l'information transmise ne soit pas fluide car, celui à qui
l'information est transmise va l'interpréter et le transformer à
sa guise.
Les analyses faites ci-haut démontre la contribution de
la proximité des manageurs entre les dirigeants et les
subordonnés à la qualité de l'information. Cependant, quel
est l'effet de cette qualité de l'information transmise via la
communication de proximité sur le comportement des salariés dans
l'entreprise ?
2. Transmission d'informations de qualité et
motivation des salariés
Tout salariés quel que soit le secteur
d'activité dans lequel il travaille, cherche toujours le bien être
dans la réalisation des tâches à lui assignées. Il
cherche la convivialité pour contribuer de façon efficace dans
l'organisation. Nous analyserons dans les lignes qui suivent comment un
salarié dans une organisation peut parvenir à être motiver
compte tenu de la qualité de l'information qu'on lui transmet de
façon directe.
Selon Levy-Langevin (2002), la communication de
proximité n'a de valeur que si elle s'inscrit dans le cadre d'un
système de motivation et d'implication des salariés à
l'action. Ainsi, il participera à l'introduction de « l'humain au
coeur de la stratégie de l'entreprise », de manière
à ce que des relations humaines de qualité permettent d'ajuster
les systèmes et les « process » aux
particularités et aux complexités du niveau local contribuant de
façon efficace à la motivation des individus au travail. Cette
vision est aussi partagée par (Bationo, 2005) qui pense que
« la proximité est un miroir aux alouettes quand on s'imagine
que la réduction de la distance physique suffit à faire
éclore de la bonne relation. Beaucoup de couples sont là pour
démontrer le contraire. La proximité physique n'a
d'intérêt que si elle permet [par la génération des
informations de qualité] de construire et de renforcer les
références communes dont on a besoin les salariés pour
pouvoir coopérer efficacement ». Selon lui, il n'y a pas de
magie du rapprochement : prendre le café ensemble ne sert à rien
si ce n'est pour saisir l'occasion, avec élégance et sans calcul,
de se conforter dans des visions communes du business, des objectifs, des
clients et de la vie quotidienne de l'organisation.
Des lignes qui précèdent ressort que la
qualité de l'information définie en tenant compte de la
proximité entre les salariés d'une entreprise est plus favorable
à la motivation de ces derniers dans l'organisation. Nous allons montrer
dans les lignes qui suivent le lien qui existe entre la qualité de
l'information transmise par la proximité des acteurs et l'apprentissage
organisationnel de ces derniers.
3. La communication de proximité et le
changement de comportements des salariés
La communication interne ou mieux, la communication interne de
proximité est considérée comme la pierre
considérée angulaire du management des ressources humaines. La
littérature (dont nous ferons le point) montre que plus épaisse
sera l'écart entre les salariés et les communicants de
l'entreprise, plus claire sera l'information transmise et meilleure sera sa
contribution au changement de comportements des salariés.
Pour WiemanetHarisson (1983), la communication de
proximité contribue à faire fonctionner l'organisation de
façon optimale. Selon eux, une organisation qui fonctionne par la
communication de proximité favorise la participation et l'implication de
tous dans un système cognitif collectif. C'est dans cet esprit qu'ils
déclarent : « La communication, en particulier la
communication directe inter personnelle est l'âme des organisations.
Quand des employés se trouvent engagés dans un processus de
communication inter personnelle efficace, ils augmentent leur propre sentiment
de bien-être et d'efficacité » conduisant à un partage
des connaissances et des savoirs organisationnels. La communication de
proximité joue un rôle irremplaçable en matière de
management des ressources humaines. Elle permet de résoudre les
problèmes fonctionnels, opérationnels et relationnels et de
satisfaire les salariés pour une plus grande motivation et une
maîtrise des différentes activités de l'entreprise. C'est
pourquoi Heller (2006) continue dans la même lancée dans ses
propos: « Nous réalisons que l'entreprise de demain ne pourra
remplir sa mission et atteindre ses objectifs que si elle améliore sa
faculté à communiquer, à informer et à faire
participer » les salariés aux
activités de l'entreprise. Participation qui conduit
nécessairement à un apprentissage des niveaux d'exécution
de ces activités.
En outre, Bationo (2005) prend en compte le volet
expérience dans ses analyses de l'effet de la communication de
proximité sur l'apprentissage organisationnel des salariés. Pour
lui, pour mieux cerner les situations organisationnelles, tout salarié
doit coordonner ses comportements organisationnels en fonction de la
communication directe que manifeste le dirigeant à leur égard.
Ainsi poursuit-il, la communication de proximité est un aspect efficace
de la communication interne qui participe à la construction d'une bonne
image interne de l'entreprise et à la modification des comportements des
salariés en fonction du type d'activité à réaliser.
Les travaux Lourau (2002) s'inscrivent également dans cette logique
lorsqu'il affirme que : « définir rationnellement une organisation
par les services qu'elle rend ou est censée rendre n'est pas suffisant.
Il faut aussi tenir compte du fait que par la communication de proximité
que font les dirigeants, elle parvient à produire des modèles de
comportements, entretien des normes sociales, intègre ses usagers au
système social de
l'entreprise ».
Toutes ces analyses développées ci-haut ont eu
pour de montrer comment, par la communication de proximité des
dirigeants, les organisations peuvent développer des normes
régissant les comportements des salariés et améliorant
leur niveau de connaissances de l'organisation. Il ressort que, quel que soit
son niveau de formalisation, la communication de proximité contribue
à mieux coordonner la vision du dirigeant à celle des
employés puisque ces dernières entrent directement en possession
d'une information fluide et donc améliore son niveau de connaissance de
l'organisation. Ces analyses nous conduisent à formuler
l'hypothèse suivante dans le contexte des PME camerounaises :
: La communication de proximité induit
significativement l'apprentissage organisationnel des salariés dans les
PME camerounaises.
II. Effet du rapport des connaissances du salarié
à l'information sur son apprentissage organisationnel
Le but général de la stratégie de
communication interne d'une entreprise est d'administrer aux principales
parties prenantes et au public concerné la preuve de la
légitimité des activités qu'on leur demande de
réaliser. Avant de montrer le lien qui existe entre l'identification des
connaissances à l'information organisationnelle et l'apprentissage
organisationnel des salariés, nous allons d'abord faire un bref rappel
des considérations de ces connaissances des salariés dans
l'entreprise.
A. Considérations des connaissances
individuelles des salariés dans l'entreprise
Si les grandes entreprises recherchent des talents, c'est pour
répondre à des enjeux stratégiques majeurs qui sont
liés à la pénurie de main-d'oeuvre, à la gestion du
changement, à la nécessité de préserver ou
acquérir un avantage concurrentiel (différenciation
stratégique) et, enfin, pour anticiper le vieillissement de leur
population (enjeu générationnel). Pour les organisations, parler
de « talents », c'est évoquer une population bien
ciblée et spécifique : les collaborateurs identifiés comme
susceptibles de prendre des responsabilités managériales de plus
en plus importantes dans l'organisation. Toutes les entreprises cherchent
à préparer leurs collaborateurs les plus talentueux à
accéder aux plus hautes fonctions managériales. L'analyse nous
allons faire sur cette section va se baser sur la perception de la notion de
talent dans la littérature.
1. La perception des talents des salariés en
entreprise
Pour Miralles (2007), le talent est « le fruit de la
mobilisation de qualités personnelles » qui sont «
héritées par l'individu », « incorporées dans
l'individu » et « singulières ou spécifiques à
l'individu ». Le talent a donc une dimension individuelle en ce qu'il
appartient à l'individu et doit être utilisé par lui, mais,
il comporte également une dimension collective liée à
l'environnement : la performance s'exprime dans un contexte donné, celui
de l'organisation, avec une notion de mise en concurrence.
Le management des talents serait constitué d'un
ensemble de pratiques collectives développées par les
organisations pour attirer les meilleurs candidats, les mettre dans les
conditions permettant l'éclosion de leurs talents au service de
l'organisation et s'assurer de leur fidélité à long terme.
La recette de la performance tiendrait à l'attraction, au
développement et à la rétention des meilleurs
professionnels. L'apport majeur sur le sujet doit également être
emprunté à Miralles (2007) qui, faisant un parallèle avec
le football, distingue trois types de pratiques dans le management des talents
: celle visant à « reconnaître les talents »
dénommée « scouting », celle visant à
créer les conditions de l'expression du talent sur le plan individuel
« coaching » et sur le plan collectif par la création
d'équipes aux profils complémentaires « casting », et
celle dont l'objectif est de « protéger les talents »
appelée « cocooning ».
Si l'on retient comme définition du talent qu'il
constitue « un ensemble de ressources rares appartenant à la
personne mais trouvant leur valorisation économique au travers de
processus mis en oeuvre par les organisations aptes à les exploiter
» (Miralles, 2007), alors « l'utilisation habile par l'organisation
de la ressource spécifique que constitue le talent concerne tout
à la fois la gestion au sens traditionnel, puisqu'il s'agit d'une
ressource qu'il est indispensable de reconnaître, protéger,
exploiter (Thévenet, 2000) » et « le management, puisqu'il
s'agit d'une ressource humaine, qu'il est tout aussi nécessaire de
coordonner, diriger, motiver... pour la faire adhérer aux objectifs de
l'organisation et participer à la performance collective »
(Miralles, 2007). Faisons maintenant un point sur l'origine même du
talent des salariés : est-ce un talent inné ou
acquis ?
2. Le talent : une configuration innée ou
acquise ?
Pour les auteurs Cadin et Guérin (2012), Miralles
(2007) et Argote et Ingram (2000), le talent a une part d'inné
mais il peut être caché. C'est la confrontation à des
situations et la volonté individuelle de l'individu qui permettent de le
développer. « Le potentiel, ça se cultive » soulignent
Bercowitz et Feldman(2006). Comme pour un grand musicien ou un grand champion
sportif, les compétences exceptionnelles d'un salarié supposent
un entraînement intensif pour se développer. Selon Carlsson et
Fridh (2002),le don et l'intelligence ne suffisent pas pour atteindre des
niveaux record. Ce qui signifie que parti de l'inné, le talent ne peut
fructifier sans être cultivé. Si le génie relève de
l'inné, cela est différent pour le talent : environnement et
hérédité jouent un rôle mais il est difficile voire
impossible de déterminer la part exacte de chacun (Peretti et
al., 2009). Nous pouvons en conclure que si le talent a une part
d'inné, les auteurs s'accordent sur le fait que ce dernier doit
être cultivé pour se développer.
3. Exploitation et protection des talents des
salariés
Le coaching et le cocooning renvoient à l'idée
de préparation et de protection des talents. Or, comme le note Carlsson
et Fridh (2002), ces notions de préparation et de protection est
à peu près absente du vocabulaire des sciences de gestion. Selon
Miralles (2007), la préparation est d'importance et est
conditionnée par les conditions suivantes : «
l'activité contient certains « temps forts » décisifs
pour l'obtention des résultats individuels ou organisationnels ; ces
épisodes cruciaux impliquent très généralement une
mise en compétition ; ces épisodes peuvent dans une certaine
mesure être prévus. En revanche, l'équilibre des forces
entre les compétiteurs et les aléas de la compétition
rendent le résultat incertain ; la mobilisation optimale (en
qualité, quantité et surtout opportunités) de ces
ressources constitue donc un facteur clé de réussite ».
Cette idée de préparation est également partagée
par Easterby-Smith et al. (2008), pour qui la réussite
liée au talent dépend de l'entraînement, et de la
volonté de réussir. John Irving parle de résilience qui
permet d'affronter la concurrence. Le « coach » joue un rôle
majeur dans cette préparation.
a. Le coaching professionnel
Le coaching est une démarche d'accompagnement des
hommes dans leurs pratiques professionnelles quotidiennes. À mi-chemin
entre formation, conseil et développement personnel, le coaching peut
être individuel, dans le cas d'un manager confronté à des
obstacles, désireux d'améliorer sa communication ou son
leadership, de gérer son stress et ses émotions. Le coaching peut
également être de type collectif. Il consiste, le plus souvent, en
un travail de "reconstruction" de la cohésion du groupe, souvent mise
à mal à l'occasion de changements organisationnels. Le coaching
collectif se concentre sur le développement de la performance collective
et vise des résultats opérationnels. Il s'adapte d'abord à
la problématique du groupe d'individus concerné, à son
degré de maturité collective et à sa culture ».
Selon Miralles (2007), le coaching vise « le développement
personnel et est requis en général pour aider certaines personnes
réputées précieuses pour l'entreprise à franchir
des passages délicats de leur vie professionnelle ».
b. Le cocooning professionnel
Le cocooning a pour but de créer une bulle protectrice
pour entretenir la confiance. Il participe à la création d'un
climat favorable, d'une ambiance bénéfique. Pour Peretti et
al. (2009), le cocooning revient à protéger les talents
pour les conduire à la performance. Ils le définissent comme un
« ensemble de pratiques visant à protéger les talents contre
les agressions de l'environnement et à les maintenir dans un état
de plaisir et de confiance pour créer les meilleures conditions de la
performance ». Afin de permettre au talent de s'exprimer, l'apport du
coach est donc à compléter par un travail spécifique sur
les rapports entre le sujet et les conditions de travail (facteurs externes).
Il s'agit là de le mettre dans les meilleures dispositions pour lui
permettre d'atteindre ce meilleur niveau de performance. En le dorlotant, on
évite ainsi toute sollicitation hostile extérieure, il reste
focalisé sur ses tâches et ses objectifs.
Le cocooning peut par ailleurs être
considéré comme la composante affective complémentaire
à la composante instrumentale (niveau de rémunération
très élevé) d'une politique de rétention des
talents (Thévenet, 2000) : « le choix du lieu de
résidence est un acte capital. Dans cette mécanique complexe
qu'est la vie d'un groupe de sportifs de haut niveau, de mauvaises conditions
de séjour (sommeil, nutrition, environnement, etc.) peuvent ruiner une
préparation par ailleurs rigoureuse. Tout a son importance : la
disposition et le confort des chambres, l'accès à la salle de
kiné [...] Il faut se protéger des agressions inopinées
[...] Tous ces éléments participent de la toile d'araignée
à la fois professionnelle et amicale qui enveloppe nos deux mois
d'existence commune ». On pourrait tout à fait imaginer pareil
dispositif adapté à l'entreprise et appliqué aux
collaborateurs.
Nous avons fait dans les développements
précédents une analyse brève de la notion de talent et de
ses diverses perceptions. Les lignes qui vont suivre vont montrer comment les
talents individuels s'inscrivent dans les l'information y relative pour
construire des talents collectives.
B. Mise en évidence de l'influence de la
communication fonctionnelle sur l'apprentissage organisationnel des
salariés
La gestion de l'information et de la communication est un
vecteur essentiel dans la conduite des connaissances individuelles. Seulement,
des études menées par certains chercheurs (qui seront
identifiés à la suite de ces analyses) montrent que l'inscription
des connaissances dans un processus collectif est fonction de la
directivité des informations en fonction des activités
qu'effectuent les salariés et de l'inscription des connaissances et
compétences des salariés à ces dernières.
1. Développement des capacités
organisationnelles des salariés par l'information et apprentissage
organisationnel
L'analyse de l'information professionnelle a fait l'objet des
débats pour ce qui est de sa contribution à la
généralisation des connaissances collectives en fonction des
connaissances individuelles et de la capacité des salariés
à maîtriser ces informations. Nous allons présenter ces
auteurs dans lignes qui suivent.
Nombre de théoriciens des organisations (Conner et
Prahalad, 1996) affirment que les organisations créent de la valeur
lorsqu'elles sont capables de générer et de mettre en pratiques
de l'information capitale sur des connaissances dans le cadre de leurs
activités quotidiennes de travail. En conséquence, les
organisations doivent développer des mécanismes organisationnels
ou des pratiques qui supportent ou favorisent la création de la
connaissance (Nonaka et Takeuchi, 1995). Ces mécanismes
identifiés par la théorie relative à la création de
la connaissance organisationnelle sont notamment la socialisation,
l'internalisation et l'externalisation. Ils traduisent la conversion de la
connaissance tacite en connaissance explicite et vice-versa, mais aussi le
transfert de la connaissance entre les niveaux individuel, organisationnel et
inter organisationnel. Dans la même logique Zaoual (1996) pense que la
création de la connaissance organisationnelle est subordonnée au
développement de la connaissance individuelle dans l'organisation
fonctionnellement à la capacité de l'information transmise
à le faire. En effet, dans des conditions favorables à
l'apprentissage, l'interaction entre les informations professionnelles
transmises et les rationalités des différents individus dans
l'organisation leur permet de construire leurs visions ou points de vue. Ces
différents points de vue individuels ne seront organisationnels que
s'ils sont articulés par le biais d'un processus de socialisation
cohérent avec les informations (Edmondson, 2002 ; Nonaka, 1994). De ce
fait, l'interaction sociale déclenche le processus de création de
la connaissance organisationnelle en permettant aux différents individus
de partager leurs expériences et de construire à cet effet une
confiance mutuelle entre eux.
De leur côté, Lane et al. (2006) pensent
que le partage des informations relatives aux postes et aux activités
des salariés dans l'organisation facilite la création d'une
vision commune par les membres de l'organisation. Toutefois, ces informations
professionnelles ne doivent pas être confinées dans des limites
organisationnelles (Teklab et al., 2005). En effet, les interactions
avec les autres parties prenantes ont l'avantage de permettre aux membres de
l'organisation, d'approfondir leur compréhension plus ou moins tacite de
l'environnement. Une compréhension qui sera articulée et
partagée dans l'organisation. Ainsi, la création de la
connaissance organisationnelle apparaît comme un processus social continu
qui se produit et impacte au niveau collectif des salariés. A ce propos,
les théories relatives à la connaissance organisationnelle
suggèrent la mise en place dans les organisations de mécanismes
organisationnels ou managériaux pour favoriser la
génération et l'application des connaissances dans le cadre des
activités et processus de travail (Geppert et Clark, 2003).
Ces mécanismes organisationnels ou managériaux
sont relatifs aux processus de socialisation, d'externalisation, de combinaison
et d'internalisation mais aussi à l'ensemble des pratiques de gestion
qui déterminent un climat propice à l'apprentissage
organisationnel. Ainsi, ces pratiques de gestion constituent l'essence de la
capacité d'apprentissage organisationnel. Cette conception de
l'information dans les organisations est en effet essentielle dans le
développement de l'apprentissage organisationnel des salariés.
2. L'assujettissement par la reconnaissance
organisationnelle
La reconnaissance organisationnelle est un autre volet de
l'apprentissage organisationnel des salariés basée sur
l'information professionnelle. L'examen de la littérature à ce
propos démontre un désir accentué des salariés
à apprendre et à s'identifier à l'organisation en fonction
de la qualité et de la directivité des informations à leur
profession.
Dans ses analyses du fonctionnement organisationnel, Berreby
(2000) s'interroge sur les rapports qu'on peut établir entre un film qui
exhorte les salariés à se mobiliser pour l'entreprise, un
entretien d'évaluation du « savoir-être », une
séance de coaching visant le développement de
l'assertivité ou l'amélioration des capacités
relationnelles, une sensibilisation aux valeurs de l'entreprise dans le cadre
de l'accueil de nouveaux embauchés, un article de journal interne qui
rappelle la nécessité de « satisfaire » voire «
d'enchanter » le salarié et l'apprentissage organisationnel des
salarié. Pour lui, l'intermédiaire entre tous ces
éléments sus-cités et l'apprentissage organisationnel des
salariés est l'information. Plus elle est identificatrice, plus le
salariés développera une maîtrise des activités de
l'organisation.
Honneth (2006) quant à lui appréhende la
reconnaissance organisationnel de deux façons : dans les termes d'une
identification et dans ceux d'une affirmation. La première acception
peut, selon lui, être entendue de deux manières différentes
: comme un repérage, une évaluation ou une description et comme
une appropriation ou une intériorisation (sens psychanalytique). Quant
à l'affirmation, elle concerne l'individu dans le développement
de ses qualités et capacités cognitives.
Linhart (1994) a mis en évidence que la modernisation
des entreprises dans les années 1980 portait moins sur l'organisation du
travail que sur le salarié lui-même ; elle relevait d'une demande
plus grande d'implication subjective. Par le biais de communication
professionnelle visant l'adhésion à l'entreprise à ses
objectifs et à ses critères de performance, cette demande dessine
en creux la figure renouvelée du salarié. Celle-ci résulte
entre autres choses de la convergence entre une exigence de modifier les
conditions de la mise au travail portée par les mouvements sociaux des
années 1960 et une exigence d'adapter l'outil de production et la force
de travail aux conditions de la guerre économique. Par ailleurs, ce
n'est pas seulement un certain rapport au travail dans l'entreprise qui a
changé ; l'incitation à être responsable de soi, à
s'appuyer sur soi pour inventer sa vie, dont parle, par exemple, Ehrenberg
(1995) pour définir la place de l'individu dans l'entreprise, constitue
la toile de fond d'un renouvellement de l'information comme vecteur de cette
construction et terrain de cette responsabilisation.
Une autre manière d'interpréter la
reconnaissance organisationnelle consiste à repérer ce qui le
caractérise, à reconnaître en lui ces modèles et ces
normes ainsi que le terrain propice à leur développement. Au
cours des années 1990, un nouveau type d'évaluation a
été mis en place, portant sur le « savoir-être »,
terme qui désigne un ensemble hétérogène comprenant
des qualités morales, des dispositions, des capacités
relationnelles. Une particularité de cette évaluation est de
supposer l'existence d'un lien entre des comportements dans le cadre du travail
et des critères « personnologiques » (Bellier,
2000).
Toutefois, la capacité des salariés à
décrire et à s'identifier et à s'infiltrer dans son
activité dépend de son désir à apprendre et de la
qualité des informations à sa disposition (Beauvois, 1994). Selon
lui, ce qui est repéré ce n'est pas ce que le salarié est,
mais ce qu'il vaut par rapport aux capacités organisationnelles qu'il a
développé, c'est-à-dire aux utilités sociales des
connaissances requises. La pertinence de ces représentations de soi
suppose un processus d'identification-appropriation (que l'illusion de la
description contribue à favoriser). Dans ce même esprit d'analyse,
Heller (2006) pense que la définition de l'information professionnelle
peut être entendue comme une contribution visant l'attachement de
l'individu aux valeurs de l'organisation à cette représentation
et est la condition préalable à l'acceptation volontaire et
motivée d'un travail sur soi dans une perspective
d'amélioration.
Cette analyse ressort le fait que la
reconnaissance-description est essentielle dans la définition de
l'information professionnelle car elle permet à l'individu de s'attacher
aux valeurs et perspectives de l'organisation afin de contribuer de
façon efficace au travail de l'organisation. Les lignes qui suivent vont
s'imprégner de ces résultats pour montrer en quoi
l'exemplarité des informations aux activités des salariés
est favorable à l'apprentissage organisationnel de ces derniers.
3. L'exemplarité des informations aux
activités des salariés et apprentissage organisationnel
Les études ont montré que la prise en compte des
attentes des salariés par rapport à l'information professionnelle
est un aspect essentiel dans l'apprentissage organisationnel des
salariés dans l'entreprise.
Selon Peretti et al. (2009), « le talent des
talents consiste bien chez les leaders comme chez les salariés à
traquer des habiletés permettant un échange favorisant la
construction de la paix sociale et une stratégie d'évitement de
guerre souterraine ou explicite ». Il se projette dans une entreprise qui
sera un « lieu de gestion mobilisatrice et de synergie ». L'objectif
est de contribuer à la naissance au sein de l'entreprise de «
l'homme total avec ses affects, son histoire, ses attentes c'est-à-dire
un acteur éthique et porteur de sens ». « L'acquisition et le
développement des compétences constituent une source de talents
évidente ». L'organisation est orientée vers une culture de
la performance. L'auteur nous sensibilise ici au fait que l'évolution
des modes de fonctionnement à l'intérieur des organisations a
favorisé le développement des compétences des
collaborateurs et a permis, dans une certaine mesure et par effet de cascade,
de faire émerger le talent chez nombre d'entre eux. Ce n'était en
effet pas le cas dans les organisations de type mécaniste où seul
le travail prescrit était valorisé et ne permettait donc pas aux
salariés de démontrer leurs potentiels talents.
L'évidence managériale fait ainsi
référence au fait que les organisations actuelles, par leur mode
de fonctionnement managérial (trait à la qualité de
l'information professionnelle), entretiennent le développement du
talent. Avec l'apparition de la notion de « life long Learning
»3(*), on assiste
à la montée en puissance de l'organisation en tant
qu'organisation apprenante. Elle désigne « la capacité de
celle-ci à tirer parti de ses propres expériences et à
évoluer en y prenant appui » (Boloni et al., 2002). C'est
une belle opportunité pour favoriser l'émergence des talents :
« la culture de l'apprentissage » et de la révélation
des talents se fait au travers « de la mobilité, le brassage des
profils et des générations, les pépinières ».
C'est l'apogée du « right man at the right place » :
le but est d'utiliser les compétences du collaborateur là
où « il s'avère le plus fonctionnel ». Cela engendre
inéluctablement une « nouvelle forme d'élitisme et
d'individualisme qui s'appuie sur les potentialités, les savoir-faire
uniques en dehors de tout autre critère ». Ensuite, il s'agit de
donner une visibilité sur les parcours professionnels et les
carrières au sein de l'organisation. Pour cela, il est essentiel de
communiquer. « La communication est une véritable attente des
talents. Demeurent dans les entreprises de nombreuses hésitations
à communiquer sur les plans de succession, voire sur les hauts
potentiels. Cela pour éviter la démotivation de ce qui n'en font
pas partie et pour ne pas générer une trop grande pression sur
les autres ».
Coffman et Gonzales-Molina (2003) vont encore plus loin :
« tout le monde a du talent (...), le tout est de trouver le rôle
dans lequel le talent peut être optimisé ». Ceci les
amène à critiquer le management par les compétences, qui
serait basé selon eux sur « l'idée que n'importe qui peut
réussir à faire n'importe quoi avec une formation suffisante
». Pour eux, il faut construire l'avenir de l'entreprise sur les points
forts des salariés (ce qui va à l'encontre de la guerre des
talents qui consiste à sélectionner les personnes les mieux
adaptées aux exigences des emplois). Il apparaît donc essentiel de
faire grandir les talents autour du projet d'entreprise quel qu'il soit, ceci
en fonction de l'information fonctionnelle définie par l'entreprise
(Chaston et al., 2001).
Nous venons de mettre en évidence le fait que la prise
en compte de l'information en fonction de chaque activité des
salariés est déterminante pour l'apprentissage organisationnel de
ces derniers. En effet, ces études développées montrent
clairement la contribution de l'information professionnelle à l'analyse
et l'assimilation du poste de travail et à la maîtrise des
connaissances personnelles des salariés, toute chose qui n'est pas sans
effet sur la modification du comportement organisationnel de ces derniers. Ce
sont donc ces analyses qui nous conduisent à formuler l'hypothèse
suivante dans le contexte des PME camerounaises :
: Le degré d'apprentissage organisationnel du
salarié est plus élevé lorsque l'information transmise est
fonction de son statut professionnel.
L'analyse des pratiques de la communication interne confirme
que l'évolution de cette dernière est notamment due aux nombreux
outils technologiques utilisés. Cela engendre une communication
variée de supports, « le multi-canal ». La communication de
groupe se pratique régulièrement, mais insuffisamment. La
communication interpersonnelle est considérée comme essentielle
pour effectuer un bon travail et est utilisée en permanence. La
communication informelle se confirme très présente, utile et
génère même de l'information. Pour ce qui est du type
d'informations, majoritairement lié aux activités de
l'entreprise, à l'appartenance et à la stratégie du
groupe, nous notons une réelle volonté de développer et
d'élargir les thèmes vers des informations sur la vie
professionnelle des acteurs de l'entreprise et leurs succès. On comprend
dès lors que la communication interne a un réel effet sur la
connaissance de l'organisation. Nous proposons donc le modèle
théorique de la recherche suivant :
Figure 1 : Modèle théorique de la
recherche
Communication interne
Apprentissage organisationnel
Qualité de l'interaction
Efficacité des supports
Communication de proximité
Communication fonctionnelle
H1 +
H2
+
H3+
H4
+
Source : nous-mêmes
CONCLUSION PREMIERE PARTIE
L'évolution provoquée par la globalisation s'est
entamée depuis quelques années. La communication interne
d'aujourd'hui ne se résume plus à la communication formelle ou
institutionnelle décrite par Duterme (2002), elle se complète par
la conversation communautaire de l'entreprise ou du groupe ce qui modifie le
mode de fonctionnement des équipes de travail et de l'organisation tout
entière. La communication interne en entreprise se rapproche plus,
aujourd'hui, des travaux de Fabre (2005) qui auguraient que la communication
interne participe à la création de liens sociaux et construit les
conditions propices pour développer et améliorer le partage. A
l'issue de cette recherche, il est clair que la communication interne en
entreprise s'étend au-delà de la simple distribution
d'informations, quand bien même ciblées et triées. La
communication interne d'aujourd'hui se métamorphose en une conversation
communautaire qui consiste à des échanges d'informations,
d'idées et de points de vue tridirectionnels. Dans cette situation, la
direction ne gère pas les échanges ou l'information, mais
favorise des projets communautaires animés par des « community
managers ». Cette pratique permet de développer l'intelligence
collaborative et de créer une réelle connaissance collective.
L'entreprise et ses communautés d'acteurs peuvent ainsi profiter de la
compétence collective pour performer. La première conversation
communautaire demeure la réunion de projets et son animateur, le
manager. Nul n'est besoin du réseau social pour en démontrer
l'efficacité. Néanmoins, quelques faits récents de
l'actualité confirment que ces possibilités technologiques sont
d'une importante puissance par sa rapidité extrême à
fédérer le plus grand nombre avec très peu de moyens.
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DE LA DEMARCHE
METHODOLOGIQUE ET CONSTRUCTION EMPIRIQUE DE LA RELATION ENTRE LA COMMUNICATION
INTERNE ET L'APPRENTISSAGE ORGANISATIONNEL DES SALARIES
INTRODUCTION DEUXIEME PARTIE
Après avoir appréhendé la
conceptualisation de la communication interne et de l'apprentissage
organisationnel ainsi que leurs contributions à la gestion de
l'entreprise, nous avons pu détecter certains indicateurs faisant
référence à la communication interne et ayant un lien avec
l'apprentissage organisationnel. C'est donc ces critères qui ont fait
l'objet du deuxième chapitre de notre mémoire. Evoluant dans un
contexte concurrentiel en pleine mutation, l'évaluation de la
communication interne est très importante dans la mise en oeuvre des
stratégies de toute organisation qui cherche une place de choix dans la
sphère des affaires. L'objet recherché par toute institution
à but lucratif est le profit afin de poursuivre sa croissance. Les
profits réalisés permettent donc à toute structure
d'envisager des perspectives de croissance afin de maintenir cette performance
et de faire connaître l'organisation aux salariés. Les postulats
mis en évidence ont été ceux de l'incidence de la
qualité de l'interaction entre les salariés et
l'efficacité des supports de communication interne sur l'apprentissage
organisationnel d'une part, et ceux de l'influence de la communication de
proximité et de la communication par la fonction occupée toujours
sur l'apprentissage organisationnel des salariés d'autre part. Sans
toutefois avancer des affirmations gratuites, nous soumettrons la
théorie à l'épreuve des faits pour présenter par la
suite les résultats de cette étude. Cette deuxième partie
aborde donc d'une part, l'approche méthodologique et les
caractéristiques de l'échantillon final de la recherche et
d'autre part, l'évaluation empirique de la relation entre la
communication interne et l'apprentissage organisationnel des
salariés.
CHAPITRE III : APPROCHE METHODOLOGIQUE ET
CARACTERISTIQUES DE L'ECHANTILLON FINAL DE LA RECHERCHE
La méthodologie est l'ensemble des étapes par
lesquelles le chercheur passe pour obtenir les résultats de sa
recherche. Elle est également cette systématisation de
l'étude, indépendamment du thème à étudier
lui-même. Selon (Feudjo, 2004), c'est un processus de contrôle de
la qualité de la recherche scientifique, qualité qui peut
être appréhendée à travers la pertinence de la
démarche par laquelle on apporte les preuves qui justifient les
réponses aux questions de recherche. L'objet de ce chapitre est de
présenter dans un premier temps le cadre méthodologique
d'investigation et dans un deuxième temps les outils d'analyse
statistique et de traitement des données ainsi que les
caractéristiques de l'échantillon final de la recherche.
SECTION I : ANALYSE DE LA DEMARCHE METHODOLOGIQUE,
PRESENTATION DES CONCEPTS/ VARIABLES ET MATERIALISATION DE LA RECHERCHE
EMPIRIQUE
La spéci?cation du référentiel
épistémologique dans lequel la recherche s'inscrit est un acte
fondateur qui portera en conséquence sur l'ensemble de la recherche :
notamment sur le déroulement du processus, sur la nature des savoirs
élaborés au cours de la recherche et sur le statut qui leur sera
attribué. Cette section s'attardera sur la justification de la
démarche méthodologique cumulée à la
présentation des concepts et leur processus de mesure ainsi que la
matérialisation de la recherche empirique de terrain.
I. Justification de la démarche
méthodologique, présentation des concepts et leur processus de
mesure
Toute recherche, quelle qu'elle soit, est toujours
fondée sur une méthodologie bien précise et sur des
concepts qui font l'objet d'un processus de mesure approprié et
rigoureux. Dans le cadre de cette partie, nous présenterons les motifs
du choix de l'approche hypothético-déductive
complétée par une investigation exploratoire avant de s'atteler
sur la présentation des concepts et leur processus de mesure.
A. Justification de la démarche
méthodologique adoptée
Le choix d'une approche méthodologique dans le cadre
d'une recherche dépend de l'état d'avancement des travaux
théoriques sur le sujet, des variables utilisées mais aussi et
surtout du type d'objectif que le chercheur s'est fixé. Dans le cadre de
notre recherche, nous nous sommes fixés pour objet de comprendre en quoi
les salariés des PME camerounaises peuvent entrer en connaissance
approfondie de l'entreprise compte tenu de communication qui règne dans
l'entreprise. Compte tenu du caractère original de cet objectif, une
approche exploratoire a été adoptée pour compléter
la logique hypothético-déductive de notre recherche. Ces deux
approches seront donc appréhendées dans les lignes qui
suivent.
1. Choix de la méthode
hypothético-déductive
Avant de préciser le motif du choix de la
démarche hypothético-déductive, nous allons d'abord passer
en revue l'explication de cette démarche étant donné
qu'elle est la démarche principale dans le cadre de cette recherche, la
démarche qualitative ne vient que pour la compléter.
a. Explication de la méthode
hypothético-déductive
Les positivistes prônent un raisonnement scientifique de
type hypothético-déductif qui prend naissance avec une question
(ou un problème) se traduisant par une hypothèse soutenant
provisoirement une théorie qu'il s'agira de tester en confrontant cette
dernière aux faits. Le terme hypothético-déductif qualifie
également une démarche qui s'appuie sur des propositions
hypothétiques pour en déduire des conséquences logiques.
Cette démarche doit permettre d'identifier des lois, à
caractère universel, ou de construire progressivement des
théories générales et des modèles explicatifs que
la communauté scientifique a pour mission de chercher à conforter
ou à réfuter en la mettant à l'épreuve des tests
empiriques. Les résultats positifs conforteront les lois, les
théories ou les modèles alors que des résultats «
négatifs les invalideront.
b. Justificatifs du choix de la méthode
hypothético-déductive
Le choix de la démarche
hypothético-déductive comme démarche principale de la
recherche ne s'est pas fait au hasard. Déjà, notre thème
de recherche tel que formulé, cherche à montrer l'influence de la
communication interne sur l'apprentissage organisationnel des salariés,
sujet renfermant sans doute un processus hypothético-déductif
à la première lecture. Une autre raison du choix de cette
approche comme méthode principale de la recherche est due au
désir personnel d'établir une relation de cause à effet
entre la communication interne et l'apprentissage organisationnel des
salariés, c'est-à-dire de déterminer un ou plusieurs
facteurs de la communication interne qui est (ou qui sont) incontestablement la
cause de l'apprentissage organisationnel des salariés.
2. Le choix de la méthode
exploratoire
Selon Olivier de Sardan (2008), même si le monde (ou ses
« morceaux ») est au sens propre inconnaissable, en dernière
instance opaque ou incertain et philosophiquement inaccessible comme
réalité externe, les sciences sociales reposent sur un pari :
« malgré tout, le monde peut être l'objet d'une certaine
connaissance raisonnée, partagée et communicable. »
Cependant, s'en tenir à cette assertion présume l'imperfection
des approches dites qualitatives de la recherche qui permettent au chercheur de
recueillir des informations beaucoup plus approfondies du domaine
étudié. La justification du choix de la méthode
exploratoire se fera après un bref aperçu de la recherche dite
L'approche holistico-inductive.
a. Définition de l'approche exploratoire ou
holistico-inductive
Comme le précisent Olivier et Sardan (2008), le terme
« holistico » fait référence au souci du chercheur de
comprendre le phénomène « en profondeur » et dans
toutes ses manifestations, dans son contexte et dans son environnement naturel.
Dans l'approche holistico-inductive, le chercheur tente de faire abstraction de
ses préconceptions lors des contacts qu'il entreprend avec son terrain
d'étude. A cet égard, les chercheurs parlent de « suspendre
» temporairement leur préconception. Cette posture l'invite
par-là à écarter, provisoirement, le temps du travail
empirique, tout présupposé théorique qui risquerait de
l'influencer lors de la collecte des données, de leur analyse, et de
leur interprétation. Le chercheur « part du terrain » dans
lequel il s'immerge de manière à en comprendre pleinement les
processus, les enjeux, les « tenants et aboutissants ».
b. Les justificatifs du choix de la méthode
holistico-inductive
La recherche qualitative que nous avons adopté ici est
de type holistico-inductive car nous jugeons qu'une simple formulation des
hypothèses dans le cadre d'une recherche quantitative ne suffit pas pour
nous permettre de comprendre les préoccupations et le vécu
quotidien des spécialistes de terrain. En effet, même si la
rédaction des bases d'hypothèses fait appel à une
observation des réalités contextuelles, celles-ci ne renferment
qu'en grande partie la revue de la littérature. C'est donc le principal
motif du choix de l'exploration du terrain dans le cadre d'entretien pour
compléter ce manquement de l'analyse quantitative.
B. Présentation des concepts et processus de
mesure des variables
Une fois la démarche méthodologique
présentée, place maintenant à la présentation des
concepts et au processus de mesure des variables de la recherche. Pour ce qui
est de la présentation des concepts, nous parlerons beaucoup plus de
l'opérationnalisation puisqu'on suppose d'emblée qu'un concept
n'est, par définition, pas facilement compréhensible. L'analyse
du processus de mesure des variables viendra donc en second point.
1. Opérationnalisation des concepts de la
recherche
Opérationnaliser un concept revient à retrouver
tous ses indicateurs de mesure contribuant à le rendre beaucoup plus
compréhensible. Nous allons distinguer ici l'opérationnalisation
du concept de communication interne (concept indépendant) d'une part, de
l'opérationnalisation de l'apprentissage organisationnel des
salariés (concept dépendant) d'autre part.
a. Opérationnalisation de la communication
interne
Le concept de communication interne (premier concept de notre
recherche) est appréhendé sous quatre angles reflétant
ainsi les préoccupations réelles des managers et des
salariés dans leurs activités quotidiennes. Il s'agit de la
communication dans la qualité de l'interaction entre les salariés
de l'entreprise, de l'efficacité des supports de communication interne
utilisés par les managers, de la communication de proximité du
manager et de la distinction de la communication en fonction des
activités réelles des salariés dans l'entreprise. Nous
allons passer en revue ces différents aspects avec précision des
différentes variables y afférentes.
La qualité de l'interaction entre les
salariés de l'entreprise : cet aspect de la
communication interne a trait au climat de travail qui règne entre les
salariés de l'organisation. Elle est appréhendée ici par
l'absence conflits, le taux d'absentéisme faible, la liberté dans
la prise de décision par les salariés, la satisfaction totale
dans le cadre du lien hiérarchique dirigeant-dirigé,
dirigé-dirigeant, comme nous le précise le tableau
ci-après des items relatifs à la mesure du climat social dans une
entreprise.
Tableau 1 : Les items de la qualité de
l'interaction entre les salariés
|
Items de mesure
|
Qualité de l'interaction entre les
salariés
|
Les relations que j'entretiens avec mes supérieurs
hiérarchiques sont défavorables à mon insertion.
|
J'agis sans contraintes dans le choix des méthodes et
conditions de mon travail.
|
L'amélioration de la qualité de l'interaction
entre les salariés n'est pas primordiale pour notre réussite.
|
J'ai une liberté totale d'initiative et de
participation dans le travail car le climat social est bon.
|
Les conditions de travail sont biens définies au point
où on n'enregistre aucune plainte de la part des salariés.
|
Les salariés travaillent totalement en harmonie qu'il
est difficile de détecter les conflits entre eux.
|
Je m'entends mieux avec mes collègues dans la
réalisation d'une tâche quelconque.
|
Dans mon entreprise, le taux d'absentéisme est
très élevé du fait de la multitude des conflits entre les
salariés.
|
Dans mon entreprise, les salariés sont toujours
satisfaits de l'ambiance générale du travail.
|
Les managers de mon entreprise disposent des capacités
à faire progresser les personnes dans l'entreprise.
|
Les responsables de mon entreprise disposent des
capacités à animer et à réguler l'équipe.
|
Dans mon entreprise, il y a une reconnaissance
manifestée envers le travail réalisé par les
salariés.
|
Les supérieurs hiérarchiques ont un respect
total envers le personnel.
|
Source : adaptés Cornell
(1955) et Philipon (2007)
L'efficacité des supports de communication
interne : c'est le second aspect de notre
appréhension de la communication interne. Nous l'appelons la
communication par l'efficacité des supports de communication interne par
ce que communiquer sans faire appel à l'efficacité peut
être une source de malentendu entre les salariés. Elle constitue
une base solide pour l'évaluation des supports de communication interne
au sens large car elle permet de recueillir les premières indications
sur le fait que ces supports de communication répondent ou non aux
attentes du personnel. Le tableau qui suit nous montre les différents
items permettant de mieux comprendre la notion d'efficacité dans son
sens large.
Tableau 2(a) : Les items de l'efficacité des
supports de communication interne
|
Items de mesure
|
Efficacité des supports de communication
interne
|
Je reconnais que les supports de communication de mon
entreprise sont efficaces pour transmettre l'information.
|
Nos supports de communication interne atteignent toujours
l'objectif voulu en termes d'efficacité.
|
Je suis parfaitement satisfait des supports utilisés
pour la communication des conduites à tenir.
|
Par les supports de communication de mon entreprise, je
reçois les informations à temps voulu et à moindre
coût.
|
J'assimile parfaitement l'information transmise par nos
supports de communication interne.
|
Tableau 2(b) : Les items de l'efficacité des
supports de communication interne
|
Items de mesure
|
Efficacité des supports de communication
interne
|
Je suis conscient que les supports de communication sont
mesurés par rapport à leur rendement.
|
J'admets totalement la participation par les
l'efficacité des supports de communication interne.
|
Nos supports de communication interne contribuent à la
maîtrise des risques liés à l'information.
|
Nous sommes souvent contraints d'utiliser n'importe quel
support, pourvu que le résultat soit bon.
|
Le volet efficacité n'est pas pris en compte dans
l'analyse de nos besoins en information.
|
Nos outils de communication sont très efficaces pour
rendre le salarié d'autant plus utile qu'il est docile.
|
Source : adaptés de Adams
(2005), Ferarry et Pesqueux (2009).
La communication de proximité :
elle fait partie de la troisième appréhension de la
communication interne. Selon cette appréhension, la communication qui se
fait à proximité des salariés est un gage essentiel pour
la conciliation des visions du communicant et le récepteur. Elle fait
référence à la manière dont le manager ou le
dirigeant transmet l'information ou administre son personnel. Nous avons
opérationnalisé ce concept de communication de proximité
par plusieurs éléments faisant ressortir les différents
contours de cette dernière. Le tableau ci-après met en
évidence ces différents éléments.
Tableau 3 : Les items de la communication de
proximité
|
Items de mesure
|
La communication de proximité
|
Pour moi, L'administration directe du personnel est importante
dans le pilotage d'une organisation.
|
Je suis convaincu de la connaissance des besoins réels
des salariés par la communication de proximité.
|
Je suis conscient des problèmes réels des
salariés si nous les abordons personnellement.
|
Je préfère m'adresser directement aux
salariés pour que le message à transmettre soit fluide.
|
Pour faire adhérer les salariés aux
activités de l'entreprise, il faut les aborder directement.
|
Faire savoir la stratégie et la politique
générale de l'entreprise passe toujours par la communication de
proximité.
|
Je ne pense pas que la proximité soit nécessaire
dans la transmission de l'information aux salariés.
|
Nos salariés sont parfaitement intéressés
par les réunions que j'organise en en leur présence.
|
Avec la communication de proximité, je parviens
à concilier nos visions à celles de tous salariés.
|
Source : adaptés de Tabeti
et Bendiabdellah (2010).
La communication par la fonction
occupée : connaître la fonction que le
salarié assume est très nécessaire pour permettre au
dirigeant de calibrer l'information en fonction de cette activité.
Plusieurs variables ont été utilisées pour
appréhender cet aspect de la communication interne allant toujours dans
l'amélioration des capacités cognitives des salariés. Le
tableau suivant fait ressortir ces variables.
Tableau 4 : Les items de la communication par la
fonction occupée
|
Items de mesure
|
La communication par la fonction
occupée
|
Je ne peux pas utiliser une information globale pour accomplir
mes tâches quotidiennes.
|
Je parviens parfaitement à m'identifier aux
informations qu'on me transmet.
|
La connaissance du poste occupé par le salarié
est primordiale dans la définition de l'information.
|
Les informations transmises tiennent toujours compte des
préoccupations réelles des salariés.
|
Nous mesurons fréquemment la directivité de
l'information aux fonctions qu'occupent les salariés.
|
La compréhension de l'information change constamment
avec le poste qu'occupe le salarié dans l'entreprise.
|
J'assimile mieux ma fonction par la directivité des
informations à mon statut professionnel.
|
La possibilité d'atteindre collectivement des objectifs
impose une restriction du champ de liberté de chacun par l'information
fonctionnelle.
|
Je ne pense pas qu'il faille connaître la fonction du
salarié avant toute définition de l'information.
|
Source : adaptés de Boutet
(2000) et Muchielli (2001).
b. Opérationnalisation de l'apprentissage
organisationnel
Les définitions de l'apprentissage organisationnel sont
aujourd'hui pratiquement aussi nombreuses que les travaux qui lui sont
consacrés. Comme le remarquent Miner et Mezias (1996), les
définitions expriment souvent des approches théoriques et des
visions de l'entreprise très différentes. L'apprentissage peut
être compris comme un ajustement du comportement de l'organisation en
réponse aux modifications de l'environnement, comme une transformation
du corpus de connaissances organisationnelles ou comme une interaction entre
individus au sein de l'organisation. L'accent peut être mis soit sur
l'objet d'apprentissage (des informations, des savoirs, des comportements, des
connaissances, des représentations et des structures de
représentation, des actions) et sur le sujet d'apprentissage
(l'individu, le groupe, l'organisation entière).Le tableau suivant
présente les indicateurs mesurant l'apprentissage organisationnel des
salariés.
Tableau 5 : Les items de l'apprentissage
organisationnel
|
Items de mesure
|
L'apprentissage organisationnel des
salariés
|
Je connais parfaitement quelles tâches et
responsabilités sont prioritaires dans l'entreprise.
|
J'ai accepté les valeurs de mon équipe et de
l'entreprise au point de les faire le miennes.
|
Je connais parfaitement les membres de mon équipe de
travail et les objectifs à réaliser.
|
J'accepte totalement le sens et la valeur de ma mission au
travail.
|
Je connais les responsabilités, tâches et projets
pour lesquels j'ai été recruté dans l'entreprise.
|
Je comprends comment réaliser les tâches qui
composent mon travail et celles de l'entreprise.
|
Je connais parfaitement quelles tâches et
responsabilités sont prioritaires dans l'entreprise.
|
Je sais parfaitement à qui m'adresser quand mon travail
exige une aide.
|
Je comprends parfaitement les objectifs et visions de
l'entreprise.
|
Je comprends la configuration structurelle de
l'entreprise.
|
Je comprends comment les divers départements, sites
contribuent aux buts de l'entreprise.
|
Je comprends mon équipe contribue aux objectifs et buts
de l'entreprise.
|
Je comprends parfaitement les relations entre mon groupe de
travail et les autres groupes de l'entreprise.
|
Je comprends comment l'apport des membres de mon groupe
contribue au produit/service final.
|
Je serais toujours un bon représentant de
l'entreprise.
|
Je me suis totalement approprié les objectifs et les
finalités de mon travail et de l'entreprise.
|
Source : adaptés de Fisher
(1986) et Holton (1996).
2. Processus de mesure des variables de la
recherche
La mesure des variables est une phase importante du processus
de recherche. Mesurer une variable consiste à définir les
indicateurs (ou items) de mesure et choisir les différentes
modalités d'un attribut dans la réalité
étudiée. Cependant, les indicateurs de mesure déjà
signalés ci-haut ne feront pas l'objet de cette sous-partie. Dans notre
étude, plusieurs variables ont été utilisées, mais
nous présentons ici essentiellement les variables qui font partie de nos
hypothèses de recherche. Nous allons les regrouper en cinq
groupes : la qualité de l'interaction entre les salariés,
l'efficacité des supports de communication interne, la communication de
proximité, la communication par la fonction occupée et
l'apprentissage organisationnel des salariés. Les items utilisés
sont principalement issus de la littérature sur notre sujet de
recherche.
a. Les variables de la qualité de l'interaction
entre les salariés
Les variables de la qualité de l'interaction entre les
salariés sont issues des items de mesure développés dans
les travaux de Cornell (1955) et Philipon (2007) que nous avons adaptés
dans le cadre de notre recherche. Elles sont toutes quantitatives et
appréhendées sur une échelle de Likert à 5 points
allant de « pas du tout d'accord » à
« tout à fait d'accord ». Ces variables permettent
d'appréhender le climat social dans lequel travaillent les
salariés des entreprises interrogées.
b. Les variables de l'efficacité des supports
de communication interne
Ces variables permettent d'évaluer les supports de
communication interne qu'utilisent les managers des entreprises
interrogées pour faire circuler l'information. Elles sont le fruit des
items des travaux d'Adams (2005) et Ferarry et Pesqueux (2009) adaptés
pour les besoins contingentes de notre recherche. Ces variables sont
quantitatives et appréhendées selon l'échelle de mesure de
Likert à 5 point allant de « très faible
considération » à « très forte
considération », les scores variant de 1 à 5.
c. Les variables de la communication de
proximité
Ces variables permettent de vérifier le
bien-fondé de l'administration directe du personnel dans la transmission
d'un message aux salariés des entreprises interrogées. Il s'agit
des variables résultant des résultats des travaux de
adaptés des travaux de Tabeti et Bendiabdellah (2010) que nous avons
utilisé et adapté dans le contexte de notre recherche. Elles sont
toutes quantitatives et mesurées par l'échelle de Likert à
5 points allant de « moins important » à
« très important » avec des scores qui varient
toujours de 1 à 5 selon la situation du répondant sur
l'échelle.
d. Les variables de la communication par la fonction
occupée
La prise en compte de la fonction exercée par le
salarié est une étape très importante dans la conduite et
le pilotage des ressources humaines dans une organisation. Elle est très
importante par ce que le message défini en fonction des activités
des salariés conduit véritablement le salarié à
être acteur dans l'organisation de ses tâches quotidiennes. Les
variables sélectionnées pour mesurer la communication par la
fonction occupée sont Quantitatives et adaptées des items
développés par Boutet (2000) et Muchielli (2001) pour les besoins
précis de notre recherche. Nous avons utilisé une échelle
de Likert à 5 points allant de « pas du tout
d'accord » à « tout à fait
d'accord » (avec un score variant de 1 à 5) pour permettre au
répondant de donner son point de vue sur les différents items
proposés.
e. Les variables de l'apprentissage organisationnel
des salariés
Ces variables permettent d'appréhender la perception
des salariés de l'organisation dans laquelle ils travaillent, des
activités qu'on leur demande de réaliser et des équipes de
travail constituées dans l'entreprise pour la circonstance. Elles sont
quantitatives, adaptés des items développés dans les
travaux de Fisher (1986) et Holton (1996) et mesurée sur une
échelle de Likert à 5 points allant de « très
faible perception » à « très forte
perception », les scores variant de 1 à 5 en fonction de la
position du répondant sur le tableau.
Le constat que nous pouvons faire après ces analyses
est que toutes nos variables centrales sont mesurées sur des
échelles quantitatives. Ceci est due au fait que notre désir
première est de montrer la contribution chiffrée des variables
indépendantes (ou explicatives) à l'explication des variations
des valeurs de la variable dépendante par la mise en oeuvre des
équations de régression multiples.
II. Matérialisation de la recherche empirique
Les lignes précédentes ont montré avec
une précision rigoureuse la méthodologie adoptée dans le
cadre de notre recherche ainsi l'opérationnalisation des concepts et les
échelles de mesure des variables. Nous notons déjà que ces
éléments sont indispensables pour mieux cerner le processus
d'analyse des résultats de la recherche. Les lignes qui suivent, allant
toujours dans la même lancée que les lignes
précédentes, vont s'attarder sur les instruments de collecte de
l'information et même le processus de collecte proprement dit.
A. Présentation des instruments de collecte
d'information
Sans instruments, la collecte de l'information ne saurait
être évidente surtout pour les recherches centrées sur le
comportement des individus en entreprise comme la nôtre. Deux instruments
nous ont servi de baromètre dans le processus de collecte de
l'information. Il s'agit du questionnaire et de la grille d'entretien. Nous
allons présenter dans les développements suivants leur processus
d'élaboration.
1. Présentation du questionnaire de
l'enquête
Le mode de collecte de données primaires le plus
développé dans les recherches quantitatives est le questionnaire
(Ibert et al., 1999)4(*). Le questionnaire permet d'interroger directement des
individus en définissant au préalable les modalités de
réponses au travers des questions dites " fermées. Il permet de
traiter des échantillons de grande taille et d'établir des
relations statistiques et de minimiser les coûts des opérations
d'administration. C'est donc un mode des plus efficients de collecte de
données primaires.
Trois grandes étapes, qu'il importe de maîtriser,
ponctuent la collecte de données par questionnaire : la construction
initiale du questionnaire avec le choix des échelles de mesure, la
présentation du contenu du questionnaire et enfin, le codage des
variables.
a. Logique de construction du
questionnaire
Construire un questionnaire pour une recherche, c'est avant
tout construire un instrument de mesure mais aussi un support de communication.
Pour cela, le questionnaire doit comporter des questions suffisamment
compréhensibles et précises afin de recueillir des informations
suffisamment fiables. Il est cependant essentiel de ne poser que des questions
utiles, facilement compréhensibles par le répondant et devant
permettre de répondre aux questions de recherche posées. Il faut
donc choisir les échelles de mesure à utiliser avant d'aborder
les problèmes de rédaction des questions et l'organisation du
questionnaire. C'est ainsi qu'après avoir identifié les
informations à recueillir, il faudra les traduire en questions.
Dans le cadre de notre questionnaire, nous avons
évité le plus rigoureusement possible les questions dites
« ouvertes » qui suscitent plus d'attention lors des
analyses, nous avons utilisé les questions préformées,
c'est-à-dire les questions ayant les modalités de réponse
nous choisissons nous-mêmes. Nous mentionnons également qu'il n'y
a pas eu de pré-test préalable à la construction de notre
questionnaire d'enquête étant donné nous utilisons
également la méthode exploratoire.
b. Le contenu du questionnaire
Les questions contenues dans l'instrument de collecte de
données ont été formulées en majeure partie
à partir de l'opérationnalisation des concepts utilisés
dans nos hypothèses. Ces hypothèses sont elles-mêmes
inspirés d'une revue de la littérature sur la communication
interne et l'apprentissage organisationnel des salariés. Etant
donné la spécificité de nos objectifs de recherche, le
questionnaire proposé se subdivise en six rubriques :
La première relative aux éléments
caractéristiques de la communication par la fonction
occupée développée dans la questionQ1
du questionnaire figurant en annexe 1 ;la deuxième
concernant l'évaluation du climat social analysée ici en terme de
la qualité de l'interaction entre les
salariés présentée dans la question
Q2 ;la troisième se
référant à la perception de l'utilisation des supports de
communication interne efficace résumé par la
questionQ3 ; la quatrième qui
s'intéresse à l'appréciation de la communication de
proximité développée dans la question
Q4 ;la cinquième fait
référence aux variables relatives à l'apprentissage
organisationnel des salariés résumé dans la question
Q5 ; la dernière qui traite de
l'identification de l'entreprise et du répondant mise en contexte dans
les questions Q6,
Q7, Q8, Q9,
Q10, Q11, à
Q12.
Les questions ainsi introduites dans le questionnaire
d'enquête visent à tester les hypothèses
préalablement formulées avec pour objectif d'appréhender
certaines réalités permettant d'expliquer davantage l'influence
de la communication interne sur l'apprentissage organisationnel des
salariés.
c. Le codage du questionnaire
En ce qui concerne le codage, le principe
général est que plus les chiffres sont élevés par
question, plus les réponses données par le répondant vont
dans le sens valorisant l'échelle pour les items formulés dans le
sens positif et inversement pour les items négativement formulés.
Outre les questions d'identification (Q6 à
Q12) qui sont codées de 1 en montant en
fonction du nombre de modalité de réponses, les variables
centrales de la recherche sont toutes mesurées sur des échelles
de Likert à 5 points allant de +1 à +5 pour les items
positivement formulés et de +5 à +1 pour les items qui sont
négativement formuler comme nous le montre les cas de figure
suivants :
Tableau 6 : indication de codage du
questionnaire
Affirmations
|
Pas du tout d'accord
|
Plutôt pas d'accord
|
Sans opinions
|
Plutôt d'accord
|
Tout à fait d'accord
|
J'assimile mieux ma fonction par la directivité des
informations à mon statut professionnel.
|
+1
|
+2
|
+3
|
+4
|
+5
|
Je ne pense pas qu'il faille connaître la fonction du
salarié avant toute définition de l'information.
|
+5
|
+4
|
+3
|
+2
|
+1
|
Source : le questionnaire
2. La présentation de la grille
d'entretien
Recourir à une enquête exploratoire
nécessite de faire appel à un processus de construction
préalable d'un guide d'entretien en rapport direct avec le
problème central de la recherche et les objectifs y afférents.
Une grille d'entretien renferme de manière synthétique l'ensemble
des thèmes faisant l'essentiel du travail de collecte de données
lors des entretiens. Nous présentons dans les développements qui
suivent la logique de construction de notre grille d'entretien, le contenu de
la grille ainsi que l'unité de codage de la grille.
a. La logique de construction de la grille
d'entretien
La construction du guide d'entretien nous a conduits en
premier lieu à définir de façon précise les
objectifs de ce recueil des données. Une phase de réflexion
personnelle était donc nécessaire avant sa rédaction. En
effet, nous cherchons à savoir si le système de communication qui
règne dans les PME est un signal garant de l'apprentissage
organisationnel des salariés. Cette problématique soulevait en
nous plusieurs interrogations, éléments que nous avons
souhaité approfondir par la rédaction de ce guide.
Lors de la rédaction de la grille d'entretien, nous
avons organisé les idées autour de plusieurs thèmes que
nous souhaitons traiter de manière logique et fluide, dans un souci de
cohérence dans l'enchaînement des questions mais également
du discours tenu par la personne interrogée lors de l'échange.
Pour ce faire, nous avons choisi de commencer par les questions d'ordre
général visant à mettre en confiance l'interlocuteur, pour
par la suite poursuivre avec des questions plus précises afin de
recueillir les propos les plus objectifs.
b. Le contenu de la grille d'entretien
La grille d'entretien (annexe 3) comporte, outre le
thème relatif à l'identification de l'entreprise et du
répondant, onze questions réparties en cinq thèmes, tous
reflétant le problème et questions de recherche
énoncés dans l'introduction de ce travail. Ces thèmes ont
été développés par nos intuitions personnelles
cumulées à la lecture des théories y relatives.
Le premier thème est relatif aux deux
concepts de notre recherche. Il cherche à appréhender comment les
spécialistes de terrain conçoivent la communication interne et
l'apprentissage organisationnel des salariés dans la gestion
d'entreprise. Le deuxième thème fait le point
sur le vécu quotidien des salariés dans l'organisation
mesuré ici par la qualité de l'interaction et son effet sur la
connaissance approfondie de l'organisation. Le troisième
thème traite de l'efficacité des supports de
communication interne. Nous cherchons ici à savoir comment les
répondants appréhendent l'efficacité dans l'utilisation
d'un support de communication interne et s'ils sont en accord avec
l'hypothèse selon laquelle un support de communication interne efficace
est garant de l'apprentissage. Le quatrième
thème analyse la communication de proximité. Il a pour
objectif de faire connaître la perception des répondants de la
proximité dans le management et de son effet sur l'apprentissage
organisationnel des salariés. Le cinquième thème
traite de la communication par la fonction occupée. Il fait
référence à la manière dont les répondants
analysent les besoins de communication des salariés en tenant compte des
activités qu'ils ont à réaliser.
c. L'unité d'analyse des interviews
Plusieurs unités d'analyse peuvent intervenir quand on
parle de l'approche exploratoire de la recherche. Nous retenons ici l'analyse
par la phrase car elle reflète l'essentiel du discours mis par le
répondant. En effet, l'analyse par la phrase requiert de faire une
analyse plus approfondie des différentes phrases que le chercheur juge
importante pour l'analyse et dans le cas où elles sont en rapport
directe avec les objectifs et but de la recherche en cours.
B. L'analyse du processus d'échantillonnage et
de collecte d'information
On entend par cadre d'échantillonnage, le secteur et la
zone dans lesquels va se dérouler une enquête dans le cadre d'une
recherche. Nous avons choisi de cibler notre enquête dans le Littoral
(grande zone économique du Cameroun), le Centre et le Nord. Les lignes
qui suivent mettent l'accent sur le processus de sélection de notre
échantillon d'étude tant pour l'étude quantitative que
qualitative ainsi que le processus de collecte d'information.
1. Processus d'échantillonnage
L'échantillonnage constitue l'ensemble des
décisions sous-jacentes au choix de l'échantillon. Le processus
d'échantillonnage est donc l'ensemble des actions par lesquelles le
chercheur passe pour décider de l'échantillon qui constituera la
base de son analyse. Il doit tenir compte de tous les facteurs qui doivent
être tenus sous contrôle afin d'assurer la validité de
l'échantillon et des résultats correspondants. La méthode
de collecte des données quant à elle traite des instruments
utilisés sur le terrain pour la collecte de l'information
nécessaire à l'atteinte des objectifs fixés par
l'étude menée. Nous analyserons ici toutes les étapes
ayant engrangées l'échantillonnage de la sélection de
l'échantillon à la présentation de la taille de
l'échantillon final de la recherche.
a. Sélection de la population d'étude de
l'enquête quantitative : l'échantillonnage par choix
raisonné
Pirès (1997)5(*) désigne l'échantillon comme étant
« une petite quantité de quelque chose pour éclairer
certains aspects généraux du problème ». Autrement
dit, l'idée de l'échantillon est intimement liée à
l'idée de la transférabilité des connaissances qui seront
produites par la recherche. Le processus d'échantillonnage est un
procédé technique qui ressort les différentes
étapes aboutissant à un échantillon de la population
concernée par l'étude. Dans le cadre de notre recherche, la
sélection de l'échantillon d'étude s'est fait par choix
raisonné car l'échantillon d'étude est basé
fondamentalement sur notre jugement. Sa valeur réside dans le fait
qu'elle permet de choisir de manière précise les
éléments de l'échantillon afin de respecter plus
facilement les critères fixés par le chercheur.
b. La sélection de la population d'étude
de l'enquête exploratoire
Contrairement aux sondages utilisés lors des
études quantitatives, les études qualitatives ne
nécessitent pas d'interroger beaucoup d'individus. Les
échantillons qualitatifs sont de ce fait généralement
restreints, constitués de façon plutôt intentionnelle ou
raisonnée que de manière aléatoire, et bien souvent dans
le but de produire le maximum d'informations. En effet, l'enjeu des
études qualitatives ne réside pas dans le nombre de personnes
interviewées mais bien dans la collecte de leurs opinions et l'analyse
de leurs propos. Ainsi, 20 à 25 personnes suffisent pour obtenir de bons
résultats. Afin de sélectionner les personnes constituant notre
échantillon, nous avions préalablement défini un certain
nombre de critères
En ce qui concerne les dirigeants, ils devaient travailler,
en plus de leur activité de dirigeant, dans les métiers de la
communication d'entreprise afin de ne pas biaiser la compréhension des
questions qui seront posées ;
Concernant les responsables ressources humaines, l'accent est
plus mis sur la maîtrise de l'effet des facteurs liés à la
communication interne sur le fonctionnement des organisations et sur le
comportement des salariés induit par cette activité de
communication interne ;
Pour les responsables de la communication en revanche,
étant donné que leur activité principale est le pilotage
de la communication tant interne qu'externe, nous nous sommes
intéressés à la maîtrise des contours liés
à la transmission de l'information dans le cadre d'une activité
précise.
La sélection de l'échantillon de la recherche
tant pour les études qualitatives, quantitatives que quali-quantitatives
est obligatoire pour permettre au chercheur d'inférer ses
résultats à l'ensemble d'une population donnée. Cependant,
aucune technique d'échantillonnage ne peut se dérouler sans
difficultés.
c. Les difficultés rencontrées dans la
sélection de l'échantillon et les solutions retenues
Dans le contexte de la recherche comme dans d'autres
contextes, sélectionner un échantillon c'est avoir du pain sur la
planche. Ceci est même justifier par les propos de Tsapi (1997) qui
souligne que la sélection d'un échantillon est un exercice
très complexe. C'est en quelque sorte ce qui nous a rendu la vie plus
difficile à cette étape de la sélection de
l'échantillon d'étude.
La sélection de la population d'étude de
l'enquête quantitative s'est heurtée à plusieurs
problèmes. Le premier problème que nous avons rencontré
est que la population d'étude n'est pas statique c'est-à-dire que
la cible du questionnaire est variante (Dirigeant, Responsable Ressources
Humaines, Responsable Communication) alors qu'en réalité, le
questionnaire devrait être destiné au responsable de la
communication des PME uniquement. La seconde difficulté réside
dans le fait que, sélectionner par choix raisonné ne nous
garantit pas totalement de la fiabilité de cet échantillon et
aussi, bien que défini par choix raisonné, nous n'avons pas une
base de données que nous pouvons consulter pour sélectionner les
entreprises relatives aux caractéristiques définies.
De même, la sélection de la population
d'étude ne s'est pas faite sans difficultés dans l'approche
exploratoire. En effet, nous avons ciblé notre guide d'entretien vers
une catégorie de personnes ayant des postes qui parfois n'existent pas
dans certaines entreprises. Ce qui fait qu'il n'y avait pas moyens de collecter
l'information désirée auprès de ces
intéressés. Une autre difficulté est du au fait que
l'échantillon de la recherche qualitative est plus rigoureux à
sélectionner par ce que la méthode en elle-même n'est pas
aussi chose facile et avec nos capacités de réflexion
limitées, nous ne pouvons pas retransmettre en totalité les
exigences de cette méthode vue qu'elle est encore nouvelle pour nous.
2. Processus de collecte de l'information
La collecte des données est un élément
crucial du processus de recherche en management. Elle permet de rassembler le
matériel empirique sur lequel la recherche va se fonder. Pour constituer
cette base empirique, la question de l'existence ou non de données
déjà disponibles doit tout d'abord se poser. A défaut ou
en complément de données disponibles, la collecte de
données primaires devant être recueillies directement sur le
terrain doit être envisagée. Nous allons démontrer dans les
lignes qui suivent la technique que nous avons utilisée pour
l'administration du questionnaire, la technique retenue pour les interviews,
les difficultés rencontrées et les mesures de solution retenues
ainsi la taille de l'échantillon final de la recherche.
a. Technique d'administration du
questionnaire
Selon Ibert et al. (1999)6(*), il existe plusieurs types
d'administration du questionnaire parmi lesquels la méthode en face
à face que nous retenons dans le cadre de l'administration de notre
questionnaire. Administrer personnellement le questionnaire permet de
répondre directement aux interrogations que peuvent se poser les
répondants sur la nature même des questions et de
l'éclaircir sur l'objectif de la recherche en cours. Elle permet
également un meilleur contrôle de la
représentativité de l'échantillon. La phase
d'administration proprement dite du questionnaire s'est déroulée
du 26 Août au15 Octobre 2014 dans les villes de Douala, Yaoundé,
Garoua et Ngaoundéré. La répartition du temps
d'administration du questionnaire en fonction des différentes villes est
présentée dans le tableau suivant :
Tableau 7 : la période d'administration du
questionnaire
Villes
|
Périodes d'administration
|
Douala
|
Du 20 Août au 12 Septembre
|
Yaoundé
|
Du 15 Septembre au 23 Septembre
|
Garoua
|
Du 25 Septembre au 3 Octobre
|
Ngaoundéré
|
Du 5 Octobre au 15 Octobre
|
Source : nous-mêmes
Nous avons au préalable défini avec
précision la personne auprès de qui l'information pertinente va
être recueillie, c'est-à-dire identifier le responsable qui sera
soumis au questionnaire. La lettre de recommandation que nous
présentions a été un facilitateur de notre accueil
auprès des structures enquêtées.
b. La technique d'entretien : l'entretien
individuel
Selon, « l'entretien est une technique qui s'impose
lorsqu'on veut aborder certaines questions. C'est une démarche qui
soumet le questionnement à la rencontre, au lieu de le fixer
d'avance. » Dans le cadre de notre recherche, nous avons
utilisé l'entretien individuel semi-directif permettant de recueillir un
ensemble de témoignage qui sont propres aux répondants et qui
permettent de comprendre leur raisonnement en allant au-delà des
pratiques professionnelles, témoignages qui conduisent à
« vérifier et à illustrer des théories en
apportant un réservoir d'opinions et d'anecdotes » (Couvreur et
Lehuede, 2002). Nous notons déjà que nous n'avons pas fixé
une période dans laquelle les entretiens devraient se dérouler.
Dès que l'occasion se présente lors de l'administration du
questionnaire, nous fixons des rendez-vous pour les entretiens. Compte tenu de
leur occupation toujours croissante, certains répondants ne pouvaient
pas nous accueillir dans leur lieu de service. Il fallait passer dans leur
résidence pour recueillir l'information. Les entretiens se sont
déroulés suivant une logique bien détaillée. Avant
d'expliquer le déroulement de l'entretien, nous présentons le
matériel utilisé pour l'enregistrement des paroles.
Présentation du matériel de
collecte de données
Contrairement à la méthode quantitative de
collecte de données qui ne nécessite pas une utilisation d'un
matériel précis, la méthode par entretien se base
essentiellement sur l'usage du matériel sophistiqué. Dans le
cadre de notre recherche, nous avons utilisé les matériels tels
que le dictaphone pour l'enregistrement vocal du discours du répondant,
le téléphone mobile dans le cas où le dictaphone
n'était pas accessible certains jours, la carte mémoire pour le
stockage des propos recueillis lors des entretiens, un bloc note dans lequel
nous prenions des notes pour calibrer l'enchaînement du discours des
répondants et pour une éventuel relance du répondant
lorsque nous n'étions pas satisfait des réponses données.
En effet, la prise de notes lors des entretiens permet de rassurer le
répondant afin qu'il ne soit pas léser dans son discours.
Cependant, nous jugerons la qualité de ces matériels par la
qualité et la fiabilité des analyses que nous en ferons des
données recueillies.
Le déroulement des
entretiens
Comme énoncé précédemment, les
entretiens se sont déroulés selon un processus fermement
rigoureux et bien établi pour permettre à tous les
enquêtés de se sentir totalement à l'aise dans
l'ordonnancement de leurs idées. Ce processus est subdivisé en
trois phases dont les développements sont donnés
ci-dessous :
· La phase de préparation de
l'entretien : Ici, nous précisons au répondant
l'objectif de notre présence et de la recherche que nous sommes en train
de mener. Une fois l'objectif de la recherche éclairci, nous mettons en
confiance l'enquêté sur la nature anonyme et confidentielle des
données à recueillir afin qu'il soit impliquer dans la recherche,
et nous lui signalons que la recherche que nous effectuons auprès de lui
n'est pas un test de connaissance et qu'il peut choisir librement de
répondre à telle ou telle question sans aucune justification.
C'est durant cette phase de préparation de l'entretien que nous
recueillons les informations relatives aux caractéristiques de la
structure d'accueil (effectif des employés, fonction du
répondant, ancienneté dans l'entreprise, ancienneté dans
la fonction ainsi que le niveau d'étude du répondant.
· L'entretien proprement
dit :Après avoir collecté les informations
d'identification du répondant et de la structure, nous entrons
pratiquement dans le vif du sujet. Cette phase consistait à poser au
répondant des questions qui faisaient partie des éléments
principaux de la recherche. La logique dans cette phase ne consistait pas
à enchaîner les questions telle que prévue dans le guide,
mais à poser les questions en fonction du niveau d'information
récupéré et en fonction de l'objectif qu'on cherche
à atteindre. C'est donc dans cette phase de l'entretien proprement dit
que nous vérifions si les enquêtés valident ou invalident
nos hypothèses de départ.
· La phase de clôture de
l'entretien :C'est la phase de conclusion de l'entretien.
Ici, nous demandons au répondant de faire une brève analyse de ce
qui a été dit. Pour finir, nous lui garantissons toujours de
l'anonymat et de la confidentialité des informations divulguées
et lui remercions grandement pour sa franche contribution à la
rédaction de notre mémoire.
c. Les difficultés rencontrées et les
solutions retenues
Aucune recherche, quel que soit l'envergure, ne peut se
dérouler sans qu'il y ait entraves. Nous continuons en disant que c'est
par les difficultés que nous rencontrons que nous nous hissons au fur et
à mesure dans le processus de la recherche. Dans le cadre de notre
recherche, les difficultés étaient rencontrées tant pour
les recherches qualitatives que pour les recherches quantitatives :
Les difficultés de l'enquête par le
questionnaire : pendant la phase l'administration du
questionnaire, plusieurs manquements ont été
détecté ayant trait aux comportements des responsables
d'entreprise. Parfois, les responsables refusent catégoriquement le
questionnaire soit disant qu'ils n'ont pas assez de temps même pour leur
propre activité, d'autres nous accueillent avec des propos agressifs et
tellement vexatoires et en fin de compte nous renvoient avec le questionnaire,
certains par contre acceptent le questionnaire en donnant une date de retrait
du questionnaire, ils nous redonnent le questionnaire non coché. Nous ne
saurons terminer sans faire allusion à l'insuffisance de nos moyens
financiers qui ne nous ont pas permis de faire le tour des dix régions
du pays.
Les difficultés de l'enquête
exploratoire : dans le cadre de l'enquête
exploratoire, les difficultés sont pareilles. Nous avons
enregistré plusieurs rendez-vous manqué et ce à cause de
l'absence presque totale de certains responsables dans leur bureau de service.
Une autre difficulté rencontrée est liée à la
culture presque embryonnaire des dirigeants d'entreprise en matière de
recherche scientifique. En effet, certains dirigeants cherchent à savoir
leur intérêt s'ils acceptent l'interview oubliant que le but d'un
travail de recherche en sciences sociales comme la nôtre (domaine de la
GRH) est l'amélioration des pratiques managériales pour un
avantage concurrentiel garanti. Une difficulté que nous
réitérons encore est celle financière. En effet, nos
moyens financiers limités, nous n'avons pas pu honorer à des
rendez-vous dont le local d'entretien se situait dans les départements
des régions du fait de notre carence en maîtrise de l'espace
géographique.
Les mesures de solutions retenues :
étant donné que toute recherche ne peut se
dérouler sans entraves, nous nous sommes servi de ces difficultés
qui déjà prévues dans nos analyses pour contourner les
dirigeants. Pour des rendez-vous manqués, si nous constatons deux fois
que le responsable est absent de son bureau, nous revenons un jour le
responsable ne s'attendait pas à nous recevoir et dont, ils nous
répondaient à nos préoccupations même comme ces
réponses sont souvent superficielles. Pour ceux qui ne cochent pas nos
questionnaires jusqu'au jour fixé pour le retrait, nous retirons le
questionnaire et nous avançons dans les entreprises suivantes sans
aucune inquiétudes. En ce qui concerne la difficulté
financière, nous enquêtons au maximum les responsables
situés dans des zones proches et nous annulons les rendez-vous à
une distance lointaine.
d. La taille de l'échantillon final
La taille de l'échantillon fait référence
au nombre de questionnaire exploitable après dépouillement et au
nombre d'individus interviewés respectivement pour les études
quantitatives et qualitatives. Le tableau suivant en fait une
synthèse.
Tableau 8 : La répartition de
l'échantillon
Villes
|
Questionnaires
|
Administrés
|
Récupérés
|
Exploitables
|
Effectifs
|
%
|
Effectifs
|
%
|
Effectifs
|
%
|
Douala
|
60
|
42,86
|
49
|
53,37
|
45
|
54,12
|
Yaoundé
|
40
|
28,57
|
33
|
30,55
|
24
|
28,92
|
Garoua
|
20
|
14,29
|
12
|
11,11
|
06
|
07,22
|
Ngaoundéré
|
20
|
14,29
|
14
|
12,96
|
08
|
09,64
|
Total
|
140
|
100
|
108
|
100
|
83
|
100
|
Source : Nos analyses
Au total, nous avons administré 140 questionnaires
auprès des dirigeants et responsables de la communication des PME
camerounaises selon la répartition suivante : 60 pour Douala (42,86
%), 40 pour Yaoundé (28,57 %), 20 pour Garoua et 20 pour
Ngaoundéré (14,29 %). Cette répartition suit en quelque
sorte la répartition théorique des PME au Cameroun avec la ville
de Douala (capitale économique) qui vient en tête avec près
de la moitié des PME camerounaises. Nous avons
récupéré au total 108 questionnaires (soit un taux de
récupération de 77,14%). Parmi les questionnaires
récupérés, 83 sont exploitables dans le cadre de notre
recherche (pour un taux d'exploitation de 76,85%) dont 45 à Douala
(54,12%), 24 à Yaoundé (28,92%), 06 à Garoua (07,22%) et
08 à Ngaoundéré dont (09,64%). Le taux de bonne
réponse de 76,85% est tout à fait acceptable et atteste que notre
questionnaire était compréhensible.
En ce qui concerne l'enquête exploratoire, nous avons
effectué huit entretiens auprès des spécialistes
chargés de la communication dans les PME des différentes villes
énoncées ci-haut. Le tableau présente la
répartition des répondants par rapport à ces
différentes villes.
Tableau 9 : Répartition de
l'échantillon de l'enquête exploratoire
Villes
|
Douala
|
Yaoundé
|
Garoua
|
Ngaoundéré
|
Total
|
Nombres d'interviewés
|
03
|
03
|
01
|
01
|
08
|
Source : Nos enquêtes
SECTION II : LES OUTILS D'ANALYSE DES DONNEES ET
LA DESCRIPTION DES CARACTERISTIQUES DE L'ECHANTILLON FINAL DE LA RECHERCHE
La section précédente nous a permis de justifier
la démarche méthodologique adoptée ainsi que le processus
de mesure des concepts de notre recherche. L'objet de la section2 est de
présenter les outils d'analyse utilisés tant pour les
études quantitatives que pour l'approche exploratoire et de proposer une
description des caractéristiques de l'échantillon final de la
recherche.
I. Les outils d'analyse quantitative des données
L'outil utilisé lors du traitement des données
est le logiciel d'analyse des données SPSS. SPSS est une
bibliothèque de programme déjà écrits qu'il suffit
d'utiliser pour résoudre la plupart des problèmes statistiques
d'analyse des données. Ce logiciel nous a servi d'instrument d'analyse
de données nous permettant de soumettre les données recueillies
à des tests. La parfaite connaissance de la nature des données
collectées nous permet de mieux choisir le type de test à
utiliser. Pour tester les hypothèses de notre recherche, Nous utilisons
uniquement la méthode de régression multiple. Cependant, la
description de l'échantillon et la réduction des variables
faisant intervenir respectivement le tri à plat et l'ACP, il convient
d'en faire une brève analyse.
A. Le tri à plat et l'analyse en composante
principale
Considérer les outils d'analyse statistiques comme des
éléments au centre de l'analyse des données quantitatives
est indispensable dans l'analyse et l'interprétation des
résultats sortant du logiciel SPSS. Le tri à plat et l'ACP sont
à la base de l'interprétation de répartition en
fréquence de l'échantillon (pour le 1er) et de
l'analyse factorielle (pour la 2nde).
1. Le tri à plat
Le tri à plat est une opération consistant
à déterminer comment les observations se répartissent sur
les différentes modalités que peut prendre une variable à
modalités discrètes. Il constitue la première
démarche de traitement des données d'un fichier et permet de
classer les réponses obtenues d'un questionnaire ou tout autre
instrument de collecte de données. Aussi le tri à plat donne un
résultat sous forme de fréquences contenues dans un tableau, sur
les différentes variables contenues dans le fichier. Le tableau de
fréquences est une bonne façon de présenter les
informations que contient une banque de données à propos d'une
variable. En effet, il indique, pour une variable donnée, toutes les
valeurs que prend cette variable, le nombre de fois que chaque valeur ou
catégorie de la variable apparaît et la proportion (%) que
représentent les données correspondant à une
catégorie d'une variable par rapport au nombre total d'observations
prises en compte
2. L'analyse en composante principale
L'ACP fait partie des analyses descriptives
multivariées. Elle tente de mettre en évidence des composantes
tenant compte de la variance totale de toutes les variables à
l'étude (ensemble des variables de la matrice de données
géographiques). L'ACP a deux fonctions distinctes : la
première consiste à chercher à simplifier des variables
(Le Moal, 2002). Si l'on dispose d'un grand nombre de variables mesurant un
même construit unidimensionnel, ou supposé tel, on peut utiliser
cette analyse afin de regrouper les variables qui semblent mesurer
« la même chose » et de pouvoir ainsi calculer un
score synthétique (comme leur moyenne) ce qui s'avérera beaucoup
plus économique que de mener des analyses individuelles sur chaque item
isolé. L'ACP est le type d'analyse factorielle le plus adapté
pour apprécier l'opérationnalisation d'une variable
formulée selon plusieurs items.
a. Définition de l'analyse
factorielle
Un des points les plus délicats de l'ACP est
d'apprécier la perte d'information engendrée par la
réduction de la dimension. On a vu précédemment que la
qualité de représentation du nuage dans le sous-espace factoriel
est exprimée par le pourcentage d'inertie expliquée Cette mesure
globale doit être complétée par d'autres
considérations comme la représentation des individus et des
variables dans ce sous-espace factoriel. Il peut en effet arriver que les axes
retenus, bien que représentant une part importante de l'inertie globale
du nuage, ne suffisent pas à expliquer correctement certains individus
ou variables : deux individus peuvent être proches en projection sur
les axes factoriels retenus tout en étant très
éloignés en réalité, si leurs
représentations sur ces axes ne sont pas de bonne qualité.
b. Le choix des axes factoriels à
retenir
La sélection du nombre d'axes à retenir est une
étape importante d'une ACP. Le critère que nous retenons ici est
celui de Kaiser. Ce dernier consiste à ne retenir que les facteurs ayant
les valeurs propres supérieures à la moyenne : puisqu'on est
en ACP normée la somme des valeurs propres est égale au nombre de
ces valeurs propres, et la moyenne des valeurs propres est donc égale
à 1. On ne retiendra donc par le critère de Kaiser que les
facteurs ayant une valeur propre supérieure à 1.
B. L'analyse de la régression multiple
La régression linéaire est une technique
statistique permettant de construire un lien entre une variable explicative
(indépendante) et une variable expliquée (dépendante). Le
but est soit de prédire la variable expliquée lorsqu'on connait
la variable explicative ou d'établir une relation s'il y a un effet
d'une des variables sur l'autre. A cet effet, dans le cadre de notre
recherche, pour tester nos hypothèses, c'est le modèle
linéaire multiple que nous avons utilisé.
1. Définition de la méthode de
régression multiple
En général, les modèles de
régression sont construits dans le but d'expliquer (ou prédire,
selon la perspective de l'analyse) la variance d'un phénomène
(variable dépendante) à l'aide d'une combinaison de facteurs
explicatifs (variables indépendantes). Dans le cas de la
régression linéaire multiple, la variable dépendante est
toujours une variable continue tandis que les variables indépendantes
peuvent être continues ou catégorielles. La régression
linéaire est appelée multiple lorsque le modèle est
composé d'au moins deux variables indépendantes.
Ainsi pour variables indépendantes, le modèle s'écrit :
Où représentent les coefficients de régression partielle,
la valeur prise par la variable dépendante lorsque les coefficients des variables indépendantes sont nuls,
les variables indépendantes et le terme d'erreur. Nous notons déjà que tous les calculs
seront faits à l'aide du logiciel SPSS.
2. Interprétation des indicateurs de l'analyse
de régression multiple
Quel que soit la méthode utilisée pour une
analyse statistique, c'est de la pertinence de l'interprétation des
résultats que découle la pertinence de la méthode choisie.
Dans le cadre de l'analyse de régression, l'interprétation des
résultats se fait à trois niveaux :
Le coefficient de
détermination : Ce coefficient sert à mesurer
la qualité de l'ajustement entre les variables de l'analyse. En effet,
plus les variables expliquées sont « proches » de la
variabilité totale, meilleure est l'ajustement global du modèle.
La définition de ce coefficient se fonde sur la forme de
décomposition de variabilité. Elle s'exprime par le rapport
variabilité expliquée/variabilité totale. R2
mesure la proportion de la variance de Y expliquée par la
régression de Y sur X et est donné par la relation
suivante :
Interprétation du F de Fisher :
le test F de Fisher permet de tester si le modèle
linéaire rend compte de manière significative le comportement de
la variable dépendante. Plus la probabilité de dépassement
de la valeur est faible, plus la signification est grande. Dans ce test, les
degrés de liberté correspondent au nombre de valeurs que nous
pouvons choisir arbitrairement. La statistique de F est le rapport de la somme
des carrés expliqués par sur la somme des carrés des résidus, chacune de ces
sommes étant divisée par son degré de liberté
respectif. Ainsi, si la variance expliquée est significativement
supérieure à la variance résiduelle, la variable est considérée comme étant une variable
réellement explicative. Dans la plupart des cas, on accepte
l'hypothèse de la significativité du modèle si la
probabilité de F est inférieure ou égale à 0,05.
Interprétation du t de Student :
la statistique t de Student est utilisée pour tester les
coefficients des variables explicatives du modèle de régression. On
dira que ces variables sont significatives si et seulement si les t de Student
calculés par le modèle sont significatifs, c'est-à-dire
que les coefficients ont des t Student supérieur ou égale 2 avec des
probabilités inférieures à 0,05.
II. Les outils d'analyse qualitative des données et
la description de l'échantillon final de la recherche
Après avoir présenté les outils
d'analyses quantitatives des données, place maintenant aux outils
d'analyses qualitatives et à la description de l'échantillon.
L'objet des lignes qui suivent est de montrer avec des justificatifs à
l'appui le choix de l'analyse de contenu et de présenter en fin de
compte une description des caractéristiques de l'échantillon
final de la recherche.
A. Justification de l'utilisation de l'analyse de
contenu
Avant de donner les motifs du choix de l'analyse de contenu
pour la compréhension des entretiens effectués,
énonçons d'abord sa définition et son principe de base
dans l'interprétation de des résultats des entretiens. Cette
méthode est d'usage plus complexe lorsqu'il faut analyser un nombre
élevé d'entretiens.
1. Définition et principe de l'analyse de
contenu
L'analyse de contenu, comme toute autre méthode
d'analyse des données est une approche basée essentiellement sur
un cadre précis avec des principes et un cheminement aussi rigoureux que
possible. Les lignes qui suivent mettent en évidence sa
définition et son principe de réalisation.
a. Définition de la l'analyse de
contenu
Selon Mucchielli (2006), l'analyse de contenu est un ensemble
de méthodes diverses, objectives, méthodiques, quantitatives et
exhaustives dont le but commun est de dégager, à partir de
documents, un maximum d'informations concernant des personnes, des faits
relatés, des sujets explorés, mais aussi et surtout de
découvrir le sens de ces informations. Cet auteur rappelle que l'analyse
de contenu se trouve imbriquée dans une impasse où deux
contradictions se font face : rester objectif tout en inférant. Puisque
toute analyse de contenu s'intéresse au signifié de la
communication, il est nécessaire de clarifier les méthodes
choisies afin de rester le plus objectif possible.
b. Principes de l'analyse de contenu
L'analyse de contenu s'organise autour de trois phases
chronologiques : la préanalyse, l'exploitation du matériel ainsi
que le traitement des résultats, l'inférence et
l'interprétation. La préanalyse Il s'agit de l'étape
préliminaire d'intuition et d'organisation pour opérationnaliser
et systématiser les idées de départ afin d'aboutir
à un schéma ou à un plan d'analyse. Cette phase a trois
missions : le choix des documents à soumettre à l'analyse, la
formulation des hypothèses ainsi que des objectifs et
l'élaboration des indicateurs sur lesquels s'appuiera
l'interprétation finale. Ces missions ne se succèdent pas
obligatoirement de manière chronologique mais sont très
liées les unes aux autres. La préanalyse ambitionne d'organiser
l'information mais elle est composée, elle-même,
d'activités non structurées et « ouvertes ».
2. Justificatif du choix de l'analyse de contenu comme
méthode d'analyse de nos entretiens
Quoi qu'il en soit, le choix d'une méthodologie
d'analyse ne se fait jamais au hasard. Il faut prendre en compte tous les
contours relatifs aux données que le chercheur est emmené
à analyser. Dans le cadre de notre recherche, l'analyse de contenu a
été jugée nécessaire pour l'analyse de nos
entretiens. En effet, c'est une analyse qui se base sur une
interprétation rigoureuse des données ders entretiens.
L'interprétation factuelle est la suite logique de l'analyse de contenu
(Wolcott, 1994). Elle détermine par écrit ce que l'on comprend
des données et ce qu'elles veulent dire. Elle commente les
résultats (le point de vue des interviewés) en fonction des
questions posées par l'enquête. Elle procède à un
diagnostic des informations analysées et les classe en identifiant les
plus significatives et les moins significatives, les points forts et les points
faibles, les hypothèses vérifiées ou non validées
(Buber, Gadner, Richards, 2004).
B. Les caractéristiques de l'échantillon
final de la recherche
Notre échantillon est composé de 83 PME
réparties dans des régions et des branches d'activités
différentes. Il est nécessaire au préalable de
décrire la population auprès de laquelle nous avons mené
notre enquête. Nous avons donc retenu les critères jugés
assez importants pour éclairer davantage nos lecteurs sur la structure
des fonctions des PME, faciliter la compréhension de la structure des
individus observés en fonction de leur niveau d'étude. Avant de
faire une brève analyse des observations du terrain, nous
présentons dans un tableau synoptique les différentes
informations en fonction des différentes caractéristiques
retenues pour notre analyse.
Tableau 10 : Caractéristiques de
l'échantillon
|
Modalités de réponses
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Effectif des salariés
|
De 10 à 100 employés
|
64
|
77,1
|
77,1
|
77,1
|
De 101 à 250 employés
|
19
|
22,9
|
22,9
|
100,0
|
Secteur d'activités
|
Secteur industriel
|
9
|
10,8
|
10,8
|
10,8
|
Secteur commercial
|
44
|
53,0
|
53,0
|
63,9
|
Secteur des services
|
30
|
36,1
|
36,1
|
100,0
|
Forme juridique
|
S.N.C.
|
3
|
3,6
|
3,6
|
3,6
|
S.A.R.L.
|
56
|
67,5
|
67,5
|
71,1
|
Société coopérative
|
22
|
26,5
|
26,5
|
97,6
|
Société unipersonnelle
|
2
|
2,4
|
2,4
|
100,0
|
Tranche d'âge
|
Moins de 30 ans
|
9
|
10,8
|
10,8
|
10,8
|
De 30 à 40 ans
|
29
|
34,9
|
34,9
|
45,8
|
De 41 à 50 ans
|
30
|
36,1
|
36,1
|
81,9
|
Plus de 50 ans
|
15
|
18,1
|
18,1
|
100,0
|
Fonction occupée
|
Dirigeant
|
11
|
13,3
|
13,3
|
13,3
|
RC
|
37
|
44,6
|
44,6
|
57,8
|
RRH
|
35
|
42,2
|
42,2
|
100,0
|
Ancienneté dans la fonction
|
Moins de 1 an
|
4
|
4,8
|
4,8
|
4,8
|
De 1 à 3 ans
|
9
|
10,8
|
10,8
|
15,7
|
De 4 à 5 ans
|
24
|
28,9
|
28,9
|
44,6
|
De 6 à 10 ans
|
31
|
37,3
|
37,3
|
81,9
|
Plus de 10 ans
|
15
|
18,1
|
18,1
|
100,0
|
Niveau d'étude
|
BAC
|
6
|
7,2
|
7,2
|
7,2
|
Licence
|
26
|
31,3
|
31,3
|
38,6
|
Maîtrise
|
25
|
30,1
|
30,1
|
68,7
|
Doctorat
|
8
|
9,6
|
9,6
|
78,3
|
Master professionnel
|
8
|
9,6
|
9,6
|
88,0
|
Master Recherche (DEA)
|
1
|
1,2
|
1,2
|
89,2
|
Diplôme d'ingénieur
|
5
|
6,0
|
6,0
|
95,2
|
BTS (DUT)
|
4
|
4,8
|
4,8
|
100,0
|
Profil biologique
|
Masculin
|
43
|
51,8
|
51,8
|
51,8
|
Féminin
|
40
|
48,2
|
48,2
|
100,0
|
Source : nos analyses
1. Les caractéristiques des entreprises de
l'échantillon
Analysant le secteur d'activité, nous
constatons que la majorité des PME interrogées exercent dans le
commerce. En effet, elles représentent 53% de l'échantillon. Cet
état de chose pourrait s'expliquer par la rentabilité de
l'activité et la facilité pour l'exercer. Juste 09 PME (soit
10,8%) de l'échantillon exercent dans l'industrie. Le secteur des
services est représenté par 30 PME (soit 36,1%) ce qui est aussi
due à la facilité d'accès. et Travaux publics, tout comme
le secteur industriel est peu représenté au sein de notre
échantillon.
Pour ce qui est de la classification des entreprises de
l'échantillon selon leur forme juridique
présentée dans le tableau ci-dessus, on constate que
plus de la moitié des PME de l'étude (56 au total) sont des SARL
avec 67,5% de l'échantillon d'étude. Ceci s'explique par la
facilité d'accès à cette forme de société et
aussi par les conditions qui favorisent la présence des bailleurs de
fonds même disposant d'un capital faible. Après la SARL, les
sociétés coopératives prennent le dessus avec 22 PME (soit
26,5% des PME de l'échantillon), suivi de la SNC avec 03 PME (soit 3,6%)
et de la société unipersonnelle avec 02 PME seulement (soit
2,4%). On peut justifier cette faible représentativité des deux
dernières catégories de PME dans notre échantillon par le
fait que les conditions d'exercice sont très rudes.
2. Les caractéristiques de la composition
humaine des entreprises
Avant d'aborder la description des entreprises selon
l'effectif des employés, une brève
précision mérite d'être faite. En effet, la variable
effectif total de salariés avait au départ quatre (04)
modalités de réponse (moins de 10 employés ; de 10
à 100 employés ; de 100 à 250 employés et plus
de 250 employés). Après dépouillement du questionnaire,
nous n'avons retenus comme PME que les entreprises appartenant à deux
modalités de réponses (de 10 à 100 employés ;
de 100 à 250 employés). Les résultats de ce tableau
montrent que 64 PME (dont 77,1%) ont un effectif d'employés compris
entre 10 et 100 et le reste (dont 19) ont un effectif compris entre 100 et 250
employés (soit 22,9%).
L'analyse des tranches d'âge fait
remarquer que nos questionnaires ont été remplis avec une
légère majorité par les responsables âgés de
41 ans à 50 ans avec un effectif de 30 employés (soit 36,1%)
contre 29 responsables âgés de 30 à 40 ans (soit 34,9%).
Les responsables de 30 ans et de plus de 50 ans sont légèrement
moins représentés dans l'échantillon avec 09
salariés (soit 10,8%) et 15 salariés (18,1%) respectivement.
La répartition par la fonction
occupée montre que la majorité des répondants (37
au total) avec un pourcentage de 44,6 par rapport à la population total
de l'étude sont des responsables de la communication avec une
légère baisse pour les responsables ressources humaines (35
répondants, soit 42,2%). Cette répartition tient du fait que la
cible principale de notre travail était le RC et le RRH des entreprises
enquêtées. Le dirigeant (11, soit 13,3%) n'était
ciblé qu'en cas d'absence de ces derniers.
La répartition par ancienneté dans la
fonction montre que la majorité des répondants (31 avec
un pourcentage de 37,3%) travaillent dans les entreprises
enquêtées dans la tranche allant de 6 à 10 ans suivi de
l'ancienneté de 4 à 5 ans avec un effectif de 24
répondants (soit 28,9%) et de 1 à 3ans avec un effectif de 09
répondants (soit 10,8%). Les moins de 1 an d'ancienneté sont peu
représentés dans notre échantillon (04 avec un pourcentage
de 4,8). On peut donc dire que la majorité des répondants ont au
moins 2 ans d'ancienneté, ce qui peut juger de la pertinence des
résultats.
L'observation de la répartition des répondants
selon leur niveau d'étude fait ressortir une
concentration des répondants dans la case licence (26 répondants
avec un pourcentage 31,3) et la case maîtrise (25 répondants, soit
30,1%). On peut expliquer cette concentration par le fait qu'après
l'obtention de la licence ou de la maîtrise, les opportunités
d'emploi s'ouvrent à tous. Les salariés détenteurs du BAC,
du Doctorat, du Master professionnel du diplôme d'ingénieur et du
BTS (DUT) ont une légère représentativité avec un
effectif cumulé 31 répondants (soit un pourcentage de 37,2). On
constate néanmoins une faible représentativité des
titulaires du Master Recherche (01 répondant, soit 1,2%) en raison de la
préoccupation accentuée beaucoup plus dans la recherche.
Quant à la répartition selon le profil
biologique des répondants, on peut remarquer que 43
répondants sont du sexe masculin (soit 51,8%) contre 40
répondants de sexe féminin (soit un pourcentage de 48,2).
Au terme de ce chapitre, il a été question pour
nous de présenter la méthodologie que nous avons adoptée
pour mener à bien notre recherche. Pour ce faire, le canevas de
recherche présenté nous a permis de passer en revue le choix de
l'approche méthodologique, le type d'investigation, le processus
d'échantillonnage et la méthode de collecte des données.
Sur la base de cette présentation, les concepts mis en exergue dans
l'étude ont été mesurés à l'aide de
variables, les tests statistiques choisis ont été
justifiés et les caractéristiques de l'échantillon
clairement spécifiées. L'analyse statistique des données
recueillies à l'aide du logiciel SPSS nous permettra, dans le prochain
chapitre, de confirmer ou d'infirmer les hypothèses de recherche
préalablement formulées.
CHAPITRE IV : ANALYSE EMPIRIQUE DE L'INFLUENCE DE
LA COMMUNICATION INTERNE SUR L'APPRENTISSAGE ORGANISATIONNEL DES SALARIES DANS
LES PME CAMEROUNAISES
Le souci majeur d'une recherche est de donner une conclusion
aux différentes propositions de recherche formulées dans le cadre
de la recherche. Notre recherche ne va pas échapper à cette
règle. En effet, après avoir présenté la
démarche méthodologique de la recherche, les instruments de
collecte de données et les outils d'analyse statistiques des
informations, il est question pour nous de procéder à la
vérification des relations pouvant exister entre nos différents
concepts de recherche. C'est à la suite de l'analyse de ces
résultats en se référant à quelques méthodes
d'analyse des données que nous pourrons confirmer ou infirmer nos
hypothèses de recherche. Nous allons donc tout au long de ce chapitre
examiner d'une part la description des variables de nos hypothèses et,
d'autre part procéder au test de ces hypothèses.
SECTION I : ANALYSE DESCRIPTIVE DES REALITES DE LA
COMMUNICATION INTERNE ET DE L'APPRENTISSAGE ORGANISATIONNEL DES SALARIES
Cette section va nous permettre de faire l'analyse
uni-variée (tri à plat). Il s'agit ici de présenter les
différentes variables avec lesquelles nous avons formulé nos
hypothèses. Nous présenterons d'une part les variables de la
communication interne (les variables indépendantes) et d'autre part
variables relatives à l'apprentissage organisationnel des
salariés.
I. Appréciation de la communication interne dans les
PME camerounaises
Premier concept de notre recherche, la communication interne
permet de concevoir l'ambiance générale des relations entre les
salariés. Afin de mieux cerner ce concept de communication interne, nous
avons jugé intéressant de l'appréhender selon quatre axes
en fonction des hypothèses de l'étude et des objectifs de la
recherche. Il s'agit principalement de la qualité de l'interaction entre
les salariés, de l'efficacité des supports de communication
interne, de la communication de proximité et de la communication
fonctionnelle. Pour cerner de façon efficace ces différents axes,
nous jugeons nécessaire de présenter dans un tableau synoptique
les différentes variables y relatives et d'en faire une analyse.
A. Description de la communication interne par la
qualité de l'interaction et par l'efficacité des supports
La communication interne par la qualité de
l'interaction et par l'efficacité des supports est
appréhendée par plusieurs variables toutes analysant la
qualité du climat de travail et la clarté des instruments prises
en compte dans l'analyse respectivement. Une description de ces variables est
donc intéressante pour mieux comprendre le vécu quotidien des
salariés et la cohérence des instruments pris en compte pour
véhiculer le message aux salariés. Les lignes qui suivent vont
donc présenter tour à tour les réalités de la
communication par la qualité de l'interaction entre les salariés
ainsi que la perception par les salariés de l'efficacité des
supports de communication interne.
1. Les réalités de la communication par
la qualité de l'interaction
La considération de la qualité de l'interaction
entre les salariés est très essentielle dans l'apprentissage
organisationnel de ces derniers. C'est le contenu de l'hypothèse
H1 que nous avons formulé dès l'introduction de cette
recherche. Il convient donc, à cette étape de l'analyse, de
montrer comment cette qualité de l'interaction a été
appréhendée et dont, de percevoir la qualité de
l'interaction entre les salariés des PME enquêtées. Cette
description se fera tant pour les données de la recherche quantitative
que qualitative.
a. Perception de la qualité de l'interaction
par l'enquête quantitative
Les données recueillies par le questionnaire
d'enquête montrent une perception favorable de la qualité de
l'interaction entre les salariés des PME de l'étude. En effet, on
constate une concentration des répondants dans la modalité de
réponse « tout à fait d'accord »,
gage d'un climat de travail sain. Avant de préciser l'analyse et la
description des variables de l'étude y relatives, il est
intéressant de présenter dans un tableau synoptique la
répartition des répondants par item et en fonction des
modalités de réponse.
Tableau 11 : La perception de la qualité de
l'interaction entre les salariés
Affirmations
|
Pas du tout d'accord
|
Plutôt pas d'accord
|
Sans opinions
|
Plutôt d'accord
|
Tout à fait d'accord
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
Les relations que j'entretiens avec mes supérieurs
hiérarchiques sont défavorables à mon insertion.
|
4
|
4,8
|
4
|
4,8
|
4
|
4,8
|
15
|
18,1
|
56
|
67,5
|
J'agis sans contraintes dans le choix des méthodes et
conditions de mon travail.
|
3
|
3,6
|
4
|
4,8
|
9
|
10,8
|
11
|
13,3
|
56
|
67,5
|
L'amélioration de la qualité de l'interaction
entre les salariés n'est pas primordiale pour notre réussite.
|
4
|
4,8
|
4
|
4,8
|
10
|
12,0
|
16
|
19,3
|
49
|
59,0
|
J'ai une liberté totale d'initiative et de
participation dans le travail car le climat social est bon.
|
1
|
1,2
|
2
|
2,4
|
5
|
6,0
|
16
|
19,3
|
59
|
71,1
|
Les conditions de travail sont biens définies au point
où on n'enregistre aucune plainte de la part des salariés.
|
2
|
2,4
|
3
|
3,6
|
8
|
9,6
|
16
|
19,3
|
54
|
65,1
|
Les salariés travaillent totalement en harmonie qu'il
est difficile de détecter les conflits entre eux.
|
2
|
2,4
|
1
|
1,2
|
1
|
1,2
|
17
|
20,5
|
55
|
66,3
|
Je m'entends mieux avec mes collègues dans la
réalisation d'une tâche quelconque.
|
1
|
1,2
|
3
|
3,6
|
4
|
4,8
|
18
|
21,7
|
57
|
68,7
|
Dans mon entreprise, le taux d'absentéisme est
très élevé du fait de la multitude des conflits entre les
salariés.
|
2
|
2,4
|
2
|
2,4
|
6
|
7,2
|
19
|
22,9
|
54
|
65,1
|
Dans mon entreprise, les salariés sont toujours
satisfaits de l'ambiance générale du travail.
|
1
|
1,2
|
3
|
3,6
|
9
|
10,8
|
18
|
21,7
|
52
|
62,7
|
Les managers de mon entreprise disposent des capacités
à faire progresser les personnes dans l'entreprise.
|
1
|
1,2
|
1
|
1,2
|
12
|
14,5
|
16
|
19,3
|
53
|
63,9
|
Les responsables de mon entreprise disposent des
capacités à animer et à réguler l'équipe.
|
2
|
2,4
|
1
|
1,2
|
8
|
9,6
|
22
|
26,5
|
50
|
60,2
|
Dans mon entreprise, il y a une reconnaissance
manifestée envers le travail réalisé par les
salariés.
|
1
|
1,2
|
3
|
3,6
|
7
|
8,4
|
24
|
28,9
|
48
|
57,8
|
Les supérieurs hiérarchiques ont un respect
total envers le personnel.
|
2
|
2,4
|
3
|
3,6
|
9
|
10,8
|
20
|
24,1
|
49
|
59,0
|
Source : nos analyses
Le tableau ci- dessus présente les
réalités de la qualité de l'interaction entre les
salariés des entreprises enquêtées.
Ainsi, 56 enquêtés (soit un pourcentage de 67,5%)
pensent que les relations entretenues avec les supérieurs
hiérarchiques sont défavorables à leur insertion dans
l'entreprise contre 04 enquêtés (soit 4,8%) qui perçoivent
ces relations bonnes pour leur insertion dans l'entreprise. On peut donc dire
que item qui est négativement formulé est apprécier par la
majorité des répondants et donc milite en faveur d'un climat
défavorable.
En ce qui concerne les autres items du tableau
précédent, la perception de la qualité de l'interaction
est très favorable car le plus petit pourcentage du tableau est de 57,8%
dans la colonne « tout à fait d'accord ».
L'item qui est plus appréhendée ici est la variable
« liberté totale d'initiative et de participation dans le
travail car le climat de travail est bon » avec un effectif de
59 enquêtés (soit 71,1%), ce qui permet d'appréhender la
liberté d'action des enquêtés dans leur travail. Ensuite
intervient l'item « entente avec les collègues dans la
réalisation d'une tâche quelconque » avec un effectif de
57 enquêtés sur 83 (soit 68,7%), cette variable laisse
déjà penser du niveau d'implication des salariés dans leur
travail quotidien. Elle est donc en corroboration la précédente.
L'item « action sans contraintes dans le choix des
méthodes et conditions de travail » intervient avec 56
enquêtés sur 83 et un pourcentage de 67,5, toujours en
cohérence avec la précédente. Ce qui explique que ces
variables ont été bien comprises par l'essentiel des
répondants sur le terrain. En ce qui concerne les autres variables de
l'analyse de la qualité de l'interaction entre les salariés, la
perception de la qualité de l'interaction entre les salariés est
satisfaisante puisque les effectifs sont plus concentrés dans les
colonnes « plutôt d'accord » et
« tout à fait d'accord », les colonnes
« pas du tout d'accord » et
« plutôt pas d'accord » ayant quant à
elles des pourcentage très faibles en fonction des variables prises en
compte.
L'item « l'amélioration de la
qualité de l'interaction entre les salariés n'est pas primordiale
pour notre réussite » est valorisée dans le
tableau avec un effectif de 49 répondants (soit 59%). Ce qui veut dire
que la prise en compte de la qualité de l`interaction entre les
salariés est une préoccupation secondaire et que son
amélioration n'influence en rien le progrès de l'entreprise.
Etant donné que c'est un item négativement formulé, son
codage s'est fait en sens inverse, c'est-à-dire de +5 à +1.
Les analyses précédentes montre avec
clarté que le climat de travail est bon puisque sur un effectif de 83
répondants, la majorité (soit environ 75%) sont conscient de la
préoccupation réelle en faveur de la qualité de
l'interaction entre les salariés. De plus, sur 13 variables dans
l'échelle de mesure de la qualité de l'interaction entre les
salariés, 11 sont bien perçues dans les entreprises
enquêtées (soit 84,62% de réponses favorables). On peut
terminer l'analyse de cette échelle de la qualité de
l'interaction entre les salariés en disant que le climat social est
favorable à la cohésion harmonieuse dans le travail.
Vérifions si c'est le cas avec les données de l'enquête
qualitative.
b. Perception de la qualité de l'interaction
par l'enquête qualitative
Lors de notre descente sur le terrain, nous avons mené
08 entretiens avec les dirigeants et responsables ressources humaines de
quelques PME ciblées. Il ressort de l'analyse de contenu des entretiens
que le climat de travail est l'essentiel dans l'analyse de la qualité de
l'interaction entre les salariés des entreprises. Ainsi, selon
Répondant 1 (2014), c'est par le climat de travail de qualité
qu'on reconnaît une interaction de qualité dans une entreprise.
C'est donc ce qui justifie son affirmation : « il y a
interaction de qualité lorsque le climat de travail est de
qualité ». Répondant 4 (2014) part
également du même avis car selon lui, il faut prendre en
considération le vécu quotidien des salariés quand on veut
mesurer la qualité de l'interaction dans quelque structure que ce soit.
C'est dans ce sens qu'il affirme que « Mesurez la
qualité de l'interaction entre les salariés, c'est prendre en
considération le vécu quotidien de ces derniers ».
En ce qui concerne les autres répondants, la perception est
différente. C'est dans ce sens que Répondant 5 (2014) parle
plutôt du « comportement social des salariés dans
l'entreprise » tandis que Répondant 6 (2014) parle du
« degré de confiance qu'ont chaque salarié envers les
autres et envers l'organisation » et Répondant 7 (2014) du
« taux d'absentéisme faible », du « manque de
conflits » et du « niveau de satisfaction
élevé ».
Au terme de cette analyse, on peut conclure que la description
de la qualité de l'interaction entre les salariés est
appréhendée dans les PME enquêtées par le climat
social de qualité, le taux d'absentéisme faible et le
degré de confiance que les individus ont avec les autres.
2. Les réalités de la communication par
l'efficacité des supports
Dans une logique de perception de l'efficacité des
supports de communication interne utilisés par les entreprises
enquêtées, nous avons utilisé une échelle de mesure
comptant 11 items toutes relatives à l'efficacité des supports
puisque nous cherchons à savoir ce qu'est un support de communication
efficace pour nos spécialistes de terrain. Selon la formulation de notre
hypothèse H2, la prise en compte de l'efficacité des
supports de communication interne utilisés est parfaitement explicative
de l'apprentissage organisationnel des salariés. Il convient de
décrire cette échelle de mesure tant pour l'enquête par
questionnaire que pour l'enquête par grille d'entretien.
a. Les réalités de l'efficacité
des supports par l'enquête quantitative
L'enquête par questionnaire que nous avons mené
montre un accord d'idées des pratiquants de la communication interne
dans les entreprises qui ont été enquêtées. Avant de
faire un commentaire sur ces variables de l'échelle de mesure de
l'efficacité des supports de communication, nous donnons dans le tableau
synoptique ci-après (tableau 12) les
résultats du tri à plat effectué sur tous les items de
l'échelle.
Tableau 12 : La perception de l'efficacité
des supports de communication interne
Affirmations
|
Pas du tout d'accord
|
Plutôt pas d'accord
|
Sans opinions
|
Plutôt d'accord
|
Tout à fait d'accord
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
Je reconnais que les supports de communication de mon
entreprise sont efficaces pour transmettre l'information.
|
3
|
3,6
|
2
|
2,4
|
12
|
14,5
|
18
|
21,7
|
48
|
57,8
|
Nos supports de communication interne atteignent toujours
l'objectif voulu en termes d'efficacité.
|
2
|
2,4
|
2
|
2,4
|
11
|
13,3
|
17
|
20,5
|
51
|
61,4
|
Je suis parfaitement satisfait des supports utilisés
pour la communication des conduites à tenir.
|
2
|
2,4
|
2
|
2,4
|
11
|
13,3
|
15
|
18,1
|
53
|
63,9
|
Par les supports de communication de mon entreprise, je
reçois les informations à temps voulu et à moindre
coût.
|
3
|
3,6
|
3
|
3,6
|
10
|
12,0
|
15
|
18,1
|
52
|
62,7
|
J'assimile parfaitement l'information transmise par nos
supports de communication interne.
|
0
|
0
|
2
|
2,4
|
6
|
7,2
|
20
|
24,1
|
55
|
66,3
|
Je suis conscient que les supports de communication sont
mesurés par rapport à leur rendement.
|
0
|
0
|
2
|
2,4
|
6
|
7,2
|
20
|
24,1
|
55
|
66,3
|
J'admets totalement la participation par les
l'efficacité des supports de communication interne.
|
1
|
1,2
|
5
|
6,0
|
11
|
13,3
|
24
|
28,9
|
42
|
50,6
|
Nos supports de communication interne contribuent à la
maîtrise des risques liés à l'information.
|
1
|
1,2
|
5
|
6,0
|
6
|
7,2
|
23
|
27,7
|
48
|
57,8
|
Nous sommes souvent contraints d'utiliser n'importe quel
support, pourvu que le résultat soit bon.
|
1
|
1,2
|
2
|
2,4
|
15
|
18,1
|
24
|
28,9
|
41
|
49,4
|
Le volet efficacité n'est pas pris en compte dans
l'analyse de nos besoins en information.
|
1
|
1,2
|
3
|
3,6
|
7
|
8,4
|
25
|
30,1
|
47
|
56,6
|
Nos outils de communication sont très efficaces pour
rendre le salarié d'autant plus utile qu'il est docile.
|
1
|
1,2
|
3
|
3,6
|
7
|
8,4
|
25
|
30,1
|
47
|
56,6
|
Source : nos analyses
Le tableau 12 que nous venons
présenter met en évidence les réalités de
l'efficacité des supports de communication interne mesurée ici
par ses variables qu'il convient de décrire en fonction des pourcentages
ciblés.
L'observation du tableau montre que pour le premier item
« je reconnais que les supports de communication de mon
entreprise sont efficaces pour transmettre l'information » est
moyenne appréhendée avec un effectif de 66 répondants
inscrits dans la colonne ( plutôt d'accord) et (tout à fait
d'accord) (soit 79,5%) contre 05 répondants seulement sur 83 (soit 6%)
ayant une perception défavorable quant aux supports de communication
interne utilisés mesurée par cet item. Une concentration assez
significative des répondants dans la colonne « sans
opinions » (avec un effectif de 12 répondants et un
pourcentage de 14,5) peut s'expliquer par le fait que soit les entreprises
concernées ne se préoccupent pas de ce volet de
l'efficacité, soit ce volet n'a pas été bien
appréhendé.
Les deux items suivants ont une répartition assez
semblable en terme d'effectif et pourcentage. Il s'agit principalement de
l'item « nos supports de communication interne atteignent
toujours l'objectif voulu en terme d'efficacité » et de
l'item « je suis satisfait des supports utilisés pour la
communication des conduites à tenir » avec respectivement
un effectif de 66 répondants (soit 81,9%) qui sont d'accord de
l'atteinte des objectifs fixés par les supports de communication interne
de leur entreprise contre 04 répondants seulement (pour 4,8%) qui ne
sont pas d'accord et un effectif de 68 répondants (82% au total) contre
04 seulement. Ce qui milite en faveur du crédit que nous accordons
à nos variables de l'efficacité des supports de communication.
Quant à l'item « par les supports de
communication de mon entreprise, je reçois les informations à
temps voulu et à moindre coûts », on observe que 67
répondants sont d'accord (soit 80,8%) contre 06 répondants qui ne
sont pas d'accord (avec un pourcentage de 7,12%) largement inférieur
à la moyenne. On peut donc dire que tous les salariés
interrogés sont favorables à la pensée selon laquelle, la
prise en compte de l'efficacité des supports dans la transmission de
l'information réduit le coût de transmission de cette information
puisque le pourcentage dans cette colonne est très largement
supérieur à la moyenne.
L'observation des items « j'assimile
parfaitement l'information transmise par nos supports de communication
interne » et « je suis conscient que les supports
de communication sont mesurés par rapport à leur
rendement » sont toutes deux appréhendées
conjointement. Avec un effectif de 75 répondants d'accord de la
perception de ces variables (soit 94%) contre un effectif nul des
répondants qui ne sont pas d'accord, on peut conclure sans risque de se
tromper que la plupart des entreprises enquêtées utilisent des
supports de communication qui respectent au moins les règles de
l'efficacité.
Parlant de l'item « le volet efficacité
n'est pas prise en compte dans l'analyse de nos besoins en
information » qui est un item négativement
formulé, le pourcentage est presque favorable à la pensée
selon laquelle l'efficacité des supports de communication interne est
une préoccupation de second ordre puisque le pourcentage des
répondants d'accord de la formulation de cette variable est plus
élevé (72 répondants sur 83 avec 86,7% de voix). Ce qui
contredit les développements précédentes, mais cette
remise en cause n'est pas totale car cette variable a été
justement mal comprise de nos spécialistes de terrain qui n'ont pas
certainement pris tout le temps qui leur faut pour comprendre le sens que nous
donnons à cette variable. Nous disons dès lors que les autres
items de l'échelle auront toujours les mêmes
interprétations que les autres déjà analysées et
donc, ne ferons pas l'objet d'une analyse. Cependant, le lecteur soucieux de
connaître avec précision la répartition des
répondants quant à ces variables pourra simplement consulter le
tableau ci-dessus.
Au total, le constat que nous pouvons faire est que sur une
échelle de 11 items, seule 01 item n'a pas été bien
comprise de nos répondants. Ce qui garantit les résultats
à plus de 90%. Etant donné que l'enquête quantitative ne
permet pas de percevoir les opinions des répondants au problème
de l'enquête, il nous faudra faire une description des données
recueillies par les entretiens toujours en ce qui concerne l'efficacité
des supports de communication interne.
b. Les réalités de l'efficacité
des supports par l'enquête qualitative
Les résultats de l'enquête quantitative nous ont
permis de vérifier, avec une marge de 9% que les supports de
communication interne sont perçus par la qualité de leur
rendement, c'est-à-dire par leur efficacité. Ce qui n'est pas
rejeté par les enquêtés dans la phase exploratoire. En
effet selon Répondant 1 (2014), « Un support de
communication sera dit efficace quand il permet de réaliser les
objectifs fixés en un délai réduit ». Cette
assertion est en droite ligne avec les développements
précédents et même avec la pensée selon laquelle
« l'efficacité peut être entendue comme la
capacité qu'a un support à véhiculer les informations dans
les termes prévus » (Répondant 6, 2014). D'autres
répondants font intervenir le risque de perte d'informations dans leurs
analyses. C'est ainsi que pour Répondant 8 (2014), les supports de
communication interne « sont dits efficace si on peut s'en servir
sans risque ni même de négativité dans
l'action ». Donc pour ce répondant, utiliser un support
de communication interne efficace, c'est réduire le risque couru par la
non maîtrise de l'information. Pour plus d'informations, le lecteur
pourra consulter les résultats de l'analyse de contenu
présentés à l'annexe 6 du mémoire.
Au terme de cette analyse, il ressort que la
considération d'un support de communication interne efficace est
indéniable pour transmettre une information de qualité et
réduire le risque lié à la transmission puisque les
analystes de terrain mesurent cette efficacité par l'atteinte des
objectifs poursuivis, le rendement élevé et la réduction
des risques liés à la transmission des message aux
salariés. Cependant, qu'en est-il de la communication de
proximité et de la communication fonctionnelle ?
B. Communication de proximité et communication
fonctionnelle dans les entreprises camerounaises : quelle
perception ?
La communication interne par la proximité et celle par
la prise en compte des fonctions des salariés ont
appréhendée par plusieurs variables, toutes analysant la
manière dont est transmise l'information aux salariés, la
première de façon directe et la seconde prenant en compte les
préoccupations de chaque répondant dans la définition de
l'information. Les lignes qui suivent vont donc présenter tour à
tour ces deux perceptions de la communication interne.
1. Description des variables de la communication de
proximité
La considération de la proximité entre les
salariés est très essentielle dans l'apprentissage
organisationnel de ces derniers. Il convient donc, à cette étape
de l'analyse, de montrer comment cette proximité a été
appréhendée dans les PME enquêtées. Cette
description se fera tant pour les données de la recherche quantitative
que qualitative.
a. Description par l'enquête
quantitative
Avant de passer à une description des variables de la
proximité, présentons dans un tableau synoptique la
répartition des répondants de l'enquête par questionnaire
en fonction des variables et des modalités de réponses :
Tableau 13 : Perception de la communication de
proximité
Affirmations
|
Pas du tout d'accord
|
Plutôt pas d'accord
|
Sans opinions
|
Plutôt d'accord
|
Tout à fait d'accord
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
Pour moi, l'administration directe du personnel est importante
dans le pilotage d'une organisation.
|
2
|
2,4
|
3
|
3,6
|
11
|
13,3
|
22
|
26,5
|
45
|
54,2
|
Je suis convaincu de la connaissance des besoins réels
des salariés par la communication de proximité.
|
1
|
1,2
|
3
|
3,6
|
9
|
10,8
|
22
|
26,5
|
48
|
57,8
|
Avec la communication de proximité, je parviens
à concilier nos visions à celles de tous salariés.
|
1
|
1,2
|
4
|
4,8
|
8
|
9,6
|
24
|
28,9
|
46
|
55,4
|
Je suisconscient des problèmes réels des
salariés si nous les abordons personnellement.
|
1
|
1,2
|
2
|
2,4
|
10
|
12,0
|
22
|
26,5
|
48
|
57,8
|
Je préfère m'adresser directement à nos
salariés pour que le message à transmettre soit fluide.
|
1
|
1,2
|
3
|
3,6
|
6
|
7,2
|
24
|
28,9
|
49
|
59,0
|
Pour faire adhérer les salariés aux
activités de l'entreprise, il faut les aborder directement.
|
2
|
2,4
|
2
|
2,4
|
16
|
19,3
|
25
|
30,1
|
38
|
45,8
|
Faire savoir la stratégie et la politique
générale de l'entreprise passe toujours par la communication de
proximité.
|
1
|
1,2
|
1
|
1,2
|
17
|
20,5
|
19
|
22,9
|
45
|
54,2
|
Je ne pense pas que la proximité soit nécessaire
dans la transmission de l'information aux salariés.
|
11
|
13,3
|
15
|
18,1
|
18
|
21,7
|
17
|
20,5
|
22
|
26,5
|
Nos salariés sont parfaitement intéressés
par les réunions que nous organisons en en leur présence.
|
1
|
1,2
|
2
|
2,4
|
17
|
20,5
|
44
|
53,0
|
19
|
22,9
|
Source : nos analyses
L'analyse du tableau précédent est très
importante pour appréhender ce qu'est la communication interne par la
vision perçue des répondants sur le terrain.
On peut constater en observant le tableau
13 que le premier de la communication de proximité
« l'administration directe du personnel est importante dans le
pilotage d'une organisation » est perçue de façon
positive dans les PME enquêtées puisque 77 répondants sont
d'accords de la formulation de cette variable pour un pourcentage de 80,7
contre 05 répondants en désaccords (soit 6%). La conclusion est
que cette variable est beaucoup prise en compte par les spécialistes de
terrain qui ont accepté de répondre à notre
questionnaire.
Toujours dans le même ordre d'analyse, les items
« Je suis convaincu de la connaissance des besoins
réels des salariés par la communication de
proximité »et « je suis conscient des
problèmes réels des salariés si je les aborde
personnellement » sontappréhendés de la même
manière dans les entreprises enquêtées. Avec un effectif de
70 répondants sur 83 (soit un pourcentage de 84,3) qui sont d'accords de
la formulation de cette variable contre 04 (soit 4,8%) pour le premier item et
05 (soit 6%) pour le deuxième item qui sont en désaccords, on
peut dire que la connaissance des préoccupations réelles des
salariés passent toujours par la communication de proximité.
Pour ce qui est de l'item « Avec la
communication de proximité, nous parvenons à concilier nos
visions à celles de tous salariés », on peut
parler d'une perception aussi favorable car la majorité des
répondants sont concentrés dans les colonnes
« plutôt d'accord » et « tout à fait
d'accord » avec un effectif total de 70 enquêtés (soit
84,3%) contre 05 (soit 6%) qui sont en désaccords quant à la
formulation de cette variable. La conclusion est que la communication à
proximité des salariés et de façon directe est un gage
nécessaire pour faire les salariés à la vision de celui ou
celle qui fait passer l'information.
En ce qui concerne l'item « Nous
préférons nous adresser directement à nos salariés
pour que le message à transmettre soit fluide », on
constate dans le tableau qu'elle est la plus perçue en terme de
validité avec un effectif de 73 répondants sur 83 (soit 87,9%)
qui sont d'accords du contenu de la variable, effectif très largement
supérieur à la moyenne contre 04 répondants en
désaccord (soit 4,8%). On peut donc conclure que la communication de
proximité rassure de la fluidité dans la transmission de
l'information aux salariés et maîtrise de cette dernière
par les concernés, toute chose qui est gage d'une efficacité dans
le travail.
Dans la même lancée, les items
« Faire savoir la stratégie et la politique
générale de l'entreprise passe toujours par la communication de
proximité », « Je ne pense pas que la
proximité soit nécessaire dans la transmission de l'information
aux salariés » et « Nos salariés
sont parfaitement intéressés par les réunions que nous
organisons en en leur présence » sont moyennement
perçue avec cette fois ci une concentration remarquable dans la
catégorie « sans opinions » (17 répondants
pour le premier et le troisième item et 18 répondants pour le
deuxième avec des pourcentages de 20,5 et de 21,7 respectivement.) cette
concentration peut s'expliquer soit la non prise en compte par les
répondants du volet de ces variables dans le management quotidien de
l'organisation, soit par une faible compréhension du contenu de ces
items.
Tout en sachant que les autres items doivent être
analysées comme précédemment et par soucis de
simplification, nous renvoyons le lecteur au tableau
13 pour plus amples informations concernant les autres variables
et donc nous pouvons conclure que selon l'enquête par questionnaire, la
perception de la communication de proximité est favorable dans
l'ensemble, même s'il y a quelques migraines de réponse qui ne
cadrent pas avec la réalité des attentes. Pour mieux
connaître la perception de cette communication de proximité,
prenons maintenant en considération les données de
l'enquête par entretien.
b. Description par l'enquête
qualitative
La communication de proximité appréhendée
précédemment par l'enquête quantitative est
également validée par l'enquête qualitative. A la question
« qu'entendez-vous par administration directe du
personnel ? », les enquêtés
répondent en majeure partie dans un sens favorable à prise en
compte de l'information fluide dans le management des ressources humaines.
C'est ainsi que pour Répondant 8 (2014), « Administrer
directement le personnel, c'est être en relation directe avec lui quand
il s'agit de lui faire des remarques ou de lui donner une information relative
à son activité ». Ce qui va dans le même
sens que les paroles de Répondant 4 (2014) qui pense que la
communication de proximité est « une forme assez
particulière de management d'entreprise dans laquelle chacun
reçoit de l'information directement de celui qui
l'énonce ». Une autre analyse de la communication de
proximité est proposée par Répondant 5 (2014). Selon lui,
« la communication de proximité est le maître mot de
la gestion des ressources humaines » puisqu'il faut
considérer celui à qui le message est destiné dans la
transmission de ce message.
La perception de la communication de proximité telle
que détaillée dans les lignes précédentes est assez
favorable pour appréhender la fluidité de l'information transmise
et la qualité de la gestion des ressources humaines. Présentons
maintenant les variables relatives à la communication fonctionnelle
(items relatifs à l'hypothèse H4 de notre recherche)
appréhendées ici en terme de cohérence des informations
aux activités et fonctions qu'exercent les salariés dans
l'entreprise.
2. Description de la communication fonctionnelle dans
les entreprises camerounaises
La communication fonctionnelle telle que
présentée dans l'annexe 2 permet de vérifier
l'hypothèse H4 selon laquelle le degré d'apprentissage
organisationnel des salariés est plus élevé lorsque
l'information transmise tient compte des activités des salariés.
Il est donc nécessaire de présenter une description des items y
relatives avant une quelconque interprétation des résultats des
hypothèses.
a. Description par l'enquête
quantitative
Dans un tableau synoptique, nous présentons la
répartition des répondants lors des enquêtes par
questionnaire.
Tableau 14 : Perception de la communication
fonctionnelle
Affirmations
|
Pas du tout d'accord
|
Plutôt pas d'accord
|
Sans opinions
|
Plutôt d'accord
|
Tout à fait d'accord
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
Une information globale ne me permet pas d'accomplir mes
taches.
|
4
|
4,8
|
10
|
12
|
12
|
14,5
|
19
|
22,9
|
38
|
45,8
|
Je parviens parfaitement à m'identifier aux
informations qu'on me transmet.
|
1
|
1,2
|
5
|
6,0
|
7
|
8,4
|
16
|
19,3
|
54
|
65,1
|
J'aime connaitre que l'information qu'on me transmet est
particulière à ma fonction.
|
1
|
1,2
|
1
|
1,2
|
11
|
13,3
|
15
|
18,1
|
55
|
66,3
|
Les informations transmises tiennent toujours compte des
préoccupations réelles des salariés.
|
1
|
1,2
|
4
|
4,8
|
7
|
8,4
|
20
|
24,1
|
51
|
61,4
|
Nous mesurons fréquemment la directivité de
l'information aux fonctions qu'occupent les salariés.
|
3
|
3,6
|
1
|
1,2
|
5
|
6,0
|
23
|
27,7
|
51
|
61,4
|
La compréhension de l'information change constamment
avec le poste qu'occupe le salarié dans l'entreprise.
|
2
|
2,4
|
3
|
3,6
|
10
|
12,0
|
19
|
22,9
|
49
|
59,0
|
J'assimile mieux ma fonction par la directivité des
informations à mon statut professionnel.
|
2
|
2,4
|
5
|
6,0
|
9
|
10,8
|
17
|
20,5
|
50
|
60,2
|
Si je connais l'information qu'on me transmet, je connaitrais
mieux ma fonction.
|
2
|
2,4
|
2
|
2,4
|
11
|
13,3
|
25
|
30,1
|
43
|
51,8
|
Dans mon entreprise, une fonction à accomplir
nécessite une information cohérente pour cet accomplissement.
|
43
|
51,8
|
3
|
3,6
|
8
|
9,6
|
28
|
33,7
|
43
|
51,8
|
Source : nos analyses
L'observation du tableau synoptique montre que l'item
« une information globale ne me pas d'accomplir mes
tâches » est perçue favorablement avec un effectif
de 57 répondants qui sont d'accord du contenu du message (soit un
pourcentage de 68,7%) contre 14 répondants (soit 16,8%). Ce qui nous
conduit à dire que dans les entreprises enquêtées, les
responsables agissent toujours en fonction d'une information relative à
leurs activités. L'item « Je parviens parfaitement
à m'identifier aux informations qu'on me transmet » est
positivement appréhendée car le constat est que sur un
échantillon de 83 répondants, 70 sont d'accord (soit un
pourcentage de 75,3) contre une perception défavorable de 06
répondants (avec 7,2%). Il convient donc de dire que les informations
transmises dans les PME enquêtées sont très compatibles
avec les fonctions exercées et dont permet à chacun de percevoir
son identité.
Allant toujours dans la même lancée, on peut
observer que les items« j'aime connaître que l'information
qu'on me transmet est particulière à ma fonction »
et « les informations transmises tiennent toujours des
préoccupations réelles des salariés » sont
fortement admises avec un effectif de 70 (soit 84,4%) et 71 (soit 85,5%)
répondants respectivement contre 02 (avec 2,4%) et 05 (5,6%)
répondants en désaccord. Ce qui fait qu'en relation avec ces
items, nous pouvons dire que dans les entreprises enquêtées, il y
a une réelle prise en compte des préoccupations des
salariés dans la définition des informations à transmettre
et qu'elles permettent de mieux cerner la fonction en question.
Quant aux items « nous mesurons
fréquemment la directivité de l'information aux fonctions
qu'occupent les salariés » et « j'assimile
mieux ma fonction par la directivité des informations à mon
statut professionnel », on peut percevoir que les
répondants en accord puisque sur un échantillon de 83
entreprises, 74 répondants sont en accord (avec un pourcentage de 88,3)
contre un effectif de désaccord de 04 répondants (soit 4,8%) pour
la première variable tandis que la seconde variable intervient avec 67
répondants d'accord de son contenu (soit 80,7% de bonnes
réponses) contre 07 répondants en désaccords (soit 8,4%).
La conclusion est donc que dans toutes les PME enquêtées, la prise
en compte des activités des salariés dans les informations
transmises est favorable à l'identification de l'individu à son
activité et à la maîtrise de cette dernière.
Les analyses précédentes montrent que dans
l'analyse des informations à transmettre, il faut prendre en compte le
volet fonctionnel pour qu'il y ait adhésion des salariés à
cette information. Pour les lecteurs soucieux de connaître la perception
des répondants sur les autres items non analysés ici, nous les
renvoyons à la consultation du tableau 14
ci-dessus et les analyses restent les mêmes. Nous passons donc à
la description par l'enquête qualitative.
b. Description par l'enquête
qualitative
La perception de la communication fonctionnelle est
très intéressante tant pour les enquêtes par questionnaire
que pour les enquêtes par interview. Ainsi, l'observation du tableau de
l'analyse de contenu des entretiens (annexe 6) montre que dans toutes les
entreprises enquêtées, il y a une nécessaire prise en
compte des activités des salariés dans la définition de
l'information à transmettre. Cette perception rejoint les pensées
de Répondant 3 (2014) qui pense que « toutes fonctions au sein
d'une entreprise nécessitent au moins partiellement une information
spécifique » pour l'assumer, perception également
admise par Répondant 6 (2014) pour qui la non prise en compte des
activité des salariés dans les informations à transmettre
est génératrice de malentendus car affirme-t-il :
« s'il faut concevoir les fonctions dans une entreprise sous
l'angle d'une information globale, c'est qu'il faut s'attendre aux
malentendus ».
Dès lors, l'appréhension de la communication
fonctionnelle est valable aussi bien pour les analystes par entretiens que les
enquêtés par questionnaire. Il convient maintenant d'analyser la
perception du concept d'apprentissage organisationnel des salariés
(concept dépendant de la recherche).
III. Appréciation de l'apprentissage organisationnel
des salariés
Après description des variables relatives au concept de
communication interne, place au concept d'apprentissage organisationnel des
salariés (concept de base de la recherche). C'est sur ce concept que se
base toute la recherche et dont sa description mérite d'être faite
avec précaution. Dans la prise en compte des items de ce concept, nous
avons mis en évidence les variables relatives à l'apprentissage
au travail et à l'apprentissage de l'entreprise (l'ACP nous donnera
peut-être d'autres conceptions) qu'il convient de décrire tour
à tour.
A. Appréciation des variables de l'apprentissage
dans le travail de l'entreprise
Comme dans les descriptions précédentes, nous
l'analyse doit être faite en prenant en compte tant les résultats
du tri à plat (enquête quantitative) que les résultats de
l'analyse de contenu (enquête par interview). Les développements
qui suivent vont faire ces descriptions en donnant pour chacune son
importance.
1. Analyse par l'enquête quantitative de
l'apprentissage dans le travail
Avant toute analyse, nous donnons dans un tableau synoptique
la répartition des répondants en fonction des modalités de
réponse et des variables.
Tableau 15 : Perception de l'apprentissage dans le
travail
Affirmations
|
Pas du tout d'accord
|
Plutôt pas d'accord
|
Sans opinions
|
Plutôt d'accord
|
Tout à fait d'accord
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
Les activités de l'entreprise me permettent chaque jour
d'améliorer mes connaissances pratiques.
|
1
|
1,2
|
2
|
2,4
|
8
|
9,6
|
16
|
19,3
|
56
|
67,5
|
Je connais les responsabilités et tâches pour
lesquels j'ai été recruté dans l'entreprise.
|
1
|
1,2
|
2
|
2,4
|
11
|
13,3
|
14
|
16,9
|
55
|
66,3
|
Je comprends comment réaliser les tâches qui
composent mon équipe de travail.
|
1
|
1,2
|
5
|
6,0
|
3
|
3,6
|
16
|
19,3
|
58
|
69,9
|
Je connais parfaitement quelles tâches et
responsabilités sont prioritaires dans l'entreprise.
|
11
|
13,3
|
15
|
18,1
|
18
|
21,7
|
17
|
20,5
|
22
|
26,5
|
Source : nos analyses
L'observation du tableau ci-dessus montre que les items
« les activités de l'entreprise me permettent chaque jour
d'améliorer mes connaissances pratiques »,
« je connais les responsabilités et tâches pour
lesquelles j'ai été recruté dans
l'entreprise » et « je comprends comment
réaliser les tâches qui composent mon équipe de
travail » sont favorablement perçues dans les
entreprises. Ainsi, le constat est que 72 répondants sur 83 (soit un
pourcentage de 86,8) sont d'accord du contenu de la première variable
contre de désaccord de 03 répondants (soit 3,6%). Quant au
deuxième item, la fréquence de réponses favorables est de
69 répondants (soit 83,2%) contre une fréquence de
désaccord de 03 répondants (avec 3,6% de
réitération). Le troisième item est aussi favorablement
appréhendé avec un effectif de 74 répondants sur 83 (soit
89,2%) et un effectif de 06 répondants en désaccords (avec un
pourcentage de 6,2). La conclusion que nous pouvons tirer de ces items est que
dans les entreprises enquêtées, les responsables sont plus
accrochés à leurs activités qu'ils en tirent avantage dans
l'apprentissage. Ces items sont donc révélatrices de la
réalité de l'apprentissage dans le travail des
salariés.
En ce qui concerne l'item « je connais
parfaitement quelles tâches et responsabilités sont prioritaires
dans l'entreprise », la perception n'est pas du tout
satisfaisante puisque sur un effectif de 83 répondants, 39 seulement
sont d'accord de sa formulation (soit un pourcentage de 47) contre 26
répondants en désaccord (soit 31,4%) et 18 répondants
(soit 21,7%) qui n'ont rien à dire par rapport à elle. On peut
dire en conclusion que, renfermant 47% de l'échantillon de la recherche,
cet item constitue l'une des préoccupations majeures des responsables
dans les entreprises enquêtées et permet de percevoir qu'en cas
d'une situation quelconque, la majorité des responsables sont beaucoup
plus rattachés aux activités qu'ils exercent.
2. Analyse par l'enquête qualitative de
l'apprentissage dans le travail
Au-delà des analyses faites précédemment,
on se rend parfaitement compte que l'apprentissage est total et effective dans
les entreprises enquêtées. C'est ce que nous renseigne
également l'enquête qualitative. Pour preuve, Répondant 1
(2014), donnant une réponse à la question
« qu'entendez-vous par apprentissage organisationnel des
salariés », dit que pour qu'on parle
d'apprentissage des salariés, il faut que chaque action des
salariés génère la « construction des
connaissances liées aux activités ». Cette
perception n'est pas rejetable dans la mesure où c'est de
l'apprentissage des activités que mène le salarié
qu'intervient « l'acquisition collective d'une connaissance
partagée » selon l'expression de Répondant 4
(2014). On peut donc sans doute se référer à ces
dernières analyses pour juger de la préoccupation effective des
responsables de terrain en matière d'apprentissage organisationnel.
De ces analyses, nous pouvons retenir que l'apprentissage des
activités de l'entreprise génère un apprentissage de
l'organisation elle-même. Cependant, qu'en est-il de l'apprentissage de
l'entreprise générée par l'apprentissage dans le
travail ?
B. Appréciation des variables de l'apprentissage
de l'entreprise
Les analyses précédentes nous ont montré
avec précision que l'apprentissage dans le travail est important pour
mieux percevoir l'apprentissage organisationnel. Vérifions maintenant
tant par l'enquête quantitative que qualitative si cette apprentissage
crée est bien appréhendé.
1. Appréciation par l'enquête
quantitative
Comme précédemment, nous donnons toujours dans
un tableau synoptique la répartition des répondants en fonction
des modalités de réponses et des variables avant toute
interprétation des chiffres.
Tableau 16 : Perception de l'apprentissage de
l'entreprise
Affirmations
|
Pas du tout d'accord
|
Plutôt pas d'accord
|
Sans opinions
|
Plutôt d'accord
|
Tout à fait d'accord
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
effectif
|
%
|
J'ai accepté les valeurs de mon équipe et de
l'entreprise au point de les faire le miennes.
|
3
|
3,6
|
3
|
3,6
|
9
|
10,8
|
26
|
31,3
|
42
|
50,6
|
Je connais parfaitement les membres de mon équipe de
travail.
|
1
|
1,2
|
2
|
2,4
|
7
|
8,4
|
25
|
30,1
|
48
|
57,8
|
J'accepte totalement le sens et la valeur de ma mission au
travail.
|
2
|
2,4
|
3
|
3,6
|
9
|
10,8
|
19
|
22,9
|
50
|
60,2
|
Je sais parfaitement à qui m'adresser quand mon travail
exige une aide.
|
2
|
2,4
|
2
|
2,4
|
5
|
6,0
|
26
|
31,3
|
48
|
57,8
|
Je comprends la configuration structurelle de
l'entreprise.
|
1
|
1,2
|
4
|
4,8
|
6
|
7,2
|
18
|
21,7
|
54
|
65,1
|
Je comprends parfaitement les objectifs et visions de
l'entreprise.
|
2
|
2,4
|
3
|
3,6
|
7
|
8,4
|
20
|
24,1
|
51
|
61,4
|
Je comprends comment les divers départements, sites
contribuent aux buts de l'entreprise.
|
1
|
1,2
|
3
|
3,6
|
4
|
4,8
|
18
|
21,7
|
57
|
68,7
|
Je comprends mon équipe contribue aux objectifs et buts
de l'entreprise.
|
2
|
2,4
|
2
|
2,4
|
6
|
7,2
|
22
|
26,5
|
51
|
61,4
|
Je comprends parfaitement les relations entre mon
équipe de travail et les autres équipes.
|
0
|
0
|
6
|
7,2
|
6
|
7,2
|
19
|
22,9
|
52
|
62,7
|
Je comprends comment l'apport des membres de mon équipe
contribue au produit/service final.
|
1
|
1,2
|
3
|
3,6
|
8
|
9,6
|
20
|
24,1
|
51
|
61,4
|
Je serais toujours un bon représentant de
l'entreprise.
|
0
|
0
|
4
|
4,8
|
8
|
9,6
|
14
|
16,9
|
57
|
68,7
|
Je me suis totalement approprié les objectifs et les
finalités de mon travail et de l'entreprise.
|
2
|
2,4
|
4
|
4,8
|
8
|
9,6
|
17
|
20,5
|
52
|
62,7
|
Source : nos analyses
Le tableau synoptique que nous venons de présenter
montre que les items« j'accepte totalement le sens et la valeur
de ma mission au travail », « je comprends la configuration
structurelle de l'entreprise », « je comprends parfaitement
les objectifs et visions de l'entreprise », « je comprends
comment les divers départements, sites contribuent aux buts de
l'entreprise », « je comprends mon équipe contribue
aux objectifs et buts de l'entreprise » et « je
comprends parfaitement les relations entre mon équipe de travail et les
autres équipes » sont toutes favorablement
appréhendée avec un effectif moyen de répondant de 84
d'accord (soit 84,9% en moyenne) contre une fréquence moyenne de de
désaccord de 4 répondants (soit un pourcentage de 6,6% en
moyenne). L'analyse qu'on peut faire est que tant en terme d'objectifs que de
valeurs de l'entreprise, les responsables interrogés sont
considérablement conscients de la connaissance et de la maîtrise
de ces derniers. Cette analyse convient parfaitement avec celle donné
précédemment dans le cadre des variables de l'apprentissage dans
le travail.
Quant aux items« je comprends comment l'apport
des membres de mon équipe contribue au produit/service
final », « je serais toujours un bon représentant de
l'entreprise », « je me suis totalement approprié
les objectifs et les finalités de mon travail et de
l'entreprise », « j'ai accepté les valeurs de mon
équipe et de l'entreprise au point de les faire le miennes »,
« je connais parfaitement les membres de mon équipe de
travail » et « je sais parfaitement à qui m'adresser
quand mon travail exige une aide », on constate que 71
répondants en moyen sont d'avis de leur contenu (dont une
fréquence moyenne de 85,%) contre 4,5 répondants en moyenne (soit
un pourcentage de 5,4 toujours en moyenne). Le constat est également
conciliable avec celui de l'analyse faite dans les lignes
précédentes. Il y a donc dans les entreprises
enquêtées une inquiétude majeure des responsables en faveur
de l'apprentissage organisationnel des salariés.
2. Appréciation par l'enquête
qualitative
Tous les enquêtés appréhendent
l'apprentissage de l'entreprise en terme d'acquisition de de connaissances
organisationnelles. Ainsi, selon Répondant 3 (2014), l'apprentissage de
l'organisation peut être appréhendé en terme de
« connaissance des conditions réelles d'existence de cette
organisation ». Par-là, on peut entendre les clauses, les
objectifs, valeurs et missions de l'organisation. Dans la même
lancée, Répondant 7 (2014) pense qu'il faut
« rentrer dans la raison même de l'existence de cette
organisation pour la faire connaître ». Répondant 8
(2014) quant à lui, donne une conception différente des autres.
Selon lui, l'apprentissage est non seulement une connaissance de
l'organisation, mais aussi et surtout un« développement
des actions pertinentes entrainant une amélioration (...) des
connaissances disponibles ». L'apprentissage organisationnel est
perçu à ce niveau comme une amélioration des champs
d'action des salariés par rapport aux connaissances disponibles.
En terme de conclusion de cette section, nous pouvons dire que
les enquêtés ont tous répondu (en moyenne) favorable
à presque toutes les variables de la recherche. Toutes les analyses qui
vont suivre vont montrer l'influence d de la communication dans l'acquisition
et la capitalisation des connaissances organisationnelles
appréhendées ici par l'apprentissage organisationnel.
SECTION II : MISE EN EVIDENCE DE L'EFFET EMPIRIQUE
DE LA COMMUNICATION INTERNE SUR L'APPRENTISSAGE ORGANISATIONNEL EES
SALARIES
Après avoir présenté la description des
variables de la recherche dans la section précédente, il convient
maintenant de donner les réponses aux hypothèses formulées
à l'introduction du mémoire. Cette section nous permettra de
mettre en relief les éléments relatifs à la communication
interne ayant une incidence sur l'apprentissage organisationnel des
salariés dans le contexte des PME camerounaises. Afin de mettre en
exergue cette incidence, nous avons réalisé des
régressions linéaires multiples avec les facteurs mis en
évidence par l'ACP. Nous débuterons cette analyse des
résultats par les hypothèses relatives à la qualité
de l'interaction entre les salariés et à l'efficacité des
supports de communication interne pour terminer avec celles relatives à
la proximité et à la communication fonctionnelle.
I. Influence de la communication interne par la
qualité de l'interaction et l'efficacité des supports sur
l'apprentissage organisationnel des salariés
La qualité de l'interaction entre les salariés
et l'efficacité des supports de communication sont des
éléments relatifs aux hypothèses H1 et
H2 de notre recherche. Les analyses qui vont suivre sont de nature
à démontrer la validité ou l'invalidité de ces
hypothèses. Le test de l'hypothèse relative à la
qualité de l'interaction entre les salariés
précédera celle relative à l'efficacité des
supports de communication interne.
A. Analyse de l'effet de la qualité de
l'interaction sur l'apprentissage organisationnel des salariés
Les indicateurs de la qualité de l'interaction entre
les salariés présentés précédemment doivent
être analysés afin de démontrer s'ils influencent ou non
l'apprentissage organisationnel. La mise en évidence de cette incidence
nécessite une réduction des dimensions des différentes
variables présentées dans l'échelle de mesure. Cependant,
afin de croiser les variables de la qualité de l'interaction entre les
salariés et celles de l'apprentissage organisationnel, il va falloir
réaliser également l'ACP sur les variables de ce dernier concept,
résultat de l'ACP qui sera utilisé lors de la régression
de toutes les hypothèses de la recherche.
1. Réalisation de l'ACP sur les variables de la
qualité de l'interaction entre les salariés et sur les variables
de l'apprentissage organisationnel
La qualité de l'interaction entre les salariés a
été mesurée à l'aide de 13 items regroupant des
indicateurs du climat de travail dans l'entreprise. Après plusieurs
analyses factorielles pour élimination des variables ayant une
contribution faible par rapport aux facteurs retenus, nous avons
considéré la dernière analyse factorielle qui ressort un
trois facteurs avec chacun des variables ayant des communalités
supérieures à 0,5. Le tableau suivant nous présente la
synthèse des résultats de l'analyse.
Items
|
Composante
|
Communalités
|
1
|
2
|
3
|
Les salariés travaillent totalement en harmonie qu'il
est difficile de détecter les conflits entre eux.
|
,832
|
|
|
,820
|
|
Dans mon entreprise, le taux d'absentéisme est
très élevé du fait de la multitude de conflits entre les
salariés.
|
,829
|
|
|
,758
|
Les conditions de travail sont biens définies au point
où on n'enregistre aucune plainte de la part des salariés.
|
,781
|
|
|
,850
|
Les supérieurs hiérarchiques ont un respect
total envers le personnel.
|
|
,906
|
|
,815
|
Les responsables de mon entreprise disposent des
capacités à animer et à réguler l'équipe.
|
|
,851
|
|
,798
|
Les managers de mon entreprise disposent des capacités
à faire progresser les personnes dans l'entreprise.
|
|
,775
|
|
,871
|
Je m'entends mieux avec mes collègues dans la
réalisation d'une tâche quelconque.
|
|
|
,891
|
,703
|
L'amélioration de la qualité de l'interaction
entre les salariés n'est pas primordiale pour notre réussite.
|
|
|
,788
|
,735
|
J'ai une liberté totale d'initiative et de
participation dans le travail car le climat social est bon.
|
|
|
,647
|
,669
|
Valeurs propres
|
5,040
|
1,766
|
1,014
|
|
Pourcentage de variance expliquée
|
33,769
|
23,393
|
20,838
|
Pourcentage de variance expliqué cumulé
|
33,769
|
57,163
|
78,001
|
Alpha de Cronbach
|
,8761
|
,7406
|
,7406
|
Tableau 17 : Analyse factorielle de la
qualité de l'interaction
Source : nos analyses
A la question de savoir si les données sont
factorisables, l'analyse factorielle que nous avons effectuée
répond par l'affirmatif avec un indice KMO de 0,864 (très bon) et
un test de sphéricité de Bartlett qui est très
significatif (de l'ordre de 0,000). Ces éléments conduisent
déjà à conclure de la validité de l'analyse
factorielle effectuée.
Toujours dans la même lancée, les
résultats de l'analyse ressortent trois facteurs restituant 78,001% de
l'information initiale avec seulement une perte de 21,999%, résultats
parfaitement acceptable avec des valeurs propres supérieures à 1.
Le tableau montre une corrélation du facteur 1 avec les variables,
V14, V15, V17 (dont un alpha de Cronbach de
0,8761 largement supérieur au minimum qui est de 0,6). Nous observons
également une corrélation du facteur 2 aux variables
V19, V20 et V22 (avec un alpha de Cronbach
valable de 0,7406). Le facteur 3 quant à lui est expliqué par les
variables V12, V13 et V16 (ayant un alpha de
Cronbach de 0,7406). Après une analyse de la sémantique, nous
nommons le premier axe factoriel « fluidité de la
communication interne », le deuxième axe factoriel
« communication régulée par les
responsables » et le troisième
« l'harmonie dans la
communication ».
Avant de procéder à la régression
linéaire, nous jugeons nécessaire d'effectuer l'analyse
factorielle du concept d'apprentissage organisationnel des salariés. Ce
concept, initialement mesuré par 16 variables a été
réduit par l'analyse en trois axes factoriel après plusieurs
analyses factorielles. On retrouve un indice KMO de 0,864 et un Khi-deux
approximé du test de sphéricité de Bartlett de 578,861
(avec une significativité de l'ordre de 0,000) attestant de l'aptitude
des données à subir la factorisation. Continuant toujours
l'analyse, nous pouvons constater dans le tableau ci-dessous (tableau 17) que
ces trois facteurs retenus restituent au total 78,626% de l'information
initialement insérée dans l'ACP, dont 21,374% seulement en perte,
avec des valeurs propres de 6,441 ; 1,891 et 1,047 respectivement.
Le premier facteur constitué des variables
V50, V49, V45 et V54 (toutes ayant
des communalités supérieures à 0,5 avec un alpha de
Cronbach de 0,8970, très bon et jugeant d'une bonne cohérence
interne de l'échelle) est nommé
« apprentissage de l'équipe de
travail ». Ce facteur restitue à lui seul
34,346% de l'information totale. Le second facteur, façonné des
variables V48, V43, V52 et V51,
restitue 24,789% de l'information totale. L'analyse de la fiabilité de
l'échelle montre un alpha de Cronbach 0,6088 (médiocre pour la
validation de la cohérence interne de l'échelle). Quoiqu'ayant un
indice de cohérence interne médiocre, ce facteur ne sera pas
éliminé de l'analyse puisque les variables ont une
communalité élevée. Après analyse du champ lexical,
nous nommons ce facteur « apprentissage dans le
travail ». Quant au troisième facteur, on
observe une corrélation élevée avec les
variablesV58, V44, V57 et
V46(présentant un pourcentage de restitution d'information de
19,491. Les variables de ce facteur présentent un alpha de Cronbach de
0,7615 supérieur au minimum qui est de 0,6. Ce facteur est nommé
« appropriation des valeurs de
l'entreprise » après une analyse de la
sémantique des variables présentes. Le tableau suivant
présente une synthèse des analyses que nous venons
d'effectuer.
Tableau 18 : Analyse factorielle de
l'apprentissage organisationnel
Items
|
Composante
|
Communalités
|
1
|
2
|
3
|
Je sais parfaitement à qui m'adresser quand mon
travail exige une aide.
|
,786
|
|
|
,914
|
Les activités de l'entreprise me permettent chaque jour
d'améliorer mes connaissances pratiques.
|
,734
|
|
|
,863
|
Je connais parfaitement les membres de mon équipe de
travail et les objectifs à réaliser.
|
,694
|
|
|
,720
|
Je comprends comment mon équipe contribue aux objectifs
et buts de l'entreprise.
|
,681
|
|
|
,783
|
Je comprends comment réaliser les tâches qui
composent mon travail et celles de l'entreprise.
|
|
,735
|
|
,736
|
Je connais parfaitement quelles tâches sont prioritaires
dans l'entreprise.
|
|
,664
|
|
,706
|
Je comprends la configuration structurelle de l'entreprise.
|
|
,601
|
|
,802
|
Je comprends parfaitement les objectifs et visions de
l'entreprise.
|
|
,642
|
|
,729
|
Je me suis totalement approprié les objectifs et les
finalités de mon travail et de l'entreprise.
|
|
|
,703
|
,856
|
J'ai accepté les valeurs de mon équipe et de mon
entreprise au point de les faire les miennes.
|
|
|
,656
|
,916
|
Je serais toujours un bon représentant de
l'entreprise.
|
|
|
,602
|
,902
|
J'accepte totalement le sens et la valeur de ma mission au
travail.
|
|
|
,579
|
,781
|
Valeurs propres
|
6,441
|
1,891
|
1,047
|
|
Pourcentage de variance expliqué
|
34,346
|
24,789
|
19,491
|
Pourcentage de variance expliqué cumulé
|
34,346
|
59,135
|
78,626
|
Alpha de Cronbach
|
,8970
|
,6088
|
,7615
|
Source : nos analyses
2. Présentation et interprétation du
modèle de régression linéaire
La régression linéaire va porter sur les
facteurs explicatifs de l'apprentissage par la qualité de l'interaction
à savoir : la fluidité de la communication, la communication
régulée et l'harmonie dans la communication. Compte tenu de la
factorisation des variables de l'apprentissage organisationnel en trois axes
principaux (les facteurs retenues par l'analyse factorielle), nous allons
croiser chacun de ces facteurs aux axes de la qualité de l'interaction
entre les salariés. En d'autre terme, nous aurons trois
sous-hypothèses pas rapport à l'hypothèse principale
H1.
Analyse de l'influence de la qualité de
l'interaction sur l'apprentissage de l'équipe de
travail
Ici, nous cherchons à vérifier l'incidence de la
qualité de l'interaction entre les salariés sur l'apprentissage
de l'équipe de travail (premier volet de l'apprentissage retenu par
l'analyse factorielle). Nous précisons déjà que les
résultats du tableau suivant ont été obtenus par la
réalisation d'une régression par la méthode pas à
pas.
Tableau 19 : Régression de l'apprentissage
de l'équipe de travail et la qualité de l'interaction
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
-,002
|
,104
|
|
-,024
|
,981
|
Harmonie dans la communication
|
,365
|
,105
|
,363
|
3,481
|
,001
|
2
|
(Constante)
|
-,002
|
,097
|
|
-,026
|
,980
|
Harmonie dans la communication
|
,365
|
,098
|
,363
|
3,723
|
,000
|
Communication régulée
|
,347
|
,098
|
,345
|
3,537
|
,001
|
R = 0,500 R² = 0,250
R²-ajusté = 0,231 ddl = 2 et 80 F = 13,186
P = 0,000
|
Source : nos analyses
|
L'observation du tableau permet de constater que le facteur
« fluidité de la communication » n'influence pas sur
l'apprentissage de l'équipe de travail puisque n'apparaissant pas dans
le tableau. Le modèle de régression que nous pouvons
écrire par rapport à ce tableau est le suivant :
Y = 0,363X1 + 0,345X2 +
å
(3,723) (3,537)
Avec : Y = Apprentissage de l'équipe de travail
X1 = Harmonie dans la communication
X2 = Communication régulée
(.) = t de Student
å = terme d'erreur
La première analyse de régression est relative
au croisement de l'apprentissage de l'équipe de travail avec les
facteurs de la qualité de l'interaction entre les salariés.
L'analyse du modèle de la régression linéaire confirme
l'existence d'une relation entre la qualité de l'interaction et
l'apprentissage de l'équipe de travail. En effet, les résultats
présentés dans le tableau 19 montrent
que le R² du modèle de régression linéaire donne une
valeur de 0,250 ce qui signifie que le modèle de régression
explique 25,00 % seulement de la variation de l'apprentissage de
l'équipe de travail en fonction de la qualité de l'interaction
entre les salariés (analysée ici en terme de l'harmonie dans la
communication et de communication régulée, puisque ce sont ces
deux facteurs qui ont été retenus par l'analyse de
régression). On peut dire par l'observation de ce R² que la
qualité de l'ajustement n'est pas du tout satisfaisante. Cette
interprétation est confirmée par la valeur du coefficient de
corrélation R qui est de 0,500, relativement égale à la
moyenne. Cependant, l'observation de la valeur du F de Fisher Snedecor
contredit toutes les analyses précédentes puisqu'elle est de
13,186 avec une significativé de l'ordre de 0,000 pour 2 et 79
degré de liberté. De cette valeur de F et sa
significativité, on peut conclure par rapport à notre sous
hypothèse 1 que la qualité de l'interaction prise sous l'angle de
l'harmonie dans la communication et de la communication régulée
par les responsables influence positivement sur l'apprentissage de
l'équipe de travail.
Influence de la qualité de l'interaction sur
l'apprentissage dans le travail
L'apprentissage dans le travail est le second facteur de
l'apprentissage organisationnel des salariés donné par l'analyse
factorielle. Nous procédons ici à la réalisation de la
régression multiple, c'est-à-dire au croisement des facteurs de
la qualité de l'interaction avec ce dernier. Les résultats sont
donnés dans le tableau synthétique suivant :
Tableau 20 : Régression de l'apprentissage
dans le travail et la qualité de l'interaction
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
,028
|
,077
|
|
,367
|
,715
|
Fluidité de la communication
|
,687
|
,077
|
,706
|
8,916
|
,000
|
R = 0,706 R² = 0,498
R²-ajusté = 0,492 ddl = 1 et 81 F = 79,502 P
= 0,000
|
Source : nos analyses
|
Nous pouvons constater en observant ce tableau que seul le
facteur « fluidité de la
communication » intervient dans l'explication des
variations de l'apprentissage organisationnel, les autres facteurs
n'étant pas retenus dans le tableau. Le modèle de
régression ressortant de ce tableau peut s'écrire sous la
forme :
Y = 0,706X + å
(8,916)
Avec : Y = Apprentissage dans le travail
X= fluidité de la communication
(.) = t de Student ; å = le terme d'erreur
La deuxième sous hypothèse de notre analyse
stipule une incidence positive de la qualité de l'interaction entre les
salariés sur leur apprentissage dans le travail. Les résultats
présentés dans le tableau 20
analysé précédemment sont en faveur de la validation de
cette hypothèse. En effet, l'observation du tableau montre un
coefficient de corrélation de 0,706 (soit 70,6%, pourcentage largement
supérieur à la moyenne qui est de 50%) et un R² de 0,498
(soit 49,8% de contribution à l'explication des variations de
l'apprentissage dans le travail) qui est satisfaisant dans le cadre d'un seul
facteur retenu. L'observation de la valeur de du F de Fisher amplifie une fois
de plus la validité de ces résultats avec un montant de 79,502 et
une significativité de 0,000. De plus, le t de Student de la
fluidité de la communication (variable explicative du modèle) a
une valeur supérieur de 8,916 largement supérieure à 2. On
note également que le coefficient de corrélation est
significativement différent de 0 comme l'atteste le test de
significativité de ce coefficient qui est de 0,000. Toutes ces analyses,
et en particulier celles faites sur la valeur du F de Fisher, nous conduisent
à valider notre sous-hypothèse 2 et à conclure que la
fluidité de la communication influence positivement l'apprentissage dans
le travail.
Analyse de l'influence de la qualité de
l'interaction sur l'appropriation des valeurs de l'entreprise
Troisième facteur de l'apprentissage organisationnel,
l'appropriation des valeurs de l'entreprise doit être croisé ici
avec les facteurs de la qualité de l'interaction pour vérifier sa
dépendance en fonction de l'amélioration de cette qualité
de l'interaction. Le tableau que nous présentons ci-après fait
ressortir les résultats de la régression faite sur ces
différents facteurs.
Tableau 21 : Régression de l'appropriation
des valeurs de l'entreprise et la qualité de l'interaction
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
,035
|
,102
|
|
,342
|
,733
|
Harmonie de la communication
|
,265
|
,102
|
,277
|
2,581
|
,012
|
2
|
(Constante)
|
,035
|
,098
|
|
,354
|
,724
|
Harmonie de la communication
|
,265
|
,099
|
,277
|
2,674
|
,009
|
Communication régulée
|
,259
|
,099
|
,271
|
2,616
|
,011
|
|
R = 0,388 R² = 0,150 R²-ajusté
= 0,129 ddl = 1 et 80 F = 6,997P = 0,002
|
Source : nos analyses
Le tableau que nous venons de présenter fait ressortir
que le facteur « fluidité de la communication » de
la qualité de l'interaction n'a pas une relation avec l'appropriation
des valeurs de l'entreprise qui analyse ici l'apprentissage organisationnel.
Les données relatives à d'autres facteurs nous conduisent
à écrire la relation suivante :
Y = 0,277X1 + 0,271X2 +
å
(2,674) (2,616)
Avec : Y = Appropriation des valeurs de l'entreprise
X1 = Harmonie dans la communication
X2 = Communication régulée
(.) = t de Student
å = terme d'erreur
La troisième analyse de régression
(tableau 21) montre que le facteur
« fluidité de la communication » n'intervient pas
dans l'explication de l'appropriation des valeurs de l'entreprise puisqu'il
n'apparaît pas dans le tableau de l'analyse de régression. Le
facteur le plus explicatif du modèle est l'harmonie dans la
communication (car elle intervient dans le premier pas de l'analyse de
régression avec un coefficient de corrélation de 0,277 (soit
27,7% de l'explication de la variation de l'appropriation des valeurs de
l'entreprise. Le coefficient de corrélation globale du modèle est
de 0,388 (soit une explication de la variation de de l'appropriation des
valeurs de l'entreprise de 38,8%, ce qui n'est pas favorable au regard de
l'observation de la valeur moyenne de 50%). Le R² nous montre que la
régression n'est pas de bonne qualité avec une valeur de 0,150.
Cependant, tant pour l'harmonie dans la communication que pour la communication
régulée, les t de Student sont toutes supérieures à
2, soit une valeur de 2,674 (significativité de 0,009 < 0,05) pour
l'harmonie dans la communication et une valeur de 2,616 (significativité
de 0,011 < 0,05) pour la communication régulée. Se
référant au test de Fisher, constate une valeur du F de 6,997 et
une significativité de 0,002 < 0,05 pour 2 et 79 degré de
liberté. On peut donc conclure que l'harmonie dans la communication et
la communication et la communication régulée influencent
positivement sur l'appropriation des valeurs de l'entreprise.
Au regard de ces trois sous hypothèses testées
et validées, on peut revenir à notre hypothèse de base et
conclure que la qualité de l'interaction entre les salariés
influence positivement sur l'apprentissage organisationnelle et dont
l'hypothèse H1 qui stipule que : Le degré
d'apprentissage organisationnel des salariés est fonction de la
qualité de l'interaction existante entre eux est
validée.
Ainsi, l'idée défendue par Duterme
(2002) selon laquelle il faut un accompagnement de la communication
interne par une politique de relation humaine concordante et par un appui du
management de l'entreprise reste valable dans le cadre de ce travail. Cette
assertion est également renforcée par les propos des responsables
sur le terrain en occurrence Répondant 5 (2014) qui pense
qu'« il n'y aura pas partage d'idées, partage de
d'informations, partage de connaissances si les gens qui travaillent ensemble
ne s'entendent pas ». Donc pour lui, il faut qu'il y ait une vie
harmonieuse dans le travail pour qu'on parle d'apprentissage organisationnel.
C'est également le contenu des propos de Répondant 6 (2014) pour
qui l'on ne peut pas penser à une construction de connaissances
organisationnelles des salariés si entre ces salariés
« il n'y a pas d'harmonie ».
L'influence de la qualité de l'interaction sur
l'apprentissage organisationnel étant présentée, il
convient d'aborder celle de l'efficacité des supports de communication
interne.
B. Analyse de l'effet de l'efficacité des
supports des supports communication interne sur l'apprentissage organisationnel
des salariés
L'efficacité des supports de communication interne est
un concept de notre hypothèse H2. Elle stipule que plus le
support de communication utilisé dans la diffusion de l'information aux
salariés est efficacité, plus il contribue à la
connaissance de l'organisation par les salariés concernés. Afin
de mettre en évidence ce lien, une analyse factorielle est
nécessaire pour nous permettre de vérifier la factorisation des
variables y relatives. Nous procéderons d'abord à la
réalisation de l'analyse en composante principale avant de
procéder à la régression.
1. Réalisation de l'ACP sur les variables de
l'efficacité des supports de communication interne
L'échelle de mesure de l'efficacité des supports
de communication interne comporte 11 items reflétant tous les
différentes perceptions de l'efficacité. Ces variables ont
été introduites dans l'analyse factorielle pour une
réduction des dimensions et au finish, nous a ressortie 2 axes facteurs
factoriels avec au total 09 variables au lieu de 11. Le tableau suivant nous
donne la synthèse des résultats :
Tableau 22 : Analyse factorielle sur
l'efficacité des supports de communication
Items
|
Composante
|
Communalités
|
1
|
2
|
Je suis parfaitement satisfait des supports utilisés
pour la communication des conduites à tenir.
|
,856
|
|
,595
|
J'assimile parfaitement l'information transmise par nos
supports de communication interne.
|
,810
|
|
,693
|
Par les supports de communication de mon entreprise, je
reçois les informations à temps voulu et à moindre
coût.
|
,784
|
|
,772
|
Nos supports de communication interne atteignent toujours
l'objectif voulu en terme d'efficacité.
|
,779
|
|
,634
|
Je reconnais que les supports de communication de mon
entreprise sont efficaces pour transmettre les informations.
|
,757
|
|
,705
|
Je suis conscient que les supports de communication de
l'entreprise sont mesurés par rapport à leur rendement.
|
,647
|
|
,644
|
Nous sommes souvent contraints d'utiliser n'importe quel
support, pourvu que le résultat soit bon.
|
|
,833
|
,748
|
Nos supports de communication interne contribuent à la
maîtrise des risques liés à l'information.
|
|
,809
|
,736
|
Le volet efficacité n'est pas pris en compte dans
l'analyse de nos besoins en information.
|
|
,781
|
,624
|
Valeurs propres
|
4,831
|
1,320
|
|
Pourcentage de variance expliqué
|
41,701
|
26,643
|
Pourcentage de variance expliqué cumulé
|
41,701
|
68,344
|
Alpha de Cronbach
|
,8930
|
,7924
|
Sources : Nos analyses
|
|
|
|
Les analyses préalables à l'établissement
du tableau de l'analyse factorielle montrent que les données sont
factorisables avec un indice KMO de 0,854 (très bon) et un test de
sphéricité de Bartlett de 403,068 (avec une
significativité de l'ordre de 0,000 très significatif à 36
degré de liberté). Une observation du tableau montre que toutes
les variables sont corrélées aux facteurs respectifs avec des
communalités toutes supérieures à 0,5 la plus petite
valeur étant de 0,647. L'on constate que tous les facteurs retenus ont
une valeur propre de 4,831 et 1,320 respectivement. Pour ce qui est de la
cohérence interne des items, le premier facteur (expliquant 41,701% de
la variance soit une restitution de l'information) est constitué des
variables V25, V27, V26, V24,
V23, V28 et présente un alpha de Cronbach de
0,8930 attestant d'une bonne cohérence des items de l'échelle.
Nous le nommons fiabilité des supports de
communication. Le second facteur constitué des variables
V31, V30 et V32 explique 26,643% d'information
avec un alpha de Cronbach de 0,7924 (favorable à la cohérence
interne des variables. Nous le nommons support réduisant le
risque. Ces deux facteurs restituent au total 68,344 de
l'information initiale et seront utilisés dans l'analyse de
régression qui suivra.
2. Présentation et interprétation du
modèle de régression linéaire
La deuxième hypothèse est relative à
l'influence de l'efficacité des supports de communication interne sur
l'apprentissage organisationnel des salariés. La régression
portera sur les facteurs de l'apprentissage organisationnel et ceux liés
à l'efficacité des supports de communication interne. Afin
d'expliquer l'incidence des de ces différents facteurs de la
qualité des supports de communication interne sur l'apprentissage, nous
ferons une analyse isolée facteur par facteur de l'apprentissage
organisationnel.
Incidence de l'efficacité des supports de
communication interne sur l'apprentissage de l'équipe de
travail
Premier facteur de l'apprentissage organisationnel,
l'apprentissage de l'équipe de travail sera ici confronté aux
facteurs de l'efficacité des supports de communication interne pour
vérifier s'il est influencé par ces derniers ou non. Les
résultats de l'analyse de régression méthode pas à
pas sont présentés dans le tableau suivant :
Tableau 23 : Régression de l'apprentissage
de l'équipe de travail et l'efficacité des supports
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
-2,320E-017
|
,101
|
|
,000
|
1,000
|
Fiabilité des supports de communication
|
,415
|
,101
|
,415
|
4,100
|
,000
|
2
|
(Constante)
|
-2,028E-017
|
,093
|
|
,000
|
1,000
|
Fiabilité des supports de communication
|
,415
|
,094
|
,415
|
4,426
|
,000
|
Support réduisant le risque
|
,356
|
,094
|
,356
|
3,796
|
,000
|
R = 0,546 R² = 0,298
R²-ajusté = 0,281 ddl = 2 et 80 F = 17,002
P = 0,000
|
Sources : Nos analyses
|
Du tableau de régression peut ressortir un
modèle de régression reliant la variable dépendante
(apprentissage de l'équipe de travail) et de la variable
indépendante (efficacité des supports de communication interne).
Ce modèle s'écrira :
Y = 0,415X1 + 0,356X2+
å
(4,426) (3,796)
Avec : Y = Apprentissage de l'équipe de travail
X1 = Fiabilité des supports de
communication
X2 = Support réduisant le risque
(.) = t de Student
å = terme d'erreur
L'analyse du modèle de la régression
linéaire présenté précédemment confirme
l'existence d'une relation entre l'efficacité des supports de
communication interne et l'apprentissage de l'équipe de travail. En
effet, les résultats présentés montrent que le R² du
modèle de régression donne une valeur de 0,298 qui est
moyennement inférieure à 0,5, ce qui signifie que seulement 29,8%
de la variation de l'apprentissage dans le travail est expliquée par la
variation de l'efficacité des supports de communication interne avec un
coefficient de corrélation est R = 0,546 qui indique une relation
satisfaisante entre ces deux variables qu'on cherche à tester. Ces
analyses sont encore plus amplifiées avec la valeur de F qui est de
17,002 avec une significativité de l'ordre de 0,000 (donc très
significatif) pour 2 et 8 degré de liberté de. On peut conclure
avec l'observation des valeurs de F de Fisher et de sa significativité
que l'efficacité des supports de communication interne influence
positivement sur l'apprentissage de l'équipe de travail et donc valider
notre sous hypothèse 1 formulée ici par l'apprentissage de
l'équipe de travail comme variable dépendante. On constate aussi
que les coefficients de corrélation des différentes variables
explicatives ont un t de Student supérieur à 2 chacune avec des
significativités toutes de l'ordre de 0,000. Ce qui permet de dire que
ces coefficients ne sont pas significativement différents de 0.
Incidence de l'efficacité des supports de
communication interne sur l'apprentissage dans le travail
L'apprentissage dans le travail est le deuxième volet
de l'apprentissage organisationnel restitué par l'analyse factorielle.
Le test que nous voulons effectuer cherche à vérifier s'il y a
une quelconque variation de l'apprentissage dans le travail en fonction des
variations de l'efficacité des supports de communication interne. Nous
présentons dans le tableau suivant les résultats de l'analyse de
régression :
Tableau 24 : Régression de l'apprentissage
dans le travail et l'efficacité des supports
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
-6,406E-017
|
,102
|
|
,000
|
1,000
|
Fiabilité des supports de communication
|
,394
|
,102
|
,394
|
3,855
|
,000
|
R = 0,394 R² = 0,155
R²-ajusté = 0,145 ddl = 1 et 81 F = 14,864
P = 0,000
|
Source : nos analyses
|
Les résultats présentés dans ce tableau
nous permettent d'écrire la relation entre l'apprentissage dans le
travail et l'efficacité des supports de communication interne. Cette
relation est donnée de la manière suivante :
Y = 0,394X + å
(3,855)
Avec : Y = Apprentissage dans le travail
X= Fiabilité des supports de communication interne
(.) = t de Student
å = terme de l'erreur
D'après ce tableau 24 relatif
à la régression de notre dernier facteur avec les variables de la
qualité de l'interaction entre les salariés, le coefficient de
corrélation R égal 0,394 traduit une corrélation moindre
entre l'apprentissage dans l'activité et l'efficacité des
supports de communication interne. Le coefficient de détermination
R2 égal à 0,155 (soit 15,5%) signifie que, la
variation de l'apprentissage dans le travail du fait de l'efficacité des
supports de communication interne n'est seulement que de 15,5%. Au vue de ces
deux coefficients nous constatons que la qualité du modèle de
régression n'est pas bonne. Cependant le test de Fisher effectué
sur ces coefficients nous donne un F égal à 14,864 et
significatif (P = 0,000 < 0,05). A cet effet, nous constatons que
malgré la mauvaise qualité du modèle, la relation entre
les deux variables analysées ici est significative et que
l'efficacité des supports de communication interne rend efficacement
compte de l'apprentissage dans le travail.
Par ailleurs, le tableau propose un coefficient de
régression âégal à 0,394 positif et significatif car
le test de Student effectué sur ce dernier est significatif (t = 3,855
et une significativité de P = 0,000), traduisant ainsi une relation
positive entre les deux variables (efficacité des supports de
communication et apprentissage dans le travail).
Incidence de l'efficacité des supports de
communication interne sur l'appropriation des valeurs de
l'entreprise
L'appropriation des valeurs de l'entreprise est le
troisième facteur de l'apprentissage organisationnel. Elle montre
comment les salariés d'une organisation appréhendent les
objectifs de leur entreprise, les maîtrisent et se l'approprient. Selon
ce volet de l'apprentissage organisationnel, il existerait une incidence de
l'efficacité des supports de communication interne sur l'appropriation
des valeurs de l'entreprise. Les résultats de l'analyse de
régression effectuée sont donnés dans le tableau
suivant :
Tableau 25 : Régression de l'appropriation
des valeurs de l'entreprise dans et l'efficacité des
supports
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
T
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
1,472E-016
|
,107
|
|
,000
|
1,000
|
Fiabilité des supports de communication
|
,259
|
,107
|
,259
|
2,412
|
,018
|
2
|
(Constante)
|
1,491E-016
|
,104
|
|
,000
|
1,000
|
Fiabilité des supports de communication
|
,259
|
,105
|
,259
|
2,473
|
,016
|
Support réduisant le risque
|
,237
|
,105
|
,237
|
2,266
|
,026
|
R = 0,351 R² = 0,123
R²-ajusté = 0,101 ddl = 2 et 80 F = 5,625
P = 0,005
|
Source : nos analyses
|
Les résultats du tableau que nous venons d'arborer
permet d'analyser sans contraintes la nature des liens entre l'appropriation de
des valeurs de l'entreprise et l'efficacité des supports de
communication interne (lien de dépendance ou d'indépendant). Ce
lien peut se formuler de façon suivante :
Y = 0,415X1 + 0,356X2 +
å
(4,426) (3,796)
Avec : Y = Appropriation des valeurs de l'entreprise
X1 = Fiabilité des supports de
communication
X2 = Support réduisant le risque
(.) = t de Student
å = terme de l'erreur
L'appropriation des valeurs de l'entreprise est le
troisième facteur de l'apprentissage organisationnel des
salariés. Le croisement de ce facteur avec les facteurs de
l'efficacité des supports de communication interne
(résultats du tableau 25) permet de constater
qu'il existe une corrélation moyenne entre l'appropriation des valeurs
de l'entreprise et l'efficacité des supports de communication interne
(R= 0,351) et aussi la variation de l'appropriation des valeurs de l'entreprise
compte tenu de la variation de l'efficacité des supports de
communication interne mesurée ici par le coefficient de
détermination R² qui est de l'ordre de 12,3%, traduisant ainsi un
ajustement non satisfaisant et dont une qualité de l'ajustement moins
bonne. Cependant, le F de Fisher de 5,625 qui est significatif (P = 0,005 <
0,05) prouve combien l'efficacité des supports de communication interne
est significative et qu'il rend efficacement compte de la variation de
l'appropriation des valeurs de l'entreprise. Nous pouvons donc affirmer que
dans le contexte des PME camerounaises, l'appropriation des valeurs de
l'entreprise est positivement associée au degré
d'efficacité des supports de communication interne.
L'apprentissage organisationnel des salariés
(appréhendé par l'apprentissage de l'équipe de travail,
l'apprentissage dans le travail et l'appropriation des valeurs de l'entreprise)
est concordante, selon les résultats interprétés, avec la
formulation de l'hypothèse H2 de notre recherche. Ces
résultats conduisent à valider l'hypothèse 2 selon
laquelle une grande efficacité des supports de communication
interne améliore significativement l'apprentissage organisationnel des
salariés. Cette conclusion va en droite ligne de la
perception de Ferrary et Pesqueux (2006) pour qui, un système
d'information et de communication efficace serait à la base d'un
potentiel d'apprentissage organisationnel, potentiel qui doit désormais
être valorisé par l'entreprise et non plus seulement par
l'individu. Cette assertion corrobore aussi avec celle de Helfer et al.
(2000) selon laquelle, c'est par les informations gérées
dans les organisations par des supports de communication
« efficace » que les salariés apprennent de
l'entreprise.
Ces différentes conclusions authentifient les propos
des différents interviewés sur le terrain à l'instar de
Répondant 2 (2014) qui pense que « pour qu'il y ait
entière mobilisation et apprentissage (...) il faut prendre en
considération l'efficacité des supports qui sont
choisis » dans la transmission de l'information aux
salariés. Perception qui est également acceptée par
Répondant 7 (2014) pour qui, « la mise en oeuvre des
supports efficaces est indéniablement nécessaire pour atteindre
l'objectif principal qui est de faire connaître
l'organisation ».
Après avoir étudié l'influence de la
qualité de l'interaction et de l'efficacité des supports de
communication sur l'apprentissage organisationnel, nous passons maintenant
à la mise en évidence de l'incidence de communication de
proximité et de la communication fonctionnelle toujours sur
l'apprentissage organisationnel des salariés.
III. Incidence de la communication de proximité et
de la communication fonctionnelle sur l'apprentissage organisationnel
La communication de proximité et la communication
fonctionnelle sont deux autres volets de l'appréhension de la
communication interne analysés lors de la phase théorique de la
recherche. Pour mieux cerner l'influence de ces variables sur l'apprentissage
organisationnel des salariés, il est nécessaire de
procéder par le test de la première variable avant de tomber sur
la seconde (communication fonctionnelle). Les lignes qui suivent vont
présenter dans un premier temps l'influence de la communication de
proximité sur l'apprentissage organisationnel des salariés et
dans un deuxième temps la contribution de la communication fonctionnelle
à l'explication toujours de l'apprentissage organisationnel.
A. Incidence de la communication de proximité
sur l'apprentissage organisationnel des salariés
L'idée qui sous-tend cette relation est que la
communication de proximité induit significativement l'apprentissage
organisationnel des salariés, contenu de la troisième
hypothèse de recherche formulée à l'introduction
générale de notre recherche. Il convient donc dès lors de
réaliser une analyse factotrielle pour juger de
l'unidimensionalité ou de la multidimensionnalité de ce concept
1. Réalisation de l'ACP sur les variables de la
communication de proximité
La communication de proximité a été
mesurée grâce à 09 items analysant la perception des
responsables pour ce qui est de la communication de proximité. Ces 09
variables ont été retenues par l'analyse factorielle, cependant
partitionnées en trois facteurs. La question de la factorisation des
données est vérifiée ici avec un indice KMO de 0,821
(très bon) et un test de sphéricité de Bartlett de 308,691
(significativité P = 0,000).
Le tableau 26 ci-dessous fait
apparaitre trois facteurs avec un pourcentage de variance total de 71,945 (soit
une explication de 71,945% de l'information initiale introduite dans l'analyse.
Le premier facteur (constitué des variables V35,
V36, V37 et V34) a une valeur propre de 4,246
et une explication de l'infirmation initiale de 31,108%. Nous le nommons
« proximité des
objectifs ». Le second axe factoriel est
constitué des variables V39, V40, et V38
avec un pourcentage de variance expliquée de 22,835 et une valeur
propre de 1,212. Ce qui veut dire ce facteur explique 22,835% de l'information
initiale de l'analyse. Nous le nommons « proximité
dans la mobilisation ». Le dernier axe factoriel quant
à lui est formé des variables V41 et V42
explique 18,001% de l'information totale de l'analyse avec une valeur propre
1,018. Nous le nommons « proximité des
relations ». Le constat que nous pouvons faire est que
toutes les communalités sont supérieures au minimum qui est de
0,5 ; la communalité étant interprétée comme
la part de la variance de la variable expliquée par les facteurs retenus
par l'analyse factorielle (Evrard et al., 1997). En d'autres termes,
elle mesure la part de la variance de la variable initiale expliquée par
les facteurs retenus. Quant à la cohérence interne des variables
des facteurs retenus, le alpha de Cronbach est donné pour les facteurs
1 ; 2 et 3 respectivement 0,8593 ; 0,7273 et 0,7128. Tous ces
coefficients alpha de Cronbach sont supérieurs au minimum qui est de 0,6
(donc on a une très bonne cohérence interne des facteurs
retenu :
Le tableau récapitulatif de l'analyse factorielle est
le suivant :
Tableau 26 : Analyse factorielle sur la
communication de proximité
|
Composante
|
Communalités
|
1
|
2
|
3
|
Je suis convaincu de la connaissance des besoins réels
des salariés par la communication de proximité.
|
,820
|
|
|
,677
|
Avec la communication de proximité, je parviens
à concilier ma vision à celle de tous les salariés.
|
,797
|
|
|
,690
|
Je suis conscient des besoins réels des salariés
si je les aborde personnellement.
|
,793
|
|
|
,778
|
Pour moi, l'administration directe du personnel est importante
dans le pilotage d'une organisation.
|
,784
|
|
|
,723
|
Faire savoir la politique et la stratégie de
l'entreprise passe toujours par la communication de proximité.
|
|
,858
|
|
,515
|
Pour faire adhérer les salariés aux
activités de l'entreprise, il faut les aborder directement.
|
|
,800
|
|
,753
|
Je préfère m'adresser directement à nos
salariés pour que le message à transmettre soit fluide.
|
|
,609
|
|
,787
|
Je ne pense pas que la proximité soit nécessaire
dans la transmission de l'information aux salariés.
|
|
|
,909
|
,852
|
Nos salariés sont parfaitement intéressés
par les réunions que nous organisons en leur présence.
|
|
|
,686
|
,700
|
Valeurs propres
|
4,246
|
1,212
|
1,018
|
|
Pourcentage de variance expliqué
|
31,108
|
22,835
|
18,001
|
Pourcentage de variance expliqué cumulé
|
31,108
|
53,943
|
71,945
|
Alpha de Cronbach
|
,8593
|
,7273
|
,7128
|
Source : nos analyses
2. Présentation et interprétation du
modèle de régression linéaire
Les modèles de régression que nous
présenterons ici sont fonction du nombre de facteur de l'apprentissage
organisationnel. Nous aurons trois modèles prenant en compte d'abord le
facteur « apprentissage de l'équipe de travail »
ensuite « l'apprentissage dans le travail » et enfin
« l'appropriation des valeurs de l'entreprise ». Ces trois
modèles seront donc présentés tour à tour dans les
développements qui suivent.
Incidence de la communication de proximité
sur l'apprentissage de l'équipe de travail
Selon cette première analyse, il existerait une
incidence de la prise en compte directe du salarié lors de la
transmission des informations en entreprise sur l'apprentissage de
l'équipe de travail. En considérant les facteurs de la
communication de proximité comme des facteurs explicatifs et le facteur
« apprentissage de l'équipe de travail comme le facteur
à expliquer, nous avons effectué une régression
linéaire multiple (méthode pas à pas). Les
résultats relatifs à cette analyse sont donnés dans le
tableau qui suit :
Tableau 27 : Régression de l'apprentissage
de l'équipe de travail et de la communication de
proximité
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
T
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
-6,966E-017
|
,100
|
|
,000
|
1,000
|
Proximité des objectifs
|
,432
|
,100
|
,432
|
4,316
|
,000
|
2
|
(Constante)
|
-1,837E-017
|
,095
|
|
,000
|
1,000
|
Proximité des objectifs
|
,432
|
,096
|
,432
|
4,523
|
,000
|
Proximité des relations
|
,286
|
,096
|
,286
|
2,991
|
,004
|
3
|
(Constante)
|
-1,716E-017
|
,091
|
|
,000
|
1,000
|
Proximité des objectifs
|
,432
|
,092
|
,432
|
4,717
|
,000
|
Proximité des relations
|
,286
|
,092
|
,286
|
3,120
|
,003
|
Proximité dans la mobilisation
|
,259
|
,092
|
,259
|
2,830
|
,006
|
R = 0,580 R² = 0,336
R²-ajusté = 0,311 ddl = 3 et 79 F = 13,328
P = 0,000
|
Source : nos analyses
|
Les résultats que nous venons de présenter
permettent mettre en évidence un modèle de régression
linéaire de l'incidence de la communication de proximité sur
l'apprentissage de l'équipe de travail (premier facteur de
l'apprentissage organisationnel). Ce modèle peut s'écrire sous la
forme suivante :
Y = 0,432X1 + 0,286X2 +
0,259X3 + å
(4,717) (3,120) (2,830)
Avec : Y = Apprentissage de l'équipe de travail
X1 = Proximité des objectifs
X2 = Proximité des relations
X3 = Proximité dans la mobilisation
(.) = t de Student
å = terme d'erreur
Au regard des différentes informations
présentées dans le tableau 26
ci-dessus, on peut dire que le facteur le plus explicatif de l'apprentissage de
l'équipe de travail est la proximité des objectifs. Celui qui
suit directement ce facteur est la proximité des relations, la
proximité dans la mobilisation venant en dernière position.
Le croisement de l'apprentissage de l'équipe de travail
à la communication de proximité montre un coefficient de
corrélation multiple R = 0,580 > 0,5, donc il y a une association
entre l'apprentissage de l'équipe de travail et la communication de
proximité. Le coefficient de détermination R² = 0,336 mesure
le pouvoir explicatif du modèle. Il représente le pourcentage de
la variation de l'apprentissage de l'équipe de travail en fonction des
valeurs prises par communication de proximité. On peut conclure au
regard de la valeur du R² que la qualité de l'ajustement n'est pas
bonne. La significativité des différentes variables de la
communication de proximité (proximité des objectifs,
proximité dans la mobilisation, proximité des relations) est
vérifiée puisque les différents t de Student sont
supérieures à 2 comme l'impose la logique d'application du
test.
Pour ce qui est de la logique du test F de Fisher, le tableau
présente un F = 13,328 (avec une significativité de l'ordre de
0,000), la conclusion rejette celle précédemment admise sur la
mauvaise qualité de l'ajustement. Etant donné que le F de Fisher
est significatif, on conclut que la communication de proximité influence
positivement sur l'apprentissage de l'équipe de travail.
Influence de la communication de proximité
sur l'apprentissage dans le travail
Nous cherchons ici à mettre en évidence le
degré d'incidence d'une variation de la communication de
proximité (considérée ici en terme d'amélioration
de la communication de proximité) sur l'apprentissage dans le travail de
l'entreprise. Afin de vérifier cette incidence, une analyse de
régression multiple est réalisée et les résultats
sont donnés dans le tableau suivant (l'apprentissage dans le
travail étant considéré comme variable dépendante
les facteurs de la communication de proximité comme variables
explicatives) :
Tableau 28 : Régression de l'apprentissage
dans le travail et de la communication de proximité
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
T
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
-2,604E-017
|
,088
|
|
,000
|
1,000
|
Proximité dans la mobilisation
|
,602
|
,089
|
,602
|
6,788
|
,000
|
R = 0,602 R² = 0,363
R²-ajusté = 0,355 ddl = 1 et 81 F = 46,079
P = 0,000
|
Source : nos analyses
|
De ce tableau récapitulatif, on peut ressortir le
modèle reliant l'apprentissage dans le travail la communication de
proximité suivant :
Y = 0,602X + å
(6,788)
Avec : Y = Apprentissage dans le travail
X = Proximité dans la mobilisation
(.) = t de Student
å = terme d'erreur
Une observation du tableau 27
précédent montre que seul le facteur
« proximité dans la
mobilisation » a une corrélation avec
l'apprentissage dans le travail de l'entreprise car son coefficient de
corrélation R est de 0,602 (les autres facteurs de la communication de
proximité n'étant pas retenu dans l'analyse (la régression
n'a retenu qu'un seul pas). Quant au coefficient de détermination
R², on a une valeur de 0,363 soit une contribution de seulement 36,3% de
la proximité dans la mobilisation à la variation des valeurs de
l'apprentissage dans le travail de l'entreprise. Le modèle n'est donc
pas de bonne qualité au regard de la valeur de R². Cependant,
l'observation du coefficient t de Student atteste de la significativité
de la proximité dans la mobilisation pour le modèle
élaboré. Sa valeur étant largement supérieure
à 2 (avec une significativité de 0,000) conduisant à
conclure que le coefficient â du modèle est
considéré comme différent de 0.
En poursuivant l'analyse, nous pouvons constater par la
lecture du F de Fisher que la significativité du modèle de
régression est attestée. La valeur de F qui est très
élevée (46,079) et très significative (P = 0,000) nous
permet de conclure que la proximité dans la mobilisation influence
positivement sur l'apprentissage dans le travail de l'entreprise.
Incidence de la communication de proximité
sur l'appropriation des valeurs de l'entreprise
La sous-hypothèse que nous cherchons à tester
est qu'il existerait une incidence de la communication de proximité sur
l'appropriation des valeurs de l'entreprise. En d'autre terme,
l'intériorisation des valeurs et des visions de l'entreprise est
fonction de l'administration directe des ressources humaines ou de la
considération directe du salarié dans l'information que le
manager cherche à transmettre. En considérant les facteurs de la
communication de proximité comme des facteurs indépendants et le
facteur « appropriation des valeurs de l'entreprise) comme la
variable dépendante, nous avons effectué une régression
linéaire multiple en appliquant la méthode pas à pas. Les
résultats relatifs à cette analyse sont donnés dans le
tableau qui suit :
Tableau 29 : Régression de l'appropriation
des valeurs de l'entreprise et communication de proximité
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
T
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
1,101E-016
|
,105
|
|
,000
|
1,000
|
Proximité des objectifs
|
,312
|
,106
|
,312
|
2,951
|
,004
|
R = 0,312 R² = 0,097
R²-ajusté = 0,086 ddl = 1 et 81 F = 8,709
P = 0,004
|
Source : nos analyses
|
On peut ressortir par observation du tableau
précédent, le modèle reliant l'appropriation des valeurs
de l'entreprise à la communication de proximité
(considérée ici par le volet proximité des objectifs)
suivant (les autres facteurs n'ayant pas des corrélations
élevées) :
Y = 0,312X + å
(2,951)
Avec : Y = Appropriation des valeurs de l'entreprise
X = Proximité des objectifs
(.) = t de Student
å = terme d'erreur
Les résultats présentés dans le
tableau 28 donnent une idée sur la nature des
relations entre l'appropriation des valeurs de l'entreprise et la
proximité des objectifs (seul facteur retenu par la méthode pas
à pas, les autres variables ayant un t de Student < 2 et donc
éliminées de l'analyse). Le R et le R² nous donnent des
valeurs respectives de 0,312 (faible corrélation entre les variables) et
0,09 (9% seulement de la variation de l'appropriation des valeurs de
l'entreprise est expliquée par la proximité des objectifs, donc
la qualité de la régression n'est pas bonne). Cependant, cette
conclusion n'est pas valable dans la mesure où le F de Fisher est
très élevé (8,709) avec une probabilité de 0,004
< 0,05 (significatif) ainsi que le t de Student de 2,951 (probabilité
de 0,000) qui est très significatif. Ces derniers résultats nous
conduisent à conclure que la communication de proximité (prit
sous l'angle de la proximité des objectifs) influence positivement
l'appropriation des valeurs de l'organisation.
Ces trois conclusions des régressions nous permettent
de donner un point de vue sur l'hypothèse H3. En effet, sur
trois sous-hypothèses testées, nous avons satisfaisants en
rapport avec les différents facteurs des analyses factorielles.
L'hypothèse H3 selon laquelle la communication de
proximité induit significativement l'apprentissage organisationnel des
salariés est validée.
Ces résultats sont d'une importance cruciale car elles
apportent un élément de réponse à notre
deuxième question de recherche à savoir : le
degré d'apprentissage organisationnel des salariés est-il
significativement corrélé à la communication de
proximité du directeur de communication ? Ils correspondent en
outre à ceux des études antérieures notamment, les
résultats aux travaux de Morton et al. (2004)
pour qui, une grande part des connaissances dont disposent est acquise en
contexte de l'organisation. Ces connaissances reposent sur leurs contacts
directs avec les spécialistes chargés de la communication en
entreprise. On peut également confirmer ces résultats par les
propos recueillis sur le terrain lors de nos entretiens. C'est dans ce sens que
Répondant 6 (2014) pense que l'effet du management de proximité
est favorable à la conduite de l'entreprise car « chaque
fois que je l'applique, je perçois une mobilisation volontaire et
harmonieuse des salariés et une efficacité dans la
réalisation des tâches ». Répondant 8 (2014)
abonde dans le même sens en affirment que
« l'administration directe permet à chaque salarié
d'être en contact directe avec l'information fluide et ainsi de
connaître mieux son équipe de travail, sa
fonction ».
B. Incidence de la communication fonctionnelle sur
l'apprentissage organisationnel des salariés
La communication fonctionnelle renvoie ici à la
circulation des informations dans l'entreprise en fonction des activités
ou des fonctions qu'exercent les salariés dans l'organisation. Elle fait
référence à notre quatrième hypothèse de
recherche. Avant de procéder au test de régression et à
l'analyse des résultats et à leurs interprétations,
procédons à la réalisation de l'analyse factorielle des
items relatifs à la mesure de cette conception.
1. Réalisation de l'ACP sur les variables de la
communication de fonctionnelle
La communication fonctionnelle a été
mesurée avec 09 variables toutes analysant la manière dont les
informations sont définies en prenant en compte les besoins des
salarié à leur poste de travail. Avant de procéder
à la suite de l'analyse, nous avons vérifié la pertinence
de l'analyse factorielle qui nous une valeur de l'indice KMO de 0,833 (valeur
considérée comme très bon). Ceci témoigne ainsi de
l'adéquation entre nos observations et la technique de traitement
statistique. Cette adéquation est d'ailleurs corroborée par le
test de sphéricité de Bartlett dont la valeur est de 274,614 avec
un seuil de signification de 0,000 à 21 degré de liberté
impliquant que la matrice de corrélation des items ne peut pas
être considérée comme unitaire. Le tableau final de
l'analyse factorielle est le suivant :
Tableau 30 : Analyse factorielle sur la
communication fonctionnelle
Items
|
Composante
|
Communalités
|
1
|
2
|
Je parviens parfaitement à m'identifier aux informations
qu'on me transmet.
|
,778
|
|
,711
|
J'aime connaitre que l'information qu'on me transmet est
particulière à ma fonction.
|
,769
|
|
,687
|
Dans mon entreprise, une fonction à accomplir
nécessite une information cohérente pour cet accomplissement.
|
,768
|
|
,618
|
Les informations transmises tiennent toujours compte des
préoccupations réelles des salariés.
|
,640
|
|
,736
|
J'assimile mieux ma fonction par la directivité des
informations à mon statut professionnel.
|
|
,893
|
,836
|
La compréhension de l'information change constamment avec
le poste qu'occupe le salarié dans l'entreprise.
|
|
,782
|
,647
|
Si je connais l'information qu'on me transmet, je connaitrais
mieux ma fonction.
|
|
,686
|
,624
|
Valeurs propres
|
4,102
|
1,758
|
|
Pourcentage de variance expliqué
|
36,231
|
33,198
|
Pourcentage de variance expliqué cumulé
|
36,231
|
69,430
|
Alpha de Cronbach
|
,8226
|
,8201
|
Source : nos analyses
|
|
L'observation du tableau d'analyse factorielle montre une
répartition de 07 variables en deux facteurs. On se rend bien compte la
communication fonctionnelle est un concept bidimensionnelle après
élimination de deux variables ayant une communalités faible par
rapport aux axes factoriels (communalités inférieures à
0,5). Le premier axe factoriel est formé des variables V2,
V4, V9 et V3 avec des communalités
supérieures à 0,5. Ce facteur explique 36,231% de la variance
totale de l'échantillon (soit une restitution de 36,231% de de
l'information initiale). Ce facteur a une valeur propre de 4,102 et un alpha de
Cronbach de 0,8226 (synonymes d'une très bonne cohérence des
items entre eux). Nous nommons ce facteur « clarté
de l'information aux fonctions ». Le second facteur du
tableau regroupe les variables V7, V6 et V8
avec une valeur propre de 1,758 et un pourcentage de variance expliquée
de 33,198 (soit une restitution de 33,198% de l'information initiale). De plus,
la cohérence interne est également de bonne qualité car
l'indice alpha de Cronbach de ce facteur est de 0,8201 > 0,6. Nous
désignons ce facteur par « connaissance de
l'information fonctionnelle ».
2. Présentation et interprétation du
modèle de régression linéaire
Il s'agira de vérifier l'hypothèse H4
selon laquelle le degré d'apprentissage organisationnel du
salarié est plus élevé lorsque l'information transmise est
fonction des activités qu'il effectue. L'établissement du
modèle de régression va suivre un cheminement en trois
étapes afin de considérer le niveau d'influence de la
communication fonctionnelle sur chacun des facteurs de l'apprentissage
organisationnel retenu dès le départ.
Incidence de la communication fonctionnelle sur
l'apprentissage de l'équipe de travail
L'idée centrale ici est qu'il existerait une incidence
de la communication fonctionnelle sur l'apprentissage de l'équipe de
travail dans les entreprises. Apprentissage de l'équipe de travail qui
est ici considéré comme variable dépendante de l'analyse
et la communication fonctionnelle celle explique. Le tableau suivant fait une
synthèse de l'analyse de régression effectuée.
Tableau 31 : Régression de l'apprentissage
de l'équipe de travail et communication fonctionnelle
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
T
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
-7,867E-017
|
,098
|
|
,000
|
1,000
|
Clarté de l'information aux fonctions
|
,460
|
,099
|
,460
|
4,664
|
,000
|
2
|
(Constante)
|
-1,359E-016
|
,093
|
|
,000
|
1,000
|
Clarté de l'information aux fonctions
|
,460
|
,094
|
,460
|
4,910
|
,000
|
Connaissance de l'information fonctionnelle
|
,293
|
,094
|
,293
|
3,125
|
,002
|
R = 0,545 R² = 0,297
R²-ajusté = 0,280 ddl = 2 et 80 F = 16,997
P = 0,000
|
Source : nos analyses
|
Le tableau précédant fait ressortir les
informations relatives à la mise en oeuvre de la droite de
régression analysant l'influence de la communication fonctionnelle sur
l'apprentissage de l'équipe de travail. Cette équation est
donnée par la relation suivante :
Y = 0,460X1 + 0,293X2 +
å
(4,910) (3,125)
Avec : Y = Apprentissage de l'équipe de travail
X1 = Clarté des informations aux fonctions
X2 = connaissance de l'information fonctionnelle
(.) = t de Student
å = terme d'erreur
Les résultats présentés dans le
tableau 30 précédent montrent que le
R² du modèle de régression linéaire donne une valeur
de 0,297 qui est largement inférieur à 0,5. Ce qui signifie que
29,7% seulement de la variation de l'apprentissage de l'équipe de
travail est expliquée par la communication fonctionnelle. On peut dire
que le modèle n'est pas de bonne qualité même comme la
valeur du coefficient de corrélation R = 0,545 indique une relation
légèrement forte entre ces deux variables. Cependant,
l'observation de la valeur de F de Fisher contredit cette conclusion. En effet,
avec un F = 16,997 et une significativité de l'ordre de 0,000, la
conclusion est que la significativité globale de la régression
est bonne. On peut remarquer de cette représentation que les
coefficients de régression des variables explicatives sont toutes
positives et ont une valeur (t) de Student supérieure à 2 (soit
4,910 pour le premier facteur et 3,125 pour le deuxième). Ces
coefficients t sont tous significatives puisque leurs probabilités sont
inférieures à 0,5. On peut alors conclure que l'apprentissage de
l'équipe de travail est une fonction linéaire de la communication
fonctionnelle.
Influence de la communication fonctionnelle sur
l'apprentissage dans le travail de l'entreprise
L'apprentissage dans le travail d'une entreprise est
très important pour permettre à l'individu de connaître la
valeur du travail qu'on lui demande d'effectuer. La régression que nous
avons réalisée n'a que considéré la connaissance de
l'information fonctionnelle dans la méthode utilisée
(méthode pas à pas). Les résultats de l'analyse sont
présentés dans le tableau suivant :
Tableau 32 : Régression de l'apprentissage
dans le travail et communication fonctionnelle
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
T
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
-1,458E-016
|
,088
|
|
,000
|
1,000
|
Connaissance de l'information fonctionnelle
|
,599
|
,089
|
,599
|
6,725
|
,000
|
R = 0,599 R² = 0,358
R²-ajusté = 0,350 ddl = 1 et 81 F = 45,224
P = 0,000
|
Source : nos analyses
|
L'observation du tableau récapitulatif de la
régression que nous venons de présenter permet de ressortir
l'équation de la régression entre la connaissance de
l'information fonctionnelle et l'apprentissage dans le travail de l'entreprise
suivant :
Y = 0,312X + å
(2,951)
Avec : Y = Appropriation des valeurs de l'entreprise
X = Proximité des objectifs
(.) = t de Student
å = terme d'erreur
Au regard du tableau 31, le
coefficient de corrélation R = 0,599 montre qu'il existe une bonne
relation entre l'apprentissage dans le travail et la connaissance de
l'information fonctionnelle. Mais seulement 0,358 (soit 35,8%) de la variation
de l'apprentissage dans le travail est expliquée par cette
dernière variable. Le test de Fisher est lui aussi significatif avec une
valeur de 45,224 (très élevée) et une probabilité
de l'ordre de 0,000. L'observation du coefficient â de la variable
explicative permet de dire (avec une valeur positive de 0,599 ; un t de
Student de 6,25 et une probabilité de 0,000) que la relation est belle
positive entre l'apprentissage dans le travail et la connaissance de
l'information. La conclusion est donc que plus il y aura une connaissance de
l'information fonctionnelle, plus grande sera l'amélioration de
l'apprentissage dans le travail.
Incidence de la communication fonctionnelle sur
l'appropriation des valeurs de l'entreprise
Dernier facteur de l'apprentissage organisationnel,
l'appropriation des valeurs de l'entreprise analyse la manière dont les
salariés intériorisent les valeurs de l'entreprise dans leurs
préoccupations quotidiennes. Pour vérifier l'incidence de la
communication fonctionnelle sur cet aspect de l'apprentissage organisationnel,
nous avons réalisé une régression multiple (méthode
pas à pas). Les résultats sont indiqués dans le tableau
ci-dessous :
Tableau 33 : Régression de l'appropriation
des valeurs de l'entreprise et communication fonctionnelle
|
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
T
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
1,187E-016
|
,107
|
|
,000
|
1,000
|
Connaissance de l'information fonctionnelle
|
,264
|
,107
|
,264
|
2,464
|
,016
|
2
|
(Constante)
|
7,618E-017
|
,105
|
|
,000
|
1,000
|
Connaissance de l'information fonctionnelle
|
,264
|
,105
|
,264
|
2,510
|
,014
|
Clarté de l'information aux fonctions
|
,211
|
,105
|
,211
|
2,010
|
,048
|
R = 0,338 R² = 0,114
R²-ajusté = 0,092 ddl = 2 et 80 F = 5,169
P = 0,008
|
Source : nos analyses
|
Le modèle de régression (modèle de
l'appropriation des valeurs de l'entreprise en fonction de la communication
fonctionnelle) qui ressort du tableau ci-dessus peut s`écrire de la
forme suivante :
Y = 0,264X1 + 0,211X2+
å
(2,510) (2,010)
Avec : Y = Apprentissage de l'équipe de travail
X1 = Connaissance de l'information fonctionnelle
X2 = Clarté des informations aux fonctions
(.) = t de Student
å = terme d'erreur
Les résultats précédemment
présentés dans le tableau 32 montrent
qu'il existe une faible corrélation entre l'appropriation des valeurs de
l'entreprise et la communication fonctionnelle considérée ici par
les facteurs qui sont retenus par l'analyse factorielle (R = 0,338 < 0,5).
Aussi seulement 11,4% de la variation de l'appropriation des valeurs de
l'entreprise est expliqué par la communication fonctionnelle.
Considérant toutes ces analyses, on peut dire que la qualité de
la régression n'est pas bonne, mais avec l'observation de la valeur de F
de Fisher (5,169) et sa significativité qui tend vers 0 (P = 0,008 <
0,05), cette conclusion est rejetée car la significativité
globale du modèle est bonne. Les t de Student confirment cette assertion
puisque les deux variables ont chacune un t > 2 (2,510 pour la
première variable et 2,010 pour la deuxième variable) et des
probabilités toutes supérieures à 0,05 (0,014 et 0,048
respectivement). Au regard des analyses précédentes, on peut
valider la robustesse du modèle, ce qui nous amène à
conclure que le modèle de régression ajuste bien les
données et donc qu'il y a une relation linéaire entre
l'appropriation des valeurs de l'entreprise et la communication fonctionnelle
(considérée ici par les deux facteurs analysés).
Ces trois tests que nous venons d'effectuer permettent de
conclure que l'hypothèse H4 selon laquelle le
degré d'apprentissage organisationnel du salarié est plus
élevé lorsque l'information transmise est en relation directe
avec ses activités est validée.Cette confirmation
rejoint les résultats des travaux de Warhurst (2001). Selon cet auteur,
la possibilité de générer des nouvelles connaissances est
fonction de la capacité de l'entreprise à produire de
l'information spécifique à la réalisation des tâches
à eux assignées et poursuit-il, « l'individu à
l'action n'aura une connaissance acquise dans le travail que lorsque
l'information à sa disposition est en corroboration avec son
statut professionnel ». Les propos recueillis lors des
entretiens rejoignent également la pensée de ce dernier. C'est
ainsi que Répondant 3 (2014) pense que « la reconnaissance
du poste du salarié permet à chacun d'avoir une information ou
une recommandation en rapport avec ses préoccupations afin qu'il sache
ce que l'entreprise attend de lui pour évoluer ». C'est
également la perception de Répondant 7 (2014) pour qui cibler la
communication aux membres de l'entreprise est important « pour
qu'ils perçoivent mieux les idées
données ».
Au terme de ce chapitre, il était question pour nous
de mettre en évidence l'incidence de la communication interne sur
l'apprentissage organisationnel des salariés. C'est ainsi que nous avons
procédé à l'appréciation de nos concepts de
recherche dans le contexte des PME camerounaises pour aboutir à la
description des items expliquant la qualité de l'interaction entre les
salariés, l'efficacité des supports de communication interne, la
communication de proximité et la communication fonctionnelle.
Après la description a suivi immédiatement le test
d'hypothèse relatif aux hypothèses de recherche que nous avons
formulé. Les hypothèses H1, H2 et H3
et H4 sont toutes confirmées dans le contexte
camerounais. Les résultats du test sont donnés dans le tableau
suivant :
Tableau 34 :
Résultats du test des hypothèses
HYPOTHESES
|
RESULTATS
|
H1 : L'apprentissage
organisationnel des salariés est fonction de la qualité de
l'interaction existant entre eux.
|
Confirmée
|
H2 : Une grande
efficacité des supports de communication interne améliore
significativement l'apprentissage organisationnel des salariés.
|
Confirmée
|
H3 : la communication de
proximité induit significativement l'apprentissage organisationnel des
salariés.
|
Confirmée
|
H4 :Le degré
d'apprentissage organisationnel du salarié est plus élevé
lorsque l'information transmise est en relation directe avec ses
activités.
|
Confirmée
|
Source : nos analyses
CONCLUSION DEUXIEME PARTIE
L'idée centrale de cette partie était de montrer
l'influence empirique de la communication interne sur l'apprentissage
organisationnel des salariés. Au terme, nous avons mené une
démarche scientifique rigoureuse pour aboutir aux conclusions qui
resortent de ce travail. Ainsi, la méthodologie que nous avons suivie
pour mener à bien cette recherche a tout d'abord été
exposée, à savoir : l'approche d'investigation, la
méthode de collecte des données, l'opérationnalisation des
concepts et le processus de mesure des variables (les variables de la
communication interne étant centrées sur la qualité de
l'interaction entre les salariés, la communication de proximité,
l'efficacité des supports de communication interne et la communication
fonctionnelle) et les outils d'analyse statistiques utilisés.
La suite de ce travail a
consisté à la réalisation des tests statistiques
proprement dits que sont : l'analyse en composantes principales, le test
de régression linéaire multiple. Ces analyses nous ont permis de
tester les hypothèses formulées au départ de notre
travail. Ces hypothèses sont toutes validées dans le contexte des
PME camerounaises. La communication interne a donc une grande influence
considérable sur l'apprentissage organisationnel des salariés.
Selon les résultats de notre recherche, nous pouvons
arborer le modèle empirique de la recherche suivant :
Apprentissage organisationnel
Communication interne
Qualité de l'interaction
Efficacité des supports
Communication de proximité
Apprentissage de l'équipe
de travail
Communication fonctionnelle
Apprentissage dans le
travail
Appropriation desvaleurs de l'entreprise
Figure 1: Modèle empirique de la
recherche
+ +
+
+
+
+
+
+
+
+
+
Source : nos analyses
+
+
CONCLUSION DEUXIEME PARTIE
Aujourd'hui, il paraît commun de
dire que les entreprises en général et les PME en particulier
doivent faire face à un environnement de plus en plus turbulent car
soumis à différentes mouvances technologiques,
économiques, sociologiques, culturelle, etc. Face à un tel
environnement, s'adapter au coup par coup ne suffit plus. Il faut donc adopter
un mode de gestion qui accorde une place primordiale aux salariés dans
l'entreprise. Ces derniers sont au centre des phénomènes
organisationnels et constituent un atout pour le succès des
organisations. C'est pourquoi nous avons trouvé intéressant de
nous lancer dans la recherche portant sur
l' « influence de la communication interne sur
l'apprentissage organisationnel des salariés dans les PME
camerounaises ». Le problème qui était au
centre de notre recherche est celui de montrer en quoi et comment
les salariés des PME camerounaises peuvent développer un
apprentissage compte tenu du système de communication en place dans
l'entreprise. Les questions subsidiaires qui ont meublé
cette recherche sont les suivantes :
L'apprentissage organisationnel varie-t-il en fonction de la
qualité des informations relatives à l'organisation et de
l'interaction entre les salariés ?
Le degré d'apprentissage organisationnel des
salariés est-il significativement corrélé à la
communication de proximité du directeur de communication ?
L'efficacité des supports de communication interne
contribue-t-elle à l'apprentissage organisationnel des salariés
dans les entreprises camerounaises ?
Afin d'apporter une lumière à ces interrogations
nous nous sommes fixé les objectifs suivants :
Savoir si l'apprentissage organisationnel des salariés
est fonction de la qualité des informations relatives aux
activités et de l'interaction existant entre eux ;
Savoir si le degré d'apprentissage organisationnel est
significativement corrélé à la communication de
proximité du directeur de communication ;
Savoir si l'apprentissage organisationnel des salariés
est fonction du degré d'efficacité des supports de communication
interne.
Dans le souci de mener rigoureusement notre recherche, sans
ignorer pour autant l'esprit de découverte et de curiosité qui la
caractérise, nous avons formulé à partir d'une revue de
littérature les hypothèses suivantes :
: Le degré d'apprentissage organisationnel des
salariés est fonction de la qualité de l'interaction existante
entre eux.
: Une grande efficacité des supports de communication
interne améliore significativement l'apprentissage organisationnel des
salariés.
: La communication de proximité induit
significativement l'apprentissage organisationnel des
salariés.
: Le degré d'apprentissage organisationnel du
salarié est plus élevé lorsque l'information transmise est
en relation directe avec ses activités.
Pour atteindre nos objectifs, nous avons trouvé mieux
de faire ressortir dans la première partie de notre travail une relation
théorique entre la communication interne et l'apprentissage
organisationnel des salariés (les deux concepts centraux de notre
recherche). L'approche théorique nous a permis de cerner ce que l'on
entend par communication interne et par apprentissage organisationnel des
salariés d'une part et l'incidence théorique de la communication
interne sur l'apprentissage organisationnel, d'autre part. La deuxième
partie de notre travail était consacrée à l'approche
empirique de la recherche. Nous avons montré dans cette partie (outre
l'analyse description des concepts de la recherche) l'effet des
différentes conceptions de la communication interne sur l'apprentissage
organisationnel par les tests de régression multiple (effectuer à
l'aide du logiciel SPSS 20.0) et donc toutes les hypothèses
formulées ont été validées dans le contexte des PME
camerounaises selon le récapitulatif suivant :
La qualité de l'interaction entre les salariés
influence positivement sur leur apprentissage de l'organisation. L'analyse de
régression effectuée pour cette hypothèse montre
effectivement que c'est de la qualité du climat social que les
salariés sont conscients des objectifs qu'ils ont à effectuer. Ce
résultat est aisément compris car l'entente dans une organisation
n'est que favorable pour ceux qui cherchent à la mettre en
place ;
L'hypothèse selon laquelle une grande
efficacité des supports de communication interne améliore
significativement l'apprentissage organisationnel des salariés dans les
PME est validée. Le test de régression linéaire
effectué sur les variables de l'efficacité des supports de
communication et de l'apprentissage organisationnel a fourni des
résultats satisfaisants. A ce niveau, il faut donc remarquer que le
niveau d'efficacité des supports de communication interne permet aux
salariés de cerner avec l'information qui est transmise et sans
coût ;
La troisième hypothèse selon laquelle la
communication de proximité induit significativement l'apprentissage
organisationnel des salariés est validée. C'est dire qu'un
dirigeant ou responsable qui considère l'administration directe dans son
management quotidien des ressources humaines permet à ces mêmes
ressources de concilier leurs objectifs et visions à ceux aux siens.
C'est donc de là que découle l'apprentissage organisationnel. La
notion de proximité est donc très importante ici ;
La quatrième hypothèse avait pour but de tester
le degré d'adéquation entre l'apprentissage organisationnel et la
transmission des informations relatives aux activités du salarié.
Des analyses de régression ont également été
effectuées à ce niveau et les résultats ont
révélé une relation positive entre ces variables. On peut
donc conclure à ce niveau en disant qu'il faut une information et une
recommandation particulière par rapport au poste de travail du
salarié et à l'activité qu'il est emmené à
réaliser pour qu'il y ait véritablement apprentissage
organisationnel.
Les implications de la recherche
A travers cette étude, notre travail apporte une
contribution tant sur le plan théorique que pratique. Sur un plan
purement théorique, ce travail contribue à enrichir le champ
d'étude la communication interne (à travers la qualité de
l'interaction, l'efficacité des supports de communication interne, la
communication de proximité et la communication fonctionnelle) et de
l'apprentissage organisationnel des salariés (à travers
l'apprentissage de l'équipe de travail, l'apprentissage dans le travail
et l'appropriation des valeurs de l'entreprise).
Sur le plan pratique, ce travail est un guide qui aidera les
PME camerounaises dans la définition du champ d'information des
salariés dans leurs activités quotidiennes afin de se permettre
aux dirigeants de se prémunir des malentendus liés à la
non maîtrise de l'information. Une telle étude contribue
également à l'amélioration du climat de travail
(créer des journées portes ouvertes dans l'entreprise,
l'animation des équipes de travail, la création d'un degré
élevé d'ambiance dans le travail) par la sensibilisation à
plus d'autonomie puisqu'elle montre que ce dernier influence dans le processus
d'apprentissage des salariés. L'étude de la communication de
proximité montre également une autre implication de la recherche.
Nous recommandons aux dirigeants de considérer le salarié dans la
définition de l'information à transmettre. Notre étude a
montré que l'information transmise de façon directe aux
salariés est un gage d'implication de ces derniers. Il faut donc
réduire les liens hiérarchiques dans les entreprises afin
d'assurer un rapprochement des salariés aux supérieurs
hiérarchiques. Une dernière recommandation a trait à
l'efficacité des supports de communication interne. Les managers des
ressources humaines doivent tester les supports de communication
utilisés avant une utilisation éventuelle puisque c'est par
l'information efficacement gérées que le salarié participe
favorablement dans l'organisation. Toutefois, les résultats de notre
recherche devraient être considérés avec beaucoup de
prudence, eu égard aux difficultés qui ont jonché ce
travail.
Les limites de la recherche
La première limite est celle de la taille et de la
constitution de l'échantillon. Ceci est dû au délai assez
court fixé par l'administration, nous empêchant de cibler un plus
grand nombre d'entreprises et même de toutes les régions du
Cameroun. En effet, l'échantillon n'est pas totalement
représentatif de la population étudiée, puisqu'il ne
regroupe que quelques PME de la ville de Douala, Yaoundé, Garoua et
Ngaoundéré donc, défavorable à la
généralisation des résultats. Une autre limite se
réfère aux moyens financiers limités dont nous disposions
pour mener à bout cette recherche. En effet, les PME sont
dispersées dans toute l'étendue des zones de l'étude, ce
qui rend le repérage complexe. Comme nous n'avons pas administré
le questionnaire dans toutes les régions du pays, cela pourrait biaiser
les résultats obtenus de l'analyse. Une extension de notre
échantillon à l'ensemble du pays pour une meilleure
représentativité aurait été plus
conséquente. En effet, la recherche aurait été plus
intéressante si l'on avait obtenu un échantillon bien plus
élevé. La limite que nous jugeons remarquable est que nous
n'avons pas considéré l'analyse qualitative comme la
méthode principale de la recherche. Elle n'est là que pour
compléter l'interprétation des quantitatifs de nos
hypothèses de recherche.
Nonobstant ces limites, nos résultats semblent
suffisamment convaincants et de plus. Par ailleurs, ces limites ne sauraient
remettre en cause les résultats obtenus auprès de
l'échantillon d'étude, d'autant plus que les réponses
à ces limites pourraient se trouver dans la continuation de la
recherche.
Les axes futurs de la recherche
Une des suites de cette recherche,
importante à nos yeux, est de formuler un véritable modèle
conceptuel mettant en relation les axes factoriels retenus dans l'analyse
factorielle effectuée d'évitement, puisque au final ce sont eux
qui sont centraux, du point de vue managérial. Un autre axe de la
recherche future est d'effectuer uniquement une étude qualitative
mettant en oeuvre la compréhension du concept proximité dans ses
différentes approches mises en oeuvre dans cette étude
(proximité des relations, proximités des objectifs et
proximité ans la mobilisation) ou d'analyser l'influence des
différentes axes de l'apprentissage organisationnel (apprentissage de
l'équipe de travail, apprentissage dans le travail et l'appropriation
des valeurs de l'entreprise) sur la performance des PME.
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Tunis.
LES ANNEXES
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 : Lettre de
recommandation............................................................175
Annexe 2 : Le questionnaire
d'enquête............................................................176
Annexe 3 : La grille
d'entretien.....................................................................181
Annexe 4 : Dictionnaire des
variables.............................................................183
Annexe 5 : Retranscription intégrale des
entretiens............................................188
Annexe 6 : Analyse de contenu des
entretiens...................................................200
Annexe 7 : Le tri à
plat...............................................................................204
Annexe 8 : L'analyse
factorielle........................................................................
Annexe 9 : L'analyse de
régression....................................................................
Annexe 1 : La lettre de recommandation
REPUBLIC OF CAMEROUN
Peace-Work-Fatherland
******
MINISTRY OF HIGHER
EDUCATION
******
THE UNIVERSITY OF NGAOUNDERE
******
FACULTY OF ECONOMICS AND MANAGEMENT
******
DOCTORALE SCHOLL OF MANAGEMENT
******
P.O. BOX: 454 NGAOUNDERE
TEL/FAX: 22 25 27 65
REPUBLIQUE DU CAMEROUN
Paix-Travail-Patrie
******
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
******
UNIVERSITE DE NGAOUNDERE
******
FACULTE DES SCIENCES
ECONOMIQUES ET DE GESTION
******
ECOLE DOCTORALE DES SCIENCES DE GESTION
******
B.P: 454 NGAOUNDERE
TEL/FAX: 22 25 27 65
OBJET : Enquête sur « la
communication interne et l'apprentissage organisationnel des salariés
dans les PME camerounaises »
LETTRE DE RECOMMANDATION
Madame/Monsieur,
L'étudiant GUIDKAYA ZAMBA
(matricule : 09B419EG) de nationalité camerounaise est inscrit en
Master 2 de Recherche en Sciences de Gestion option Gestion des Ressources
Humaines de la Faculté des Sciences économiques et de Gestion de
l'Université de Ngaoundéré. Il prépare sous la
direction de Dr. HAMADOU BOUKAR un mémoire de Recherche
dont le thème est « Influence de la
communication interne sur l'apprentissage organisationnel des salariés
dans les PME camerounaises ».
Dans le cadre de ses travaux, M. GUIDKAYA
ZAMBA doit procéder à des descentes sur le terrain
auprès du Responsable de la Communication ou du Responsable Ressources
Humaines des PME camerounaises. Votre contribution étant d'un apport
considérable dans la réalisation de son étude, il vous
prie de lui accorder un peu de votre temps pour un entretien relatif à
son thème. Bien entendu, vos réponses sont confidentielles et
seront utilisées de façon anonyme dans le traitement
statistique.
Je sais déjà combien votre tâche est
lourde, mais sachant l'intérêt que vous portez à la
formation de vos futurs collaborateurs, je vous serais d'une grande
reconnaissance pour l'accueil que vous réserverez à cet
étudiant.
Avec mes remerciements anticipés, je vous prie
d'agréer, Madame/Monsieur, l'expression de ma considération
distinguée.
Le Doyen
Annexe 2 : Le questionnaire
d'enquête
REPUBLIC OF CAMEROUN
Peace-Work-Fatherland
******
MINISTRY OF HIGHER
EDUCATION
******
THE UNIVERSITY OF NGAOUNDERE
******
FACULTY OF ECONOMICS AND MANAGEMENT
******
DOCTORALE SCHOLL OF MANAGEMENT
******
P.O. BOX: 454 NGAOUNDERE
TEL/FAX: 22 25 27 65
REPUBLIQUE DU CAMEROUN
Paix-Travail-Patrie
******
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
******
UNIVERSITE DE NGAOUNDERE
******
FACULTE DES SCIENCES
ECONOMIQUES ET DE GESTION
******
ECOLE DOCTORALE DES SCIENCES DE GESTION
******
B.P: 454 NGAOUNDERE
TEL/FAX: 22 25 27 65
QUESTIONNAIRE DE RECHERCHE
M./Mme/Mlle, ce questionnaire s'inscrit dans le cadre d'une
recherche académique sur la communication interne dans les entreprises
camerounaises. Destiné aux dirigeants et responsables de la
communication des PME camerounaises qui seront bénéficiaires des
résultats, il cherche à montrer en quoi la communication
interne contribue à l'apprentissage organisationnel des salariés
dans les entreprises camerounaises. Afin d'apporter votre contribution
à cette recherche, nous vous prions de bien vouloir répondre
sincèrement à toutes les questions posées ci-dessous.
Elles ne vous prendront pas assez de temps (10 à 15 minutes maximum)
puisque vous n'avez rien à rédiger, vous avez davantage à
cocher. Nous vous remercions d'avance pour votre franche collaboration et vous
garantissons de l'anonymat et de la confidentialité dans le traitement
statistique des données recueillies.
I. LES VARIABLES DE LA COMMUNICATION PAR LA FONCTION
OCCUPEE
Q1. Veuillez indiquer votre degré d'accord
ou de désaccord sur les différentes affirmations
suivantes (cochez dans la case correspondante) :
Affirmations
|
Pas du tout d'accord
|
Plutôt pas d'accord
|
Sans opinions
|
Plutôt d'accord
|
Tout à fait d'accord
|
Une information globale ne me permet pas d'accomplir mes
taches.
|
|
|
|
|
|
Je parviens parfaitement à m'identifier aux
informations qu'on me transmet.
|
|
|
|
|
|
J'aime connaitre que l'information qu'on me transmet est
particulière à ma fonction.
|
|
|
|
|
|
Les informations transmises tiennent toujours compte des
préoccupations réelles des salariés.
|
|
|
|
|
|
Nous mesurons fréquemment la directivité de
l'information aux fonctions qu'occupent les salariés.
|
|
|
|
|
|
II. SUITE DES VARIABLES DE LA COMMUNICATION PAR LA
FONCTION
Affirmations
|
Pas du tout d'accord
|
Plutôt pas d'accord
|
Sans opinions
|
Plutôt d'accord
|
Tout à fait d'accord
|
La compréhension de l'information change constamment
avec le poste qu'occupe le salarié dans l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
J'assimile mieux ma fonction par la directivité des
informations à mon statut professionnel.
|
|
|
|
|
|
Si je connais l'information qu'on me transmet, je connaitrais
mieux ma fonction.
|
|
|
|
|
|
Dans mon entreprise, une fonction à accomplir
nécessite une information cohérente pour cet accomplissement.
|
|
|
|
|
|
III. LES VARIABLES DE LA QUALITE DE L'INTERACTION
ENTRE LES SALARIES
Q2. Donnez votre point de vue sur les
différentes propositions suivantes :
Propositions
|
Pas du tout d'accord
|
Plutôt pas d'accord
|
Sans opinions
|
Plutôt d'accord
|
Tout à fait d'accord
|
Les relations que j'entretiens avec mes supérieurs
hiérarchiques sont défavorables à mon insertion.
|
|
|
|
|
|
J'agis sans contraintes dans le choix des méthodes et
conditions de mon travail.
|
|
|
|
|
|
L'amélioration de la qualité de l'interaction
entre les salariés n'est pas primordiale pour notre réussite.
|
|
|
|
|
|
J'ai une liberté totale d'initiative et de
participation dans le travail car le climat social est bon.
|
|
|
|
|
|
Les conditions de travail sont biens définies au point
où on n'enregistre aucune plainte de la part des salariés.
|
|
|
|
|
|
Les salariés travaillent totalement en harmonie qu'il
est difficile de détecter les conflits entre eux.
|
|
|
|
|
|
Je m'entends mieux avec mes collègues dans la
réalisation d'une tâche quelconque.
|
|
|
|
|
|
Dans mon entreprise, le taux d'absentéisme est
très élevé du fait de la multitude des conflits entre les
salariés.
|
|
|
|
|
|
Dans mon entreprise, les salariés sont toujours
satisfaits de l'ambiance générale du travail.
|
|
|
|
|
|
Les managers de mon entreprise disposent des capacités
à faire progresser les personnes dans l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
Les responsables de mon entreprise disposent des
capacités à animer et à réguler l'équipe.
|
|
|
|
|
|
Dans mon entreprise, il y a une reconnaissance
manifestée envers le travail réalisé par les
salariés.
|
|
|
|
|
|
Les supérieurs hiérarchiques ont un respect
total envers le personnel.
|
|
|
|
|
|
IV. LES VARIABLES DE L'EFFICACITE DES SUPPORTS DE
COMMUNICATION INTERNE
Q3. Indiquez votre degré
d'appréciation des affirmations suivantes :
Affirmations
|
Pas du tout d'accord
|
Plutôt pas d'accord
|
Sans opinions
|
Plutôt d'accord
|
Tout à fait d'accord
|
Je reconnais que les supports de communication de mon
entreprise sont efficaces pour transmettre l'information.
|
|
|
|
|
|
Nos supports de communication interne atteignent toujours
l'objectif voulu en termes d'efficacité.
|
|
|
|
|
|
Je suis parfaitement satisfait des supports utilisés
pour la communication des conduites à tenir.
|
|
|
|
|
|
Par les supports de communication de mon entreprise, je
reçois les informations à temps voulu et à moindre
coût.
|
|
|
|
|
|
J'assimile parfaitement l'information transmise par nos
supports de communication interne.
|
|
|
|
|
|
Je suis conscient que les supports de communication sont
mesurés par rapport à leur rendement.
|
|
|
|
|
|
J'admets totalement la participation par les
l'efficacité des supports de communication interne.
|
|
|
|
|
|
Nos supports de communication interne contribuent à la
maîtrise des risques liés à l'information.
|
|
|
|
|
|
Nous sommes souvent contraints d'utiliser n'importe quel
support, pourvu que le résultat soit bon.
|
|
|
|
|
|
Le volet efficacité n'est pas pris en compte dans
l'analyse de nos besoins en information.
|
|
|
|
|
|
Nos outils de communication sont très efficaces pour
rendre le salarié d'autant plus utile qu'il est docile.
|
|
|
|
|
|
V. LES VARIABLES DE LA COMMUNICATION DE
PROXIMITE
Q4. Donnez votre degré de perception des
affirmations suivantes :
Affirmations
|
Pas du tout d'accord
|
Plutôt pas d'accord
|
Sans opinions
|
Plutôt d'accord
|
Tout à fait d'accord
|
L'administration directe du personnel est importante dans le
pilotage d'une organisation.
|
|
|
|
|
|
Je suis convaincu de la connaissance des besoins réels
des salariés par la communication de proximité.
|
|
|
|
|
|
Avec la communication de proximité, nous parvenons
à concilier nos visions à celles de tous salariés.
|
|
|
|
|
|
Nous sommes conscients des problèmes réels des
salariés si nous les abordons personnellement.
|
|
|
|
|
|
Nous préférons nous adresser directement
à nos salariés pour que le message à transmettre soit
fluide.
|
|
|
|
|
|
Pour faire adhérer les salariés aux
activités de l'entreprise, il faut les aborder directement.
|
|
|
|
|
|
Faire savoir la stratégie et la politique
générale de l'entreprise passe toujours par la communication de
proximité.
|
|
|
|
|
|
Je ne pense pas que la proximité soit nécessaire
dans la transmission de l'information aux salariés.
|
|
|
|
|
|
Nos salariés sont parfaitement intéressés
par les réunions que nous organisons en en leur présence.
|
|
|
|
|
|
VI. LES VARIABLES DE L'APPRENTISSAGE ORGANISATIONNEL
DES SALARIES
Q5. Quel est votre degré de perception des
affirmations suivantes :
Affirmations
|
Pas du tout d'accord
|
Plutôt pas d'accord
|
Sans opinions
|
Plutôt d'accord
|
Tout à fait d'accord
|
Les activités de l'entreprise me permettent chaque jour
d'améliorer mes connaissances pratiques.
|
|
|
|
|
|
J'ai accepté les valeurs de mon équipe et de
l'entreprise au point de les faire le miennes.
|
|
|
|
|
|
Je connais parfaitement les membres de mon équipe de
travail.
|
|
|
|
|
|
J'accepte totalement le sens et la valeur de ma mission au
travail.
|
|
|
|
|
|
Je connais les responsabilités et tâches pour
lesquels j'ai été recruté dans l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
Je comprends comment réaliser les tâches qui
composent mon équipe de travail.
|
|
|
|
|
|
Je connais parfaitement quelles tâches et
responsabilités sont prioritaires dans l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
Je sais parfaitement à qui m'adresser quand mon travail
exige une aide.
|
|
|
|
|
|
Je comprends parfaitement les objectifs et visions de
l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
Je comprends la configuration structurelle de
l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
Je comprends comment les divers départements, sites
contribuent aux buts de l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
Je comprends mon équipe contribue aux objectifs et buts
de l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
Je comprends parfaitement les relations entre mon
équipe de travail et les autres équipes.
|
|
|
|
|
|
Je comprends comment l'apport des membres de mon équipe
contribue au produit/service final.
|
|
|
|
|
|
Je serais toujours un bon représentant de
l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
Je me suis totalement approprié les objectifs et les
finalités de mon travail et de l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
VII. LES VARIABLES D'IDENTIFICATION DES
ENTREPRISES
Q6. Quel est l'effectif total approximatif de votre
entreprise ?
Moins de 10 employés
De 10 à 500 employés Plus de 500 employés
Q7. Quel est votre secteur
d'activité ?
Secteur industriel
Secteur commercial Secteur des services
Q8. Quelle est la forme juridique de votre
entreprise ?
S.N.C
S.A.R.L Société coopérative
Société unipersonnelle
Autres (à préciser)
.............................................
Q9. Quelle est votre tranche d'âge ?
Moins de 30 ans De 30 ans
à 40 ans De 41 ans à 50 ans Plus de 50 ans
Q10. Quel est votre sexe ?
Masculin
Féminin
Q11. Quelle fonction occupez-vous ?
Dirigeant Responsable
communication Responsable Ressources Humaines
Q12. Depuis combien d'années occupez-vous ce
poste ?
Moins 1 an De 1 à 3 ans
De 4 à 5 ans De 5 à 10 ans Plus de 10
ans
Q13. Quel est votre niveau d'étude ?
CEP (CEPE) BEPC ou CAP BAC
Licence Maîtrise Doctorat
Master Professionnel DEA (Master Recherche)
Diplôme d'ingénieur BTS (DUT)
Sans diplôme Autres (à
préciser)......................................................
Une fois de plus, merci pour votre aimable
contribution à cette recherche.
REPUBLIQUE DU CAMEROUN
Paix-Travail-Patrie
******
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
******
UNIVERSITE DE NGAOUNDERE
******
FACULTE DES SCIENCES
ECONOMIQUES ET DE GESTION
******
ECOLE DOCTORALE DES SCIENCES DE GESTION
******
B.P: 454 NGAOUNDERE
TEL/FAX: 22 25 27 65
REPUBLIC OF CAMEROUN
Peace-Work-Fatherland
******
MINISTRY OF HIGHER
EDUCATION
******
THE UNIVERSITY OF NGAOUNDERE
******
FACULTY OF ECONOMICS AND MANAGEMENT
******
DOCTORALE SCHOLL OF MANAGEMENT
******
P.O. BOX: 454 NGAOUNDERE
TEL/FAX: 22 25 27 65
Annexe 3 : La grille d'entretien
GRILLE D'ENTRETIEN
Bonjour monsieur ou madame !
Nous sommes devant vous aujourd'hui dans le cadre d'une
recherche académique en vue de l'obtention du diplôme de Master de
recherche en sciences de gestion et plus précisément dans le
domaine de la gestion des ressources humaines. Le thème de notre
recherche traite de la contribution de la communication interne des PME
à l'apprentissage organisationnel des salariés. Nous voulons
connaitre votre opinion par cet entretien (qui durera entre trente et
quarante-cinq minutes) sur quelques interrogations que nous nous sommes
posées en rapport avec l'objet de notre recherche mentionné
ci-haut. Nous tenons à déjà à vous signaler
qu'aucune donnée nominative (nom et statut juridique de
l'entreprise ; nom et prénom du répondant) ne sera
exploitée dans le cadre de cette recherche. Les enregistrements vocaux
seront effacés immédiatement après leur retranscription
non-nominative.
1. Préparation de
l'entretien :
Collecte des données sur les variables
caractéristiques de l'entreprise :
- Sur l'entreprise : effectif des
salariées ;
- Sur le répondant : fonction, sexe, formation,
ancienneté dans l'entreprise, ancienneté dans la fonction
2. Entretien proprement dite :
Ce guide d'entretien compte 12 questions reparties sous cinq
thèmes.
a. Mesure des concepts de la
recherche
- Qu'entendez-vous par communication interne ?
- Qu'entendez-vous par apprentissage organisationnel des
salariés ?
b. Perception de la qualité de l'interaction
entre les salariés de l'entreprise
- Comment mesurez-vous la qualité de l'interaction
existante entre les salariés de votre entreprise ?
- Que faites-vous pour améliorer cette interaction au
cas elle n'est pas bonne ?
- Pensez-vous que cette interaction est nécessaire dans
la connaissance approfondie de l'organisation ?
c. Perception des supports de communication
interne :
- Selon-vous, quand dit-on qu'un support de communication
interne est efficace ?
- Pensez-vous que l'efficacité d'un support de
communication contribue à la connaissance de l'organisation par les
salariés ?
d. Perception du management de
proximité :
- Que pensez de l'administration directe du
personnel ?
- Quel est l'effet de cette forme d'administration des
ressources humaines sur la transmission de l'information aux
salariés ?
e. Responsabilités professionnelles des
salariés :
- Existe-t-il dans votre entreprise des fonctions
nécessitant des informations spécifiques pour leurs
porteurs ?
- Selon vous, faut-il absolument connaître cette
fonction avant toute définition de l'information ?
3. Conclusion de l'entretien :
Nous vous remercions sincèrement pour votre franche
contribution à cette recherche. Si vous le souhaitez, les
résultats globaux de cette recherche vous seront transmis a
postériori.
Une fois de plus, nous vous disons merci !!!
Annexe 4 : Le dictionnaire de
variables
Questions
|
Variables
|
Etiquettes des variables
|
Codes
|
Significations des codes
|
Q1
|
V1
|
Une information globale ne me permet pas d'accomplir mes
tâches
|
1, 2, 3, 4, 5
|
5 = Pas du tout d'accord
4 = Plutôt pas d'accord
3 = Sans opinions
2 = Plutôt d'accord
1 = Tout à fait d'accord
|
V2
|
Je Parviens parfaitement à m'identifier aux
informations qu'on me transmet
|
1, 2, 3, 4, 5
|
1 = Pas du tout d'accord
2 = Plutôt pas d'accord
3 = Sans opinions
4 = Plutôt d'accord
5 = Tout à fait d'accord
|
V3
|
Connaissance du poste du salarié primordiale dans la
définition de l'information
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V4
|
Informations transmises tenant toujours compte des
préoccupations réelles des salariés
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V5
|
Mesure fréquente de la directivité de
l'information par rapport aux fonctions qu'occupent les salariés dans
l'entreprise
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V6
|
Compréhension de l'information changeant constamment
avec le poste qu'occupe le salarié dans l'entreprise
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V7
|
Assimilation parfaite de l'information par la
directivité des informations au statut professionnel
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V8
|
Possibilité d'atteindre collectivement des objectifs
imposant une restriction de champ de liberté de chacun
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V9
|
Dans mon entreprise, une fonction à accomplir
nécessité une information cohérente pour cet
accomplissement
|
1, 2, 3, 4, 5
|
5 = Pas du tout d'accord
4 = Plutôt pas d'accord
3 = Sans opinions
2 = Plutôt d'accord
1 = Tout à fait d'accord
|
Q2
|
V10
|
Les relations que j'entretiens avec mes supérieurs
hiérarchiques sont défavorables à mon insertion
|
1, 2, 3, 4, 5
|
5 = Pas du tout d'accord
4 = Plutôt pas d'accord
3 = Sans opinions
2 = Plutôt d'accord
1 = Tout à fait d'accord
|
V11
|
J'agis sans contraintes dans le choix des méthodes et
contions de travail
|
1, 2, 3, 4, 5
|
1 = Pas du tout d'accord
2 = Plutôt pas d'accord
3 = Sans opinions
4 = Plutôt d'accord
5 = Tout à fait d'accord
|
V12
|
L'amélioration de la qualité de l'interaction
entre les salariés de l'entreprise n'est pas primordiale pour notre
réussite
|
1, 2, 3, 4, 5
|
5 = Pas du tout d'accord 4 = Plutôt pas d'accord
3= Sans opinions
2 = Plutôt d'accord
1 = Tout à fait d'accord
|
V13
|
Liberté totale d'initiative et de partition dans le
travail car le climat social est bon
|
1, 2, 3, 4, 5
|
1 = Pas du tout d'accord
2 = Plutôt pas d'accord
3 = Sans opinions
4 = Plutôt d'accord
5 = Tout à fait d'accord
|
V14
|
Les conditions de travail bien définies au point
où on n'enregistre aucune plainte de la part des salariés
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V15
|
Les salariés travaillent totalement en harmonie qu'il
est difficile de détecter les conflits entre eux
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V16
|
Je m'entends mieux avec mes collègues dans la
réalisation d'une tâche quelconque
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V17
|
Taux d'absentéisme très élevé du
fait de la multitude de conflits entre les salariés
|
1, 2, 3, 4, 5
|
5 = Pas du tout d'accord 4 = Plutôt pas d'accord
3= Sans opinions
2 = Plutôt d'accord
1 = Tout à fait d'accord
|
V18
|
Les salariés sont toujours satisfaits de l'ambiance
générale de travail dans l'entreprise
|
1, 2, 3, 4, 5
|
1 = Pas du tout d'accord
2 = Plutôt pas d'accord
3 = Sans opinions
4 = Plutôt d'accord
5 = Tout à fait d'accord
|
V19
|
Les managers de mon entreprise disposant des capacités
à faire progresser les personnes dans l'entreprise
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V20
|
Les managers de mon entreprise dispose des capacités
à animer et à réguler l'équipe
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V21
|
Il y a une reconnaissance manifestée envers le travail
réalisé par les salariés
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V22
|
Les supérieurs hiérarchiques ont un respect
total envers le personnel
|
1, 2, 3, 4, 5
|
Q3
|
V23
|
Je reconnais que les supports de communication de l'entreprise
sont efficaces pour transmettre l'information par aux activités
|
1, 2, 3, 4, 5
|
1 = Pas du tout d'accord
2 = Plutôt pas d'accord
3 = Sans opinions
4 = Plutôt d'accord
5 = Tout à fait d'accord
1 = Pas du tout d'accord
2 = Plutôt pas d'accord
3 = Sans opinions
4 = Plutôt d'accord
5 = Tout à fait d'accord
|
V24
|
Nos supports de communication interne atteignent toujours
l'objectif voulu en terme d'efficacité
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V25
|
Je suis parfaitement satisfait des supports utilisés
pour la communication des conduites à tenir dans l'entreprise
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V26
|
Je reçois les informations à temps et à
moindre coût par les supports de communication de l'entreprise
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V27
|
J'assimile parfaitement les informations transmises par les
supports de communication interne de l'entreprise
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V28
|
Je suis conscient que les supports de communication sont
mesurés par rapport à leur rendement
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V29
|
Admission totale de la participation par l'efficacité
des supports de communication interne
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V30
|
Nos supports de communication interne contribuent à la
maîtrise des risques liés à l'information
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V31
|
Nous sommes souvent contraints d'utiliser n'importe quel
support de communication interne pourvu que le résultat soit bon
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V32
|
Le volet efficacité des supports de communication
interne n'est pas pris en compte dans l'analyse de nos besoins en
information
|
1, 2, 3, 4, 5
|
5 = Pas du tout d'accord 4 = Plutôt pas d'accord
3= Sans opinions
2 = Plutôt d'accord
1 = Tout à fait d'accord
|
V33
|
Nos outils de communication interne sont très efficaces
pour rendre le salarié d'autant plus utile qu'il est docile
|
1, 2, 3, 4, 5
|
1 = Pas du tout d'accord
2 = Plutôt pas d'accord
3 = Sans opinions
4 = Plutôt d'accord
5 = Tout à fait d'accord
|
Q4
|
V34
|
L'administration directe du personnel est importante dans
pilotage d'une organisation
|
1, 2, 3, 4, 5
|
1 = Pas du tout d'accord
2 = Plutôt pas d'accord
3 = Sans opinions
4 = Plutôt d'accord
5 = Tout à fait d'accord
|
V35
|
Je suis convaincu de la connaissance des besoins réels
des salariés par la communication de proximité
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V36
|
Avec la communication de proximité, nous parvenons
à concilier nos visions à celles des salariés
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V37
|
Nous sommes conscients des besoins réels des
salariés si nous les abordons personnellement
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V38
|
Nous préférons nous adresser directement
à nos salariés pour que le message à transmettre soit
fluide
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V39
|
Pour faire adhérer les salariés aux
activités de l'entreprise, il faut les aborder directement
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V40
|
Faire savoir la politique et la stratégie de
l'entreprise passe toujours par la communication de proximité
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V41
|
Je ne pense pas que la proximité soit nécessaire
dans la transmission de l'information aux salariés
|
1, 2, 3, 4, 5
|
5 = Pas du tout d'accord 4 = Plutôt pas d'accord
3= Sans opinions
2 = Plutôt d'accord
1 = Tout à fait d'accord
|
V42
|
Nos salariés sont parfaitement intéressés
par les réunions que nous organisons en leur présence
|
1, 2, 3, 4, 5
|
1 = Pas du tout d'accord
2 = Pas d'accord
3 = Neutre
4 = D'accord
5 = Tout à fait d'accord
|
Q5
|
V43
|
Je connais parfaitement quelles tâches et
responsabilités sont prioritaires dans l'entreprise
|
1, 2, 3, 4, 5
|
1 = Pas du tout d'accord
2 = Pas d'accord
3 = Neutre
4 = D'accord
5 = Tout à fait d'accord
1 = Pas du tout d'accord
2 = Pas d'accord
3 = Neutre
4 = D'accord
5 = Tout à fait d'accord
|
V44
|
J'ai accepté les valeurs de mon équipe et de mon
entreprise au point de les faire les miennes
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V45
|
Je connais parfaitement les membres de mon équipe de
travail et les objectifs à réaliser
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V46
|
J'accepte totalement le sens et la valeur de ma mission au
travail
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V47
|
Je reconnais les responsabilités, tâches et
projets pour lesquels j'ai été recruté dans
l'entreprise
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V48
|
Je comprends comment réaliser les tâches qui
composent mon travail et celles de l'entreprise
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V49
|
Je connais parfaitement quelles tâches et
responsabilités sont prioritaires dans l'entreprise
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V50
|
Je sais parfaitement à qui m'adresser quand mon travail
exige une aide
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V51
|
Je comprends parfaitement les objectifs et la vision de
l'entreprise
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V52
|
Je comprends la configuration structurelle de l'entreprise
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V53
|
Je comprends comment les divers départements, sites
contribuent aux buts de l'entreprise
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V54
|
Je comprends que mon équipe de travail contribue aux
objectifs et buts de l'entreprise
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V55
|
Je comprends parfaitement les relations entre mon groupe de
travail et les autres groupes de l'entreprise
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V56
|
Je comprends comment l'apport des membres de mon groupe
contribue au produit/service final
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V57
|
Je serais toujours un bon représentant de mon
entreprise
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V58
|
Je me suis totalement approprié les objectifs et les
finalités de mon travail et de l'entreprise
|
1, 2, 3, 4, 5
|
Q6
|
V59
|
Effectif total approximatif de l'entreprise
|
1, 2, 3
|
1 = Moins de 10 employés
2 = De 10 à 500 employés
3 = Plus de 500 employés
|
Q7
|
V60
|
Secteur d'activité
|
1, 2, 3
|
1 = Secteur industriel
2 = secteur commercial
3 = secteur des services
|
Q8
|
V61
|
Forme juridique des entreprises
|
1, 2, 3, 4
|
1 = S.N.C.
2 = S.A.R.L.
3 = Société coopérative
4 = Société unipersonnelle
|
Q9
|
V62
|
Tranche d'âge
|
1, 2, 3, 4
|
1 = moins de 30 ans
2 = De 30 ans à 40 ans
3 = De 41 ans à 50 ans
4 = Plus de 50 ans
|
Q10
|
V63
|
Vous-êtes ?
|
1, 2
|
1 = Hommes
2 = Femmes
|
Q11
|
V64
|
Fonction occupée dans l'entreprise
|
1, 2, 3
|
1 = Dirigeant
2 = RC
3 = RRH
|
Q12
|
V65
|
Ancienneté au poste
|
1, 2, 3, 4, 5
|
1 = Moins 1 an
2 = De 1 à 3 ans
3 = De 4 à 5 ans
4 = De 5 à 10 ans
5 = Plus de 10 ans
|
Q13
|
V66
|
Niveau d'étude
|
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11
|
1 = CEP (CEPE)
2 = BEPC (CAP)
3 = BAC
4 = Licence
5 = Maîtrise
6 = Doctorat
7 = Master Professionnel
8 = Master Recherche (DEA)
9 = Diplôme d'ingénieur
10 = BTS (DUT)
11 = Sans diplôme
|
Annexe 5 : Retranscription intégrale des
entretiens
Répondant 1
|
Répondant 2
|
1. Préparation de l'entretien
|
- Effectif des salariés : 150
- Sexe : Masculin
- Fonction : Directeur de communication
- Formation : Ecole supérieur de commerce
- Ancienneté dans l'entreprise : 16 ans
- Ancienneté dans la fonction : 6 ans
- L'entretien s'est fait au bureau de service (35 min)
|
- Effectif des salariés : 135
- Sexe : Masculin
- Fonction : Directeur Ressources Humaines
- Formation : Ecole Supérieur de Gestion
- Ancienneté dans l'entreprise : 10 ans
- Ancienneté dans la fonction : 4 ans
- L'entretien s'est fait à la résidence (33 min)
|
1. Préparation de l'entretien
a. Mesure des concepts de la
recherche
- Qu'entendez-vous par communication
interne ?
|
« Euh... pour mieux cerner cette notion, je ferais
un point euh... sur la communication elle-même. Communiquer, c'est entrer
en communion fraternelle avec un individu dans le cadre de la transmission de
quelque chose. Je pense donc que de cette définition ressort clairement
ce que devrait être la communication interne. Il s'agit là euh...
d'une communion entre les salariés d'une entreprise en vue de
transmettre une information dans euh... le cadre d'une activité
quelconque. »
|
« Par communication interne, j'entends la
communication qui règne dans une structure quelconque. Elle permet de
mettre à la disposition des membres de cette structure un ensemble
d'information concernant la structure elle-même, les activités qui
les regroupent. On peut dire qu'il y a communication interne s'il y a
transmission, circulation d'une information en rapport avec les
activités internes qu'effectuent les salariés. »
|
- Qu'entendez-vous par apprentissage organisationnel
des salariés ?
|
« L'apprentissage c'est d'abord la construction des
connaissances. Par apprentissage organisationnel, j'entends la construction des
connaissances organisationnelles, c'est-à-dire, la construction des
connaissances liées aux activités que le salarié
mène, aux spécificités de l'organisation dans laquelle il
travaille ainsi qu'aux valeurs de cette même organisation. »
|
« l'apprentissage vient du verbe apprendre,
c'est-à-dire entrer en connaissance de la manipulation de quelque chose.
L'apprentissage d'une organisation, c'est la connaissance, la maîtrise de
cette organisation. On apprend une organisation quand on connaît sa
mission, ses valeurs, ses objectifs et les membres qui la
composent. »
|
b. Perception de la qualité de l'interaction
entre les salariés
- Comment mesurez-vous la qualité de
l'interaction entre les salariés de votre entreprise ?
|
« Je sens qu'il y a interaction de qualité
lorsque le climat de travail est de qualité, c'est-à-dire,
lorsque chaque salarié peut entrer en possession d'une information par
son collaborateur sans risque de conflit. Cependant, dans mon entreprise, ce
n'est pas du tout facile de mettre en relief cette cohésion de
qualité puisque les salariés eux-mêmes s'expriment toujours
en terme de relation positives entre-eux. C'est pourquoi nous avons mis en
place une équipe de contrôle de la qualité du climat social
pour nous faire un compte rendu hebdomadaire de la perception individuelle de
la qualité du climat qui règne entre les
salariés. »
|
Nous mesurons la qualité de l'interaction entre les
salariés par la clémence du climat social, c'est-à-dire,
le manque de dispute, l'absence de conflits, le taux d'absentéisme
faible. Permettez-moi d'ajouter que s'il faut entrer en en connaissance du
climat qui règne dans une organisation, il faut savoir comment les
salariés agissent dans leurs activités quotidiennes. Je pense
dès lors que la mesure du climat social est le meilleur indicateur dans
la connaissance de la qualité de l'interaction entre les salariés
d'une structure. »
|
- Que faites-vous pour améliorer cette
interaction quand elle n'est pas bonne ?
|
« c'est sur la base du rapport individuelle
hebdomadaire que nous fournit notre équipe de contrôle de la
qualité du climat social que nous entrons en connaissance du besoin
réel d'amélioration de la qualité de ce climat qui
règne entre les salariés. Etant donné que je dirige la
communication de l'entreprise, je dois aussi diriger son climat. Si le rapport
me donne une perception négative du climat, je recours à des
politique de motivation du genre, j'invite les salariés tous les
salariés à participer à une réunion ayant pour
ordre du jour tout est permis et rien n'est tabous. C'est donc à cette
réunion que je récolte tout ce que veulent les salariés
pour améliorer la qualité de leurs interactions et de leur
contribution à l'organisation. »
|
« comme je le disais tantôt, la connaissance
de la qualité de l'interaction entre les salariés se fait par
l'absence de conflit, le taux d'absentéisme faible. Au cas où les
salariés sont en conflit ou perpétuellement absent, alors il y a
problème. La meilleure façon d'éviter ces désordres
est de permettre aux salariés eux-mêmes d'être responsable
de la prise de décision liée à leur activité et
d'en assumer les conséquences. Vous savez, on ne peut pas obliger
quelqu'un de faire ce qu'il n'a pas l'intention de faire, ni même
à participer dans une activité qu'il perçoit
démotivant e du fait de l'absence de l'harmonie entre lui et les
salariés affectés à cette activité. »
|
- Pensez-vous que la qualité de cette
interaction est nécessaire dans la connaissance approfondie de
l'organisation ?
|
« Ces genres de questions sont toujours
répondues par l'affirmatif. Une interaction de qualité à
mon humble avis est nécessaire, voire même obligatoire pour toute
entreprise qui cherche à faire connaître ses désirs, ses
valeurs, ses spécificités à ses salariés. Qu'elle
soit minimale ou maximale, elle permet de comprendre l'entreprise.
|
« Lorsqu'il y a une interaction de qualité,
les salariés sont satisfaits de toute activité de l'organisation.
Cette satisfaction n'est pas inutile. La qualité de l'interaction et par
ricochet la satisfaction personnelle est très importante dans la
connaissance de l'organisation, car elle permet de percevoir ce qu'est
l'organisation dans laquelle il travaille. »
|
c. Perception des supports de communication
interne
- Selon vous, quand dit-on qu'un support de
communication interne est efficace ?
|
« L'efficacité d'un support renvoie à
la capacité qu'a ce support à produire l'effet attendu. Un
support de communication sera dit efficace quand il permet de réaliser
les objectifs fixés en un délai réduit. D'un autre
côté, on dira qu'un support de communication interne s'il est
incontournable et important à la transmission rapide
d'informations. »
|
« Un support de communication interne est dit
efficace s'il permet d'atteindre tous les objectifs prévisionnels en ce
qui concerne les activités internes d'une organisation ou d'une
structure. On peut aussi dire qu'un support de communication est efficace si
les informations qu'il transmet sont relatives aux données
prévisionnelles de l'entreprise. »
|
- Pensez-vous que l'efficacité d'un support de
communication est importante pour connaître
l'organisation ?
|
« Encore une question rhétorique. La
contribution d'un support de communication efficace est indéniable
à la transmission des savoirs. Si je prends par exemple l'outil de
communication qu'est la réunion de groupe. Sil elle est efficace,
c'est-à-dire, si elle permet d'atteindre les objectifs fixés en
terme de partage d'expériences, les salariés, même les
moins formés seront très ravis d'entrer en harmonie avec les
salariés bien formés et dont d'explorer une connaissance nouvelle
devant l'aider à mieux organiser son travail. Je pense que c'est
là tout le sens qu'on peut donner à la mise en place des supports
de communication interne efficace dans une entreprise. »
|
« la normalité voudrai qu'à chaque
instant qu'on fait appel aux supports de communication interne, il y ai une
mobilisation massive des salariés. Cependant, cette mobilisation n'est
pas automatique, puisqu'elle dépend de la manière dont les
supports ont été choisis et de l'efficacité qu'ils
revêtent. Je pense donc que, pour qu'il y ai entière mobilisation
et apprentissage organisationnel dans quelque structure que ce soit, il faut
prendre en considération l'efficacité des supports qui sont
choisis pour véhiculer l'information aux salariés de
l'entreprise. »
|
d. perception de la communication de
proximité
- Que pensez-vous de l'administration directe du
personnel ?
|
« L'administration directe est le fait que le
dirigeant ou le responsable hiérarchique s'adresse de façon
directe aux salariés chaque fois qu'il y a une information à
transmettre sans faire recours à des intermédiaires. Je pense que
c'est une meilleure façon de faire pour que l'information soit fluide.
Surtout que les salariés aiment le fait que leurs responsables se
confondent à eux. »
|
« La perception de l'administration directe
dépend de chaque dirigeant. En ce qui me concerne, l'administration
directe du personnel est celle qui s'effectue en face-à-face. Elle est
très importante dans le management des activités et même
des hommes car ceux-ci sont toujours parfaitement satisfaits lorsque le
dirigeant lui- même s'en charge de la diffusion de
l'information. »
|
- Quel est l'effet de cette forme d'administration des
ressources humaines sur la transmission de l'information aux
salariés ?
|
« Cette façon de faire est très
intéressante dans la mesure où le salarié entre en
possession d'une information fluide et non déformée. Dans
l'entreprise dont je dirige la communication, les salariés sont
satisfaits. S'il y a une quelconque information à transmettre, je
préfère réunir tous les salariés dans le cadre
d'une réunion et les faire part des informations moi-même. Les
salariés sont toujours à l'écoute quand c'est un de leurs
responsables hiérarchique qui les parle de façon directe. Cette
forme d'administration contribue aussi à la connaissance plus
approfondie de l'entreprise puisqu'il y a interaction dirigeant-dirigé
et donc partage d'expériences professionnelles et même
d'expériences liées aux activités de
l'entreprise. »
|
« Certes la communication directe au salariés
dépend de la disponibilité du dirigeant, mais, celle-ci n'est pas
moins importante dans la transmission du message aux salariés. Par elle,
les salariés assimilent facilement les données qui ont trait
à leur activité, maîtrisent les contours liés au
poste de travail et mobilisent parfaitement leurs connaissances pour construire
au mieux leur fonction. Pour ce qui est de l'apprentissage organisationnel,
elle a un effet positif puisque la connaissance des valeurs, des postes et des
missions de l'organisation a trait à la communication que mettent en
place les dirigeants du personnel. »
|
e. Perception de la communication par la fonction
occupée
- Existe-t-il dans votre entreprise des fonctions
nécessitant une information particulière ?
|
« Bien sûre ! comme dans toute autre
entreprise. Je pense que toutes les fonctions qu'exercent les salariés
dans une organisation nécessitent dans une moindre mesure une
information spécifique permettant à l'agent qui l'assure
d'effectuer ses activités en toute quiétude. »
|
« J'entends par information particulière une
information nécessaire à la réalisation d'une tâche
quelconque. Dans mon entreprise, il existe des fonctions comme celle comptable
par exemple qui nécessite une information qui a trait aux données
comptables de l'organisation. »
|
- Selon vous, faut-il absolument connaître cette
fonction avant toute définition de l'information ?
|
« Dans une moindre mesure, oui et selon moi, tout
dépend de l'activité à laquelle l'individu est
amené à exercer. Vous savez, en tant que directeur de
communication, c'est ce que je vis tous les jours. Parfois même, je donne
les ordres pour la réalisation d'une tâche et le salarié
lui-même vient me dire que ma façon de définir
l'information ne lui permet pas de connaître mieux son activité.
Il faut que l'information soit détaillée pour permettre au
salarié à l'action de s'identifier à son poste de travail.
Pour moi, c'est un d'une bonne communication que de détailler
l'information au salarié. »
|
« A cette question, je réponds par
l'affirmatif. Connaître la fonction qu'exercent les salariés dans
une organisation est primordiale à une transmission de l'information
particulière. Le salarié doit connaître comment se forme
l'information qu'on lui donne et pour quelle raison. Cette connaissance
à mon avis est très utile pour permettre à tous les
salariés de l'entreprise de connaître leur fonction.
Connaître leur fonction pour mieux assimiler les recommandations et les
projets de leur entreprise. En un mot, connaître leur fonction pour
connaître leur entreprise.
|
Répondant 3
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Répondant 4
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1. Préparation de l'entretien
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- Effectif des salariés : 180
- Sexe : Féminin
- Fonction : Responsable de la communication
- Formation : Master professionnel en Management
- Ancienneté dans l'entreprise : 4 ans
- Ancienneté dans la fonction : 2 ans
- L'entretien s'est fait à la résidence (28
min)
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- Effectif des salariés : 200
- Sexe : Féminin
- Fonction : Responsable Ressources Humaines
- Formation : DESSS
- Ancienneté dans l'entreprise : 13 ans
- Ancienneté dans la fonction : 8 ans
- L'entretien s'est fait à la résidence (35
min)
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1. Préparation de l'entretien
a. Mesure des concepts de la
recherche
- Qu'entendez-vous par communication
interne ?
|
« Tout d'abord, la communication vient de communion,
c'est-à-dire, le partage de quelque chose. La communication interne est
donc le partage d'information entre deux ou plusieurs personnes dans le cadre
d'une activité quelconque à l'intérieur d'une
communauté d'une entreprise ou d'une structure
donnée. »
|
« La communication interne c'est d'abord la
coordination des activités à l'intérieur d'une structure.
Donner une information aux salariés c'est intervenir dans ses
activités quotidiennes, l'aider dans l'atteinte de ses objectifs, c'est
ça la prise en compte de la communication interne dans une structure
qu'est l'entreprise. »
|
- Qu'entendez-vous par apprentissage organisationnel
des salariés ?
|
« L'apprentissage, c'est la naissance d'une habitude
en rapport avec une activité donnée. On ne parle d'apprentissage
que dans la mesure où un individu, ignorant de toute activité
quelconque parvient à l'apprendre par le billet de l'apprentissage. En
ce qui concerne euh...l'organisation, l'apprentissage est la connaissance des
conditions réelles d'existence de cette organisation, son origine et ses
principes. »
|
« L'apprentissage organisationnel est l'acquisition
collective d'une connaissance partagée soit des innovations ou des
changements dans l'organisation, connaissance euh...qui peut être
perçue comme un avantage compétitif que dispose le salarié
dans la réalisation de ses activités quotidiennes. »
|
b. Perception de la qualité de l'interaction
entre les salariés
- Comment mesurez-vous la qualité de
l'interaction entre les salariés de votre entreprise ?
|
« Tout d'abord, je pense que pour qu'il y ait
interaction de qualité dans quelle que structure que ce soit, il faut
qu'il y ait un bon climat social. Le climat qui règne doit être de
telle enseigne qu'on puisse savoir le degré de satisfaction et la
plaisance de chaque salarié à travailler dans cette structure.
Notre entreprise n'est pas parallèle à cela, même comme on
peut souvent enregistrer des migraines de désordre semant parfois le
trouble de conscience des salariés, celles-ci ne vont pas bafouer, ni
même remettre en cause ce que nous avons voulu construire ensemble,
c'est-à-dire, la paix social dans l'entreprise. »
|
« Quel que soit l'endroit où vous travaillez,
vous l'avez constatez probablement, la communication occupe une place
importante dans la vie de tout un chacun à commencer par la vôtre
et la mienne. Tout est donc communication. Le véritable problème
ici est de savoir comment elle se passe pour qu'il y ait harmonie. A cette
question donc, je répondrais par un commentaire. Mesurez la
qualité de l'interaction entre les salariés, c'est prendre en
considération le vécu quotidien de ces derniers dans leur
tâche à tout moment, dans leur relation avec les autres et savoir
si elle est bonne ou mauvaise. C'est ce que je fais chaque jour dans mon
activité en tant que patron des ressources humaines. »
|
- Que faites-vous pour améliorer cette
interaction quand elle n'est pas bonne ?
|
« comme je venais de le dire, les migraines de
désordres ne manquent pas dans une structure et notre structure ne peut
pas non plus s'écarter de ces exceptions. Quand il y a donc un petit
désordre, j'essaye de rassembler tous les salariés dans un
endroit précis en fonction de l'ampleur du désordre. Nous
écoutons les avis de chacun puisque je ne suis pas le seul à
présider la réunion, par rapport à ces avis
énoncés, nous formulons des suggestions faites à tout le
personnel critiquées par ceux-ci et à la fin de la
réunion, nous énonçons des recommandations par rapport au
désordre et donc le calme revient. »
|
« Nous l'améliorons par une concertation avec
les salariés. Il faut écouter la version de chaque salarié
quand il y a problème, même pour celui qui est au plus bas niveau
de la hiérarchie. L'écoute est très importante dans le
management des ressources humaines. C'est par l'écoute qu'on peut faire
de grands exploits surtout pour ce qui est de la concertation dans le cadre de
l'aménagement du climat social. Après l'écoute, nous
émettons des recommandations en fonction des perceptions et des visions
de chacun des salariés pour que leur mise en oeuvre soit effective et
souffrante d'aucune anomalie. »
|
- Pensez-vous que la qualité de cette
interaction est nécessaire dans la connaissance approfondie de
l'organisation ?
|
« Avant de répondre à cette question,
j'aimerais faire quelques remarques. Il n'y ait pas une entreprise qui pourrait
évoluer, se dire développer et réussir dans un
environnement marqué par les innovations technologiques, la mode, les
évolutions des pensées s'il n'y a pas une organisation interne
efficace. Ma deuxième remarque a trait aux salariés. Aucun
salarié, aussi intelligent-il, ne peut développer un esprit
créatif et d'innovation et même un comportement éthique
s'il est menacé par la défavorabilité du climat social. Je
crois que ces deux remarques sont assez claires pour indiquer
déjà ma position par rapport au social. On ne peut pas mieux
gérer le personnel, faire connaître la stratégie de
l'organisation à un ensemble de salariés si le climat qui
règne n'est pas favorable à le faire. »
|
Sans la qualité de l'interaction, on ne peut pas
évoluer dans une structure comme la nôtre. Lorsque les
salariés sont en harmonie, ils sont capables d'entrer dans une relation
concordante aux objectifs et finalités de chacun et permettre à
chacun de savoir comment ses activités doivent être
réalisées. Le simple fait de savoir que nos salariés sont
en harmonie dans leurs relations quotidiennes nous garantit partiellement sur
le niveau de réalisation des tâches. Pour ce qui concerne mon
entreprise, je suis parfaitement satisfait de l'ambiance générale
que mettent ensemble les salariés pour une réussite totale dans
leurs relations quotidiennes. Une chose indiscutable est que pour qu'on parle
d'une connaissance d'une quelconque structure, il faut qu'il y ait une bonne
cohésion sociale et une parfaite combinaison des ressources de cette
structure. »
|
d. perception de la communication de
proximité
- Que pensez-vous de l'administration directe du
personnel ?
|
« Si l'efficacité en elle-même est
l'importance qu'on accorde à quelque chose si elle atteint une
prévision donnée, il faut que les supports de communication
interne atteignent aussi les objectifs à temps pour qu'on dise qu'ils
sont efficaces. L'objectif principal d'un support de communication est la
transmission du message. Il sera donc efficace si le message. »
|
« L'efficacité renvoie à la valeur
qu'on donne à un objet proportionnellement à la qualité de
ses rendements. Pour qu'on parle donc d'un support de communication efficace,
il faut que ce support produise un rendement au moins égale à sa
valeur perçue par les salariés. »
|
- Pensez-vous que l'efficacité d'un support de
communication est importante pour connaître
l'organisation ?
|
« Evidemment, on ne peut pas évoluer dans nos
activités de communication quel que soit le niveau si on ne mesure pas
la qualité des supports que nous utilisons quant à leur
efficacité. C'est la même manière que la gestion
quotidienne de nos enfants à la maison. Tu ne peux pas envoyer un enfant
à 20 km d'ici, lui donner un vélo et lui demander de rentrer dans
5 minutes sachant parfaitement l'incompatibilité du vélo pour de
tel trajet. Donc, je pense que l'efficacité d'un support garantie la
transmission rapide d'un message de qualité pour une meilleure
maîtrise des activités de l'entreprise. »
|
« Ce ne saurait être qu'une validation. On ne
peut pas parler d'apprentissage organisationnel si les supports que nous
utilisons pour véhiculer les messages ne sont pas aptes à
permettre salariés d'entrer en connaissance de leur métier.
L'efficacité des supports est primordiale dans la transmission du savoir
par l'information de qualité. S'il faut que chaque sache ce qu'est
l'organisation dans laquelle il travaille, il faudra permettre à chacun
de percevoir la valeur de l'information transmise par les supports de
communication interne. »
|
d. perception de la communication de
proximité
- Que pensez-vous de l'administration directe du
personnel ?
|
« Administrer directement le personnel c'est lui
parler en face-à-face pour lui donner des recommandations relatives
à l'entreprise, aux activités de l'entreprise, à ses
fonctions sans passer par un intermédiaire quelconque. Je pense que
c'est une meilleure façon de faire surtout dans la gestion des hommes
dans une entreprise. »
|
« L'administration directe du personnel est la
considération directe des salariés dans une relation
dirigeant-dirigé, ce qui a trait à une relation descendante, ou
dirigé-dirigeant parlant d'une relation ascendante. C'est une forme
assez particulière de management d'entreprise dans laquelle chacun
reçoit de l'information directement de celui qui
l'énonce. »
|
- Quel est l'effet de cette forme d'administration des
ressources humaines sur la transmission de l'information aux
salariés ?
|
« cette forme d'administration du personnel est
à mon avis parfaitement efficace pour mieux cerner l'attention et la
disponibilité personnelle de chaque salarié de l'entreprise. Dans
mon entreprise par exemple, tous les salariés sont satisfaits de la
manière dont on transmet le message chaque jour puisque le rapport
mensuel nous le signale. J'ajouterais à cela le fait que la mise en
communion des idées, des pensées et des actions se fait
efficacement et sans contraintes lorsque les salariés reçoivent
les consignes directement de leur supérieur et donc la maîtrise
des activités en découle. »
|
« Elle est très favorable pour faire renaitre
en chaque salarié un désir de contribution et
d'amélioration de la vie quotidienne au travail. Par l'administration
directe du personnel, le salarié parvient à s'infiltrer des
activités qu'on lui demande de faire et à concilier tant sa
perception que ses actions aux visions de l'organisation. Parler de
l'administration directe du personnel, c'est faire allusion à la
proximité qui doit régner entre le cadre-dirigeant et les
subordonnés. Elle permet aux salariés de percevoir l'information
conciliablement à leurs attentes et dans un délai
moindre. »
|
e. Perception de la communication par la fonction
occupée
- Existe-t-il dans votre entreprise des fonctions
nécessitant une information particulière ?
|
« Pour ce qui est des fonctions, je pense que toutes
fonctions au sein d'une entreprise nécessitent au moins partiellement
une information spécifique pour l'assumer. La difficulté
réside maintenant dans la définition de cette information qui
soit compatible avec les fonctions qu'exercent les
salariés. »
|
« Jetant un regard sur les fonctions au sein de
l'entreprise, je peux confirmer le fait qu'il existe des fonctions et
même presque toutes les fonctions sont favorables à l'utilisation
d'une information particulière dans leur fonctionnement même si
elles ne sont pas perceptibles facilement. »
|
- Selon vous, faut-il absolument connaître cette
fonction avant toute définition de l'information ?
|
« Comme je le disais tantôt, la
difficulté réside dans le repérage de cette information
particulière. Sinon, la reconnaissance de la fonction qu'occupe le
salarié est facile puisqu'il faut consulter le registre des
salariés. En ce qui me concerne, je dirais que la reconnaissance du
poste du salarié permet à chacun d'avoir une information ou une
recommandation en rapport avec ses préoccupations afin qu'il sache ce
que l'entreprise attend de lui pour évoluer. »
|
« S'il faut prendre en compte les perceptions de
chaque poste par rapport aux informations à transmettre,
Evidemment ! s'il faut concevoir les fonctions dans une entreprise sous
l'angle d'une information globale, c'est qu'il faut s'attendre aux malentendus
que va présenter chaque salarié. Du côté des
salariés, il faut s'assurer que chacune a une information compatible
à sa fonction. Chaque salarié doit avoir à sa disposition
une information lui permettant de définir et de réaliser tous ses
objectifs, ses stratégies et mieux appréhender sa fonction.
J'espère que c'est la seule façon de faire connaître les
besoins réels et les finalités de l'entreprise. »
|
Répondant 5
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Répondant 6
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1. Préparation de l'entretien
|
- Effectif des salariés : 146
- Sexe : Féminin
- Fonction : Responsable communication
- Formation : Ecole supérieur de Gestion, BTS
- Ancienneté dans l'entreprise : 9 ans
- Ancienneté dans la fonction : 4 ans
- L'entretien s'est fait au bureau de service (28 minutes)
|
- Effectif des salariés : 80
- Sexe : Masculin
- Fonction : Dirigeant
- Formation : Institut universitaire de technologie,
diplôme d'étude supérieur de commerce
- Ancienneté dans l'entreprise : 3 ans
- Ancienneté dans la fonction : 2 ans
- L'entretien s'est fait dans le bureau de service (33
minutes)
|
1. Préparation de l'entretien
a. Mesure des concepts de la
recherche
- Qu'entendez-vous par communication
interne ?
|
« J'entends par communication interne l'ensemble des
flux d'informations définis en direction des salariés d'une
collectivité quelconque, flux d'informations qui est définis en
fonction des activités que ces derniers ont à effectuer dans
cette collectivité. »
|
« Par communication interne, il faut entendre la
communication qui se passe entre les salariés d'une entreprise afin de
mieux asseoir la politique, la stratégie, la vision de l'entreprise tant
sur le long terme que sur la vie quotidienne des
salariés. »
|
- Qu'entendez-vous par apprentissage organisationnel
des salariés ?
|
« J'entends par apprentissage organisationnel des
salariés l'aspect cognitive des connaissances que détient le
salarié dans les réalisation des activités de
l'entreprise. Cet aspect cognitif résulte des connaissances
créées par les activités que mènent les
salariés au sein d'une organisation. On parle d'apprentissage
organisationnel lorsqu'il y a connaissance de l'organisation par les
salariés qui la constituent. »
|
« Par apprentissage organisationnel, il faut
entendre l'ensemble des données relatives tant à l'organisation,
aux équipe de travail qu'aux activités de l'organisation que les
salariés parviennent à connaître par le billet de
l'apprentissage. C'est un art que connaître l'entreprise ou la structure
dans laquelle on travaille et même une obligation morale de la part des
salariés.
|
b. Perception de la qualité de l'interaction
entre les salariés
- Comment mesurez-vous la qualité de
l'interaction entre les salariés de votre entreprise ?
|
« Il y a une interaction de qualité dans une
structure si les membres de cette structure se sentent immergés par les
besoins réels de la structure. S'ils s'entendent mieux et s'ils peuvent
mieux se compléter dans la réalisation d'une tâche
quelconque. Pour que nous disions que l'interaction est de qualité, il
faut que toutes ces précisions soient perceptibles à tout instant
de la vie des salariés dans l'entreprise. Dans le cas contraire, il y a
un problème et sin nous n'intervenons pas rapidement, il peut y avoir un
scandale ou une mauvaise réalisation des tâches assignées.
Donc l'interaction de qualité est mesurée par le comportement
social des salariés dans l'entreprise. »
|
« Nous mesurons notre climat par le degré de
confiance qu'ont chaque salarié envers les autres et envers
l'organisation. Une autre perception de la qualité de l'interaction est
le taux d'absentéisme face à un système de gestion
dépassé, l'insatisfaction des besoins élémentaires
des salariés au niveau individuel et collectif, le manque de motivation
personnelle Nous notons que ces mesures ne sont pas les seules dans la
détermination de qualité du climat social, mais, elles font
qu'à même partie des éléments important qui nous
permettent de mieux cerner les conditions de vie des salariés dans
l'entreprise. »
|
- Que faites-vous pour améliorer cette
interaction quand elle n'est pas bonne ?
|
« L'amélioration de la qualité de
l'interaction est primordiale dans toute activité de GRH. Vous savez, on
peut gérer toutes les autres ressources comme on le veut, mais quand il
s'agit des hommes, ça devient chose délicate. Il faut s'arranger
à ce que toutes les actions menées contribuent à leur
satisfaction. Nous améliorons le climat social par la mise en place
d'une plateforme de causerie quotidienne où chacun pourra s'exprimer et
dire librement ce qui ne va pas dans l'entreprise. »
|
« Le problème n'est pas de savoir si
l'interaction est bonne ou mauvaise, mais c'est de savoir dans quelle mesure il
faut permettre à chaque salarié d'être concerné par
les activités de l'entreprise. Nous savons tous que quel que soit le
niveau de formalisation des activités de l'entreprise, il y aura
toujours des salariés qui ne seront pas d'avis avec le dispositif mis en
place. Vous savez, ça relève du comportement de l'homme. Quand il
y a ce genre de comportement, nous regroupons tous les salariés dans le
cadre d'un entretien par rapport au problème, nous récoltons les
avis des personnes et nous agissons. »
|
- Pensez-vous que la qualité de cette
interaction est nécessaire dans la connaissance approfondie de
l'organisation ?
|
« L'interaction c'est d'abord le quotidien de tout
salarié dans une entreprise puisqu'il n'est pas seule dans la
réalisation de l'objectif organisationnel. Il y a donc partage,
échange, communication entre plusieurs personnes dans l'organisation.
S'ils ne sont donc pas en harmonie, comment devront-ils coordonner les
activités de l'entreprise ? il faut qu'ils soient en harmonie pour
que leurs actions soient favorables tant pour eux que pour l'organisation dans
laquelle ils travaillent ensemble. Il n'y aura pas partage d'idées,
partage de d'informations, partage de connaissances si les gens qui travaillent
ensemble ne s'entendent pas pour faire un travail donné. Vous allez voir
que dans le genre de structure où il n'y a pas entente, personne ne
connaît personne, chacun fait comme il veut et comme il
peut. »
|
« Certaines personnes pensent que la qualité
de la cohésion entre les salariés n'est pas primordiale dans
l'organisation. Il s'agit par exemple des salariés intérimaires
qui ne pensent qu'à leur salaire. Je parle comme ça d'un
précis dans l'entreprise dans laquelle je travaille. S'il faut donc
aller dans ce sens, c'est qu'on ne peut rien construire et la PME restera PME
jusqu'à ce qu'elle disparaisse parmi les entreprises existantes. Donc,
moi je ne crois pas au fait qu'on peut évoluer, construire une
organisation, faire connaître la structure à un ensemble de
personnes si entre ces personnes même il n'y a pas d'harmonie. Il faut
donc donner une importance capitale au climat social dans une organisation, car
sans cette harmonie, on ne peut rien faire. »
|
c. Perception des supports de communication
interne
- Selon vous, quand dit-on qu'un support de
communication interne est efficace ?
|
« Selon moi, on dit d'une chose qu'elle est efficace
si on peut se référer à elle pour toute prise de
décision ou pour toute situation quelconque. Pour ce qui est des
supports de communication interne, on parlera d'efficacité lorsqu'on
peut se référer à eux pour transmettre un message quel
qu'en soit l'envergure aux salariés de l'entreprise ou d'une structure
donnée. »
|
« Commençons d'abord par définir le
terme efficacité. L'efficacité c'est la capacité,
l'aptitude, le potentiel que revêt un objet dans l'atteinte des objectifs
fixés. Dans le cadre des supports de communication interne,
l'efficacité peut être entendue comme la capacité qu'a un
support à véhiculer les informations dans les termes
prévus et à moindre coût. »
|
- Pensez-vous que l'efficacité d'un support de
communication est importante pour connaître
l'organisation ?
|
« Dans une moindre mesure, je dirais oui et selon ma
perception, tout dépend de l'information qu'on veut transmettre aux
salariés. S'il s'agit par exemple d'une information globale, il faut
utiliser des supports de communication interne globaux pour la transmettre. Ces
supports ne s'utilisent donc pas tous de la même manière et il
faut vérifier l'efficacité de leur utilisation antérieure
avant de postuler leur éventuelle utilisation et comme on le sait
très, une chose efficace ne saurait qu'être bonne pour la personne
qui l'utilise. »
|
« Comme je venais de le dire, l'efficacité
est le gage d'un bon management et les supports de communication interne n'en
font pas exception. Il faudrait en effet toujours se servir des supports de
communication interne efficace afin d'éviter tout malentendu dans la
transmission du message aux salariés je pense que le meilleur moyen
d'avoir un effet positif des supports de communication sur les informations,
c'est d'abord le diagnostic de ces supports, c'est-à-dire et la
vérification de la cohérence de leur choix aux informations
à transmettre d'une part et au domaine dans lequel ces informations
seront utilisées d'autre part. je dirais en conclusion à cette
question que si vous voulez dans une structure quelconque que les membres de
l'organisation soient en accord avec la stratégie de l'entreprise, il
faut permettre à chaque salarié de percevoir le contenu efficace
des supports de communication que vous utilisez. »
|
d. perception de la communication de
proximité
- Que pensez-vous de l'administration directe du
personnel ?
|
« J'aime souvent causer de ce point avec mes
salariés. L'administration directe. Je me rappelle dernièrement,
un agent d'entretien d'une entreprise de la place m'avait convié
à une invitation. C'était une soirée de concertation
salariés-dirigeant, entre dirigeant-salariés. Chacun parlait de
son expérience vécu quelque soit la cible. Ce qui m'avait
impressionné à cette invitation, c'est la manière dont le
dirigeant s'adressait à ses salariés. C'est comme s'il
s'adressait à ses frères et soeurs. La proximité qui
régnait était tellement intense et remarquable que chacun sortait
de la salle d'invitation étant ravie.je dis en fin de compte que la
proximité est le maître mot de la gestion des ressources
humaines. »
|
« Comme son nom l'indique, l'administration directe du
personnel est la manière dont les dirigeants participent à la
gestion de leur ressources humaines en octroyant des informations de
façon directe, c'est-à-dire personnellement à ces
derniers. C'est donc une forme de gestion des ressources humaines dans laquelle
le manager prend conscience de la réalité vécu par le
salarié dans ses activités quotidiennes. Je pense que cette forme
de management est très essentielle dans le cadre de la gestion des
hommes dans une structure. »
|
- Quel est l'effet de cette forme d'administration des
ressources humaines sur la transmission de l'information aux
salariés ?
|
« L'effet est favorable. Si tu dis personnellement
à quelqu'un de faire une activité en lui précisant les
conduites à tenir, il le fera sans hésitation parce qu'il
reçoit les recommandations de toi-même en personne. Les
salariés parfois n'aiment ces histoires de le chef a dit que, car ils se
disent parfois que celui qui le fait ne dit pas exactement ce qu'a dit le chef
comme recommandation. C'est pourquoi, moi je fais souvent attention quand il
s'agit des informations délicates à transmettre. Je
préfère laisser tous mes travaux et le faire moi-même que
d'envoyer quelqu'un d'autre, parce que les salariés auront plus
confiance quand c'est moi-même qui leur des recommandations. Ils
reçoivent exactement l'information sans aucune distorsion et c'est ce
qui les conduit à mieux réaliser leurs travaux quotidiens.
|
« Vous devez déjà savoir que euh... ce
n'est pas parce que les salariés se sentent intéresser par les
activités de l'entreprise que euh... euh... l'administration directe est
sans embuscade pour les dirigeants d'entreprise. Elle est tellement euh...
difficile puisqu'il faut euh... que le dirigeant s'accorde à la
perception de chaque salarié et qu'il crée un désir pour
le salarié de réaliser spontanément euh...
l'activité en question et sans désagrément. Je continu en
disant que euh... l'effet de cette forme de management est toujours favorable
car chaque fois que je l'applique, euh... je perçois une mobilisation
volontaire et harmonieuse des salariés euh... et une efficacité
dans la réalisation des tâches. Ceci peut s'expliquer par le fait
que euh... les salariés sont satisfaits quand ils reçoivent de
l'information euh...directement de leur supérieur hiérarchique,
car il n'y a pas une quelconque distorsion de cette dernière. »
|
e. Perception de la communication par la fonction
occupée
- Existe-t-il dans votre entreprise des fonctions
nécessitant une information particulière ?
|
« Dans mon entreprise, les fonctions sont reparties
en fonction du niveau d'étude des salariés et en fonction de leur
expérience professionnelle dans les entreprises antérieures. Nous
donnons une information que chacun doit mettre en oeuvre en considérant
les exigences de sa fonction dans l'entreprise. Parfois, lorsque les
salariés constatent un amalgame d'informations, ils viennent
eux-mêmes nous dire qu'ils ne parviennent pas à cadrer leur
information par rapport à leur fonction. Nous redéfinissons une
nouvelle fois l'information. »
|
« Evidemment ! s'il faut concevoir les
fonctions dans une entreprise sous l'angle d'une information globale, c'est
qu'il faut s'attendre aux malentendus que va présenter chaque
salarié. En ce qui concerne mon entreprise, j'ai pris lors de mon
accession au poste de dirigeant, le voeu de mettre à la disposition de
chaque salarié tout le nécessaire pour la réalisation de
son activité afin de permettre à chacun de satisfaire ses
attentes. »
|
- Selon vous, faut-il absolument connaître cette
fonction avant toute définition de l'information ?
|
« Selon moi, non. Je dis non pourquoi ? il faut
comprendre le sens du message qu'il y a à transmettre chaque fois qu'on
veut faire des recommandations aux salariés. Vous convenez avec moi
que s'il y a trente postes dans l'entreprise, il faut trente études et
donc trente fois le coût d'une seule information à transmettre.
C'est la raison pour laquelle j'ai dit non à la question que vous m'avez
posé. Je préfère donner une information globale et dans
cette information globale, chacun pourra s'identifier par rapport à son
activité et dans le cas contraire, le salarié qui se ne se sent
pas concerné par l'information vient me voir et ensemble, on
définit sa part d'information. J'aime faire souvent ainsi pour
comprendre la logique d'action de chaque salarié. »
|
« En ce qui concerne l'aspect fonctionnel de la
communication interne, le soucis majeur est de savoir quand est-ce que le
salarié est satisfait de la communication qui règne dans
l'entreprise. S'il est certain que c'est par l'information que le
salarié conçoit mieux son poste, il est aussi vrai que la
définition de cette dernière dépend de la
répartition des tâches en fonction. Pour mieux cerner les
fonctions, je dois dire sans contraintes qu'il faut mieux connaître
l'information par rapport à cette fonction et vérifier s'il elle
est comprise par le salarié en question. Vous ne pouvez pas dire
à quelqu'un de donner ce qu'il entend de l'organisation dans laquelle il
travaille si l'information que vous lui donnez ne permet pas de le
faire. »
|
Répondant 7
|
Répondant 8
|
1. Préparation de l'entretien
|
- Effectif des salariés : 160
- Sexe : Féminin
- Fonction : Responsable Ressources Humaines
- Formation : Brevet de Technicien Supérieur
- Ancienneté dans l'entreprise : 6 ans
- Ancienneté dans la fonction : 2 ans
- L'entretien s'est fait à la résidence
personnelle (28 min)
|
- Effectif des salariés : 145
- Sexe : Masculin
- Fonction : Directeur Communication
- Formation : Master professionnel en management des
entreprises
- Ancienneté dans l'entreprise : 9 ans
- Ancienneté dans la fonction : 5 ans
- L'entretien s'est fait dans le bureau de service (24 min)
|
1. Préparation de l'entretien
a. Mesure des concepts de la
recherche
- Qu'entendez-vous par communication
interne ?
|
« la communication, c'est la relation qui intervient
dans un fonctionnement, un échange de signes, de messages entre un
émetteur et un récepteur. Parlant de la communication interne, je
peux dire que c'est celle qui englobe l'ensemble des actions de communication
qui se produisent à l'intérieur d'une entreprise ou d'une
organisation. »
|
« La communication repose en elle seule sur le
présupposé que les personnes ont seulement besoin d'être
informées. Faisant intervenir la communication interne, on peut dire
qu'elle repose sur le supposé que les personnes, qui sont ici les
salariés, ont besoin d'être informées sur le fonctionnement
interne de l'organisation dans laquelle ils travaillent. »
|
- Qu'entendez-vous par apprentissage organisationnel
des salariés ?
|
« Faire de l'apprentissage d'une organisationnel,
c'est chercher à connaître même cette organisation, comment
elle fonctionne, quels sont ses objectifs, ses fonctions, sa raison
d'être. En un sens, faire de l'apprentissage organisationnel c'est
rentrer dans la raison même de l'existence de cette organisation pour la
faire connaître aux autres membres. »
|
« L'apprentissage organisationnel peut être
entendu comme le développement des actions pertinentes entrainant une
amélioration du « corpus » des connaissances
disponibles au niveau de l'entreprise. C'est donc un processus par lequel les
salariés, au fil du temps, effectuent mieux les tâches qu'on leur
confie de façon efficace. »
|
b. Perception de la qualité de l'interaction
entre les salariés
- Comment mesurez-vous la qualité de
l'interaction entre les salariés de votre entreprise ?
|
« La qualité de l'interaction entre les
salariés de mon entreprise est bonne selon ma perception puisque depuis
que nous travaillons ensemble, il y a jamais eu de problème entre nous
et chacun est toujours satisfait de la relation d'avec les autres. J'aime bien
parler de mon entreprise quand il s'agit de faire un bref aperçus du
climat social. Pour ce qui est de la mesure de ce climat social, nous utilisons
plusieurs éléments dont je citerais quelques-uns. D'abord le taux
d'absentéisme faible, le manque de conflits, un niveau de satisfaction
élevé quant aux situations de travail et aux modes de
rémunération mis en place. »
|
« la plupart de temps que les managers, y compris
moi-même, passent dans leurs activités quotidiennes est
résumé dans les interactions qui sont elles-mêmes
essentielles pour rendre compte du climat de communication de l'entreprise. Il
faut donc considérer le climat comme un élément important
qu'il convient de toujours préserver pour mieux asseoir la
stratégie de l'entreprise. Prenant le cas de mon entreprise, je juge le
climat très bon et de meilleure qualité puisque j'y travaille
depuis déjà 9 ans. Les salariés sont meut par le
désir de travail acharné, ce qui nous permet toujours d'atteindre
les objectifs que nous fixons chaque jour. »
|
- Que faites-vous pour améliorer cette
interaction quand elle n'est pas bonne ?
|
« Tout d'abord, nous avons mis en place une
équipe de coordination et de pilotage nous faisant à chaque
instant un bilan du climat de travail qui règne dans l'organisation en
proposant une démarche de diagnostic du climat organisationnel. Avec
cela, nous entrons en parfaite connaissance des conditions de vie des
salariés dans l'entreprise. Cependant, comme je le disais tantôt,
je n'ai jamais rencontré de problème dans la gestion des
ressources humaines qu'on m'a confié et donc je n'ai jamais eu à
améliorer le climat social, parce que chaque on vie bien
ici. »
|
« Si quelque chose ne marche pas bien,
l'amélioration est évidente. Ce n'est pas la qualité du
climat social qui va échapper à cette règle et je trouve
même parfois très évident de parler en terme de
modernisation du climat social. Nos méthodes d'intervention sont souvent
fonctions de l'ampleur des conflits entre les salariés. Lorsque le
conflit est manifeste, on parvient facilement à détecter
l'ampleur et la cause Ici, la solution vient sans qu'on s'en presse. Cependant,
pour le cas des conflits latents, c'est le plus grand problème que nous
rencontrons. Notre travail ici est d'encourager les salariés à
parler des choses qui sont apparemment sources de problèmes pour
eux. »
|
- Pensez-vous que la qualité de cette
interaction est nécessaire dans la connaissance approfondie de
l'organisation ?
|
« Qu'il soit sain ou non, le climat de travail a des
répercussions sur plusieurs aspects de l'entreprise. Un salarié a
toujours besoin de vivre en harmonie avec ses frères et ses soeurs dans
le service de l'entreprise. C'est pourquoi il est nécessaire de mettre
en place des conditions qui favoriseront un climat social agréable pour
permettre à chaque salarié avec qui il travaille, pourquoi il
travaille avec cette personne, quelles sont les conditions dans lesquelles
ils vont travailler. C'est une bonne façon de faire ainsi parce que
moi-même en tant que responsable ressources humaines, je vis avec des
personnes qui font partie de mon entourage. Pour les aider à me
comprendre parfaitement, il faut qu'il y ait aussi une relation harmonieuse
entre nous. »
|
« (rire) C'est parfaitement une évidence que
de poser une pareille question. L'interdépendance des membres du groupe
par les liens hiérarchiques ou par les relations qu'ils ont avec les
différents services est indispensable pour permettre à chacun de
savoir ce qu'il fait dans l'entreprise. vous savez, une structure dans laquelle
les membres sont attractifs du fait d'un bon climat social est ma foi
très agréable pour satisfaire tous les membres de cette
organisation du fait d'une meilleure coordination. Certains peuvent penser par
exemple que la considération du climat social n'est pas une chose
importante parce qu'il d'autres activités d'envergure. Moi, je dis non.
Il faut prendre en considération la qualité du climat social pour
réussir une bonne gestion de l'équipe de travail »
|
c. Perception des supports de communication
interne
- Selon vous, quand dit-on qu'un support de
communication interne est efficace ?
|
« L'efficacité fait référence
au degré de réalisation d'un objectif souhaité.
L'efficacité compare les résultats obtenus avec les objectifs
visés au départ. C'est pourquoi, pour dire qu'un support de
communication interne est efficace, il faut faire une relation entre les
résultats obtenus en terme de transmission de message et les objectifs
fixés au départ dans la transmission de ce même
message. »
|
« On dit d'une chose d'efficace si elle est une
référence dans toute prise de décision et dans toute
action c'est aussi le cas quand on parle des supports de communication interne.
Ils sont dits efficace si on peut s'en servir sans risque ni même de
négativité dans l'action. »
|
- Pensez-vous que l'efficacité d'un support de
communication est importante pour connaître
l'organisation ?
|
« Si déjà l'objectif de chaque
individu est d'atteindre une performance globale, celle-ci ne naît que
dans la connaissance de l'organisation par les salariés et
vous-même vous savez qu'on ne peut pas dire connaissance de
l'organisation si les outils que nous utilisons ne sont pas efficaces pour
véhiculer aux salariés les données contingentes de
l'organisation. Je pourrais donc dire pour continuer que la mise en oeuvre des
supports efficaces est indéniablement nécessaire pour atteindre
l'objectif principal qui est de faire connaître l'organisation par la
communication interne. »
|
« Evidemment ! (silence) Je dis
évidemment parce que j'aime souvent vérifier après avoir
utilisé un support de communication interne si les salariés ont
retenu un aspect de l'évolution de l'organisation. Je me rends souvent
compte qu'en fonction des supports que j'utilise, j'arrive à faire
adhérer les salariés à la politique générale
de l'entreprise. Je termine en disant que le support de communication interne
efficace contribue à faire connaître aux salariés le statut
de l'organisation. C'est même une évidence. »
|
d. perception de la communication de
proximité
- Que pensez-vous de l'administration directe du
personnel ?
|
« Je vais d'abord faire une remarque sur cette forme
d'administration. On entend par administration directe du personnel la
manière dont les managers gèrent le personnel de façon
face-à-face sans faire recours à un intermédiaire
quelconque. Elle est très intéressante quand il s'agit de
communiquer l'information à une pléthore de
salarié. »
|
« Administrer directement le personnel, c'est être
en relation directe avec lui quand il s'agit de lui faire des remarques ou de
lui donner une information relative à son activité. C'est une
bonne manière de faire des remarques à son personnel pour qu'il
se réaligne aux recommandations qui sont faites. »
|
- Quel est l'effet de cette forme d'administration des
ressources humaines sur la transmission de l'information aux
salariés ?
|
« Quand il s'agit de la gestion d'une équipe,
il est important de savoir intégrer tous les sens pour bien cibler la
communication aux membres pour qu'ils perçoivent mieux les idées
et ainsi, atteignent une harmonie d'équipe c'est le gage et même
l'idée première de l'administration directe, car elle permet aux
salariés de recevoir l'information en un temps limité et une
information filtrée. »
|
« Vous-même vous savez que quand vous
travaillez quelque part, il faut faire preuve de fluidité dans votre
action. Cette fluidité n'est pas seulement pour l'activité qui
est réalisée, mais aussi pour l'information qui est transmise par
rapport à cette activité. L'administration directe permet
à chaque salarié d'être en contact directe avec
l'information fluide et ainsi de connaître mieux son équipe de
travail, sa fonction et même les organisations partenaires à
l'entreprise dans laquelle il travaille. »
|
e. Perception de la communication par la fonction
occupée
- Existe-t-il dans votre entreprise des fonctions
nécessitant une information particulière ?
|
« D'abord, il n'existe pas une entreprise qui n'est
pas divisée en fonction et même si ça existe, il y a
qu'à même une répartition d'activité même si
ce n'est pas formalisée. Donc on doit faire une répartition aussi
de l'information. Dans mon entreprise par exemple, on a l'impression que chaque
activité effectué par les salariés est comme une fonction
à part entière qui nécessite d'être traitée
autant que la fonction ressources humaines dont je dirige. »
|
« je dirais oui en étant parfaitement
conscient de ma réponse. Cette réponse affirmative n'est pas au
hasard parce que je prends l'exemple de ma fonction en tant Responsable de
l'entreprise. Il me faut parfois les informations particulières qui
pourront m'aider à assumer cette fonction d'envergure capitale pour
l'entreprise. »
|
- Selon vous, faut-il absolument connaître cette
fonction avant toute définition de l'information ?
|
« Il faut déjà mettre à
l'esprit qu'il est important de savoir comment intégrer tous les
salariés dans un processus de prise de décision collective et
pour le faire, il faut permettre à chacun d'être concerné
par l'activité qu'il exerce et dont, lui donner toute l'information dont
il a besoin pour mieux cerner sa fonction. C'est l'essentiel lorsqu'on
parle d'un management efficace des ressources humaines. Il est donc important
pour les managers des ressources humaines de cibler la communication aux
membres pour qu'ils perçoivent mieux les idées données et
ainsi, contribuent mieux à l'efficacité et à la
maîtrise de leur travail.
|
« ce n'est pas toujours obligatoire de faire cette
remarque puisque dans cette entreprise, les salariés travaillent
toujours en équipe et nous définissons seulement une information
pour les activités de chaque équipe de travail. c'est par rapport
à cette information globale que nous conduisons d'autres informations si
par mégarde les salariés ne sont pas satisfaits d'elle. Quand on
travaille en équipe, il arrive souvent qu'on n'est pas en condition de
travail du fait de l'interaction comme je l'ai dit précédemment,
mais cela n'empêche pas aux autres de continuer l'activité sans
soucis. Donc pour moi, savoir définir l'information par rapport aux
fonctions qu'ont les salariés à assumer est un défi
réel dans la gestion des ressources humaines. »
|
Annexe 6 : Tableau de l'analyse de contenu des
entretiens
Eléments
|
Répondant 1
|
Répondant 2
|
Répondant 3
|
Répondant 4
|
Répondant 5
|
Répondant 6
|
Répondant 7
|
Répondant 8
|
Synthèses
|
Qu'entendez-vous par communication
interne ?
|
« communion entre les salariés d'une
entreprise en vue de transmettre une information »
|
« il y a communication interne s'il y a transmission,
circulation d'une information »
|
« le partage d'information entre deux ou plusieurs
personnes dans le cadre d'une activité quelconque »
|
« Donner une information aux salariés (...)
c'est ça la prise en compte de la communication interne »
|
« l'ensemble des flux d'informations définis
en direction des salariés d'une collectivité »
|
« communication qui se passe entre les
salariés d'une entreprise »
|
« ensemble des actions de communication qui se
produisent à l'intérieur d'une entreprise »
|
« supposé que les personnes (...) ont besoin
d'être informées sur l'organisation »
|
La transmission, la circulation d'informations
organisationnelles entre les salariés dans une organisation
donnée.
|
Qu'entendez-vous par apprentissage organisationnel des
salariés ?
|
« construction des connaissances liées aux
activités »
|
« (...) c'est la connaissance, la maîtrise de
cette organisation »
|
« connaissance des conditions réelles
d'existence de cette organisation »
|
« l'acquisition collective d'une connaissance
partagée (...) dans l'organisation »
|
« connaissance de l'organisation par les
salariés qui la constituent »
|
« l'ensemble des données relatives tant
à l'organisation (...) que les salariés parviennent à
connaître »
|
« rentrer dans la raison même de l'existence de
cette organisation pour la faire connaître »
|
« développement des actions pertinentes
entrainant une amélioration (...) des connaissances
disponibles »
|
L'acquisition des connaissances organisationnelles par les
salariés d'une entreprise.
|
Comment mesurez-vous la qualité de l'interaction
entre les salariés de votre entreprise ?
|
« il y a interaction de qualité lorsque le
climat de travail est de qualité »
|
« Nous mesurons (...) la qualité de
l'interaction entre les salariés par la clémence du climat
social »
|
« pour qu'il y ait interaction de qualité
(...) il faut qu'il y ait un bon climat social »
|
« Mesurez la qualité de l'interaction, c'est
prendre en considération le vécu quotidien de ces
derniers »
|
« l'interaction de qualité est mesurée
par le comportement social des salariés dans l'entreprise »
|
« le degré de confiance qu'ont chaque
salarié envers les autres et envers l'organisation »
|
« le taux d'absentéisme faible, le manque de
conflits, un niveau de satisfaction élevé »
|
« (...) je juge le climat très bon Les
salariés sont meut par le désir de travail
acharné »
|
Le climat social de qualité et la confiance sont des
signes d'une interaction de qualité entre les salariés.
|
Que faites-vous pour améliorer cette interaction
quand elle n'est pas bonne ?
|
« je recours à des politiques de motivation
des salariés »
|
« permettre aux salariés eux-mêmes
d'être responsable de la prise de décision »
|
« Nous écoutons les avis de chacun (...) nous
formulons des suggestions faites au personnel»
|
« (...) une concertation avec les salariés. Il
faut écouter la version de chaque salarié quand il y a
problème
|
« la mise en place d'une plateforme de causerie
quotidienne où chacun pourra s'exprimer dire
librement »
|
« nous regroupons tous les salariés dans le
cadre d'un entretien par rapport au problème, nous récoltons les
avis »
|
« nous avons mis en place une équipe de
coordination et de pilotage nous faisant à chaque instant un bilan (...)
du climat organisationnel»
|
« Notre travail ici est d'encourager les
salariés à parler des choses qui sont apparemment sources de
problèmes »
|
La concertation, l'écoute sont gage de motivation et
d'amélioration de la qualité de l'interaction entre les
salariés de l'entreprise.
|
Pensez-vous que la qualité de cette interaction
est nécessaire dans la connaissance approfondie de
l'organisation ?
|
« Une interaction de qualité à mon
humble avis est nécessaire (...) pour comprendre
l'entreprise »
|
« La qualité de l'interaction (...) est
très importante dans la connaissance de l'entreprise »
|
« On ne peut pas (...) faire connaître la
stratégie de l'organisation à un ensemble de salariés si
le climat qui règne n'est pas favorable à le faire »
|
« Une chose indiscutable est que pour qu'on parle
d'une connaissance (...) il faut qu'il y ait une bonne cohésion sociale
et une parfaite combinaison des ressources »
|
« Il n'y aura pas partage d'idées, partage de
d'informations, partage de connaissances si les gens qui travaillent ensemble
ne s'entendent pas »
|
« je ne crois pas au fait qu'on peut évoluer,
construire une organisation, faire connaître la structure à un
ensemble de personnes si entre ces personnes même il n'y a pas
d'harmonie »
|
« Qu'il soit sain ou non, le climat de travail a des
répercussions sur plusieurs aspects de l'entreprise. Un salarié a
toujours besoin de vivre en harmonie »
|
« une structure dans laquelle les membres sont
attractifs du fait d'un bon climat social est ma foi très
agréable pour satisfaire tous les membres de cette
organisation »
|
Il faut un climat de travail de qualité pour y ait une
implication des personnes et donc, un apprentissage organisationnel.
|
Selon vous, quand dit-on qu'un support de
communication interne est efficace ?
|
« Un support de communication sera dit efficace quand
il permet de réaliser les objectifs fixés en un délai
réduit »
|
Un support de communication interne est dit efficace s'il
permet d'atteindre tous les objectifs prévisionnels
|
il faut que les supports de communication interne atteignent
aussi les objectifs à temps pour qu'on dise qu'ils sont efficaces
|
Pour qu'on parle donc d'un support de communication efficace,
il faut que ce support produise un rendement au moins égale à sa
valeur perçue
|
on parlera d'efficacité lorsqu'on peut se
référer à eux pour transmettre un message quel qu'en soit
l'envergure
|
l'efficacité peut être entendue comme la
capacité qu'a un support à véhiculer les informations dans
les termes prévus
|
pour dire qu'un support de communication interne est efficace,
il faut faire une relation entre les résultats obtenus (...) et les
objectifs fixés au départ
|
quand on parle des supports de communication interne. Ils sont
dits efficace si on peut s'en servir sans risque ni même de
négativité dans l'action.
|
Pour qu'il y ait efficacité des supports, il faut qu'il
y ait un rendement égal à cette perception de
l'efficacité.
|
Pensez-vous que l'efficacité d'un support de
communication est importante pour connaître
l'organisation ?
|
La contribution d'un support de communication efficace est
indéniable à la transmission des savoirs.
|
pour qu'il y ait entière mobilisation et apprentissage
(...) il faut prendre en considération l'efficacité des supports
qui sont choisis
|
je pense que l'efficacité d'un support garantie la
transmission rapide d'un message de qualité pour une meilleure
maîtrise des activités de l'entreprise.
|
L'efficacité des supports est primordiale dans la
transmission du savoir par l'information de qualité.
|
Dans une moindre mesure, je dirais oui (...) une chose efficace
ne saurait qu'être bonne pour la personne qui l'utilise.
|
si vous voulez (...) que les membres de l'organisation soient
en accord avec la stratégie de l'entreprise, il faut permettre à
chaque salarié de percevoir le contenu efficace des supports
|
la mise en oeuvre des supports efficaces est
indéniablement nécessaire pour atteindre l'objectif principal qui
est de faire connaître l'organisation.
|
le support de communication interne efficace contribue à
faire connaître aux salariés le statut de l'organisation. C'est
même une évidence.
|
L'efficacité dans une entreprise conduit à la
mobilisation de tous les salariés dans un cadre de travail participatif
et donc contribue au partage des connaissances liées aux
activités de l'entreprise.
|
Que pensez-vous de l'administration directe du
personnel ?
|
Je pense que c'est une meilleure façon de faire pour que
l'information soit fluide.
|
Elle est très importante dans le management (...) des
hommes
|
Je pense que c'est une meilleure façon de faire surtout
dans la gestion des hommes dans une entreprise.
|
C'est une forme assez particulière de management
d'entreprise dans laquelle chacun reçoit de l'information directement de
celui qui l'énonce.
|
je dis en fin de compte que la proximité est le
maître mot de la gestion des ressources humaines
|
Je pense que cette forme de management est très
essentielle dans le cadre de la gestion des hommes
|
On entend par administration directe du personnel la
manière dont les managers gèrent le personnel de façon
face-à-face
|
Administrer directement le personnel, c'est être en
relation directe avec lui quand il s'agit de lui faire des remarques ou de lui
donner une information relative à son activité.
|
Administrer directement les salariés c'est être
proche pour préciser les recommandations du raval à
réaliser.
|
Quel est l'effet de cette forme d'administration des
ressources humaines sur la transmission de l'information aux
salariés ?
|
Cette forme d'administration contribue aussi à la
connaissance plus approfondie de l'entreprise puisqu'il y a interaction
dirigeant-dirigé et donc partage d'expériences
|
elle a un effet positif puisque la connaissance des valeurs,
des postes et des missions de l'organisation a trait à la communication
que mettent en place les dirigeants du personnel
|
cette forme d'administration du personnel est à mon avis
parfaitement efficace pour mieux cerner l'attention et la disponibilité
personnelle de chaque salarié de l'entreprise.
|
Elle est très favorable pour faire renaitre en chaque
salarié un désir de contribution et d'amélioration de la
vie quotidienne au travail.
|
L'effet est favorable. Si tu dis personnellement à
quelqu'un de faire une activité en lui précisant les conduites
à tenir, il le fera sans hésitation parce qu'il reçoit les
recommandations de toi-même en personne
|
l'effet de cette forme de management est toujours favorable car
chaque fois que je l'applique, je perçois une mobilisation volontaire et
harmonieuse des salariés et une efficacité dans la
réalisation des tâches.
|
l'idée première de l'administration directe, car
elle permet aux salariés de recevoir l'information en un temps
limité et une information filtrée. »
|
L'administration directe permet à chaque salarié
d'être en contact directe avec l'information fluide et ainsi de
connaître mieux son équipe de travail, sa fonction
|
L'administration directe permet la transmission de
l'information fluide, elle permet également d'accroître le
degré et un rapprochement des subordonnés de leurs managers.
|
Existe-t-il dans votre entreprise des fonctions
nécessitant une information particulière ?
|
Je pense que toutes les fonctions qu'exercent les
salariés dans une organisation nécessitent (...) une information
|
Dans mon entreprise, il existe des fonctions comme celle
comptable par exemple qui nécessite une information
|
« je pense que toutes fonctions au sein d'une
entreprise nécessitent au moins partiellement une information
|
je peux confirmer le fait qu'il existe des fonctions (...)
favorables à l'utilisation d'une information particulière
|
Dans mon entreprise, les fonctions sont reparties en fonction
du niveau d'étude des salariés et en fonction de leur
expérience
|
s'il faut concevoir les fonctions dans une entreprise sous
l'angle d'une information globale, c'est qu'il faut s'attendre aux
|
« D'abord, il n'existe pas une entreprise qui n'est
pas divisée en fonction et même si ça existe, il y a
qu'à même une répartition d'activité.
|
je dirais oui (...). Il me faut parfois les informations
particulières qui pourront m'aider à assumer cette fonction
capitale »
|
Chaque fonction dans une entreprise nécessite ne
serait-ce qu'une partie de l'information particulière pour l'assumer.
|
Selon vous, faut-il absolument connaître cette
fonction avant toute définition de l'information ?
|
Il faut que l'information soit détaillée pour
permettre au salarié à l'action de s'identifier à son
poste
|
Connaître la fonction qu'exercent les salariés
dans une organisation est primordiale à une transmission de
l'information connaître leur fonction pour connaître leur
entreprise
|
je dirais que la reconnaissance du poste du salarié
permet à chacun d'avoir une information ou une recommandation en rapport
avec ses préoccupations afin qu'il sache ce que l'entreprise attend de
lui pour évoluer
|
Evidemment ! s'il faut concevoir les fonctions dans une
entreprise sous l'angle d'une information globale, c'est qu'il faut s'attendre
aux malentendus que va présenter chaque salarié. J'espère
que c'est la seule façon de faire connaître les besoins
réels et les finalités de l'entreprise.
|
Selon moi, non. Vous convenez avec moi que s'il y a trente
postes dans l'entreprise, il faut trente études et donc trente fois le
coût d'une seule information à transmettre.
|
Vous ne pouvez pas dire à quelqu'un de donner ce qu'il
entend de l'organisation dans laquelle il travaille si l'information que vous
lui donnez ne permet pas de le faire.
|
Il est donc important pour les managers des ressources humaines
de cibler la communication aux membres pour qu'ils perçoivent mieux les
idées données et ainsi, contribuent mieux à
l'efficacité et à la maîtrise de leur travail
|
ce n'est pas toujours obligatoire de faire cette remarque
savoir définir l'information par rapport aux fonctions qu'ont les
salariés à assumer est un défi réel dans la gestion
des ressources humaines
|
La gestion d'un poste de travail ne se fait pas simplement par
que l'individu dispose l'information, mais il faut que cette information soit
cohérente avec la fonction qu'il assume. Une information
détaillée est donc nécessaire pour permettre à
chaque individu de connaître son poste.
|
Annexe 7 : Le tri à plat des
variables
Une information globale ne me permet pas d'accomplir
mes tâches.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Tout à fait d'accord
|
4
|
4,8
|
4,8
|
4,8
|
Plutôt d'accord
|
10
|
12,0
|
12,0
|
16,9
|
Sans opinions
|
12
|
14,5
|
14,5
|
31,3
|
Plutôt pas d'accord
|
19
|
22,9
|
22,9
|
54,2
|
Pas du tout d'accord
|
38
|
45,8
|
45,8
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Je parviens parfaitement à m'identifier aux
informations qu'on me transmet.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Plutôt pas d'accord
|
5
|
6,0
|
6,0
|
7,2
|
Sans opinions
|
7
|
8,4
|
8,4
|
15,7
|
Plutôt d'accord
|
16
|
19,3
|
19,3
|
34,9
|
Tout à fait d'accord
|
54
|
65,1
|
65,1
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
J'aime connaitre que l'information qu'on me transmet
est particulière à ma fonction.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Plutôt pas d'accord
|
1
|
1,2
|
1,2
|
2,4
|
Sans opinions
|
11
|
13,3
|
13,3
|
15,7
|
Plutôt d'accord
|
15
|
18,1
|
18,1
|
33,7
|
Tout à fait d'accord
|
55
|
66,3
|
66,3
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Les informations transmisses tiennent toujours compte
des préoccupations réelles des salariés.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Plutôt pas d'accord
|
4
|
4,8
|
4,8
|
6,0
|
Sans opinions
|
7
|
8,4
|
8,4
|
14,5
|
Plutôt d'accord
|
20
|
24,1
|
24,1
|
38,6
|
Tout à fait d'accord
|
51
|
61,4
|
61,4
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Nous mesurons fréquemment la directivité
de l'information aux fonctions qu'occupent les salariés.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
3
|
3,6
|
3,6
|
3,6
|
Plutôt pas d'accord
|
1
|
1,2
|
1,2
|
4,8
|
Sans opinions
|
5
|
6,0
|
6,0
|
10,8
|
Plutôt d'accord
|
23
|
27,7
|
27,7
|
38,6
|
Tout à fait d'accord
|
51
|
61,4
|
61,4
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
2
|
2,4
|
2,4
|
2,4
|
Plutôt pas d'accord
|
3
|
3,6
|
3,6
|
6,0
|
Sans opinions
|
10
|
12,0
|
12,0
|
18,1
|
Plutôt d'accord
|
19
|
22,9
|
22,9
|
41,0
|
Tout à fait d'accord
|
49
|
59,0
|
59,0
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
La compréhension de l'information change
constamment avec le poste qu'occupe le salarié dans
l'entreprise.
J'assimile mieux ma fonction par la directivité
des informations à mon statut professionnel.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
2
|
2,4
|
2,4
|
2,4
|
Plutôt pas d'accord
|
5
|
6,0
|
6,0
|
8,4
|
Sans opinions
|
9
|
10,8
|
10,8
|
19,3
|
Plutôt d'accord
|
17
|
20,5
|
20,5
|
39,8
|
Tout à fait d'accord
|
50
|
60,2
|
60,2
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Si je connais l'information qu'on me transmet, je
connaitrais mieux ma fonction.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
2
|
2,4
|
2,4
|
2,4
|
Plutôt pas d'accord
|
2
|
2,4
|
2,4
|
4,8
|
Sans opinions
|
11
|
13,3
|
13,3
|
18,1
|
Plutôt d'accord
|
25
|
30,1
|
30,1
|
48,2
|
Tout à fait d'accord
|
43
|
51,8
|
51,8
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Dans mon entreprise, une fonction à accomplir
nécessite une information cohérente pour cet
accomplissement.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Tout à fait d'accord
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Plutôt d'accord
|
3
|
3,6
|
3,6
|
4,8
|
Sans opinions
|
8
|
9,6
|
9,6
|
14,5
|
Plutôt pas d'accord
|
28
|
33,7
|
33,7
|
48,2
|
Pas du tout d'accord
|
43
|
51,8
|
51,8
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Les relations que j'entretiens avec mes
supérieurs hiérarchiques sont défavorables à mon
insertion.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible considération
|
4
|
4,8
|
4,8
|
4,8
|
Faible considération
|
4
|
4,8
|
4,8
|
9,6
|
Considération moyenne
|
4
|
4,8
|
4,8
|
14,5
|
Forte considération
|
15
|
18,1
|
18,1
|
32,5
|
Très forte considération
|
56
|
67,5
|
67,5
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
J'agis sans contraintes dans le choix des
méthodes et conditions de mon travail.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible considération
|
3
|
3,6
|
3,6
|
3,6
|
Faible considération
|
4
|
4,8
|
4,8
|
8,4
|
Considération moyenne
|
9
|
10,8
|
10,8
|
19,3
|
Forte considération
|
11
|
13,3
|
13,3
|
32,5
|
Très forte considération
|
56
|
67,5
|
67,5
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
L'amélioration de la qualité de
l'interaction entre les salariés n'est pas primordiale pour notre
réussite.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très forte considération
|
4
|
4,8
|
4,8
|
4,8
|
Forte considération
|
4
|
4,8
|
4,8
|
9,6
|
Considération moyenne
|
10
|
12,0
|
12,0
|
21,7
|
Faible considération
|
16
|
19,3
|
19,3
|
41,0
|
Très faible considération
|
49
|
59,0
|
59,0
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai une liberté totale d'initiative et de
participation dans le travail car le climat social est bon.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible considération
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Faible considération
|
2
|
2,4
|
2,4
|
3,6
|
Considération moyenne
|
5
|
6,0
|
6,0
|
9,6
|
Forte considération
|
16
|
19,3
|
19,3
|
28,9
|
Très forte considération
|
59
|
71,1
|
71,1
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Les conditions de travail sont biens définies au
point où on n'enregistre aucune plainte de la part des
salariés.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible considération
|
2
|
2,4
|
2,4
|
2,4
|
Faible considération
|
3
|
3,6
|
3,6
|
6,0
|
Considération moyenne
|
8
|
9,6
|
9,6
|
15,7
|
Forte considération
|
16
|
19,3
|
19,3
|
34,9
|
Très forte considération
|
54
|
65,1
|
65,1
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Les salariés travaillent totalement en harmonie
qu'il est difficile de détecter les conflits entre eux.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible considération
|
2
|
2,4
|
2,4
|
2,4
|
Faible considération
|
1
|
1,2
|
1,2
|
3,6
|
Considération moyenne
|
8
|
9,6
|
9,6
|
13,3
|
Forte considération
|
17
|
20,5
|
20,5
|
33,7
|
Très forte considération
|
55
|
66,3
|
66,3
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Je m'entends mieux avec mes collègues dans la
réalisation d'une tâche quelconque.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible considération
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Faible considération
|
3
|
3,6
|
3,6
|
4,8
|
Considération moyenne
|
4
|
4,8
|
4,8
|
9,6
|
Forte considération
|
18
|
21,7
|
21,7
|
31,3
|
Très forte considération
|
57
|
68,7
|
68,7
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Dans mon entreprise, le taux d'absentéisme est
très élevé du fait de la multitude de conflits entre les
salariés.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très forte considération
|
2
|
2,4
|
2,4
|
2,4
|
Forte considération
|
2
|
2,4
|
2,4
|
4,8
|
Considération moyenne
|
6
|
7,2
|
7,2
|
12,0
|
Faible considération
|
19
|
22,9
|
22,9
|
34,9
|
Très faible considération
|
54
|
65,1
|
65,1
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Dans mon entreprise, les salariés sont toujours
satisfaits de l'ambiance générale de travail.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible considération
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Faible considération
|
3
|
3,6
|
3,6
|
4,8
|
Considération moyenne
|
9
|
10,8
|
10,8
|
15,7
|
Forte considération
|
18
|
21,7
|
21,7
|
37,3
|
Très forte considération
|
52
|
62,7
|
62,7
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Les managers de mon entreprise disposent des
capacités à faire progresser les personnes dans
l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible considération
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Faible considération
|
1
|
1,2
|
1,2
|
2,4
|
Considération moyenne
|
12
|
14,5
|
14,5
|
16,9
|
Forte considération
|
16
|
19,3
|
19,3
|
36,1
|
Très forte considération
|
53
|
63,9
|
63,9
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Les responsables de mon entreprise disposent des
capacités à animer et à réguler
l'équipe.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible considération
|
2
|
2,4
|
2,4
|
2,4
|
Faible considération
|
1
|
1,2
|
1,2
|
3,6
|
Considération moyenne
|
8
|
9,6
|
9,6
|
13,3
|
Forte considération
|
22
|
26,5
|
26,5
|
39,8
|
Très forte considération
|
50
|
60,2
|
60,2
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Dans mon entreprise, il y a une reconnaissance
manifestée envers le travail réalisé par les
salariés.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible considération
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Faible considération
|
3
|
3,6
|
3,6
|
4,8
|
Considération moyenne
|
7
|
8,4
|
8,4
|
13,3
|
Forte considération
|
24
|
28,9
|
28,9
|
42,2
|
Très forte considération
|
48
|
57,8
|
57,8
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Les supérieurs hiérarchiques ont un
respect total envers le personnel.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible considération
|
2
|
2,4
|
2,4
|
2,4
|
Faible considération
|
3
|
3,6
|
3,6
|
6,0
|
Considération moyenne
|
9
|
10,8
|
10,8
|
16,9
|
Forte considération
|
20
|
24,1
|
24,1
|
41,0
|
Très forte considération
|
49
|
59,0
|
59,0
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Je reconnais que les supports de communication de mon
entreprise sont efficaces pour transmettre les informations.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout important
|
3
|
3,6
|
3,6
|
3,6
|
Peu important
|
2
|
2,4
|
2,4
|
6,0
|
Moyennement important
|
12
|
14,5
|
14,5
|
20,5
|
Assez important
|
18
|
21,7
|
21,7
|
42,2
|
Tout à fait important
|
48
|
57,8
|
57,8
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Je suis parfaitement satisfait des supports
utilisés pour la communication des conduites à tenir.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout important
|
2
|
2,4
|
2,4
|
2,4
|
Peu important
|
2
|
2,4
|
2,4
|
4,8
|
Moyennement important
|
11
|
13,3
|
13,3
|
18,1
|
Assez important
|
17
|
20,5
|
20,5
|
38,6
|
Tout à fait important
|
51
|
61,4
|
61,4
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Par les supports de communication de mon entreprise, je
reçois les informations à temps voulu et à moindre
coût.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout important
|
2
|
2,4
|
2,4
|
2,4
|
Peu important
|
2
|
2,4
|
2,4
|
4,8
|
Moyennement important
|
11
|
13,3
|
13,3
|
18,1
|
Assez important
|
15
|
18,1
|
18,1
|
36,1
|
Tout à fait important
|
53
|
63,9
|
63,9
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
J'assimile parfaitement l'information transmise par nos
supports de communication interne.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout important
|
3
|
3,6
|
3,6
|
3,6
|
Peu important
|
3
|
3,6
|
3,6
|
7,2
|
Moyennement important
|
10
|
12,0
|
12,0
|
19,3
|
Assez important
|
15
|
18,1
|
18,1
|
37,3
|
Tout à fait important
|
52
|
62,7
|
62,7
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Je suis conscient que les supports de communication de
l'entreprise sont mesurés par rapport à leur
rendement.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Peu important
|
2
|
2,4
|
2,4
|
2,4
|
Moyennement important
|
6
|
7,2
|
7,2
|
9,6
|
Assez important
|
20
|
24,1
|
24,1
|
33,7
|
Tout à fait important
|
55
|
66,3
|
66,3
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Je suis conscient que les supports de communication de
l'entreprise sont mesurés par rapport à leur
rendement.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Peu important
|
2
|
2,4
|
2,4
|
2,4
|
Moyennement important
|
6
|
7,2
|
7,2
|
9,6
|
Assez important
|
20
|
24,1
|
24,1
|
33,7
|
Tout à fait important
|
55
|
66,3
|
66,3
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Nos supports de communication interne contribuent
à la maîtrise des risques liés à
l'information.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout important
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Peu important
|
5
|
6,0
|
6,0
|
7,2
|
Moyennement important
|
11
|
13,3
|
13,3
|
20,5
|
Assez important
|
24
|
28,9
|
28,9
|
49,4
|
Tout à fait important
|
42
|
50,6
|
50,6
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Nous sommes souvent contraints d'utiliser n'importe
quel support, pourvu que le résultat soit bon.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Tout à fait important
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Assez important
|
5
|
6,0
|
6,0
|
7,2
|
Moyennement important
|
6
|
7,2
|
7,2
|
14,5
|
Peu important
|
23
|
27,7
|
27,7
|
42,2
|
Pas du tout important
|
48
|
57,8
|
57,8
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Le volet efficacité n'est pas pris en compte
dans l'analyse de nos besoins en information.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Tout à fait important
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Assez important
|
2
|
2,4
|
2,4
|
3,6
|
Moyennement important
|
15
|
18,1
|
18,1
|
21,7
|
Peu important
|
24
|
28,9
|
28,9
|
50,6
|
Pas du tout important
|
41
|
49,4
|
49,4
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Nos outils de communication sont très efficaces
pour rendre le salarié d'autant plus utile qu'il est docile.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout important
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Peu important
|
3
|
3,6
|
3,6
|
4,8
|
Moyennement important
|
7
|
8,4
|
8,4
|
13,3
|
Assez important
|
25
|
30,1
|
30,1
|
43,4
|
Tout à fait important
|
47
|
56,6
|
56,6
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
L'administration directe du personnel est importante
dans le pilotage d'une organisation.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
2
|
2,4
|
2,4
|
2,4
|
Pas d'accord
|
3
|
3,6
|
3,6
|
6,0
|
Neutre
|
11
|
13,3
|
13,3
|
19,3
|
D'accord
|
22
|
26,5
|
26,5
|
45,8
|
Tout à fait d'accord
|
45
|
54,2
|
54,2
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Je suis convaincu de la connaissance des besoins
réels des salariés par la communication de
proximité.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Pas d'accord
|
3
|
3,6
|
3,6
|
4,8
|
Neutre
|
9
|
10,8
|
10,8
|
15,7
|
D'accord
|
22
|
26,5
|
26,5
|
42,2
|
Tout à fait d'accord
|
48
|
57,8
|
57,8
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Avec la communication de proximité, nous
parvenons à concilier nos visions à celles de tous les
salariés.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Pas d'accord
|
4
|
4,8
|
4,8
|
6,0
|
Neutre
|
8
|
9,6
|
9,6
|
15,7
|
D'accord
|
24
|
28,9
|
28,9
|
44,6
|
Tout à fait d'accord
|
46
|
55,4
|
55,4
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Nous sommes conscients des besoins réels des
salariés si nous les abordons personnellement.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Pas d'accord
|
2
|
2,4
|
2,4
|
3,6
|
Neutre
|
10
|
12,0
|
12,0
|
15,7
|
D'accord
|
22
|
26,5
|
26,5
|
42,2
|
Tout à fait d'accord
|
48
|
57,8
|
57,8
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Faire savoir la politique et la stratégie de
l'entreprise passe toujours par la communication de
proximité.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Pas d'accord
|
3
|
3,6
|
3,6
|
4,8
|
Neutre
|
6
|
7,2
|
7,2
|
12,0
|
D'accord
|
24
|
28,9
|
28,9
|
41,0
|
Tout à fait d'accord
|
49
|
59,0
|
59,0
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Je ne pense pas que la proximité soit
nécessaire dans la transmission de l'information aux
salariés.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Tout à fait d'accord
|
2
|
2,4
|
2,4
|
2,4
|
D'accord
|
2
|
2,4
|
2,4
|
4,8
|
Neutre
|
16
|
19,3
|
19,3
|
24,1
|
Pas d'accord
|
25
|
30,1
|
30,1
|
54,2
|
Pas du tout d'accord
|
38
|
45,8
|
45,8
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Nos salariés sont parfaitement
intéressés par les réunions que nous organisons en leur
présence.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Pas d'accord
|
1
|
1,2
|
1,2
|
2,4
|
Neutre
|
17
|
20,5
|
20,5
|
22,9
|
D'accord
|
19
|
22,9
|
22,9
|
45,8
|
Tout à fait d'accord
|
45
|
54,2
|
54,2
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Je connais parfaitement quelles tâches sont
prioritaires dans l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible perception
|
11
|
13,3
|
13,3
|
13,3
|
Faible perception
|
15
|
18,1
|
18,1
|
31,3
|
Perception moyenne
|
18
|
21,7
|
21,7
|
53,0
|
Forte perception
|
17
|
20,5
|
20,5
|
73,5
|
Très forte perception
|
22
|
26,5
|
26,5
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai accepté les valeurs de mon équipe et
de mon entreprise au point de les faire les miennes.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible perception
|
3
|
3,6
|
3,6
|
3,6
|
Faible perception
|
3
|
3,6
|
3,6
|
7,2
|
Perception moyenne
|
9
|
10,8
|
10,8
|
18,1
|
Forte perception
|
26
|
31,3
|
31,3
|
49,4
|
Très forte perception
|
42
|
50,6
|
50,6
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Je connais parfaitement les membres de mon
équipe de travail et les objectifs à réaliser.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible perception
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Faible perception
|
2
|
2,4
|
2,4
|
3,6
|
Perception moyenne
|
7
|
8,4
|
8,4
|
12,0
|
Forte perception
|
25
|
30,1
|
30,1
|
42,2
|
Très forte perception
|
48
|
57,8
|
57,8
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
J'accepte totalement le sens et la valeur de ma mission
au travail.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible perception
|
2
|
2,4
|
2,4
|
2,4
|
Faible perception
|
3
|
3,6
|
3,6
|
6,0
|
Perception moyenne
|
9
|
10,8
|
10,8
|
16,9
|
Forte perception
|
19
|
22,9
|
22,9
|
39,8
|
Très forte perception
|
50
|
60,2
|
60,2
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Je connais les responsabilités, tâches et
projets pour lesquels j'ai été recruté dans
l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible perception
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Faible perception
|
2
|
2,4
|
2,4
|
3,6
|
Perception moyenne
|
11
|
13,3
|
13,3
|
16,9
|
Forte perception
|
14
|
16,9
|
16,9
|
33,7
|
Très forte perception
|
55
|
66,3
|
66,3
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Je comprends comment réaliser les tâches
qui composent mon travail et celles de l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible perception
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Faible perception
|
5
|
6,0
|
6,0
|
7,2
|
Perception moyenne
|
3
|
3,6
|
3,6
|
10,8
|
Forte perception
|
16
|
19,3
|
19,3
|
30,1
|
Très forte perception
|
58
|
69,9
|
69,9
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Les activités de l'entreprise me permettent
chaque jour d'améliorer mes connaissances pratiques.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible perception
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Faible perception
|
2
|
2,4
|
2,4
|
3,6
|
Perception moyenne
|
8
|
9,6
|
9,6
|
13,3
|
Forte perception
|
16
|
19,3
|
19,3
|
32,5
|
Très forte perception
|
56
|
67,5
|
67,5
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Je sais parfaitement à qui m'adresser quand mon
travail exige une aide.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible perception
|
2
|
2,4
|
2,4
|
2,4
|
Faible perception
|
2
|
2,4
|
2,4
|
4,8
|
Perception moyenne
|
5
|
6,0
|
6,0
|
10,8
|
Forte perception
|
26
|
31,3
|
31,3
|
42,2
|
Très forte perception
|
48
|
57,8
|
57,8
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Je comprends parfaitement les objectifs et visions de
l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible perception
|
3
|
3,6
|
3,6
|
3,6
|
Faible perception
|
3
|
3,6
|
3,6
|
7,2
|
Perception moyenne
|
7
|
8,4
|
8,4
|
15,7
|
Forte perception
|
18
|
21,7
|
21,7
|
37,3
|
Très forte perception
|
52
|
62,7
|
62,7
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Je comprends la configuration structurelle de
l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible perception
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Faible perception
|
4
|
4,8
|
4,8
|
6,0
|
Perception moyenne
|
6
|
7,2
|
7,2
|
13,3
|
Forte perception
|
18
|
21,7
|
21,7
|
34,9
|
Très forte perception
|
54
|
65,1
|
65,1
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Je comprends comment les divers départements,
sites contribuent aux buts de l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible perception
|
2
|
2,4
|
2,4
|
2,4
|
Faible perception
|
3
|
3,6
|
3,6
|
6,0
|
Perception moyenne
|
7
|
8,4
|
8,4
|
14,5
|
Forte perception
|
20
|
24,1
|
24,1
|
38,6
|
Très forte perception
|
51
|
61,4
|
61,4
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Je comprends comment mon équipe contribue aux
objectifs et buts de l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible perception
|
2
|
2,4
|
2,4
|
2,4
|
Faible perception
|
2
|
2,4
|
2,4
|
4,8
|
Perception moyenne
|
6
|
7,2
|
7,2
|
12,0
|
Forte perception
|
22
|
26,5
|
26,5
|
38,6
|
Très forte perception
|
51
|
61,4
|
61,4
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Je comprends parfaitement la relation entre mon groupe
de travail et les autres groupes de l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Faible perception
|
6
|
7,2
|
7,2
|
7,2
|
Perception moyenne
|
6
|
7,2
|
7,2
|
14,5
|
Forte perception
|
19
|
22,9
|
22,9
|
37,3
|
Très forte perception
|
52
|
62,7
|
62,7
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Je comprends comment l'apport des membres de mon groupe
contribue au produit/service final.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible perception
|
1
|
1,2
|
1,2
|
1,2
|
Faible perception
|
3
|
3,6
|
3,6
|
4,8
|
Perception moyenne
|
8
|
9,6
|
9,6
|
14,5
|
Forte perception
|
20
|
24,1
|
24,1
|
38,6
|
Très forte perception
|
51
|
61,4
|
61,4
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Je serais toujours un bon représentant de
l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Faible perception
|
4
|
4,8
|
4,8
|
4,8
|
Perception moyenne
|
8
|
9,6
|
9,6
|
14,5
|
Forte perception
|
14
|
16,9
|
16,9
|
31,3
|
Très forte perception
|
57
|
68,7
|
68,7
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Je me suis totalement approprié les objectifs et
les finalités de mon travail et de l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Très faible perception
|
2
|
2,4
|
2,4
|
2,4
|
Faible perception
|
4
|
4,8
|
4,8
|
7,2
|
Perception moyenne
|
8
|
9,6
|
9,6
|
16,9
|
Forte perception
|
17
|
20,5
|
20,5
|
37,3
|
Très forte perception
|
52
|
62,7
|
62,7
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Nos supports de communication interne atteignent
toujours l'objectif voulu en terme d'efficacité.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Peu important
|
3
|
3,6
|
3,6
|
3,6
|
Moyennement important
|
12
|
14,5
|
14,5
|
18,1
|
Assez important
|
14
|
16,9
|
16,9
|
34,9
|
Tout à fait important
|
54
|
65,1
|
65,1
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Effectif total approximatif des
entreprises.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
De 10 à 100 employés
|
64
|
77,1
|
77,1
|
77,1
|
De 101 à 250 employés
|
19
|
22,9
|
22,9
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Secteur d'activités des entreprises.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Secteur industriel
|
9
|
10,8
|
10,8
|
10,8
|
Secteur commercial
|
44
|
53,0
|
53,0
|
63,9
|
Secteur des services
|
30
|
36,1
|
36,1
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Forme juridique des entreprises.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
S.N.C.
|
3
|
3,6
|
3,6
|
3,6
|
S.A.R.L.
|
56
|
67,5
|
67,5
|
71,1
|
Société coopérative
|
22
|
26,5
|
26,5
|
97,6
|
Société unipersonnelle
|
2
|
2,4
|
2,4
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Tranche d'âge des répondants.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Moins de 30 ans
|
9
|
10,8
|
10,8
|
10,8
|
De 30 à 40 ans
|
29
|
34,9
|
34,9
|
45,8
|
De 41 à 50 ans
|
30
|
36,1
|
36,1
|
81,9
|
Plus de 50 ans
|
15
|
18,1
|
18,1
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Fonction occupée dans l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Dirigeant
|
11
|
13,3
|
13,3
|
13,3
|
Responsable de la communication
|
37
|
44,6
|
44,6
|
57,8
|
Responsable ressources humaines
|
35
|
42,2
|
42,2
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Ancienneté dans le poste.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Moins de 1 an
|
4
|
4,8
|
4,8
|
4,8
|
De 1 à 3 ans
|
9
|
10,8
|
10,8
|
15,7
|
De 4 à 5 ans
|
24
|
28,9
|
28,9
|
44,6
|
De 6 à 10 ans
|
31
|
37,3
|
37,3
|
81,9
|
Plus de 10 ans
|
15
|
18,1
|
18,1
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Niveau d'étude des
répondants.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
BAC
|
6
|
7,2
|
7,2
|
7,2
|
Licence
|
26
|
31,3
|
31,3
|
38,6
|
Maîtrise
|
25
|
30,1
|
30,1
|
68,7
|
Doctorat
|
8
|
9,6
|
9,6
|
78,3
|
Master professionnel
|
8
|
9,6
|
9,6
|
88,0
|
Master Recherche (DEA)
|
1
|
1,2
|
1,2
|
89,2
|
Diplôme d'ingénieur
|
5
|
6,0
|
6,0
|
95,2
|
BTS (DUT)
|
4
|
4,8
|
4,8
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Profil biologique.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Masculin
|
43
|
51,8
|
51,8
|
51,8
|
Féminin
|
40
|
48,2
|
48,2
|
100,0
|
Total
|
83
|
100,0
|
100,0
|
|
Annexe 8 : L'analyse factorielle des
variables
Analyse factorielle de la qualité de
l'interaction entre les salariés
Indice KMO et test de Bartlett
|
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiser-Meyer-Olkin.
|
,864
|
Test de sphéricité de Bartlett
|
Khi-deux approximé
|
439,064
|
Ddl
|
36
|
Signification de Bartlett
|
,000
|
Qualité de représentation
|
Items
|
Initial
|
Extraction
|
L'amélioration de la qualité de l'interaction
entre les salariés n'est pas primordiale pour notre réussite.
|
1,000
|
,820
|
J'ai une liberté totale d'initiative et de
participation dans le travail car le climat social est bon.
|
1,000
|
,758
|
Les conditions de travail sont biens définies au point
où on n'enregistre aucune plainte de la part des salariés.
|
1,000
|
,850
|
Les salariés travaillent totalement en harmonie qu'il
est difficile de détecter les conflits entre eux.
|
1,000
|
,815
|
Je m'entends mieux avec mes collègues dans la
réalisation d'une tâche quelconque.
|
1,000
|
,798
|
Dans mon entreprise, le taux d'absentéisme est
très élevé du fait de la multitude de conflits entre les
salariés.
|
1,000
|
,871
|
Les managers de mon entreprise disposent des capacités
à faire progresser les personnes dans l'entreprise.
|
1,000
|
,703
|
Les responsables de mon entreprise disposent des
capacités à animer et à réguler l'équipe.
|
1,000
|
,735
|
Les supérieurs hiérarchiques ont un respect
total envers le personnel.
|
1,000
|
,669
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Variance totale expliquée
|
Composante
|
Valeurs propres initiales
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Somme des carrés des facteurs retenus pour la
rotation
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
5,040
|
56,003
|
56,003
|
5,040
|
56,003
|
56,003
|
3,039
|
33,769
|
33,769
|
2
|
1,766
|
15,064
|
71,067
|
1,766
|
15,064
|
71,067
|
2,105
|
23,393
|
57,163
|
3
|
1,014
|
9,935
|
81,002
|
1,014
|
9,935
|
81,002
|
1,875
|
20,838
|
78,001
|
4
|
,491
|
5,450
|
86,452
|
|
|
|
|
|
|
5
|
,436
|
4,846
|
91,298
|
|
|
|
|
|
|
6
|
,397
|
4,406
|
95,704
|
|
|
|
|
|
|
7
|
,314
|
1,490
|
97,194
|
|
|
|
|
|
|
8
|
,210
|
1,471
|
98,665
|
|
|
|
|
|
|
9
|
,133
|
1,335
|
100,000
|
|
|
|
|
|
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Matrice des composantesa
Items
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
Les conditions de travail sont biens définies au point
où on n'enregistre aucune plainte de la part des salariés.
|
,838
|
|
|
Les salariés travaillent totalement en harmonie qu'il
est difficile de détecter les conflits entre eux.
|
,826
|
|
|
Je m'entends mieux avec mes collègues dans la
réalisation d'une tâche quelconque.
|
,824
|
|
|
J'ai une liberté totale d'initiative et de
participation dans le travail car le climat social est bon.
|
,804
|
|
|
Les managers de mon entreprise disposent des capacités
à faire progresser les personnes dans l'entreprise.
|
,800
|
|
|
Les supérieurs hiérarchiques ont un respect
total envers le personnel.
|
,702
|
|
|
Dans mon entreprise, le taux d'absentéisme est
très élevé du fait de la multitude de conflits entre les
salariés.
|
,689
|
|
,570
|
Les responsables de mon entreprise disposent des
capacités à animer et à réguler l'équipe.
|
,674
|
,529
|
|
L'amélioration de la qualité de l'interaction
entre les salariés n'est pas primordiale pour notre réussite.
|
,518
|
,600
|
|
Matrice des composantes après
rotationa
|
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
Les salariés travaillent totalement en harmonie qu'il
est difficile de détecter les conflits entre eux.
|
,832
|
|
|
Dans mon entreprise, le taux d'absentéisme est
très élevé du fait de la multitude de conflits entre les
salariés.
|
,829
|
|
|
Les conditions de travail sont biens définies au point
où on n'enregistre aucune plainte de la part des salariés.
|
,781
|
|
|
Les supérieurs hiérarchiques ont un respect
total envers le personnel.
|
|
,906
|
|
.Les responsables de mon entreprise disposent des
capacités à animer et à réguler l'équipe.
|
|
,851
|
|
Les managers de mon entreprise disposent des capacités
à faire progresser les personnes dans l'entreprise.
|
|
,775
|
|
Je m'entends mieux avec mes collègues dans la
réalisation d'une tâche quelconque.
|
|
|
,891
|
L'amélioration de la qualité de l'interaction
entre les salariés n'est pas primordiale pour notre réussite.
|
|
|
,788
|
J'ai une liberté totale d'initiative et de
participation dans le travail car le climat social est bon.
|
|
|
,647
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser.
|
a. La rotation a convergé en 5 itérations.
|
Matrice de transformation des composantes
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
1
|
,689
|
,554
|
,468
|
2
|
-,701
|
,345
|
,624
|
3
|
,184
|
-,758
|
,626
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser.
|
Analyse factorielle de l'efficacité des supports
de communication interne
Indice KMO et test de Bartlett
|
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiser-Meyer-Olkin.
|
,854
|
Test de sphéricité de Bartlett
|
Khi-deux approximé
|
403,068
|
Ddl
|
36
|
Signification de Bartlett
|
,000
|
Qualité de représentation
|
|
Initial
|
Extraction
|
Je reconnais que les supports de communication de mon
entreprise sont efficaces pour transmettre les informations.
|
1,000
|
,595
|
Nos supports de communication interne atteignent toujours
l'objectif voulu en terme d'efficacité.
|
1,000
|
,693
|
Je suis parfaitement satisfait des supports utilisés
pour la communication des conduites à tenir.
|
1,000
|
,772
|
Par les supports de communication de mon entreprise, je
reçois les informations à temps voulu et à moindre
coût.
|
1,000
|
,634
|
J'assimile parfaitement l'information transmise par nos
supports de communication interne.
|
1,000
|
,705
|
Je suis conscient que les supports de communication de
l'entreprise sont mesurés par rapport à leur rendement.
|
1,000
|
,644
|
Nos supports de communication interne contribuent à la
maîtrise des risques liés à l'information.
|
1,000
|
,748
|
Nous sommes souvent contraints d'utiliser n'importe quel
support, pourvu que le résultat soit bon.
|
1,000
|
,736
|
Le volet efficacité n'est pas prise en compte dans
l'analyse de nos besoins en information.
|
1,000
|
,624
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Variance totale expliquée
Composante
|
Valeurs propres initiales
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Somme des carrés des facteurs retenus pour la
rotation
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
4,831
|
53,680
|
53,680
|
4,831
|
53,680
|
53,680
|
3,753
|
41,701
|
41,701
|
2
|
1,320
|
14,664
|
68,344
|
1,320
|
14,664
|
68,344
|
2,398
|
26,643
|
68,344
|
3
|
,790
|
8,780
|
77,123
|
|
|
|
|
|
|
4
|
,509
|
5,659
|
82,783
|
|
|
|
|
|
|
5
|
,410
|
4,552
|
87,335
|
|
|
|
|
|
|
6
|
,372
|
4,133
|
91,467
|
|
|
|
|
|
|
7
|
,307
|
3,414
|
94,881
|
|
|
|
|
|
|
8
|
,302
|
3,353
|
98,234
|
|
|
|
|
|
|
9
|
,159
|
1,766
|
100,000
|
|
|
|
|
|
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Matrice des composantesa
|
Items
|
Composante
|
1
|
2
|
Je suis parfaitement satisfait des supports utilisés
pour la communication des conduites à tenir.
|
,822
|
|
Nos supports de communication interne atteignent toujours
l'objectif voulu en terme d'efficacité.
|
,812
|
|
Je suis conscient que les supports de communication de
l'entreprise sont mesurés par rapport à leur rendement.
|
,801
|
|
J'assimile parfaitement l'information transmise par nos
supports de communication interne.
|
,796
|
|
Par les supports de communication de mon entreprise, je
reçois les informations à temps voulu et à moindre
coût.
|
,730
|
|
Je reconnais que les supports de communication de mon
entreprise sont efficaces pour transmettre les informations.
|
,714
|
|
Nos supports de communication interne contribuent à la
maîtrise des risques liés à l'information.
|
,704
|
,503
|
Nous sommes souvent contraints d'utiliser n'importe quel
support, pourvu que le résultat soit bon.
|
,633
|
,579
|
Le volet efficacité n'est pas prise en compte dans
l'analyse de nos besoins en information.
|
,533
|
,583
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
a. 2 composantes extraites.
|
Matrice des composantes après
rotationa
|
|
Composante
|
1
|
2
|
Je suis parfaitement satisfait des supports utilisés
pour la communication des conduites à tenir.
|
,856
|
|
J'assimile parfaitement l'information transmise par nos
supports de communication interne.
|
,810
|
|
Par les supports de communication de mon entreprise, je
reçois les informations à temps voulu et à moindre
coût.
|
,784
|
|
Nos supports de communication interne atteignent toujours
l'objectif voulu en terme d'efficacité.
|
,779
|
|
Je reconnais que les supports de communication de mon
entreprise sont efficaces pour transmettre les informations.
|
,757
|
|
Je suis conscient que les supports de communication de
l'entreprise sont mesurés par rapport à leur rendement.
|
,647
|
|
Nous sommes souvent contraints d'utiliser n'importe quel
support, pourvu que le résultat soit bon.
|
|
,833
|
Nos supports de communication interne contribuent à la
maîtrise des risques liés à l'information.
|
|
,809
|
Le volet efficacité n'est pas pris en compte dans
l'analyse de nos besoins en information.
|
|
,781
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser.
|
a. La rotation a convergé en 3 itérations.
|
Matrice de tranformation des composantes
Composante
|
1
|
2
|
1
|
,832
|
,554
|
2
|
-,554
|
,832
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser
Analyse factorielle de la communication de
proximité
Indice KMO et test de Bartlett
|
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiser-Meyer-Olkin.
|
,821
|
Test de sphéricité de Bartlett
|
Khi-deux approximé
|
308,691
|
Ddl
|
36
|
Signification de Bartlett
|
,000
|
Qualité de représentation
Items
|
Initial
|
Extraction
|
L'administration directe du personnel est importante dans le
pilotage d'une organisation.
|
1,000
|
,677
|
Je suis convaincu de la connaissance des besoins réels
des salariés par la communication de proximité.
|
1,000
|
,690
|
Avec la communication de proximité, nous parvenons
à concilier nos visions à celles de tous les salariés.
|
1,000
|
,778
|
Nous sommes conscients des besoins réels des
salariés si nous les abordons personnellement.
|
1,000
|
,723
|
Nous préférons nous adresser directement
à nos salariés pour que le message à transmettre soit
fluide.
|
1,000
|
,515
|
Pour faire adhérer les salariés aux
activités de l'entreprise, il faut les aborder directement.
|
1,000
|
,753
|
Faire savoir la politique et la stratégie de
l'entreprise passe toujours par la communication de proximité.
|
1,000
|
,787
|
Je ne pense pas que la proximité soit nécessaire
dans la transmission de l'information aux salariés.
|
1,000
|
,852
|
Nos salariés sont parfaitement intéressés
par les réunions que nous organisons en leur présence.
|
1,000
|
,700
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Variance totale expliquée
|
|
Valeurs propres initiales
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Somme des carrés des facteurs retenus pour la
rotation
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
4,246
|
47,173
|
47,173
|
4,246
|
47,173
|
47,173
|
2,800
|
31,108
|
31,108
|
2
|
1,212
|
13,464
|
60,636
|
1,212
|
13,464
|
60,636
|
2,055
|
22,835
|
53,943
|
3
|
1,018
|
11,309
|
71,945
|
1,018
|
11,309
|
71,945
|
1,620
|
18,001
|
71,945
|
4
|
,757
|
8,415
|
80,360
|
|
|
|
|
|
|
5
|
,467
|
5,191
|
85,551
|
|
|
|
|
|
|
6
|
,402
|
4,469
|
90,019
|
|
|
|
|
|
|
7
|
,352
|
3,911
|
93,930
|
|
|
|
|
|
|
8
|
,307
|
3,406
|
97,337
|
|
|
|
|
|
|
9
|
,240
|
2,663
|
100,000
|
|
|
|
|
|
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Matrice des composantesa
|
Items
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
Avec la communication de proximité, nous parvenons
à concilier nos visions à celles de tous les salariés.
|
,817
|
|
|
Nous sommes conscients des besoins réels des
salariés si nous les abordons personnellement.
|
,777
|
|
|
L'administration directe du personnel est importante dans le
pilotage d'une organisation.
|
,736
|
|
|
Nos salariés sont parfaitement intéressés
par les réunions que nous organisons en leur présence.
|
,724
|
|
|
Pour faire adhérer les salariés aux
activités de l'entreprise, il faut les aborder directement.
|
,699
|
|
|
Je suis convaincu de la connaissance des besoins réels
des salariés par la communication de proximité.
|
,682
|
|
|
Faire savoir la politique et la stratégie de
l'entreprise passe toujours par la communication de proximité.
|
,590
|
|
|
Nous préférons nous adresser directement
à nos salariés pour que le message à transmettre soit
fluide.
|
,566
|
|
|
Je ne pense pas que la proximité soit nécessaire
dans la transmission de l'information aux salariés.
|
,534
|
|
,732
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
a. 3 composantes extraites.
|
Matrice des composantes après
rotation
|
Items
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
Je suis convaincu de la connaissance des besoins réels
des salariés par la communication de proximité.
|
,820
|
|
|
Avec la communication de proximité, nous parvenons
à concilier nos visions à celles de tous les salariés.
|
,797
|
|
|
Nous sommes conscients des besoins réels des
salariés si nous les abordons personnellement.
|
,793
|
|
|
L'administration directe du personnel est importante dans le
pilotage d'une organisation.
|
,784
|
|
|
Faire savoir la politique et la stratégie de
l'entreprise passe toujours par la communication de proximité.
|
|
,858
|
|
Pour faire adhérer les salariés aux
activités de l'entreprise, il faut les aborder directement.
|
|
,800
|
|
Nous préférons nous adresser directement
à nos salariés pour que le message à transmettre soit
fluide.
|
|
,609
|
|
Je ne pense pas que la proximité soit nécessaire
dans la transmission de l'information aux salariés.
|
|
|
,909
|
Nos salariés sont parfaitement intéressés
par les réunions que nous organisons en leur présence.
|
|
|
,686
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser.
|
a. La rotation a convergé en 5 itérations.
|
Matrice de transformation des composantes
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
1
|
,725
|
,540
|
,428
|
2
|
-,669
|
,700
|
,250
|
3
|
-,165
|
-,467
|
,869
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser
Analyse factorielle de la communication
fonctionnelle
Indice KMO et test de Bartlett
|
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiser-Meyer-Olkin.
|
,833
|
Test de sphéricité de Bartlett
|
Khi-deux approximé
|
274,614
|
Ddl
|
21
|
Signification de Bartlett
|
,000
|
Qualité de représentation
|
Items
|
Initial
|
Extraction
|
Je parviens parfaitement à m'identifier aux
informations qu'on me transmet.
|
1,000
|
,711
|
J'aime connaitre que l'information qu'on me transmet est
particulière à ma fonction.
|
1,000
|
,687
|
Les informations transmises tiennent toujours compte des
préoccupations réelles des salariés.
|
1,000
|
,618
|
La compréhension de l'information change constamment
avec le poste qu'occupe le salarié dans l'entreprise.
|
1,000
|
,736
|
J'assimile mieux ma fonction par la directivité des
informations à mon statut professionnel.
|
1,000
|
,836
|
Si je connais l'information qu'on me transmet, je connaitrais
mieux ma fonction.
|
1,000
|
,647
|
Dans mon entreprise, une fonction à accomplir
nécessite une information cohérente pour cet accomplissement.
|
1,000
|
,624
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Variance totale expliquée
|
Composante
|
Valeurs propres initiales
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Somme des carrés des facteurs retenus pour la
rotation
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
4,102
|
58,599
|
58,599
|
4,102
|
58,599
|
58,599
|
2,536
|
36,231
|
36,231
|
2
|
1,758
|
16,831
|
75,430
|
1,758
|
16,831
|
75,430
|
2,324
|
33,198
|
69,430
|
3
|
,696
|
7,939
|
83,349
|
|
|
|
|
|
|
4
|
,479
|
6,837
|
90,186
|
|
|
|
|
|
|
5
|
,408
|
4,834
|
95,020
|
|
|
|
|
|
|
6
|
,349
|
3,992
|
93,012
|
|
|
|
|
|
|
7
|
,108
|
0,988
|
100,000
|
|
|
|
|
|
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Matrice des composantesa
|
Items
|
Composante
|
1
|
2
|
La compréhension de l'information change constamment avec
le poste qu'occupe le salarié dans l'entreprise.
|
,792
|
|
Je parviens parfaitement à m'identifier aux informations
qu'on me transmet.
|
,790
|
|
Les informations transmises tiennent toujours compte des
préoccupations réelles des salariés.
|
,779
|
|
Si je connais l'information qu'on me transmet, je connaitrais
mieux ma fonction.
|
,776
|
|
J'aime connaitre que l'information qu'on me transmet est
particulière à ma fonction.
|
,773
|
|
J'assimile mieux ma fonction par la directivité des
informations à mon statut professionnel.
|
,756
|
-,515
|
Dans mon entreprise, une fonction à accomplir
nécessite une information cohérente pour cet accomplissement.
|
,686
|
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
a. 2 composantes extraites.
|
Matrice des composantes après
rotationa
|
Items
|
Composante
|
1
|
2
|
Je parviens parfaitement à m'identifier aux informations
qu'on me transmet.
|
,778
|
|
J'aime connaitre que l'information qu'on me transmet est
particulière à ma fonction.
|
,769
|
|
Dans mon entreprise, une fonction à accomplir
nécessite une information cohérente pour cet accomplissement.
|
,768
|
|
Les informations transmises tiennent toujours compte des
préoccupations réelles des salariés.
|
,640
|
|
J'assimile mieux ma fonction par la directivité des
informations à mon statut professionnel.
|
|
,893
|
La compréhension de l'information change constamment avec
le poste qu'occupe le salarié dans l'entreprise.
|
|
,782
|
Si je connais l'information qu'on me transmet, je connaitrais
mieux ma fonction.
|
|
,686
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser.
|
a. La rotation a convergé en 3 itérations.
|
Matrice de transformation des composantes
|
Composante
|
1
|
2
|
1
|
,729
|
,684
|
2
|
,684
|
-,729
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser.
|
Analyse factorielle de l'apprentissage
organisationnel
Indice KMO et test de Bartlett
|
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiser-Meyer-Olkin.
|
,864
|
Test de sphéricité de Bartlett
|
Khi-deux approximé
|
578,861
|
Ddl
|
66
|
Signification de Bartlett
|
,000
|
Qualité de représentation
|
|
Initial
|
Extraction
|
J'ai accepté les valeurs de mon équipe et de mon
entreprise au point de les faire les miennes.
|
1,000
|
,914
|
Je connais parfaitement les membres de mon équipe de
travail et les objectifs à réaliser.
|
1,000
|
,863
|
J'accepte totalement le sens et la valeur de ma mission au
travail.
|
1,000
|
,720
|
Je comprends comment réaliser les tâches qui
composent mon travail et celles de l'entreprise.
|
1,000
|
,783
|
Les activités de l'entreprise me permettent chaque jour
d'améliorer mes connaissances pratiques.
|
1,000
|
,792
|
Je sais parfaitement à qui m'adresser quand mon travail
exige une aide.
|
1,000
|
,782
|
Je comprends parfaitement les objectifs et visions de
l'entreprise.
|
1,000
|
,736
|
Je comprends la configuration structurelle de l'entreprise.
|
1,000
|
,706
|
Je comprends comment mon équipe contribue aux objectifs
et buts de l'entreprise.
|
1,000
|
,802
|
Je comprends parfaitement la relation entre mon groupe de
travail et les autres groupes de l'entreprise.
|
1,000
|
,829
|
Je serais toujours un bon représentant de
l'entreprise.
|
1,000
|
,856
|
Je me suis totalement approprié les objectifs et les
finalités de mon travail et de l'entreprise.
|
1,000
|
,916
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Variance totale expliquée
|
Composante
|
Valeurs propres initiales
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Somme des carrés des facteurs retenus pour la
rotation
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
6,441
|
53,672
|
53,672
|
6,441
|
53,672
|
53,672
|
2,921
|
34,346
|
34,346
|
2
|
1,891
|
9,090
|
62,761
|
1,891
|
9,090
|
62,761
|
2,015
|
24,789
|
59,135
|
3
|
1,047
|
7,060
|
69,821
|
1,047
|
7,060
|
69,821
|
1,859
|
19,491
|
78,626
|
4
|
,705
|
5,876
|
75,698
|
|
|
|
|
|
|
5
|
,616
|
5,132
|
80,829
|
|
|
|
|
|
|
6
|
,494
|
4,115
|
84,944
|
|
|
|
|
|
|
7
|
,488
|
4,067
|
89,010
|
|
|
|
|
|
|
8
|
,399
|
3,324
|
92,334
|
|
|
|
|
|
|
9
|
,311
|
2,588
|
94,922
|
|
|
|
|
|
|
10
|
,287
|
2,394
|
97,317
|
|
|
|
|
|
|
11
|
,193
|
1,606
|
98,922
|
|
|
|
|
|
|
12
|
,129
|
1,078
|
100,000
|
|
|
|
|
|
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Matrice des composantesa
|
Items
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
Je sais parfaitement à qui m'adresser quand mon
travail exige une aide.
|
,786
|
|
|
Les activités de l'entreprise me permettent chaque jour
d'améliorer mes connaissances pratiques.
|
,734
|
|
|
Je connais parfaitement les membres de mon équipe de
travail et les objectifs à réaliser.
|
,694
|
|
|
Je comprends comment mon équipe contribue aux objectifs
et buts de l'entreprise.
|
,681
|
|
|
Je comprends parfaitement les objectifs et visions de
l'entreprise.
|
,642
|
|
|
Je serais toujours un bon représentant de
l'entreprise.
|
,607
|
|
|
Je comprends comment réaliser les tâches qui
composent mon travail et celles de l'entreprise.
|
,556
|
-,735
|
|
J'accepte totalement le sens et la valeur de ma mission au
travail.
|
,531
|
,664
|
|
Je comprends la configuration structurelle de l'entreprise.
|
,435
|
,601
|
|
Je comprends parfaitement la relation entre mon groupe de
travail et les autres groupes de l'entreprise.
|
|
,584
|
|
Je me suis totalement approprié les objectifs et les
finalités de mon travail et de l'entreprise.
|
|
-,544
|
,703
|
J'ai accepté les valeurs de mon équipe et de mon
entreprise au point de les faire les miennes.
|
|
,521
|
,656
|
Je comprends comment l'apport des membres de mon groupe
contribue au produit/service final.
|
|
,412
|
-,602
|
Je connais parfaitement quelles tâches sont prioritaires
dans l'entreprise.
|
|
|
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
a. 3 composantes extraites.
|
Matrice des composantesa
|
Items
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
Je sais parfaitement à qui m'adresser quand mon
travail exige une aide.
|
,786
|
|
|
Les activités de l'entreprise me permettent chaque jour
d'améliorer mes connaissances pratiques.
|
,734
|
|
|
Je connais parfaitement les membres de mon équipe de
travail et les objectifs à réaliser.
|
,694
|
|
|
Je comprends comment mon équipe contribue aux objectifs
et buts de l'entreprise.
|
,681
|
|
|
Je comprends parfaitement les objectifs et visions de
l'entreprise.
|
,642
|
|
|
Je comprends comment l'apport des membres de mon groupe
contribue au produit/service final.
|
,607
|
|
|
Je comprends comment réaliser les tâches qui
composent mon travail et celles de l'entreprise.
|
|
,735
|
|
Je connais parfaitement quelles tâches sont prioritaires
dans l'entreprise.
|
|
,664
|
|
Je comprends la configuration structurelle de l'entreprise.
|
|
,601
|
|
Je comprends parfaitement la relation entre mon groupe de
travail et les autres groupes de l'entreprise.
|
|
,584
|
|
Je me suis totalement approprié les objectifs et les
finalités de mon travail et de l'entreprise.
|
|
|
,703
|
J'ai accepté les valeurs de mon équipe et de mon
entreprise au point de les faire les miennes.
|
|
|
,656
|
Je serais toujours un bon représentant de
l'entreprise.
|
|
|
,602
|
J'accepte totalement le sens et la valeur de ma mission au
travail.
|
|
|
,579
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser.
|
a. La rotation a convergé en 6 itérations.
|
Matrice de transformation des composantes
Composante
|
1
|
2
|
3
|
1
|
,607
|
,476
|
,392
|
2
|
-,408
|
-,343
|
,826
|
3
|
-,585
|
,287
|
-,300
|
4
|
,029
|
-,183
|
-,179
|
5
|
,348
|
-,735
|
-,204
|
Méthode
d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec
normalisation de Kaise
Indices alpha de Cronbach
Qualité de l'interaction
Reliability Coefficients
N of Cases = 82,0 N of Items = 4
Alpha = ,8761
|
Reliability Coefficients
N of Cases = 83,0 N of Items = 3
Alpha = ,7870
|
Reliability CoefficientsN of Cases = 83, N of Items = 2
Alpha = ,7406
|
Efficacité des supports de
communication
Reliability Coefficients
N of Cases = 83,0 N of Items =6
Alpha =,8930
|
Reliability Coefficients
N of Cases = 83,0 N of Items = 3
Alpha = ,7924
|
Communication de proximité
Reliability Coefficients
Nof Cases = 83,0 N of Items = 4
Alpha = ,8593
|
Reliability Coefficients
N of Cases = 83,0 N of Items = 3
Alpha = ,7273
|
Reliability CoefficientsN of
N of Cases = 83,0 N of Items = 2
Alpha =,7128
|
Communication fonctionnelle
Reliability Coefficients
N of Cases =83,0 N of Items = 4
Alpha = ,8226
|
Reliability Coefficients
N of Cases = 83,0 N of Items = 3
Alpha =,8201
|
Apprentissage organisationnel des
salariés
Reliability Coefficients
N of Cases = 83,0 N of Items = 6
Alpha = ,8970
|
Reliability Coefficients
N of Cases = 83,0 N of Items = 4
Alpha = ,6088
|
Reliability Coefficients
N of Cases = 83,0 N of Items = 4
Alpha =,7615
|
Annexe 9: Analyse de régression
linéaire
Régression hypothèse 1
Récapitulatif des
modèlesc
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,363a
|
,132
|
,121
|
,94323975
|
,132
|
12,119
|
1
|
80
|
,001
|
|
2
|
,500b
|
,250
|
,231
|
,88192450
|
,119
|
12,511
|
1
|
79
|
,001
|
1,881
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Harmonie de la
communication
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Harmonie de la
communication, Communication régulée
|
c. Variable dépendante : Apprentissage de l'équipe
de travail
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
Ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
10,782
|
1
|
10,782
|
12,119
|
,001b
|
Résidu
|
71,176
|
80
|
,890
|
|
|
Total
|
81,958
|
81
|
|
|
|
2
|
Régression
|
20,513
|
2
|
10,256
|
13,186
|
,000c
|
Résidu
|
61,445
|
79
|
,778
|
|
|
Total
|
81,958
|
81
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Apprentissage de l'équipe
de travail
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Harmonie de la
communication
|
c. Valeurs prédites : (constantes), Harmonie de la
communication, Communication régulée
|
Coefficientsa
|
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
-,002
|
,104
|
|
-,024
|
,981
|
Harmonie de la communication
|
,365
|
,105
|
,363
|
3,481
|
,001
|
2
|
(Constante)
|
-,002
|
,097
|
|
-,026
|
,980
|
Harmonie de la communication
|
,365
|
,098
|
,363
|
3,723
|
,000
|
Communication régulée
|
,347
|
,098
|
,345
|
3,537
|
,001
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 1
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-2,0448477
|
1,1989449
|
-,0024848
|
,50323035
|
82
|
Résidu
|
-3,07922769
|
2,45179605
|
0E-8
|
,87096849
|
82
|
Erreur Prévision
|
-4,059
|
2,387
|
,000
|
1,000
|
82
|
Erreur Résidu
|
-3,491
|
2,780
|
,000
|
,988
|
82
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 1
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,706a
|
,498
|
,492
|
,69317350
|
,498
|
79,502
|
1
|
80
|
,000
|
2,392
|
a. Valeurs prédites : (constantes), REGR factor score 1
for analysis 7
|
b. Variable dépendante : Apprentissage 2
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
Ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
38,200
|
1
|
38,200
|
79,502
|
,000b
|
Résidu
|
38,439
|
80
|
,480
|
|
|
Total
|
76,639
|
81
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 2
|
b. Valeurs prédites : (constantes), REGR factor score 1
for analysis 7
|
Coefficientsa
|
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
,028
|
,077
|
|
,367
|
,715
|
REGR factor score 1 for analysis 7
|
,687
|
,077
|
,706
|
8,916
|
,000
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 2
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-3,5293093
|
1,0296984
|
,0280653
|
,68673524
|
82
|
Résidu
|
-2,06205750
|
1,71371543
|
0E-8
|
,68888136
|
82
|
Erreur Prévision
|
-5,180
|
1,459
|
,000
|
1,000
|
82
|
Erreur Résidu
|
-2,975
|
2,472
|
,000
|
,994
|
82
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 2
|
Récapitulatif des
modèlesc
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,277a
|
,077
|
,065
|
,92247819
|
,077
|
6,661
|
1
|
80
|
,012
|
|
2
|
,388b
|
,150
|
,129
|
,89051526
|
,074
|
6,846
|
1
|
79
|
,011
|
2,092
|
a. Valeurs prédites : (constantes), REGR factor score 3
for analysis 7
|
b. Valeurs prédites : (constantes), REGR factor score 3
for analysis 7, REGR factor score 2 for analysis 7
|
c. Variable dépendante : Apprentissage 3
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
Ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
5,669
|
1
|
5,669
|
6,661
|
,012b
|
Résidu
|
68,077
|
80
|
,851
|
|
|
Total
|
73,746
|
81
|
|
|
|
2
|
Régression
|
11,097
|
2
|
5,549
|
6,997
|
,002c
|
Résidu
|
62,648
|
79
|
,793
|
|
|
Total
|
73,746
|
81
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 3
|
b. Valeurs prédites : (constantes), REGR factor score 3
for analysis 7
|
c. Valeurs prédites : (constantes), REGR factor score 3
for analysis 7, REGR factor score 2 for analysis 7
|
Coefficientsa
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
,035
|
,102
|
|
,342
|
,733
|
REGR factor score 3 for analysis 7
|
,265
|
,102
|
,277
|
2,581
|
,012
|
2
|
(Constante)
|
,035
|
,098
|
|
,354
|
,724
|
REGR factor score 3 for analysis 7
|
,265
|
,099
|
,277
|
2,674
|
,009
|
REGR factor score 2 for analysis 7
|
,259
|
,099
|
,271
|
2,616
|
,011
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 3
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-1,4640691
|
,9248658
|
,0348250
|
,37014272
|
82
|
Résidu
|
-3,38215685
|
1,60679686
|
0E-8
|
,87945253
|
82
|
Erreur Prévision
|
-4,050
|
2,405
|
,000
|
1,000
|
82
|
Erreur Résidu
|
-3,798
|
1,804
|
,000
|
,988
|
82
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 3
|
Régression hypothèse 2
Récapitulatif des
modèlesc
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,415a
|
,172
|
,162
|
,91562334
|
,172
|
16,809
|
1
|
81
|
,000
|
|
2
|
,546b
|
,298
|
,281
|
,84809895
|
,126
|
14,412
|
1
|
80
|
,000
|
1,883
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Efficacité 1
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Efficacité 1,
Efficacité 2
|
c. Variable dépendante : Apprentissage 1
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
Ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
14,092
|
1
|
14,092
|
16,809
|
,000b
|
Résidu
|
67,908
|
81
|
,838
|
|
|
Total
|
82,000
|
82
|
|
|
|
2
|
Régression
|
24,458
|
2
|
12,229
|
17,002
|
,000c
|
Résidu
|
57,542
|
80
|
,719
|
|
|
Total
|
82,000
|
82
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 1
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Efficacité 1
|
c. Valeurs prédites : (constantes), Efficacité 1,
Efficacité 2
|
Coefficientsa
|
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
T
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
-2,320E-017
|
,101
|
|
,000
|
1,000
|
Efficacité 1
|
,415
|
,101
|
,415
|
4,100
|
,000
|
2
|
(Constante)
|
-2,028E-017
|
,093
|
|
,000
|
1,000
|
Efficacité 1
|
,415
|
,094
|
,415
|
4,426
|
,000
|
Efficacité 2
|
,356
|
,094
|
,356
|
3,796
|
,000
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 1
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-1,9754846
|
,5235710
|
0E-7
|
,54614228
|
83
|
Résidu
|
-3,27218652
|
2,51470613
|
0E-8
|
,83769243
|
83
|
Erreur Prévision
|
-3,617
|
,959
|
,000
|
1,000
|
83
|
Erreur Résidu
|
-3,858
|
2,965
|
,000
|
,988
|
83
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 1
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,394a
|
,155
|
,145
|
,92486697
|
,155
|
14,864
|
1
|
81
|
,000
|
1,943
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Efficacité 1
|
b. Variable dépendante : Apprentissage 2
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
Ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
12,714
|
1
|
12,714
|
14,864
|
,000b
|
Résidu
|
69,286
|
81
|
,855
|
|
|
Total
|
82,000
|
82
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 2
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Efficacité 1
|
Coefficientsa
|
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
T
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
-6,406E-017
|
,102
|
|
,000
|
1,000
|
Efficacité 1
|
,394
|
,102
|
,394
|
3,855
|
,000
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 2
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-1,2457561
|
,5711069
|
0E-7
|
,39376711
|
83
|
Résidu
|
-3,59320951
|
1,95616293
|
0E-8
|
,91921024
|
83
|
Erreur Prévision
|
-3,164
|
1,450
|
,000
|
1,000
|
83
|
Erreur Résidu
|
-3,885
|
2,115
|
,000
|
,994
|
83
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 2
|
Récapitulatif des
modèlesc
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,259a
|
,067
|
,056
|
,97184714
|
,067
|
5,820
|
1
|
81
|
,018
|
|
2
|
,351b
|
,123
|
,101
|
,94795699
|
,056
|
5,134
|
1
|
80
|
,026
|
1,984
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Efficacité 1
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Efficacité 1,
Efficacité 2
|
c. Variable dépendante : Apprentissage 3
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
5,497
|
1
|
5,497
|
5,820
|
,018b
|
Résidu
|
76,503
|
81
|
,944
|
|
|
Total
|
82,000
|
82
|
|
|
|
2
|
Régression
|
10,110
|
2
|
5,055
|
5,625
|
,005c
|
Résidu
|
71,890
|
80
|
,899
|
|
|
Total
|
82,000
|
82
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 3
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Efficacité 1
|
c. Valeurs prédites : (constantes), Efficacité 1,
Efficacité 2
|
Coefficientsa
|
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
T
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
1,472E-016
|
,107
|
|
,000
|
1,000
|
Efficacité 1
|
,259
|
,107
|
,259
|
2,412
|
,018
|
2
|
(Constante)
|
1,491E-016
|
,104
|
|
,000
|
1,000
|
Efficacité 1
|
,259
|
,105
|
,259
|
2,473
|
,016
|
Efficacité 2
|
,237
|
,105
|
,237
|
2,266
|
,026
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 3
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-1,2774523
|
,3387602
|
0E-7
|
,35113411
|
83
|
Résidu
|
-3,41326952
|
2,39929533
|
0E-8
|
,93632518
|
83
|
Erreur Prévision
|
-3,638
|
,965
|
,000
|
1,000
|
83
|
Erreur Résidu
|
-3,601
|
2,531
|
,000
|
,988
|
83
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 3
|
Régression hypothèse 3
Récapitulatif des
modèlesd
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,432a
|
,187
|
,177
|
,90723419
|
,187
|
18,627
|
1
|
81
|
,000
|
|
2
|
,518b
|
,269
|
,250
|
,86575293
|
,082
|
8,948
|
1
|
80
|
,004
|
|
3
|
,580c
|
,336
|
,311
|
,83016052
|
,067
|
8,007
|
1
|
79
|
,006
|
2,121
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Proximité 1
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Proximité 1,
Proximité 3
|
c. Valeurs prédites : (constantes), Proximité 1,
Proximité 3, Proximité 2
|
d. Variable dépendante : Apprentissage 1
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
15,331
|
1
|
15,331
|
18,627
|
,000b
|
Résidu
|
66,669
|
81
|
,823
|
|
|
Total
|
82,000
|
82
|
|
|
|
2
|
Régression
|
22,038
|
2
|
11,019
|
14,701
|
,000c
|
Résidu
|
59,962
|
80
|
,750
|
|
|
Total
|
82,000
|
82
|
|
|
|
3
|
Régression
|
27,556
|
3
|
9,185
|
13,328
|
,000d
|
Résidu
|
54,444
|
79
|
,689
|
|
|
Total
|
82,000
|
82
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 1
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Proximité 1
|
c. Valeurs prédites : (constantes), Proximité 1,
Proximité 3
|
d. Valeurs prédites : (constantes), Proximité 1,
Proximité 3, Proximité 2
|
Coefficientsa
|
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
T
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
-6,966E-017
|
,100
|
|
,000
|
1,000
|
Proximité 1
|
,432
|
,100
|
,432
|
4,316
|
,000
|
2
|
(Constante)
|
-1,837E-017
|
,095
|
|
,000
|
1,000
|
Proximité 1
|
,432
|
,096
|
,432
|
4,523
|
,000
|
Proximité 3
|
,286
|
,096
|
,286
|
2,991
|
,004
|
3
|
(Constante)
|
-1,716E-017
|
,091
|
|
,000
|
1,000
|
Proximité 1
|
,432
|
,092
|
,432
|
4,717
|
,000
|
Proximité 3
|
,286
|
,092
|
,286
|
3,120
|
,003
|
Proximité 2
|
,259
|
,092
|
,259
|
2,830
|
,006
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 1
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-2,2426400
|
,6286821
|
0E-7
|
,57969554
|
83
|
Résidu
|
-3,03338146
|
2,43244553
|
0E-8
|
,81483316
|
83
|
Erreur Prévision
|
-3,869
|
1,085
|
,000
|
1,000
|
83
|
Erreur Résidu
|
-3,654
|
2,930
|
,000
|
,982
|
83
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 1
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,602a
|
,363
|
,355
|
,80328480
|
,363
|
46,079
|
1
|
81
|
,000
|
2,137
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Proximité 2
|
b. Variable dépendante : Apprentissage 2
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
29,733
|
1
|
29,733
|
46,079
|
,000b
|
Résidu
|
52,267
|
81
|
,645
|
|
|
Total
|
82,000
|
82
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 2
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Proximité 2
|
Coefficientsa
|
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
-2,604E-017
|
,088
|
|
,000
|
1,000
|
Proximité 2
|
,602
|
,089
|
,602
|
6,788
|
,000
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 2
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-2,4022000
|
,7891365
|
0E-7
|
,60216496
|
83
|
Résidu
|
-2,69123721
|
1,88696051
|
0E-8
|
,79837170
|
83
|
Erreur Prévision
|
-3,989
|
1,310
|
,000
|
1,000
|
83
|
Erreur Résidu
|
-3,350
|
2,349
|
,000
|
,994
|
83
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 2
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,312a
|
,097
|
,086
|
,95606989
|
,097
|
8,709
|
1
|
81
|
,004
|
1,878
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Proximité 1
|
b. Variable dépendante : Apprentissage 3
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
7,960
|
1
|
7,960
|
8,709
|
,004b
|
Résidu
|
74,040
|
81
|
,914
|
|
|
Total
|
82,000
|
82
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 3
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Proximité 1
|
Coefficientsa
|
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
1,101E-016
|
,105
|
|
,000
|
1,000
|
Proximité 1
|
,312
|
,106
|
,312
|
2,951
|
,004
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 3
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-1,2393223
|
,4440108
|
0E-7
|
,31157272
|
83
|
Résidu
|
-3,34580207
|
1,92459404
|
0E-8
|
,95022231
|
83
|
Erreur Prévision
|
-3,978
|
1,425
|
,000
|
1,000
|
83
|
Erreur Résidu
|
-3,500
|
2,013
|
,000
|
,994
|
83
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 3
|
Régression hypothèse 4
Récapitulatif des
modèlesc
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,460a
|
,212
|
,202
|
,89331686
|
,212
|
21,755
|
1
|
81
|
,000
|
|
2
|
,545b
|
,297
|
,280
|
,84858679
|
,086
|
9,764
|
1
|
80
|
,002
|
2,071
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Fonctionnelle 1
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Fonctionnelle 1,
Fonctionnelle 2
|
c. Variable dépendante : Apprentissage 1
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
17,361
|
1
|
17,361
|
21,755
|
,000b
|
Résidu
|
64,639
|
81
|
,798
|
|
|
Total
|
82,000
|
82
|
|
|
|
2
|
Régression
|
24,392
|
2
|
12,196
|
16,937
|
,000c
|
Résidu
|
57,608
|
80
|
,720
|
|
|
Total
|
82,000
|
82
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 1
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Fonctionnelle 1
|
c. Valeurs prédites : (constantes), Fonctionnelle 1,
Fonctionnelle 2
|
Coefficientsa
|
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
-7,867E-017
|
,098
|
|
,000
|
1,000
|
Fonctionnelle 1
|
,460
|
,099
|
,460
|
4,664
|
,000
|
2
|
(Constante)
|
-1,359E-016
|
,093
|
|
,000
|
1,000
|
Fonctionnelle 1
|
,460
|
,094
|
,460
|
4,910
|
,000
|
Fonctionnelle 2
|
,293
|
,094
|
,293
|
3,125
|
,002
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 1
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-2,0551708
|
,4774323
|
0E-7
|
,54540248
|
83
|
Résidu
|
-3,86280084
|
2,15216684
|
0E-8
|
,83817429
|
83
|
Erreur Prévision
|
-3,768
|
,875
|
,000
|
1,000
|
83
|
Erreur Résidu
|
-4,552
|
2,536
|
,000
|
,988
|
83
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 1
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,599a
|
,358
|
,350
|
,80600136
|
,358
|
45,224
|
1
|
81
|
,000
|
1,751
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Fonctionnelle 2
|
b. Variable dépendante : Apprentissage 2
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
29,379
|
1
|
29,379
|
45,224
|
,000b
|
Résidu
|
52,621
|
81
|
,650
|
|
|
Total
|
82,000
|
82
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 2
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Fonctionnelle 2
|
Coefficientsa
|
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
-1,458E-016
|
,088
|
|
,000
|
1,000
|
Fonctionnelle 2
|
,599
|
,089
|
,599
|
6,725
|
,000
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 2
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-2,1235478
|
,8102167
|
0E-7
|
,59856848
|
83
|
Résidu
|
-2,53973293
|
1,99079764
|
0E-8
|
,80107164
|
83
|
Erreur Prévision
|
-3,548
|
1,354
|
,000
|
1,000
|
83
|
Erreur Résidu
|
-3,151
|
2,470
|
,000
|
,994
|
83
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 2
|
Récapitulatif des
modèlesc
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,264a
|
,070
|
,058
|
,97043816
|
,070
|
6,072
|
1
|
81
|
,016
|
|
2
|
,338b
|
,114
|
,092
|
,95273437
|
,045
|
4,038
|
1
|
80
|
,048
|
2,103
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Fonctionnelle 2
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Fonctionnelle 2,
Fonctionnelle 1
|
c. Variable dépendante : Apprentissage 3
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
5,718
|
1
|
5,718
|
6,072
|
,016b
|
Résidu
|
76,282
|
81
|
,942
|
|
|
Total
|
82,000
|
82
|
|
|
|
2
|
Régression
|
9,384
|
2
|
4,692
|
5,169
|
,008c
|
Résidu
|
72,616
|
80
|
,908
|
|
|
Total
|
82,000
|
82
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 3
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Fonctionnelle 2c.
Valeurs prédites : (constantes), Fonctionnelle 2, Fonctionnelle 1
|
Coefficientsa
|
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
1,187E-016
|
,107
|
|
,000
|
1,000
|
Fonctionnelle 2
|
,264
|
,107
|
,264
|
2,464
|
,016
|
2
|
(Constante)
|
7,618E-017
|
,105
|
|
,000
|
1,000
|
Fonctionnelle 2
|
,264
|
,105
|
,264
|
2,510
|
,014
|
Fonctionnelle 1
|
,211
|
,105
|
,211
|
2,010
|
,048
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 3
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-1,1954743
|
,2976249
|
0E-7
|
,33828438
|
83
|
Résidu
|
-3,44858742
|
2,08393002
|
0E-8
|
,94104393
|
83
|
Erreur Prévision
|
-3,534
|
,880
|
,000
|
1,000
|
83
|
Erreur Résidu
|
-3,620
|
2,187
|
,000
|
,988
|
83
|
a. Variable dépendante : Apprentissage 3
|
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE................................................................................................i
DEDICACES...............................................................................................ii
REMERCIEMENTS......................................................................................iii
LISTE DES
ACRONYMES..................................................................................................iv
LISTE DES
TABLEAUX................................................................................v
LISTE DES
FIGURES.............................................................................................................vi
RESUME..................................................................................................vii
ABSTRACT................................................................................................vii
INTRODUCTION
GENERALE............................................................................1
PREMIERE PARTIE : CONCEPTUALISATION DE LA COMMUNICATION
INTERNE ET DE L'APPRENTISSAGE ORGANISATIONNEL
DE........................................ 16
CHAPITRE I : CONCEPTUALISATION DE LA COMMUNICATION
INTERNE ET DE L'APPRENTISSAGE ORGANISATIONNEL DES
SALARIE..................................18
Section I : La communication interne, un concept
diversifié, flou et polysémique..............18
I. Historique et définitions de la communication
interne.....................................19
A. Historique de la communication
interne................................................19
1. L'univers de la communication interne en pleine
évolution..................19
2. La communication interne à la croisée des
mondes............................20
3. Les exigences d'aujourd'hui pour la communication
interne..................22
B. Définitions de la communication
interne................................................23
1. Définition selon la perspective
fonctionnaliste..................................23
2. Définition selon la perspective
interprétative....................................25
3. Comparaison des différentes
définitions.........................................26
II. La communication interne, un support au
management.....................................27
A. Les objectifs de la communication
interne..............................................28
1. Motiver et fédérer les
salariés......................................................28
2. Partager l'information et donner du
sens........................................28
3. Faire connaître l'identité de
l'organisation.......................................29
B. Les spécificités de la communication interne
auprès des managers.................29
1. Le difficile métier de manager
d'aujourd'hui....................................30
2. Le manager, premier
communicant...............................................30
3. L'implication des acteurs
concernés..............................................31
Section II : Réflexion sur l'apprentissage
organisationnel des salariés...........................32
I. Définition et théories de l'apprentissage
organisationnel..................................33
A. Définition de l'apprentissage
organisationnel..........................................33
1. Apprentissage organisationnel comme mode
d'adaptation...................33
2. Apprentissage organisationnel comme développement
des théories
d'usage..............................................................................34
3. Apprentissage organisationnel comme gestion des
connaissances..........35
B. Les théories de l'apprentissage organisationnel en
entreprise.......................36
4. Le modèle d'apprentissage de Chris Argyris et
Donald Schön.............36
5. La théorie d'apprentissage de Cyert et
March.................................37
6. Les théories behavioristes et
cognitivistes.....................................37
II. L'apprentissage organisationnel dans la gestion de
l'entreprise..........................40
A. L'apprentissage dans les théories de la prise de
décision.............................40
1. Approche classique de la rationalité pure : un
apprentissage « libre ».....41
2. Apprentissage de décision encadrée : les
résultantes de la rationalité
limitée................................................................................42
3. Apprentissage dans la théorie de la décision
interactive......................43
B. La conversion des connaissances en
entreprise........................................44
1. La gestion du savoir tacite dans
l'organisation.................................44
2. La gestion des connaissances explicites dans
l'organisation.................44
3. Les modes de conversion des
connaissances...................................45
CHAPITRE II : CONSTRUCTION DU LIEN THEORIQUE ENTRE LA
COMMUNICATION INTERNE ET
L'APPRENTISSAGE.......................................47
Section I : Qualité de la communication interne et
apprentissage organisationnel...............47
I. Contribution de la qualité de l'interaction
à l'apprentissage organisationnel des
salariés.............................................................................................49
A. Perception du climat social de
l'entreprise.............................................49
1. Définition de la notion de climat
social.........................................49
2. Utilité du dialogue social dans
l'entreprise.....................................50
3. Les éléments constitutifs du dialogue social
en entreprise...................51
B. Mise en évidence de la relation qualité de
l'interaction entre les salariés / apprentissage
organisationnel............................................................53
1. Le passage de l'action individuelle à l'interaction
collective................53
2. La construction de l'identité
organisationnelle.................................55
3. Socialisation organisationnelle et amélioration de
l'apprentissage
organisationnelle...................................................................58
II. Contribution de l'efficacité des supports de
communication interne à l'apprentissage organisationnel des
salariés.....................................................................59
A. Les indicateurs d'efficacité des supports de
communication interne...............59
1. Définition de la notion d'efficacité d'un
support...............................60
2. Les mesures quantitatives d'efficacité des supports
de communication.....60
a. Les mesures
d'audiences........................................................61
b. Les enquêtes
ponctuelles........................................................61
c. Les baromètres d'opinions
générales..........................................62
3. Les mesures qualitatives d'efficacité des supports
de communication......62
a. Les entretiens
individuels.......................................................62
b. Les focus
group..................................................................63
c. L'écoute
informelle..............................................................64
B. Analyse de la relation efficacité des supports de
communication interne / apprentissage organisationnel des
salariés..............................................65
1. Efficacité des supports oraux de la communication
interne et apprentissage organisationnel des
salariés........................................................65
2. Efficacité des supports écrits de la
communication interne et apprentissage organisationnel des
salariés........................................................66
3. Efficacité des supports technologiques de la
communication interne et apprentissage organisationnel des
salariés.......................................67
Section II : Communication de
proximité/communication fonctionnelle et apprentissage organisationnel
des
salariés..............................................................................68
I. Effet de la communication de proximité sur
l'apprentissage organisationnel des
salariés....................................................................................68
A. Analyse de la communication de proximité dans le
management des
organisations................................................................................69
1. Définition de la notion de proximité dans le
management des ressources
humaines..............................................................................69
2. La proximité spatiale dans le mangement des
ressources humaines..........69
3. La proximité relationnelle dans le management des
ressources humaines....70
B. Mise en évidence de la relation communication de
proximité / apprentissage organisationnel des
salariés...............................................................70
1. Communication de proximité et transmission de
l'information de qualité..71
2. Transmission d'informations de qualité et motivation
des salariés...........72
3. La communication de proximité et le changement de
comportements des
salariés................................................................................73
II. Effet du rapport des connaissances du salarié
à l'information sur son apprentissage
organisationnel.........................................................74
A. Considérations des connaissances individuelles des
salariés dans l'entreprise.75
1. La perception des talents des salariés en
entreprise...........................75
2. Le talent : une configuration innée ou
acquise ?.........................................76
3. Exploitation et protection des talents des
salarié......................................76
a. Le coaching
professionnel....................................................76
b. Le cocooning
professionnel...................................................77
B. Mise en évidence de l'influence de la communication
fonctionnelle sur l'apprentissage organisationnel des
salariés.............................................78
1. Développement des capacités
organisationnelles des salariés par l'information et apprentissage
organisationnel................................78
2. L'assujettissement par la reconnaissance
organisationnelle.................79
3. L'exemplarité des informations aux activités
des salariés et apprentissage organisationnel
....................................................................81
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DE LA DEMARCHE METHODIOLOGIQUE
ET CONSTRUCTION EMPIRIQUE DE L'INFLUENCE DE LA COMMUNICATION INTERNE SUR
L'APPRENTISSAGE ORGANISATIONNEL.................................86
CHAPITRE III : APPROCHE METHODOLOGIQUE DE LA
RECHERCHE...............88
Section I : Analyse de la démarche
méthodologique, présentation des concepts/variables de la
recherche et matérialisation de la recherche
empirique.............................................88
I. Justification de la démarche méthodologique,
présentation des concepts et leur processus de
mesure.............................................................................88
A. Justification de la démarche méthodologique
adoptée.............................89
1. Choix de la méthode
hypothético-déductive...................................89
a. Explication de la méthode
hypothético-déductive........................89
b. Justificatifs du choix de la méthode
hypothético-déductive............89
2. Le choix de la méthode
exploratoire............................................90
a. Définition de l'approche exploratoire ou
holistico-inductive...........90
b. Les justificatifs du choix de la méthode
holistico-inductive............90
B. Présentation des concepts et processus de mesure des
variables.................91
1. Opérationnalisation des concepts de la
recherche.............................91
a. Opérationnalisation de la communication
interne........................91
b. Opérationnalisation de l'apprentissage
organisationnel................ 94
2. Processus de mesure des variables de la
recherche...........................95
a. Les variables de la qualité de l'interaction entre
les
salariés..............................................................................................96
b. Les variables de l'efficacité des supports de
communication interne.96
c. Les variables de la communication de
proximité........................96
d. Les variables de la communication par la fonction
occupée...........96
e. Les variables de l'apprentissage organisationnel des
salariés..........97
II. Matérialisation de la recherche
empirique...................................................97
A. Présentation des instruments de collecte
d'information..............................97
1. Présentation du questionnaire de
l'enquête....................................98
a. Logique de construction du
questionnaire.................................98
b. Le contenu du
questionnaire.................................................98
c. Le codage du
questionnaire..................................................99
2. La présentation de la grille
d'entretien........................................100
a. La logique de construction de la grille
d'entretien.....................100
b. Le contenu de la grille
d'entretien........................................101
c. L'unité d'analyse des
interviews..........................................101
B. L'analyse du processus d'échantillonnage et de
collecte d'information...........101
1. Processus
d'échantillonnage....................................................101
a. Sélection de la population d'étude de
l'enquête quantitative : l'échantillonnage par choix
raisonné.....................................102
b. La sélection de la population d'étude de
l'enquête exploratoire......102
c. Les difficultés rencontrées dans la
sélection de l'échantillon et les solutions
retenues...........................................................103
2. Processus de collecte de
l'information........................................104
a. Technique d'administration du
questionnaire...........................104
b. La technique d'entretien : l'entretien
individuel........................104
c. Les difficultés rencontrées et les solutions
retenues...................106
d. La taille de l'échantillon
final.............................................107
Section II : Outils d'analyse des données et
caractéristiques de l'échantillon final de la
recherche.................................................................................................109
I. Les outils d'analyse quantitative des
données.............................................109
A. Le tri à plat et l'analyse en composante
principale...................................109
1. Le tri à
plat..........................................................................109
2. L'analyse en composante
principale.............................................110
a. Définition de l'analyse
factorielle..........................................110
b. Le choix des axes factoriels à
retenir......................................110
B. L'analyse de la régression
multiple....................................................111
1. Définition de la méthode de régression
multiple..............................111
2. Interprétation des indicateurs de l'analyse de
régression multiple..........111
II. Les outils d'analyse qualitative des données et la
description de l'échantillon final de la
recherche.....................................................................................112
A. Justification de l'utilisation de l'analyse de
contenu.................................112
1. Définition et principe de l'analyse de
contenu.................................113
c. Définition de la l'analyse de
contenu......................................113
d. Principes de l'analyse de
contenu..........................................113
2. Justificatif du choix de l'analyse de contenu comme
méthode d'analyse de nos
entretiens.......................................................................114
B. Les caractéristiques de l'échantillon final
de la recherche...........................114
1. Les caractéristiques des entreprises de
l'échantillon..........................115
2. Les caractéristiques de la composition humaine des
entreprises............116
CHAPITRE IV : ANALYSE EMPIRIQUE DE L'INFLUENCE DE LA
COMMUNICATION INTERNE SUR
L'APPRENTISSAGE .................................118
Section I : Analyse descriptive des
réalités de la communication interne et de l'apprentissage
organisationnel des
salariés....................................................................................................118
I. Appréciation de la communication interne dans les
PME camerounaises..............118
A. Description de la communication interne par la
qualité de l'interaction et par l'efficacité des
supports..............................................................119
3. Les réalités de la communication par la
qualité de l'interaction...........119
c. Perception de la qualité de l'interaction par
l'enquête quantitative..119
d. Perception de la qualité de l'interaction par
l'enquête qualitative...121
4. Les réalités de la communication par
l'efficacité ders supports122
c. Les réalités de l'efficacité des
supports par l'enquête quantitative...122
d. Les réalités de l'efficacité des
supports par l'enquête qualitative....125
B. Communication de proximité et communication
fonctionnelle dans les entreprises camerounaises : quelle
perception ?.............................................126
3. Description des variables de la communication de
proximité..............126
c. Description par l'enquête
quantitative....................................126
d. Description par l'enquête
qualitative......................................128
4. Description de la communication fonctionnelle dans les
entreprises
camerounaises.....................................................................129
c. Description par l'enquête
quantitative....................................129
d. Description par l'enquête
qualitative......................................131
II. Appréciation de l'apprentissage organisationnel des
salariés........................131
A. Appréciation des variables de l'apprentissage dans
le travail de l'entreprise.131
3. Analyse par l'enquête quantitative de l'apprentissage
dans le travail.....132
4. Analyse par l'enquête qualitative de l'apprentissage
dans le travail......133
B. Appréciation des variables de l'apprentissage de
l'entreprise..................133
3. Appréciation par l'enquête
quantitative.......................................133
4. Appréciation par l'enquête
qualitative.........................................135
Section II : Mise en évidence de l'effet empirique
de la communication interne sur l'apprentissage organisationnel des
salariés............................................................136
I. Influence de la communication interne par la qualité
de l'interaction et l'efficacité des supports sur l'apprentissage
organisationnel des salariés........................136
A. Analyse de l'effet de la qualité de l'interaction
sur l'apprentissage organisationnel des
salariés..........................................................136
3. Réalisation de l'ACP sur les variables de la
qualité de l'interaction entre les salariés et sur
l'apprentissage organisationnel................................137
4. Présentation et interprétation du
modèle de régression linéaire............139
B. Analyse de l'effet de l'efficacité des supports des
supports communication interne sur l'apprentissage organisationnel des
salariés..........................144
3. Réalisation de l'ACP sur les variables de
l'efficacité des supports de communication
interne...........................................................144
4. Présentation et interprétation du
modèle de régression linéaire............149
II. Incidence de la communication de proximité et de la
communication fonctionnelle sur l'apprentissage
organisationnel......................................................150
A. Incidence de la communication de proximité sur
l'apprentissage organisationnel des
salariés..........................................................150
3. Réalisation de l'ACP sur les variables de la
communication de
proximité...........................................................................150
4. Présentation et interprétation du
modèle de régression linéaire............152
B. Incidence de la communication fonctionnelle sur
l'apprentissage organisationnel des
salariés..........................................................157
3. Réalisation de l'ACP sur les variables de la
communication de
proximité...........................................................................158
4. Présentation et interprétation du
modèle de régression linéaire............159
CONCLUISION
GENERALE........................................................................167
REFERENCES
BINBLIOGRAPHIQUES..........................................................173
ANNEXES...............................................................................................191
TABLE DES
MATIERES.............................................................................256
* 1Compétences et
connaissances qui sont soit construites dans l'entreprise ou alors provenant de
la formation scolaire ou académique des salariés.
* 2 Conclusions de l'atelier
consacré à la validation d'un dispositif favorable à la
création d'emplois décents dans la pratique de la sous-traitance
privée au Cameroun qui s'est déroulé du 19 au 20 novembre
2012 à Douala
* 3Mise en exergue par la
Commission des Communautés Européennes à Bruxelles le 21
novembre 2001 (repris par Blanc, Foix et Maurice, 2008, p. 167).
* 4Ibert J., Baumard
P., Donada C. et Xuereb J. M. (1999), La collecte des données
et la gestion de leurs sources, Chapitre IX in Thiétart R. A. (1999),
Méthodologie de la recherche en gestion, éd. Nathan, Paris.
* 5Pirès A. P.
(1997), Échantillonnage et recherche qualitative : essai
théorique et méthodologique, in Poupart J. et
al., La recherche qualitative : Enjeux
épistémologiques et méthodologiques pp.113-172
cité par Savoie-Zajc (2007), Comment peut-on construire
un échantillonnage scientifiquement valide? Recherches
qualitatives,Actes du colloque Recherche qualitative : les questions de
l'heure - Hors-Série - n°5, pp. 99-111.
* 6Ibert J., Baumard
P., Donada C. et Xuereb J. M. (1999), La collecte des données
et la gestion de leurs sources, Chapitre IX in Thiétart R. A. (1999),
Méthodologie de la recherche en gestion, éd. Nathan, Paris.