SOMMAIRE
SOMMAIRE
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défini.
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
RESUME
v
ABSTRACT
vi
LISTE DES ABREVIATIONS
vii
LISTE DES TABLEAUX
viii
LISTE DES FIGURES
xi
INTRODUCTION GENERALE
1
PREMIERE PARTIE : L'APPROCHE CONCEPTUELLE ET LA
CONSTRUCTION THEORIQUE DE LA RECHERCHE
21
CHAPITRE I : L'APPROCHE DU CONTRAT
PSYCHOLOGIQUE DANS L'ETUDE DE LA RELATION D'EMPLOI
23
I. Relation d'emploi
salarié-entreprise au fondement du contrat psychologique
23
II. Le contrat psychologique dans les
relations contractuelles, quelles appréhensions, quelles dimensions et
quelle évaluation ?
50
CHAPITRE II : LES REGARDS THEORIQUES SUR LA
SOCIALISATION ORGANISATIONNELLE PAR LA COUVERTURE DES ATTENTES DU CONTRAT
PSYCHOLOGIQUE
63
I. La socialisation organisationnelle des
salariés, une mise en évidence des avancées
théoriques
63
II. La couverture des attentes du contrat
psychologique et l'effet sur la socialisation organisationnelle des
salariés
82
DEUXIEME PARTIE : LA SOCIALISATION
ORGANISATIONNELLE PAR LES ATTENTES, EXPOSE METHODLOGIQUE ET RESULTATS
127
CHAPITRE III : CANEVAS METHODOLOGIQUE DE LA
RECHERCHE QUALITATIVE EXPLORATOIRE ET QUANTITATIVE ADOPTEE
129
I. Exposé de la démarche
méthodologique qualitative de la recherche
129
II. Exposé de la démarche de la
recherche quantitative adoptée
161
CHAPITRE IV : SOCIALISATION ET CONTRAT
PSYCHOLOGIQUE PAR LES ATTENTES, DES RESULTATS CONVAINCANTS
183
I. Analyse fréquentielle et
factorielle des variables de la socialisation organisationnelle et du contrat
psychologique par les attentes
183
II. Etude de la relation entre la couverture
des attentes du contrat psychologique perçue par les salariés et
leur socialisation organisationnelle et implications de la recherche
211
CONCLUSION GENERALE
247
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
252
ANNEXES
264
TABLE DES MATIERES
445
DEDICACE
A toute ma famille pour le soutien moral, psychologique et
financier qu'il n'a cessé de me garantir depuis ma tendre enfance. Que
cette Thèse de doctorat vous donne soulagement....
REMERCIEMENTS
Quatre années se sont écoulées depuis le
début de cette longue aventure doctorale. La thèse est une vie et
pour la vivre, il faut avoir un entourage assez convaincant et encourageant, un
entourage qui peut comprendre à quel moment intervenir pour vous aider
à vous propulser vers l'avant. C'est ainsi que les lignes qui suivent me
permettent d'exprimer sincèrement ma parfaite satisfaction et
reconnaissance aux personnes qui ont été sur mon chemin tout au
long de cette recherche.
Je tiens d'abord à rendre gloire à Dieu Tout
Puissant pour le souffle de vie qu'il m'a donné pour pouvoir atteindre
mes objectifs, pour la parfaite santé qu'il m'a accordée et pour
toutes les grâces qu'il m'a données d'avoir à mes
côtés des personnes dont l'intelligence n'est plus à
démontrer pour me conduire dans cette lourde tâche qu'est la
recherche doctorale.
Je remercie chaleureusement mon Directeur de thèse le
Professeur Victor TSAPIqui, parson professionnalisme, ses compétences et
ses qualités humaines, a su me guider et me motiver à travers
toutes les étapes cruciales de ce projet de recherche. Je remercie
également mon Co-directeur de thèse,le Professeur HAMADOU BOUKAR,
qui a été le premier à croire en mes capacités et
qui m'a initié au monde de la recherche.Malgré les nombreuses
obligations associées à son statut de chercheur d'envergure
internationale impliqué dans plusieurs projets d'importance notoire, le
Professeur HAMADOU BOUKARest toujours présent pour ses étudiants.
Il a su me faire bénéficier de sa grande érudition et de
ses idées novatrices, tout en supportant ma tendance à
l'obstination et mes retards dus à mon implication dans d'autres
activités autre que la recherche. En toute humilité,
j'espère être un jour en mesure de transmettre ne serait-ce qu'une
infime partie des connaissances, des motivations, des comportements
relationnels et des idées qu'il a su me léguer.
La thèse est une épreuve de longue haleine qui
serait bien aride sans le soutien d'une personne qui nous tient à coeur.
Pour toutes les fois que tu as dû supporter mon absence, pour toute cette
patience que tu as dû endurer à cause de ces travaux doctorauxet
pour tout ce réconfort que tum'as apporté dans les moments de
doute, je te remercie chaleureusement Alida.
Bien sûr, je tiens à souligner que plusieurs de
mes amis intimes m'ont soutenu, voire enduré, tout au long de mes
études universitaires. Je citerais particulièrement Lama
Sévérin, Mougmassou Sévérin, Gueda Douhan Louise,
Hadama Constantin, Meyanga Bibel Jean-Jacques, Kejule Françoise Ange,
Vournone Padeu Eric, Hakou Yepmou Marcelle Stella, Maïmounatou Halilou,
Nouleho Fonou Mileine, Kamdem Pacome Gaël, Oumar Abdou, Samaki
Béatrice, Mamma Wappouo Béatrice, Abba Alkali Francis, Golam
Thomas, Warda Lazarre, Haiwe Manga Emmanuel, Ngtsebaï Vezbaï, Songui
valentine, Tchuendem Léonor, Monglo Nouri Geoffroy.Retrouvez ici mes
sincères remerciements.
Je ne pourrais non plus passer sous silence la contribution de
plusieurs de mes collègues, aux études supérieures
à l'Institut Supérieur YérimaDewaà Garoua, qui ont
aussi contribué au renforcement de ma motivation à poursuivre mes
travaux de recherche. Je dirige mes remerciements à ce niveau à
M. Ousmanou Aman Sa'aly, M. Alioum Ahidjo, Dr. Abdoul-Nasser Ousmanou, Dr. Maya
Ernest, Dr. Hamza Séini, M. Byr Kamusha François, M. Hamadou
Moustafa, Mme Kenne Bantio Adélaïde épouse Ayanawa, Mme
Hadjara Leïla, M. Mann Houly David, M. Abdoulaye Oumarou, M. Adamou
Yougouda ainsi que tous ceux et celles qui sont intégrés dans le
corps enseignant et dans le corps administratif à l'Institut
Supérieur Yérima Dewa de Garoua.Merci infiniment.
La participation aux doctoriales et aux conférences
internationales m'ont permis de redoubler d'efforts tout en m'interrogeant au
jour le jour sur le cheminement à prendre. Avec la rencontre de
plusieurs Professeurs aussi bien au plan national qu'international, j'ai
directement eu une réponse à mes interrogations : c'est au
bout du tunnel que se trouve le réservoir du succès. J'adresse
dans ce sens mes sincères remerciements à tout le comité
scientifique et à tout le comité de lecture de la Revue Africaine
de Management (RAM) et de la Revue d'Etudes en Management et Finance
d'Organisation (REMFO). Je n'oublie pas également tout le lectorat des
Editions Universitaires Européennes qui marque un grand
intérêt à la recherche scientifique.
Je dirige également ma reconnaissance à tous les
encadreurs de l'équipe EFFASSION FC en occurrence Ibrahima, Sali Roland,
Dora la Reine, ainsi qu'à tous les joueurs pour ces moments de
convivialité et de familiarité qui m'ont permis de me
détendre et de comprendre que la famille secondaire existe et contribue
à souder l'entraide et la bonne ambiance.
J'ai reçu du soutien, direct ou indirect, de beaucoup
d'amis et de collègues que je ne peux évidemment pas tous les
nommer. Je les remercie grandement et sincèrement pour tout ce qu'ils
ont faitpour moi.Que Dieu leur donne la force de continuer toujours dans cette
logique.
RESUME
L'objet de cette investigation est d'étudier la
socialisation organisationnelle des salariés autour d'un ensemble de
variables construites au travers des dimensions du contrat psychologique entre
le salarié et l'entreprise. A travers une étude exploratoire
auprès de 9 salariés (employés et responsables
hiérarchiques) et une enquête hypothético-déductive
auprès de 753 salariés dans les entreprises au Cameroun, il
ressort que les attentes du contrat psychologique (attentes transactionnelles,
attentes relationnelles et attentes idéologiques) sont bien existantes
à plus de 80% de la population totale de l'étude et qu'elles sont
perçues comme couvertes à près de 55%. D'un autre
côté, nos résultats signalent qu'en fonction des variables
liées au profil des salariés telles que le sexe, l'âge, le
niveau d'étude, la catégorie de l'emploi et l'ancienneté
dans l'entreprise, les individus expriment différemment le schéma
anticipatoire des attentes qui sont inscrites dans leur contrat psychologique
avec l'entreprise. En ce qui concerne les tests des hypothèses, une
analyse croisée entre les variables de la socialisation
organisationnelle (concept représentant le facteur à expliquer)
et les variables de la perception de la couverture des attentes (concept
représentant le facteur explicatif) montre une évolution
significative de la socialisation organisationnelle en présence des
attentes exprimées par les salariés et couvertes par
l'entreprise. Nos hypothèses sont logiquement validées, mais pas
totalement simplement parce que nos résultats signalent que
l'apprentissage du travail n'est pas influencé par la perception d'une
couverture des attentes transactionnelles dans la relation d'emploi. Les
implications méthodologiques, théoriques et managériales
sont expliquées ainsi que les limites et les perspectives
d'investigations futures dans le champ du contrat psychologique
développées.
Mots clés : Psychologie sociale,
attente, contrat psychologique, employabilité, relation d'emploi
ABSTRACT
The purpose of this investigation is to study the
organizational socialization of employees around a set of variables constructed
through the dimensions of the psychological contract between the employee and
the company. Through an exploratory study of 9 employees (employees and line
managers) and a hypothetico-deductive survey of 753 employees in companies in
Cameroon, it appears that the expectations of the psychological contract
(transactional expectations, relational expectations and ideological
expectations) are well over 80% of the total population of the study and are
perceived to be almost 55% covered. On the other hand, our results indicate
that, depending on the variables related to the profile of employees, such as
gender, age, level of education, job category and seniority in the company,
individuals express differently the anticipatory pattern of expectations that
are written into their psychological contract with the company. With regard to
hypothesis testing, a cross analysis between the variables of organizational
socialization (concept representing the factor to be explained) and the
variables of the perception of the coverage of expectations (concept
representing the explanatory factor) shows a significant evolution of
Organizational socialization in the presence of the expectations expressed by
employees and covered by the company. Our assumptions are logically validated,
but not totally simply because our results indicate that work learning is not
influenced by the perception of a coverage of transactional expectations in the
employment relationship. The methodological, theoretical and managerial
implications are explained as well as the limits and perspectives of future
investigations in the field of psychological contract developed.
Key words:Social psychology, makes an
attempt, psychological contract, employability, relation of employment
LISTE DES ABREVIATIONS
ANACT : Agence Nationale pour
l'Amélioration des Conditions de Travail
ANOVA : Analyse de la variance
BEPC : Brevet d'Etude du Premier Cycle
BTS : Brevet de
TechnicienSupérieur
CNPS : Caisse Nationale de
Prévoyance Sociale
DEA : Diplôme d'Etudes
Approfondies
DSCE : Document de Stratégie pour la
Croissance et l'emploi
DUT : Diplôme Universitaire de
Technologie
EPI : Equipements de Protection
Individuels
GSRH : Gestion Stratégique des
Ressources Humaines
IFOP : Institut Français d'Opinion
Publique
KMO : Kaiser Meyer et Olkin
OLC : Organizational Learning Capability
PME : Petites et Moyennes Entreprises
RCMI : Ressorts Clés de la
Motivation Individuels
SPSS: Statistical Package for Social
Sciences
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Répartition de
l'échantillon de l'enquête exploratoire
4
Tableau 2 : Caractéristiques de
l'échantillon d'étude qualitative
143
Tableau 3 : Répartition des
enquêtés par direction
149
Tableau 4 : Synthèse des objectifs des
interrogations inscrites dans la grille - employés
150
Tableau 5 : Analyse fréquentielle des
priorités exprimées
157
Tableau 6 : Dimensionnalité des attentes
exprimées par nos enquêtés
160
Tableau 7 : La répartition de
l'échantillon de l'étude quantitative
164
Tableau 8 : Variables
d'opérationnalisation de l'apprentissage organisationnel
167
Tableau 9 : Variables
d'opérationnalisation de l'intériorisation organisationnelle
167
Tableau 10 : Variables
d'opérationnalisation du contrat psychologique par les attentes
transactionnelles
169
Tableau 11 : Variables
d'opérationnalisation du contrat psychologique par les attentes
relationnelles
169
Tableau 12 : Variables
d'opérationnalisation du contrat psychologique par les attentes
idéologiques
170
Tableau 13 : Synthèse des promesses faites
aux employés par les employeurs
170
Tableau 14 : Variables de contrôle
utilisées dans la recherche et leur mesure
171
Tableau 15 : Indication sur le codage des
variables du questionnaire
174
Tableau 16 : Indication de codage des promesses
faites par l'employeur
174
Tableau 17 : Période d'administration du
questionnaire
175
Tableau 18 : Valeur et acceptabilité de
l'alpha de Cronbach
179
Tableau 19 : Caractéristiques
sociodémographiques des employés enquêtés
185
Tableau 20 : Analyse fréquentielle des
variables de l'apprentissage organisationnel
188
Tableau 21 : Analyse fréquentielle des
variables de l'intériorisation organisationnelle
190
Tableau 22 : Analyse fréquentielle des
variables des attentes transactionnelles du contrat
192
Tableau 23 : Analyse fréquentielle des
variables des attentes relationnelles du contrat
193
Tableau 24 : Analyse fréquentielle des
variables des attentes idéologiques du contrat
194
Tableau 25 : Analyse fréquentielle des
variables de la couverture des attentes transactionnelles
196
Tableau 26 : Analyse fréquentielle des
variables de la couverture des attentes relationnelles
197
Tableau 27 : Analyse fréquentielle des
variables de la couverture des attentes idéologiques
198
Tableau 28 : Analyse fréquentielle des
variables des promesses faites par l'employeur
200
Tableau 29 : Analyse factorielle sur les variables
de la socialisation organisationnelle des salariés
202
Tableau 30 : Analyse factorielle sur les variables
des attentes du contrat psychologique
205
Tableau 31 : Qualité de la factorisation des
variables liées aux attentes du contrat
206
Tableau 32 : Analyse factorielle sur les variables
de la couverture des attentes du contrat psychologique
208
Tableau 33 : Analyse factorielle sur les variables
liées aux promesses faites par l'employeur
210
Tableau 34 : Test d'homogénéité
des variances
213
Tableau 35 : Test d'égalité des
moyennes
214
Tableau 36 : Test d'homogénéité
des variances
216
Tableau 37 : Test d'égalité des
moyennes
217
Tableau 38 : Relation entre la couverture des
attentes transactionnelles et l'Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
218
Tableau 39 : Relation entre la couverture des
attentes transactionnelles et l'intériorisation du travail /
l'apprentissage de l'équipe de travail
220
Tableau 40 : Relation entre la couverture des
attentes transactionnelles et l'apprentissage du travail
221
Tableau 41 : Relation entre la couverture des
attentes transactionnelles et l'intériorisation de l'organisation
222
Tableau 42 : Relation entre la couverture des
attentes relationnelles et l'Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
225
Tableau 43 : Relation entre la couverture des
attentes relationnelles et l'intériorisation du travail /
l'apprentissage de l'équipe de travail
227
Tableau 44 : Relation entre la couverture des
attentes relationnelles et l'apprentissage du travail
228
Tableau 45 : Relation entre la couverture des
attentes relationnelles et l'intériorisation de l'organisation
230
Tableau 46 : Relation entre la couverture des
attentes idéologiques et l'Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
232
Tableau 47 : Relation entre la couverture des
attentes idéologiques et l'intériorisation du travail /
l'apprentissage de l'équipe de travail
234
Tableau 48 : Relation entre la couverture des
attentes idéologiques et l'apprentissage du travail
235
Tableau 49 : Relation entre la couverture des
attentes idéologiques et l'intériorisation de l'organisation
237
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Elaboration du contrat psychologique
dans la relation d'emploi
4
Figure 2: Pyramide des besoins de Maslow
40
Figure 3 : Eléments de compréhension
de la théorie des attentes de Vroom
43
Figure 4 : Motivation par la prise en compte de la
personnalité et du rôle au travail
44
Figure 5 : Conditions de réussite de la
motivation au travail
45
Figure
6 : Processus de renforcement des comportements par la motivation
46
Figure
7 : Représentation de l'encastrement des caractéristiques
des parties prenantes à l'emploi
52
Figure 8 : Contrat psychologique en tant que
schéma mental
54
Figure 9 : Perception des réalisations
du contrat psychologique
60
Figure 10 : Présentation des
différents domaines et objets de la socialisation
76
Figure 11 : Processus cognitif d'attribution de sens
sur les réalités du travail
80
Figure 12 :Formes de
reconnaissanceorganisationnelledes salariés
87
Figure 13 : Modèle théorique de la
recherche
125
Figure 14 : Récapitulatif des deux
positionnements épistémologiques
134
Figure 15 : Démarche méthodologique de
la recherche
137
Figure 16 : Schéma du cheminement empirique
de la recherche
138
Figure 17 : Diagramme des priorités dans les
attentes des salariés
158
Figure 18 : Diagramme des priorités dans les
attentes des responsables
158
Figure 19 : Fréquence d'expression des
attentes du contrat psychologique
195
Figure 20 : Fréquence d'expression de la
couverture des attentes du contrat psychologique
199
Figure 21 : Modèle empirique de la
recherche
246
INTRODUCTION GENERALE
CONTEXTE DE RECHERCHE
Le contexte de travail toujours en mutation, les
évolutions technologiques et une forte prise en compte des désirs
personnels des salariés marquent de nos jours les préoccupations
prononcées et ressenties de part et d'autre de la relation d'emploi
entre l'entreprise et le salarié. Autant de situations qui mettent en
évidence la reconsidération du lien tacite entre le
salarié et l'entreprise à travers le contrat de travail. Les
prescriptions de l'école classique des organisations qui mettaient en
relief l'organisation du travail comme une science comparative à toutes
les autres sciences sont dans cette aire de management des pensées
à l'arrière-plan de l'agir dans le sens du progrès1(*). Dans ce sens, nul n'a l'audace
d'ignorer que l'individu est au centre des performances de l'organisation par
ses capacités à innover, à prendre des initiatives et
à avoir une dynamique individuelle au-delà du travail
prescrit.
La réussite d'une entreprise nécessite l'union
et la force de travail des personnes qui forment un tout organisationnel. En
effet, il ne s'agit pas de recruter des salariés parce que le travail en
a besoin, mais il s'agit tout au moins de le faire en prenant des personnes
dont les aspirations sont parfaitement en adéquation avec la philosophie
même de l'entreprise. Philosophie au centre de laquelle se trouve en
premier point un besoin pressant de motivation, d'implication, de
fidélisation et de socialisation organisationnelle durable des
salariés afin de construire (avec eux) une famille organisationnelle. Ce
désir de socialisation est dans ce sens le souhait de tous les
dirigeants et managers d'entreprise qui reconnaissent effectivement que
l'entreprise a besoin de la contribution efficace de tous pour aller au bout de
son parcours (Boukar et al., 2018). Grande comme petite, les
entreprises de notre aire sont dans un réel défi d'assurer
à tous les salariés y travaillant des conditions d'une
rétention durable. Ces conditions ne font qu'augmenter la
sensibilité de la question de l'intégration et de la
socialisation organisationnelle des salariés. Si aujourd'hui travailler
pour assurer son existence est une norme, les travaux de Méda (2010)
montrent que pour la plupart des salariés, le travail est un moyen de se
procurer de quoi subvenir à ses besoins, mais que c'est aussi une
manière de montrer ses capacités professionnelles et de
s'inscrire dans un collectif de travail qu'on peut appeler famille
organisationnelle. Il s'agit bien de la socialisation organisationnelle des
salariés.
La question de l'intégration et de la socialisation
organisationnelle des salariés est un domaine qui a suscité de
nombreuses recherches pour identifier les facteurs qui permettent sa
réussite ou son échec. S'il est clair que les organisations
reconnaissent les enjeux de l'intégration et de la fidélisation,
elles ne mettent pas pour autant en oeuvre de réelles politiques de
gestion de la socialisation organisationnelle des salariés. Dès
lors, peuvent-elles chercher à recruter les meilleurs salariés si
elles ne s'attachent pas à gérer leur « entrée
organisationnelle », selon l'expression de Perrot (2000), pour en
assurer la réussite ou leur socialisation continue dans l'organisation ?
Ce paradoxe nous semble s'expliquer par la relative jeunesse de cette
problématique dans le champ de la gestion, et donc par l'insuffisance de
connaissances et des outils de gestion organisationnelle de
l'intégration et de la socialisation. Insuffisance pratiquement
marquée par les licenciements et les démissions volontaires qui
ne se justifient que par un manque de cohérences entre les promesses
faites à l'entrée et les réalités
organisationnelles. Sachant que les mises à pied relèvent d'une
décision de l'employeur, les démissions sont des
cessationspermanentes d'emploi décidées par l'employé
lui-même par perception d'une contradiction entre ce qu'il aurait
exprimé comme attente et les réalités vécues. Les
démissions engendrent un roulement de personnel pouvant s'avérer
onéreux pour l'employeur, qui doit alors embaucher et former de nouveaux
employés. Ces coûts de remplacement peuvent être
particulièrement importants pour les entreprises qui emploient une
maind'oeuvre qualifiée possédant un niveau d'instruction assez
élevé. En enregistrant des taux de démissions excessifs,
la réduction de la productivité est éminente. En revanche,
il est possible, surtout pour une entreprise consciencieuse, qu'en mettant
l'accent sur le contrat psychologique par les attentes, l'employé se
trouve enraciné dans les principes et les normes que véhicule
l'entreprise.
La théorie de l'échange social, à travers
principalement la notion de contrat psychologique offre un champ de
compréhension à ce besoin pressant de socialisation
organisationnelle des salariés. Sa raison principale se justifie par sa
capacité à offrir un champ théorique qui apporte des
réponses aux questions sur les nouvelles relations d'emploi (de
façon explicite, sur la perception des réalités de
l'emploi par l'une ou l'autre partie prenante). La deuxième raison
d'avoir choisi ce cadre théorique dans cette recherche tient compte de
la multitude des travaux empiriques ayant démontré que le contrat
psychologique, aussi bien par son contenu que par son processus, joue un
rôle très capital sur la mobilisation et la fidélisation du
personnel. Nous savons clairement que l'objectif du management est de
gérer le groupe en vue d'atteindre des objectifs
prédéterminés. Mais le groupe est la réunion
deplusieurs individus aux préoccupations, comportements et attentes
différents et se préoccuper de sa socialisation est très
important dans le cadre de la relation d'emploi.
Partant du constat que la socialisation organisationnelle
conditionne l'action de l'individu dans l'entreprise, l'idée principale
serait de trouver dans l'ensemble des secteurs d'activité de tous les
pays, un nombre suffisant de travaux y relatifs. Cependant, les pays
occidentaux peuvent s'en réjouir d'autant plus que les investigations
empiriques y sont effectuées, mais concernant le contexte africain, peu
de recherches s'y trouvent, encore moins en contexte camerounais où les
investigations restent encore très maigres, exception faite des rares
travaux consultés à l'instar de ceux de Boukar et Guidkaya (2017)
qui ont consisté à analyser l'apprentissage organisationnel des
salariés via la circulation de l'information à l'intérieur
de l'entreprise, une étude totalement partielle des variables de
socialisation organisationnelle (l'apprentissage étant une
première étape de la socialisation organisationnelle). Cette
réalité vient en contradiction avec le désir d'une
économie en plein essor et en constante mutation qui se veut
émergente dans un horizon proche (DSCE, 2009). Il semble
impératif d'étudier dans ce sens les différentes
dimensions de la relation d'emploi afin de mieux comprendre les attitudes et
comportements des salariés au sein de l'organisation. Arriver à
cela revient à identifier clairement les représentations du monde
de l'emploi dans l'esprit des salariés d'une part, les attentes dans la
relation d'emploi d'autre part. Attentes et représentations diffuses qui
ne sont couvertes qu'après une reconsidération des obligations
à couvrir dans la relation d'emploi. C'est dans ce sens que nous avons
figé notre recherche sur le thème : Couverture
des attentes du contrat psychologique et socialisation organisationnelle des
salariés dans les entreprises.
PROBLEMATIQUE ET QUESTIONS DE RECHERCHE
Les théoriciens du management des entreprises ont
émis l'hypothèse que la réussite ou l'échec que
connaissent les entreprises relèverait d'une manipulation des facteurs
financiers, structurels et stratégiques. Cependant, avant d'être
une relation économique et formelle ou une juxtaposition d'objet ou de
mouvement, l'entreprise est d'abord un ensemble structuré de groupes et
d'individus aux attentes et aspirations diffuses et multiples dont les
interactions dynamiques conditionnent non seulement son fonctionnement, mais
également les relations d'emploi en son sein. Dans ce sens et depuis les
travaux pionniers d'Argyris (1960) et de Rousseau (1989, 2000), l'accroissement
du nombre d'investigations en gestion des ressources humaines sur la relation
d'emploi relativement aux concepts de contrat psychologique et de socialisation
organisationnelle (aussi bien dans le contexte francophone qu'anglo-saxon)
démontre avec pertinence l'utilisation de ces notions en tant que cadre
théorique opérationnel d'étude et d'analyse de
l'ajustement de l'individu aux préceptes de l'organisation (Ashforth et
al., 2007 ; Lacaze, 2007 ; Eisenbeiss et al.,
2008 ; Bauer et Erdogan, 2010).
En effet, dans l'étude de la socialisation
organisationnelle, l'on remarque (comme les travaux en psychologie sociale) une
opposition sur le traitement de la dialectique organisation/salarié, une
nette transposition gestionnaire de la dialectique sociologique
société/individu. Les chercheurs dans cette lignée
présentent la socialisation organisationnelle comme un ensemble de
procédures mises en place par l'organisation ayant pour but
d'influencer, voire d'endoctriner les salariés (Van Maanen et Schein,
1979). L'accent est mis à ce niveau sur les comportements mis en oeuvre
par les salariés pour se connecter aux enseignements et normes
organisationnelles. Il s'agit de l'ajustement à la culture de
l'entreprise (Findler et al.,2007 ; Zhang et al., 2008).
Si la socialisation organisationnelle et l'étude des comportements
sociaux sont des maîtres mots dans un système social, il en
demeure tout aussi évident que le travail en
« organisation » s'est imposé dans la relation
d'emploi (Livian, 2001) constatant ainsi une articulation des individus autour
de vaste ensemble partageant des caractères communs avec un champ de
problèmes similaires à résoudre. C'est dire que le
désir de socialisation ne se limite pas seulement à
l'entrée dans l'organisation comme le signalent un nombre
conséquent de travaux y relatifs même comme les auteurs en font
une clarification selon laquelle il existe certes un besoin pressant de
socialisation organisationnelle des salariés pendant les premiers mois
de travail (Perrot, 2008 ; Perrot et Campoy, 2009), mais que les
situations de socialisation ont lieu durant toute la vie des salariés
(vie professionnelle en revanche), tenant compte de la modification des
attentes à l'entrée dans l'entreprise en fonction de
l'évolution des postes et de la reconfiguration organisationnelle de
l'entreprise au cours du temps (Saks et Ashforth, 1997).Ces travaux se sont
intéressés dans la majeure partie des cas à l'aspect
dynamique de la socialisation organisationnelle.
C'est avec les travaux de Louis (1980) qu'un changement dans
la compréhension et la conceptualisation de la notion de socialisation
organisationnelle est apparu prenant en compte le point de vue du
salarié lui-même dans la relation d'échange. En effet, au
départ de la théorisation de l'organisation (vision classique de
l'organisation du travail), les questionnements résidaient, dans la
plupart des travaux, sur la considération de la productivité et
de la croissance de l'entreprise, mettant de côté l'idée
principale que les sentiments personnels lors de l'exécution des
tâches, le ressenti sur la conception du travail à faire et bien
d'autres éléments encore, jouent un rôle on ne peut plus
capitale dans l'acheminement des buts et objectifs de l'entreprise en terme de
productivité et de croissance. Les travaux de Louis (1980) viennent donc
combler ces manquements en mettant en avant les processus cognitifs, les
mécanismes mentaux, le niveau d'attribution de sens dans le
conditionnement de la contribution ou non de l'individu à la performance
attendue par l'organisation. L'idée d'un rôle non seulement actif
mais proactif de l'individu dans le suivi des tâches assignées
fait donc son chemin sous la houlette de cet auteur, mais de façon
très lente. Delobbe (2000), sous l'impulsion des travaux de Louis
(1980), signale que l'individu doit être représenté au
coeur de la relation sociale d'autant plus que par le schéma de la
construction de sens, le salarié cherchera à rendre son
environnement plus prévisible, compréhensible et en fin de
compte, contrôlable (Miller et Jablin, 1991) par les mécanismes
d'auto-information personnelle. Il ne s'agit pas d'une simple
considération de l'homme en tant que salarié de l'entreprise,
mais comme un « Homme » avec des attentes bien connues de
lui-même qui conditionnent son agir organisationnel. Les attentes, c'est
très simple à comprendre mais toutefois difficiles à
identifier dans le cadre de la relation d'emploi.
De nombreux travaux ont confirmé l'existence des
attentes vis-à-vis de l'emploi et l'effet de leur correspondance
à la réalité organisationnelle sur l'ajustement
comportemental des individus à l'entreprise (on peut citer les travaux
des premiers déclencheurs, plus particulièrement les travaux sur
la méta-analyse des situations de travail de Wanous et al.,
1992). Dans la suite de ces travaux, les chercheurs interviennent pour signaler
que les attentes sont inscrites dans un contexte d'échange social bien
défini au coeur duquel s'installe le concept de contrat psychologique
qui représente un outil permettant d'appréhender les attitudes et
les comportements des employés par l'étude de la
représentation exprimée de part et d'autre de la relation
d'emploi et plus principalement, l'analyse de la part « non
exprimée » et non formalisée des attentes et des
engagements des deux parties à l'emploi (Riant, 2010). A cette base et
selon les travaux antérieurs de Delobbe (2006), le contrat psychologique
jette la fondation d'une conceptualisation précise de la construction du
lien futur entre l'individu et l'entreprise à travers la
modélisation des attentes qui conditionnent les interactions
quotidiennes dans l'entreprise. Ces travaux complètent la
compréhension des propositions de Rousseau (1989) selon lesquelles, la
nature, le contenu et le mode de gestion du contrat psychologique peuvent avoir
un impact considérable sur les résultats de l'entreprise dans la
mesure où ils conditionnent les comportements de citoyenneté
à l'entreprise, gage d'une socialisation organisationnelle durable. Si
la socialisation est un agent de performance et que le contrat psychologique
est un acteur de développement de comportements désirables (si
les parties connaissent au moins les attentes), force est de constater une
rareté des travaux y afférents et une préoccupation trop
floue en ce qui concerne les dispositifs de socialisation organisationnelle.
D'un autre côté, l'on retrace des incompréhensions quant au
champ de l'étude de la socialisation organisationnelle (Lalonde et
Jacob, 2007) et des insuffisances dans l'approche des attentes liées au
contrat psychologique (Dulac, 2005 ; Campoy et al., 2005) puisque
ne mettant pas clairement en évidence les attentes et les obligations
diffuses de la relation d'emploi.
En définissant le contrat psychologique comme
« les croyances d'un individu concernant les termes et les conditions
d'un accord d'échange réciproque entre lui-même et une
autre partie », Rousseau (1998) démontre que les attentes
relatives à la relation d'emploi définissent la qualité de
l'intervention au travail des salariés, mais malheureusement, son
approche d'analyse est située au niveau individuel, perceptuel et
subjectif substituant ainsi au terme « attentes » la notion
de « promesses », de « croyances et
d'obligations ». Cette hypothèse fait des attentes, seulement
ce que le salarié compte percevoir de la part de son employeur sans se
soucier du feedback. C'est l'apanage de plusieurs travaux
complémentaires qui supposent qu'il n'est pas toujours nécessaire
que les attentes soient formellement connues et acceptées par les
parties prenantes (Jafri, 2011) sachant déjà que la relation
d'emploi elle-même est régie par le contrat psychologique qui est
informellement défini. Cette conception est donc à notre sens une
vision très réductrice de la relation d'emploi. Du
côté de l'approche classique de l'étude du contrat
psychologique dite « approche duale », il est
nécessaire de prendre en compte aussi bien la perspective de
l'employé que de l'employeur en tant que parties impliquées dans
la relation d'emploi (la mutualité entre les attentes de
l'employé et celles de l'employeur est donc analysée en
profondeur)2(*), on
référencera ici les travaux de Coyle-Shapiro et Kessler (2000).
Un autre aspect des manquements théoriques dans la littérature
réside sur la peine à identifier les attentes et obligations de
part et d'autre de la relation d'emploi, car elles diffèrent ou du
moins, ne sont pas traduites de la même manière selon le contexte
étudié et on note une absence de consensus à propos du
contrat psychologique (Guerrero, 2004 ; Campoy et al., 2006).
Faisant un tour sur les travaux de Rousseau (1998), puis de Guerrero (2004) et
de Campoy et al. (2006), on retrouve un recensement des attentes et
obligations de la relation d'emploi en deux dimensions, celle liée
à l'aspect transactionnel du contrat psychologique et celle liée
à la dimension relationnelle du contrat psychologique. Une omission est
ici faite pour la dimension idéologique qui relate en effet qu'un
travail qui a de l'intérêt, qui donne du sens et de la
responsabilité et qui permet de se développer est ce qui est
attendu de tous (Thompson et Bunderson, 2003 ; Dulac, 2005). Basée
sur une compréhension des attentes et obligations réciproques de
la relation d'emploi et de l'attitude du salarié par rapport à la
couverture de ces attentes, notre recherche a pour objet
d'étudier la socialisation organisationnelle des
salariés (autour d'un ensemble de variables
construites) au travers des dimensions du contrat psychologique entre
le salarié et l'entreprise.
Partant de cette problématique, plusieurs
interrogations sont à élucider pour comprendre l'organisation
interne de notre investigation. Il s'agit principalement des questions
suivantes :
Quelle est la représentation du monde de travail
qu'ont les employés avant même l'entrée dans une
organisation (il s'agit ici de la question de définition du
schéma anticipatoire de la relation d'emploi avec l'entreprise)3(*) ?
Comment se présente la structuration de ce
schéma anticipatoire du contrat psychologique dans la relation
d'emploi ?
Quel est le niveau de compatibilité
(compatibilité organisationnelle et compatibilité à
l'emploi) de ce schéma anticipatoire du contrat psychologique aux
promesses évoquées dans la relation d'emploi ?
A quel niveau est perçue la couverture des attentes
relatives à ce schéma anticipatoire du contrat
psychologique ?
Quel est le lien entre la perception d'une couverture des
attentes du schéma anticipatoire du contrat psychologique et la
socialisation organisationnelle des salariés ?
OBJECTIFS DE LA RECHERCHE
Une attention particulière mérite d'être
entreprise pour accorder à ce sujet toute sa pertinence. Le
problème posé met en évidence l'idée a
priori selon laquelle les attentes qui fondent le contrat psychologique
dans la relation d'emploi, si elles sont couvertes, déterminent
l'alignement comportemental des salariés. Cette problématique
isolée à elle seule ne permet pas de comprendre de façon
précise les éléments phares de l'ordonnancement de cette
recherche. Ce qui nous conduit à l'étayer en cinq (05) objectifs
suivants pour constituer nos axes de recherche :
Déterminer la représentation du monde de
l'emploi qu'ont les employés avant même leur entrée dans
une organisation;
Proposer une structuration de ce schéma anticipatoire
des attentes du contrat psychologique dans la relation d'emploi ;
Examiner le niveau de compatibilité
(compatibilité organisationnelle et compatibilité à
l'emploi) du schéma anticipatoire des attentes du contrat psychologique
aux réalités vécues dans la relation d'emploi ;
Déterminer le niveau de couverture des attentes
exprimées dans le schéma anticipatoire du contrat psychologique
dans la relation d'emploi ;
Examiner le lien entre la perception d'une couverture des
attentes du schéma anticipatoire du contrat psychologique et la
socialisation organisationnelle des salariés.
INTERET DE LA RECHERCHE
De nos jours, la socialisation organisationnelle des
salariés connaît un développement sans
précédent et impose un autre système de management des
entreprises qui s'entendent prospérer et se faire une place de choix
dans le contexte actuel de mondialisation des échanges. L'idée de
cette recherche est née d'une part, d'un besoin personnel de vouloir
mieux comprendre comment les individus s'intègrent dans une organisation
et s'y socialisent avec une multitude d'individus ayant des convictions, des
caractéristiques, des cultures et compétences différentes
et d'autre part, comment s'organisent les attentes de part et d'autre des
parties prenantes dans la relation d'emploi qui contribuent à la
socialisation organisationnelle des salariés. Notre thèse,
s'inscrivant dans la continuation des travaux effectués par Sekiguchi
(2007) sur l'intégration des théories du fitet du
contrat psychologique pour améliorer la sélection du personnel
ainsi qu'à la suite des études menées par Scholarios
et al. (2003) sur la considération du schéma
anticipatoire dans la relation d'emploi,définit un intérêt
sur deux plans.
Sur le plan théorique, en sus de nombreux
écrits sur la socialisation organisationnelle des salariés et les
pratiques y relatives, une étude et prise en compte des attentes des
salariés dans la relation d'emploi d'une part et de son effet sur la
socialisation organisationnelle des salariés d'autre part est
très importante pour enrichir la littérature et les
réflexions des futurs chercheurs relativement à
l'intégration des salariés au travail et aux préceptes de
l'organisation. De plus, la modélisation proposée des attentes de
la relation d'emploi dans une approche duale conduit naturellement à une
conception de la socialisation organisationnelle comme un processus
dépendant de l'adéquation entre les attentes de l'entreprise et
des salariés (particulièrement diffuses) et dont
l'évolution est guidée,au fil du temps, par la perception d'une
couverture et l'acceptation du traitement reçu en fonction de
l'évolution de l'entreprise. Cette conception de la relation d'emploi va
totalement à l'encontre des premières considérations qui
se basaient uniquement sur une perspective individuelle et rarement par la
prise en compte d'un besoin d'adéquation entre pratiques
organisationnelles et attentes des salariés (Coyle-Shapiro et Kessler,
2000). C'est donc un axe de recherche très important que de prendre en
considération le schéma anticipatoire des attentes de la relation
d'emploi relevant du contrat psychologique puisqu'il offre à la
littérature des repères contextuels d'aide à la recherche
dans le domaine de la Gestion Stratégique des Ressources Humaines
(GSRH). Toujours sur ce même plan théorique, cette recherche met
en éveil les chercheurs en Sciences de Gestion sur les
considérations psychiques (relevant de la psychologie) à prendre
en compte dans les travaux sur les variables d'attitude des salariés
(domaine de la Gestion des Ressources Humaines).
Cette recherche offre également une contribution sur le
plan managérial. En apportant un éclairage sur le contenu du
schéma anticipatoire des attentes fondant le contrat psychologique entre
l'entreprise et l'employé, ainsi que sur la compatibilité de ces
attentes aux réalités organisationnelles, nous espérons
offrir aux managers (que ce soit dans le secteur politique ou
économique) des clés de compréhension
complémentaires de la relation d'emploi par le biais du contrat
psychologique. Il s'agira d'abord de mettre à jour un corps
théorique renfermant l'ensemble des facteurs qui entrent dans la
structuration du contrat psychologique en termes d'attentes réciproques
dans la relation d'emploi afin que les praticiens aient une vue globale des
actions qui peuvent être effectuées dès l'entame du
processus de recrutement des salariés. Il faut noter que la connaissance
d'un corps de variables développées autour des notions phares
d'attentes relatives au contrat psychologique dans la relation d'emploi ne
contribuerait en rien dans la poursuite des objectifs de l'entreprise s'il n'y
a pas une nécessaire prise en compte de l'organisation réciproque
de ces attentes tant du côté de l'entreprise
(représentée ici par l'employeur) que du côté du
salarié (Coyle-Shapiro et Kessler, 2000). Nous ambitionnons aussi dans
cette recherche de montrer que la mise en oeuvre des pratiques de Gestion
desRessources Humaines (aussi bien dans le recrutement que dans la gestion de
l'évolution des carrières) doit être
réfléchie au regard de la catégorie socioprofessionnelle
des salariés à l'emploi. Nous pensons également montrer
dans cette recherche qu'il est illusoire d'avoir une connaissance totale sur
les attentes qui alimentent la relation d'emploi entre les salariés et
l'entreprise d'autant plus qu'à chaque individu en présence, les
attentes diffèrent. Les responsables auront donc une latitude à
relativiser les attentes qui sont classifiées dans cette recherche en
fonction de la catégorie du salarié en présence.
RESUME DES BASES D'HYPOTHESES ET HYPOTHESES
L'appréciation, par un individu,de
l'équité du traitement reçu en général au
sein de son organisation, l'appréciation de la manière dont
l'employeur rend compte des logiques de reconnaissance des salariés et
l'amélioration des conditions du travail détermine de
façon plus effective la socialisation organisationnelle des
salariés (Ambrose et Schminke, 2009) si seulement ces notions
définissent bien les attentes des salariés. De récentes
recherches suggèrent que cette perception a des effets allant
au-delà de ceux des dimensions de l'intégration organisationnelle
et que la saillance du sentiment de justice par exemple en contexte de
socialisation est en effet justifiée par le fait qu'il reflète
une évaluation globale des entités organisationnelles (Jones et
Martens, 2009 ; Priesemuth et al., 2013) reflétant les
attentes transactionnelles du salarié à l'emploi.
Selon Cropanzano et al. (2001), l'intégration
et la socialisation organisationnelle des salariés par le sentiment de
justice organisationnelle s'expliquent logiquement par le fait que le sentiment
d'être traité justement répond à différents
besoins fondamentaux de l'individu, tels que le sentiment d'appartenance,
l'estime de soi ou le sentiment que son existence a du sens et qu'il a vraiment
de la place dans l'évolution de l'entreprise. La justice
organisationnelle correspond de ce fait à des signaux organisationnels
qui concordent avec la bienveillance du supérieur hiérarchique,
rendant ainsi les salariés plus réceptifs aux bienfaits des
pratiques organisationnelles. En actionnant le passage au « mode
groupe », le sentiment de justice globale renforce ainsi les
effets socialisants des facteurs relationnels, notamment du soutien
perçu du supérieur. La justice globale, de plus, produit un
climat de sécurité qui contribue à réduire le
sentiment d'incertitude des individus, favorise leur initiative (Harris et
al., 2013) et suscite chez eux des émotions et des
évaluations de soi positives (Barclay et Kiefer, 2013 ;
Colquitt et al., 2013), sans doute complétant leur perception
de la réalisation du schéma anticipatoire de la relation
d'emploi. Une autre analyse est que les individus forment une
appréciation de la logique de reconnaissance organisationnelle de leur
entreprise et ceux d'entre-eux qui ont le sentiment que l'entreprise traite ses
salariés équitablement selon la contribution qu'ils ont par
rapport aux objectifs de l'entreprise seront plus susceptibles de s'engager
dans une démarche collaborative qui leur permet de profiter pleinement
des interactions positives avec les autres membres de l'organisation, et en
particulier avec leurs supérieurs hiérarchiques directs. Ceux, au
contraire, qui percevront leur entreprise comme injuste et comme ne prenant pas
en compte les attentes de reconnaissance qu'ils ont en relation avec l'emploi,
seront moins confiantes et tireront probablement moins de
bénéfices de leur entourage relationnel (El Akremi et
al., 2014). Pour Lind (2001), la perception de justice
organisationnelle et le sentiment d'être reconnu personnellement que ce
soit dans le travail ou dans les autres dimensions du travail guide l'attitude
de l'individu à l'égard de son environnement. Plus
spécifiquement, le sentiment de reconnaissance agit comme une
« cognition pivot » actionnant le passage d'un
« mode individu » (où la personne est
centrée sur ses intérêts à court terme et est
réticente à collaborer avec les autres par peur d'être
rejetée ou exploitée) à un « mode
groupe » (où elle accorde volontiers sa confiance,
collabore et accepte de s'exposer aux risques des interactions sociales, pour
profiter de leurs avantages).
En outre, les propos recueillis lors de la phase qualitative
vont également dans ce même sens. « On va faire
comment ? Ça ne va pas ici je vous assure et moi ce sentiment me
donne la peine et j'ai même hâte à trouver une autre
préoccupation plus noble. C'est si difficile et parfois même
ça me décourage d'aller au travail. Ce qui est sûre, le
constat de ce manquement dans la rémunération et même dans
le traitement me donne trop à réfléchir, surtout par
rapport au travail que j'effectue au jour le jour dans le cadre de mon emploi
et particulièrement hors du cadre prédéfini au
départ dans cette entreprise » déclare
l'interviewé n° 1 (2019). Ce dernier se prononce en fait par
rapport au traitement reçu depuis son entrée dans cette
organisation.L'intérêt de concilier le discours prononcé et
la réalité qui est vécue pratiquement à
l'entrée des employés dans une entreprise est de rigueur si les
responsables souhaitent que ces derniers se sentent d'ici quelque temps dans
une famille organisationnelle. Cet interviewé signale au terme de ses
propos que « les réalités de l'emploi sont si
complexes » surtout pour un employé qui n'avait pas fait
des prévisions et qui se retrouve complexé dans la mise en
adéquation du discours prononcé et de la réalité
vécue.
Les analyses que nous venons de développer
démontrent avec véhémence le rôle de la dimension
transactionnelle du contrat psychologique sur le comportement de socialisation
organisationnelle des salariés. En effet, un salarié qui a le
sentiment que ses attentes relativement à la dimension transactionnelle
du contrat de travail sont réalisées aura une tendance à
s'intégrer de façon autonome dans son travail et à y
donner tout son potentiel. L'ensemble de ces arguments nous conduit à
présupposer l'hypothèse suivante :
H1 : Il existe une relation
positive entre la perception par le salarié d'une couverture des
attentes transactionnelles du contrat psychologique et sa socialisation
organisationnelle.
Le concept de soutien organisationnel ainsi que la notion de
climat de travail sont des aspects également importants pour comprendre
la contribution des attitudes du salarié par rapport à sa
socialisation. Cette considération a animé les recherches
antérieures en relation avec le contrat psychologique et on la retrouve
encore dans l'expression des attentes au quotidien des employés dans
l'entreprise4(*). Les
travaux en la matière (dont nous ferons le point dans les lignes qui
suivent) mettent l'accent sur le rôle central des supérieurs
hiérarchiques directs dans le processus de socialisation, à la
fois comme source d'informationet comme garant de la qualité du climat
social (Weiss, 1977 ; Jokisaari et Nurmi, 2009 ; Sluss et Thompson,
2012 ; Kammeyer-Mueller et al., 2013).
Le soutien social, défini comme l'apport d'un soutien
émotionnel, instrumental et informationnel (Vinokur et Van Ryn, 1993),
offre un éclairage intéressant pour comprendre le processus de
socialisation organisationnelle des salariés. La perception de soutien
du supérieur (Eisenberger et al., 2002) est en effet
susceptible d'influencer différentes facettes de la socialisation en
réduisant l'incertitude éprouvée par les nouvelles recrues
(Falcione et Wilson, 1988). Pour Harris et al. (2013) ainsi que Liden
et al. (2004), un niveau élevé de soutien perçu
donne aux salariés un accès privilégié et autonome
aux informations techniques et normatives dont ils ont besoin pour apprendre et
réaliser leur travail. Il s'accompagne donc d'un sentiment
d'efficacité personnelle des nouveaux employés (qui ont le
sentiment de maîtriser leurs nouvelles tâches) et d'un
accroissement de leur motivation intrinsèque. Bauer et Green (1998)
ainsi que Jokisaari et Nurmi (2009) pensent quant à eux qu'en soutenant
leurs collaborateurs, les supérieurs hiérarchiques peuvent leur
transmettre des clés d'interprétation pertinentes pour comprendre
les décisions et les politiques organisationnelles, les attentes en
termes de comportements et de performance, ainsi que les liens fonctionnels et
hiérarchiques entre leurs postes et ceux des autres membres de
l'entreprise. Ce faisant, ils les aident à faire sens de
responsabilité et à s'approprier leurs rôles. Toujours dans
la même lancée, la théorie des évènements
affectifs (Weiss et Cropanzano, 1996) suggère que les relations
interpersonnelles positives, telles que celles caractérisant la
perception élevée d'un soutien de la part du supérieur
hiérarchique, peuvent produire un état émotionnel positif
et une satisfaction accrue au travail. Ceci est d'autant plus vrai que les
interactions avec les supérieurs sont souvent perçues comme
nouvelles et significatives et donc comme un déclencheur affectif
saillant pour des employés (Kammeyer-Mueller et al., 2013).
D'un autre côté, des études sur le
comportement organisationnel des salariés (Vandenberghe, 2008) souligne
toute l'importance qui doit être accordée à la relation de
qualité en mettant en évidence le fait que « le
superviseur occupe un rôle important, car il est le représentant
de l'entrepriseavec lequel les employés sont le plus en
contact ». PourStringer(2006), les relations de qualité entre
superviseurs et employés conduisent à une satisfaction
intrinsèque et extrinsèque du travailleur et favoriseraient
l'émergence d'unsentiment d'habilitation (Migneault et
al.,2009). De Zanet (2010) de son côté met l'accent sur
l'attention particulière qui doit être accordée à la
notion de confiance pour une généralisation de la socialisation
organisationnelle en ce sens que la confiance que l'employé ressens de
la part de son supérieur hiérarchique est un aspect fondamental
qui caractérise le comportement de bienveillance de ce dernier dans la
relation d'emploi. La bienveillance étant analysée par ce dernier
comme le fait d'agir en tenant compte de l'intérêt de tous les
employés. Toujours dans ce même ordre d'idées, Migneault
(2009) montre que les relations avec les collègues font partie des
facteurs pouvant occasionner un impact sur la socialisation organisationnelle
de l'employé. Migneault (2009) continu dans ses propos en
précisant que cette socialisation s'avère de plus en plus
positive lorsque les employés eux-mêmes se sentent
impliqués dans les décisions collectives, partagent avec lui des
façons de mieux faire le travail, reçoivent un retour
d'informations nécessaires par rapport aux normes comportementales,
sentent que leur contribution au travail est valorisée. L'employeur
devrait donc en principe promouvoir et favoriser la qualité des
relations interpersonnelles au sein de son entreprise.
L'interviewé n° 3 (2019) pour sa part fait
comprendre que « dans toutes les entreprises, il y a les
obligations qu'il faut à tout prix respecter pour avoir au moins
à parler qu'on doit couvrir nos attentes. Les dirigeants sont
très sensibles dans le côté de la couverture de vos
obligations d'emploi ». L'évolution du contrat de travail
dans un climat favorable est une arme de construction de l'apprentissage
organisationnel et par là même occasion, la socialisation
organisationnelle de tous les salariés. Ce constat ressort des travaux
de Boukar et Guidkaya (2017) selon lesquels il n'y a pas de croyance
« au fait qu'on puisse évoluer, construire une organisation,
faire connaître la structure à un ensemble de personnes si entre
ces personnes même il n'y a pas d'harmonie ». C'est donc cette
harmonie qui génère la confiance dans le coeur des
salariés et qui fait en sorte que l'entreprise devienne une famille
organisationnelle aux yeux de ses parties prenantes.
La conclusion que nous pouvons donner aux
développements précédents est que le soutien
organisationnel perçu et la perception de par le salarié d'une
bonne qualité du climat social apparaissent comme une des
ressourcescritiques pour la socialisation des employés et comme un canal
important d'informations, de modèles comportementaux et
d'expériences émotionnelles conditionnant l'apprentissage des
nouvelles tâches et du nouveau rôle, ainsi que la socialisation au
travail. Ces deux dimensions relèvent de la notion de contrat
psychologique relationnel dans la relation d'emploi.Nous pouvons donc
formulerl'hypothèse suivante :
H2 : Il existe une relation
positive entre la perception par le salarié d'une couverture des
attentes relationnelles du contrat psychologique et sa socialisation
organisationnelle.
Lorsqu'on se réfère à des organisations
flexibles et proactives et à de bonnes politiques de management des
ressources humaines, on ne peut passer outre les notions d'employabilité
et de sens accordé par l'individu dans la relation d'emploi. Ces
éléments relèvent de la dimension idéologique du
contrat psychologique. Plusieurs études ont été
menées dans ce sens et ont prouvé que la prise en compte de
l'employabilité, du développement des carrières et du sens
accordé par l'individu au travail améliore sa conception de
l'atteinte de ses attentes par rapport à la relation d'emploi et
détermine ainsi son niveau de socialisation organisationnelle.
Des travaux de recherches en contexte du secteur informel au
Cameroun (Guidkaya et Boukar, 2018) montrent que les acteurs qui
perçoivent une forte rectitude morale du travail, qui mettent un accent
particulier sur les relations qu'ils entretiennent dans le cadre de leur
travail, qui mettent de l'intérêt sur l'autonomie que revêt
leur travail sont ceux dont le niveau de socialisation au travail est plus
élevé s'ils sentent que ces attentes sont couvertes.En effet, la
socialisation organisationnelle des salariés, qui est définie
comme l'apprentissage et l'acceptation des préceptes de l'organisation
dans le cadre de cette recherche, est confirméeen présence de la
rectitude morale que prévaut le travail (Isaksen, 2000). Dans ce sens,
plus un travail est loyal et équitable, plus l'acteur adhère au
travail même s'il ne l'a pas encore appris (Dejours, 1993 ;
Davezies, 1999). Leurs travaux ont montré que si l'individu est affectif
aux considérations morales et aux conditions régissant les normes
sociales dans lesquelles son travail est effectué, la probabilité
d'être intégré totalement dans le travail est plus
élevée lorsque ce dernier valide cette réalité.Dans
le contexte de La Poste, les travaux de Mikkelsen et Gundersen (2003) ainsi que
de Morin (1997) démontrent qu'il existe une relation positive entre
l'utilité perçue du travail par le salarié et sa
socialisation organisationnelle.Chacun de ces auteurs a pu démontrer le
rôle majeur de l'utilité du travail que l'individu réalise
ou qu'on lui demande de réaliser à la volonté d'accepter
et de s'intégrer de façon significative dans le travail à
accomplir. Mettre en avant l'utilité du travail est donc très
importante pour assurer une intégration durable des individus.
Dans la même perspective, Camps et Majocchi (2010) se
sont intéressés à étudier l'impact de la
capacité d'apprentissage organisationnel (organizational learning
capability - OLC) sur le comportement éthique des salariés. Le
comportement éthique renvoie à l'étude des comportements
individuels (Trevino et al., 2006,) et pour vérifier cette
relation, les auteurs ont cherché à analyser le rôle
médiateur que peuvent jouer l'employabilité et les pratiques de
développement de carrière. Les auteurs justifient le lien entre
l'employabilité et la socialisationorganisationnelle en s'appuyant sur
les travaux qui ont trouvé des relations claires entre la perception des
salariés du soutien organisationnel et la socialisation
organisationnelle. Dans la même veine, les travaux de Van Dam
(2004),Benson, (2006) et Arocena et al. (2007)montrent que
l'implication et part la même occasion la socialisation organisationnelle
des salariés envers leur organisation est plus forte quand
l'organisation développe leur employabilité. Camps etMajocchi
(2010) ont retenu dans leur étude la conceptualisation de
l'employabilité centrée sur les compétences (Van der
Heijde and Van der Heijden, 2006).
Nos descentes dans le cadre de l'enquête exploratoire
nous ont permis de clarifier l'intérêt de la dimension sociale du
management dans le cadre de la gestion globale de l'entreprise. Selon les
propos de l'interviewé n° 2 (2019), « c'est vraiment
important de comprendre que la réussite de l'entreprise est le fruit du
travail de tous et qu'au fond, il n'y a pas de réussite à
proprement parler au moment où l'ensemble du personnel n'est pas
intégré dans la politique générale de
l'entreprise ». Ce dernier continue plus loin dans ses
propos : « Je comptais sur l'évolution des
carrières et un plan de travail efficace et l'entreprise a
répondu par l'acte, trois postes en quatre années seulement
d'expériences, je trouve que c'est vraiment de la magie visuelle.
L'entreprise m'a promis que j'exécuterais mon travail librement, je
constate que c'est le cas et ça me rassure de jour en
jour. » Pratiquement, pour toute entreprise qui met en avant les
variables telles que le développement de l'employabilité (en
faisant appel à plus d'autonomie de la part des salariés) et
l'évolution des carrières dans son mode de management,
évolution de carrière qui doit se faire par la mise en place
d'une bonne politique de reconnaissance organisationnelle (Boukar et
al., 2018), « autant elle met en place un système
de rétention des talents à ne point douter ». Ces
considérations nous conduisent à présupposer
l'hypothèse suivante :
H3 : Il existe une relation
positive entre la perception par le salarié d'une couverture des
attentes idéologiques du contrat psychologique et sa socialisation
organisationnelle.
DEMARCHE METHODOLOGIQUE
Toute recherche repose sur une vision du monde, suit une
méthodologie et propose des éléments de réponse
(Giordano et Jolibert, 2008). Notre positionnement
épistémologique (centrée sur le positivisme) guide
inéluctablement l'orientation et l'articulation de notre
problématique et des objectifs de notre recherche. En effet, l'objet de
cette étude portant sur l'analyse et l'explication d'un processus que
l'on peut observer en milieu organisationnel, nous avons, en quelque sorte,
figé une réalité afin de détecter, par une
démarche hypothético-déductive, les mécanismes par
lesquels la couverture des attentes du contrat psychologique serait un
élément moteur de génération de la socialisation
organisationnelle des salariés. En développant un modèle
de recherche basé sur un ensemble d'hypothèses par le biais de la
combinaison entre la théorie sur le contrat psychologique (à
travers les attentes) et celle sur la socialisation organisationnelledes
salariés d'une part et l'étude qualitative exploratoire
réalisée auprès des salariés et responsables
d'entreprise d'autre part, c'est un regard neutre que nous jetons sur une
réalité objective au travail. Notre positionnement est donc, par
essence, positiviste (Martinet, 1990 ; Wacheux, 1996) puisque basé
sur une démarche déductive visant à éprouver des
hypothèses de recherche réfutables (Igalens et Roussel, 1998).
Ainsi, nous tentons dans cette recherche de décrire des relations entre
des variables clés de la socialisation organisationnelle des
salariés et les attentes du contrat psychologique qui sontliées
à la relation d'emploi (si elles sont couvertes bien sûr) et de
les tester afin de vérifier leur acuité et leur
véracité lorsqu'elles sont mises à l'épreuve de la
réalité. Il est donc important à ce niveau de ne pas
considérer seulement les données chiffrées, mais une
analyse de contenu approfondie des entretiens effectués5(*).
Notre positionnement nous guide également dans le
choix du design et des outils mobilisés. Ainsi, nous avons recours
à un questionnaire constitué d'échelles de mesure
préexistantes et validées à travers les entretiens
effectués auprès des salariés dans les entreprises. Nous
veillons également dans notre démarche au respect des exigences
en termes de validité et de fiabilité de ces mesures. Les
analyses que nous menons donnent lieu à une discussion au cours de
laquelle nous revenons sur les hypothèses formulées pour les
confirmer ou les réfuter et en expliquer la portée tant sur le
plan théorique que managérial. Afin d'aller en profondeur dans
notre analyse, nous effectuons des entretiens directifs à l'aide de deux
grilles d'entretien respectivement auprès des responsables au niveau de
la direction de l'entreprise et des salariés travaillant dans
l'entreprise. Une première analyse de ces entretiens nous ont permis de
fluidifier notre compréhension de la notion même de contrat
psychologique dans la relation d'emploi et d'édifier notre questionnaire
de recherche pour la phase quantitative. Nous notons également
qu'après l'analyse quantitative des données, un retour sur les
propos des enquêtés est fait pour éclaircir la
compréhension des résultats de nos hypothèses de
recherche.
PLAN DU TRAVAIL
La finalité de notre recherche est de construire,
à l'aide de la revue de la littérature et d'une étude
qualitative exploratoire (au maximum respectivement 10 salariés dans les
services de l'entreprise et 10 responsables au niveau de la direction de
l'entreprise), un modèle explicatif de la socialisation
organisationnelle des salariés autour des variables organisées
par les attentes du contrat psychologique, de le tester empiriquement en
réalisant une analyse quantitativedes données par l'approche
hypothético-déductive. Pour ce faire, notre plan sera
organisé en deux étapes.
Dans la première partie, nous présentons une
appréhension conceptuelle de la notion de contrat psychologique d'une
part, et sa relation avec la socialisation organisationnelle d'autre part.
Cette partie inclue deux chapitres :
- Le premier chapitre est consacré à un regard
théorique sur la notion de contrat psychologique dans la relation
d'emploi. Dans un premier temps, nous nous intéressons à
l'étude de la relation d'emploi comme un élément au
fondement même du contrat psychologique (en précisant de
façon claire les propos autour de la notion de relation d'emploi). Dans
un second temps, nous focalisons notre attention sur la définition, le
dimensionnement et l'évaluation du contrat psychologique en relation
d'emploi.
- Le deuxième chapitre, quant à lui, met en
évidence un regard théorique sur la socialisation
organisationnelle par la couverture des attentes du contrat psychologique. Il
s'agit en effet, de faire une revue de la littérature intégrant
la théorie du contrat psychologique dans l'étude de la
socialisation organisationnelle des salariés. Ce chapitre s'attarde,
dans un premier temps, sur un éclairage théorique de la notion de
socialisation organisationnelle des salariés plus
précisément sur ses domaines à prendre en compte. Dans un
second temps, nous laissons la place à l'analyse de la couverture des
attentes du contrat psychologique et son effet sur la socialisation
organisationnelle des salariés. Nous prenons le soin de présenter
au fur et à mesure nos hypothèses de recherche.
Dans la seconde partie, nous procédons à une
analyse de la démarche méthodologique de la recherche et la
vérification empirique de notre modèle théorique de
recherche. Cette partie inclut également deux chapitres :
- Dans le troisième chapitre, nous présentons
la posture méthodologique de notre recherche. La première section
de ce chapitre est consacrée à l'identification des variables
clés de la recherche par l'analyse de la démarche qualitative.
Après une justification du recours à cette méthode, nous
énonçons les logiques y relatives, la logique de construction de
la grille d'entretien, le déroulement des entretiens ainsi que la
logique de la démarche de l'analyse de contenu. La seconde section
s'attache à la compréhension du poids explicatif des variables de
la recherche par l'analyse de la démarche quantitative. C'est l'occasion
pour nous de présenter les différents préceptes de cette
méthodologie, la logique de construction du questionnaire et son contenu
ainsi que le processus de collecte de l'information sur le terrain.
- Dans le quatrième chapitre, nous présentons
et discutons les résultats de la recherche. Ce chapitre se fait en deux
phases. Dans la première phase, nous présentons et discutons les
résultats de l'analyse descriptive de l'échantillon ainsi que la
description des mesures des concepts utilisés. Nous notons que cette
étude descriptive se fera aussi bien pour les variables du contrat
psychologique, de la socialisation organisationnelle que pour les promesses
faites par l'employeur. La seconde phase quant à elle est l'occasion de
tester le modèle de notre recherche. Nous faisons ici une
synthèse des résultats de nos différentes
hypothèses de recherche. Un recours aux différents entretiens par
une analyse de contenu sera fait à chaqueétape pour argumenter
les résultats du test des hypothèses.
Au vu des éléments développés tout
au long de notre thèse et des résultats discutés dans le
quatrième chapitre, la conclusion est l'occasion de synthétiser
les apports tant théoriques que managériaux de cette recherche.
Nos conclusions sont, bien entendu, relativisées avec les perspectives
futures de la recherche dont le dépassement vient enrichir les diverses
pistes de recherche que nous proposons et qui pourraient consolider nos
connaissances sur la relation d'emploi dans l'entreprise en
général.
PREMIERE PARTIE : L'APPROCHE
CONCEPTUELLE ET LA CONSTRUCTION THEORIQUE DE LA RECHERCHE
Dans notre investigation doctorale, nous voudrions obtenir une
meilleure compréhension des déterminants de la socialisation
organisationnelle des salariés en rapport direct avec les attentes qui
fondent le contrat psychologique dans la relation d'emploi. Aboutir à
cette compréhension revient tout d'abord à présenter une
étude théorique des différents concepts qui sont à
la base de la recherche. Dans le but de répondre à cette
préoccupation, nous examinons les écrits sur la socialisation
organisationnelle (à travers une clarification de ses différentes
dimensions) et également les écrits sur la théorie de
l'échange social, principalement à travers les attentes du
contrat psychologique dans la relation d'emploi.
La socialisation organisationnelle est un concept très
vaste dont il est difficile de cerner les contours et les différentes
dimensions. Pour étudier cette notion, il est judicieux de choisir le
champ le plus intéressant en fonction du contexte dans lequel se trouve
le chercheur. Ce choix ne peut s'effectuer sans une analyse préalable
des travaux déjà en place. Pour comprendre les différentes
théories et courants de recherche sur la socialisation
organisationnelle, le retour aux origines du concept paraît plus
important pour déterminer en fait les variables qui sont
utilisées dans la plupart des cas. Même s'il est
communément admis que les origines de la socialisation sont à
rechercher dans le champ de la sociologie, de la psychologie et de la
psychologie sociale, ce que l'on peut affirmer d'entrée de jeux, c'est
que la socialisation organisationnelle est un concept fondamental pour les
recherches en sciences sociales et plus précisément, dans le
domaine de la Gestion des Ressources Humaines.
Dans la première partie de cette recherche, il s'agit
d'adopter une démarche diachronique destinée à
étudier la socialisation organisationnelle et son évolution au
fil des générations successives en vue de se positionner sur
l'effet de la considération de la perception par les employés de
la couverture de leurs attentes du contrat psychologique sur cette
dernière. Le premier chapitre propose une revue de littérature et
présente la manière dont est habituellement définile
contrat psychologique dans la relation d'emploi. Cette présentation est
nécessaire pour nous guider dans le choix de la mesure du concept.Dans
le deuxième chapitre, l'exploitation d'une compilation des recherches
sur la socialisation organisationnelle des salariés permettra de mettre
en évidence la relation entre cette dernière et les
différentes dimensions des attentes du contrat psychologiquequi ont
été énoncées dans la littérature.
CHAPITRE I : L'APPROCHE DU
CONTRAT PSYCHOLOGIQUE DANS L'ETUDE DE LA RELATION D'EMPLOI
Le concept de contrat psychologique,
depuis l'entrée en connaissance des différentes modifications et
mutations dans la relation d'emploi, a pris de l'ampleur dans les travaux des
chercheurs, mais également au niveau des praticiensdans le domaine de la
psychologie sociale que dans le domaine des Sciences de Gestion, en occurrence
la gestion des ressources humaines (Lemoine, 2004 ; Weill-Fassina
al., 2004). Un domaine qui est sans doute façonné par
les aspirations individuelles de part et d'autre de la relation d'emploi. A cet
effet, la conceptualisation attendue du contrat psychologique est pertinente
dans la compréhension des processus sous-jacents des échanges
entre les employés et leur organisation ainsi que le mode de
socialisation au travail et hors travail des salariés. Mais avant tout,
c'est quoi la relation d'emploi dans l'entreprise ?
I. Relation d'emploi
salarié-entreprise au fondement du contrat psychologique
Il n'est point de doute que le contrat psychologique
détermine l'évolution et la qualité de la contribution de
l'individu dans les relations de travail. En effet, au-delà des
préoccupations des salariés en terme recherche des
possibilités d'ajustement tant dans les termes du contrat de travail que
dans les termes de la relation à l'emploi, les convictions personnelles
galvanisent le comportement individuel dans la contribution à
l'aboutissement des objectifs de l'entreprise. Les individus interviennent dans
la relation d'emploi non pas parce qu'ils en sont obligés, mais
simplement évaluation du degré de cohérence entre les
convictions et aspirations personnelles et les réalités
organisationnelles. Le point sera d'abord centré sur l'aspect
définitionnel de la relation d'emploi avant de passer aux aspirations
personnelles.
I.1. Définition et compréhension de la relation
d'emploi dans l'entreprise
Parler de la relation d'emploi à première vue,
c'est analyser dans quelle mesure les individus interagissent pour la
construction d'un plan commun défini par la charte interne de
l'organisation dans laquelle ils travaillent. Référence est ici
faite aux objectifs à atteindre dans un horizon temporaire relativement
longue. L'idée principale étant de parvenir à la mise en
place d'un schéma cognitif pouvant permettre de lire, sans intervention
aucune, ce qui intervient dans le cerveau des salariés sur
l'interprétation faite des perceptions de l'évolution de la
relation d'emploi. Considérons dans ce sens les propos des premiers
travaux ayant abordés la relation d'emploi. Nos préoccupations se
baseront essentiellement sur la présentation synthétique des
éléments de définition à l'aune de la
théorie de la relation d'emploi.
I.1.1. De la conception de la relation d'emploi dans
l'entreprise, le passage de l'école classique des organisations à
l'école des relations humaines
La conception de la relation d'emploi a été le
fruit de plusieurs chercheurs dans le champ de la théorie des
organisations qui appréhende dans un cadre plus global
l'évolution de la considération de l'individu au centre des
préoccupations organisationnelles. De l'école classique des
organisations, en passant par l'école des relations humaines, et bien
d'autres écoles encore, l'organisation évolue et les
préoccupations des chercheurs également. On s'est
interrogé dès le début avec Taylor sur le travail comme
une science pour arriver à cette idée globale de la
considération de l'homme (dans tout son être et son
paraître) comme élément central de la relation d'emploi.
L'idée centrale est de comprendre sur quels aspects se base
réellement la relation d'emploi. Faut-il prendre en considération
l'individu au travail ou alors le travail que l'individu effectue ? Chose
très importante si nous prenons un temps pour se les remémorer.
Les lignes qui suivent font précisément état des
prescriptions de ces théories.
I.1.1.1. De l'école classique des
organisations, que retenir de la notion de relation d'emploi ?
Parmi les principaux précurseurs de la théorie
des organisations, apparaissent le français Fayol, l'américain
Tayloret l'allemand Weber. Tous trois sont considérés comme les
fondateurs de ce qu'on a coutume d'appeler "l'école classique du
management" et leurs idées ont été largement mises en
pratique dans les entreprises. Fayol s'est principalement
intéressé aux problèmes de direction de l'entreprise et a
jeté les bases de la théorie administrative. Taylor s'est quant
à lui, davantage penché sur l'organisation des ateliers de
production et il a donné son nom au « taylorisme »
ou « gestion scientifique du travail ». Weber prône
pour une organisation bureaucratique de l'entreprise qui est, selon lui,
l'assurance de l'efficacité organisationnelle.
Les principes au coeur du management scientifique de la
relation d'emploi s'expriment par l'association directe entre la science et la
gestion au niveau de l'organisation du travail sans tenir compte de l'homme qui
intervient dans le processus de production. En effet, Taylor énonce
l'idée que les décisions relatives aux activités de
production ne devraient pas être prises de façon intuitives mais
plutôt à la lumière d'une analyse scientifique des
tâches individuelles. Dans un sens plus claire, l'application des
méthodes scientifiques à l'analyse et l'amélioration des
tâches qui incombent la relation d'emploi sont le seul remède
à ce que l'auteur appelle « le plus grand mal du
siècle » pour signifier l'inefficacité dans
l'organisation du travail et la relation d'emploi en entreprise. Le point de
départ de son approche est constitué par une étude
systématique de l'agencement du travail des ouvriers dans les ateliers
ayant pour objectif l'élimination des mouvements inutiles et des temps
morts. En partant de l'idée selon laquelle le processus de production de
l'entreprise peut être organisé et optimisé afin d'obtenir
une meilleure efficacité dans le travail (le one best
way : la meilleure façon de faire), les travaux de Taylor nous
permettent de conclure que la gestion scientifique du travail s'articule autour
de quatre axes principaux :
· La division horizontale du travail (qui prône une
parcellisation du travail et une spécialisation des ouvriers sur des
tâches et des activités quelconques) et la recherche de la
meilleure méthode de réalisation des tâches, à
partir de la détermination scientifique des temps et des modes
opératoires (étude et chronométrage des gestes) et de leur
prescription par l'encadrement de l'entreprise.
· La sélection scientifique des travailleurs
(recrutement de l'individu le mieux capable d'accomplir la tâche dans
l'entreprise), la formation et l'entraînement de l'ouvrier aux
méthodes scientifiques de travail.
· La division verticale du travail : Partager la
responsabilité du travail entre les ouvriers et les dirigeants, de telle
manière que les ouvriers se concentrent sur l'exécution du
travail et que les dirigeants se chargent de le concevoir, de le superviser et
d'établir des directives, au lieu de tout confier aux ouvriers.
· La mise en place d'un système de contrôle
très stricte qui s'assure que les méthodes sont suivies sans
déviation par tous les salariés.
De son côté, l'allemand Max Weber, père de
la Sociologie et dans le même sens, auteur majeur de la
considération théorique des organisations, présente trois
analyses principales pour comprendre l'organisation du travail dans la relation
d'emploi entre l'entreprise et le salarié. D'abord l'identification des
caractéristiques clés d'une forme particulière
d'organisation du travail à la lumière de la bureaucratie (qui
met en évidence le bien-fondé de l'existence des règles
d'organisation du travail tant pour les parties prenantes internes que pour les
clients de l'entreprise. Dans ce sens, il faut une rationalisation des
organisations obéissant aussi bien au principe de calcul des coûts
implicites de gestion, à la prévision des actions à venir,
à l'évaluation des résultats des activités de
l'entreprise qu'à l'engouement pour l'efficacité dans la
politique de management de l'entreprise), ensuite la clarification des motifs
de sa considération dans le fonctionnement de l'entreprise
(puisqu'éliminant le non-respect de la règlementation par la mise
en place d'un corps de connaissances internes sur le contrôle des marches
à suivre dans l'entreprise) et enfin l'explication et la clarification
sur la supériorité du modèle organisationnel
bureaucratique sur les autres formes possibles d'organisation du travail. En
effet, dans l'organisation bureaucratique du travail, chaque contributeur
à l'entreprise sait au moins à quoi il s'attend dans la relation
d'emploi, ce qu'il doit faire dans le cadre de son travail et les règles
qui régissent l'organisation des comportements dans l'entreprise.
La contribution majeure de la théorie des organisations
réside dans la considération de la rationalisation des
organisations par un raisonnement scientifique sur le travail des
ingénieurs et ouvriers et dans une moindre mesure, la mise en route d'un
raisonnement théorique sur les organisations. Un souci au coeur de cette
théorisation de l'organisation du travail est la réduction du
travail humain à la machine. Or, la croissance et la réputation
de l'entreprise sont des maîtres mots de la contribution de l'homme et
dans ce sens, réfléchir dans la relation d'emploi de
manière à prendre en considération les attentes, les
ressenties de ce dernier et sa personnalité au travail
améliorerait significativement sa contribution à la performance
de l'organisation, d'autant plus que l'efficacité organisationnelle est
prépondérante à la prédisposition des
salariés à développer des comportements de
citoyenneté organisationnelle (Katz, 1964 ; Katz et Kahn, 1978 ;
Robinson et Morrison, 1995). L'école des relations humaines est
intervenue dans les prémices de cette conception des organisations.
I.1.2. Les enseignements de l'école des relations
humaines sur la relation d'emploi
L'école des relations humaines s'est
développée en réponse aux excès des propositions du
taylorisme qui, dans sa recherche de la productivité, a engendré
des comportements contraires à ses objectifs initiaux. La vision
stratégique et implicite de cette école reste identique à
celle de l'école classique des organisations s'attachant à
proposer un cadre d'analyse unique et universel de la relation d'emploi. Mais,
l'approche de l'organisation évolue en intégrant une nouvelle
dimension : l'Homme en tant qu'individu et membre d'un groupe.
Mouvement intellectuel né de la crise des propositions
de la théorie classique des organisations, l'école des relations
humaines prend l'envol pour redonner à l'homme une place sine qua none,
sinon centrale dans l'étude de la contribution de l'individu en tant
qu'être social au fonctionnement normal de l'entreprise. Dans ce cadre
plus large de la considération de l'Homme au travail, la psychologie et
la psycho-sociologie prennent leur départ au moment où les
principaux excès des développements de Taylor (excès
liés à la division du travail, excès liés à
la vision simpliste de l'homme au travail ainsi que de l'homme en
général, sans toutefois omettre les excès liés
à la considération du travail humain comme une science)
commencèrent parfaitement à être ressentis et reconnus par
les théoriciens d'une part et surtout dénoncé par les
travailleurs d'autre part. L'idée centrale de la considération de
l'organisation du travail comme un résultat du déterminisme
individuel (facteurs psychologiques de chaque individu) et collectifs (prenant
en compte les interactions quotidiennes dans la relation d'emploi) est à
la base de l'école des relations humaines. Pour cette école, le
résultat de l'entreprise et sa force sont le fruit de ce que chaque
salarié ressent au jour le jour dans sa relation d'emploi à
l'entreprise considérée.
I.1.3. La relation d'emploi en l'entreprise, un contexte
formalisé et immatériel
Au-delà des propositions des écoles de la
théorie des organisations, la relation d'emploi est
appréhendée par d'autres auteurs comme un contexte formel de la
contribution de l'homme au travail d'une part et comme un encastrement de
l'immatériel au coeur du social d'autre part (Pichault et Nizet,
2013 ; Pink, 2016 ; Fremeaux et Noel, 2011 ; Coyle-Shapiro et
Neuman, 2004 ; Robinson et Morrison, 2000). Faisons un point sur ces deux
conceptions en énonçant les éléments à faire
intervenir dans la compréhension de la relation d'emploi. Il y a
à ce niveau une vision de l'entreprise en tant que champs par excellence
d'action des individus et de construction des relations sociales viables.
I.1.3.1. La relation d'emploi, un contexte
formalisé des interactions au travail
Le contexte formalisé de la relation d'emploi est
présenté dans les premières lignes le contrat de travail
à la base des transactions entre l'individu et l'organisation. En
deuxième analyse, c'est l'énonciation des obligations du
pourvoyeur d'emploi (l'employeur en occurrence). La troisième
précision fait référence aux obligations du salarié
dans le cadre de la relation d'emploi. Les lignes qui suivent détaillent
le contenu de ces précisions.
a.
Le contrat de travail à la base de la relation
salarié-entreprise
Lorsque nous nous posons la question de savoir ce qui lie le
salarié à l'entreprise, une des premières réponses
qui nous vienne à l'esprit est le travail. Le questionnement concernant
la relation du salarié à son entreprise passe donc de facto, mais
pas uniquement, par un questionnement sur le travail salarié
aujourd'hui. Cependant, indépendamment du travail que le salarié
produit, ce dernier entretient d'autres types de liens avec l'entreprise, plus
informels, plus impalpables, plus difficiles à définir. Le
contrat jugeant de ses modalités de contribution dans le travail pour un
salaire y relative.
Le contrat de travail, entendu comme un lien de subordination
entre un offreur de force de travail et un demandeur de force de travail est
à la base de toute relation de travail. Il peut être entendu comme
« le lien de subordination qui est caractérisé par
l'exécution d'un travail sous l'autorité d'un employeur qui a le
pouvoir de donner des ordres et des directives, d'en contrôler
l'exécution et de sanctionner les manquements de son subordonné
» (Piétrac et Perez, 2003). La définition de ces auteurs
donne un aperçu des modalités de couverture des obligations de
part et d'autre des parties intégrées et met l'employeur sous la
garde de proposer au travail un système de coordination des tâches
visant la stimulation d'une contribution élevée à la
réalisation des tâches. La connaissance du rôle capital de
l'employeur et de l'employé dans les termes du contrat donne à
l'idée ce que devrait prévoir une relation contractuelle et ce
que le contractant devait en retour être obligé de le faire. Des
auteurs se sont intéressés à ces propositions et ce
listing de l'ensemble des obligations tant de l'employeur que de
l'employé. Les lignes qui suivent s'en occupent.
b.
Les obligations de l'employeur relatives au contrat de travail
La relation à l'emploi met en place des obligations qui
sont des motifs d'action de la partie en présence. Chaque partie en
effet attend connaitre l'intérêt qu'elle a à gagner du fait
de la participation au contrat et à quel niveau sera le degré de
la réalisation de la part contractuelle. Du côté de
l'employeur, il ne s'agit pas de mettre en place la signature du contrat et
rester tranquille, il faut surtout suivre son évolution dans
l'entreprise. De ce fait, l'employeur se doit remplir ses obligations suivantes
relatives au contrat mis en place :
- La procuration d'un travail convenu et la fourniture des
moyens nécessaires à son exécution : il faut noter
que le salarié a accepté signer le contrat pour attendre son
évolution et l'aboutissement et des termes signalés. L'employeur
a donc l'obligation de fournir le travail convenu sous peine d'une
démotivation et d'un manque d'implication qu'il notera de la part de son
employé (Magot, 2016). Egalement à signaler, une mise à la
disposition du salarié un corpus de moyens nécessaires à
la conduite des activités d'autant plus qu'il ne suffit pas de proposer
les tâches à exécuter, il faut également accompagner
ces tâches de différents moyens d'exécution.
- L'exécution du contrat de travail de bonne foi :
L'employeur doit en effet permettre au salarié la meilleure
exécution possible du contrat sans nuire à celui-ci. Un constat
que nous voulons mettre en exergue ici est qu'il ne faut pas promettre à
l'employé ce que l'entreprise n'est pas en mesure de couvrir parce que
les promesses non tenues ont des conséquences durables sur la relation
d'emploi (Starnes, 2007 ; Koskina, 2013). D'un autre côté,
nous signalons que la perception d'une simple discrimination vis-à-vis
des participants à l'emploi est à proscrire pour un employeur qui
veut réussir la socialisation de ses employés. Un traitement
semblable est à mettre en place peu importe la catégorie du
personnel en présence (Freese et Schalk, 2008).
- Payer régulièrement le salaire convenu. La
rémunération (sujette à motivation) est, dans beaucoup
d'entreprises de nos jours, un sujet très sensible et peu abordé
avec les salariés, pourtant premiers demandeurs. Elle se porte donc
d'emblée comme un élément clé des comportements et
des motivations, que celles-ci soient positives ou non (parlant ici des
démissions). Comme le souligne Cougard (2009), « Il faut redire
l'importance de considérer la rémunération comme un
élément réel de la stratégie de l'entreprise
». Or, comme toute stratégie, la politique de
rémunération doit avoir du sens et être expliquée de
façon pertinente sous peine d'être sans valeur pour les membres de
l'organisation. La rémunération est liée aux performances
de l'entreprise non seulement d'un point de vue financier mais également
d'un point de vue motivationnel, à condition de la relier explicitement
aux éléments que l'organisation souhaite mettre en avant et
reconnaitre.
- Respecter les dispositions du contrat de travail et celles
des conventions collectives : le contrat a ses dispositions qui sont
parfaitement connues de la part des parties prenantes (nous parlons ici des
éléments transactionnels qui sont explicites à la
signature du contrat de travail). Il suffit simplement de se les
remémorer au fur et à mesure que le contrat évolue et de
les respecter. Le respect des promesses par l'entreprise est
considéré par le salarié en présence comme un
élément majeur de la réputation de l'entreprise et
s'inscrit dans leur coeur de la confiance durable. L'entreprise doit
également tout faire pour entrer en connaissance des
éléments qui peuvent influencer le comportement des
salariés dans le sens voulu et qui ne sont pas définis dans le
contrat écrit et apporter au moins une petite considération
à cela (nous parlons dans ce sens des éléments qui
s'inscrivent dans le cadre du contrat psychologique).
- Assurer l'adaptation du salarié à son poste de
travail. L'employeur doit veiller au maintien de sa capacité à
occuper un emploi, au regard notamment de l'évolution des conditions de
travail et de la technologie. Il s'agit du développement de
l'employabilité du salarié recruté et de la conservation
de ses compétences (Baruch, 2001 ; Baruel et al.,
2010 ; Baruel, 2005 ; Berntson et al., 2008). Dans le cadre
de son travail, l'individu est dans le souci de conserver ses capacités
professionnelles pour les mette en exergue lors d'un emploi futur. L'entreprise
ne doit donc pas oublier que le salarié a le mérite de se faire
une analyse juste de sa contribution dans la relation d'emploi.
c.
Les principales obligations des salariés liées au contrat de
travail
La connaissance des obligations de l'employeur ne suffit pas
pour couvrir les attentes liées au contrat de travail. Il faut une
connaissance des obligations du salarié également qui constituent
en quelque sorte des attentes de la part de la direction de l'entreprise. Le
salarié est lié à l'entreprise par le contrat de travail
qui définit sa part de contribution dans la couverture des
réalisations. Mettre en évidence ces obligations revient à
permettre aux employeurs d'agir en conséquence (Becker et al.,
2006). Ces obligations sont entre autre :
- L'obligation de réalisation du travail
octroyé. L'objet principal de la demande d'emploi réside dans la
volonté du salarié à mettre à la disposition du
marché de l'emploi ses compétences nécessaires à la
conduite des tâches relevant de son domaine d'expertise. Dans ce sens,
l'acceptation de l'employé en tant que salarié de l'entreprise
met en avant l'obligation de conduite de toutes tâches définies
dans le cadre du contrat de travail (Montes et Sweig, 2009), tâches qui
sont clairement mentionnées dans le livret du contrat de travail. Une
simple réticence de l'employé dans ce sens mettrait à mal
l'évolution des termes du contrat défini.
- L'obligation de loyautéest inhérente au
contrat de travail. Elle interdit au salarié tout agissement qui
constituerait une concurrence à l'égard de son employeur pendant
toute la durée du contrat de travail. Elle impose au salarié de
ne pas commettre d'actes pouvant être pénalement
sanctionnés. Elle s'accompagne d'une obligation de discrétion et
de réserve : il est interdit pour le salarié de divulguer des
informations à caractère secret ainsi que de critiquer
ouvertement les décisions de son employeur peu importe la situation dans
laquelle il se trouve.
- Le lien de subordination qui est la caractéristique
essentielle de l'évolution de tout contrat de travail entre le
salarié et l'entreprise. Il s'agit en effet de l'obligation du respect
au lien hiérarchique définie dans l'entreprise car c'est ce lien
qui régit les interactions quotidiennes entre le subordonné et
les personnels de la hiérarchie de l'entreprise. Ce lien de
subordination peut amener beaucoup de questions dans nos entreprises modernes,
mondiales et protéiformes où la subordination et
l'obéissance ont perdu de leur envergure aujourd'hui dans le monde de
l'entreprise et ce pour plusieurs raisons : on demande de plus en plus aux
salariés d'être autonomes et de savoir prendre des initiatives,
comportement qui peut notamment entrer en contradiction avec les prescriptions
de la subordination ; les structures des entreprises sont toujours plus
complexes, organisées en mode projet, en mode matriciel, en mode
réseaux. Le salarié a donc souvent plusieurs managers, ou tout du
moins plusieurs personnes qui lui donnent des ordres ou des consignes.
Auprès de qui se noue le lien de subordination ? Au travers de quelle
personne se crée la relation du salarié à son entreprise ?
La figure suivante permet de comprendre la construction logique du contrat
psychologique entre le salarié et l'employeur dans la relation
d'emploi.
Promesse de l'employeur
Promesse de l'employé
Obligations mutuelles perçues par les parties
à la relation d'emploi
Naissance d'un contrat psychologique chez
l'employeur
Naissance d'un contrat psychologique chez
l'employé
Figure 1 : Elaboration du contrat psychologique
dans la relation d'emploi
Source : Adaptée des travaux de
Becker et al. (2006) et de Montes et Sweig (2009)
Ces profonds bouleversements tiennent leur place
principalement à l'incrémentation dans la relation
salarié-entreprise des éléments immatériels. Les
travaux des chercheurs aussi bien dans le cadre de la psychologie sociale que
de la gestion des ressources humaines infléchissent bien ces aspects
immatériels qui sont autres que strictement contractuels. Quels sont-ils
et quelle est véritablement leur influence sur la relation
salarié-entreprise ? Nous faisons le point dans les lignes qui
suivent.
I.1.4. De l'immatériel dans l'animation de la relation
d'emploi en entreprise
L'idée selon laquelle la réussite ou
l'échec dans les objectifs à long terme de l'entreprise
relèverait des motifs économiques et de la disposition de stock
d'actifs financiers capables de conduire l'entreprise à son
apogée n'est plus retenue de nos jours du fait de l'intervention du
capital immatériel. En effet, l'entreprise est une cumulation d'acquis
tant en terme de connaissances qu'en terme de comportements qui permettent
à des individus de se prononcer dans une situation de travail
quelconque. Acquis qu'il serait légitime de signaler pour mieux cerner
l'idée centrale de cette recherche.
a.
Les éléments de la culture d'entreprise dans la relation
d'emploi
Selon les travaux de Thévenet (2006), on peut entendre
par culture d'entreprise un « ensemble de références,
partagées dans l'organisation, construites tout au long de son histoire
en réponse aux problèmes rencontrés par
l'entreprise. ». Dans ce sens, parler de la culture d'entreprise
comme facteur immatériel c'est donner sa contribution à
l'animation du lien social du salarié à l'entreprise par la
génération des systèmes de valeurs, de croyances, de
postulats, des attitudes et des normes communes à ceux qui travaillent
dans une même organisation. Nous pouvons conclure avec les travaux de
Thévenet (2006) que la culture d'entreprise est un
phénomène collectif qui associe des individus au sein d'un
même groupe social, en les unissant autour de valeurs et de normes
partagées, un univers, où les acteurs de l'entreprise peuvent
communiquer et repérer ce qui les unit et percevoir ce qui les distingue
des autres groupes d'acteurs. Elle permet d'acquérir des
éléments d'identification avec les membres qui la partagent et de
manière connexe, des éléments de différenciation
avec les membres partageant une autre culture. Elle est donc inclusive. Il y a
ceux qui sont « dedans » (ceux qui font partie de la culture)
à l'opposé de ceux qui sont « dehors » (ceux qui en
sont exclus). Elle participe donc à la construction du sentiment
d'appartenance du salarié.
b.
Le statut social du salarié dans la relation d'emploi
Dans l'énumération des éléments
informels de la relation salarié-entreprise, il nous semble
nécessaire de nous attacher à qualifier et à
déterminer une autre notion quia fait son apparition de manière
relativement récente : le statut social.Cette notion a toujours plus
d'importance dans une société de « tous les possibles
». En effet, nous pouvons être issus d'une famille qui a un certain
statut social, et par la force de l'investissement personnel et professionnel
alors qu'à côté de nous sont remplies des personnes qui
souhaitent avancer pour aucun effort personnel et professionnel. Ce contraste
est souvent vécu dans l'entreprise si nous faisons
référence au contrat de travail entre les parties au travail
(Rogard, 2003 ; De Botton, 2004).
Selon De Botton (2004), si dans son sens le plus restrictif le
statut social évoque l'état civil et la situation professionnelle
de la personne, dans une acception plus large, il se rapporte à «
l'importance et la valeur qu'on peut avoir aux yeux du monde ». S'il faut
considérer cette approche, on pourrait traduire par statut social la
place qu'occupe un individu particulier dans un système tout aussi
particulier. Dans cette acception, l'individu, du fait de son statut
d'appartenance, se trouve dans l'obligation d'observer des droits et des
devoirs, l'ensemble de ces derniers formant un système social
régissant les conditions d'action dans un système social. Le
statut social comme éléments immatériels du contrat de
travail occupe à cet effet une place de choix dans l'agir
professionnel.
c.
L'identité de l'individu au travail et dans les relations au travail
L'identité au travail trouve tout son sens de nos jours
à la lumière des drames personnels et familiaux afférents
au phénomène du chômage. En effet, il devient
évident que le travail est une manière de se définir
soi-même mais également de se faire reconnaître dans l'acte
même de production par ses collègues et ses collaborateurs.
Sainsaulieu (2003) et Kaufmann (2004) considèrent que l'individu
construit son identité personnelle par rapport à sa propre
histoire et cherche à donner un sens global à sa vie, à
« s'unifier en partie autour de sa trajectoire de vie ». Ceci nous
semble intéressant à relever dans le cadre de notre recherche :
l'individu au travail, au sein de son entreprise, va se construire en partie,
en cherchant à donner, de manière consciente ou inconsciente, un
sens global à sa vie dans l'entreprise, mais également aux
activités qui lui seront données dans le cadre de son travail. Si
des éléments de l'entreprise lui suggèrent une certaine
forme de retrait (en occurrence les éléments liés à
l'ambiance de travail, leadership et au mode de management du supérieur
et à la culture de l'entreprise), il se construira différemment
et la qualité de la relation salarié-entreprise s'en trouvera
affectée. On dira selon les propositions de Sainsaulieu (2003) que
l'identité sociale donne une ligne de pratiques aux managers
d'aujourd'hui pour « comprendre comment des individus au travail
peuvent construire du sens par leurs activités et leurs relations,
obtenir la reconnaissance de leurs identités personnelles et collectives
et élaborer une culture commune. »
d. Le lien social de l'individu à l'entreprise
Entrant dans la logique de Segrestin (1996) et plus tard
Baudelot et Gollac (2003) selon laquelle entreprendre c'est « mobiliser
des moyens pour d'autres fins et selon d'autres voies que celles qui ont
été tracées par la société », nous
signalons que les entreprises ont participé à la production de
l'ordre social, non pas dans un but philanthropique mais bien au contraire,
dans un but de production et d'augmentation du profit sur les investissements
subis du fait de l'acte d'entreprendre.
Les travaux de Lallement (2003) définissent le lien
social comme l'ensemble des relations unissant les individus qui forment une
collectivité humaine. Est admise depuis longtemps la thèse selon
laquelle l'entreprise constitue, avec la famille et l'école, un foyer de
socialisation déterminant dans laquelle les liens sociaux favorisent la
construction de l'identité sociale. Cette conception rejoint les travaux
pionniers de Galambaud (1994) pour qui la configuration de l'entreprise sociale
moderne peut être décrite selon le principe de cercles
concentriques. Le centre est formé des salariés que l'on peut
qualifier de « personnel de l'entreprise » et ce sont eux que
l'entreprise va chercher à fidéliser car, gérés
avec une attention particulière, ces derniers vont avoir le plus souvent
l'opportunité de pratiquer une mobilité fonctionnelle, voire
hiérarchique pour les meilleures performances au sein de l'entreprise.
Les dirigeants vont quant à eux attendre de ces salariés un
véritable engagement, un partage et une participation active aux
directives et aux objectifs à long terme de l'entreprise qui
déterminent sa stratégie de croissance.
I.2. Le travail salarial, une
épopée des Considérations personnelles
Au premier regard, on peut émettre l'idée selon
laquelle toutes les entreprises sont pareilles d'autant plus qu'elles ont des
objectifs à atteindre, elles mettent en place une stratégie,
elles sont constituées des individus ayant pour objectif principal la
recherche de la compétitivité. Une idée qui est vraie mais
pas toujours acceptée de la part de tous. La simple raison étant
que ces entreprises sont constituées des hommes qui ont une
personnalité, des aspirations et des ressenties différentes. Dans
ce sens, dire que les entreprises sont pareilles revient à dire que les
individus dans ces entreprises sont aussi pareils. On voit bien une divergence
de points de vue. Faisons un aperçu des approches ayant touché la
relation d'emploi au sein de l'entreprise.
I.2.1. L'approche par l'étude des
comportements du salarié au travail
Dans l'approche par l'étude des comportements des
salariés au travail, les auteurs signalent tour à tour que c'est
la personnalité de l'individu qui l'enseigne sur le fait d'agir ou non
dans une relation de travail (Hogan, 2004 ; Warr et al., 2005),
que c'est la perception faite de la réciprocité en terme
d'échange dans la relation d'emploi qui donne un sentiment d'obligation
de rendre la pièce (Cole et al., 2002; Coyle-Shapiro et Conway,
2005 ; Molm et al., 2007), que c'est au travers des comportements
de pro-activité que les salariés parviennent à
s'intégrer dans la relation d'emploi (Ashforth al., 2007 ;
Perrot et Jaidi, 2014; Saksal., 2011 ; Chartrand, 2017).
I.2.1.1. Le modèle des big-five de la
personnalité dans l'analyse des comportements des salariés au
travail
Avant de définir le concept de personnalité, il
est essentiel de le différencier de deux autres notions qui lui sont
souvent associées, voire que l'on lui substitue à tort :
l'attitude et le comportement. Pour Brée (2004), les comportements
représentent ce que nous faisons alors que les attitudes se
réfèrent à ce que nous ressentons. Ce sont deux notions
qui vont être affectées par les événements
extérieurs à l'individu. Selon Hogan (2004), le terme de
personnalité peut se décliner en deux définitions. La
première définition renvoie à la manière dont une
personne est perçue par les autres. C'est l'équivalence de la
réputation. La deuxième définition renvoie à la
personnalité perçue par l'acteur lui-même. C'est
l'équivalence de l'identité de la personne. Etant donné
que nous voulons évaluer la socialisation organisationnelle du
salarié en fonction de la perception qu'il a dans la relation d'emploi
à l'entreprise surtout en ce qui concerne les attentes du contrat
psychologique, la première définition nous paraît logique
pour cette recherche. Plusieurs travaux empiriques (Norman, 1963 ; Costa et
McCrae, 1992 ; Digman, 1993 ; Paunonen, 2003 ; Warr et al., 2005 ;
Zhao et Seibert, 2006) ont mis en évidence cinq grands facteurs qui sont
censés être les traits de personnalité principaux d'une
personne. C'est le modèle des « big five » :
- L'instabilité
émotionnelle : pour De Raad (2000) ainsi que Costa et
McCrae (1992), l'individu ayant de forts scores sur cette dimension est sujet
à l'anxiété, à la dépression, à
l'impulsivité. En revanche, L'individu ayant un faible score sur cette
dimension, a confiance en lui, est calme, tempéré et
généralement détendu ;
- L'extraversion :
l'extraversion est une capacité de l'être humain à se
tourner vers le monde extérieur. Les individus extravertis sont
affirmés, actifs, bavards et enthousiastes. Les individus ayant de forts
scores ont tendance à être enjoués, aiment les autres et
les grands groupes, recherchent l'excitation et la stimulation. Les personnes
qui ont un faible score préfèrent passer plus de temps seuls et
sont plutôt réservés et indépendants ;
- L'intelligence et l'ouverture à
l'expérience appelées très souvent
uniquement ouverture à l'expérience. L'ouverture à
l'expérience caractérise des individus curieux qui sont à
la recherche de nouvelles expériences et explorent des idées
originales. Un individu ayant un fort score sur cette dimension est
créatif, innovant, imaginatif, réfléchi. En revanche, les
individus ayant un faible score sur cette dimension sont plutôt
conventionnels ;
- Le caractère
agréable : Ce trait est la dimension la plus
liée aux relations interpersonnelles (Graziano et al., 1996).
En effet, lecaractère agréable symbolise l'orientation
interpersonnelle de l'individu. Les personnes ayant un fort score sur cette
dimension sont qualifiées de confiantes envers les autres, d'altruistes
et prennent soin des autres. A l'opposé, les individus ayant un faible
score sont caractérisés comme étant manipulateurs,
centrés sur eux, méfiants et impitoyables ;
- Le caractère
consciencieux : Cette dimension indique le degré
d'organisation de l'individu, sa persévérance, sa motivation
à poursuivre ses buts. A l'inverse, les personnes ayant un faible score
sont désorganisées et se laissent rapidement gagner par le
découragement. Ayant une idée des performances qui l'attendent,
un subordonné doit avoir la forte conscience que ses actions sont
centrales à la réussite des stratégies de
l'organisation.
I.2.1.2. La théorie de l'échange social dans
l'explication des comportements au travail
La théorie de l'échange social et la
théorie du contrat psychologique sont l'une des théories qui se
fondent principalement sur les relations et les interrelations entre les
individus dans une perspective d'échange. Basées sur la
compréhension des attitudes des individus relativement aux attentes et
obligations à couvrir (nous y reviendrons dans les prochaines lignes),
ces théories empruntent pratiquement une approche logique de la
compréhension de l'action de l'individu dans les relations de travail.
En ce qui concerne la théorie de l'échange social, un
éclaircissement est à signaler. D'abord relativement à
l'échange économique qui définit clairement la relation
d'emploi à minima (qui se concentre uniquement sur la rationalité
situationnelle) et qui propose dans ce sens un cadre normatif dans lequel
doivent s'inscrire les comportements de travail. Ensuite vient l'échange
social qui, au contraire, permet de dépasser le cadre restreint et
prescriptif du contrat de travail formel en faisant appel à la bonne
volonté de chacun d'une part et aux comportements
discrétionnaires des employés d'autre part (Schaninger et
Turnipseed, 2005). Du côté du contrat psychologique (nous y
reviendrons de façon plus large dans le cadre de cette recherche),
l'idée générale est la supposition que les parties en
présence assument des ententes conclues tacitement, c'est-à-dire,
les employeurs peuvent compter sur l'engagement de leurs salariés et les
salariés sur la réalisation des obligations envers lesquelles
leurs employeurs se sont engagés dans le contrat (Cavanaugh et Noe,
1999). Il y a donc non seulement une relation d'échange définie
par la théorie de l'échange social (vision explicite des
éléments de transactions du contrat formel) mais également
une relation d'échange implicite coordonnée par la croyance en
l'atteinte des prescriptions du contrat formel (le contrat
psychologique).Contrat psychologique et échange social sont donc
à notre sens deux notions intimement liées qui se
complètent dans l'étude du comportement interpersonnel et dans
l'explication de l'engagement et de la citoyenneté organisationnelle des
salariés(Turnley etFeldman, 2000), la comparaison réciproque des
transactions étant le maître mot.
I.2.1.3. Le modèle du comportement proactif du
salarié au travail
Une spécification est faite ici afin de clarifier les
principes à l'aune des comportements actifs en les confrontant, dans les
courants actuels des recherches sur la socialisation organisationnelle
corrélativement à l'approche dite de la proactivité.
L'idée de base repose sur une remise en question des
considérations théoriques d'un sujet passif (qui ne contribue pas
logiquement à l'évolution de l'entreprise) et d'un sujet
réactif (individu qui ne fait que réagir à des stimuli,
à des situations de travail dont il n'a pas participé à
leur définition).
Les auteurs dans la lignée de la
proactivité remettent en cause une conception de la relation d'emploi
selon laquelle, les individus à l'emploi apprennent au fur et à
mesure les attitudes et comportements qui sont adéquates pour couvrir
leurs rôles organisationnels et signalent dans ce sens que l'individu au
travail est, à part entière, responsable de sa socialisation
(apprentissage et intériorisation organisationnelle)(Schneider, 1985 ;
Bell et Staw, 1989 ; Morrison, 1993 ; Ashford et Black, 1996). L'idée
principale, comme nous l'avons précédemment, était de
mettre un pont avec les modèles adaptatifs qui étaient dominants
(Schein, 1978 ; Van Maanen et Schein, 1979 ; Ashforth et Saks, 1996).
C'est une perspective enrichissante de la proposition claire d'une conception
du travail relativement à la contribution de l'individu lui-même,
acteur de sa propre socialisation organisationnelle, en complément des
premières études dans cette lignée (Black, 1996 ;
Depolo et al. (1998). Deux considérations sont faites à
ce niveau tant sur le plan des processus cognitifs (la construction de sens
relativement au travail et au contexte organisationnel) que sur le plan des
processus relationnels (les stratégies de construction des relations
interpersonnelles au travail).
Sur le volet des processus cognitifs, l'on relève la
construction de sens par les salariés sur les modalités
d'exécution du travail et également sur le contexte
organisationnel de travail. On parlera plus précisément des
processus de sensemaking en référence aux travaux dans ce champ
d'analyse de l'intégration sociale (Louis, 1980 ; Major et
al., 1997 ; Isaksen, 2000 ; Denis, 2002 ; Morin, 2003 ;
Boudrias et Savoie, 2006 ; Garreau et Perrot, 2011). Ces travaux
expliquent en effet que les individus réduisent leur incertitude et leur
vulnérabilité face aux effets de l'organisation interne du
travail grâce au processus d'attribution et à leur sentiment
d'efficacité organisationnelle (Ashford et Black 1996 ; Bandura,
2002 ; Follenfant et Meyer, 2003 ; Perrault, 2009).
En ce qui concerne le volet relationnel, les chercheurs font
référence à des conduites qui aident les salariés
à se construire des images et des identités partagées dans
le cadre du travail à travers les relations interpersonnelles
développées dans l'entreprise (Boukar et Guidkaya, 2017). Il
s'agit là d'un effet de régulation entre les individus des
évènements organisationnels par le billet de l'interaction
sociale. Dans ce sens d'analyse, on voit bien que les individus participent de
façon active à la définition des conditions de travail qui
sont parfaitement en adéquation avec leurs compétences et leurs
attentes.
I.2.2. L'approche par l'étude de
la motivation et des déterminants de la relation d'emploi
Cette approche privilégie les aspects motivationnels et
les formes de comportements liés à la relation d'emploi. Il
s'agit dans ce sens de signaler que l'individu peut être animé par
plusieurs besoins à la fois, ce qui pourra remettre en cause sa
contribution multiforme dans la relation d'emploi. Du côté des
motifs individuels, l'idée centrale est de mettre en évidence les
aspects calculés, affectifs et normatifs de la relation d'emploi dans
l'entreprise. C'est l'objet des lignes qui suivent.
I.2.2.1. Les théories de la motivation dans la
régulation de la relation au travail
La motivation est une notion complexe à expliquer car
son usage est fréquent et elle est utilisée dans de nombreux
domaines aussi bien en psychologie en qu'en psychologie sociale (en faisant
référence à la gestion des ressources humaines). Dans le
cadre de cette recherche, nous nous intéresserons uniquement à la
motivation de l'Homme par rapport à son travail, et plus
précisément à la motivation dans l'entreprise. Dans cette
lignée, deux cadres sont à élucider pour aboutir à
notre construit théorique de la relation d'emploi : le cadre
analysant la motivation par son contenu et le cadre analysant la motivation par
le processus.
a. Les ressorts individuels de la motivation des
salariés au travail : les théories du contenu
Comme le précisent Alexandre-Bailly et al.
(2013), « La motivation est le processus qui permet de faire le lien entre
implication et satisfaction ». L'implication étant l'attachement
particulier d'un individu à son travail et la satisfaction arrivant
après que l'individu, ayant accompli une mission précise, ait
reçu la récompense prévue à cet effet. Du
côté des théoriciens de la motivation par le contenu, la
base de l'adhésion du salarié à la relation d'emploi est
le contenu du travail qu'on lui demande d'accomplir. Il serait important de
mettre en évidence ces théories afin de comprendre les
éléments nécessaires.
La théorie de l'Homme social selon Elton
Mayo
Psycho-sociologue à l'origine du mouvement des
relations humaines, Elton Mayo a voulu compléter l'hypothèse
taylorienne qui ne prenait en compte que les techniques et les conditions
matérielles du travail pour améliorer la productivité, au
prix d'un isolement du travailleur. Il a étudié l'impact de
l'ajout de certains avantages pour les employés dans le cadre taylorien
(salaires corrects, environnement de travail, horaires, sentiment de
sécurité sur son lieu de travail, sécurité de
l'emploi et bien d'autres encore). De ses expérimentations, il a
déduit l'importance du climat psychologique sur le comportement et le
désir d'agir des travailleurs. Son étude a en effet permis de
montrer que les ouvriers travaillent mieux quand on s'occupe d'eux. En effet,
durant l'expérience, les employées de la Western Electric,
flattées d'être l'objet d'études, avaient sympathisé
avec les chercheurs de l'équipe d'E. Mayo. Ils en conclurent que
l'estime de soi, la cohésion étaient plus importantes pour la
productivité que l'état matériel de l'environnement de
travail.
La théorie de la hiérarchisation des
besoins : la pyramide des besoins de Maslow
Abraham Maslow expose sa théorie de la motivation en
faisant un schéma bien précis de la pyramide des besoins à
partir de ses observations personnelles réalisées dans ses
travaux dans les années 1940. Maslow distingue cinq types de besoins que
nous allons définir ci-dessous :
· Les besoins physiologiques : Ces
besoins sont directement liés à la survie desindividus ou de
l'espèce. Ce sont typiquement des besoins concrets commemanger, se
vêtir, se nourrir, dormir...
· Les besoins de sécurité :
Ce type de besoin consiste à se protéger contre
lesdifférents dangers qui nous menacent. Il s'agit donc de la protection
de soi auniveau physique mais également moral.
· Les besoins sociaux d'appartenance à un
groupe: Ce besoin révèle ladimension sociale de
l'individu qui a besoin de se sentir accepté par les groupesdans
lesquels il vit (famille, travail, association, ...). L'individu se
définissant ainsipar rapport à ses relations. Il a donc besoin de
s'intégrer à un groupe, être reconnuet être
estimé par ce groupe.
· Les besoins d'estime, de respect et de
confiance : Celui-ci prolonge le besoind'appartenance à un
groupe. L'individu souhaite être reconnu en tant qu'entitépropre
au sein des groupes auxquels il appartient.
· Les besoins de développement personnel :
Selon Maslow, ce besoin est lesommet des aspirations humaines, l'homme
a besoin de s'épanouir, de s'accomplirpersonnellement et de rechercher
le meilleur de soi. Il vise à sortir d'une conditionpurement
matérielle pour atteindre l'épanouissement.La figure suivante
représente l'enchainement et l'évolution de ces différents
types de besoins.
Figure 2: Pyramide des
besoins de Maslow
Besoin de s'accomplir
Besoin d'estime
Besoin d'appartenance
Besoin de sécurité
Besoin physiologique
1
2
3
4
5
ASCENDANCE DES BESOINS DES INDIIVIDUS DANS LA MOTIVATION
Source : Adaptée des travaux
d'Abraham Maslow (1943)
La théorie des facteurs d'hygiène et
de motivation de Herzberg
Herzberg est un psychologue américain
célèbre pour ses travaux sur l'enrichissement des tâches au
travail. Il a tenté de repérer les éléments de
satisfaction et d'insatisfaction au travail. Ainsi dans sa théorie, il
distingue deux types de facteurs, d'une part les facteurs d'hygiène,
d'autre part les facteurs de motivation.
· Les facteurs d'hygiène sont
liés directement à l'environnement du travail en termes de
salaires, d'oeuvres sociales, de système d'information, de communication
ou encore l'ambiance de travail. (Bruit, chaleur...).
· Les facteurs relatifs au contenu du
travail en termes de motivation, d'autonomie, de responsabilité et
d'évolution professionnelle. Ces facteurs relèvent de
l'épanouissement de l'individu. Par conséquent, selon Herzberg,
une fois les facteurs d'hygiène assurés les facteurs demotivation
peuvent être remplis pour générer de la satisfaction dans
le travail. En d'autrestermes, il démontre scientifiquement que pour
motiver l'Homme dans son travail, il fautsatisfaire ses besoins d'estime et
d'accomplissement de soi. Pour cela, il convient dansl'organisation de travail,
de procéder à un enrichissement des tâches rendant le
travail plusintéressant et valorisant pour le salarié.
La théorie X-Y de Mac
Gregor
Les théories X et Y sont des théories
développées dans les années 1960 par Douglas McGregor
utilisées en ressources humaines et en comportement organisationnel pour
les relations d'emploi. Ces deux théories sont issues d'observations
empiriques et s'opposent entre elles.
· D'une part la théorie X
considère que naturellement, l'être humain n'aime pas le
travail etl'évitera s'il le peut. Il déteste les
responsabilités et désire la sécurité avant tout.
Ainsi du fait de leur aversion à l'égard du travail, la plupart
desindividus doivent être contrôlés, voire menacés,
afin qu'ils travaillent suffisamment. On dira dans ce sens que les travailleurs
ne fournissent l'effort attendu que sous la contrainte ou contre
unerécompense attendue comme le salaire par exemple.Cette théorie
conforte les dirigeants dans leurs convictions, ce qui les incite à
renforcer lesrègles et les contrôles. En d'autres termes la
théorie X est un type de management assezautoritaire, souvent mal
supporté par les salariés augmentant l'aversion du travail.
· D'autre part, la théorie Y
considère que l'Homme cherche dans le travail une
certainesatisfaction, mais également à améliorer ses
résultats et à avoir des responsabilités au sein deson
entreprise. Cette théorie montre également que l'individu cherche
à adhérer aux objectifsde l'entreprise ainsi que
développer sa créativité.Le contrôle et la punition
ne sont pas les seules façons de faire travailler les
personnes.L'individu est capable de se réaliser si on l'associe aux buts
de l'organisation. Dans ce sens, si le travail d'un individu lui apporte
satisfaction, alors l'engagement enversl'organisation s'améliorera.Ceci
conforte les dirigeants dans leurs convictions, ce qui les incite à
maintenir la confiance,la délégation et l'autocontrôle.
b. Les ressorts environnementaux sur la motivation des
salariés au travail : les théories de processus
Contrairement aux théories du contenu, les
théories du processus ne recherchent pas àcomprendre ce qu'est la
motivation ou de quoi est-elle faite, mais s'interrogent sur sonfonctionnement.
Ce n'est plus le pourquoi qui est la question centrale mais le comment.
Ainsi,nous allons étudier les différents apports des chercheurs
qui constituent les théories dites duprocessus de motivation dans la
compréhension des comportements de l'individu dans une relation
d'emploi.
La théorie du système V.I.E. de
Vroom, Porter et Lawler
La théorie du système V.I.E. ou encore
appelée la théorie des attentes
développéeparticulièrement par Vroom (1960) ainsi que
Porter et Lawler(1964) prend encompte trois paramètres importants jouant
un rôle essentiel dans le processus de motivation de l'individu au
travail. Ils'agit de la valence, l'instrumentalité et l'expectation.Ce
postulat repose sur le principe que tout comportement motivé est un
choix, bâti seloncertaines probabilités d'atteindre des
récompenses souhaitées. Chaque individu aura tendanceà
entreprendre une action à partir du moment où il la
perçoit comme susceptible de luipermettre d'atteindre les objectifs
qu'il s'est fixés et notamment les récompenses qu'il
attend.Etudions les détails de chacun de ces paramètres :
· L'instrumentalité(l'utilité) :
C'est la probabilité pour l'individu qu'un effort soit ou non
suivi d'une récompense. Pour celadeux conditions sont nécessaires
:
- Il faut que l'individu voit un lien entre le travail
accompli et les récompenses qu'il pourra enobtenir (argent,
sécurité, reconnaissance...) ;
- Il faut que l'individu puisse évaluer que la
performance à accomplir lui permettra d'obtenirles récompenses
qu'il souhaite.
A partir de ce moment, la motivation sera fonction de
l'efficacité perçue entre telle action àentreprendre et
telle récompense en attente pour un objectif couvert de la part de
l'employé. Le responsable hiérarchique doit donc savoir donner
aux employés des tâches et récompenses claires et
compréhensibles par tous.
· Le niveau d'expectation(le niveau
d'attente) : C'est l'attente par rapport aux efforts que l'on se
pense capable d'effectuer, c'est-à-dire les chances de réussite
que l'on s'attribue compte tenu de nos propres capacités. En d'autres
termes, chaque travailleur va apprécier ses chances d'atteindre
l'objectif proposé, en évaluant sa capacité à
effectuer le travail demandé. A partir de là, si
l'auto-évaluation qu'il effectue est négative ou insuffisante, la
motivation sera nulle.
· La valence (valeur):C'est la valeur
subjective de la récompense. C'est à dire qu'il ne suffit pas que
lesrécompenses soient clairement perçues, il faut que l'individu
souhaite réellement les obtenir,qu'elles aient de la valeur pour lui. La
figure suivante fait une synthèse des propos signalés
ci-haut :
Figure 3: Eléments de
compréhension de la théorie des attentes de Vroom
Valence
Quelle valeur représente ce travail, cette
récompense pour moi ?
Niveau d'expectation
Quelles sont mes chances de réussite ? Suis-je
capable de réussir ?
Instrumentalité
Quel lien puis-je établir entre l'effort
demandé et la récompense que je souhaite ?
MOTIVATION
Source : Les travaux de Mucha (2010) sur la
motivation au travail
De leur côté, Porter et Lawler (1964) proposent
un schéma descriptif de l'organisation de ces attentes autour de la
personnalité de l'individu au travail et signalent que les attentes qui
fondent la relation d'emploi sont confrontées avec les
éléments de la personnalité du salarié ainsi que la
perception de son rôle dans le travail à effectuer. Ce
schéma est le suivant :
Figure 4: Motivation par la
prise en compte de la personnalité et du rôle au
travail
Satisfaction
Valence
Rétroaction
Selon l'équité perçue
Instrumentalité
Aptitude et personnalité
Perception de rôles
Effort
Performance
Récompenses intrinsèques
Récompenses extrinsèques
Source : Les travaux sur la motivation au
travail de Porter et Lawler (1964)
La théorie de l'équité
d'Adams
La théorie de l'équité
développée par Adams (1960) constitue un élément
très important dans le processus de la motivation. Selon lui, un
individu est motivé lorsqu'il considère que la rétribution
de son travail (« outcomes ») est en ligne avec sa contribution
(« inputs »). Ces deux éléments sont centraux dans la
compréhension des propositions de cet auteur comme le signale Peretti
(2013). Selon les travaux de Peretti (2013), « L'équité est
une attente forte. Chaque salarié évalue ce qu'il apporte (sa
contribution) et évalue également ce qu'il reçoit (sa
rétribution). Il calcule alors un ratio rétribution /
contribution qu'il compare avec la connaissance qu'il a du même ratio
pour d'autres salariés dans l'entreprise ou en dehors. Ce ratio
constitue son ratio d'équité ». Dans ce sens, le
constat d'une situationd'iniquité entraine une action pour modifier le
ratio. Les décisions équitables remplissent quatre
conditions :
- Le salarié doit connaitre les modalités de
mesure de sa contribution ;
- Il doit pouvoir améliorer sa contribution
mesurable ;
- Le lien entre contribution et rétribution doit
être explicite ;
- Le salarié doit percevoir la rétribution
méritée.
On voit donc bien que dans chaque situation, les sujets
s'efforcent de se comporter d'une manière qui leur paraît juste,
compte tenu des informations qu'ils possèdent sur le travail et sur le
traitement des autres dans leur relation d'emploi.
La théorie de la fixation des objectifs de
Locke et Latham
La théorie de la fixation des objectifs
développée par Locke (1968) démontre qu'un individu est
motivé lorsqu'on lui fixe des objectifs clairs et qu'on lui fournitun
retour (feedback) approprié sur sa capacité à les
atteindre. Le fait de travailler pouratteindre un objectif est une source
majeure de motivation, mais cela permet aussi d'améliorerles
performances de l'individu : des objectifs bien définis et difficiles
à atteindre conduisent àune meilleure performance que des
objectifs vagues ou aisés à atteindre. L'individu
eststimulé par la recherche d'un accomplissement. Il a le sentiment de
développer ainsi sescapacités professionnelles.Pour
améliorer ces travaux, Par la suite Locke et Latham (1990) ont
travaillé ensemble les conditions à remplir pour qu'un objectif
soit motivant pour le salarié. Ces conditions se déclinent
ainsi :
- Clarté :Les objectifs doivent
être clairs et mesurables.
- Challenge :L'objectif doit
représenter un challenge, une forme de difficulté, pourque
l'individu anticipe le sentiment d'accomplissement qu'il retirera de l'atteinte
de cetobjectif. La motivation est renforcée lorsque l'individu comprend
la signification del'atteinte de l'objectif.
- Engagement : Il est plus probable
qu'un individu déploie des efforts pour atteindreun objectif s'il est
convaincu de la pertinence de ce dernier. L'individu
seraparticulièrement engagé à atteindre l'objectif s'il a
participé à le fixer. Le managementparticipatif se base sur cette
idée : l'individu doit être impliqué dans la prise de
décision.
- Feedback :Il doit être
régulier et approprié, c'est indispensable pour maintenir
lamotivation des salariés. Le feedback permet de renforcer les
comportements performants.
Une adaptation des préconisations de ces auteurs a
été faite par Mucha (2010) et la figure suivante est
proposée.
Figure 5: Conditions de
réussite de la motivation au travail
Conditions de réussite de la motivation des
salariés dans le travail
S Simple
M Mesurable
A Acceptable
R Réalisable
T Défini dans le temps
Source : Les travaux de Mucha Laura (2010)
sur la motivation au travail
La théorie du renforcement
positif
Figure 6 :Processus de
renforcement des comportements par la motivation
Cette théorie, développée par Greffier
depuis les années 1953 tient encore sa place dans l'étude des
comportements des individus dans la relation d'emploi. Elle suppose en effet
que, pour obtenir les comportements souhaités, l'organisation doit
récompenser systématiquement ceux qui interviennent de
façon quotidienne dans l'entreprise. Il faut alors intégrer leurs
attentes personnelles dans le processus d'évaluation de l'organisation
et les valoriser clairement afin de motiver les individus à reproduire
des actions concrètes dans le sens des objectifs de l'organisation. A
l'inverse, on parle également de renforcement négatif :
l'organisation punit systématiquement les comportements non
souhaitables. Nous pouvons représenter cette théorie de la
façon suivante :
Comportement
Récompenses
Conséquences
Absence de récompenses
Punition
Source: Les travaux de Greffier (1953) sur le
renforcement des comportements
Théorie des Ressorts Clés de la
Motivation Individuels
Très récemment, Segal et Duron (2015) ont
proposé une théorie de la motivation dite Théorie du RCMI.
Selon ces derniers « l'argent n'est pas une motivation durable
[...] et ne fait pas la motivation». Par la «
Théorie des Ressorts Clés de la Motivation Individuels »
dite « RCMI », six grands types d'éléments sont sources
de motivation des salariés au travail et dans les relations d'emploi
:
- Celles liées au métier
- Celles liées au poste occupé
- Celles liées à l'organisation
- Celles liées aux collègues
- Celles liées au manager direct
- Celles liées aux valeurs de vie
Pour eux, « savoir se motiver est une
compétence qui se développe », chacun pouvant agir sur
soi-même. C'est donc l'individu qui peut s'auto-motiver au sein de
l'organisation en connaissant ses propres « RCMI » et en jouant sur
eux. Leurs travaux rejoignent ceux de Deci et Ryan (1985) sur la motivation par
l'auto-détermination de l'individu au travail
I.2.2.2. Analyse des différentes conceptions de la
relation d'emploi
Une idée qui est à la jonction de cette
recherche est celle de pouvoir comprendre comment les individus
interprètent leur interaction dans les situations de travail afin
d'assurer leur intégration continue dans l'entreprise. Plusieurs
recherches allant dans la lignée du comportement organisationnel
appréhendent ce qui prévaut en première approche dans
l'esprit des salariés et dans ce sens, l'individu s'intègre au
travail par simple calcul économique des situations de travail, par
l'affection qu'il a au travail et à l'entreprise et dans une autre
mesure, par la norme qui voudrait qu'il le fasse (Tan et Aryee, 2002 ; Van
Breugel et al., 2005 ; Slattery et al., 2006). Ces
indications sont analysées dans les lignes qui suivent.
a. La forme normative de la relation d'emploi : le
devoir de rester dans la relation
L'implication normative fait référence à
l'ensemble des pressions normatives internalisées qui poussent
l'individu à agir dans le sens des objectifs et des
intérêts de l'entreprise, non pas pour en tirer un
bénéfice mais dans aussi dans un sens « moral
» (Wiener, 1982). Agir selon sa conception du devoir peut
apparaître comme un acte volontaire et rationnel, cela contribue
parallèlement au renforcement du sentiment d'identité des sujets
ou encore leur sentiment d'appartenance (Massonat et Boukarroum, 1998).
Aucune définition de l'implication ne correspond à une
conception purement conative, cependant cette dimension apparaît dans les
théories présentant ce concept comme forme de mobilisation des
énergies ou de fidélisation affective des salariés. Mowday
et al. (1974) soulignent « une volontéd'exercer un
effort pour l'organisation et le désir de rester membre de
l'organisation ». Cette définition met l'accent sur la
volonté d'agir des salariés, directement liée à
l'attachement des salariés de l'organisation. La dimension conative est
surtout présente dans les approches tridimensionnelles de l'implication.
Allen et Meyer (1990) définissent l'implication comme un état
psychologique résultant, à la fois, des désirs, de la
volonté, des devoirs, des intérêts du salarié, des
intentions d'actions dans l'organisation et de l'intention de quitter ou non
l'entreprise. S'ils introduisent la notion « d'implication continue »
se traduisant par la volonté de rester ou non membre de l'organisation,
elle serait liée aux deux autres formes d'implication. Durrieu et
Roussel (2002) définissent l'implication organisationnelle comme
« l'attitude de l'individucorrespondant d'une part à son
attachement affectif à l'organisation dans laquelle ilpartage des
valeurs communes ; d'autre part à son choix raisonné de lui
rester fidèle,fonction de l'évaluation qu'il fait du coût
d'opportunité de partir ou de rester, enfin àl'obligation morale
qu'il ressent de lui rester fidèle et d'accomplir son devoir
jusqu'aubout ». Les composantes attitudinales de l'implication vont
converger. Becker (1960) a abordé cet état de dissonance, qui
peut conduire un individu en désaccord avec les valeurs de son
organisation (affectif), à ne pas avoir l'intention de partir (conatif)
car ce n'est pas son intérêt ou il ne pense pas pouvoir trouver un
emploi dans une autre organisation (cognitive), implication que Becker qualifie
« par défaut ».
b. La forme calculée de la relation d'emploi : le
besoin de rester dans la relation
Elle concerne la dimension cognitive de l'attitude, cette
approche définit l'implication comme une dynamique rationnelle
interne aux sujets (Commeiras, 1994). Adossées à la
théorie des avantages comparatifs ou side-bet (Becker, 1960), les
théories issues de l'approche comparatives considèrent que les
salariés procèdent à une évaluation des
bénéfices et coûts professionnels et personnels de leur
implication. Certains auteurs comme Kanter (1968) et son concept de «
continuance commitment » l'ont associé l'intention de rester ou de
quitter l'organisation en définissant l'implication cognitive comme
« l'attachement qui se produit quand il y a un attachement
profitassocié à la continuité de la participation et un
coût associé à son interruption ».La dimension
cognitive de l'implication ne se réduit pas à un aspect
rationnel. Ainsi, ne se cantonnant pas à un calcul des
intérêts du sujet, la théorie de l'échange met
l'accent sur la réciprocité entre un individu et une
organisation. L'implication d'un salarié est alors fonction de ce qu'il
considère percevoir mais aussi de ses attentes vis à vis de sa
situation professionnelle, voir même de ses idéaux. Elle est
caractérisée par un processus de jugement (en
référence aux deux processus internes fondamentaux définis
par Jung (1991) : la perception et le jugement. La perception concerne la
collecte des données par le sujet dans son environnement et le jugement
concerne le traitement des données. Toutefois, Gaertner et Nollen(1989)
indiquent que ces dimensions des perceptions ou encore des croyances que s'est
façonnée la personne. Leurs travaux montrent qu'une perception
positive des possibilitésd'évolutions professionnelles et de la
sécurité de l'emploi influencepositivement l'implication.
Certains chercheurs prennent en compte à la fois la dimension affective
et la dimension cognitive de l'attitude (Weber, 1958 ; Morrow, 1983). Cette
implication détermine une articulation complexe des sentiments et des
émotions, le plus souvent les deux
c. La forme affective de la relation d'emploi : le
désir de rester dans la relation
Les courants se situant exclusivement sur la dimension
affective de l'implication ne prennent en compte que l'attachement affectif,
émotionnel du salarié. L'implication affective est issue de
l'approche psychologique conçue d'abord par Porter et Smith (1970) qui
définissent l'implication comme une « orientation activeet
positive envers l'organisation ». Certains auteurs comme Sheldon
(1971) à travers son concept de « social involvement » ou
Kanter (1968)vont se focaliser sur la relation entretenue par les individus
avec les autres membres de leur organisation. D'autres chercheurs abordent la
notion de partage des objectifs et des buts de l'entreprise sous l'angle de
l'attachement affectif (Buchanan, 1974). D'une manière
générale, l'approche affective de l'implication décrit le
processus d'identification psychologique au travail, que le travail soit
considéré ou non « commeune contribution à
l'estime de soi » (Baba, 1989). En définitive ces approches
vont au-delà de l'aspect rationnel de la relation d'emploi en
considérant que les individus s'attachent eux-mêmes à
l'organisation s'ils perçoivent un investissement de ces derniers envers
eux (Steers, 1977).
La première section de ce chapitre nous a donné
les éléments de compréhension de la notion même de
relation d'emploi entre l'entreprise et le salarié. En passant par la
théorie classique et la théorie des relations humaines, nous
avons apporté un éclaircissement sur cette notion et sur ses
dimensions. Plusieurs aspects sont donc à retenir pour mieux comprendre
le contrat psychologique qui met quant à lui un accent particulier sur
les attentes respectives de chaque partie prenante à la relation.
Premièrement, nous retenons que la relation d'emploi est
influencée aussi bien par les facteurs organisationnels qu'individuels.
Deuxièmement, la continuité ou la discontinuité de la
relation d'emploi dépend du niveau de satisfaction et de motivation que
les parties ressentent suite aux échanges opérés. En
dernier lieu, l'implication dans la relation d'emploi (toujours du fait de la
motivation attendue et espérée) peut être
appréhendée selon qu'elle soit normative, calculée ou
affective (Allen et Meyer, 1990).Toujours dans une logique d'éclairage
théorique, la deuxième section de ce chapitre est
consacrée à la compréhension de la notion de contrat
psychologique, ses dimensions et son évaluation dans le cadre de la
relation d'emploi.
II. Le contrat
psychologique dans les relations contractuelles, quelles appréhensions,
quelles dimensions et quelle évaluation ?
Il existe une littérature abondante sur le contrat
psychologique dans les relations de travail en gestion des ressources humaines.
Cette littérature s'est développée en réponse aux
préconisations d'Argyris (1960) et de Robinson (1996) qui introduisent
l'idée selon laquelle, le travail peut être analysé en
termes d'attentes de part et d'autre des parties impliquées. Ce concept
est introduit pour décrire une entente tacite entre ungroupe
d'employés et leur contremaître concernant un échange qui
intègre desaspects tangibles, principalement économiques et
spécifiques. L'auteur soutientque les employés pouvaient
satisfaire les demandes des organisations,comme une productivité accrue,
en échange de la garantie d'un salaire adéquatet d'une
stabilité d'emploi.
II.1. De la
définition de la notion de contrat psychologique dans les relations
d'emploi
Selon les propositions de Rousseau (1989), le contrat
psychologique est un concept qui se situe au niveauindividuel et à cause
de son caractère subjectif, tout dépend de la personne et de ses
aspirations personnelles dans la relation de l'emploi. Dans ce sens, pour que
le contrat psychologique existe, les parties impliquées, soitl'employeur
et l'employé, ne doivent pas s'entendre sur ses termes. D'autre part, le
contrat implicitereprésente une obligation mutuelle qui existe au niveau
relationnel (par exemple, dyadique,inter-organisationnel) et il est le
résultat d'un consensus social concernant la nature de l'obligation.
Nous faisons tour à tour un examen de la littérature sur les
propositions des auteurs et l'enchainement des caractéristiques qui
définissent de plein gré la notion de contrat psychologique.
II.1.1.
Caractérisation de la notion de contrat psychologique et positionnement
définitionnel
Depuis les premières conceptualisations de la notion de
contrat psychologique (Argyris, 1960 ; Levinson et al., 1962 ; Schein,
1980), la prise en compte des motifs individuels dans le processus de
socialisation et d'intégration organisationnelle des salariés est
l'apanage de très nombreuses contributions qui sont venues enrichir le
corpus théorique, constituant ainsi, une littérature très
abondante et essentiellement anglo-saxonne du domaine (Shore et Tetrick, 1994 ;
Kissler, 1994 ; Herriot et Pemberton, 1997 ; Morrison et Robinson, 2004 ;
Anderson et Schalk, 1998 ; Turnley et Feldman, 1999 ; McDonald et Makin, 2000 ;
Kickul, 2001 ; Coyle-Shapiro et al., 2005). Parmi les apports majeurs
figurent singulièrement ceux de Rousseau et al. (2000, 2004),
apportsqui marquent une rupture avec les travaux antérieurs. Nous
donnons le contenu de ces conceptualisations.
II.1.1.1. Les éléments
caractéristiques du contrat psychologique dans les relations
d'échange
Plusieurs définitions ont été
données dans la littérature en ce qui concerne le concept de
contrat psychologique, mais c'est la définition de Rousseau et
al. (2014) qui reste incontournable dans ces travaux. Selon ces
derniers, « le contrat psychologique consiste en des croyances
individuelles, modelées par l'organisation, concernant les termes d'un
accord sur ce qu'échangent les individus et leur organisation. »
Quatre éléments caractéristiques sont mis en
évidence dans cette définition : le contrat psychologique
est propre à chaque individu, il est influencé par l'organisation
dans laquelle les parties prenantes évoluent, il nécessite un
accord d'échange mutuel et il est bipartite. Faisons une brève
analyse de chacune d'elles pour comprendre la notion dans sa
globalité.
· Le contrat psychologique est propre
à chaque individu : Selon Rousseau et al.
(2014), le contrat psychologique repose sur des croyances individuelles. Il est
« idiosyncrasique et propre à chaque personne qui l'accepte ».
En effet, chaque individu réagit à sa façon face à
des informations ou motifs provenant de l'organisation dans laquelle il
travaille. Dans ce sens, « les contrats psychologiques sont subjectifs et
résident dans les yeux de celui qui l'observe » (Robinson et
Rousseau, 1994). Cette subjectivité implique que les
interprétations des situations de travail sont différentes pour
chacune des parties prenantes du contrat psychologique. Les termes du contrat
en revanche n'ont pas besoin d'être les mêmes. C'est ce qui pousse
Robinson et Rousseau (1994) à signaler que, les croyances dans des
obligations mutuelles constituant un contrat, « les deux parties
n'ont pas besoin d'être d'accord sur chacune d'elles pour croire qu'un
contrat existe. »
· Le contrat psychologique est
influencé par l'organisation dans laquelle les parties prenantes
évoluent. Que ce soit lors de sa construction ou de son
évolution, les facteurs organisationnels jouent un rôle
d'influence notable sur le processus individuel. Plus
précisément, les travaux de Rouillard et Lemire (2003) soulignent
le fait que ce ne sont pas les organisations qui promettent dans la relation
d'emploi, mais les individus qui se créent des attentes et des
obligations vis-à-vis de l'organisation. Dans le même ordre
d'idées, Rousseauet Robinson (1994) considèrent que le contrat
psychologique perdure et s'adapte en fonction des changements que
l'employé vit dans l'organisation. En effet, « les
événements comme les nouvelles attributions professionnelles, les
relocalisations et les restructurations organisationnelles peuvent faire en
sorte que de nouveaux termes du contrat recouvrent les anciens ». Ainsi,
le contrat psychologique a la capacité d'évoluer étant
donné qu'il est « modelé par l'organisation » qui
elle-même évolue (Rousseau et al., 2014).
· Le contrat psychologique implique un accord
d'échange mutuel entre parties en
présence :parler du contratpsychologique
nécessite que les parties en présence soient d'accord sur le fait
d'échanger. En effet, dans les sociétés d'aujourd'hui,
« coopérer, s'engager, s'investir au-delà de son
intérêt propre et immédiat ne peut se faire sans
consentement » (Rousseau et al., 2014). D'une part, l'engagement
et le respect des promesses se basent sur un accord d'échangelibrement
consenti (les parties en sont conscientes ou du moins se les rappelleront
à tout moment). D'autre part, cet accord existe en vue de la
réalisation d'un objectif commun, celui de l'avancement dans le monde de
l'entreprise qui constitue le champ d'exercice du contrat psychologique et ce,
en conformité aux dispositifs de l'accord conclu même s'il est
implicite (Guerrero, 2004).
· Le contrat psychologique se
caractérise par une relation bipartite entre des individus, d'une part,
et une organisation, d'autre part : c'est en effet cet
engagement bipartite qui permet à chacune des parties « d'anticiper
et de s'organiser, parce que les comportements attendus sont
précisés. » (Rousseau et al., 2014). Les individus
dans les entreprises sont coordonnés par ces quatre
caractéristiques du contrat psychologique qui leur permettent de
comprendre à quel niveau se situeraient les attentes (qui constituent
des promesses de part et d'autre de la relation) non couvertes. Le
schéma suivant fait une représentation synthétique des
différentes caractéristiques.
Figure 6 :
Représentation de l'encastrement des caractéristiques des parties
prenantes à l'emploi
Caractéristiques de l'employé
Attentes et obligations dans la relation
d'emploi
Caractéristiques de l'employeur
Contexte organisationnel de travail
Attentes et promesses dans la relation
d'emploi
Démonstration des
compétences
Reconnaissance des
compétences
Source : Adaptée des travaux de
Rouillard et Lemire (2003) et de Rousseau et al. (2014)
II.1.2. Le contrat
psychologique et la norme de réciprocité/mutualité dans
les relations d'échange
Le contrat psychologique se comprend et se définit
comme un élément central qui permet d'étudier un
échange social (Molm et al., 2000 ; Coyle-Shapiro et Conway,
2004). Dans ce cadre, il met en relation deux parties(lesalarié et
l'employeur) et vise à comprendre et à analyser la dynamique de
cette relation, la manière dont l'échange se met en place et
évolueau cours du temps. Pour que le contrat évolue, il faut que
réside, au-delà de la mutualité analysée
précédemment, un principe de réciprocité jugeant de
la couverture d'attentes réciproques dans la relation d'emploi. En
effet, ce qui poussera sans doute l'employé ou l'employeur à se
sentir obliger de réciproquer et de rendre obligatoirement la pareille
(mais cependant de façon implicite dans la relation d'emploi) (Rousseau,
1989). Cette perception d'obligations réciproques prend toutefois son
importance lorsque l'employé entre en connaissance du fait que son
employeur n'a pas respecté ses promesses bien qu'il ait de son
côté respecté les siennes. Du côté du principe
de mutualité, l'idée la plus simple à admettre est que
deux parties doivent obligatoirement intervenir dans la relation
d'échange (l'employeur et l'employé en ce qui concerne notre
recherche). C'est une condition sine qua non pour remplir la norme de
mutualité dans la relation d'échange. Cela signifie qu'il
faudrait idéalement interroger les deux parties sur le contrat
psychologique pour comprendre l'organisation et l'évolution des
conditions du contrat psychologique aussi bien du côté de
l'employeur que de l'employé (Tarnes, 2007 ; Clinton et Guest,
2014 ; Wang et Hsieg, 2014).
II.1.2.1. Le contrat psychologique et le
principe d'attribution de sens dans la relation d'emploi
Défini comme une abstraction prototypique de la
relation d'emploi, le contrat psychologique est envisagé dans les
travaux pionniers comme un schéma mental que possèdent les
employés à propos de leur contribution à la relation
d'emploi (Rousseau, 1995, 2001). Schéma représentant une
structure cognitive de croyances relatives aux obligations réciproques
inhérentes à l'emploi : il comprend notamment des croyances
relatives à ce que l'organisationattend d'un employé et ce que ce
dernier peut recevoir en échange (Rousseau, 1995, 2001;Shore et Tetrick,
1994). A ce niveau, on dira que le contrat psychologique aide alors les
employés à définir le contenu et les
caractéristiques de leurrelation d'emploi. Dans le souci d'affiner la
conceptualisation de la relation d'emploi, Rousseau (2001) retient
deuxdimensions du contrat psychologique : la dimension verticale qui
définit le degré d'abstraction des croyances des parties
prenantes à la relation d'emploi et la dimension horizontale qui
reflète le degré de différenciation entre
cesdernières. La figure ci-dessous met en évidence une vision
synthétique des préconisations de cette auteure.
Figure 7 :Contrat
psychologique en tant que schéma mental
Niveau d'abstraction élevé par rapport à
la relation d'emploi
Idéologie
Normes
|
Significations associées
Transactionnel/Relationnel
Economique/Socio-émotionnel
|
Croyances élémentaires
Promesses/Obligations
|
Source : Adapté des travaux de Rousseau
(2001)
Dans ses travaux sur le contrat psychologie, Rousseau (2001)
met en évidence l'idée selon laquelle l'individu dispose des
croyances et les significations à elles associées. Allant dans ce
cheminement, elle identifie un niveau ultime d'abstraction de la relation
d'emploi : l'idéologieet les normes associées à la
relation d'emploi. Selon elle, une relation d'emploi peut exister au sein
d'uncontexte idéologique. Cette idéologie prend notamment
naissance dans des schémas « pré-emplois» que
possède une personne avant d'entrer dans une nouvelle organisation.
Lorsque cette croyancepré-emploi entre dans un contexte organisationnel,
elle l'aborde avec un schémapréexistant de la relation d'emploi
au travers duquel vont être filtrées les expériences
liées àla relation d'emploi et les obligations réciproques
qui y sont associées. Parmi ces schémas mentaux
préexistants à la relation d'emploi,les normes et les
idéologies relatives au travail effectué jouent un rôle
clé dans la manière dont un individu perçoit sa relation
d'emploiet l'évalue (Bunderson, 2001 ; Rousseau, 2001).
II.1.3. Vers une
définition et une explication du contrat psychologique
Plusieurs définitions sont identifiées dans la
littérature concernant la notion de contrat psychologique dans les
relations d'emploi. La préoccupation principale résidant dans la
compréhension des éléments phares du processus
d'intégration des salariés dans l'entreprise. A ce niveau, deux
perspectives interviennent et dans l'étude du contrat psychologique dans
les relations d'emploi. La perspective individuelle, celle qui étudie le
contrat psychologique par les attentes de l'individu dans la relation d'emploi
et la perspective organisationnelle qui permet d'entrer en connaissance des
attentes de l'organisation au travers de la relation d'emploi.
II.1.3.1. La perspective individuelle
d'étude du contrat psychologique
La théorie de l'échange social considère
la relation d'emploi comme un échange entre l'employeur et
l'employé. Homans (1958) ou March et SIMON (1958) dans leur
modèle de « récompenses-contributions » sont les
premiers à avoir défini l'échange social comme
l'échange de ressources matérielles et non matérielles
tels que les signes d'approbation et le prestige. Ces auteurs postulent que
dans la relation d'emploi, l'employeur et l'employé cherchent à
maximiser leurs intérêts respectifs.Gouldner(1960) critique le
premier les approches d'Homans, de March et Simon (1958). Selon lui, seule la
norme de réciprocité permet de développer des relations
durables, basées sur le respect des obligations et le sentiment de
redevabilité. Dans ses travaux fondateurs sur la
réciprocité, Gouldner (1960) insiste sur le fait que «
les gens doivent aider ceux qui les ont aidés et les gens ne doivent
pas faire de tort àceux qui les ont aidés ». Blau
(1964) affine la définition sur la relation d'emploi en distinguant deux
typesd'échange : l'échange économique et l'échange
social. Il caractérise l'échange social comme « des
faveurs qui créent des obligations futures diffuses, non
précisémentspécifiées, et dont la nature de la
contrepartie ne peut être négociée mais doit être
laisséeà la discrétion de son auteur ». Cette
spécification pose également un regard critique sur les travaux
d'Homans (1958) et de March et Simon (1958) qui considèrent que
l'individu cherche à maximiser son utilité dans la relation
d'échange avec son employeur. Au coeur de la définition de Blau
(1964), trois conditions de base de l'échange social se dessinent : la
réciprocité, la temporalité et la confiance dans
l'échange.
Blau (1964) précise le lien entre
réciprocité et temporalité « Faire preuve
hâtivement deréciprocité, ce qui suppose un refus de rester
temporairement redevable et dès lors une insistance mise sur
une relation à caractère plus commercial, est
considéré commeindécent ». En d'autres termes,
lorsqu'un individu s'investit dans une relation d'échange, il prend le
risque de ne pas recevoir de contrepartie. Dans cette perspective, la confiance
apparaît comme le noyau du processus d'échange social. Ces trois
conditions permettent de discriminer « l'échange social » de
« l'échange économique ».
II.1.3.2. La perspective
organisationnelle d'étude du contrat psychologique
La perspective individuelle de
l'étude du contrat psychologique et en considération les attentes
individuelles des salariés quant à la relation d'emploi. En ce
qui concerne la perspective organisationnelle, il s'agit principale pour le
salarié d'entrer en connaissance de ses obligations réelles qu'il
est dans l'obligation de couvrir pour mieux y répondre et espérer
des actions concordantes de la part de l'entreprise. Le salarié est dans
cette conception des attentes du contrat psychologique (utilisant une prise en
compte des attentes de l'entreprise) un agent dont les actions sont
coordonnées par rapport à ces attentes. Les recherches qui se
sont développées à partir de ces concepts s'attachent
à mettre en évidence la conditionnalité de la relation
d'emploi. En d'autres termes, le degré d'investissement de l'individu
dans l'entreprise est contingent à la manière dont sont
organisées ses obligations répondant aux attentes de son
employeur dans la relation d'emploi.
En effet, la notion de contrat psychologique considère
l'échange entre l'employé et l'employeur à un niveau
dyadique, indépendamment des relations entretenues avec les autres
représentants de l'organisation. Plusieurs définitions
caractérisent le contrat psychologique et se sont
succédées dans le temps (Argyris, 1960 ; Levinson, 1962). La
définition de Schein (1965) a retenu notre attention : « la
notion de contratpsychologique suppose que l'individu a une série
d'attentes envers l'organisation et quel'organisation a une série
d'attentes envers lui. Ces attentes ne sont pas seulementrelatives à la
quantité de travail qui doit être fournie par rapport au salaire
octroyé, maisincluent également un ensemble de droits, de
privilèges et d'obligations entre letravailleur et l'organisation... De
telles attentes ne sont écrites dans aucun contrat formelentre
l'employéet l'organisation, mais elles agissent pourtant comme de
puissants déterminants ducomportement ».
Schein souligne l'existence d'un point de rencontre entre les
attentes de l'entreprise et celles de ses salariés, mettant en
évidence que ces attentes ne sont pas de même nature. Les
chercheurs souscrivant à la perspective de l'échange social
considèrent que l'adéquation ou l'inadéquation des
attentes des deux parties influencent la satisfaction professionnelle,
l'implication organisationnelle et la performance (Coyle-Shapiro et Kessler,
2000). La relation d'emploi serait donc conditionnelle et est influencée
par des sentiments d'obligations réciproques. Le positionnement de
Schein marque une approche du contrat psychologique sous le prisme relationnel.
Les travaux sur le contrat psychologique ont radicalement évolué
sous l'impulsion des travaux de Rousseau (1989) qui propose une approche sous
l'angle de l'appréciation individuelle de ce contrat psychologique.
II.2. Analyse des
dimensions et contenu du contrat psychologique
En gestion, en économie et dans les ressources
humaines, le terme de contrat psychologique se réfère
communément aux attentes réelles, mais non écrites, d'un
employé vis-à-vis de son employeur. Au sens basique du terme, le
contrat psychologique renferme les obligations, les droits, les
récompenses qu'un employé croit qu'il lui est "dû" par son
employeur, en contrepartie du fruit de son travail, de sa
fidélité et de son honnêteté. Cette notion
s'applique à un seul employé mais également à un
groupe d'employés ou à une main-d'oeuvre dans un sens large.
Faisons d'abord un point de vue sur les différentes dimensions du
construit dans l'étude des comportements organisationnels.
II.2.1. Les
dimensions du contrat psychologique dans la relation d'emploi
Dans l'esprit de l'employé, il existe une obligation
d'échanges réciproques entre et son employeur. La
métaphore du contrat psychologique utilise cette relation
d'échange pour signaler que l'employé fait des choses pour son
employeur (comme fournir de l'énergie au travail, faire du temps
supplémentaire, offrir un travail de qualité, offrir de l'aide
aux collègues de travail, garantir sa loyauté à son
organisation). De son côté, l'organisation peut aussi faire des
choses pour son employé comme lui offrir des salaires adéquats,
le traiter équitablement, lui fournir de bonnes conditions de travail et
lui démontrer du respect. L'hypothèse est que la relation est
basée sur l'échange qui permettra à une partie de placer
quelque chose qu'il peut fournir pour quelque chose que l'autre partie peut lui
procurer (Cullinane et Dundon, 2006 ; Battisti et al., 2007). Le
temps a été pris par ces chercheurs pour classifier les
éléments du contrat psychologique en fonction de leur nature
(transactionnelle, relationnelle et idéologique).
II.2.1.1. Une approche transactionnelle
du contrat psychologique
La dimension transactionnelle du contrat psychologique renvoie
à tout ce que peut gagner un salarié en contre partie de ses
apports à l'entreprise. Cette dimension a longtemps été
considérée dans la mobilisation du personnel d'autant plus
qu'elle met en avant la dimension matérielle de la motivation du
personnel et qu'elle s'interroge sur les possibilités d'action en
matière de rétention du personnel en prenant en compte ce qu'il
perçoitpersonnellement la manière dont il est traité dans
l'entreprise (Cropanzano et al., 2001 ; Paquet et al.
2011 ; Harris et al., 2013 ainsi que El Akremi et al.,
2014). Pour la plupart de ces auteurs et bien d'autres encore, quand un
individu arrive dans une organisation, il a plusieurs idées dans son
esprit : suis-je d'abord un individu qui est adapté pour cette
entreprise ? (Ou encore y a-t-il une adéquation entre ce que moi je
cherche comme objectif à atteindre et ce que l'entreprise est
déterminée à atteindre ? Serais-reconnu si au moins
je me donne à fond pour aboutir de façon positive aux objectifs
que l'on me fixe et pour couvrir les attentes de l'entreprise à mon
égard ?Cette entreprise parviendra-t-elle à
rémunérer le travail effectué comme cela se doit ?
Toutes ces questionnements permettent de comprendre si l'entreprise est apte
à couvrir les attentes de l'employé du point de vue
transactionnelle (Boukar et al., 2018). Une explication encore plus
approfondie de ces attentes est faite dans la description des variables et dans
la compréhension de la construction de nos hypothèses de
recherche (se reporter au chapitre 3 de cette thèse pour plus de
compréhension sur la description des variables et au chapitre 2 pour
mieux cerner la catégorisation de ces variables dans le
développement de nos bases d'hypothèses).
II.2.1.2. Une approche relationnelle du
contrat psychologique
Complémentairement à Verlaine qui disait
« de la musique avant toute chose », la vision des
salariés dans l'entreprise peut être analysée comme de la
souplesse avant toute chose, rêve de toute organisation qui cherche
à maintenir et à partager ses visions et valeurs à
l'ensemble de ses salariés. En effet, le temps où le
salarié était ignorant de tout fondement des activités
qu'on lui demande de réaliser est révolu. L'heure est aujourd'hui
au maintien d'un climat social de qualité entre les salariés pour
un développement efficace de la socialisation organisationnelle. Dans ce
sens, la dimension relationnelle du contrat psychologique se caractérise
par un fort degré de confiance entre les parties prenantes à
l'emploi, de normes et de perception d'obligations réciproques
partagées, et par une construction de l'identité relationnelle
commune à l'organisation. Créplet et al. (2002)
dénotent de cette caractérisation que les individus se sentent
d'autant plus en confiance et animés par la réciprocité
qu'ils partagent ensemble des valeurs communes, entretiennent des relations
affectives et sont insérés dans une même structure
d'identification. Cette structure d'identification renforce en retour leur
sentiment et leur désir d'appartenance à l'organisation. Se
rapprochant des travaux pionniers Granovetter (1973) sur la notion des "liens
forts" utiliséepour décrire la confiance, la
réciprocité et l'intensité émotionnelle dans les
relations interpersonnelles, la conception de la dimension relationnelle des
attentes du contrat psychologique met en évidencel'idée selon
laquelleles individus, en acceptant de travailler pour une entreprise
donnée, s'installe déjà avec une base des attentes en
relation particulièrement avec l'écoute, la communication et la
qualité des relations interpersonnelles, la construction de la famille
organisationnelle, le soutien social au travail et bien d'autres variables en
relation directe avec les attentes relationnelles dans le contrat psychologique
(Simons et Jankowski, 2008 ; Reid et al., 2008 ; Rhoades et
Eisenberger, 2002 ; Boukar et Guidkaya, 2017).
II.2.1.3. Une approche
idéologique du contrat psychologique
L'approche idéologique du contrat psychologique met
l'accent sur ce que le salarié attend de l'entreprise en matière
de développement de compétence et en matière de
conservation de son employabilité pour le mettre en évidence dans
un poste ultérieur au cas où il arriverait à sortir de
l'entreprise pour un poste quelconque dans une autre entreprise.On parle
également des attentes balancées du contrat psychologique
simplement parce que ces attentes sont partagées entre le contrat
psychologique relationnel (très petite intégration) et le contrat
psychologique transactionnel (très grande intégration simplement
parce que pour obtenir une possibilité de formation ou de
développement de l'employabilité, il faut d'abord que le
salarié démontre ses compétences (Van der Heijden, 2002 ;
Rothwell et Arnold 2007).
II.2.2. Evolution
et évaluation du contrat psychologique dans la relation d'emploi
La préoccupation de tout salarié est de
comprendre dans quelle mesure et selon quel principe l'entreprise sera apte
à satisfaire ses attentes et ses obligations relatives à la
relation d'emploi. L'entreprise également à cette
préoccupation de savoir comment faire en sorte que ce salarié
puisse contribuer au-delà des prescriptions en termes d'objectifs
à atteindre dans le travail. Deux pensées qui vont dans le
même sens mais qui ne permettent pas de percevoir clairement les actions
de chaque partie dans le cheminement vers l'atteinte des objectifs. C'est dans
ce sens que la réflexion sur l'évolution et l'évaluation
faite dans le cadre du contrat de travail est très importante. La
réalisation des promesses de part et d'autre de la relation d'emploi, le
dépassement des attentes liées au contrat psychologique et
l'effet de la perception d'une brèche dans les termes du contrat
psychologique (même diffus) sont les préoccupations des lignes qui
suivent.
II.2.2.1. La réalisation du
contrat psychologique (la couverture des attentes)
Nous venons de voir qu'avant même d'entrer dans
l'entreprise, les salariés ont des prédispositions et un
schéma mental relativement au déroulement du contrat de travail
dans l'entreprise. Les travaux n'en manquent pas dans les débats sur le
construit et la formation du contrat psychologique dans l'entreprise. Rousseau
(1995) distingue deux grandes catégories de facteurs qui jouent un
rôle-clé dans la formation du contrat psychologique dans la
relation d'emploi. D'une part, les messages externes et les signaux sociaux
émis par l'organisation et d'autre part, les interprétations, les
prédispositions et les constructions individuelles. La figure suivante
fait un état de l'organisation de ces facteurs.
Figure 8 :Perception
des réalisations du contrat psychologique
Contrat psychologique
Prédispositions
Encodage
Décodage
Processus individuels
Cadrage du message
Signaux sociaux
Facteurs organisationnels
Source : Adapté des travaux de
Rousseau (1995) sur le développement du contrat
psychologique
Ce schéma met en évidence les
prédispositions relatives à l'évolution et à
l'enchainement des attentes au fil du temps passé par le salarié
dans l'entreprise. C'est le moment en effet de faire un point sur la couverte
de ces attentes en ternes de réalisation que le salarié va
percevoir dans sa relation d'emploi. La plupart des recherches allant dans ce
sens invoquent le processus de réciprocité. La norme
deréciprocité, comme nous l'avons signalé
précédemment, permet de comprendre l'échange entre
contributionset rétributions dans la relation employé /
employeur. Plus le salarié percevraque l'employeur a tenu ses promesses
/ obligations, plus il aura tendance à augmenter ses efforts de
réciprocité. Sa perception du contrat psychologique
dépendra dans ce sens de l'interprétationdes actions
réelles de l'employeur : les récompenses effectives. En outre,
lesobligations qui sont perçues par l'employé comme «
pouvant être honorées plustard » peuvent également
influencer cette interprétation (Coyle-Shapiro, 2002). De Vos et
al. (2003) parlent du processus d'« adaptation unilatérale
» faisant référence à cette interprétation des
obligations effectivement réalisées dans le cadre de la relation
d'emploi. En ce qui concerne la perception de la réalisation des
attentes de l'employeur relative au contrat psychologique, les recherches sont
assez rares voire même introuvables du fait qu'on s'attache toujours
à l'adaptation de l'employé en réponse aux actions du
dirigeant (qui est considéré ici comme son employeur).
II.2.2.2. Le dépassement des
attentes du contrat psychologique
Dans un contexte de contrat psychologique, le
dépassement des attentes peut renvoyer à la proposition ou
à la démonstration tant du côté de l'employeur que
du côté de l'employé d'une réalisation qui surpasse
les termes même du contrat tout aussi diffus dans sa définition au
départ. Du côté de la partie faible de la relation
d'emploi, les travaux de Van Dyne et Ellis (2007) observent que le
dépassement des obligationsde l'employé envers l'employeur peut
conduire à un « glissement de fonction». Dans ce sens
d'analyse, l'on peut conclure que le dépassement devient une exigence
faisant partie de lafonction qu'occupe l'employé, même comme il
peut devenir au fil du temps une pression et finir par épuiser
l'employé dans la relation d'emploi. En prenant le côté de
l'employeur, les travaux de Lambert et al. (2009) signalent que le
fait que l'employeur« donne plus que promis » dans la relation
d'emploi n'aboutit pas toujours à des conséquences positives sur
la satisfaction et le comportement au travail des salariés. En effet,
les promesses perçues de l'employeur en relation avec la
rémunération, lareconnaissance organisationnelle et les relations
de travail ont un effet positif sur la satisfactiondes individus en cas de
dépassement et d'un surpassement. D'un autre côté, les
obligations de l'employeur telles que la formation diplômante ou le
développement des compétencespar l'augmentation des
responsabilités et de la charge de travail, ont un effet pratiquement
standard en cas d'un respect stricto sensu des promesses. Une remarque qu'il
fallait vraiment faire est relative aux conditions d'évolution de ces
attentes et promesses d'autant plus que dans un contexte de travail ne
favorisant pas cette couverture ou ce surpassement, les salariés en ont
conscience, ce qui améliore la perception en cas d'une couverture
légère (Brewerton et Millward, 2000).
II.2.2.3. La perception théorique
de la violation du contrat psychologique
Selon les travaux de Morrison et Robinson (1997), la rupture
du contrat psychologiquese produit lorsqu'un employé perçoit que
l'organisation n'a pas tenu ses obligations relatives aux termes du contrat.
Ces travaux évoquent que c'est de « l'évaluation cognitive
de l'écart« négatif » entre les obligations
promises et les rétributions reçues » que découle
perception d'une rupture et d'une violation du contrat psychologique. Un grand
nombre de recherches menées en rapport avec le contrat psychologique
relève l'importance de ce phénomène, les perceptions de
ruptures du contrat psychologique sont fréquemment observées (nos
descentes exploratoires sur le terrain nous ont bien renseignés en
cela), les sources de ces ruptures étant très diversifiées
(nous signalons que notre objet de recherche ne réside pas à ce
niveau). De leur côté, Robinsonet Rousseau (2007) montrent que, le
plus souvent, les organisations ont tendance à ne pas tenir les
promesses et les obligations liées aucontrat psychologique tel qu'il est
perçu par le travailleur. Elles prennent majoritairement comme motifs de
justification la concurrence dans le contexte de travail, les conditions
d'emploi qui sont très difficiles à couvrir du fait des
changements dans l'organisation et l'évolution de l'emploi. Les
conséquences s'avèrent donc coûteuses tant pour
l'employé que pourl'organisation : perte de confiance en son
organisation, diminution des obligationsperçues par l'employé
à l'égard de son organisation, insatisfaction au travail,perte de
l'engagement, affectation de la motivation, perte de performance,augmentation
de turnover, perte de compétences et bien d'autres encore (Robinson et
Morrisson, 2000).
Parler du contrat psychologique dans la relation d'emploi
revient à élucider les attentes inclues dans les échanges
sociaux diffus. L'individu a des obligations inclues dans le contrat
psychologique (obligations qui sont en principe des attentes du
côté de l'employeur). L'employeur également est
frappé par des obligations à couvrir (obligations
considérées ici comme attentes du côté de
l'employé). Agir sur le contrat psychologique de manière n'est
rien d'autre que combler ces attentes réciproques. Cette section nous a
renseigné sur les caractéristiques de la notion de contrat
psychologique, la double perspective définitionnelle de cette notion
(perspective individuelle et perspective organisationnelle), les dimensions de
cette notion (dimension transactionnelle, dimension relationnelle et dimension
idéologique ou balancée), l'évaluation de cette notion
dans le cadre de la relation d'emploi (tant en terme de réalisation, de
dépassement ou de brèche).
Ce premier chapitre nous a permis de comprendre que le contrat
psychologique n'est pas une notion vague dans la configuration de la relation
d'emploi entre les parties prenantes dans une entreprise (en occurrence les
salariés et les responsables chargés de décider dans
l'entreprise). Nous avons dans ce sens fait un contour de la littérature
sur la notion même de la relation d'emploi puisqu'elle est au centre de
la compréhension du contrat psychologique, puis nous nous sommes
intéressés à des précisions sur le contrat
psychologique par les attentes. Il ressort de ce chapitre que la relation
d'emploi doit être perçue de façon réciproque
d'autant plus qu'elle met en relation des parties prenantes aux aspirations
différentes. Dans ce sens, quelle sera le niveau d'attitude du
salarié si ces aspirations ne sont pas prises en compte ?
CHAPITRE II : LES REGARDS
THEORIQUES SUR LA SOCIALISATION ORGANISATIONNELLE PAR LA COUVERTURE DES
ATTENTES DU CONTRAT PSYCHOLOGIQUE
La gestion des ressources humaines et le contrat psychologique
sont deux champs de recherche parfaitement complémentaires et non
dissociables dans un contexte d'environnement en perpétuel changement.
En effet, parce qu'elles conditionnent fortement le fonctionnement et l'action
au sein des organisations, les ressources humaines constituent une des forces
d'action stratégique des organisations. Le contrat psychologique quant
à lui permet d'avoir une représentation précise du
fonctionnement et des conditions de mobilisation des ressources humaines dans
l'organisation du fait de la connaissance de ses éléments
caractéristiques. Il est important de souligner qu'à travers la
connaissance claire et précise des éléments qui organisent
le contrat psychologique en terme d'attentes et la mise en place des actions y
relatives (comme nous le verrons dans les sections qui suivent), la
construction personnelle des connaissances et valeurs liées à
l'organisation et aux activités des salariés ainsi l'acceptation
de ces valeurs y sont favorables. Avant l'entrée dans les débats
théoriques en rapport aux effets de la couverture des attentes du
contrat psychologique sur la socialisation organisationnelle, nous faisons un
point très important sur la compréhension de la notion même
de socialisation organisationnelle.
I. La socialisation organisationnelle des salariés,
une mise en évidence des avancées théoriques
Le concept socialisation a fait l'objet d'un
intérêt marqué dans le monde des entreprises depuis la fin
des années 1970 (Van Maanen, 1976 ; Schein, 1978 ; Van Maanen et Schein,
1979 ; Louis et al., 1983 ; Chao et al., 1994 Anakwe et
Greenhaus, 1999 ; Lacaze, 2005 ; Allen, 2006 ; Ashforth, et al.,
2007). Chacun donnant, en considération des théories existantes,
une définition spécifique au secteur étudié. Dans
le cadre de cette recherche, le champ choisi est l'interprétation faite
par les salariés des réalités organisationnelles par
rapport aux attentes du contrat psychologique. Afin de mieux comprendre la
notion de socialisation organisationnelle dans son sens large (apprentissage et
intériorisation) tel que proposé par Perrot (2009), nous
proposons de faire l'organisation de cette section en deux parties :
d'abord une compréhension de la notion d'apprentissage organisationnel
et ensuite, un éclaircissement sur la socialisation organisationnelle
qui prend en compte l'apprentissage et l'intériorisation des
préceptes de l'organisation.
I.1. Définition et théories de l'apprentissage
organisationnel
L'entreprise dans son sens large est appelée à
vivre une importante transition : le passage de l'ère de la production
de masse et de l'économie de marché à celle des
sociétés de connaissance fondées sur un
développement massif de la capacité d'apprentissage des
salariés. C'est un profond changement de paradigme qui va affecter tous
les aspects de son fonctionnement. Cette citation de Nonaka et Takeuchi (1995)
illustre l'importance actuelle de la gestion des connaissances dans
l'entreprise. L'entreprise fait face aujourd'hui à une complexité
accrue de son environnement : la mondialisation, la
déréglementation, l'évolution des technologies sont autant
de facteurs qui participent à l'imprévisibilité et nuisent
à la clarté de l'analyse des situations. La maîtrise de
l'incertitude passe par l'amélioration de la compréhension des
phénomènes et donc par l'accumulation de connaissances. Nous
partirons dans cette partie de la définition du concept d'apprentissage
organisationnel à la présentation des différentes
théories y afférentes.
I.1.1.
Définition de l'apprentissage organisationnel
Köenig (1994) définit l'apprentissage
organisationnel comme un processus collectif d'acquisition et
d'élaboration des connaissances qui, plus ou moins profondément,
plus ou moins durablement, modifie la gestion des activités de
l'entreprise. La dimension collective de l'organisation peut être
activée d'une part à travers la circulation et la diffusion de
nouvelles connaissances et d'autre part, à travers le
développement des relations entre les compétences
préexistantes. Des travaux récents sur l'apprentissage
organisationnel menés par Boukar et Guidkaya (2017), on peut retenir
comme définition de l'apprentissage organisationnel « la
construction des connaissances liées aux activités que le
salarié mène, aux spécificités de l'organisation
dans laquelle il travaille ainsi qu'aux valeurs de cette même
organisation6(*)
». Ces définitions mettent en évidence un ensemble
d'idées et de perspectives qui permettent une compréhension plus
large de cette notion d'apprentissage organisationnel. Il est donc
nécessaire de faire un point sur ces perspectives d'analyse pour mieux
asseoir la philosophie même de cette recherche. Nous nous attardons
à cet effet sur trois considérations de l'apprentissage
organisationnel en occurrence, l'apprentissage vu comme mode
d'adaptation ; l'apprentissage vu comme un développement des
théories d'usage ; l'apprentissage vu comme une gestion des
connaissances dans l'entreprise.
I.1.1.1. Apprentissage organisationnel
comme mode d'adaptation
L'apprentissage organisationnel est rendu nécessaire
par la complexité de l'environnement. Les organisations efficaces sont
celles dont les membres ont la capacité à prévoir les
changements dans l'environnement, à identifier l'influence de ces
changements, à rechercher les stratégies adéquates pour
faire face aux changements, et à développer les structures
appropriées pour mettre en oeuvre ces stratégies selon les
expressions de Cyert et March (1963). Ces derniers font remarquer que les
organisations s'adaptent au niveau collectif en mettant l'accent sur les trois
phases différentes du processus de prise de décisions :
l'adaptation des objectifs, l'adaptation des règles ordinaires,
l'adaptation des règles de remise en cause. La théorie
comportementale de la firme soutient que les organisations réajustent
leurs objectifs en fonction de leurs expériences et de celles des autres
entreprises. L'organisation porte une attention sélective à
l'environnement. Le choix des critères de sélection de
l'information, le codage du langage pour communiquer l'information à
l'égard des alternatives et de leurs conséquences sont
influencés par l'expérience de l'organisation.
En effet, on parle d'apprentissage par adaptation parce
que les individus dans l'organisation développent leurs
compétences et expériences en fonction des situations dans
lesquelles ils se trouvent et du contexte d'évolution de leur
organisation. Certains auteurs (Hedberg, 1981 ; Lant et Mezias,
1992 ; Fiol, 1994 ; Dumez et Jeunemaître, 1995 ; Hatchuel,
1997) expliquent en effet que les individus acquièrent avec
l'expérience des modèles de connaissances de plus en plus
nombreux et de plus en plus larges dans leur domaine d'activité.
L'augmentation du volume de connaissances relatives à un domaine
d'activité est par ailleurs associée à un changement dans
le comportement informationnel des sujets. Le degré de complexité
cognitive exercé par un individu à l'égard d'objets ou de
domaines d'activité peut être soumis à un effet
d'apprentissage résultant de la multiplication et à l'adaptation
des expériences vécues, à la condition que celles-ci
soient traitées, c'est-à-dire soumises à la
réflexivité.
I.1.1.2. Apprentissage organisationnel
comme développement des théories d'usage
Argyris et Schön (1978) appréhendent
l'apprentissage organisationnel comme la construction et la modification des
théories d'usage à travers l'examen individuel et collectif. Ces
auteurs ont recours à la perspective de la théorie d'action de
l'apprentissage organisationnel qui dérive des théories
sociologiques de la connaissance et du concept d'action d'inférence.
Pour expliquer les processus organisationnels, Weick (1987) décrit le
modèle Etablissement-Sélection-Rétention donnant un sens
aux actions des membres organisationnels. Les croyances et hypothèses
forment les cartographies cognitives, constituent l'apprentissage des membres.
Mitroff et Emshoff (1979) décrivent quant à eux une
méthodologie mettant en valeur les hypothèses partagées.
Ils suggèrent une approche d'analyse dialectique des hypothèses
pour la résolution des problèmes. L'apprentissage passe par le
partage des hypothèses au niveau de l'industrie et l'identification des
stratégies les plus appropriées pouvant guider les changements
organisationnels.
I.1.1.3. Apprentissage organisationnel
comme gestion des connaissances
Afin de développer une théorie de
l'apprentissage organisationnel qui relate le processus de
schématisation organisationnelle, Duncan et Weiss (1978) proposent une
autre conceptualisation du phénomène. Ils définissent
l'organisation comme « un groupe d'individus qui s'engagent dans
des activités coordonnées transformant directement ou
indirectement un ensemble d'inputs en outputs ». Ainsi,
l'organisation est un système d'actions intentionnelles engagées
dans un processus transformationnel pour produire des outputs. Etant
donné cette perspective d'organisation comme un système, les
auteurs affirment que l'efficacité des organisations est fonction de ses
choix stratégiques à long terme, choix des processus de
transformation et des structures administratives qui soutiennent ces processus.
L'efficacité organisationnelle est ainsi déterminée par la
qualité de la base de connaissance disponible à l'organisation
pour faire les choix stratégiques déterminants.
Selon cette perspective, l'apprentissage organisationnel est
défini comme « le processus dans l'organisation par lequel
la connaissance, à propos des relations
« Action-Résultat » et les effets de l'environnement
sur ces relations, est développée ». Contrairement
à l'apprentissage individuel qui entraîne des changements
relativement permanents dans le comportement de l'individu, l'apprentissage
organisationnel entraîne le développement de connaissances qui
pourraient faire en sorte que le changement soit possible. C'est la
connaissance qui est le résultat du processus apprentissage-connaissance
qui décrit avec précision la relation
« action-résultat » pertinente pour les
activités organisationnelles, la connaissance qui est repartie à
travers l'organisation, transmissible entre les membres, faisant l'objet d'un
consensus et qui est intégrées dans les procédures de
travail et les structures de l'organisation.
Pour Beckman (1998), la ressource
« connaissance » fait partie d'une chaîne de
transformation, processus comportant un certain nombre d'étapes. Les
données constituent la matière brute de la chaîne.
L'information est une donnée dont la forme et le contenu sont utiles
pour une tâche particulière. Dans un article portant sur la
mémoire organisationnelle, Girod (1995) définit la connaissance
organisationnelle comme étant « la connaissance pertinente
pour les activités de l'organisation à tous les
niveaux » et distingue trois types de connaissances :
les connaissances procédurales (savoir-faire
et aptitudes, l'ensemble des connaissances tacites, des savoirs),
les connaissances déclaratives (ensembles des
savoirs techniques, scientifiques, administratifs, connaissances relativement
formelles et explicites) et les connaissances de
jugement (ensembles des savoirs permettant à
l'organisation de se comporter comme il convient, au bon moment de façon
efficace).
De ces analyses, il ressort que la gestion des connaissances
implique l'identification et l'analyse des connaissances disponibles et
à acquérir, la planification et le contrôle des actions
pour développer l'actif connaissance afin de réaliser les
objectifs organisationnels.
I.1.2. Les
théories de l'apprentissage organisationnel en entreprise
Les partisans de l'organisation de l'apprentissage
décrivent les exigences de l'apprentissage organisationnel (les
organigrammes à plat, l'autonomie locale, la confiance et la
coopération au-delà des fonctionnelles), mais explorent rarement
la signification de ces termes ou la nature même des processus de
changement auxquels ils font face, dans la mesure où ils partent
directement des réponses à ces questions. Ils se divisent entre
les tenants de l'apprentissage au regard
d'« occasion » d'apprentissage et les tenants de
l'apprentissage au regard des configurations
« apprenantes ». Ces travaux sont marqués
par la focalisation sur l'existence d'un système d'information formel
« ouvert et performant », la reconnaissance d'un
système d'information informel et l'implication de la direction
générale.
I.1.2.1. Le modèle
d'apprentissage de Chris Argyris et Donald Schön
Ces auteurs défendent une position humainement et
rationnellement argumentée : le
« chercheur-théoricien » ne doit pas sous-estimer
les compétences des praticiens, dépositaire d'un savoir pratique
sue l'organisation et les vecteurs de changement. Le type de rapports
souhaitables entre chercheur et praticien est basé sur une collaboration
entre types d'enquêteurs distincts, occupant des rôles
différents et s'appuyant sur des compétences et méthodes
différentes, bien que complémentaires. En effet, les
théoriciens enquêtent en formulant des propositions causales
générales sous formes de lois explicatives. Le chercheur qui,
dans cette esprit, embrasse un programme de recherche-action collaborative sur
l'apprentissage organisationnel devient un
« acteur-expérimentateur » au même
titre que les praticiens qu'il rejoint.de leurs côtés, les
praticiens pensent en terme de causalité intentionnelle,
c'est-à-dire de relation causale entre le dessein d'un acteur et
l'action qu'il entreprend pour réaliser celui-ci. Pour expliquer, ils
décrivent l'intention qui est à l'origine de l'action. Un de
leurs concepts de références est donc celui
de « boucle » pour lequel ils
distinguent :
La boucle simple qui relève
d'une modification mineure des règles existantes par
l'amélioration de l'existant sans remise en cause des
représentations de l'existant. Elle est liée, en même
temps, à tout ce qui tend à renforcer les représentations
en place. Les individus, pris au piège de pouvoir et de survie,
génèrent des processus défensifs d'une force
extraordinaire. Il s'agit ici d'une boucle d'inhibition primaire et est nourrit
par les théories d'usage des participants lors des confrontations
directes ;
La double boucle qui concerne les
modèles de représentations c'est cet apprentissage en double
boucle qui va caractériser l'organisation apprenante. Pour qu'un
apprentissage en double boucle ait lieu et perdure à tous les niveaux de
l'organisation, il faut parvenir à mettre fin aux processus
auto-entretenus. Pour que cette double boucle dans l'apprentissage se mette en
place, il faut que les théories d'usage individuelles soient
modifiées ;
L'apprentissage de l'apprentissage
ou deuteuro-learning (apprentissage au second degré) se
caractérise par le fait que l'organisation « se
penche » elle-même pour diagnostiquer les obstacles de
l'apprentissage. Ce qui conduit à réexaminer ses valeurs
fondamentales en tentant de dépasser les blocages habituels pour
redéfinir le sens donné à l'action (recadrage). Cette
notion, tirée des auteurs de l'école de Palo Alto (Watzlawick et
al., 1975), mais à laquelle est attribuée ici une
dimension organisationnelle, exprime l'idée de l'accroissement du
potentiel d'apprentissage organisationnel.
Cette distinction entre ces différents types de
« boucles » n'est pas forcement aisée car
elle est brouillée par la dimension et la complexité
organisationnelle. L'apprentissage en double boucle revêt une importance
plus ou moins grande pour l'organisation dans son ensemble, selon le
degré auquel les valeurs et les normes essentielles sont
touchées. Le type d'apprentissage organisationnel aura tendance à
varier en fonction du niveau d'agrégation (au regard des
différentes strates regroupant des groupes d'individus) auquel il se
produit et des liens plus ou moins étroits qui associent les
unités entre elles à un même niveau ou à des niveaux
différents. L'intérêt majeur de cette perspective est de
fonder une « vraie » théorie de
l'apprentissage organisationnel qui ne déconnecte pas la logique de
l'apprentissage organisationnel stricto sensu, c'est-à-dire
tout ce qui tourne autour d'information, de connaissances et des individus, de
la logique de l'organisation apprenante, c'est-à-dire des conditions
structurelles et procédurales qui favorisent l'apprentissage
organisationnel.
I.1.2.2. La théorie
d'apprentissage de Cyert et March
La théorie de l'apprentissage de Cyert et March (1963)
considèrent l'entreprise comme étant une institution dotée
d'une mémoire collective qui lui permet de reproduire les
différentes activités et connaissances acquises. L`approche
évolutionniste de la firme « veut révéler le
caractère endogène des processus de changements
économiques en général et d'innovations technologiques en
particulier ». Ce sont les routines qui sont au centre de ce
processus. « Les routines sont définies comme
l'équivalent au niveau de la firme des « savoir-faire » des
individus. Ces routines résultent elles-mêmes d'un ensemble
d'apprentissages qui finissent par consolider des formes de réponses qui
incluent de larges domaines de connaissances tacites ».
L'intérêt de cette analyse sur le plan stratégique est de
mettre en évidence l'existence d'un type de ressources et
compétences difficilement identifiables et donc inimitables qui est donc
source d'avantages concurrentiels décisifs et durables.
L'accumulation des connaissances et des expériences
passées permet ainsi de constituer un savoir organisationnel tacite qui
conditionne la compétitivité de l'entreprise. Les
évolutionnistes distinguent ainsi les routines
« statiques » qui consistent à
répéter les actions passées des routines
« dynamiques » à l'origine de l'apprentissage et
du renouvellement des routines de l'entreprise. Seules les routines
« dynamiques » sont facteurs de changement
technologique. La stratégie de la firme est déterminée par
son histoire. Le changement ne peut être imposé sans tenir compte
des capacités développées historiquement au sein de
l'organisation. Cette approche met en évidence la contingence de
l'apprentissage. L'apprentissage est fonction à la fois du contexte
interne et des conditions de l'environnement de l'organisation. Il
résulte de la confrontation de la firme à des problèmes
nouveaux. Les solutions à ces problèmes vont venir enrichir les
routines existantes. Les auteurs mettent l'accent sur la nécessaire
cohérence entre les décisions stratégiques et les
compétences de l'entreprise. La gestion des connaissances relève
donc à la fois de déterminants organisationnels et d'une analyse
des conditions du développement des compétences dans
l'organisation en fonction de contingences particulières issues de
l'environnement ou de l'histoire de l'organisation. Si pour Cyert et March
(1963) l'apprentissage organisationnel est une stratégie de
développement des routines organisationnelles facilitant l'ajustement
des salariés, qu'en est-il des approches dites behavioristes et
cognitivistes ?
I.1.2.3. Les théories
behavioristes et cognitivistes
L'apprentissage peut être compris comme une adaptation
et comme un changement de comportement mais il peut aussi être
conçu comme un changement cognitif. Cette dualité entre un
apprentissage reposant sur l'induction (la notion de représentation) et
un apprentissage comme conditionnement de comportement structure de
manière assez nette les travaux sur l'apprentissage organisationnel.
C'est ainsi que Bootz (2001) propose de distinguer l'apprentissage
organisationnel à partir de la dominante cognitive ou comportementale,
séparant ainsi l'approche « classique » (approche qui
distingue la vision cognitiviste de celle behavioriste), de l'approche
intégrationniste (approche qui repose sur la
complémentarité des deux perspectives).
L'approche béhavioriste de l'apprentissage
organisationnel : Cette approche de l'apprentissage
organisationnel s'appuie sur les travaux de la psychologie béhavioriste
qui posent, sans pour autant en nier l'existence, qu'on ne peut accéder
aux états mentaux des individus. La psychologie n'est pas une science de
la conscience. L'apprentissage est donc abordé du dehors et compris
comme une réaction, une réponse à des stimuli
répétés. Cela signifie que l'individu peut agir sur
l'environnement pour obtenir un stimulus dont il connaît la
conséquence. Si le détour par la psychologie s'est
avéré nécessaire, c'est qu'on retrouve ce type d'analyse
dans la théorie comportementaliste de l'apprentissage dans
l'organisation. Au niveau individuel, l'approche béhavioriste
appréhende en effet l'apprentissage comme une modification des conduites
des individus en fonction de séquences stimulus réponses
appropriées. Au niveau organisationnel, la séquence
stimulus-réponse est reprise pour décrire les relations entre
l'entreprise et son environnement mais aussi pour expliquer le fonctionnement
interne de l'organisation. En effet, pour Cyert et March (1963), Levitt et
March (1988), March et Olsen (1975), Nelson et Winter (1982), l'entreprise doit
être comprise comme un système adaptatif dont le comportement
repose sur un portefeuille de procédures existantes plutôt que sur
une logique de conséquentialité ou de calcul rationnel
recherchant la solution optimale. Cela signifie qu'en connaissant un
portefeuille de solutions perçues comme réalisables par
l'organisation, il est possible d'identifier les problèmes que se pose
cette organisation. Dès lors, le changement d'une organisation
s'explique moins en fonction des problèmes qu'elle rencontre qu'à
partir des solutions dont elle dispose.
L'approche cognitive de l'apprentissage
organisationnel : En psychologie, le courant cognitiviste
souligne la nécessité de prendre en compte la complexité
du sujet d'apprentissage. Alors que le béhaviorisme étudie
comment l'environnement détermine le comportement, le cognitivisme
signale que les conduites humaines sont expliquées en fonction du
contenu des états mentaux et des représentations. Newell et Simon
(1972) ont étudié la dimension cognitive de l'apprentissage en
modélisant l'esprit humain sous la forme d'un système de
traitement de l'information. C'est ainsi qu'ils donnent comme conclusion que
penser c'est traiter de l'information, c'est manipuler des symboles. Les
états mentaux sont donc comparés à des systèmes de
signes organisés dans un langage de l'esprit dont il faut
connaître les règles. Dans cette perspective, les règles du
calcul propositionnel sont utilisées pour décrire les agencements
des représentations mentales. Signalons que le courant connexionniste
(Quinlan, 1991 ; Rumelhart, 1992 ; Sandelands et Stablein, 1987)
s'oppose à cette approche et cherche à rompre avec une
représentation "psychologisante" du fonctionnement cognitif en faisant
prévaloir une approche symbolique. Les mécanismes cognitifs ne
sont plus abordés à partir de représentations internes, de
connaissances, de croyances ou d'intentions mais fonctionnent comme un
réseau de neurones, les noeuds de ce réseau n'ayant pas de
correspondants fonctionnels en termes de conduite. Selon la perspective
cognitiviste, l'apprentissage organisationnel est généralement
compris comme une modification de l'état de la connaissance
organisationnelle, comme un changement cognitif (Fiol, 1994) ou comme une
opération de traitement d'informations et d'acquisition de connaissances
nouvelles.
L'enchaînement des travaux sur l'apprentissage
organisationnel et les théories ayant précisé les
éléments centraux sur lesquels doivent s'asseoir les travaux sur
cette notion démontre à suffisance l'état des
avancées théoriques remarquables en ce qui concerne le
désir de mettre en relief la dimension humaine dans les
préoccupations managériales. Du côté des approches
dites cognitivistes et behavioristes, l'idée centrale est de mettre en
relief, d'une part, la contribution de l'entreprise à l'ajustement des
comportements des salariés et d'autre part, l'effort effectué par
le salarié lui-même dans son processus d'apprentissage
organisationnel. En ce qui concerne la socialisation organisationnelle, il
s'agit de la poursuite du processus d'apprentissage enclenché, mais
cette fois-ci, par l'acceptation de toutes les valeurs, normes et objectifs de
l'entreprise en général. La première définition de
cette notion sur laquelle se sont appuyés l'ensemble des travaux
suivants est l'oeuvre de Schein (1978) pour qui la socialisation
organisationnelle est le processus durant lequel une personne apprend et
accepte les normes sociales, les attentes formulées à son
égard et les habiletés nécessaires pour oeuvrer dans un
poste en particulier dans une organisation. De cette définition, et
selon les prescriptions de Bauer et Green (1998), Ashford et Gibs, 1990) ainsi
Ostroff et Kozlowsky (1992), un tour de la littérature sur cette notion
est effectué dans les lignes qui suivent.
I.2. De la compréhension de la notion de socialisation
organisationnelle des salariés
Les entreprises sont des sociétés humaines
à plus basse échelle qui sont orientées vers la poursuite
d'un objectif précis (commercial ou non commercial) et dont les membres
se voient tous assignés un objectif et un rôle bien défini.
Livian (2001) signale dans ce sens que la notion d'organisation-entité
est née de la perception que « la vie des
sociétés modernes s'articule autour de vastes ensembles au sein
desquels les individus passent l'essentiel de leur vie ». Il
semble dans ce sens que les théories fondées sur l'étude
des sociétés humaines peuvent clairement s'appliquer aux
organisations. Pendant que les sociologues parlent de la socialisation
occupationnelle ou professionnelle, les gestionnaires introduisent dans leur
approche de la relation d'emploi, la notion de la « socialisation
organisationnelle ». Une chose qu'il est évident
d'éclaircir est qu'en Sciences de Gestion, la dialectique salarié
/ organisation n'a une compréhension que si elle permet une meilleure
compréhension des phénomènes organisationnels. Proposons
d'abord les éléments de compréhension de la socialisation
organisationnelle (en prenant en compte les définitions qui sont
données dans les recherches antérieures ainsi que les domaines
à maitriser pour un individu qui se veut être socialisé
dans l'organisation) avant de déboucher sur les différents
modèles qui ont alimenté les réflexions sur la notion
même de socialisation organisationnelle.
I.2.1.
Définition et domaines de la socialisation organisationnelle des
salariés
Une vue synthétique et chronologique
des travaux antérieurs sur la définition de la notion de
socialisation organisationnelle fait apparaître des évolutions des
investigations dans ce domaine. Tandis que les premiers chercheurs mettent
l'accent sur les considérations organisationnelles (prenant en compte
les procédures mises en oeuvre par les responsables de l'entreprise),
les travaux récents explorent la participation du salarié
lui-même, acteur de sa propre socialisation dans l'entreprise. D'un autre
côté, et selon les prescriptions de Fisher et Gitelson (1983), de
Chao et al. (1994) et d'Anakwe et Greenhaus (1999),
« sans une meilleure compréhension de ce qui est appris
pendant cette période [de socialisation organisationnelle], la recherche
ne peut étudier (...) les caractéristiques spécifiques
à ce phénomène.7(*) ». Dans ce sens, nous proposons dans les
lignes qui suivent tour à tour une présentation des
définitions qu'ont données les recherches antérieures
relativement à la notion de socialisation organisationnelle et
l'énoncé des domaines qu'il faut nécessairement apprendre
dans l'entreprise pour que l'on parle d'un individu socialisé. Nous
notons déjà que la présentation définitionnelle se
fera suivant un ordre chronologique mettant en évidence les propos des
premiers auteurs et l'enchainement des recherches par la suite.
I.2.1.1. Des considérations
définitionnelles de la socialisation organisationnelle
L'une des premières personnes
à proposer une définition à la notion de socialisation
organisationnelle fut Schein (1968), définition sur laquelle s'est
basée la majorité des travaux sur cette conception. Selon ce
chercheur, « la socialisation est l'apprentissage des ficelles
d'un emploi, d'endoctrinement et de formation, le processus par lequel un
individu reçoit l'enseignement de ce qui est important dans une
organisation et dans les sous-unités ». Dans ce sens
d'analyse, le rôle de l'entreprise dans la socialisation
organisationnelle des salariés est très considérable
supposant ainsi la toute-puissance de l'entreprise sur les salariés. En
complément à ces travaux de Schein (1968), les recherches de
Feldman (1976) signalent que « la socialisation organisationnelle est
le processus par lequel les employés passent du statut d'outsider au
statut de membre participant et efficace8(*) ». Selon lui, la socialisation
organisationnelle des salariés est un processus qui est
échelonné dans le temps dont l'enchainement est influencé
par les changements que vit l'entreprise au fil du temps.
Du côté des travaux de Van Maanen et Schein
(1979), la socialisation organisationnelle peut être entendue comme
« le processus par lequel on enseigne à un individu et par
lequel cet individu apprend les ficelles d'un rôle organisationnel. Dans
un sens plus général, la socialisation est le processus par
lequel un individu acquiert les connaissances sociales et les
compétences nécessaires pour assumer un rôle dans une
organisation9(*) ». On constate dans cette définition
un rôle plus actif à l'individu. Aussi, cette définition
met clairement en évidence les efforts consentis par les entreprises
pour faire intégrer ses salariés et les efforts consentis par les
salariés eux-mêmes pour améliorer leur niveau de
connaissance des préceptes de l'organisation. Pour mieux
éclaircir leur compréhension de la socialisation
organisationnelle, Van Maanen et Schein (1979) expliquent que la socialisation
organisationnelle a lieu au fur et à mesure que franchit une
« frontière » de l'entreprise. Cependant,
l'individu peut conserver un même rôle mais ressentir un besoin de
socialisation organisationnelle si un changement organisationnel intervient.
En ce qui concerne les travaux de Louis (1980a), on peut
retenir comme définition de la socialisation organisationnelle
« le processus par lequel un individu vient à
apprécier les valeurs, les capacités, les comportements attendus
et les connaissances sociales essentiels pour assumer un rôle et
participer en tant que membre d'une organisation ». L'auteur
considère dans ce sens que les processus individuels de socialisation
organisationnelle uniquement. C'est cette définition de Louis (1980a)
qui ouvre particulièrement la voie aux travaux mettant en
évidence le rôle central du salarié dans son processus de
socialisation organisationnelle, champ de recherche dans lequel s'inscrit notre
recherche, puisqu'analysant la contribution de l'individu lui-même dans
l'évaluation de l'exécution ou non des attentes et des
obligations qui alimentent la relation d'emploi. Les travaux qui ont suivi ces
définitions n'ont pas ajouté grande chose dans la
compréhension de cette notion puisque se basant, dans la plupart des
cas, sur une utilisation de ces définitions dans la littérature
adaptée simplement au contexte étudié (Il faut expliciter,
après cette compréhension des définitions qui
éclaircissent la notion de socialisation organisationnelle, ce qui est
appris quand on fait référence à cette notion : les
domaines de la socialisation organisationnelle. Les lignes qui suivent seront
consacrées à cet éclaircissement.
I.2.1.2. Les domaines de la
socialisation organisationnelle
Parler des domaines de la socialisation organisationnelle
revient à énoncer l'ensemble des éléments qu'il
faut maitriser ou connaitre pour dire qu'on est un être socialisé
dans une organisation. Dans ses travaux, Louis (1980b) signale plusieurs
domaines qu'il est nécessaire pour un salarié de maîtriser
totalement pour être socialisé. Il s'agit des valeurs
organisationnelles, des capacités requises, les comportements attendus
et les connaissances sociales nécessaires pour agir dans
l'entreprise.
En effet, Fisher (1986) constate l'extrême
fractionnement des conceptions de la socialisation organisationnelle. Afin
d'apporter un élément de réponse à cette limite
qui, selon ses perceptions, ralentie le développement de la recherche,
Fisher (1986) propose une revue de la littérature intégrative de
la socialisation organisationnelle, clarifiant ainsi le contenu de cette
notion. Ce travail met en avant une véritable file de recherche sur le
contenu qui permet notamment une clarification conceptuelle de la socialisation
organisationnelle. Fisher (1986) identifie alors « ce qui est appris et
modifié au cours de la socialisation », soit quatre domaines
d'apprentissages et d'ajustements aux préceptes de l'entreprise
caractéristiques du processus de socialisation organisationnelle :
- Le domaine de l'apprentissage et ajustement des
préceptes de l'organisation : Ce domaine concerne la
connaissance et l'acceptation des valeurs de l'organisation, ses objectifs, sa
culture. Lacaze et Fabre (2005) signalent que dans ce domaine « le
nouvel arrivant doit apprendre les règles, les relations
hiérarchiques, le système de rémunération et les
autres caractéristiques de son organisation ».
- Le domaine de l'apprentissage et de l'ajustement
dans le domaine du groupe de travail : Il s'agit
principalement de l'apprentissage et acceptation des relations sociales, des
valeurs du groupe de travail, des normes et ainsi que de la culture qui est
éventuellement spécifique au groupe de travail. Selon Lacaze et
Fabre (2005), « Le (salarié) doit faire connaissance avec ses
collègues et s'intégrer au groupe de travail, comprendre les
raisons du comportement des autres et adopter un comportement approprié,
[...] découvrir les relations de pouvoir et les intérêts
politiques de chacun » afin de se considérer comme un individu
socialisé au groupe de travail.
- Le domaine de l'apprentissage et ajustement dans
le domaine du travail effectué qui concerne principalement
les méthodes, les qualifications et les compétences requises pour
agir en tant que salarié maitrisant les activités qui alimentent
son travail au quotidien. Le salarié doit avoir dans ce sens un esprit
d'apprentissage afin de ne pas se laisser noyer par les difficultés qui
pourront de temps à autre intervenir dans l'exécution de son
travail.
- Le domaine de l'apprentissage et ajustement
relatifs à l'individu lui-même : Ce domaine a
trait aux changements que l'individu peut avoir intérieurement,
relativement à sa motivation au travail, à son estime personnelle
et aussi et surtout à son identité personnelle au travail. Dans
ce sens, les propos de Schein (1978) sont d'une importance capitale dans
l'étude de la socialisation organisationnelle des salariés de nos
jours. Selon lui, « (...) dans une organisation, l'individu apprend
sur lui-même et établit ses « ancres de carrière
» : il découvre quels sont ses capacités, ses talents, ses
motivations, ses besoins, ses attitudes et ses valeurs ». Il s'agit
principalement d'une approche identitaire de la socialisation
organisationnelle.
Il faut noter que cet éclaircissement aussi
intégral du contenu du processus de la socialisation organisationnelle
est un projet de recherche initialement mis en place par Fisher (1986), qui
s'est particulièrement focalisé sur « ce qui est appris
et ce qui change au cours de la socialisation organisationnelle » et
à sa suite, Anakwe et Greenhaus (1999) interviennent avec leur recherche
pour améliorer le construit proposé préalablement par
Fisher (1978). La figure suivante nous montre clairement que la socialisation
organisationnelle est un processus multidimensionnel.
Missions
Objectifs
Domaine du rôle
Valeurs
Objectifs
Culture
Domaine de l'organisation
Identité
Estime de soi
Domaine de l'individu
Valeurs
Normes
Culture
Relations
Sociales
Domaine du groupe de travail
Méthode
Qualification
Connaissances
Compétences
Domaine du travail
Source : Adapté des travaux de Fisher (1986)
et d'Anakwe et Greenhaus (1999)
SOCIALISATION ORGANISATIONNELLE
Figure 9: Présentation des différents
domaines et objets de la socialisation
I.2.2.
Présentation des modèles explicatifs de la socialisation
organisationnelle
L'étude des modèles de la
socialisation organisationnelle marque un point très important sur la
distinction entre la gestion des ressources humaines, domaine des sciences de
gestion qui étudie les modalités d'action des individus dans une
relation de travail et la psychologie ou la sociologie (discipline basée
sur l'étude de la personnalité et des comportements dans la
société en générale). C'est en effet une
préoccupation gestionnaire qui a animé les travaux des premiers
investigateurs sur la notion de socialisation organisationnelle (Schein,
1968 ; Van Maanen et Schein, 1978 ; Van Maanen et Schein, 1979 ;
Lewicki, 1981) dans le but de proposer des éléments de
compréhension et de gestion de l'entrée organisationnelle et de
l'adaptation aux valeurs et normes de l'entreprise. Deux modèles sont
à éclaircir dans le cadre de cette section : d'une part, le
modèle séquentiel de la socialisation organisationnelle
proposé au départ par Porter et al. (1975) et
améliorer par les travaux de plusieurs autres chercheurs dont ceux
récents sont assignés à Dufour et Lacaze (2007) qui met en
évidence un processus de socialisation organisationnelle des
salariés par étape et d'autre part le modèle de la
socialisation organisationnelle par l'attribution de sens de Louis (1980a) qui
met en exergue un processus de socialisation organisationnelle
contrôlé par le sens que l'individu accorde au travail.
I.2.2.1. Le modèle
séquentiel de la socialisation organisationnelle des salariés
La socialisation désigne un processus de transition
organisationnelle d'un individu, c'est-à-dire un processus qui
découle du franchissement des frontières organisationnelles au
cours de la carrière d'un individu au sein d'une même
organisation. Van Maanen et Schein (1979) identifient trois frontières
organisationnelles susceptibles d'être franchies au cours de la vie dans
une organisation : « la frontière inclusive dont le franchissement
est analogue à l'entrée d'un étranger dans un groupe, la
frontière hiérarchique [...] qui séparent les
différents niveaux hiérarchiques, et la frontière
fonctionnelle ou départementale [...] qui séparent les
départements, les services, les groupements fonctionnels ». Ainsi,
un individu peut connaître plusieurs socialisations organisationnelles au
cours de sa carrière au sein d'une organisation. On parlera ainsi d'une
approche séquentielle de la socialisation organisationnelle des
salariés.
Les travaux s'inscrivant dans cette approche
séquentielle de la socialisation ont un point commun d'identifier
l'évolution du processus d'ajustement organisationnel d'un individu dans
le temps, puisque comme le rappelle Fabre (2005) « le temps est un
élément essentiel à prendre en compte dans l'étude
de la socialisation, car ce phénomène est avant tout un processus
dynamique. ». Suivant cette base, l'approche séquentielle
s'intéresse aux différentes séquences (agencements
possibles) qui se succèdent ou se chevauchent et qui
caractérisent le processus de socialisation. Cette approche
séquentielle place la socialisation globale des salariés autour
de trois étapes bien délimitées.
Etape 1 : La socialisation
anticipée
Cette étape de la socialisation organisationnelle
débute avant même l'entrée d'un individu dans sa nouvelle
organisation. L'étape dite de la « socialisation
anticipée » (Feldman 1976, 1981) ou de «
pré-entrée » (Porter et al., 1975)
caractérise la période précédant l'entrée
effective de l'individu dans l'entreprise ou dans sa nouvelle fonction. Les
activités principales de l'individu en ce moment crucial de son
insertion consistent à la formation d'attentes sur le travail et
l'entreprise, ainsi qu'à la prise de décision d'accepter ou de
refuser le travail considéré. Mais la formation d'attentes ou
d'anticipations sur la relation de travail, n'est pas exclusive à
l'individu en question, elle se développe également du
côté de l'entreprise ; l'un et l'autre se basant sur un ensemble
d'informations bien précis répertorié et
mémorisé par ces derniers. Nous pouvons évoquer ici
l'importance du réalisme des informations que communique l'entreprise
(informations sur les buts et l'ambiance de l'organisation) au cours de cette
étape, pour la réussite de l'intégration. En effet, le
réalisme limite l'écart entre les attentes du salarié et
la réalité à laquelle elle va être confrontée
(Feldman, 1976 et Van Maanen, 1976).
Etape 2 : La confrontation
initiale
Plusieurs termes sont utilisés pour désigner
cette étape de la socialisation organisationnelle des salariés
(notamment « accommodation » par Feldman (1976), «
rencontre » par (Porter et al., 1975), «
confrontation initiale » par Graen (1976). Presque tous ces
auteurs considèrent que cette étape est cruciale dans le
processus de socialisation organisationnelle, car l'individu
considéré va y vivre un véritable choc de
réalité. Ce choc naît à la fois de l'écart
entre ses attentes et la réalité (dans la plupart des cas, les
informations diffusées au cours de la phase précédente
accentuent les points positifs de l'organisation et minimisent les points
négatifs (Van Maanen, 1976). Il (l'individu en question) entre en effet
dans un cadre organisationnel non familier, où le temps et l'espace
peuvent devenir problématiques. Les informations qu'il reçoit ne
lui sont pas familières, parfois il ne sait pas en quoi consiste une
information, ni comment interpréter et sélectionner les
informations. Cette phase du processus est marquée par le stress
relativement important ressenti par l'individu en question. C'est au cours de
cette étape que se forment les conflits de rôle et les
ambiguïtés de rôle ressentis qui peuvent modifier
l'environnement perçu du travail au point de le rendre plus
problématique. Cette étape est très cruciale pour
enclencher les deux qui suivent.
Etape 3 : L'adaptation à
l'organisation
La dernière étape du processus de socialisation
organisationnelle se caractérise par le passage du statut d'outsider
à celui d'insider, par la résolution des conflits et des
ambiguïtés liées aux tâches définies, par
l'affirmation d'une identité qui s'adapte aux normes d'engagement, de
performance et de loyauté de l'organisation. L'individu devient un
insider lorsqu'on lui donne de l'autonomie, des responsabilités,
lorsqu'on lui confie les informations privilégiées, lorsqu'on
l'inclut dans le réseau informel, ou encore lorsqu'ils sont
encouragés à représenter l'organisation et
sollicités par d'autres membres de l'organisation pour des conseils.
Les principales activités des individus au cours de la phase
d'adaptation consistent donc à maîtriser leur travail et à
s'ajuster aux normes et aux valeurs du groupe social. Les conflits et
ambiguïtés qui se sont développés au cours de la
phase antérieure sont ici surmontés.
Dans la même lancée, l'approche
séquentielle de Dufour et Lacaze (2007), se démarque parmi le
corpus de l'approche séquentielle de la socialisation organisationnelle
que nous venons de donner précédemment. En effet, leur travail ne
s'intéresse pas à identifier les séquences du processus
d'ajustement de l'individu à l'organisation, mais à identifier
celles du processus d'ajustement mutuel de l'individu et de l'organisation,
c'est-à-dire les séquences de la mise en relation des zones
d'identité de l'individu et des zones de conformité de
l'organisation. Ils montrent ainsi qu'« au début de la phase
d'intégration, la zone non négociable de l'individu est vaste
alors que celle de l'organisation est étroite. Puis, au fil du temps et
au fur et à mesure que l'individu s'arrime à l'organisation, le
phénomène s'inverse à mesure que l'individu identifie ce
qui est négociable et ce qui ne l'est pas et que son employeur commence
à lui faire confiance. » (Dufour et Lacaze, 2007). Ainsi, ces
deux auteurs identifient une phase « d'essai » au cours de
laquelle les individus se conforment totalement par crainte d'être
renvoyé, puis une phase où ils retrouvent une partie de leur
liberté d'action qu'ils utilisent pour exprimer leur véritable
identité. Leur modèle séquentiel de la socialisation
organisationnelle comme ajustement mutuel permet d'expliquer l'échec
d'intégration par l'incompatibilité entre les zones
négociables de l'individu en situation de travail et de
l'organisation.
I.2.2.2. Le modèle de la
socialisation organisationnelle des salariés par l'attribution de
sens
Selon les travaux de Louis (1980a), la socialisation
organisationnelle est d'abord et avant tout une procédure d'attribution
de sens par laquelle, l'individu au travail tente de comparer les situations
vécues dans l'entreprise et les propositions au départ de la
relation d'emploi. Sens accordé qui permet ensuite de modifier le
comportement de manière à rendre plus adéquat le
traitement reçu et perçu d'avec les attentes modelées au
départ de la relation d'emploi. Une distinction est ainsi faite sur les
changements qui peuvent survenir dans la relation d'emploi, les contrastes qui
en résultent par rapport aux attentes anticipées et la surprise
qui peut avoir une incidence sur le processus de socialisation
organisationnelle du salarié en présence.
A s'en tenir à ses analyses, le changement fait
référence à la perception d'une différence
parfaitement objective entre les caractéristiques de la situation
ancienne du salarié dans l'entreprise et le nouvel environnement de
travail. Dans ce sens, la perception de l'effort d'adaptation au nouvel
environnement par rapport à l'ancienne change au fur et à mesure
que l'individu constate un décalage maximal entre ce qui était
considéré comme de la routine et ce qui est nouveau et
obligatoirement à connaitre, à apprendre et à accepter.
L'adaptation devient donc difficile pour le salarié d'autant plus qu'il
est appelé à abandonner son ancien rôle dans l'entreprise.
En ce qui a trait à la surprise organisationnelle, elle correspond
à la différence entre les anticipations préalables du
salarié par rapport à la relation d'emploi et les
expériences vécues concrètement dans le cadre du contrat
de travail avec l'entreprise. A cette surprise (pouvant être positive ou
négative selon que la réalité vécue est
perçue comme une déception ou alors comme surpassant les attentes
personnelles) est associée des comportements dépendant des
caractéristiques de chaque salarié. En ce qui concerne donc la
surprise, Louis (1980a) explique qu'elle est à l'origine du
déclenchement d'une transformation cognitive donnant ainsi un nouveau
sens aux expériences vécues et remodèle les comportements
des salariés. La figure suivante explique l'interprétation des
réalités organisationnelles en fonction du schéma
anticipatoire de la relation d'emploi préalablement formulé.
Sens accordé et comportement
assigné
Evaluation cognitive des réalités du travail
Dans l'entame de la relation d'emploi
Schéma anticipatoire de la relation d'emploi
Schéma confirmé dans la relation d'emploi
Schéma non confirmé dans la relation d'emploi
Attribution de sens
Réponse comportementale
Source : Adaptée des travaux de
thèse de doctorat de Lacaze (2001)
Figure 10: Processus cognitif d'attribution de sens
sur les réalités du travail
Dans la philosophie de cette recherche qui est principalement
basée sur la compréhension des réponses comportementales
des salariés (la socialisation organisationnelle en ce qui concerne
notre investigation) résultant de l'évaluation des
réalités des expériences vécues dans la relation
d'emploi comparativement aux attentes anticipées, nous jugeons efficace
de prendre en considération ce deuxième modèle de la
socialisation organisationnelle tenant compte du processus d'attribution de
sens par rapport à l'évolution du contrat psychologique entre
l'employé et l'entreprise. Du côté de la synthèse de
la littérature, on peut se rendre compte et sans préjugé
que les recherches sur la socialisation organisationnelle se partagent entre
deux grands champs d'analyse. Dans un premier temps, l'étude de la
socialisation organisationnelle comme un processus d'apprentissage des
« ficelles » d'un rôle particulier dans
l'entreprise, faisant référence aux travaux pionnier de
Köenig (1994) et de Nonaka et Takeuchi (1995). Dans un deuxième
temps, l'étude de la socialisation organisationnelle
appréhendée comme un élément de contrôle des
salariés par les organisations qui tentent d'améliorer leur
méthode de gestion de l'intégration organisationnelle (Delobbe et
Vandenberghe, 2000 ; Lacaze, 2005 ; Perrot, 2009). A la suite de ces
énoncés théoriques sur la compréhension de la
socialisation organisationnelle des salariés, un croisement
théorique est réalisé pour montrer, en suivant la logique
de la figure précédente, l'effet sur la socialisation
organisationnelle de la confirmation ou non des attentes exprimées dans
le schéma anticipatoire du contrat psychologique. Avant de concentrer la
suite de ce chapitre au croisement théorique entre la notion de contrat
psychologique par les attentes et la socialisation organisationnelle des
salariés, que devons-nous retenir par rapport à cette
section ?
La première section de ce chapitre vient de nous
renseigner sur la variable d'attitude des employés au travail (la
socialisation organisation organisationnelle des salariés) que nous
cherchons particulièrement à expliquer à travers les
attentes qui fondent le contrat psychologique dans la relation d'emploi. Nous
avons débuté cette section par la présentation de la
notion d'apprentissage organisationnel simple du fait qu'elle représente
le premier volet de la socialisation organisationnelle (le second volet
étant l'intériorisation organisationnelle). La socialisation
organisationnelle étant bourrée de théories, il a
été important de clarifier les approches et les domaines dits de
socialisation organisationnelle retrouvés dans la littérature sur
cette notion. La socialisation organisationnelle des salariés par la
couverture des attentes du contrat psychologique, telle est la
préoccupation des lignes qui suivent, mais principalement selon un
aspect théorique.
II. La couverture des attentes du
contrat psychologique et l'effet sur la socialisation organisationnelle des
salariés
L'organisation est confrontée à une double
exigence : répondre à ses besoins de travail en trouvant les
compétences nécessaires (acquisition des ressources
adéquates pour la poursuite de ses activités selon la
théorie des ressources développée par Barney (1991, 1995)
et améliorée quelques années plus tard par McMahan et
al. (1999)), mais aussi tenir compte de l'aspiration de chacun à
pouvoir développer son potentiel. Les compétences
désignent les capacités d'un individu à mobiliser ses
ressources, dans une situation de travail donnée, pour atteindre une
performance voulue par l'organisation. Cette performance et cette
capacité cognitive que qui sont développés dans la
relation d'emploi sont fonction (selon les recherches empiriques menées
par plusieurs investigateurs que nous verrons dans les lignes qui suivent) du
niveau de socialisation ou non des salariés en présence.
Socialisation qui est elle-même le fruit de l'évaluation positive
des réalités organisationnelles relativement aux anticipations du
salarié. Trois dimensions du contrat psychologique sont analysées
dans les lignes qui suivent. Premièrement, nous énonçons
l'effet de la couverture des attentes dites transactionnelles du contrat
psychologique perçu par le salarié sur sa socialisation
organisationnelle. Ensuite, nous mettons en évidence l'influence que
peut avoir l'évaluation des réalités vécues en
relation avec les attentes relationnelles du contrat psychologique sur la
socialisation organisationnelle des salariés. Nous terminons nos propos
dans le cadre de cette section par la présentation des effets de la
perception des réalités organisationnelles des attentes du
contrat psychologique idéologique (appelé également
attentes balancées du contrat psychologique) sur la socialisation
organisationnelle.
II.1. Couverture des attentes du contrat
psychologique transactionnel et socialisation organisationnelle des
salariés
Identifier les ressources capables de donner
à l'entreprise un avantage concurrentiel durable et redoutable dans le
contexte économique, telle est la préoccupation de l'ensemble des
travaux de recherches en Sciences de Gestion. Des travaux de Barney (1991,
1995), on peut retenir que pour qu'une ressource parvienne à accorder
aux entreprises un avantage concurrentiel durable, il faut qu'elle soit
à même de générer de la valeur, qu'elle soit rare
(c'est-à-dire parfaitement exceptionnelle) et qu'elle soit en fin de
compte difficilement imitable (c'est-à-dire difficilement reproductible
et copiable dans un autre contexte). Les travaux en gestion des ressources
humaines (du moins celles qui prennent en compte les attitudes et les
interactions des salariés quant à la relation d'emploi) ne sont
plus à négliger pour la redéfinition de cet avantage
stratégique de l'entreprise apporté par les employés qui y
travaillent. Allant dans ce sens, la considération des attentes des
salariés dans la relation d'emploi est très importante pour ses
propres modalités d'ajustement à l'entreprise (Rousseau,
2000 ; Guerrero, 2004 ; Delobbe, 2006 ; Lawler, 2005 ;
Riant, 2010 ; Jafri, 2011). A partir des études sur la
considération du contrat psychologique, le contrat transactionnel est le
premier à être énoncé puisque mettant explicitement
en relief la partie exprimée du contrat de travail de part et d'autre de
la relation d'emploi (Coyle-Shapiro et Kessler, 2000 ; Duport, 2009 ;
Lapalme, 2011). Nous proposons d'abord une revue théorique des attentes
constitutives du contrat psychologique transactionnel avant d'étudier
les effets de la perception d'une couverture ou non de ces attentes sur la
socialisation organisationnelle des salariés.
II.1.1. Les attentes transactionnellesdu contrat
psychologique
Complémentairement à Verlaine qui disait
« de la musique avant toute chose », la vision des
salariés dans l'entreprise peut être analysée comme de la
souplesse avant toute chose, rêve de toute organisation qui cherche
à maintenir, à partager et à faire accepter ses visions et
valeurs à l'ensemble de ses salariés. En effet, le temps
où le salarié était ignorant de tout fondement des
activités qu'on lui demande de réaliser est révolu.
L'heure est aujourd'hui à la mise en place des outils et des
procédés permettant à tout membre de l'organisation de
donner de toute sa force pour avoir au fil de son parcours dans l'entreprise,
un minimum de connaissance de ce qui est attendu de lui pour un traitement
quelconque en retour. On parle alors du volet transactionnel du contrat
psychologique (MacNeil, 198510(*) ; Rousseau, 1989 ; Campoy et al.,
2006). Trois éléments sont à éclaircir dans le
cadre de cette considération. C'est l'objet des lignes qui suivent.
II.1.1.1. Le
traitement équitable dans la relation d'emploi
Dans sa relation d'emploi avec l'organisation, l'individu a
un dilemme social très remarquable à résoudre : la
participation ou non à l'organisation collective. Nous savons tous que
le fait de vivre en société ne signifie pas obligatoirement que
l'employé doit s'intégrer à l'organisation collective
d'autant plus qu'il détient la capacité de conserver son
sentiment de soi implicite et son individualité dans la relation
d'emploi. Il est dans ce sens nécessaire, avec la considération
des recherches effectuées par Henriet (1999), « de
réfléchir aux conditions organisationnelles du
développement de l'autonomie des salariés, de leur
professionnalisation et de leur volonté de travailler
ensemble ». Dans ce sens, les études menées dans
le cadre de la justice organisationnelle mettent un accent particulier sur cet
aspect du traitement organisationnel des salariés dans le
développement de leur relation de confiance à l'entreprise en
occurrence celles de Allen et Meyer (1990) ; celles de Cropanzano et
Prehar (2001) et celles de Colquitt et al. (2001). Que renferme donc
cette notion de justice organisationnelle dans l'évaluation des attentes
des salariés dans la relation d'emploi ? La réponse à
cette question se trouve dans les lignes qui suivent.
Ayant été appréhendée dans
la littérature organisationnelle comme «
l'équité perçue des échanges prenant place dans
une organisation, qu'ilssoient sociaux ou économiques et impliquant
l'individu dans sa relation avec ses supérieurs,ses subordonnés,
ses collègues et avec l'organisation prise comme un système
social » (définition ressortant des travaux de Beugré
(1998)), la considération de la justice organisationnelle a largement
récupéré la place dans les travaux des chercheurs et les
praticiens en gestion des ressources humaines (Colquitt al.,
2001 ; Colquitt et al., 2005 ; El Akremi et al.,
2006 ; Cropanzano et al., 2007). Faisant référence
à la conception de l'équité àl'égard du
traitement vécu par un salarié dans l'organisation (Greenberg,
1993), la notion de justice organisationnelle prend en considération
trois dimensions (Colquitt et al., 2001 ; Cohen et Charash,
2001 ; Viswesvaran et Ones, 2002 ; Simard et al., 2005 ; Kang,
2007 ; Scott et Colquitt, 2007 ; Kumar et al., 2007 ; Sulu et
al., 2010). Il s'agit de la dimension de la justice distributive, de la
dimension de la justice procédurale et de la dimension de la justice
interactionnelle.
La dimension distributive de la justice
organisationnelle
La première dimension retenue dans la
littérature est celle relative à la justice distributive. Elle
concerne principalement les résultats atteints par les salariés.
Le salarié prend ainsi en considération un regard
centralisé aux décisions de l'entreprise en matière de
distribution des ressources, que ce soit le salaire, les systèmes de
promotion et les modalités de participation à la formation dans
l'entreprise (Adams, 1965 ; Viswesvaran et ones, 2002 ; Simard et
al., 2005 ; Colquitt et al., 2006 ; Kwon,
2006 ; Scott et Colquitt, 2007 ; Kang, 2007 ; Kumar et
al., 2007 ; Eberlin et Tatum, 2008 ; Sulu et al.,
2010 ; Behson, 2011). Selon la théorie de l'équité
proposée par Adams (1965), les travailleurs examinent leur propre
intérêt en relation avec le traitement organisationnel et
conçoivent leurs interrelations sociales comme des relations
d'échange. Cet échange est appréhendé comme un
investissement de la part de l'employé pour couvrir ses obligations dans
la relation d'emploi. Une constatation d'un traitement inéquitable
engendrera des tensions de rôle d'autant plus que l'attente en
matière d'équité perçue n'est pas couverte. Cette
dimension a trait simplement aux modalités de distribution des
ressources motivant le salarié à contribuer encore plus.
La dimension procédurale de la justice
organisationnelle
Deuxième dimension de la justice organisationnelle
retrouvée dans les travaux sur la gestion des ressources humaines, la
justice procédurale renvoie à l'ensemble des processus menant aux
résultats escomptés par l'entreprise. Elle renvoie beaucoup plus
à l'impartialité sur les procédures qui ont
été utilisées pour l'allocation des ressources de
l'entreprise (Thibault et Walker, 1975 ; Moorman, 1991 ; McFarlin et
Sweeney, 1992 ; Cohen et Charash, 2001 ; Fischer et Smith,
2006 ; Kwon, 2006 ; Scott et Colquitt, 2007 ; Kumar et
al., 2007, Eberlin et Tatum, 2008 ; Sulu et al., 2010).
Particulièrement pour Thibault et Walker (1975), les dispositifs
enfermant la perception de la dimension procédurale de la justice
organisationnelle sont évalués selon deux critères qui
redéfinissent le cadre de la relation d'emploi. Le premier a trait
à l'évaluation de la procédure selon laquelle a
été effectuée l'allocation des ressources aux
salarié (Cohen-Charash et Spector, 2001 ; Simons et Roberson,
2003). Selon les travaux de ces auteurs, la perception de l'injustice dans le
traitement reçu par le salarié anéanti son niveau
d'investissement dans le cadre de sa relation d'emploi à l'entreprise
(Cropanzano et Prehar, 1999, Masterson et al., 2000).
La dimension interactionnelle de la justice
organisationnelle
En ce qui concerne la dimension interactionnelle de la justice
organisationnelle, elle retrouve son expression au moment de rendre compte de
l'attribution des résultats relatifs aux actions des salariés
dans l'entreprise. Elle réfère particulièrement à
la sensation du traitement équitable du travailleur face à la
qualité des relations interpersonnelles et des observations et remarques
obtenues au cours de l'allocation des ressources organisationnelles (Bies et
Moag, 1986 ; Colquitt et al., 2001 ; Colquitt et
al., 2005 ; El Akremi et al., 2006 ; Cropanzano et
al., 2007 ; Eberlin et Tatum, 2008 ; Sulu et al.,
2010). Les travaux particuliers de Bies et Moag (1986) montrent qu'il existe
quatre critères qui permettent aux salariés de percevoir la
justice interactionnelle dans les comportements des managers. Le premier
critère concerne la franchise du manager dans la communication et les
éclaircissementsen matière d'allocation des ressources
organisationnelles. Le deuxième critère renvoi au comportement de
respect que le manager peut avoir à l'égard du salarié en
présence. Le troisième critère a trait à l'ensemble
des commentaires et justifications faits aux salariés par rapport
à leurs différentes contributions dans l'entreprise. Et pour
finir, le dernier critère a trait à l'explicitation qui est faite
aux salariés sur le contenu des différentes décisions qui
portent sur toute l'évolution de la relation d'emploi.
II.1.1.2.
Reconnaissance et participation aux décisions
Le premier élément défini dans les
attentes relationnelles du contrat psychologique fait référence
à la reconnaissance organisationnelle et aux efforts
développés par l'entreprise pour libéraliser les processus
de prise de décision. La reconnaissance organisationnelle telle que
définie dans la littérature est une notion à plusieurs
sens (Brun et Dugas, 2005 ; Ricoeur, 2004) rarement utilisée de
façon unique par tous les chercheurs (El Akrémi et al.,
2009 ; St-Onge, 2009 ; Weinstein et al., 2011 ; Boukar
et al., 2018). Très souvent confondue avec la notion
d'embellissement de la relation de travail (Lawler, 1986), le concept de
reconnaissance est assimilé dans les travaux pionniers de la relation
d'emploi à la considération personnelle que le salarié
peut avoir de la manière dont il est traité dans l'entreprise
(Maslow, 1954) et côtoie de temps à autre la notion de
réputation donnée à l'organisation (Miner, 1993). Elle
peut porter tantôt sur les accomplissements et la démonstration de
ses efforts au travail par le salarié, tantôt sur les
gratifications matérielles et/ou symboliques telles qu'un salaire
satisfaisant, une promotion interne, une autonomie au travail et des
encouragements par rapport à la contribution favorable au travail
(Siegrist et al., 1990 ; Stajkovic et Luthans, 2001 ; Brun et Dugas,
2005 ; St-Onge et al., 2005 ; St-Onge et Thériault, 2006).
La définition proposée par Stajkovic et Luthans (2001) selon
laquelle, la reconnaissance représente l'attention personnelle transmise
verbalement à travers des expressions particulières et
l'appréciation pour un travail bien fait ainsi que celle proposée
par Boukar et al. (2018) selon laquelle « la
reconnaissance organisationnelle des salariés est la valorisation du
salarié lui-même, de ses actions dans le travail et des
résultats de son travail par des primes et des gratifications
concurrençant le degré d'investissement de l'individu dans le
travail et les objectifs atteints », nous semblent assez
complètes dans l'éclaircissement des attentes relationnelles
liées à l'emploi.
En outre et compte tenu de son caractère multiforme,
l'analyse de la littérature a permis à certains auteurs de
proposer quatre formes de reconnaissance correspondant aux différentes
dimensions de la reconnaissance organisationnelle : une dimension
consacrée à la reconnaissance existentielle, une dimension
consacrée à la reconnaissance de la pratique de travail, une
dimension consacrée à la reconnaissance de l'investissement dans
le travail et une dimension correspondant à la reconnaissance des
résultats du travail (Brun et al., 2002 ; Brun et Dougas,
2002 ; Gavrancic et al., 2007 ; Paquet et al., 2011).
Les deux dimensions liées au travail (reconnaissance de la pratique de
travail et reconnaissance de l'investissement dans le travail) sont
analysées en termes reconnaissance du processus de travail. Une telle
distinction est d'autant plus intéressante qu'elle permettrait de
mesurer avec précision le concept de reconnaissance au travail dans son
ensemble. On peut représenter visuellement les quatre formes de
reconnaissance en les situant par rapport aux dimensions clefs que constituent
la personne, le processus de travail et le résultat du travail selon la
figue ci-après :
Figure 11:Formes de
reconnaissanceorganisationnelledes salariés
Personne
|
Processus detravail
|
Résultat
|
Reconnaissance existentielle
|
Reconnaissance de la pratique de travail
|
Reconnaissance de
L'investissementdansletravail
|
Reconnaissance des résultats
|
Source
:BrunJ.P.etDugasN.(2002),Lareconnaissanceautravail:Unepratiquerichedesens,Chaireen
gestionde la santéetde la
sécuritéautravaildanslesorganisations, UniversitéLaval.
La reconnaissance existentielledusalarié au
travail
Lareconnaissanceexistentielle dans les pratiques de
reconnaissances organisationnelle des dirigeants porte essentiellement
surl'employéentantqu'individudistinct,doté d'une
intelligence,desentimentsetd'uneexpertisepropre à lui qu'il est
nécessaire de prendre en compte pour faire naître dans l'esprit du
salarié, un sentiment d'être considéré comme
individu valorisé (Jacob,2001).Ils'agitd'une
reconnaissanceaccordéed'embléeàchacun,pourlasimpleraisonqu'ilestunêtrehumain
et a besoin d'être traité de manière raisonnable pour ce
qu'il est.Ellese manifeste
danslespetitsgestesposésquotidiennementaucoursdeséchanges
interpersonnels.Lareconnaissanceexistentielledevraitêtreàla
basedetoutes les autresformes dereconnaissance.Parcettedernière,
l'individu sevoitreconnaîtreledroitàlaparoleetà l'influence
surlesdécisions. Pour lui, cette reconnaissance se manifeste
particulièrement par le ressenti qu'a le
salarié:ilal'impressiond'existerauxyeuxdesautresetd'êtrerespectépour
cequ'ilest ;Ilalesentimentquesesbesoinssontprisenconsidération.La
reconnaissance existentiellepeut à cette
occasionprendredesformesplusofficielles,maiselleestavanttout informelle
etexpriméeen privé entre le salarié en question et
l'entreprise.
La reconnaissance des résultats dutravail
du salarié
Aveclareconnaissancedesrésultatsdutravailréalisé,c'estleproduitdutravaildel'employéetsacontributionauxobjectifsdel'entreprisequifontl'objetd'uneappréciation.Il
s'agitd'unjugementetd'untémoignagedegratitudesurl'efficacité,l'utilitéetlaqualitédu
travailaccompliparunindividuouungrouped'employés en relation avec les
objectifs qui leurs sont fixés (BrunetDugas,2002).Cetypede
reconnaissance,conditionnelleauxrésultats,s'exprimedoncunefoislatâcheaccomplie.Pour
l'employé,c'estsacontributionàl'entreprisequisetrouveainsivalorisée,d'oùunplusgrand
sentimentd'importancedansl'organisation.Bienquedeplusenplusprésentedanslesmilieux
detravail,lareconnaissancedesrésultatspeutaussiengendrerdeseffetspervers:
jalousie,
sentimentd'injustice,compétitionaccrueentrelesemployés,pertedecrédibilité
et bien d'autres.Enoutre, uneorientationexclusivesurlesrésultats
atteints par les salariés
risqued'occulterlaréalitéduprocessusdetravailqui sevitauquotidien
entermesd'efforts,d'investissementaffectif,deprisederisqueetde
résolution de problèmes. Cette forme de reconnaissance doit
doncêtreemployéeavec discernementetcomplétéepar
d'autres formes dereconnaissancemoins axées surles résultats.
Lesdeuxpremièresformesdereconnaissancequenousvenonsdedécrireconcernentsoit
lapersonne,soitlerésultatquecettedernièreproduit.Lesdeuxformesdereconnaissancequi
serontmaintenantdéfiniesfontlepontentrelapersonneetlerésultatdutravail.Cesontla
reconnaissancede la pratique detravaildel'employé dans le processus de
travailetla
reconnaissancedesoninvestissementdansletravail.Toutesdeuxpeuventaccompagnerle
processus detravailjusqu'àl'atteintedesrésultats.
La reconnaissance dela pratiquedetravail du
salarié
Lareconnaissancedelapratiquedetravailconcernelamanièredontl'employéeffectue
satâche,plutôtquesapersonneousesrésultats atteints au
travail (BrunetDugas,2002).Elleporteégalement surson
comportement,sesqualitésprofessionnellesetsescompétences.
Lesélémentssur lesquels porte cette reconnaissance incluent
notamment la créativité l'innovation,
l'améliorationcontinuedanslesméthodesdetravail,larelationaveclesclients,letravail
d'équipe.Danscesens,ilne
s'agitpasdevoirl'aspectaccomplissementdelatâche,mais
l'aspectprocessusd'accomplissementdelatâche.Selonlesauteurscitésprécédemment,cette
formedereconnaissanceest très importantepour comprendrecomment les
individusse développent dans leur travailet
parviennentàsonaccomplissement. Dans ce sens, le développement
des compétences et des savoir-faire est mis en perspective par ce type
de reconnaissance organisationnelle, ce qui permet à l'employé de
percevoir l'estime de soi et sa contribution à l'accomplissement au
travail.
La reconnaissancedel'investissement du
salarié dans le travail
Dans certaines situations,malgrétoutletravail
effectué etl'énergiedéployée dans le cadre des
recommandations
organisationnelles,lesrésultatsnesontpasàlahauteurdesefforts
fournis.Onnepeutdoncrécompenserl'atteintedesobjectifs(reconnaissancedes
résultats),maisl'investissementdansletravailpourrarecevoirunereconnaissanceappropriée
(BrunetDugas,2002).Onrelèveraalorslaqualitéetl'importancedeseffortsgrâceauxquels
l'employéacontribuéauprocessusdetravail.Lareconnaissancedel'investissementportesur
l'implicationdesemployés lors de la réalisation des
objectifs,lesrisquesqu'ilsprennentpourmeneràbienleurtâche,l'énergie
déployéedansdesconditionsquelquefoisdifficiles.Cetteappréciationpermetdesouligner
l'apportdesemployéspeuvisiblesoumoinsperformants,dontles actions n'ont
pas une plus grande répercussion sur les résultats de
l'entreprise,maisquiparticipent au fonctionnementdel'organisation. La
reconnaissance de l'investissement dans le travail permet aux salariés
d'être reconnus dans l'entreprise et ce, même si leurs travaux ont
atteint un résultat en marge des prescriptions organisationnelles ou
même des autres employés dans l'entreprise. Cetype de
reconnaissancepeutégalementinclureunetouchepédagogiquequifavoriseralaprogression
de l'employéetl'éclosion deson potentiel.
II.1.1.3.
Amélioration des horaires et conditions de travail
Le capital humain est un élément d'une
importance capitale qui constitue pour l'entreprise un investissement capable
de créer un retour sur investissement. L'utiliser de manière
rationnelle en plaçant à sa disposition des conditions de travail
favorable permettra d'assurer au bénéfice de l'entreprise
l'efficacité et l'efficience dans les prestations effectuées. Il
n'est point de doute que la volonté de tout manager est de se voir
donner aux employés des conditions de réussite propulsant ainsi
la réalisation des objectifs de l'entreprise de manière efficace
(Namous, 2008). Dans ce sens, la réflexion sur la mise en place des
conditions de travail favorables est à la base de l'organisation des
attentes des salariés en relation avec le contrat psychologique.
Justement en ce qui concerne ces attentes, les travaux de l'IFOP et de
l'ANACT11(*) mettent en
évidence que le manque de préoccupations en rapport avec
l'amélioration des conditions de travail détériore
significativement la qualité de vie au travail des salariés.
Plusieurs éléments sont à considérer pour
répondre à cet appel sur l'amélioration des conditions et
des horaires de travail. D'abord un accent important est mis sur l'organisation
des conditions d'exécution du travail et ensuite sur le cadre et les
moyens d'exécution du travail.
La réflexion sur l'organisation des
conditions d'exécution du travail
Que ce soit pour le salarié que pour le dirigeant
d'entreprise, le travail est un temps important de la vie quotidienne, par sa
durée, par l'implication qu'il nécessite et même par la
place qu'il donne au salarié dans la société
d'aujourd'hui. La contribution du salarié et du chef d'entreprise
étant primordiale pour la bonne marche de l'entreprise, les conditions
dans lesquelles se déroule le travail ne doivent pas être un
contexte d'enroulement de ces derniers. Dans ce sens, priser sur
l'amélioration des conditions d'exécution du travail des
salariés, c'est réduire des coûts liés aux faibles
performances des salariés, et dans une proportion bien plus raisonnable,
un ensemble de pertes découlant des comportements négatifs et mal
perçus pour l'entreprise. Ainsi, des marges de manoeuvre peuvent exister
dans la manière d'organiser le travail et parlant de leur utilisation,
elle permet de mieux répondre aux besoins des clients, de
procéder à l'exécution rapide des tâches et
d'éviter des dysfonctionnements. De manière
générale, les aspects suivants peuvent être abordés
pour l'amélioration du travail :
- Organiser des échanges avec les salariés sur
la charge pour mieux la réguler.
- Améliorer l'organisation et la répartition des
tâches dans l'ensemble.
- Clarifier les rôles et les
complémentarités des différents métiers
définissant ainsi l'interrelation entre les individus au travail et leur
synergie dans l'action.
- Mettre en place une organisation du travail favorisant la
cohésion, la coopération et les pratiques d'entraide pureet
permettre aux salariés d'atteindre leurs objectifs dans les
délais prévus.
- Favoriser l'autonomie dans le travail.
- Laisser des marges de manoeuvre aux salariés dans la
réalisation de leurs tâches.
- Favoriser leur participation et leur expression aux
décisions qui les concernent.
- Favoriser des conditions d'emploi et de travail qui
permettent aux salariés un meilleur équilibre entre leur temps au
travail et leur temps hors travail. On fait vraiment ici
référence à la conciliation qui peut exister entre la vie
privée et la vie pressionnelle dans le travail.
La réflexion sur le cadre et les moyens
d'exécution du travail
Du côté de la réflexion sur le cadre du
travail et les moyens à mettre à la disposition du salarié
pour la couverture de ses exigences d'emploi, les investigations de l'IFOP et
de l'ANACT signalent qu'une bonne organisation des postes et espaces de travail
et une mise à la disposition des salariés des moyens
nécessaires et adéquates pour l'exécution de son travail
aura un impact important sur leur détermination à travailler et
la performance de l'entreprise s'en suit directement. Plusieurs actions peuvent
être effectuées pour aboutir à cette bonne organisation du
cadre et des moyens d'exécution du travail.
- Prévoir des postes, espaces, et moyens de travail
adaptés aux utilisateurs et à l'activité à la
charge des salariés dans l'entreprise.
- Faciliter les mouvements d'informations et des personnes
dans l'entreprise afin de répondre à temps aux manquements que
vont ressentir les salariés dans l'entreprise.
- Faciliter l'accessibilité aux outils et aux produits
de l'entreprise pour que le salarié ne se sente pas abandonner à
lui-même.
- Limiter l'encombrement qui peut être à un
moment donné une source d'ennui pour le salarié.
- Améliorer l'environnement physique (acoustique,
thermique, poussières, et bien d'autres) dans lequel se déroulent
les activités des salariés.
- Fournir des Equipements de Protection Individuels (EPI)
adaptés pour se sentir en sécurité dans les moments
difficiles de l'emploi.
Nous avons fait dans les développements
précédents une analyse brève de la notion de contrat
psychologique transactionnel en mettant en évidence ses variables
clés. Nous poursuivons dans les lignes qui vont suivre par une analyse
de l'incidence de l'évaluation de ces variables par les salariés
sur leur socialisation organisationnelle. A la fin de cette
présentation, nous donnerons l'hypothèse y afférente.
II.1.2. Effet de l'évaluation des réalisations
du contrat psychologique transactionnel sur la socialisation organisationnelle
des salariés
Les attentes des salariés s'affichent, au fil des
années, comme une valeur stratégique au sein de l'entreprise et
commence à être perçue comme un véritable facteur de
management de la performance individuelle et même organisationnelle. La
tendance actuelle des entreprises à s'intéresser aux attentes des
salariés dans la relation d'emploi correspond aux besoins de plus en
plus vitaux de redonner un "sens" et des valeurs à des individus qui "ne
croient pas" encore au fait que le résultat effectué par une
entreprise au cours d'une période est le fruit du travail de chaque
salarié d'une part, mais aussi des salariés qui sont
égarés dans la poursuite de leur objectif organisationnels
d'autre part. L'implication de l'encadrement s'avère indispensable pour
comprendre les attentes et obligations en matière d'emploi et y faire
correspondre le traitement organisationnel. Un ensemble de travaux signalent,
que ce soit pour les modalités de rémunération, les
conditions et horaires de travail ainsi que l'autonomie accordée au
travail, un effet positif de la préoccupation des managers dans ce sens
sur la socialisation organisationnelle des salariés. Nous mettons en
évidence ces apports théoriques dans les lignes qui suivent.
II.1.2.1.
Perception du traitement équitable dans la relation d'emploi et
socialisation organisationnelle des salariés
Une grande part des travaux met en relation la socialisation
organisationnelle des salariés et la perception d'un traitement
équitable dans leur relation de travail à l'entreprise (faisant
référence au sentiment de justice organisationnelle) (Colquitt et
al., 2001 ; Viswesvaran et Ones, 2002 ; Simons et Roberson,
2003 ; Paré et Tremblay, 2007 ; Wittmer et al., 2010 ;
Shapira-Lishchinsky et Even-Zohar, 2011). Particulièrement, les travaux
des méta-analystes de la relation d'emploi (Colquitt et al.,
2001 ; Viswesvaran et Ones, 2002) montrent un lien significativement
positif la perception par le salarié du sentiment de justice dans les
procédures de distribution des résultats du travail
(référençant ici la notion de justice procédurale)
justice procédurale et l'attachement du salarié à
l'entreprise, facilitant ainsi sa socialisation organisationnelle. Selon cette
considération et prenant appui sur les travaux poursuivis par Behson
(2011), le niveau d'attachement et de socialisation organisationnelle des
salariés sera plus élevé au fil du temps passé dans
l'entreprise au fur et à mesure que cette dimension de la justice
organisationnelle est respectée. Les recherches ultérieures qui
ont touché cette dimension de la justice organisationnelle sur les
variables d'attitude dans la relation d'emploi (Kumar et al.,
2007 ; Wittmer et al., 2010 ; Sulu et al., 2010)
supportent également les conclusions des méta-analystes des
relations d'emploi. Sulu et al. (2010) ainsi que Kwon (2006) dans
leurs analyses énoncent cependant que la vigueur de cette relation est
de préférence modérée. Les travaux de Viswesvaran
et Ones (2002), viennent préciser avec clarté que parmi les
attentes du salarié dans le contrat psychologique, une place importante
est donnée à la justice procédurale, car celle-ci lui
permettrait d'accroître ses chances d'obtenir un appointement optimal en
échange de sa contribution dans l'entreprise. On conclura avec Kumar et
al. (2007), la mise en place de procédures organisationnelles
justes illustrerait le réel souci de l'entreprise de répondre aux
attentes d'emploi de ses salariés.
Du côté de la justice distributive, les travaux
de Colquitt et al. (2001), de Viswesvaran et Ones (2002) ainsi que de
Behson (2011) rendent compte d'une association palpable et solide entre la
couverture des attentes de justice et d'équité dans les
modalités de distribution des rendements de l'entreprise (le volet de la
justice distributive est considérée à ce niveau d'analyse)
et le désir de socialisation organisation des salariés toujours
voulu par les managers de d'entreprises. Ces derniers signalent qu'il s'agit
particulièrement de la deuxième dimension des attentes des
salariés par rapport au traitement équitable qui a un impact
majeur sur les variables d'attitude, la socialisation organisationnelle dans le
cas spécifique de cette recherche. De son côté, Behson
(2011) précise plutôt qu'il s'agit de la dimension des attentes du
contrat transactionnel ayant le plus d'impact sur les comportements performants
des salariés dans la relation d'emploi. Ainsi, plus il existe des
considérations de la justice distributive dans les attentes du
salarié envers la relation d'emploi au sein d'une organisation (et plus
ces attentes sont perçues comme couvertes dans le traitement
organisationnel relevant des expériences vécues dans la relation
d'emploi), plus la socialisation organisationnelle du salarié est
importante. En ce qui concerne les investigations de Sulu et al.
(2010), cette même conclusion est faite mais seulement qu'aucune
explication et même précision n'est exposée par ces
auteurs. Il existe un consensus dans la littérature à
l'égard de la relation entre la justice distributive et l'engagement
organisationnel. Ainsi, plus la perception de la couverture des attentes
à l'égard de la justice distributive est grande, plus grand sera
le niveau d'engagement du salarié dans les activités de
l'entreprise accélérant dans ce sens son niveau de socialisation
organisationnelle.
Pour ce qui est de la dimension interactionnelle de la
perception de l'équité dans le traitement organisationnel, les
méta-analyses de Colquitt et al. (2001) et de Behson (2011)
indiquent une relation significativement positive entre les réalisations
de cette variable des attentes du contrat psychologique et la socialisation
organisationnelle des salariés d'autant plus qu'elles (en
référence aux réalisations) augmentent l'engagement dans
des rôles performants. Prenant particulièrement en compte les
travaux de Colquitt et al. (2001), ces derniers signalent une relation
de force très modérée entre les réalisations des
attentes en terme de justice informationnelle (dimension de la justice
interactionnelle qui analyse l'équité dans la réception
des éclaircissements sur les objectifs à atteindre) et la
détermination du salarié à s'identifier aux variables
organisationnelles alors que cette même relation effectuée dans le
cadre de la justice interpersonnelle (toujours dimension de la justice
interactionnelle) précisent une faible force de l'association (ou voire
même négligeable) de cette dernière avec l'engagement
organisationnel, source de socialisation organisationnelle. Dans ce sens et
selon ces travaux, plus il existe de la justice interactionnelle dans les
attentes du salarié en relation avec l'entreprise (et plus ces attentes
sont perçues par le salarié comme réalisées dans la
relation d'emploi), plus le niveau d'engagement du salarié dans les
activités de l'entreprise est élevé, ce qui
accélère la socialisation organisationnelle de ce dernier.
Nous venons de faire une synthèse des différents
travaux mettant en évidence le lien entre les différentes
dimensions de la justice organisationnelle (relevant des attentes du contrat
psychologique transactionnel dans la relation d'emploi) et la socialisation
organisationnelle des salariés. Il ressort que les trois dimensions ce
cette justice organisationnelle, du moins d'un point de vue théorique
(la justice procédurale, la justice interactionnelle et la justice
distributive) ont un impact sur la socialisation organisationnelle. Les lignes
qui suivent mettent en évidence une autre variable de la dimension
transactionnelle des attentes du contrat psychologique :
l'évaluation par le salarié des réalisations en termes de
reconnaissance organisationnelle et son effet sur sa socialisation
organisationnelle.
II.1.2.2.
Evaluation cognitive par le salarié des actions de reconnaissance de
l'entreprise et socialisation organisationnelle du salarié
La reconnaissance organisationnelle est un autre volet de de
la configuration des attentes de la relation d'emploi en matière de
contrat psychologique qui prend de l'ampleur pour ce qui est de sa contribution
à la socialisation organisationnelle des salariés. Honneth (2006)
dans ce sens met l'accent sur deux aspects dans l'appréhension des
attitudes de socialisation organisationnelle des salariés quant :
en premier point dans les termes d'une identification à l'entreprise et
deuxièmement dans les termes d'une affirmation. La première
acception peut, selon lui, être entendue de deux manières
différentes : comme un repérage, une évaluation ou une
description et comme une appropriation ou une intériorisation (sens
psychanalytique). Quant à l'affirmation, elle concerne l'individu dans
le développement de ses qualités et capacités cognitives.
A la suite de cette considération, Ehrenberg (1995) fait une analyse
pour remarquer que l'incitation du salarié à être
responsable de soi, à s'appuyer sur soi pour inventer et coordonner
l'exécution de son travail et pour définir dans ce sens sa place
dans l'entreprise en général constitue un aspect important des
travaux s'inscrivant dans le champ de la couverture des attentes
transactionnelles du contrat psychologique en occurrence, la reconnaissance
organisationnelle.
Un autre aspect de la reconnaissance organisationnelle porte
principalement sur ses dimensions clés et explicite le fait que, les
attentes des salariés étant fondées sur ces dimensions,
une forte démonstration des actions de reconnaissance organisationnelle
qui touche ces points centraux détermine l'existence des comportements
particuliers des salariés dans leur processus de socialisation
organisationnelle (Bellier, 2000). Toutefois, cette étude de Bellier
(2000) signale que, en prenant appui sur les travaux de Beauvois (1994), la
capacité des salariés à décrire clairement son
poste, à s'identifier et à s'infiltrer dans son activité
dépend de son désir à apprendre et des possibilités
de profiter de sa contribution dans l'évolution de l'entreprise. Selon
lui, ce qui est repéré et analysé par le salarié
dans ses transactions avec l'entreprise, ce n'est pas ce qu'il est dans
l'organisation des tâches, mais ce qu'il vaut par rapport aux
capacités organisationnelles qu'il a développé,
c'est-à-dire aux utilités sociales de ses capacités et de
ses compétences. La pertinence de ces représentations de soi dans
la contribution à l'évolution de l'entreprise suppose
prioritairement une démonstration de la part de l'entreprise de la
volonté d'agir dans le sens de la reconnaissance organisationnelle des
salariés (Heller, 2006). Complétant ces études de Heller
(2006), plusieurs recherches ont démontré
qu'«unsalariéquinesesentpasreconnuaura
tendanceàmalfairesontravailouàlefairelentement»12(*)etdoncréduirasacontributionen
fonctiondudegrédereconnaissanceauqueliladroit. Dans ce sens, pour qu'on
attende un comportement de socialisation organisationnelle de la part des
salariés, ilfautqu'ilyaitdéjàunbrindemotivation et de
considération du salarié en présence
delapartdudonneurd'ordre (Gavranicetal.,2007 ; Temblay et
al., 2009 ; Trépanier et al., 2013).
En poursuivant toujours sur cet angle d'analyse, les travaux
de Boukar et al. (2018) signalent qu'
«unsalariéquisesentreconnudansuneorganisationdéveloppeunegrandeuraussidéfinieenfonctiondudegrédereconnaissanceetdonc,s'estimequ'ilsesuffitàluiseul».Ilpourra
seulidentifierlestâchesrelativesàsafonctionetlesaccomplirpersonnellement,
toute chose qui est source de socialisation organisationnelle de ce dernier
(Brun et Dugas, 2002). Toujours ressortant des travaux de Boukar et
al. (2018), les pratiques de reconnaissance organisationnelle des
salariés sont considérées comme un facteur de
réduction des coûts boostant les salariés à
s'intégrer dans l'entreprise. Un des interviewés
interrogés dans le cadre de leur recherche fait ainsi remarquer que
« c'est l'essentiel dela politique managériale de
l'entreprise que de reconnaitre ses salariés parce que la reconnaissance
estsource de motivation, de satisfaction au travail, de rétention du
personnel».
Outre ces considérations et en ce qui concerne les
pratiques de reconnaissance organisationnelle individualisées prenant en
compte les attentes individualisées des salariés dans la relation
d'emploi, Paquet et al. (2011) signalent qu'elles sont des solutions
durables au retentissement de la socialisation organisationnelle des
salariés. Selon leurs travaux, l'utilisation des pratiques de
reconnaissance directement dans le but de contraindre les salariés
à développer les comportements confiants ne favoriserait que des
résultats contingents. Autrement dit, pendant les périodes
où ces méthodes ne sont pas utilisées, l'on constatera une
extinction de ces comportements confiants et même des cas pires encore se
présenteraient, créant ainsi des attentes vis-à-vis-de
l'entreprise qui ne deviendraient que des sources de frustration pour
l'employé. Il s'avère dans ce sens important pour le gestionnaire
de viser le bon modèle de reconnaissance pour optimiser les attentes
escomptées auprès de ses employés. D'un autre
côté, bien que les investigations soutiennent que les
salariés ont une exigence de reconnaissance pour se construire une
valeur ou pour améliorer leur contribution à l'entreprise
(Appelbaum et Kamal, 2000 ; Carpentier-Roy, 2000 ; Tremblay et Wils,
2005 ; Boukar et al., 2018), Tous les employés ne
réagissent pas forcément de la même manière aux
attentes de reconnaissance couvertes. C'est exceptionnellement pour cette
logique que la reconnaissance doit se confirmer de manière
déterminée, tenant compte des besoins et du parcours
professionnel passé de chacun, pour procurer aux employés le
sentiment de personnaliser un être unique et de mériter un soutien
adéquat pour service rendu.
Ces travaux présentés dans les lignes
précédentes sont importants pour expliquer le processus de
socialisation organisationnelle des salariés. Etant donné que les
salariés sont dans l'attente que l'entreprise exprime un souci quant
à la couverture des éléments définis dans leur
contrat psychologique, une évaluation positive des pratiques de
l'entreprise en matière de couverture des attentes liées à
la dimension transactionnelle du contrat psychologique (considérant le
volet reconnaissance organisationnelle) détermine la contribution ou non
du salarié à l'organisation augmentant ainsi son niveau de
socialisation organisationnelle.
II.1.2.3.
Perception de l'amélioration des conditions de travail et socialisation
organisationnelle des salariés
Selon les travaux effectués par Bruchon-Schweitzer
(2002), quatre principaux éléments seraient favorables à
l'amélioration des conditions du travail dans l'entreprise. Il s'agit de
l'action sur les caractéristiques de la tâche (réduction
des exigences dans l'exécution du travail), de l'action sur les
caractéristiques relationnelles qui incombent à la relation
d'emploi (anéantissement des effets des tensions de rôles sur la
contribution des salariés dans l'entreprise), de l'action sur les
caractéristiques de la carrière du salarié dans
l'entreprise (en prenant en considération l'évaluation qui est
faite de possibilités de promotion du salarié dans l'entreprise)
et pour finir, de la proposition aux salariés des conditions de travail
concilliant vie privée et vie professionnelle dans la relation d'emploi
(il peut s'agir de la considération des charges familiales dans la
définitions des exigences de poste, de la proposition aux
salariés des horaires de travail moins pénibles contribuant
à les libéraliser ne serait-ce que occasionnellement des travaux
de l'entreprise pour s'occuper de leur famille).
Encequiconcerne les relations qui peuvent exister entre la
prise en compte des attentes des salariés en matière
d'amélioration des conditions de travail et la socialisation
organisationnelle des salariés, les travaux de Karasek (1979) montrent
que la manière dont l'individu perçoit la quantité de
tâches à effectuer et ses capacités de travail influence
son intégration et sa socialisation dans l'entreprise. De façon
plus claire, plus le salarié constate des exigences
élevées dans sa relation au travail comparées à sa
capacité très faible à couvrir ces exigences, plus faible
sera sa socialisation au travail et aux caractéristiques
intrinsèques de l'organisation (Bruchon-Schweitzer, 2002 ; Truchot,
2004). D'un autre côté, les travaux effectués par Katz et
Khan (1978) ont mis en évidence le fait qu'une demande psychologique
relative à l'emploi exercé évaluée comme intense
par le salarié peut renvoyer aux difficultés de devoir
réduire le délai de réalisation de la tâche, de
faire face à des tâches morcelées et/ou difficiles. Dans un
sens plus claire, on peut conclure avec ces auteurs
qu'unefortedemandepsychologique dans les tâches à effectuer dans
l'entreprise sous-tendune détérioration à petit feu de
l'implication organisationnelle du salarié ; anéantissant
ainsi le processus de socialisation organisationnelle : Afin d'expliciter
clairement leur propos, les auteurs Katz et Khan (1978) signalent
que«l'exerciced'unrôledansuneorganisationestplussimplequandilconsisteenuneseuleactivité,sejouedansunseulsous-systèmedel'organisationetrelieaumêmeensemblederôletouslesmembresdecesystème»
est bénéfique à mettre en oeuvre pour une entreprise qui
cherche à fidéliser son personnel.
Les recherches centrées sur la perception des conflits
de rôle dans la relation d'emploi, principalement en ce qui concerne les
travaux de Khan et al. (1964) et de Lee et Ashforth (1991),
approfondissent cette considération de l'effet de la prise en compte des
attentes des salariés en rapport avec les conditions du travail sur leur
ajustement aux principes organisationnels. Selon eux, la perception d'une
contradiction entre les comportements attendus des salariés dans leur
travail et les buts et objectifs à atteindre dévalorise le lien
positif qui existerait dans l'engagement de ces derniers au travail. Cette
condition d'exécution du travail peut concerner l'inadéquation
entre les valeurs que poursuit l'entreprise dans la définition des
tâches à réaliser par les salariés et les
disponibilités personnelles des salariés en matière
d'exécution de ces tâches. Ce qui rend donc impossible la
réalisation de ces tâches et donc, inappropriés les
pratiques de socialisation organisationnelle pourtant au bénéfice
de l'entreprise. Autrementdit, ilyaconflitderôle lorsqu'un
individuestimequ'ildoitréaliser des
tâchesaveclesquellesilnesesentpasenaccordoupourlesquellesilnesentpascompétent,ouencores'ilperçoitdesdemandes
conflictuellesde travail.
Au vue des propos recueillis de part et d'autre dans la
littérature sur la socialisation organisationnelle des salariés,
quelques précisions sont à faire. En effet, le contrat
psychologique par les attentes transactionnelles stipule que les individus ont
des attentes qui sont relatives à la réciprocité du
traitement et des échanges sociaux et que la perception de la couverture
ou non de ces attentes engendre une réponse comportementale (attitude de
socialisation organisationnelle dans le cadre de cette recherche) à la
hauteur de cette attente.Il convient donc de formuler l'hypothèse
suivante dans le cadre de notre investigation :
H1 : Il existe une relation
positive entre la perception par le salarié d'une couverture des
attentes transactionnelles du contrat psychologique et sa socialisation
organisationnelle.
II.2. Couverture des attentes du contrat
psychologique relationnel et socialisation organisationnelle des
salariés
Toute organisation recherche une forme de
légitimité à l'extérieur de son
périmètre d'activité mais aussi en interne (relativement
à son mode d'organisation et de management). Pour cela, l'organisation
utilise fréquemment des méthodes et actions nécessaires
afin de convaincre ses salariés de la cohérence de ses actions et
afin de les démontrer de son souci de faire de l'ensemble du personnel,
un corps de compétences totalement actif pour le bien de tous.
Après un éclaircissement sur l'ensemble des attentes relatives au
contrat psychologique relationnel dans la relation d'emploi, nous nous
intéresserons à l'impact que l'évaluation des
réalisations du contrat psychologique relationnelle peut avoir sur la
socialisation organisationnelle des salariés. La présentation de
l'influence de cette évaluation va se faire dans l'ordre de
l'énonciation de ces attentes13(*).
II.2.1. Les attentes du contrat psychologique relationnel
dans la relation d'emploi
Amener les salariés à un fonctionnement optimal
dans la relation d'emploi à l'entreprise, telle est la
préoccupation principale de tout gestionnaire des ressources humaines
qui cherche à obtenir une place de choix dans la sphère
concurrentielle de l'économie. Il ne s'agit pas de proposer au
salarié des postes à pourvoir ou des tâches à
effectuer relevant du contrat de travail, encore faut-il mettre en place dans
l'entreprise un système de management centré principalement sur
le soutien et l'amélioration du climat organisationnel entre les
salariés dans l'entreprise. Selon quels aspects agir pour donner aux
salariés cette confiance pour l'investissement dans l'action ? A
travers une vue synthétique des différents composants du contrat
psychologique relationnel en termes d'attentes dans la relation d'emploi, nous
montrons les clés de réussite de relations interpersonnelles dans
la gestion de l'emploi au sein de l'entreprise.
II.2.1.1. Soutien
social au travail
Lathéoriedel'échangesocialprend en
considération larelationd'emploicommeunéchange social entre
l'employeur et l'employé dans l'organisation du travail. Dans leur
modèle de gestion de la relation d'emploi en termes d'un système
de « récompenses-contributions », Homans(1958) ainsi
que March et Simon(1958) sontlespremiers auteurs
àavoirdéfinil'échangesocial la notion d'échange
social
commel'échangederessourcesmatériellesetnonmatérielles(lessignesd'approbationetde
prestige prononcés de la part de l'entreprise pour les salariés).
Allant dans le sens typique du soutien social au travail, les travaux
mentionnent qu'il est concrétisé dans les pratiques de gestion
qui mettent un accent particulier sur la mobilisation et l'implication des
salariés dans l'emploi (AlisetDumas,2003 ;Melloretal.,2001). Du
fait de son caractère multiple et de sa nature aussi bien
matérielle, sociale qu'émotionnelle, il devient important de
s'intéresser à la définition qui cadre
particulièrement au contexte du contrat psychologique dans la
théorie de l'échange social. La plupart des travaux signalent
dans ce sens le rôle à ne point douter du supérieur
hiérarchique dans la perception du soutien dans les relations
quotidiennes avec les salariés. Caractérisant la relation entre
le supérieur hiérarchique et le salariés
« d'échange leader-membre »,
GraenetScandura(1987)explique à ce
proposque«chaquepartiedoitoffrirquelquechosequel'autrepartie
considèrecommeétantdevaleuretchaquepartiedoitconsidérerl'échangecommeéquitableoujuste».
Dans ce sens, le caractère des ressources échangées entre
ces derniers engage le niveau de réciprocité qu'ils auront
à consentir pour le bien de l'organisation
(Wayneetal.,2000 ; Lidenetal.,2004).
Partant de la définition
d'Eisenbergeretal.(1986)selon laquelle le soutien organisationnel
est«laperceptionchezl'employéd'uneimplicationdel'organisation
enverslui, basée surles croyances globales de
l'employéconcernantlamanièreparlaquellel'organisationvalorisesacontributionet
s'intéresseàsonbien-être», deux conceptions du soutien
social sont à mentionner : l'aidetangible(se
référençant à l'aide matérielle,
informationnelle dans la conduite de la relation d'emploi) et
l'aideintangible(qui fait référence au soutien
émotionnelle reçu par de la part de l'entreprise). Selon
Rodriguez et al. (1998), « Lesoutien de typeinformationnel
seréfèreàl'apportd'informationspertinentes
destinéesàaiderl'individu
àfairefaceaveclesdifficultésusuellesetprend
habituellementlaformederecommandationsouconseilspourgérerunproblème;lesoutieninstrumentalimpliquelapossibilitéd'uneaidematérielle,parexemple,uneassistancefinancièreou
uneaidepourlestâchesdelaviequotidienne
etlesoutienémotionnelimplique l'expressiond'empathie,
l'idéede«prendresoin»,laréassurance
etlaconfiance,etquipermet l'expressiondel'émotionet
ladéchargeémotionnelle».
En ce qui concerne la notion de soutien social au travail, la
plupart des chercheurs prennent toujours en référence la
définition de House (1981) selon laquelle on peut entendre par soutien
social au travail«une
transactioninterpersonnelleimpliquantuneouplusieursdesdimensions suivantes(1)de
l'intérêtémotionnel(amour,amitié,empathie),(2)uneaideinstrumentaleoumatérielle
(biensouservices),(3)uneinformation(concernantl'environnement)ou(4)del'estime
(informationconcernantl'estimedesoi ». Pour mieux
éclaircir cette notion de soutien social au travail, les travaux de
Winnubstetal. (1988) ainsi que ceux de Bruchon-Schweitzer (2002)
mettent en évidence l'idée selon laquelle les comportements de
soutien au travail peuvent être caractérisés par quatre
grandes variables clés qu'il est nécessaire de clarifier dans la
suite de nos propos.Il s'agit des notions de soutien émotionnel, de
soutien d'estime, de soutien informatif et de soutien matériel ou
instrumental:
-
Lesoutienémotionnel/affectif : il s'agit de
l'expression à une personne faisant partie de l'unité de
contrôle et de commandement d'un supérieur hiérarchique
lesaffects positifsquel'onressentàsa
considération(amitié,amour,réconfort,sympathie),etqui,
sans pour autant démonter avec vivacité son soutien à
cette personne, apporteàcelle-ci des sentiments de réassurance,
deprotection ou deréconfort et détermine dans ce sens ses efforts
et son investissement pour la protection de la relation d'emploi qu'il a avec
l'entreprise. En relation avec les théories qui prônent
l'influence des évènements affectifs dans la relation d'emploi
organisations (Cacioppo, 1999 ; Huy, 1999 ; Vida et al.,
2001 ; Gray et Watson, 2001 ; Meyer et al., 2002 ;
Fisher, 2002 ; Brief et Weiss, 2002 ; Kiecolt-Glasser et
al., 2002), la notion de soutien social émotionnel trouve tout
son sens dans l'action sur l'équilibre entre les besoins des managers
dans la mobilisation des ressources humaines et les comportements réels
des salariés répondants aux actions managers.
-
Lesoutiend'estimeconsisteàrassurerunepersonne (on fait
référence aux salariés dans le cadre
organisationnel)encequia trait àses compétences
démontrées etsesvaleurs que son travail a apporté sur
l'image de l'entreprise généralement.Cescomplimentsluipermettent
au fil du temps passé dans l'entreprise derenforcersa
confianceenelle-mêmedanslesmomentsdedoute (l'entreprise peut vivre des
moments de chute qui pourront changer l'avis des salariés en
matière de leur fidélisation organisationnelle) ou dans certaines
situations pour lesquelles cettepersonnecraint que lesrevendications relatives
à son travail au quotidien n'excède sesressources
personnellesetses capacités dans l'exécution du travail.
- Lesoutieninformatif a trait
particulièrement à l'apport d'une information
d'éclaircissement supplémentaire permettant la fluidité
dans la compréhension recommandations de travail. Il peut s'agir dans ce
sens desconseils, dessuggestions,d'un apport de connaissance
complémentaire surunproblème que doit résoudre le
salarié et qui est déterminant pour la réussite
organisationnelle, despropositionsconcernantlarésolutiond'un
problèmenouveau ou de tout autre apport permettant au salarié de
s'exprimer de façon fluide et remarquables dans les exigences
professionnelles de l'entreprise.
-
Lesoutienmatérielouinstrumentala trait à la mise
à disposition du salarié des instrument et outils
nécessaires à l'accomplissement de sa mission et de son
rôle organisationnel. Ce quiimplique dans ce sensuneassistanceeffective
pour la couverture des besoins et des manquements que peut avoir le
salarié non seulement en ce qui a trait aux objectifs professionnels,
mais aussi l'accompagnement du salarié dans ses moments si difficiles.
Il peut s'agir dans ce cas spécifique d'accompagnement du salarié
par des prêts ou ledon d'argent /debienmatériel dansdes
moments difficiles pour le salarié.
De toutes ces typologies de soutien social au travail, les
recherches de House (1981) souligne que le soutien social affectif ou
émotionnel est l'une des formes les plus importantes du soutien social
au travail dans l'accompagnement des salariés dans leur relation
d'emploi avec l'entreprise. Ce soutien permet d'engendrer en retour un climat
de travail favorable entre les salariés de l'entreprise et la plus haute
hiérarchie. En complément avec ces propos de House (1981), les
études de Turner et al. (1988), les travaux
Winnubstetal. (1988) ainsi que les investigations de
Bruchon-Schweitzer (2002) signalent que le fait de définir des
attitudesdesoutienobjectifsnesatisfaitpaspleinement l'évaluation de
cequiesteffectivementressenti par le salarié car selon
particulièrement les travaux de house (1981),
«lesupportsocialdoitêtreconsidérécommeuneexpériencepersonnelleplutôtquecomme
unensemble decirconstancesobjectives oumême comme
unensembledeprocessusinteractionnels».
II.2.1.2.
Qualité de la communication et climat de travail favorable
La notion de climat de travail est traditionnellement
abordée sous l'angle des perceptions (subjectives) des personnes
directement impliquées dans la relation d'emploi (Fraser, 1998). Les
multiples publications dans ce champ attestent de l'importance du climat social
comme l'un des prédicteurs des performances cognitives des
salariés en entreprise (Genoud, 2004 ; Boukar et Guidkaya, 2017).
Cherchant à expliciter la notion de climat de travail dans son ensemble,
Lawler et al. (1974) signalent qu'on parlera de climat de travail
quand on s'intéresse au vécu de l'environnement de travail dans
l'entreprise. Joyce et al. (1982) insistent sur l'intérêt
principal de prendre en considération les interactions logiques entre le
climat, les tâches et d'autres dimensions telles que le leadership et
l'organisation du travail. Fourgous et Iturralde (1991) quant à eux
l'appréhendent comme « un ensemble de caractéristiques
objectives et relativement permanentes de l'organisation perçues par les
individus appartenant à l'organisation, qui servent à lui donner
une certaine personnalité et qui influencent le comportement et les
attitudes de ses membres ». Au niveau de l'entreprise et selon les
travaux de Boukar et Guidkaya (2017), le climat social fait
référence à l'atmosphère sur la place de travail,
à la structure et à l'organisation des activités. Il
traduit « l'ambiance générale » de
l'entreprise. Le climat social résulte d'un grand nombre de facteurs
liés à la situation de l'entreprise, son image, ses
résultats, les conditions de travail, le type d'emploi, les
rémunérations, mais aussi de la relation avec les
collègues, les responsables, de la confiance dans les dirigeants et
enfin de la qualité du dialogue social. Le climat social est une mesure
subjective qui repose sur l'appréciation personnelle de ceux qui vivent
la situation de travail. On parle alors de dialogue social dans l'entreprise
Le dialogue social permet de traiter les questions de
l'entreprise en favorisant les échanges de points de vue
complémentaires, dans un cadre défini et avec l'objectif de se
mettre d'accord autour d'un projet commun. C'est aussi l'opportunité
pour les salariés de faire entendre leur point de vue. Construire le
dialogue social dans l'entreprise part du constat que les acteurs, en fonction
de leur place dans la relation d'emploi, peuvent avoir des attentes
différentes. Le dialogue social doit permettre de les faire se
rencontrer autour d'enjeux communs.Des relations organisées peuvent
faciliter la résolution des problèmes et des tensions qui
émaillent la vie de l'entreprise. La possibilité de donner son
point de vue et la prise en considération de celui-ci fait partie de la
reconnaissance de chacun. Celle-ci renforce le sentiment d'appartenance
à l'entreprise. Il consiste à construire des relations qui
permettront d'allier autant que possible les intérêts des
salariés et ceux de l'entreprise favorisant ainsi l'engouement des
responsables de l'entreprise dans l'écouter des salariés, gage de
la construction d'une relation de confiance entre l'entreprise et le
salarié (Van Dyne et Pierce, 2004). Pour Colquitt (2001) de son
côté, le dialogue social est perçu tant en terme de
cohérences ou d'incohérences dans l'analyse du fonctionnement des
organisations. Ainsi affirme-t-il : « Il y a au moins deux
façons de concevoir les relations sociales. La première consiste
à y voir essentiellement un ensemble de contraintes, une source de
coûts et de problèmes qui détournent l'entreprise de sa
véritable raison d'être. La deuxième consiste à
concevoir la qualité des rapports sociaux comme une contribution
à l'efficacité de l'entreprise ». Selon les
travaux de cet auteur, quatre éléments sont essentiels pour
recadrer la réflexion sur la qualité de la communication et du
climat de travail dans l'entreprise.
L'information : Elle consiste
à communiquer des éléments sur un sujet donné
à des interlocuteurs dont l'avis n'est pas forcément
sollicité. La définition de l'information retenue dans la
littérature économique est celle de la théorie statistique
de la décision. Cette définition est pourtant très
rarement explicitée dans la littérature, à quelques
exceptions près. Marschak (1960) définit ainsi l'information
comme « l'ensemble des messages potentiels associés avec un
instrument d'information (une source ou un canal) ». Dans un autre
article il associe plus clairement l'information à la décision en
précisant que cette dernière va être prise sur la base d'un
message « qui est identique à la donnée produite par le
renseignement ou l'expérience » (Marschak, 1968). Dans cet
esprit, Hirshleifer (1973) donne une définition plus précise de
l'information : « l'information est l'ensemble des
événements susceptibles de modifier les distributions de
probabilité subjectives des individus quant aux états du monde
possibles ». En ce sens, l'information est ce qui permet de
réduire l'incertitude et donc d'améliorer la prise de
décision.
La consultation : Elle consiste
à prendre avis auprès des parties afin de connaître leur
opinion. Cet avis peut infléchir ou non la proposition qui est faite.
Elle précède donc la décision. Consulter les
salariés dans un projet de prise de décision est très
délicat pour générer une cohésion et implication de
ces derniers dans la mise en oeuvre des décisions prises.
La concertation : C'est un
échange entre différents interlocuteurs, en vue d'aboutir
à l'élaboration d'une position commune. Par exemple, la direction
anime une démarche participative centrée sur la résolution
de problèmes ou la conduite de projets. Les salariés font des
propositions que la direction valide ou non au final. Si la stratégie
sociale est l'ossature sur laquelle se construit le dialogue social, les petits
événements du quotidien en forment la chair. C'est ce quotidien,
rapporté notamment par les représentants du personnel et
l'encadrement, qui va également alimenter le dialogue social. De ce
fait, l'écoute de ce qui se dit et ce qui se passe dans l'entreprise est
essentielle. Beaucoup de tensions naissent du fait que les acteurs de
l'entreprise s'attachent à chercher la solution avant de s'accorder sur
une vision commune du problème. Il est nécessaire de veiller
à respecter plusieurs consignes dans le processus de concertation.
D'abord, les salariés doivent se mettre d'accord sur la nature des
problèmes rencontrés : le problème est l'écart
entre la situation souhaitée et la situation réelle. Identifier
ce dont les personnes ont besoin pour assurer le travail. Plusieurs acteurs
peuvent être concernés et avoir des besoins différents.
Construire une proposition qui prendra en compte le besoin des
différents acteurs pour résoudre le problème. Mise en
débat, elle sera complétée et enrichie jusqu'à un
accord.
La négociation : C'est
la recherche d'un accord qui implique la confrontation de points de vue
divergents. Elle a pour objet de satisfaire de manière contractuelle les
besoins de chacune des parties et de créer de la norme (valeur
juridique) et des règles collectives. La négociation des accords
d'entreprise permet d'adapter les dispositifs des accords de branches aux
conditions particulières de l'entreprise. Ce sont, en principe, les
délégués syndicaux qui négocient avec l'employeur.
Mais pour favoriser la négociation dans les petites entreprises
dépourvues de délégués syndicaux, un accord peut
être conclu, sous certaines conditions, par les représentants du
personnel élus au comité d'entreprise (ou à défaut
par les délégués du personnel) ou, en l'absence de
représentants élus, par un salarié spécifiquement
mandaté. La négociation annuelle obligatoire, porte sur des
thèmes définis et selon un rythme imposé par le code du
travail : salaires, temps de travail, travailleurs handicapés,
égalité professionnelle, épargne salariale, régime
de prévoyance. En dehors de celle-ci, employeurs et syndicats ont toute
liberté pour négocier sur des thèmes qu'ils choisissent :
formation professionnelle, congés... mais aussi prévention des
risques professionnels, santé, sécurité.
II.2.2. Effet de l'évaluation des réalisations
du contrat psychologique relationnel sur la socialisation organisationnelle des
salariés
Les contextes organisationnels marqués par la
rareté de la main d'oeuvre qualifiée, par les départs et
les démissions massifs des salariés qui sont pourtant en
détention d'un emploi que d'autres individus aimeraient avoir remet en
question l'action des managers dans la recherche de la performance par la mise
en place d'une grille de pratiques clés de management des ressources
humaines en vue d'agir sur la rétention des talents dans l'entreprise
(Morrison, 1994 ; Pulakos et al., 2000 ; Lacaze,
2001 ; Sackett, 2002). Dans ce sens, les organisations ont
l'obligation plus que jamais de rechercher des logiques d'actions soutenant de
façon complète la rétention des employés
performants dans l'entreprise. A la question de savoir quels sont les moyens
dont disposent les entreprises pour parvenir à la satisfaction et
à la socialisation organisationnelle des salariés, la
littérature scientifique en management des ressources humaines dans le
contexte du contrat psychologique relationnelle signale qu'il faut
répondre aux attentes de soutien social au travail des salariés
(Simons et Jankowski, 2008 ; Reid et al., 2008 ; Rhoades et
Eisenberger, 2002) et également, prendre connaissance de la
communication et de l'évaluation du climat de travail faite par les
salariés dans l'entreprise (Genoud, 2004 ; Pintrich, 2000 ;
Boukar et Guidkaya, 2017).
II.2.2.1.
Evaluation du soutien social au travail reçu et socialisation
organisationnelle des salariés
En relation avec le soutien social au
travail, la plupart des travaux démontrent que la perception par le
salarié des engagements de soutien social dans l'exécution du
travail est positivement corrélée à la satisfaction du
personnel et à la volonté personnelle de s'intégrer dans
le cadre de son travail (Allen et Meyer, 1990 ; Karasek et Theorell,
1990 ; Shore et Wayne, 1993 ; Stanfeld et al., 1999).
Particulièrement pour Stanfeld et al. (1999), la
dépression au travail est un élément
caractéristique du manque de soutien dans la relation d'emploi et du
sentiment d'absence de réciprocité dans les interactions
sociales. Les travaux
menéssurlarelationd'échangesocialentrel'organisationetsessalariés
montrent parfaitementquelacréationetl'entretienderelationsfondées
sur les préoccupations de soutien et d'entraide entre les parties
prenantes à l'emploi confortent les attitudes et comportements
d'attachement et de citoyenneté organisationnelle des salariés
à l'entreprise (Eisenberger et al., 2002 ; Alis et Dumas,
2003 ; Lourel et al., 2004). Du côté du climat
social, des recherches effectuées dans le cadre de la gestion des
ressources humaines démontrent qu'un climat de travail soutenant
permettrait des personnesautravail.Lesoutien social au travail est dans ce sens
d'autantplusimportantqueles exigences en matière d'exécution
dutravaildessalariésévoluent.LaGRHs'est
longtempsbaséesurlemodèledela«séparation»enconsidérantquelesdomainesdutravailetduhorstravailétaientindépendants
(Eisenberger et al., 2002 ; Jokisaari et Nurmi (2009 ;
Kammeyer-Mueller et al., 2013).
Prenant en considération une vision étendue des
interactions dans la relation d'emploi, une approche du soutien social au
travail étendue est, selon les travaux de Kirshmeyer (1995) et de Lee et
Duxbury (1998),
unerépliqueorganisationnellepouraccompagnerlessalariés face
àdesrevendicationsgrandissantesentermesderessourcesàmobiliserdanslesdomaines
dutravail à réaliser et les exigences du rôle dans la
famille hors travail du salarié. Cette forme de soutien social au
travail tenant compte des préoccupations hors travail du salarié
(particulièrement les exigences de la famille) accentue selon ces
auteurs son implication organisationnelle dans la relation
d'emploi.D'autrepart,l'anticipationetla miseenoeuvredepratiques
adéquatesrelevant desattentes de soutien social des salariés
doivent être considérées dans un aspect dynamique d'autant
plus quecesattentes sont évolutives et reposent sur la mise à
disposition des salariés des ressources adéquates pour
l'accomplissement de leurs charges de travail (Lewis,2001 ; Lee
al., 2000 ; Rapoport et al., 2002). En continuant leurs
propos, ces auteurs signalent que la non congruence des pratiques de soutien
social au travail avec le contexte organisationnel dans lequel s'effectue le
travail influence négativement les comportements de citoyenneté
organisationnelle détruisant ainsi le processus de socialisation
organisationnelle des salariés. L'approche transformationnelle des
pratiques de soutien organisationnel des salariés définie par
Lewis (1997) entre également dans cette considération des
pratiques évolutionnistes du soutien social au travail. Selon cette
approche dite « transformationnelle », l'auteur plaide
particulièrement pour une « organisation
apprenante » considérant d'un côté
l'apprentissage organisationnel des normes et pratiques du travail, de la
relation avec les membres de l'entreprise et de l'entreprise elle-même et
d'un autre côté la recherche action qui prône
l'investissement au travail des acteurs ayant bénéficié un
soutien de la part de l'entreprise, rejoignant ainsi les préoccupations
de Bailyn et Harrington (2004). Pour ces auteurs, les comportements de soutien
anticipant les évolutions internes et externes de l'environnement de
travail du salarié influencent positivement l'attachement de ce dernier
aux préoccupations organisationnelles.
Dans la même perspective,
leschercheursquis'intéressentauxpratiques de soutien social au travail
et son importance sur la gestion du comportement organisationnel des
salariés étudientla relation de l'individu au travailen
tenantcompte de l'influencede la manière dont ce dernier perçoit
qu'il est accompagné positivement sur sescomportementsau travail et son
bien-êtreengénéral (AlisetDumas,2003 ;Manville, 2005 ;
Roussel, 2005 ;Galois,2007 ;Ollier-Malaterre,2007 ;
Xanthopoulouetal., 2007). On doit particulièrement à
Roussel (2005) et Xanthopoulouetal. (2007) est la réalisation
des recherchesauxniveaux individuel(étude qui prend en compte
lesperceptions,lesaffects,esattitudesetcomportements du salarié),au
niveau du groupe de travail (études prenant en compte le système
de communication, l'organisation des relationsinterpersonnelles, l'organisation
desrelations de pouvoirs) et del'organisation en général (comment
est structurée l'entreprise, quelle est la culture qu'il convient
à appréhender dans l'entreprise et comment s'effectue les
changement dans l'organisation du travail). On voit clairement que la
priseencomptedel'individuetdesesaltéritésdanslespratiquesdesoutien
social au travail est très importante pour
lesentreprisesconsidérantquela socialisation organisationnelledes
salariés est une ressource incontournable et fondamentale pour la
couverture de ses anticipations en termes de performance organisationnelle.
Allant dans cette considération, nous pouvons mettre en évidence
quatre éléments phares pour la compréhension de la
contribution du soutien social au travail à la socialisation
organisationnelle des salariés énoncés par les chercheurs
(Allen, 2001; Hammeret al.,2003 ; Reidetal.,2008
;SimonsetJankowski, 2008). Premièrement,lessalariésont une
tendance de tout temps àattendre de la part de l'entreprise une
préoccupation individualisée en matière de soutien social
au travail. Dans ce cadre d'analyse, une mise en évidence de la
dimension purement qualitative de la relation d'échange social entre
l'entreprise, l'ensemble de ses représentants et ses salariés est
élucidée. Deuxièmement,ces travaux
mettentenévidencequeles représentants de l'entreprise (les
managers de proximité en général) sontlesacteurs centraux
de l'organisation de cette relation entre l'entreprise et le salarié par
l'apport d'un soutien proximal dans l'exécution du
travail.Troisièmement, et en complément des recherches
effectuées par Devaut et Frechette (2006), les entreprises ont
l'obligation et la responsabilité de se mettre au service de
l'employé en leur proposant des aides multiformes si elles ont du souci
pour une rétention durable du personnel et pour
l'accélération du processus de socialisation organisationnelle de
ce dernier. Et pour finir l'énonciation des éléments
développés dans le cadre des travaux de ces chercheurs,
lequatrièmepointa trait aux catégories de soutien social que
l'entreprise peut développer pour qu'elle soit évaluée
positivement par ses membres. Il s'agit principalement des notions de soutien
émotionnel, de soutien d'estime, de soutien informatif et de soutien
matériel ou instrumental développées
précédemment et qui sont encore répliquées dans
cette section. Ces
résultatsnoussemblentimportantsdanslamesurenouspensonsquel'évaluationpositivedusoutiendel'entrepriseparlesalariéesttrèsfortementinfluencéeparlaqualitédesrelationsqu'ilentretientavecsonsupérieur.
II.2.2.2.
Evaluation de la qualité de la communication et du climat de travail
perçu et socialisation organisationnelle des salariés
La communication s'affiche, au fil des années, comme
une valeur stratégique au sein de l'entreprise et commence à
être perçue comme un véritable outil du management. La
tendance actuelle des entreprises à s'intéresser à la
communication et à l'amélioration du climat de travail correspond
aux besoins de plus en plus vitaux de concilier les pratiques
organisationnelles aux attentes des salariés afin de redonner un sens
aux préoccupations de socialisation organisationnelle des
salariés. Allant dans cette perspective d'analyse, une grande part de la
littérature managériale s'est intéressée à
étudier les comportements de socialisation organisationnelle des
salariés en prenant pour variable clé l'évaluation
positive par le salarié des préoccupations pour
l'amélioration du climat de travail et des interactions au quotidien.
En ce qui a trait au partage de l'information et à
l'amélioration de la communication dans l'entreprise, les études
de Da Silva et St-Hilaire (2004) ainsi que d'Ihadjadene (2010) signalent
qu'elles renferment deux aspects à expliciter : la part dite
organisationnelle dans l'information reçu et la part relative au
métier que le salarié exerce dans l'entreprise. Le premier aspect
permet de coordonner les acteurs au niveau d'un projet et de partager les
informations nécessaires à la réalisation de ce projet. Le
second aspect concerne une dimension de partage intermédiaire qui permet
de créer un espace d'échange entre acteurs d'un même
métier à l'intérieur d'une organisation. Le communicateur
intervient dans ce processus en tant que « facilitateur » et recourt
aux canaux les plus adéquats en fonction des messages et des groupes
cibles afin de répondre efficacement aux attentes de chacun dans la
relation d'emploi Girin (2001). Cette dernière relève
également cette double casquette des enjeux de communication et de
dialogue social qui présente des projets de communication de
l'entreprise « principalement orientés vers
l'activité » et des actes « principalement
orientés vers l'ordre social ». Les interactions de
travail répondent ainsi aux deux besoins distincts des salariés
dans la relation d'emploi que sont transmettre des consignes pour assurer le
fonctionnement des opérations et inscrire les employés dans un
cadre social bien définie. C'est donc ce deuxième volet qui volet
qui est à élucider dans les lignes qui suivent.
a. La construction de l'identité
organisationnelle
L'identité organisationnelle est au coeur de la
réflexion stratégique (Giroux, 2002) parce que l'avantage
compétitif qu'une entreprise peut avoir sur ses concurrents
dépend notamment de la capacité des acteurs dans l'organisation
à construire collectivement l'identité de l'organisation.
L'identité organisationnelle résulte d'un « processus
organisant » (Weick, 1969) au terme duquel l'action collective et
concertée est consubstantielle au partage des représentations et
valeurs de toutes les parties prenantes qui trouvent ainsi dans cette
construction leur réalité sociale (Berger et Luckman, 1996). Le
concept d'identité sert donc à classifier l'organisation par
rapport à d'autres entreprises et facilite les liens
intra-organisationnels (Giroux, 2002) et les réseaux d'échanges
d'informations et de ressources qui alimente le réseau quotidien
d'amélioration des interactions sociales (Nkakleu et Kern, 2003). Pour
cela, la construction sociale de l'identité de l'organisation
apparaît comme un enjeu majeur de la résultante des effets d'une
harmonieuse cohésion entre les salariés de l'organisation (El
Akremi et al., 2009).
Pour Schein (1993), l'adoption d'un processus dialogique et
socialisant (Nonaka, 1993) permet de canaliser les représentations des
individus de façon à trouver des traits d'identification.
L'identité organisationnelle découle ainsi d'un processus
d'élaboration qui incorpore les discours et les représentations
des individus (Searle, 1995 et Giroux, 2002) qui vont créer
l'identité de l'organisation sur la base de leur perception de la vie en
société et de leurs attentes. Selon Brun et Dugas (2002),
L'identité organisationnelle peut être définie comme une
configuration autour de laquelle les parties prenantes s'identifient, se
connaissent, partagent leur perception de la vie en société et
leur imaginaire social, se font confiance mutuellement et ont confiance dans le
groupe d'identification qu'est l'organisation. Cette co-construction de
l'identité procure à l'organisation une personnalité et
une réalité sociale (Lazzeri et al., 2004) qui sont
légitimées par les salariés dès lors qu'ils croient
au maintien de la qualité de leurs relations les uns des autres et en la
capacité de l'organisation de répondre à leurs attentes,
de protéger les intérêts de tous les membres, et de
sanctionner les comportements opportunistes (Finegan, 2000). Le salarié
va donc être d'autant plus réceptif et coopératif s'il
partage avec les autres membres de l'organisation des valeurs communes, et a
confiance dans les règles, les codes et les conventions
édictés par l'organisation et qui fondent l'action collective.
La construction de l'identité organisationnelle sociale
recouvre les échanges, relations et dialogues entre les individus dans
l'organisation. A ce niveau, plusieurs études montrent que le partage de
l'identité et des valeurs d'une organisation recouvre trois dimensions
qu'il convient d'analyser en mettant en évidence la contribution de la
qualité de l'interaction entre les salariés.
Dimension structurelle de l'identité
organisationnelle
Pour Ryan (2010), la qualité de la configuration des
relations interpersonnelles dans l'organisation est nécessaire. Par
l'appropriation des liens affectifs entre les acteurs, cette configuration
facilite le transfert d'informations (Coleman, 1988) et par la même
occasion, l'apprentissage organisationnel (Fischer et White, 2000), et
l'exécution des activités dans l'organisation (Shah, 2000).
Bolino et al. (2002) soulignent quant à eux que le transfert
d'informations et de connaissances se fait plus aisément et sans biais
lorsque les employés sont interconnectés dans l'organisation. En
outre, l'exécution des activités dans l'organisation est plus
efficiente lorsque les employés se connaissent, et partagent
collectivement des représentations et des valeurs auxquelles ils
s'identifient. Cette identification crée ainsi une connexion plus facile
qui va orienter les actions des individus vers l'échange d'informations
et de ressources dans le sens des intérêts de tous les membres de
l'organisation et de l'organisation elle-même.
Dimension relationnelle de l'identité
organisationnelle
Cette deuxième dimension de l'identité
organisationnelle se caractérise par un fort degré de confiance,
de normes et de perception d'obligations partagées, et par
l'identité commune. Créplet et al. (2002)
dénotent de cette caractérisation que les individus se sentent
d'autant plus en confiance et animés par la réciprocité
qu'ils partagent ensemble des valeurs communes, entretiennent des relations
affectives et sont insérés dans une même structure
d'identification. Cette structure d'identification renforce en retour leur
sentiment et leur désir d'appartenance à l'organisation. La
conceptualisation de Nahapiet et Ghoshal (1998) de l'identité
relationnelle se rapproche de la notion des "liens forts" utilisée par
Granovetter (1973) pour décrire la confiance, la
réciprocité et l'intensité émotionnelle dans les
relations interpersonnelles. Il apparaît que la dimension relationnelle
de l'identité organisationnelle se construit par la qualité de
l'interaction entre les salariés (Koys, 2001) et concerne les relations
affectives entre ces derniers. Ainsi, les groupes de travail au sein desquels
les membres possèdent des représentations partagées,
s'adaptent plus facilement au changement de l'environnement, sont plus
flexibles et donc plus performants (Bolino et al., 2002).
La dimension cognitive de l'identité
organisationnelle
Selon Nahapiet et Ghoshal (1998), la compréhension
mutuelle entre les employés se fait au travers des langages et des
récits partagés. Ainsi, les employés peuvent
résoudre sereinement les problèmes qui se posent sur leurs lieux
de travail ou en dehors, s'échanger les idées, s'aider
mutuellement et partager les connaissances. La dimension cognitive de
l'identité organisationnelle incorpore non seulement les langages et les
récits communs, mais également une vision partagée qui
permettent aux membres de l'organisation de percevoir et d'interpréter
les événements de façon similaire (Bolino et al.,
2002). Puisque ces représentations et vision partagées sont
inscrites dans leur mémoire collective (Weick et Roberts, 1993), les
employés peuvent alors anticiper et prédire plus facilement les
actions des autres. Dans une certaine mesure, cette « vision
partagée » des relations de travail stables et saines favorise
l'émergence d'une connaissance organisationnelle (Créplet et
al., 2002) ; à certains égards, l'aspect cognitif du
capital social induit la cohésion intra-organisationnelle
nécessaire à la performance de l'entreprise. Nous soutenons que
l'identité organisationnelle renforce la dimension cognitive de
l'apprentissage en ce sens qu'elle contribue à la mise en commun des
routines collectives, à la production et à l'échange des
connaissances.
En raison de ce qui précède, l'identité
organisationnelle concourt à l'efficacité du fonctionnement
interne de l'organisation. Elle est donc à la base d'un processus de
socialisation des individus. C'est ce qu'ont souligné Adler et Kwon
(2002) dans leurs analyses du fonctionnement économique des
organisations. En effet, l'interaction de qualité fait partager la
vision et les valeurs de l'entreprise et contribue à la création
d'une identité de l'organisation par laquelle les acteurs s'identifient
à elle à travers des représentations communes (Zaoual,
1996). Il s'établit alors entre eux une confiance mutuelle qui va
garantir l'action collective et la socialisation organisationnelle de ces
derniers.
b. Socialisation organisationnelle et
amélioration de l'apprentissage organisationnelle
Les recherches sur le l'interaction sociale considèrent
essentiellement la socialisation comme un processus d'apprentissage, les
domaines d'apprentissages étant ceux qui sont « nécessaires
à tout nouvel arrivant » (Schein, 1988). Plusieurs auteurs
proposent, à partir d'une revue de la littérature existante, une
typologie des domaines d'apprentissage. Fisher et al. (2000) distingue
les « valeurs, objectifs, culture de l'organisation », les «
valeurs, normes et relations avec le groupe de travail », les «
compétences requises pour faire le travail », et le «
changement personnel lié à l'identité, l'image de soi, et
la structure motivationnelle». De la même façon, Guiroux
(2002) propose une « taxonomie desapprentissages » pour le
développement des nouveaux collaborateurs, autour des mêmes
domaines que Fisher et al. (2000). Toutefois, ce qui relève du
domaine individuel demeure plus une conséquence de la socialisation
(Dowling, 1995), qu'un élément à part entière de sa
définition.Helfer et al. (2000) adoptent une vision
transversale du concept de la socialisation organisationnelle. Selon eux,
chacune des dimensions de l'identité organisationnelle contribue
à la socialisation organisationnelle et à l'acquisition des
connaissances sur les différents aspects du fonctionnement de
l'organisation.
Pour Kim (1993), la "collectivisation" des connaissances, leur
généralisation à l'organisation et leur inscription dans
des procédures, dans des pratiques et des valeurs partagées est
la résultante d'une socialisation organisationnelle qui, elle-même
ressort du partage de l'identité organisationnelle qui se construit. Il
s'agit alors de considérer la gestion des connaissances, non plus comme
un intérêt porté à la connaissance elle-même,
mais plutôt à « qui détient la connaissance ? »
et à « comment localiser le détenteur de la connaissance ?
». Cette approche se base sur l'hypothèse que l'acquisition et le
partage des connaissances sont des processus sociaux, qui se réalisent
plus efficacement grâce aux interactions directes entre les membres d'une
communauté de pratiques et à l'identification des membres de la
communauté à ces pratiques. Dans cette même perspective, un
ensemble d'auteurs (Duncan et Weiss, 1979 ; Shirvastava, 1983 ;
Nicolini et al., 1995) pensent qu'une considération de la
socialisation organisationnelle comme résultante de la communication
harmonieuse entre les salariés améliore la maîtrise des
activités de l'entreprise est souvent nécessaire pour le partage
des valeurs et d'expériences.
Les analyses précédentes montrent que le soutien
social au travail, la qualité de la communication et du partage de
l'information entre la direction de l'entreprise ainsi que l'interaction
harmonieuse entre les salariés sont génératrices de
partage et assimilation des visions et valeurs de l'entreprise inclut dans la
socialisation organisation surtout si cette qualité de la communication
est attenue par ces salariés. Ce partage des visions et valeurs va
contribuer à la mise en oeuvre des connaissances collectives qui vont
ainsi coordonnées les actions des individus et constituées une
référence pour toute prise de décisions. Ces analyses nous
conduisent à formuler l'hypothèse suivante :
H2 : Il existe une relation
positive entre la perception par le salarié d'une couverture des
attentes relationnelles du contrat psychologique et sa socialisation
organisationnelle.
II.3. Couverture des attentes du contrat
psychologique idéologique et socialisation organisationnelle des
salariés
Prenant en compte le volet aussi bien théorique
qu'empirique, de nombreux travaux sur la gestion des ressources humaines ont
démontrer que la considération psychologique des salariés
dans leurs réactions au travail et aussi à l'ensemble des motifs
organisationnels agit positivement sur le désir qu'ont les managers
à mettre en place des pratiques visant la socialisation
organisationnelle des salariés. Il ne suffit pas seulement de dire au
salarié qu'il est recruté pour tel ou tel emploi, encore faut-il
que cet emploi réponde nécessairement à ses
prédispositions et ses attentes idéologiques relatives au contrat
psychologique dans cet emploi (Hall, 1996 ; Rousseau, 1996 ; Hallier
et James, 1997 ; Parker et al., 2009). Avant de mettre en
évidence le contenu de ces recherches en rapport avec la socialisation
organisationnelle des salariés, prenons d'abord le soin d'expliciter les
notions au centre de la compréhension même du contrat
psychologique idéologique à savoir : l'employabilité
et l'évolution de carrière, la sécurité de l'emploi
et le sens qu'accorde le salarié au travail.
II.3.1. Les attentes du contrat psychologique
idéologique dans la relation d'emploi
Coffman et Gonzales-Molina (2003) signalent dans leurs
recherches en rapport avec la réflexion sur les actions à mettre
en oeuvre dans le processus de développement des compétences que
: « tout le monde a du talent (...), le tout est de trouver le
rôle dans lequel le talent peut être optimisé ».
Cette conception les amène à critiquer le management par les
compétences qui serait basé, selon eux, sur «
l'idée que n'importe qui peut réussir à faire
n'importe quoi avec une formation suffisante ». Pour eux, il faut
construire l'avenir de l'entreprise sur les points forts des salariés
(ce qui va à l'encontre de la guerre des talents qui consiste à
sélectionner les personnes les mieux adaptées aux exigences des
emplois). Il apparaît donc essentiel de faire grandir les talents par des
actions autour d'un projet commun entre l'entreprise et les salariés
mettant les réponses sur les attentes de développement des
compétences et d'employabilité au travail, les réflexions
sur comment sécuriser l'emploi des salariés et pour finir, donner
un travail qui a du sens à ces derniers (Crant, 2000 ; Baruch,
2001 ; Van der Heijden et Van der Heidjen, 2006 ; Nauta et al
(2009). Que renferment ces différentes notions dans la gestion des
ressources humaines ? Les lignes qui suivent apportent un
élément de réponse à cette question.
II.3.1.1.
Employabilité et possibilité d'évolution de
carrière
La notion d'employabilité des salariés en
elle-même n'est pas si simple à définir d'autant plus
qu'elle est associée dans la plupart des travaux examinant la relation
d'emploi à d'autres notions telles que l'adaptabilité du
salarié et l'évolution de carrière (Fugate, 2004 ;
Everaere, 2012), la flexibilité des salariés au travail (Van Der
Heijde et Van Der Heijde, 2005) et la flexicurité de salariés
dans leur relation d'emploi (Bovin et Vielle, 2009 ; Cromarias,
2011 ; Schmidt et Dufoix, 2012). La définition d'entrée de
jeu que nous pouvons donner à cette notion d'employabilité des
salariés est qu'elle est considérée comme la
capacité qu'à un individu à trouver facilement et à
conserver un emploi (Groot et Massen Van den Brink, 2000 ; Harvey,
2001 ; De Grip et al., 2004). Cette définition est
proposée au travers d'une revue de la littérature qu'il est
nécessaire de mettre en exergue pour éclaircir le cadre
théorique de la considération des attentes d'employabilité
et d'évolution de carrière dans la relation d'emploi.
Défini dès les travaux des premiers auteurs
comme « l'espérance objective ou la probabilité
plus ou moins élevée que peut avoir une personne à la
recherche d'un emploi d'en trouver un » (Ledrut, 1984) ;
comme l'ensemble des moyens de développement des compétences ou
d'adaptation selon lesquels les salariés au travail ont la
capacité d'acquérir des connaissances et compétences
favorable au séjour à long terme sur le marché de l'emploi
(Treasury, 1997) ou encore comme la capacité de se déplacer de
manière autonome sur le marché du travail afin de
démontrer son potentiel pour un emploi durable (Hillage et Pollard,
1998), la notion d'employabilité dans la relation d'emploi a suivi un
cheminement marqué par plusieurs transformations définitionnelles
et la dernière considération à notre connaissance est
celle de Poll et Stewell (2007) selon laquelle l'employabilité peut
être entendu comme la disposition par un individu d'un corps
« de compétences, de connaissances et de qualités
personnelles qui [le rendent] plus susceptible de se positionner sur une
profession et de réussir dans sa profession ». Cette
définition fait particulièrement appel à la notion
d'évolution de carrière dans la relation d'emploi à
l'entreprise. De ces définitions présentées dans la
littérature, trois approches sont intéressantes pour
évaluer l'employabilité des salariés dans
l'évolution des carrières. Il s'agit bien de l'approche de
l'employabilité individuelle, de l'approche de l'employabilité
basée sur les compétences des salariés et de l'approche de
l'employabilité interne et externe. Ces approches sont analysées
tour à tour dans les lignes qui suivent.
L'approche de l'employabilité
individuelle
Partant de la conception de l'employabilité des
salariés au travail selon une perspective organisationnelle relativement
aux activités qui sont effectuées dans l'organisation et
contribuant à l'amélioration des compétences des
salariés pour une conservation à long terme de son emploi, Van
Dam (2003) propose une nouvelle conception de l'employabilité, mais
cette fois-ci, basée essentiellement sur les caractéristiques
individuelles des salariés, leurs traits de personnalité mais
également sur les ressources individuelles dont ils disposent pour
l'accomplissement de leurs tâches. Cette approche de
l'employabilité définie au sens individuel renvoie aux ressources
que dispose le salarié. Ces ressources peuvent inclure entre autre et
selon Saint Germes (2008) son niveau de dotation personnelle initiale et
accumulée en capital (on fait allusion ici à la notion de
capital, qu'il soit humain, social culture et accumulé par la
carrière effectuée dans une autre entreprise, si l'on fait bien
sûre référence au modèle des carrières
nomades de Cadin (1997)), ses capacités professionnelles (en
référence à toutes les qualifications, les
expériences, les compétences qui sont à l'actif du
salarié), ses comportements psychosociologiques (aussi bien sa
personnalité que son identité professionnelle) ainsi que sa
prédisposition à s'intégrer dans les relations
interpersonnelles. Ainsi est née la conception de la notion
d'employabilité biographique développé dans les recherches
de Gazier (2003) le salarié doit prendre conscience de ses propres
compétences, qualités et connaissances. Cet auteur fait remarquer
dans la clôture de ses analyses et avec les conclusions de Fugate et
Ashford (2003) que pour que le salarié puisse espérer attendre de
l'entreprise une préoccupation pour l'employabilité et le
développement de carrière, il faut qu'il ait lui-même des
prédispositions en termes conservation de l'emploi valorisées par
les employeurs actuels et potentiels.
L'approche de l'employabilité basée
sur les compétences des salariés
L'approche de
l'employabilité basée sur les compétences des
salariés fait asseoir la compréhension de la notion
d'employabilité des salariés comme une sorte de compromis (bon
compromis bien sûre) entre les intérêts individuels des
salariés dans la relation d'emploi et le besoin de croissance de
l'entreprise (Van Der Heijde et Van Der Heijde, 2006 ; Nauta et
al., 2009 ; Mercier, 2011). Particulièrement, les travaux
de Nauta et al. (2009) que la volonté d'adaptation de
l'organisation à des environnements en perpétuels changements est
cumulée avec la mise en place d'une bonne culture d'employabilité
des salariés stimulant les orientations de l'entreprise du
côté des salariés et réduisant simultanément
les effets liés aux départs massifs de l'entreprise. De leur
côté, Van Der Heijde et Van Der Heijde (2002, 2005, 2006)
évaluent l'employabilité des salariés comme un processus
d'élargissement des ressources que dispose le salarié dans
l'exercice de ses fonctions. La théorie des ressources (en occurrence
celle relative aux ressources humaines de Guest (1987) et Storey (1992) prend
essentiellement la place dans cette considération de
l'employabilité des salariés en mettant en évidence
l'engagement au travail à un niveau élevé dans la relation
d'emploi. Ces études ont trait au fait que la continuité du
travail et les possibilités d'évolution de carrière dans
l'entreprise sont garanties par la démonstration de l'expertise
professionnelle dans la réalisation des tâches qu'incombent la
relation à l'entreprise. Il y a donc là un passage de la gestion
des ressources humaines basée essentiellement sur l'emploi à une
gestion des ressources humaines plus individualisée prenant en compte
les compétences des salariés. La prise en compte des
compétences devient alors pour l'entreprise une de ses ressources
essentielles qui lui permettent de se positionner sur le contexte concurrentiel
en maintenant sa compétitivité. Van Der Heijde et Van Der Heijde
(2005) définissent l'employabilité selon l'approche par la prise
en compte des compétences comme « l'accomplissement
continu, l'acquisition ou la création de travail grâce à
l'utilisation optimale de compétences ». Cette
définition met en évidence l'intérêt de laisser
libre cours aux salariés afin qu'ils proposent des suggestions pour
l'amélioration de sa carrière dans l'entreprise.
L'approche de l'employabilité interne et
externe
Mieux comprendre la notion d'employabilité interne et
externe des salariés revient à se référer à
la conception individuelle de cette notion énoncée
précédemment. En effet et selon cette conception, la perception
par le salarié de la capacité qu'il a dans la conservation de son
emploi actuel peut agir dans sa manière de comprendre son environnement
organisationnel (Rothwell et Arnold, 2007), de façon plus claire, dans
sa manière de voir son intégration sur le marché du
travail interne et externe. En prenant un point de vu gestionnaire dans
l'analyse des notions d'employabilité interne et externe en
complément de la conception économiste du marché du
travail interne et externe, les travaux de Thijssen (2000), appréhendent
la notion d'employabilité comme une sorte d'indicateur de
probabilité à entrer sur le marché du travail. Trois
significations sont donc associées à cette conception du
travail :
- Entrer en relation d'emploi dans le sens de l'emploi quand
on se place dans le secteur public ou il existe bien l'intervention du
gouvernement dans la proposition de l'emploi aux travailleurs. Dans ce sens
d'analyse, l'employabilité est représentée comme
« une chance de plein emploi dans le monde du
travail » (ZGoulli-Swalhi, 2014).
- Entrer en relation d'emploi dans le sens de salarié
quand on se place dans le secteur privé ou la démonstration de
compétences est déterminante dans la poursuite de la relation
d'emploi. Dans ce sens d'analyse, l'employabilité est
représentée comme un indicateur de « la
possibilité de faire correspondre l'offre et la demande de travail
» (ZGoulli-Swalhi, 2014).
- Entrer en relation d'emploi dans le sens d'emploi attractif
quand on se place du côté de l'individu dans la relation d'emploi.
Dans ce sens d'analyse, l'employabilité est représentée
par le salarié comme « une chance d'obtenir un emploi ou
une carrière » (ZGoulli-Swalhi, 2014). C'est cette
considération de la notion d'employabilité de cet auteur,
découlant de plusieurs autres travaux (Mallough et Kleiner, 2001 ;
Sanders et Grip (2004 ; Rothwell et Arnold, 2007 ; Thijssen, 2008)
que retenons dans le cadre de cette recherche puisque répond mieux aux
objectifs de notre investigation basée sur l'évaluation par le
salarié de la couverture des attentes d'employabilité de
l'entreprise et leur socialisation organisationnelle.
II.3.1.2. Travail
ayant un sens
La notion de sens du travail a reçu des explications
multiples et variées. Yalom (1980) le définit en se
référant à la cohérence, à l'intention qui
est exprimée par quelque chose. Pour Brief et Nord (1990), le sens d'un
processus socialement imbriqué comme le travail est affecté par
un contexte social complexe et dynamique, pendant que les
réalités concrètes agissent directement sur les sens, leur
compréhension est influencée par ces données et les
intentions et les attentes qu'un a pour le travail. Pour eux, le sens du
travail n'est pas simplement les desseins plus les conditions concrètes.
Plutôt le sens du travail les reflète tous les deux, et leurs
interrelations dynamiques. Pour Isaksen (2000), le sens du travail est
perçu comme un état de satisfaction engendré par la
perception de cohérence entre la personne et le travail qu'elle
accomplit. Pratt et Ashforth (2003) pensent quant à eux que le travail
et le milieu de travail ont du sens pour une personne lorsqu'elle
perçoit une correspondance, un appariement ou un alignement entre son
identité, son travail et son milieu de travail. Cela correspond en
quelque sorte à l'effet de cohérence décrit
précédemment.
En effet, appréhender le sens du travail est
indispensable pour construire de façon significative les axes
théoriques de cette recherche. Une investigation dans la
littérature nous permet de constater que cinq facteurs sont essentiels
et primordiaux dans l'explication de ce concept aussi abstraite (Hackman et
Oldham, 1976). Il s'agit de l'autonomie perçue dans l'exécution
du travail, de la rectitude morale des tâches relevant du travail
effectué, de l'apprentissage et du développement
personnel14(*), de la
nature des relations engendrées au travail et de l'utilité du
travail proposé dans la relation d'emploi. Ces facteurs sont
analysés tour à tour pour éclaircir le cadre
théorique de la considération des attentes relatives au sens du
travail en contexte organisationnel.
- L'autonomie : ce facteur
renvoie au degré auquel un travail laisse une bonne marge de
liberté, d'indépendance, et de discrétion à la
personne pour organiser ses cédules de travail et pour déterminer
les façons de le faire, entraîne le sentiment de
responsabilité pour l'accomplissement des tâches et l'atteinte des
objectifs fixés (Hackman et Oldham, 1976). Pour ces auteurs, un travail
autonome est celui qui offre une marge de liberté personnelle à
l'acteur, qui fait appel à la capacité de décision de
l'individu au travail. Afin de rendre compte ce cette autonomie, il faut
procéder à une libéralisation des activités
permettant une grande flexibilisation des activités à tous les
niveaux de décisions dans l'entreprise. Le salarié cherche dans
toutes ses actions, une meilleure productivité se basant essentiellement
sur sa contribution personnelle à l'organisation de son travail.
- La rectitude morale : le
terme « rectitude » est un aspect qui renvoie
à l'honnêteté que revêt le travail effectué.
Pour Hackman et Oldham (1976), on dit qu'un travail engorge de la rectitude
morale si et seulement si ce travail se fait dans un milieu qui valorise la
justice et l'équité, dans un environnement sain et
sécuritaire, qui témoigne de la considération pour la
dignité humaine, et où l'individu au travail peut compter sur
l'aide de ses collègues lorsqu'il a des difficultés dans la
poursuite de ses travaux quotidiens. La rectitude morale fait partie des
attentes des salariés dans la relation d'emploi simplement parce que
tout salarié attend exercer une tâche dans l'entreprise qu'il voit
respectant les normes morales et favorisant un investissement claire et
précis dans des objectifs tout aussi réalisables. Le
salarié est doté d'une réflexion et d'une manière
d'organiser le travail mais avant d'aboutir à cette réflexion
dure, il faut qu'il ressente et évaluation clairement qu'il agit dans
des activités qui ne rejettent pas les principes conventionnels dans la
société (Dejours, 1993 ; Davezies, 1999).
- Les relations au
travail15(*) : selon ce facteur, l'importance du travail ne
résulte pas seulement des rémunérations que l'individu au
travail reçoit, mais aussi des différentes relations que ce
dernier engendre quotidiennement. On peut donc dire, relativement à
cette conception, qu'un travail a du sens lorsqu'il qui permet à
l'individu d'avoir des contacts intéressants avec d'autres, d'avoir de
bonnes relations avec les autres, de développer une complicité
avec des collègues, d'avoir de l'influence dans le milieu même du
travail. Cette variable a bien sa place dans l'évaluation du sens et de
la valeur que regorge le travail effectué dans l'entreprise. Des auteurs
en ont largement débattu dans la littérature
organisationnelle relativement aux variables d'attitude des salariés
recadrant la relation d'emploi ((Duncan et Weiss, 1979 ; Shirvastava,
1983 ; Nicolini et al., 1995 ; Helfer et al.,
2000 ; Duterme, 2002 ; Adler et Kwon,
2002 ; Guiroux, 2002).
- L'utilité du
travail : la notion d'utilité renvoie au degré
auquel le travail est intéressant dans la vie de l'individu
employé dans l'entreprise et dans le développement de la
société. Pour Hackman et Oldham (1976), un travail est utile
lorsqu'il a une contribution, tant personnelle que social, qui a du sens
c'est-à-dire, le travail doit permettre de relier l'exercice des
activités et leurs conséquences sociales d'une part et contribuer
à la construction de l'identité sociale et à la sauvegarde
de la dignité personnelle, d'autre part. Cet aspect du travail
reconnaît le plaisir de contribuer au bon fonctionnement de la
société en tant qu'individu actif. Un autre aspect de
l'utilité du travail réside dans la lutte pour un futur
désirable. C'est donc un aspect du travail qui reconnaît
l'espérance pour le futur comme un droit humain et à la
portée de tous les individus.
II.3.2. Effet de l'évaluation des réalisations
du contrat psychologique idéologique sur la socialisation
organisationnelle des salariés
Le contrat psychologique est devenu depuis déjà
quelques temps une nouvelle vision de la gestion des ressources humaines
agissant sur les variables d'attitude telles que la satisfaction de
salariés au travail, le comportement de citoyenneté
organisationnelle et la socialisation organisationnelle des salariés. On
constate dans la majorité des travaux récents en gestion des
ressources humaines le bénéfice que ce dernier apporte aux
managers dans l'accompagnement de leur projet de management de l'entreprise.
Dans un contexte qu'on le sait marqué par l'insécurité
dans la relation d'emploi, la volonté de conserver son emploi et le
désir pour les salariés d'avoir en leur possession un travail qui
contribue à leur épanouissement, il ne reste qu'aux managers
d'agir de manière à répondre à ces
préoccupations. Les quelques études que nous mettons en
évidence dans les lignes qui suivent permettent donc de répondre
à ces attentes des salariés en matière de contrat
psychologique idéologique dans la relation d'emploi.
II.3.2.1.
Couverture d'attente d'employabilité et d'évolution de
carrière et socialisation organisationnelle des salariés
La littérature organisationnelle permet de constater
que l'employabilité est parfois considérée comme la voie
d'une réussite professionnelle future et comme un investissement
nécessaire pour l'employeur et pour le salarié (Van der Heijden,
2002 ; Rothwell et Arnold 2007). En nous appuyant sur la théorie de
l'échange social (Blau, 1964), nous partons du postulat que si
l'organisation développe l'employabilité de ses salariés
alors réciproquement ils s'impliqueront envers leur entreprise et leur
socialisation organisationnelle sera accentuée. Véniard (2011)
souligne que le salarié doit « gérer et développer
son portefeuille de compétences pour rester employable et garantir sa
sécurité d'emploi. »). L'entreprise doit alors mettre
à sa disposition les outils nécessaires pour leur permettre de
gérer au mieux et de développer au mieux leur portefeuille de
compétences. Cela pourrait alors, avoir des conséquences sur
l'implication organisationnelle. McLean et al. (1998) soulignent que
les individus réagissent et agissent sur les situations qu'ils
perçoivent. Selon ce constat Yousaf et Sanders (2012) arguent que la
« perception positive de l'employabilité suscite l'attachement
émotionnel des individus envers l'organisation comme un mouvement
alternatif de ce qu'ils reçoivent » et leurs permet de se remettre
au travail au profit de l'entreprise. Les résultats de leur étude
montrent que les salariés se sentent plus impliqués lorsqu'ils
s'aperçoivent que l'organisation accorde une importance à leur
maintien dans l'emploi actuel (employabilité interne) ou leur permet
d'accéder à un nouvel emploi à l'extérieur de
l'entreprise (employabilité externe). Les auteures soulignent, en outre,
que les personnes qui ont un niveau d'employabilité élevé
sont en mesure de tirer le meilleur parti de leur situation en modifiant leurs
attitudes. De ce fait ces perceptions positives de l'employabilité
conduisent à des réductions de l'incertitude causée par
l'évolution du marché du travail, et créent des attitudes
positives et une satisfaction au travail. Cela signifie que les salariés
réagissent de manière réciproque envers leur organisation
à travers leur intégration de grande taille au sein de
l'entreprise. Leur socialisation organisationnelle devient de plus en plus
accentuée dans le cadre de la perception d'une employabilité
élevée. Plus précisément, « les
salariés ne seraient pas prêts [à limiter leur contribution
à l'entreprise ou même] à quitter leur emploi s'ils sont en
mesure d'apprécier la valeur associée aux variations des
résultats » attendus (Yousaf et Sanders, 2012).
Dans une perspective d'avantage lié à la
personnalité de l'individu, Yousaf et Sanders (2012) ont pu tester
également à travers l'efficacité individuelle la relation
entre l'employabilité et l'implication affective. Elles se sont
aperçues que les salariés ont tendance à être plus
efficaces lorsque l'organisation développe leur employabilité.
Cela signifie donc que les salariés considèrent qu'ils peuvent
mieux contrôler et arranger des situations et s'y prendre même dans
des situations de troubles. Ce qui nous permet de conclure qu'il existe bien un
lien entre employabilité et la socialisation organisationnelle des
salariés.
II.3.2.2.
Evaluation du sens du travail et socialisation organisationnelle des
salariés
De nombreuses recherches ont mis en évidence que, face
à un stimuli quelconque lié au travail, l'acteur dans le travail
prend sa décision en mettant en oeuvre des actions et des modes de
raisonnement compensatoires pouvant lui permettre de mieux s'intégrer
dans son travail. Ces modes de raisonnement ont trait à l'attention
particulière accordée à l'autonomie au travail, à
la rectitude morale que regorge le travail, aux occasions d'apprentissage et de
développement personnel engendrés par le travail, aux relations
dans le travail et à l'utilité même du travail. Nous
faisons une présentation synthétique des travaux qui se sont
intéressé à la dimension idéologique des attentes
du contrat psychologique, celle qui a trait logiquement au sens accordé
au travail par le salarié analysé ici par les différentes
notions que nous venons de signaler plus dans les lignes
précédentes. Nous clarifions déjà qu'étant
donné que nous avons pour ambition de proposer une présentation
globale de l'influence des attentes du contrat psychologique avant d'entrer
dans les spécificités, nous aurons à présenter les
analyses du modèle globale (modèle des hypothèses
principale), puis suivra la présentation de l'hypothèse
principale et les sous hypothèses qui pourront en découler.
De nombreuses études montrent que l'autonomie
perçue au travail est intéressante pour comprendre l'ajustement
d'un acteur à son travail (Vecchio, 1980 ; Nelson et Simmons,
2003 ; Morin, 2008). Plus particulièrement, les recherches de Morin
(2008) montrent que l'autonomie perçue au travail par l'acteur est le
facteur important qui prédit le mieux l'état de détresse
psychologique et le mieux-être au travail. D'une façon explicite,
plus un acteur perçoit qu'il a de l'autonomie dans son travail, plus son
score à l'indice de détresse psychologique tend à diminuer
(donc, plus il a tendance à se sentir bien et à mieux se
socialiser à son travail). Par ailleurs, Nelson et Simmons (2003)
montrent que le degré d'insertion et de socialisation au travail varie
aussi en fonction de l'influence que l'individu a sur son travail. Selon eux,
qu'il s'agisse d'une influence favorable ou même défavorable,
l`acteur conditionne ses actions au travail en fonction de son sentiment
d'efficacité personnelle, de son style d'attribution, de la confiance
qu'il accorde à ses pouvoirs et de son sentiment de cohérence.
D'autres recherches comme celles de (Vecchio, 1980 ; Mikkelsen et
Gundersen, 2003) accordent de l'importance à l'aspect autonomie dans la
conception des variables liées à l'intégration au travail.
Pour eux, tant qu'il n'y a pas une perception positive et efficace des actions
liées au travail, l'individu au travail n'aura jamais une vision claire
des enjeux liés à son activité. De ce point de vue, on
peut dire que l'autonomie perçue au travail par un salarié
conditionne son processus de socialisation à son travail d'autant plus
qu'il peut avoir de l'influence sur l'organisation de son travail.
D'un autre côté, une manière bien connue
de produire une socialisation accrue des acteurs au travail consiste à
considérer la rectitude morale (c'est-à-dire, une perception
aussi noble du travail en termes de respect des normes et des valeurs morales
de la société) dans l'analyse des différentes
activités liées au travail. Cette considération a fait
l'objet de plusieurs recherches tant son importance est cruciale pour l'avenir
de la relation entre l'individu et son travail. Dans cette lignée, Kasl
(1992) explique qu'un employé peut s'adapter à une situation qui
lui paraît absurde, c'est-à-dire qui n'a pas de sens, mais cette
adaptation se fait au prix de quelque chose : ajustement des aspirations,
modification des valeurs de travail ; détournement de l'attention vers
les relations professionnelles, en un mot, la loyauté que revêt le
travail. Ce lien stratégique s'inscrit aussi dans une perspective de
responsabilisation élargie dans tous les champs du travail. Pour Dejours
(1993) et Davezies (1999), si l'individu perçoit positivement les
considérations morales de son travail (considérations
liées aux activités quotidiennes, concrètes), les
conditions dans lesquelles il accomplit son travail (les conditions de
santé et de sécurité, l'environnement physique), alors il
aura tendance à trouver du sens dans son travail et à son
travail, et par conséquent, à s'y sentir bien physiquement et
mentalement intégré. Il sera donc enclin à se
présenter à l'heure à son travail, à s'engager dans
ses activités, à se montrer vigilant dans l'exercice de ses
fonctions. Au final, pour agir sur le processus de socialisation au travail
d'un acteur, il faut contrôler la moralité des activités
reliées au travail qu'il effectue et vérifier également la
manière dont lui-même les perçoit.
En outre, plusieurs travaux ont mis en évidence
l'utilité perçue du travail comme un facteur incitatif à
la volonté de s'intégrer et de se socialiser au travail qu'ont
les acteurs de tous les secteurs d'activité. En ce qui concerne les
attentes du contrat psychologique, l'utilité perçue provient
essentiellement du fait que l'activité effectuée produise des
effets allant tout aussi dans le bien-être personnel que dans le
bien-être de la société (Isaksen, 2000). Les
résultats des études de ce dernier révèlent que
l'insistance de la recherche de l'utilité dans la mise en oeuvre des
pratiques de gestion d'une activité quelconque renforce l'engagement
dans le travail et diminuent le taux d'absentéisme et la
fréquence des retards. Comportement qui est sans doute favorable
à sa citoyenneté au travail. Dans un autre secteur, celui de la
poste, Mikkelsen et Gundersen (2003) ont étudié les
résultats du développement de pratiques de gestion participative
dans la recherche des stratégies d'amélioration de
l'utilité perçue du travail. Ce programme a eu des effets
bénéfiques durables sur le développement de l'autonomie
des employés, sur leur bien-être tant psychologique que social.
Une autre étude effectuée par Morin (2008) conduit
également à une conclusion pareille. Pour ce dernier, il semble
qu'une personne a de forte chance d'être irritable si elle n'a pas de
plaisir dans son travail, ne perçoit pas l'utilité de son travail
dans sa vie que dans celle des autres. Olafsdottir (2004) considère
quant à lui l'importance de la considération de l'utilité
sociale dans ses analyses. Pour lui, c'est de la perception de l'utilité
sociale des tâches octroyées que les employés sont
stimulés à travailler de façon efficace tant dans leur
personne que dans celle de l'organisation.
En partant des travaux de Giroux (2002), nous pouvons dire que
l'identité au travail est au coeur de la réflexion
stratégique simplement parce que l'avantage compétitif qu'une
entreprise peut avoir sur ses concurrents dépend notamment de la
capacité des acteurs dans l'organisation à construire
collectivement l'identité de l'organisation en rapport avec le travail
qu'ils effectuent. L'identité au travail résulte d'un
« processus organisant » (Weick, 1987) au terme duquel
l'action collective et concertée est consubstantielle au partage des
représentations et valeurs de toutes les parties prenantes qui trouvent
ainsi dans cette construction leur réalité sociale au travail
(Bolino et al., 2002). Selon les recherches de Boukar et Guidkaya
(2017), la contribution de la qualité des relations entretenues au
travail à la création et au partage des valeurs liées au
travail est très remarquée dans la mesure où les
salariés passent d'une connaissance individuelle (reçue par
l'éducation, la formation académique et la société)
à une connaissance collective (du fait de l'interaction entre les
salariés). Ces recherches rejoignent celles de Donaldson et al.
(1999) qui ont conclu, après examen des relations entre la
qualité des relations entretenues au travail et l'intégration au
travail dans le secteur forestier, que les différents indicateurs de la
socialisation au travail sont parfaitement corrélés à la
qualité perçue des relations engendrées par le travail.
Dans la même lancée, May et al. (1999)
ont trouvé que, le travail qui engendre de hautes relations contribue
à la socialisation au travail de l'acteur concerné du fait du
partage des expériences. De leur côté, Gard et al.
(2002) ont interrogé 640 évaluateurs immobiliers et ils ont
trouvé des résultats semblables. En effet, les employés
travaillant dans un environnement engendrant des relations de qualité
sont généralement assidus à leur travail et engagés
dans ce qu'ils font. Ils sont ainsi encouragés à prendre des
responsabilités dans l'exercice de leur fonction, à se
perfectionner pour mieux accomplir leur travail et à faire preuve de
créativité lorsqu'ils font face à des situations
inhabituelles. Ces analyses montrent qu'un travail qui engendre des relations
de qualité entre l'acteur au travail et ses collaborateurs est
générateur d'apprentissage et de l'acceptation de ce travail par
l'individu à l'action. Dans le cadre de notre investigation et
étant donné que les attentes idéologiques ou
balancées du contrat psychologique font appel aussi bien aux attentes
relationnelles que transactionnelles, nous considérons les attentes qui
ont plutôt trait au développement des compétences, à
l'employabilité des salariés et à l'apprentissage par le
travail. Dans ce sens, nous formulons l'hypothèse suivante :
H3 : Il existe une relation
positive entre la perception par le salarié d'une couverture des
attentes idéologiques du contrat psychologique et sa socialisation
organisationnelle.
La réflexion sur les attentes du contrat psychologique
confirme que l'évolution de cette dernière est notamment due
à la perception par le salarié des réalités qui
sont vécues en rapport à ces attentes. Plus clairement, la
littérature sur le contrat psychologique par les attentes stipule que
les individus ont un schéma anticipatoire qu'ils confrontent à la
réalité organisationnelle en vue de vérifier s'ils peuvent
compter sur l'entreprise pour la considération de leurs attentes. Ce qui
engendre une attitude particulière en fonction de la perception cette
couverture ou non et en fonction même du salarié en
présence. Nous constatons également que ces attentes du contrat
psychologique qui sont définies dans le schéma anticipatoire
regroupent bien trois dimensions : la dimension transactionnelle, la
dimension relationnelle et la dimension idéologique. On comprend
dès lors que l'interaction entre ces attentes conduirait, si l'individu
perçoit bien sûr le niveau de réalisation, à la
socialisation organisationnelle considérée ici sous ses deux
dimensions : l'apprentissage organisationnel et l'intériorisation
organisationnelle. Nous proposons donc le modèle théorique de la
recherche suivant :
Figure 12: Modèle
théorique de la recherche
Contrat psychologique par les attentes
Socialisation organisationnelle
Attentes transactionnelles
Attentes relationnelles
Attentes idéologiques ou balancées
+
H1
Apprentissage organisationnel
Intériorisation organisationnelle
+
H2
H3
+
LEGENDE
H : Hypothèse
: Influence
+ : Relation positive
Source :
nous-mêmesL'évolution provoquée par la
globalisation de la concurrences'est entamée depuis déjà
plusieurs décennies. Aujourd'hui, la relation d'emploi ne se
résume plus seulement par la convention qui est conclu par l'entreprise
avec un salarié fixant ce qui est attendu des travaux à effectuer
de la part du salarié et la rétribution du travail attendue par
le salarié de la part de l'entreprise. Cette relation met
également en évidence des variables psychologiques qui sont non
perceptibles par les parties prenantes à l'emploi, mais qui pourtant,
déterminent le conditionnement de cette interaction
employeur-employé. En effet, nous avons pu, par une concentration
théorique, montrer que ces variables relevant du contrat psychologique
(en l'occurrence la perception des attentes dans le contrat psychologique et la
perception de la couverture de ces attentes) jouent un rôle principal en
matière de coordination de la relation d'emploi entre l'entreprise et
les salariés. A l'issue de cette première partie de la recherche,
il est clair que la socialisation organisationnelle des salariés est
multidimensionnelle d'une part et qu'elle est influencée par les
attentes du contrat psychologique qui sont également regroupées
en trois catégories : les attentes transactionnelles, les attentes
relationnelles et les attentes idéologiques ou balancées. La
deuxième partie de cette thèse s'intéresse à la
phase empirique de la recherche. Il s'agit en effet, de donner les conclusions
nécessaires aux hypothèses de recherches formulées par une
démarche méthodologique appropriée.
DEUXIEME PARTIE : LA
SOCIALISATION ORGANISATIONNELLE PAR LES ATTENTES, EXPOSE METHODLOGIQUE ET
RESULTATS
Après avoir appréhendé la
conceptualisation de la socialisation organisationnelle des salariés et
le contrat psychologique entre l'employeur et l'employé dans tout son
sens d'une part ainsi que leurs contributions à la gestion et au
développement de l'entreprise d'autre part, nous avons pu
détecter certains indicateurs faisant référence au contrat
psychologique par les attentes et ayant un lien avec la socialisation
organisationnelle des salariés. C'est donc ces critères qui ont
fait l'objet du deuxième chapitre de cette investigation. Evoluant dans
un contexte concurrentiel en pleine mutation, la prise en compte des attentes
du contrat psychologique (surtout du côté du salarié) dans
la mise en oeuvre des stratégies de toute organisation qui cherche une
place de choix dans la sphère des affaires est un impératif
catégorique. L'objet recherché par toute institution à but
lucratif est le profit afin de poursuivre sa croissance. Les profits
réalisés permettent donc à toute structure d'envisager des
perspectives de croissance afin de maintenir cette performance et de faire
connaître l'organisation aux salariés. Les postulats mis en
évidence ont été ceux de l'incidence triple de la
perception du contrat psychologique sur la socialisation organisationnelle des
salariés analysées selon une double dimension (celle
liée à l'apprentissage organisationnelle et celle liée
à l'intériorisation organisationnelle).Nous parlons de triple
incidence simplement parce que le contrat psychologique est
appréhendé selon une triple dimension. Sans toutefois avancer des
affirmations gratuites, nous soumettrons la théorie à
l'épreuve des faits pour présenter par la suite les
résultats de cette étude. Cette seconde partie aborde donc d'une
part, l'approche méthodologique de la recherche et d'autre part,
l'évaluation empirique de la relation entre la socialisation
organisationnelle des salariés et la perception de la couverture ou non
du contrat psychologique.
CHAPITRE III : CANEVAS
METHODOLOGIQUE DE LA RECHERCHE QUALITATIVE EXPLORATOIRE ET QUANTITATIVE
ADOPTEE
La méthodologie est l'ensemble des étapes par
lesquelles le chercheur passe pour obtenir les résultats de sa
recherche. Elle est également cette systématisation de
l'étude, indépendamment du thème à étudier
lui-même. Selon Feudjo (2004), c'est un processus de contrôle de la
qualité de la recherche scientifique, qualité qui peut être
appréhendée à travers la pertinence de la démarche
par laquelle on apporte les preuves qui justifient les réponses aux
questions de recherche que le chercheur s'est posé au début de
ses travaux.Le présent chapitre vise à expliciter la
démarche appropriée pour répondre aux objectifs de
recherche fixés ainsi que pour tester nos hypothèses
formulées dans cette recherche. Nous rappelons déjà que
cette investigation cherche à élucider les déterminants de
la socialisation organisationnelle des salariés via les attentes qui
fondent le contrat psychologique et à tester une triple relation entre
les attentes du contrat phycologique couvertes et la socialisation
organisationnelle des salariés relativement dans ses dimensions
d'apprentissage organisationnel et d'intériorisation organisationnelle.
Du côté des attentes du contrat psychologique, trois dimensions
sont étudiées dans le cadre de cette recherche : la
dimension transactionnelle du contrat psychologique, la dimension relationnelle
du contrat psychologique et la dimension idéologique du contrat
psychologique. Dans un premier temps, nous proposons une présentation du
positionnement ontologique, épistémologique et
méthodologique de la recherche (avec une justification de la double
démarche choisie) ainsi que l'ensemble des étapes ayant
meublées notre enquête exploratoire.Dans un second temps, nous
faisons un point sur le processus d'opérationnalisation des concepts de
la recherche ainsi que les outils d'analyse des données utilisés
dans la phase de la recherche quantitative.
I. Exposé de la démarche méthodologique
qualitative de la recherche
La première partie de ce chapitre est consacrée
essentiellement à la présentation de la méthodologie
qualitative de la recherche. Il est question de proposer un détail sur
le canevas adopté depuis la sélection de l'échantillon
d'enquête jusqu'à la présentation items retenus pour la
poursuite de la phase quantitative. Mais avant, un exposé sur le
positionnement ontologique et épistémologique en matière
de recherche dans le domaine des sciences sociales est nécessaire pour
le bien fondé du choix d'une approche conjointe dans le cadre de notre
recherche. En effet, la spécification du référentiel
épistémologique dans lequel va s'inscrire les travaux empiriques
de la recherche est un acte important et capital qui a un effet plus ou moins
prononcé sur l'ensemble de la recherche : notamment sur le
déroulement du processus de la recherche ainsi effectuée, sur la
nature scientifique des savoirs élaborés au cours de la recherche
et sur le statut et l'interprétation qui leur sera attribué pour
des implications managériales en rapport avec les propositions
théoriques de la recherche. Nous faisons donc un point sur les deux
grands paradigmes qui traversent le champ d'étude des organisations (que
ce soit en sciences de l'homme qu'en sciences sociales) avant
d'éclaircir la démarche méthodologique exploratoire
qualitative adoptée dans le cadre de cette recherche ainsi que la
méthodologie d'analyse des entretiens. Nous terminons nos propos dans
cette section par la présentation des variables énoncées
par les interviewés et la catégorisation de ces variables en vue
d'améliorer la phase quantitative par questionnaire d'enquête.
I.1. Analyse épistémologique et
méthodologique de la recherche et démarche d'investigation
qualitative
Toute recherche, quelle qu'elle soit, est toujours
fondée sur une méthodologie bien précise et sur des
concepts qui font l'objet d'un processus de mesure approprié et
rigoureux. Dans le cadre de cette partie, après une présentation
des deux paradigmes qui alimentent les recherches en sciences des
organisations, nous justifions le choix d'une approche conjointe et
précisons au finish un cheminement empirique choisi pour notre
recherche. Un cheminement qui s'accentuera sur l'inscription de notre recherche
dans la méthodologie traditionnellement connue en sciences de
gestion : il s'agit principalement de la démarche
méthodologique dite hypothético-déductive mais cette fois
ci, accompagnée d'une investigation exploratoire auprès des
salariés et praticiens de la gestion des ressources humaines. Cette
démarche exploratoire qualitative, nous ne cesserons de le dire, ne fait
pas l'objet d'une méthodologie particulière pour cette recherche.
Elle intervient simplement dans un souci de contextualisation des propos
déjà prononcés dans d'autres contextes de recherche dont
la conjoncture économique n'est pas pareille à la nôtre. En
ce qui concerne les paradigmes d'investigation, nous présentons les deux
en même temps pour signaler que les deux paradigmes se complètent
l'un l'autre. Nous terminons cette partie par la présentation du canevas
d'enquête qualitatif.
I.1.1.
Présentation des principaux paradigmes épistémologiques
dans le champ de la recherche en sciences de gestion
Dans la définition de la
problématique de recherche, il ne suffit pas seulement de connaitre
l'objet principal de la recherche (cela pourrait conduire à un travail
scientifique partiel), mais il faut connaitre dans quelle posture
épistémologique s'inscrire en vue de répondre de
façon optimale aux questionnements qui sont autour de l'objet de la
recherche. C'est tout aussi pareil dans le champ des sciences de gestion et
plus particulièrement en gestion des ressources humaines. En effet,
l'encastrement de nombreux idéaux au sein du champ de connaissances
dédié à la compréhension des organisations est
à l'origine de nombreuses discussions. La première dimension
porte sur la posture de la réalité, la seconde porte sur le lien
qui existe entre le chercheur lui-même et son objet de recherche et la
dernière dimension découlant des deux précédents
faits intervenir la méthodologie propice répondant aux
préceptes de recherche d'une idéologie précise (Guba et
Lincoln, 1994 ; Girod-Séville et Perret, 1999 ; Allard-Poesi
et Maréchal, 1999). Afin de simplifier l'intellection de notre travail,
nous ne nous infiltrerons pas dans les spécificités qui
discriminent ces différentes idéologies d'autant plus qu'elles se
situent le long d'un continuum. Dans ce sens, seules les
extrémités seront traitées.
I.1.1.1. Le paradigme positiviste de la
recherche en sciences de gestion
Selon Olivier de Sardan (2008), même si le monde est au
sens propre inconnaissable, en dernière instance opaque ou incertain et
philosophiquement inaccessible comme réalité externe, les
sciences sociales reposent sur un pari : « malgré tout, le monde
peut être l'objet d'une certaine connaissance raisonnée,
partagée et communicable. ». On parle du positivisme.
Idéologie ayant abondamment sommé les sciences
fondamentales tout comme les sciences sociales, le positivisme a eu naissance
relativement de la retrouvaille entre la physique et le logicisme avant de
prendre totalement sa forme dans le cadre du « Cercle de Vienne
» à l'apogée du 19ème siècle
(Déry, 1991). Instauré ensciences sociales par les
investigationsdes sociologues (à l'instar des travaux d'Auguste Comte),
le discernement positiviste s'est répandu dans tous les champs
d'activité scientifique, y compris en sciences sociales et en sciences
administratives (parlant ainsi de l'administration du personnel). Cette
idéologie positiviste a longtemps alimenté les recherches en
sciences de gestion bien que sa contribution à la mise en
évidence des connaissances remarquables ait été
contestée (Girod-Séville et Perret, 1999). La
scientificité des connaissances construites découle dans ce sens
de trois considérations à ne point négliger.
En ce qui concerne le plan ontologique
(concernant principalement les questionnements sur la nature même de la
réalité que l'on cherche à élucider), les adeptes
positivistes se déterminent par une disposition qui consiste à
accepter qu'il existe un monde réel, extérieur à la
compréhension du chercheur lui-même et de tout son entourage et
qui ne demande qu'à être étudié et
représenté (Girod-Séville et Perret, 1999 ; Guba et
Lincoln, 1994). Ainsi, intégrée dans le champ des sciences de
l'administration de l'entreprise, la philosophie positiviste s'intègre
sur la vision qui considère que la nature des organisations est
objective. Ces dernières peuvent dans ce sens être vues comme des
structures regroupant des composantes pratiquement observables et mesurables.
Du côté des considérations
épistémologiques (celles mettant en débat la
relation entre le chercheur lui-même et son objet de recherche), le
paradigme de pensée positiviste se discrimine par la dualité et
l'objectivité des résultats de la recherche (Denzin et Lincoln,
1994 ; Guba et Lincoln, 1994). De plus, la pensée positivistelance une
exhortation à l'indépendance de l'observateur vis-à-vis de
l'objet de recherche et des résultats qui en découlent et
vice-versa d'une part, ainsi que l'absence de dépendance du chercheur
à un système de valeurs. Il est également à noter
qu'un ensemble d'enseignements assurant le caractère scientifique de la
connaissance produite ont découlé des hypothèses
ontologiques et épistémologiques des penseurs du positivisme. Des
considérations méthodologiques,on peut retenir
que le positivisme privilégie la logique de recherche
hypothético-déductive et met principalement l'accent sur les
relations de cause à effet entre les concepts de la recherche, une
opérationnalisation et une mesure des variables de façon
minutieuse et pour finir, la possibilité d'une
généralisation des observations à l'ensemble des
organisations.
I.1.1.2. Le paradigme
interprétativiste de la recherche en sciences de gestion
Jusqu'aux années 50, les considérations
positivistes ont alimenté les différentes recherches dans le
domaine des sciences de l'administration des organisations. Cependant une
certaine contradiction a été détectée mettant
donc un recul par rapport aux prescriptions de ce courant de pensée
(Girod-Séville et Perret, 1999). Ce qui fait naître à
partir des années 50, une opposition claire à l'application du
positivisme dans l'étude des sciences de l'administration des
organisations. Nous notons que cette opposition prend forme de la remise en
question du postulat ontologique prônant l'existence d'une
réalitéen elle-même et indépendamment du chercheur.
C'est dans ce sens qu'émerge la pensée interprétativiste
(entrant ainsi dans la lignée du constructivisme basée
essentielle sur la construction des connaissances à partir des
observations sur le terrain de l'étude). Un triple plan est
également à mettre en évidencedans le cadre du courant
interprétativiste à savoir : la question ontologique, la
question épistémologique et la démarche
méthodologique à mettre en évidence.
Au sujet de la question ontologique,
l'idée centrale qui allieles théoriciens appartenant au paradigme
interprétativiste réside dans la logique selon laquelle la
réalité (faisant ici référence à l'objet ou
au phénomène à élucider) est dépendante du
chercheur (Girod-Séville et Perret, 1999) en ce sens que les
connaissances découlant de la réalité observée
résultent de la compréhension que se fait le chercheur
lui-même par rapport aux interrogations de la recherche ou alors du sens
que lui donnent les acteurs sociaux, y compris le chercheur. La
réalité n'est donc pas définie comme dans le cadre des
travaux des positivistes mais, elle est construite par une démarche
méthodologique bien propice. Considérantla question
épistémologiquede la recherche à mettre en place,
l'interprétativiste se fige essentiellement sur la notion de
Verstehen (comprendre) introduite par Weber (1965) dans l'explication
de la logique de la démarche de recherche interprétativiste.
Cette notion comprend deux niveaux d'analyse et met en évidence deux
catégories d'individus qui sont l'enquêté et
l'enquêteur.Au premier niveau d'analyse, les individus (les
enquêtés pour être plus précis) sont amenés
à interpréter et à comprendre leur univers de travail pour
en expliciter les contours tandis qu'à un second niveau d'analyse,
leVerstehen dont parle Weber (1965) est le processus
d'interprétation, par le chercheur (enquêteur), des significations
subjectives données aux attitudeset comportements des individus qu'il
étudie. Pour les partisans de l'approche interprétativiste de la
recherche, la logique de création des connaissances scientifiques
passe,dans une large mesure, par la compréhension du sens que les
acteurs sociaux donnent à la réalité (Girod-Séville
et Perret, 1999) y compris le chercheur lui-même. À l'inverse du
positivisme qui cherche à expliquer une réalité qui existe
déjà, l'interprétativiste cherche à comprendre les
phénomènes sociaux et à construire une
réalité.
Pour le plan méthodologique, à
l'inverse du positivisme qui postule l'objectivité et prétend
l'atteindre par des instruments de mesure impersonnels, le courant de recherche
interprétativiste privilégie, pour sa part, l'observation
participante,l'étude de cas, l'entrevueet l'analyse critique des textes
comme méthodes de recherche. Cependant, faut-il choisir la
méthodologie de recherche positiviste ? Faut-il se placer du
côté des penseurs de l'interprétativiste ? Ou alors
faut-considérer les deux investigations dans le cadre d'une seule
recherche ? Nous espérons proposer dans les lignes qui suivent des
éléments de compréhension guidant le choix de l'une ou
l'autre des approches dans le cadre d'une recherche et également
justifier le choix d'une approche conjointe effectuée dans le cadre de
cette recherche doctorale.
Figure 13:
Récapitulatif des deux positionnements
épistémologiques
PARADIGME POSITIVISTE
PARADIGME INTERPRETATIVISTE
Plan ontologique
Etudier et représenter la réalité
existante
Volet épistémologique
Dualité et objectivité des résultats
Plan méthodologique
Relation de cause à effet dans une logique
hypothético-déductive
Amélioration des connaissances
théoriques
Plan ontologique
L'étude de la réalité dépend du
chercheur lui-même
Volet épistémologique
Dualité et objectivité des résultats
Plan méthodologique
Relation de cause à effet dans une logique
d'hypothèse
Source : Nous-mêmes à
partir des travaux de Girod-Séville et Perret, 1999)
I.1.1.3. Justification du choix d'une
approche conjointe dans le cadre de la recherche
Le choix d'une approche méthodologique dans le cadre
d'une recherche dépend de l'état d'avancement des travaux
théoriques sur le sujet, des variables utilisées mais aussi et
surtout du type d'objectif que le chercheur s'est fixé. Dans le cadre de
notre recherche, nous nous sommes fixés pour objet d'identifier
l'ensemble des attentes des salariés relativement au contrat
psychologique qui les lie avec l'entreprise et d'expliquer en quoi la
perception par le salarié de la couverture de ces attentes influence sur
son niveau de socialisation organisationnelle. Compte tenu de notre
détermination à proposer un résultat optimal facilement
transposable, nous avons choisi une double méthodologie mettant en
évidence les deux paradigmes énoncés
précédemment. Cependant, pourquoi le choix d'une approche
conjointe ?
Le choix de la démarche
hypothético-déductive comme cadre d'interprétation des
résultats de la recherche ne s'est pas fait au hasard.
Déjà, notre thème de recherche tel que formulé,
cherche à élucider les déterminants de la socialisation
organisationnelle des salariés en prenant appui sur les attentes qui
fondent le contrat psychologique dans la relation d'emploi avec l'entreprise,
sujet renfermant sans doute un processus hypothético-déductif
à la première lecture (puisque mettant en évidence une
opérationnalisation sérieuse des différents concepts de la
recherche et aussi un croisement entre les variables de la socialisation
organisationnelle et celles liées aux attentes du contrat
psychologique). Une autre raison du choix de cette approche
hypothético-déductive dans notre recherche est due au
désir personnel d'établir une relation de cause à effet
entre l'évaluation de la couverture des attentes du contrat
psychologique et la socialisation organisationnelle des salariés en vue
de compléter la rareté des écrits sur la jonction de ces
deux notions aussi importantes dans la mise en oeuvre des stratégies de
gestion stratégique des ressources humaines. Nous savons
déjà que dans une organisation, on ne recrute pas simplement
parce que l'on veut avoir une pléthore d'effectifs du personnel, encore
que la pléthore d'effectifs ne fait pas toujours la grandeur de
l'entreprise, mais on recrute pour que ces derniers restent aussi longtemps que
possible pour conduire l'entreprise dans son développement. Raison pour
laquelle le dirigeant se doit de connaître l'ensemble des attentes qui
sont au coeur du contrat psychologique avec le salarié, la
priorité de l'une par rapport à l'autre et aussi le poids
explicatif de chacune d'elles sur les variables d'attitude au travail, en
occurrence la socialisation organisationnelle.
En ce qui concerne le raisonnement qualitatif, nous l'avons
choisi dans le sens où notre positionnement
épistémologique est basé sur le fait que les individus
dans les entreprises n'agissent pasexclusivement en fonction des faits
observés et vécus, mais en grande partie de
l'interprétation qu'ils en ont (Cornolti, 2001), et ce, que cette
compréhension soit juste ou erronée. Ce qui revient à
confirmer que la compréhension que se fera le chercheur de son objet de
recherche sera couronnée par ce que l'avouera l'enquêté qui
est en bonne position pour lui relater son vécue au jour le jour dans
l'organisation. C'est dans ce sens que nous optons également la
démarche dite qualitative pour comprendre non seulement les attentes qui
fondent le contrat psychologique, mais surtout pour élucider les items
de mesure des variables et faire un rapprochement avec la littérature
sur ces concepts de la recherche.En effet, une utilisation conjointe des
méthodes qualitatives et quantitatives pour la compréhension
d'une même question principale de la recherche dans une logique de
triangulation est de plus en plus encouragée (Jick, 1979 ; Bryman,
2006 ; 2007). On comprendra clairement que lorsque les résultats
obtenus par ces méthodes convergent vers une même
appréhension, alors ces méthodes se confortent l'une l'autre et
contribuent à renforcer la validité de la recherche (Royer et
Zarlowski, 1999).
I.1.2.
Exposé du cheminement empirique et sélection de
l'échantillon qualitative
L'étude et l'analyse des facteurs déterminants
de la socialisation organisationnelle des salariés dans les entreprises
africaines en général et dans les entreprises camerounaises en
particulier requiert une certaine rigueur tant les objets d'étude
restent peu investigués et les données concernant les
organisations peu disponibles. Il convient de ce fait de construire notre
recherche en nous fondant sur une démarche scientifique qui appelle
à procéder par une analyse rigoureuse des questionnements de la
recherche en prenant pour exemple typique le modèle
théories-méthodes-résultatsapplicable
à l'ensemble des travaux dits scientifiques. Dans le cadre de ce
paragraphe, nous avons deux idées à implémenter pour
comprendre notre canevas empirique de la recherche avant même de
procéder à la sélection de l'échantillon, à
la collecte puis analyse des informations recueillies. Nous faisons en premier
lieu un point sur l'inscription de notre investigation dans la
méthodologie traditionnelle de la recherche en Sciences de Gestion
c'est-à-dire celui que nous venons d'énoncer dans les lignes
précédentes puis, nous explicitons le cheminement empirique
choisi dans le cadre de cette recherche. Les lignes qui suivent nous
renseignent sur ces deux points importants.
I.1.2.1. Inscription dans la
méthodologie traditionnelle de la recherche
Dans le cadre de notre recherche et en vue
de proposer à l'ensemble des praticiens et des théoriciens un
corps de connaissances assez poussé sur l'effet que peut avoir la prise
en compte des attentes du contrat psychologique sur la socialisation
organisationnelle des salariés, nous avons inscrit notre démarche
méthodologique, comme nous le disions tantôt, dans la logique de
démarche traditionnelle de la recherche en Sciences de Gestion mettant
en évidence les aspects théoriques (comme
développés aux chapitres premier et deuxième), le cadre
méthodologique de la recherche (qui concerne ce troisième
chapitre lui-même) ainsi que l'exposé des résultats
empiriques au quatrième chapitre de notre thèse. Le suivi
rigoureux de ces différentes étapes nous permettra d'aboutir
à un cadre d'analyse de la socialisation organisationnelle des
salariés donnant une place essentielle à la contribution
même des acteurs de terrain dans le processus de compréhension
conceptuelle. La figure suivante explicite notre démarche
méthodologique en trois temps.
Figure 14: Démarche
méthodologique de la recherche
Eléments théoriques sur le contrat psychologique
dans son ensemble à travers les attentes
Croisement théorique et énonciation des
hypothèses de la recherche
Méthodes quantitatives avec questionnaires, tests
d'hypothèses et retour théorique
Amélioration du modèle de recherche et des
instruments de mesure des concepts
Eclaircissement et complément de la théorie par
les hypothèses testées
THEORIES
METHODES
Eléments théoriques sur la socialisation
organisationnelle des salariés
RESULTATS
Méthodes qualitatives avec entretiens directifs et
analyse de contenu thématique
Source : Nous-mêmes
à partir des travaux de Chatelin (2005)
I.1.2.2. Cheminement empirique de la
recherche
Le cheminement empirique pour cette recherche suit la logique
dans le schéma suivant :
Figure 15: Schéma du
cheminement empirique de la recherche
Enquête quantitative par échantillonnage par choix
raisonné et épuration des variables
Collecte de l'information nécessaire pour la conduite de
la recherche
Questionnaires administré en face à face pour
l'ensemble des salariés enquêtés
Traitement des informations qualitatives par la démarche
d'analyse de contenu sur Sphinx
Traitement des informations quantitatives sur le logiciel
SPSS
Population de l'étude
Procédés de collecte de
l'information
Enquêtes qualitatives par la méthode des quotas et
exploration du terrain pour opérationnalisation
Traitement des données
Grille d'entretien qualitative et administration par entretien
directif
Source : Nous-mêmes
à partir des travaux de Gavard-Perret et al. (2012)
I.1.2.3. Echantillonnage et
sélection de l'échantillon de l'étude qualitative
Le travail le plus important et le plus déterminant
dans les recherches en Sciences de gestion, et plus particulièrement en
gestion des ressources humaines, est de proposer, non seulement une recherche
basée sur des questions pertinentes dans la pratique, mais aussi et
surtout, une recherche dont le fruit peut être transposable dans la
sphère des affaires en général. Dans ce sens, il faudra
faire appel à l'échantillonnage, c'est-à-dire à la
détermination de la population cible sur laquelle va se positionner la
recherche afin d'aboutir à une généralisation optimale des
comportements observés dans cette population à l'ensemble des
individus travaillant dans les entreprises. Il ne s'agit donc pas de dire que
notre recherche ciblera telle ou telle catégorie d'individus, mais bien
plus, d'expliciter le bien-fondé de ce choix pour la recherche en cours
d'exécution. Etant donné que nous cherchons à affiner nos
échelles de mesure des concepts, nous exposons les étapes qui
nous conduisent à l'obtention des items à fusionner avec le
modèle théorique déjà connu. Nous avons choisi de
cibler notre enquête auprès des salariés travaillant dans
les entreprises camerounaises (entreprises de toute nature et de tout secteur
confondu) notamment dans le Littoral (grande zone économique du
Cameroun), l'Extrême-Nord et le Nord (qui est principalement notre zone
de résidence et de maitrise). Les lignes qui suivent mettent l'accent
sur les étapes poursuivies du processus de sélection de
l'échantillon jusqu'à d'étude jusqu'à
l'identification des variables à retenir.
a. Procédure
d'échantillonnage de la recherche qualitative
Dans les travaux effectués par Fortin (2006), on peut
définir la procédure d'échantillonnage comme le processus
à travers lequel un groupe d'individus ou une part de la population
totale est choisi de manière à ce qu'il y'ait une grande
représentativité de la population entière dans la
définition de l'échantillon de la recherche. Selon Pirès
(1997)16(*),
l'échantillon désigne « une petite quantité de
quelque chose pour éclairer certains aspects généraux du
problème ». Autrement dit, l'idée de l'échantillon
est intimement liée à l'idée de la
transférabilité des connaissances qui seront produites par la
recherche surtout quand il s'agit de procéder à une investigation
quantitative par questionnaire. En effet, même si la démarche
quantitative requiert un élargissement de la population de
l'étude prenant en compte un nombre important d'enquêtés,
ça ne veut pas pour autant dire qu'il faut interroger quiconque est
intéressé par la recherche pour gonfler l'échantillon,
mais seulement tout individu qui intéresse la recherche,
c'est-à-dire tout individu disposant des informations pertinentes pour
l'aboutissement de la recherche.En ce qui a trait à notre recherche,
notre cadre de référence est constitué d'un ensemble de
professionnels dans les entreprises au Cameroun peu importe le
département dans lequel ils travaillent. Etant donné que la
notion d'échantillon elle-même est définie dans la
littérature comme une fraction (ou portion) de la population (Fortin,
2006), l'étude va porter sur cet échantillon et c'est pour cette
raison qu'il doit être représentatif de la population de
l'étude qui est l'ensemble des salariés travaillant dans les
entreprises au Cameroun. Nous avons opté pour notre recherche un double
échantillonnage d'autant plus que notre recherche met en évidence
une double méthodologie utilisée cependant dans une approche dite
conjointe ou de complémentarité.
b. La sélection de
l'échantillon d'analyse qualitative
La sélection de la population cible pour cette
enquête qualitative a mis en évidence une question centrale pour
avoir des personnes destinées à nous apporter toute l'information
pertinente et nécessaire à la conduite de notre recherche :
qui interroger dans le cadre de notre problématique de recherche ?
Nous notons déjà à ce niveau pour ne pas perdre de vu
qu'il est très important de cibler la bonne personne qui sera disponible
à fournir l'ensemble des informations nécessaires pour la
problématique traitée. Etant donné que notre souci majeur
est d'avoir une idée claire sur les attentes et obligations du contrat
psychologique qui alimentent la relation d'emploi à l'entreprise, nous
avons jugé nécessaire de faire recours à deux
catégories d'individus pour cette phase qualitative : les
employés et les décideurs de l'entreprise. Concernant les
employés, ils devraient travailler dans l'entreprise quel que soit
l'activité effectuée. En ce qui a trait aux décideurs (si
possible les responsables de l'entreprise eux-mêmes), ils devraient
être un employé membre de la hiérarchie de l'ensemble (et
occupant nécessairement un poste en relation directe avec le personnel
de l'entreprise) et dont les propos et les actions peuvent agir sur
l'évolution du salarié dans l'entreprise.
Ayant basé notre espoir sur les connaissances et les
relations que nous avons dans la ville de Garoua, nous avons pu obtenir un
total de 09 participants pour cette phase qualitative dont 06 employés
et 03 décideurs (il s'agit principalement des personnes mandatées
par les entreprises concernées pour cette enquête dont aucun
dirigeant d'entreprise dans le compte). Cet échantillon aurait pu
être élevé si nous mettons en considération les
enquêtés que nous avons abordé pendant la phase
exploratoire préliminairede la recherche. Nous les avons retirés
de la liste d'échantillon simplement parce que cette phase exploratoire
était effectuée uniquement dans le but de comprendre le terrain
de l'étude et de justifier ainsi la raison - d'être d'une
recherche prenant en considération les attentes des parties prenantes
dans la relation d'emploi avec l'entreprise. Une autre raison pouvant
justifié l'absence d'une prise en compte des individus de
l'enquête exploratoire préliminaire est que les entretiens
effectués n'avaient pas été faits de façon
profonde. Nous nous sommes basés sur quelques questions guide pour la
compréhension de notre thématique et de la problématique
la plus pertinente à prendre en considération. Cependant, s'il
s'avère important de prendre en considération un propos
énoncé par les enquêtés de la phase exploratoire,
nous serons dans l'obligation de le mentionner en bas de page pour avoir une
certaine fluidité dans le traitement de notre problématique de
recherche.
Tableau 1 :
Répartition de l'échantillon de l'enquête
exploratoire
Villes
|
Garoua
|
Ngaoundéré
|
Maroua
|
Total
|
Employés
|
06
|
-
|
-
|
06
|
Responsables d'entreprise
|
03
|
-
|
-
|
03
|
Source : Nos
enquêtes
c. Les difficultés
rencontrées dans la sélection de l'échantillon de
l'étude qualitative
Dans le contexte de la recherche scientifique comme dans
d'autres contextes, sélectionner un échantillon c'est avoir du
pain sur la planche. Ceci est même justifier par les propos de Tsapi
(1997) qui souligne que la sélection d'un échantillon est un
exercice très complexe. C'est en quelque sorte ce qui nous a rendu la
vie plus difficile à cette étape de la sélection de
l'échantillon d'étude particulièrement pour
l'enquête qualitative puisqu'il fallait entrer en contact avec ceux qui
disposent de l'information pertinente pour la recherche.
En effet, nous avons ciblé notre guide d'entretien vers
deux catégories d'individus dans l'entreprise : les employés
(qui sont considérés comme centraux dans le cadre de notre
recherche) et les responsables des entreprises (pour évaluer simplement
la mutualité et la réciprocité et l'effet de synergie
entre les propos récoltés). La rencontre avec les employés
a été plus ou moins relaxe du fait de leur forte présence
dans les entreprises enquêtées. En ce qui concerne les
responsables hiérarchiques, nous avons eu des difficultés
relativement à leurs absences remarquées aux rendez-vous que nous
avons multipliées plusieurs fois mais en vain pour certains. Ce qui fait
qu'il n'y avait pas moyens de collecter l'information désirée
auprès de ces intéressés. Une autre difficulté est
dueau site de déroulement des entretiens. Nos moyens assez
limités pour conduire cette recherche ne nous ont pas permis de nous
retrouver dans des endroits plus commodes pour une fluidité dans les
informations prononcées. Nous nous sommes intéressés sur
le lieu de travail des enquêtés pour conduire nos entretiens
malgré les interruptions de temps à autre pour des raisons
relevant du fait que les enquêtés n'étaient pas
libérés de leurs travaux quotidiens même au moment des
entretiens.
d. Finalité et
validité de la démarche par entretiens
La procédure de conduite d'entretien représente
une activité assez complexe qui importe de mettre en avant la
maîtrise de l'écoute active et de connaissance nécessaire
en matière de formulation des idées à base d'un discours
brut. C'est dire qu'il important,voire même indispensable,de s'y
investir. Nous faisons ces précisions d'autant plus qu'il n'est pas
question simplement d'entrer en connaissancedes traits caractéristiques
des personnes interrogées, d'examiner les propos personnels majoritaires
ou alors de proposer une explication sur les
caractéristiquessociodémographiques de ces derniers ainsi que
leur représentations, mais il est tout aussi important de recueillir des
déclarations clarifiées et individualisées pour saisir le
contenu intrinsèquedes pratiques, en sollicitant envers la
personneenquêtée le développement de réponses
à des interrogationsexplicites qui concerne notre investigation.
L'entretien semi-directifpropose dans ce sens l'accès au champ des
représentations et despratiques individuelles confirmées
personnellement par les enquêtés. Elle permet de formaliser et de
rationaliser la recherche des données qui donne ainsi la
possibilité de concevoir un corpus de données cohérentes
rendant réalisable une analyse croisée des propos recueillis lors
des entretiens.
D'un autre côté, les entretiens ont aussi des
finalités propres aux situations qui ont généré
leur nécessité et propres aux questionnements que se pose le
chercheur dans la conduite de sa réflexion. Pour atteindre les objectifs
liés à ces finalités de la phase par entretien,il est
nécessaire de procéder par étapes très bien
structurée. La première est généralement une
étape de validation de la réflexion émise dans la grille
d'entretien. Une validation qui peut se faire en faisant recours à
l'expertise de notre entourage.Pour répondre à cette perspective,
nous n'avons pas cessé, en ayant conscience que la validité de la
recherche est requise et depuis le commencement de notre thèse, de
présenter nos travaux à de multiples chercheurs dans notre
entourage, dans le but d'affiner nos interprétations et de renforcer la
conformité des interrogations de notre recherche à la
problématique empirique.Ensuite, il fallait bien cerner à quel
but et pour quelles finalités sont effectués les entretiens. En
ce qui nous concerne, nous nous sommes focalisés sur deux repères
essentiels qui reflètent le soubassement de notre
problématique,c'est-à-dire, identifier préalablement
l'ensemble des attentes exprimées par les enquêtés
relativement à leur contrat psychologique dans la relation d'emploi et
par la suite appréhender la perception personnelle de ces derniers de la
couverture ou non de ces attentes. Pour terminer avec la présentation de
la question de la validité de la recherche, il nous a été
nécessaire d'acquérir, des compétences, des savoirs et
savoir-faireadditionnelsen fonction du but poursuivi pour mieux outiller les
entretiens. Pour expliciter cette acquisition de savoirs, nous signalons
qu'à chaque entretien effectué, nous avons utilisé des
instruments spécifiques qui nous ont permis de mieux explorer, mieux
diagnostiquer et mieux appréhender le phénomène
étudié. Nous proposons les caractéristiques de cet
échantillon d'étude qualitative dans le tableau suivant.
Tableau 2:
Caractéristiques de l'échantillon d'étude
qualitative
Enquêtés
|
Professions
|
Activité principale
|
Ages
|
Genre
|
Anciennetés
|
Diplômes
|
Enquêté 1
|
Responsable ressources humaines
|
Education
|
39 ans
|
Homme
|
3 ans
|
Bac + 5
|
Enquêté 2
|
Responsable portefeuille client
|
Commerce
|
45 ans
|
Femme
|
4 ans
|
Bac + 3
|
Enquêté 3
|
Chargé des ressources humaines
|
Commerce et services
|
48 ans
|
Femme
|
5 ans
|
Bac + 5
|
Enquêté 4
|
Ingénieur en informatique
|
Education
|
42 ans
|
Homme
|
1 an
|
Bac + 5
|
Enquêté 5
|
Responsable communication
|
Commerce et service
|
37 ans
|
Femme
|
4 ans
|
Bac + 3
|
Enquêté 6
|
Assistante de direction comptable
|
Transactions bancaires
|
28 ans
|
Femme
|
3 ans
|
Bac + 3
|
Enquêté 7
|
Directeur général
|
Hôtellerie
|
39 ans
|
Homme
|
12 ans
|
Bac + 5
|
Enquêté 8
|
Directeur audit interne
|
Commerce et services
|
40 ans
|
Homme
|
6 ans
|
Bac + 5
|
Enquêté 9
|
Directeur général
|
BTP
|
36 ans
|
Homme
|
4 ans
|
Bac + 4
|
Source : Nos enquêtes
I.2. De la collecte à l'interprétation des
informations par l'analyse de contenu thématique
Notre recherche étant ancrée dans le domaine des
sciences sociales, nous trouvons incomplète la considération
unique des informations disponibles dans la littérature. En effet, nous
voulons comprendre clairement le ressentie qu'ont les salariés de la
perception ou non de la couverture des attentes relatives au contrat
psychologique dans la relation d'emploi. Ce qui nous conduit
nécessairement à mettre en place une grille d'entrevue17(*) pour identifier les variables
à prendre en considération pour la rédaction du
questionnaire d'enquête quantitative. Il s'agit en effet de mettre en
place une réflexion rigoureuse pour identifier dans la population totale
des individus intéressé par l'enquête la cote part des
individus qui intéresse l'enquête afin d'entrer en possession de
la bonne information. L'objet de cette partie du travail est de proposer une
synthèse de la phase exploratoire, de la collecte de l'information
jusqu'à la génération des échelles de mesure des
concepts de la recherche. Nous jugeons qu'aboutir à ce travail revient
à éclaircir sur l'instrument de collecte de l'information et sur
la manière dont les informations ont été recueillies.
I.2.1. Instrument
de collecte d'informations et déroulement des entretiens
Dans leurs travaux, Quivy et Van Campenhoudt (1995)
considèrent que les entretiens ont pour fonction principale de mettre en
évidence des aspects très implicites du phénomène
étudiéauxquels le chercheur n'aurait pas pensé
spontanément lui-même et decompléter ainsi les pistes de
travail que ses lectures ont mises en évidence (Zgoulli-Swalhi,
2014).Les entretiens permettent dans ce sens d'apercevoir de nouvelles
dispositions dans l'énonciationdes cheminements de l'investigation de la
recherche et non d'éprouver la validité de nos propres
modèles. Ils servent donc à trouver des pistes de
réflexion, des idées, des hypothèses de travail, et
à vérifier la pertinence du modèle de recherche, non
à vérifier des hypothèses préétablies (Quivy
et Van Campenhoudt, 1995). En vue de nous assurer de la pertinence de notre
modèle théorique de la recherche et de préparer notre
phase quantitative, nous proposons de clarifier deux points qui sont
essentiels : une explicitation de notre instrument de collecte de
l'information et un détail sur la collecte même des
données.
I.2.1.1. Instrument de collecte
d'informations : la grille d'entretien
La construction de cette grille d'entretien nous a conduits en
premier lieu à définir de façon précise les
objectifs de ce recueil des données. Une phase de réflexion
personnelle était donc nécessaire avant sa rédaction.
Etant donné que nous cherchons à savoir l'effet que peut avoir la
couverture ou non des attentes du contrat psychologique perçue par le
salarié sur sa propre socialisation organisationnelle, cette
problématique soulevait en nous plusieurs interrogations,
éléments que nous avons souhaité approfondir par la
rédaction de cette grille.
Lors de la rédaction de la grille d'entrevue, nous
avons organisé les idées autour de trois thèmes que nous
souhaitons traiter de manière logique et fluide, dans un souci de
cohérence dans l'enchaînement des questions mais également
dans un souci de clarté du discours tenu par la personne
interrogée lors de l'échange. Pour ce faire, nous avons choisi de
commencer l'entrevue d'abord par un éclaircissement sur l'objet de la
recherche et sur l'intérêt et les contours que revêt une
telle investigation dans le cadre de l'amélioration des pratiques de
gestion des ressources humaines. C'est cet éclaircissement qui nous
conduit donc à entamer les questions d'ordre général
visant à mettre en confiance l'interlocuteur, puis viennent par la suite
les questions plus précises afin de recueillir les propos les plus
objectifs.
a. Le contenu de la grille
d'entretien
Les deux grilles d'entretien (annexe 2 et annexe 3)
comportent, outre les questions relatives à l'identification des
répondants (dont trois interrogations préliminaires pour la
compréhension du parcours professionnel de chaque interviewé et
également du poste occupé dans l'entreprise), sept questions
réparties en deux grands thèmes, tous reflétant le
problème et questions de recherche énoncés dans
l'introduction de ce travail. Ces thèmes ont été
développés par nos intuitions personnelles cumulées
à la lecture des théories y relatives.
Le premier thème est relatif au
concept de contrat psychologique dans la relation d'emploi. Il cherche à
appréhender comment les spécialistes de terrain conçoivent
l'évolution de leur contrat psychologique depuis leur intégration
professionnelle jusqu'au jour de l'entretien. De l'entame de la vie
professionnelle jusqu'à l'analyse de l'évolution dans la vie
professionnelle en mettant en évidence les attentes et obligations
personnelles, nous voulons saisir de près l'ensemble des dimensions
exprimées des attentes qui fondent le contrat psychologique dans la
relation d'emploi.Le deuxième thème fait le
point sur les réalités exprimées relativement à
l'évaluation que se font les salariés par rapport au niveau de
couverture ou non de ces attentes et leur ressentie personnelle. Trois
questions sont à l'ordre dans cette thématique de la grille
d'entrevue. Ces questions partent d'un éclaircissement des promesses
faites de part et d'autre de la relation d'emploi en passant par une
évaluation de la justesse ou non des réalisations jusqu'ici
exprimées dans la relation d'emploi. Et pour finir avec la grille
d'entretien, nous faisons un point sur la couverture ou non des attentes
exprimées dans le contrat psychologique et le sentiment que peut avoir
le salariés ou le responsable lui-même face à cela.
b. L'unité d'analyse des
interviews
Plusieurs unités d'analyse peuvent intervenir quand on
parle de l'approche qualitative de la recherche. Nous retenons ici l'analyse
par la phrase car elle reflète l'essentiel du discours émis par
le répondant. En effet, l'analyse par la phrase requiert de faire une
analyse plus approfondie des différentes phrases que le chercheur juge
importante pour l'analyse et dans le cas où elles sont en rapport
directe avec les objectifs et but de la recherche en cours. Il ne suffit donc
pas de faire intégrer toutes les informations que prononcent
l'interviewé pour enfin dire qu'on a abouti à une recherche
scientifique dans son genre, encore faut-il que ces propos et ces phrases
retenues dans le cadre de l'investigation répondent clairement aux
préoccupations des questionnements à l'aune de la recherche et
qu'ils aient au moins un sens dans la compréhension du
phénomène traité. Dans les lignes qui suivent, nous
mettons en évidence l'ensemble des variables de mesure des concepts
retenues pour la phase quantitative de la recherche. Ces variables sont pour la
plupart d'entre elles puisées de la théorie existante et
complétées par des investigations qualitatives exploratoires
auprès des employés et des supérieurs hiérarchiques
dans les entreprises enquêtées. Il est donc nécessaire dans
cette logique de faire un exposé sur cette descente qualitative ainsi
que l'analyse de contenu thématique utilisée pour identifier les
attentes énoncées par les salariés.
I.2.1.2. Le déroulement des
entretiens
La littérature managériale sur la socialisation
organisationnelle et le contrat psychologique propose une gamme variée
d'outils de mesure de ces concepts relativement à des contextes
d'investigations bien défini ((Piétrac et Perez, 2003 ;
Starnes, 2007 ; Koskina, 2013 ; Becker et al., 2006 ;
Schaninger et Turnipseed, 2005 ; Lacaze, 2005 ; Allen, 2006 ; Ashforth et
al., 2007). Dans cette gamme théorique, nous retrouvons
déjà de manière plus ou moins explicite un ensemble de
variables facilitant la compréhension de ces deux concepts. Cependant,
afin de recourir à une information encore plus fraîche, nous avons
jugé important de mener une enquête qualitative exploratoire
auprès des salariés et des responsables hiérarchiques dans
les entreprises. Avant de présenter les indicateurs de mesure de nos
concepts de recherche, nous mettons d'abord un arrêt sur le cadre
empirique relativement aux enquêtes qualitatives effectuées. C'est
l'occasion pour nous d'éclaircir notre canevas utilisé pour avoir
en notre possession toute l'information nécessaire à
l'opérationnalisation des concepts.
Selon les travaux de Couvreur et Lehuede (2002),
« l'entretien est une technique qui s'impose lorsqu'on veut
aborder certaines questions. C'est une démarche qui soumet le
questionnement à la rencontre, au lieu de le fixer
d'avance. » Dans le cadre de notre recherche, nous avons
utilisé l'entretien individuel directif permettant de recueillir un
ensemble de témoignage qui sont propres aux répondants et qui
permettent de comprendre leur raisonnement en allant au-delà des
pratiques professionnelles, témoignages qui conduisent à
« vérifier et à illustrer des théories en
apportant un réservoir d'opinions et d'anecdotes » (Couvreur et
Lehuede, 2002). Nous notons déjà que nous n'avons pas fixé
une période dans laquelle les entretiens devraient se dérouler.
Dès que l'occasion se présente18(*), nous fixons des rendez-vous pour les entretiens.
Compte tenu de leur occupation toujours croissante, certains répondants
ne pouvaient pas nous accueillir dans leur lieu de service. Il fallait passer
dans leur résidence pour recueillir l'information. Les entretiens se
sont déroulés suivant une logique bien détaillée.
Avant d'expliquer le déroulement de l'entretien, nous présentons
le matériel utilisé pour l'enregistrement des paroles.
a. Présentation du
matériel de collecte des données
Contrairement à la méthode quantitative de
collecte de données qui ne nécessite pas une utilisation d'un
matériel précis, la méthode par entretien se base
essentiellement sur l'usage du matériel sophistiqué. Dans le
cadre de notre recherche, nous avons utilisé les matériels tels
que le dictaphone pour l'enregistrement vocal du discours du répondant,
le téléphone mobile dans le cas où le dictaphone
n'était pas accessible certains jours, la carte mémoire pour le
stockage des propos recueillis lors des entretiens, notre guide d'entretien qui
nous permet une synchronisation des questionnements et une mise en confiance de
l'enquêté par la présentation d'une lettre de
recommandation justifiant l'enquête en cours de réalisation, un
bloc note dans lequel nous prenions des notes pour calibrer
l'enchaînement du discours des répondants et pour une
éventuel relance du répondant lorsque nous n'étions pas
satisfait des réponses données. En effet, la prise de notes lors
des entretiens permet de rassurer le répondant afin qu'il ne soit pas
lésé dans son discours et qu'il se donne également dans la
clarification des informations recherchées. Cependant, nous jugeons de
fond en comble la qualité de ces matériels par la qualité
et la fiabilité des analyses que nous en ferons des données
recueillies. Nous notons encore que les dispositions prises pour une conduite
optimale des entretiens sont faites malgré l'insuffisance des ressources
qui pourraient, si l'on les avait à disposition, raccourcir les
difficultés qui se sont présentées. Nous avons cependant
mis tout en oeuvre pour que cette collecte d'informations se passe dans la
sérénité et de façon fiable.
b. Le déroulement
des entretiens
Comme énoncé précédemment, les
entretiens se sont déroulés selon un processus fermement
rigoureux et bien établi pour permettre à tous les
enquêtés de se sentir totalement à l'aise dans
l'ordonnancement de leurs idées, malgré le fait que les
entretiens se soient déroulés dans des sites dépendants de
nos moyens financiers limités (c'est-à-dire pour la plupart dans
le lieu de travail. Comme nous l'avons dit précédemment, ces
entretiens dans le lieu de travail disposent d'un avantage lié au fait
que c'est plus facile pour l'enquêté de s'exprimer par rapport
à son entreprise et sur le lieu de travail. Cette manière de
faire permet l'écoulement assez rapide des idées puisque
l'employé se rappelle facilement de son parcours dans l'entreprise.
L'inconvénient dans cette perspective réside plus dans
l'éventuelle sollicitation de l'enquêté pour la
réalisation d'une tâche pendant même le déroulement
de l'entretien. Ce qui réellement peut empêcher la jonction des
idées pendant cette collecte. Néanmoins, ce déroulement de
l'entretien s'est subdivisé en trois phases dont les
développements sont donnés ci-dessous :
· La phase de préparation de
l'entretien : Ici, nous précisons au répondant
l'objectif de notre présence et de la recherche que nous sommes en train
de mener. Une fois l'objectif de la recherche éclairci, nous mettons en
confiance l'enquêté sur la nature anonyme et confidentielle des
données à recueillir afin qu'il soit impliqué dans la
recherche, et nous lui signalons que la recherche que nous effectuons
auprès de lui n'est pas un test de connaissance, ni même un test
de compétences et de qualifications et qu'il peut choisir librement de
répondre à telle ou telle question sans aucune justification.
C'est durant cette phase de préparation de l'entretien que nous
recueillons les informations relatives aux caractéristiques de la
structure d'accueil (effectif des employés, fonction du
répondant, ancienneté dans l'entreprise, ancienneté dans
la fonction ainsi que le niveau d'étude du répondant).
· L'entretien proprement
dit : Après avoir collecté les informations
d'identification du répondant et de la structure, nous entrons
pratiquement dans le vif du sujet qui nous réunit autour d'une table
avec l'employé en question ou alors le responsable hiérarchique
concerné. Cette phase consistait à poser au répondant des
questions qui faisaient partie des éléments principaux de la
recherche. La logique dans cette phase ne consistait pas à
enchaîner les questions telle que prévue dans le guide, mais
à poser les questions en fonction du niveau d'information
récupéré et en fonction de l'objectif qu'on cherche
à atteindre. Nous avons donc parcouru les thématiques
liées aux attentes du contrat psychologique et celles liées
à l'évaluation de leur réalisation mais également,
à leur perception des obligations de part et d'autre de la relation
d'emploi entre les parties prenantes d'une part et l'effet que peut avoir la
perception d'une couverture des attentes sur leur propre socialisation
organisationnelle. C'est donc dans cette phase de l'entretien proprement dit
que nous vérifions si à priori, les
enquêtés valident ou invalident nos hypothèses de
départ préalablement formulées, mais nous n'arrêtons
pas là d'autant plus que la phase quantitative est utilisée pour
clôturer cette investigation empirique.
· La phase de clôture de
l'entretien : C'est la phase de conclusion de l'entretien.
Ici, nous demandons au répondant de faire une brève analyse et
une brève synthèse de ce qui a été dit, de ce qu'il
aimerait ajouter sur les zones non abordées et qu'il trouve important
d'aborder puisqu'il est celui qui passe la plupart de son temps au travail dans
l'entreprise. Ce qui fait qu'il est en droit de dire et de proposer
l'intégration de certaines préoccupations qui n'ont pas
été prévues par le chercheur et qui tournent autour du
problème défini dans les premières de la grille. Dans le
cas précis de notre descente empirique, cette situation ne s'est
véritablement pas posée d'autant plus que même si la grille
d'entretien n'intègre pas toutes les rubriques autour de la
thématique, la phase quantitative en tiendra nécessairement
compte. Pour finir, nous lui garantissons une fois de plus de l'anonymat et de
la confidentialité des informations qu'il nous a fournies et lui
remercions grandement pour sa franche contribution à la rédaction
de notre mémoire. Les deux tableaux suivants présentent
respectivement le nombre d'enquêté domaine d'activité et
les objectifs poursuivis par chaque interrogation inscrite dans la grille
d'entretien pour les employés (Annexe 2).
Tableau 3:
Répartition des enquêtés par direction
Direction
|
RH
|
Marketing
|
Informatique
|
Comptable
|
Générale
|
Nombre d'enquêtés
|
02
|
02
|
01
|
02
|
02
|
Source : Nos enquêtes
· Le critère de saturation des
entretiens : Selon le critère de saturation,
après avoir atteint un nombre suffisant d'enquêtés qui
permettent de comprendre les contours de la question au fondement même de
la recherche, il est nécessaire pour le chercheur de mettre un terme aux
entretiens et de n'utiliser que les informations déjà
recueillies. Autrement dit, la saturation des données des entretiens
intervient simplement au moment où le chercheur en question constate une
répétition et une redondance sur les énoncés dans
ce sens que les enquêtés n'ajoutent rien à ce qui a
déjà été collecté par les entretiens
précédents. La saturation est donc atteinte. Nous donnons dans
les lignes qui suivent un éclaircissement sur objectifs et
finalités poursuivis par chaque interrogation des deux grilles
d'entretiens (respectivement pour l'employé et pour les responsables
d'entreprise).
Tableau 4: Synthèse
des objectifs des interrogations inscrites dans la grille -
employés
Rubriques
|
Questions
|
Objectifs poursuivis
|
Finalités
|
Préliminaires de l'entretien
|
Depuis combien d'années êtes-vous employé
dans cette entreprise ?
|
Cette question a pour objectif de connaître
l'ancienneté des différents enquêtés en vue de
mesurer son effet (en tant variable de contrôle) sur la perception des
attentes.
|
Elle a pour finalité de faire une analyse de cause
à effet sur la variabilité de la perception des attentes et de la
couverture des attentes en fonction de la durée dans l'entreprise.
|
Pouvez-vous me faire un bref aperçu de votre parcours
professionnel dans cette entreprise ?
|
Elle vise à connaître comment le salarié a
évolué au travail et à proposer une classification des
variables d'évolutions au travail.
|
Cette question vise à proposer aux décideurs une
grille de lecture d'une politique favorable d'une promotion au sein de
l'entreprise.
|
Actuellement, quelle fonction effectuez-vous pour le compte de
cette entreprise ?
|
Elle est posée juste pour identifier l'individu avec qui
l'entretien est effectué.
|
Cette question est posée afin de faciliter le
regroupement des enquêtés par département dans les
entreprises de l'enquête.
|
Compréhension des attentes dans la relation
d'emploi
|
Au début de votre vie professionnelle, pouvez-vous me
donner un aperçu des éléments contenus dans vos
attentes ?
|
Il s'agit ici des questions pour permettre l'identification des
attentes dans la relation d'emploi et l'organisation de ces attentes en
fonction de l'emploi effectué pour le bien de l'entreprise.
|
La finalité que nous poursuivons dans cette question est
le regroupement des attentes pour la constitution des dimensions du contrat
psychologique. Nous voulons faire une énonciation de propos pour
constituer des items.
|
A votre arrivée dans l'entreprise, comment perceviez-vous
les obligations qui alimentent le travail de part et d'autre de la relation
d'emploi ?
|
Par cette question, nous avons pour objectif de proposer la
perception que le salarié lui-même se donne des obligations qu'il
a pour l'entreprise et vice versa.
|
Cette question a pour finalité de vérifier si le
salarié trouve normale la fixation des obligations à pour entrer
en possession d'un traitement prévu à l'avance.
|
Parlez-moi de vos attentes actuellement. Pouvez-vous attendre le
mieux ou le pire ?
|
Cette question a pour objectif de faire une comparaison entre
les attentes prononcées à l'entrée dans l'entreprise et
les attentes énoncées après l'intégration et
quelques années d'expériences dans l'entreprise.
|
Nous avons pour finalité dans cette question de proposer
une lecture dynamique en fonction du temps de l'évolution des attentes
des salariés (les attentes exprimées à l'entrée et
attentes exprimées après quelques années de travail).
|
Parlez-moi des évolutions dans votre vie professionnelle,
des périodes difficiles et la manière dont vous les avez
traversés.
|
Cette question est posée pour identifier la
traçabilité du parcours professionnel du salarié et pour
mettre en évidence les difficultés et les logiques
utilisées pour les surmonter.
|
Nous voulons mettre en évidence le profil de
l'employé dans la traçabilité du parcours professionnel
ainsi que ce qui explique cette évolution dans le parcours.
|
Evaluation du niveau de couverture des
attentes
|
Faites-moi un bref aperçu de ce que vous avez entendu
comme promesses de la part de votre employeur lors du recrutement.
|
Cette interrogation a pour objectif de proposer une cartographie
des promesses énoncées par les responsables d'entreprise.
|
Cette question a pour finalité de mettre en
lumière la question d'adéquation entre les promesses de
l'employeur et les attentes des employés dans la relation d'emploi.
|
Qu'est-ce que vous trouvez juste et bien d'une part, et injuste
et mal d'autre part dans votre relation d'emploi actuel ?
|
Nous avons pour objectif d'éclairer les dirigeants sur la
perception (bonne ou mauvaise) que le salarié a en rapport avec les
pratiques de management de l'entreprise.
|
Une finalité que nous poursuivons ici est d'inciter les
responsables d'entreprise à une prise de conscience de
l'évaluation de l'évaluation faite par les employés en
rapport avec les pratiques.
|
Trouvez-vous que votre employeur a tenu les promesses qui ont
été faites à votre entrée dans cette
entreprise ? Quel est votre sentiment relatif à cela ?
|
Cette question a pour objectif de faire connaître aux
responsables d'entreprise en général la perception et de
l'interprétation qui est faite de la couverture ou non des attentes et
promesses faites dans la relation d'emploi.
|
Avec cette question, nous poursuivons comme finalité
d'affiner nos bases d'hypothèses énoncées à
l'introduction même du travail par les verbatims qui découlent de
ces entretiens.
|
Source : Grille d'entretien avec un
rapprochement aux questionnements de la thèse19(*)
I.2.2.
Procédure d'analyse de contenu thématique et développement
des échelles de mesure des concepts de la recherche
En mettant en avant la suggestion de Louart et Penan (2000)
selon laquelle le travail de recherche scientifique en son genre doit prendre
en compte une « implication raisonnée » entre la
science et l'intervention, le chercheur en question doit apprendre à
développer une certaine familiarité et une certaine ambiance
entre les questionnements phare de sa recherche et l'objet sur lequel se
fondent les résultats de la recherche. Dans ce sens, la
problématique de la recherche développée dans le cadre de
la revue de la littérature doit être en perpétuel mouvement
de va et vient entre une perception donnée par les interviewés et
les considérations théoriques évoquées.
I.2.2.1. Exploitation des
entretiens : la méthode d'analyse de contenu
Avant de donner les motifs du choix de l'analyse de contenu
pour la compréhension des entretiens effectués,
énonçons d'abord sa définition et son principe de base
dans l'interprétation de des résultats des entretiens. Cette
méthode est d'usage plus complexe lorsqu'il faut analyser un nombre
élevé d'entretiens. Aussi, en fonction de la nature des
données recueillies et du type d'objectif à atteindre, la
méthode d'analyse de contenu propose une variété de
principes d'élaboration et c'est au chercheur bien sûr qu'est
donnée la latitude d'emprunter l'une ou l'autre des
procédés. Nous y reviendrons principalement dans la phase
d'interprétation de cartes cognitives développées sur la
base des résultats de ces entretiens.
Selon Mucchielli (2006), la procédure d'analyse de
contenu peut être définie comme un ensemble de
procédés diverses et variées, impartiales et
particulièrement logiques, quantitatives et tout aussi exhaustives dont
le but commun est de mettre en évidence, au regard de documents et des
données recueillies, une quantité suffisante d'informations
concernant des individus, des actes relatés par ces individus, des
sujets sillonnés dans le cadre de la recherche, mais aussi et surtout
d'apercevoir le sens et la valeur de ces informations pour la validité
de la recherche. Cet auteur rappelle que l'analyse de contenu se voit souvent
mêlée dans une impasse où deux contestations se font face :
il s'agit principalement du désir de rester objectif dans les analyses
tout en sachant que c'est l'inférence des résultats qui importe.
Etant donné que toute analyse de contenu s'attache
particulièrement au signifié des propos qui sont faits par
l'enquêté, il est important de rester fluide dans les
méthodes utilisées afin de proposer des analyses qui restent les
plus objectives possibles. Trois catégories d'analyse sont donc
effectuées dans le cadre de l'analyse de contenu :
ü L'analyse
logico-esthétique : cette analyse étudie la
structure du discours prononcé par l'enquêté en mettant un
lien entre ce discours prononcé et les différents effets de sens
qui découlent. C'est l'une des analyses par la méthode de contenu
qui porte pratiquement sur la forme de la communication faite par l'individu en
question, qui donne des éléments de compréhension sur
l'état d'esprit de l'individu enquêté au moment même
de l'enquête et qui des idées claires dans la clarification de ses
dispositionsidéologiques pendant l'enquête (le vocabulaire
utilisé dans la communication, la longueur des phrases prononcées
lors de l'entretien, ordonnancement des mots, l'utilisation des figures de
style, les hésitations dans le discours de l'enquêté, tant
d'éléments qui peuvent l'enquêteur sur les dispositions
idéologiques de l'enquêté au moment même de
l'entretien...). Il principalement pour l'analyse logico-esthétique de
faire une interprétation stylistique du discours.
ü L'analyse sémantique
structurale : cette catégorie d'analyse de contenu
vise à définir le champ des significations d'un objet
d'étude dans un ensemble cohérent donné et prononcé
par l'individu dans son discours. Le but poursuivi ici est de mettre en
évidence les éléments phares qui organisent le contenu du
discours proposé de manière indépendante du contenu
même de ces éléments.Il s'agit donc principalement de
travailler non pas sur le vocabulaire du discours prononcé, non pas sur
le lexique ou la thématique utilisée dans les propos, mais
simplement sur les principes d'organisation sous-jacents à ces discours,
sur les systèmes de relations entre les phrases énoncées
dans le discours, sur les règles d'enchaînement, d'association,
d'exclusion dans le discours (on fait ici allusion à toutes les
relations qui structurent le contenu du discours de manière invariante
et indépendamment des prédispositions personnelles et
idéologiques de l'individu enquêté).
ü
L'analyselogico-sémantique : cette typologie
d'analyse de contenu tient compte du contenu manifeste du discours
prononcé par l'individu interviewé. Elle ne considère que
le signifié immédiat et accessible du propos recueilli lors de
l'entretien. Trois grandes phases sont ainsi à implémenter dans
le cadre de cette typologie d'analyse de contenu : L'analyse
thématique dont le but est de déterminerles thèmes
développés dans le discours de l'enquêté. Il s'agit
dans ce sens de mettre en lumière les unités sémantiques
qui composent l'univers de l'entendement de l'enquêté par son
discours. Réaliser cette tâche revient à procéder
en deux étapes : La détermination des unités
significatives d'une part et leur catégorisation d'autre part. En
deuxième lieu, on a l'analyse du positionnement du répondant qui
permet de mesurer sa distance idéologique en rapport avec ce qu'il dit.
Cette analyse porte sur les jugements formulés par ce dernier. On peut
ainsi calculer la répétition de ces jugements mais aussi la
direction qu'ils prennent (cette direction eut être soit positive,
négative ou neutre). En troisième lieu, on a à faire
à l'analyse fréquentielle, c'est-à-dire à une
comparaison des fréquences des différents thèmes
énoncés par les enquêtés. Plus
précisément, il s'agit de faire une synthèsedes
énoncés les plus répandus dans le discours des individus
enquêtés.L'hypothèse au centre de cette analyse
fréquentielle est que plus la fréquence d'une idée est
élevée, plus cette idée est importante pour le locuteur.
Dans le cadre de notre investigation qualitative, nous avons accordé une
importance remarquable au contenu du discours du locuteur, puisque nous nous
sommes dits que l'intérêt de cette phase qualitative dans notre
recherche réside dans la proposition d'un corps de variables faisant
partie des priorités des enquêtés en relation avec le
contrat psychologique. Nous avons suivi trois étapes dans cette
démarche d'analyse de contenu thématique : d'abord une
lecture synthétique des différents entretiens effectués
(uniquement pour les attentes et promesses), ensuite une catégorisation
des propos en fonction des priorités relation à la
fréquence d'apparition dans les discours et enfin, une
considération dimensionnelle des différents propos
énumérés dans le tableau synthétique.
a. L'analyse
synthétique du discours des enquêtés
Au total, 14 entretiens ont été effectués
auprès des dirigeants et responsables d'entreprises (4 entretiens plus
précisément) et auprès employés (10 entretiens au
total). Malgré les rendez-vous manqués et accentués que
nous avons remarqué dans le cadre decette investigation exploratoire
(surtout pour les responsables d'entreprise) et malgré également
le fait que les entretiens se soient déroulés avec des
interruptions du fait que les employés n'étaient pas
libérés de leurs travaux pendant la période de
l'entretien, nous sommes parvenus à récupérer l'essentiel
de l'information nécessaire à la réalisation de cette
investigation.Compte tenu de la construction de la grille d'entretien en
fonction de plusieurs thématiques, il convient de donner une
synthèse de ces différentes thématiques pour permettre une
connaissance des différentes variables énoncées par les
enquêtés.Dans cette explication, quatre objectifs20(*) sont à signaler :
- Identifier ce qui est voulu et attendu par les
employés et les responsables dans les entreprises
enquêtées ;
- Identifier ce qui est exprimé comme promesse de part
et d'autre de la relation d'emploi entre les individus
enquêtés.
ü Synthèse des attentes réciproques
dans la relation d'emploi
Une double perception des attentes est très importante
pour comprendre au moins les effets qu'aura la couverture de ces
dernières sur le comportement des parties prenantes dans la relation
d'emploi. En ce qui concerne les attentes exprimées par les
salariés dans la relation d'emploi, on peut noter les expressions
relatives à la qualité de l'emploi, aux bonnes relations dans le
travail, attente d'équité et horaires de travail modulables,
attentes en termes de communication et possibilité d'apprentissage des
connaissances nouvelles (ces attentes sont exprimées par les
enquêtés 1, 3, 4). Une phrase justifiant ce propos est celle de
l'enquêté n°1 qui signale que « Pour moi, j'ai
toujours eu à l'idée que le traitement des salariés dans
une entreprise se fait de façon conviviale, que les relations d'emploi
dans les entreprises sont bonnes et que chaque membre qui y travaille peut
s'exprimer autant qu'il voudra s'il a les préoccupations relatives
à son travail. » Certaines attentes ont été
exprimées en relation avec la considération de la personne au
travail et l'absence de discrimination dans le traitement organisation et aussi
en relation avec la rémunération en fonction du travail
effectué et la participation aux décisions (on se
réfère aux propos des autres enquêtés). La phrase
qui a attiré notre attention dans ces propos est celle de
l'enquêté n° 2 qui proclame « (...) mes
attentes sont plus calibrées autour de la considération qu'on
aura de ma personne, de ma personnalité et de mon Genre dans les
procédures de management de l'entreprise. (...) je prends au
premier niveau cette attente de non-discrimination dans les procédures
de gestion de l'entreprise (...) ».
Du côté des responsables d'entreprises
enquêtés (3 enquêtés au total), nous comprenons une
attente en termes de démonstration des compétences, attentes
ayant trait à la loyauté du salarié dans l'entreprise
(puisque le salarié doit tout faire pour ne pas mettre l'entreprise en
péril par la divulgation des informations qui compromettent
l'entreprise), attentes liées au respect de la hiérarchie et
à la réalisation du travail pour lequel le contrat a
été convenu pour la relation d'emploi, on a également les
attentes liées au respect des normes préétablies,
c'est-à-dire une absence de transgression du règlement
intérieur qui régit le travail et les comportements au travail
dans l'entreprise. Pour s'en convaincre, nous retenons deux propos donc celui
du responsable n° 1 qui signale que « s'il faut parler des
attentes que j'ai envers mes employés, je prendrais
particulièrement le côté de la démonstration des
compétences. (...) Vous savez, les salariés peu importe
ce que votre entreprise gagne pour une période, même s'ils savent
que vous perdez dans vos résultats, eux c'est leurs salaires qui sont
plus importants. Comme c'est le cas, nous sommes donc là pour
contrôler ce qu'ils apportent. » Du côté du
responsable n° 3, « (...) les attentes sont tournées
vers la loyauté et le respect de la hiérarchie par les
employés ».
ü Synthèse des promesses
réciproques dans la relation d'emploi
Également du côté des promesses, le
recensement va également se faire selon une double vision aussi bien du
côté de l'employé que pour le salarié
lui-même. Les employés abordés dans le cadre de cette
recherche ont exprimé comme promesse entendues de la part du responsable
de l'entreprise le besoin de faire rayonner l'entreprise dans le cadre du
secteur d'activité concerné, la mise à la disposition des
employés d'un cadre idéal pour le travail à l'aise, la
considération de la distance maison-entreprise dans la politique de
rémunération de l'entreprise, la considération des
ressources humaines comme actrices centrales dans la conduite de la politique
générale de l'entreprise, la prise de conscience que la
réussite de l'entreprise est le fruit de la somme des compétences
des uns et des autres dans la relation d'emploi, la mise en oeuvre de la
politique « les employés d'abord » pour
mieux réussir, la mise à disposition de tout le nécessaire
pour mener à bien le travail fourni, l'assurance de tous les
employés au niveau de la CNPS, l'assurance sur la sécurité
de l'emploi et l'évolution de carrière en fonction des
performances démontrées dans l'entreprise, l'assurance sur les
risques socio-professionnels que nous pouvons courir dans la couverture de nos
objectifs. Ces propos sont prononcés par les enquêtés 1, 2,
4 et 6). Les autres enquêtés (précisément les
enquêtés 3 et 5) se sont exprimés sur les promesses en
termes de reconnaissance du travail fourni, de liberté d'expression en
ce qui concerne l'organisation du travail, de participation à des
formations et la possibilité d'avoir des promotions en fonction du
travail fourni, la possibilité de faire recours aux autres et même
à la hiérarchie quand les choses nous dépassent, les
primes de participation à des conférences, que l'entreprise
devrait tout faire pour rendre le travail agréable comme c'est le cas en
famille, la possibilité de participer à des réunions et
de dire ce que l'on pense. Cependant, l'enquêté n° 3 fait une
remarque par rapport à ces promesses entendues de la part de
l'entreprise. « (...) quand vous êtes en relation
d'emploi (...), soyez prêt à entendre tout de la part de
celui qui est chargé de l'entretien. Aucune entreprise ne viendra vous
dire des choses qui toucheront sa notoriété et sa
réputation. Vous entendez tout ce qui est en mesure de vous mettre en
confiance ou de vous redonner encore une meilleure façon de voir
l'entreprise ».
En ce qui concerne les promesses faites par les
employés aux responsables des entreprises enquêtées, nous
n'avons pas eu à récolter une masse d'informations
nécessaires du fait que, et nous l'avons déjà
mentionné précédemment, ces responsables étaient
difficiles à rencontrer et quand bien même on les rencontre, le
temps est assez court pour parcourir toute la grille d'entretien. Toutefois, de
ces 3 enquêtes auprès des responsables, nous avons pu
récolter quelques données sur les promesses données par
les employés eux-mêmes au début de leur intégration
dans l'entreprise. Nous pouvons citer le fait que les employés ont dit
aux responsables qu'ils sont là parce qu'ils ont accepté
d'appartenir à l'entreprise. Le propos du Responsable n° 3 explique
précisément cette conception. « Les salariés
au départ même de la signature du contrat m'ont les choses
pareilles. Le travail est dur à trouver et quand on a la chance
d'être appelé par une entreprise au regard des multiples dossiers
que nous avons déposé de part et d'autre, on ne peut
qu'être fier. Nous sommes là pour le travail et rien que pour le
travail, c'est d'ailleurs l'objet de notre demande d'emploi. »
Les Responsables 1, 2 et 3, font appel à la loyauté et au respect
de la hiérarchie dans les propos qu'ils ont recueillis dans les
débuts de la relation d'emploi avec les employés.
Particulièrement pour les Responsables, les salariés font
état du fait qu'ils sont conscients qu'ils doivent travailler pour avoir
un salaire.
b. Catégorisation
des propos en fonction des priorités
Nous faisons ici des précisions uniquement sur les
attentes et les promesses qui fondent le contrat psychologique entre les
salariés et les entreprises enquêtées d'autant plus que
nous avons largement de l'espace dans le chapitre suivant pour présenter
une synthèse globale des résultats de l'enquête aussi bien
quantitative que qualitative. Il s'agit en effet, de proposer, au regard bien
sûr de ce qui a été présenté comme attentes
et promesses exprimées de part et d'autre, une analyse
fréquentielle et un diagramme fréquentiel représentant les
priorités.
Tableau 5: Analyse
fréquentielle des priorités exprimées
Attentes des salariés
|
Fréquence d'expression
|
Attentes des responsables
|
Fréquence d'expression
|
Qualité de l'emploi
|
9 fois
|
La loyauté du salarié en ce qui a trait
à sa discrétion
|
4 fois
|
Bonnes relations au travail
|
9 fois
|
Traitement équitable
|
5 fois
|
Horaires de travail modulables
|
3 fois
|
Démonstration des compétences
|
3 fois
|
Libre communication au travail
|
8 fois
|
Reconnaissance au travail (sous toutes ses formes)
|
9 fois
|
Le respect de la hiérarchie
|
4 fois
|
Non-discrimination au travail
|
2 fois
|
Rémunération tenant compte des
performances
|
6 fois
|
Participation au processus de prise de
décision
|
7 fois
|
Le respect des normes préétablies
|
4 fois
|
Développement de carrières
|
10 fois
|
Développement des compétences par la
formation
|
6 fois
|
La promptitude du salarié dans la réalisation
des tâches
|
2 fois
|
Conciliation travail / famille
|
3 fois
|
Possibilités d'avancement
|
10 fois
|
Capacité relationnelle des salariés
|
2 fois
|
Traitement salariale conviviale
|
3 fois
|
Sécurité de l'emploi
|
10 fois
|
Source : Nos enquêtes
Figure 16: Diagramme des
priorités dans les attentes des salariés
Source : Nos enquêtes
Figure 17: Diagramme des
priorités dans les attentes des responsables
Source : Nos enquêtes
Nous avons choisi de faire une représentation en
prenant une logique croissante du haut vers le bas pour montrer les
priorités des attentes de part et d'autres dans le contrat psychologique
(les attentes se trouvant au bas de l'échelle sont dans ce sens les plus
considérées dans le cadre de cette recherche). L'accent est
principalement mis sur la sécurité de l'emploi, au
développement de carrières dans l'entreprise, àla
possibilité d'avancement, à la reconnaissance au travail,
à la qualité de l'emploi, aux bonnes relations au travail si nous
considérons bien sûr le camp des attentes exprimées par les
employés. Du côté des responsables21(*) dans les entreprises
enquêtées, l'accent est principalement mis sur la loyauté
du salarié (particulièrement à sa discrétion), sur
le respect de la hiérarchie, sur le respect des normes
préétablies, sur la démonstration des compétences,
sur la promptitude du salarié dans la réalisation des
tâches pour se tourner en fin de compte sur la capacité
relationnelle du salarié. Il est donc temps de dimensionner ces propos
recueillis relatifs aux attentes des salariés dans la relation d'emploi
d'autant plus que c'est sur ces derniers que va porter l'étude de la
socialisation organisationnelle.
I.2.2.2. Dimensionnalité des
attentes exprimées par les salariés enquêtés
La littérature sur la relation d'emploi a jeté
les bases sur la compréhension de l'ajustement du salarié
à l'organisation en général au travers la notion de
contrat psychologique par les attentes (Wanous et al.,
1992 ;Guerrero, 2004 ; Campoy et al., 2006 ; Delobbe,
2006 ; Riant, 2010 ; Jafri, 2011 ; Fremeaux et Noel, 2011 ;
Pichault et Nizet, 2013 ; Rousseau et al., 2014; Pink, 2016). Au
regard de cette littérature et bien d'autres encore, trois dimensions
sont données aux attentes liées au contrat psychologique :
La dimension transactionnelle qui met l'accent sur ce qu'apporte le
salarié à l'entreprise et ce qu'il reçoit en retour ;
la dimension relationnelle qui a trait à la qualité des relations
de travail, au soutien social et bien d'autres ; la dimension
idéologique ou balancée qui s'intéresse à une
visée pratiquement non observable directement mais qui pourtant joue un
rôle majeur dans le processus d'ajustement du salarié. Il s'agit
principalement des variables liées à la sécurité de
l'emploi, à l'employabilité et à l'évolution de
carrière. Le but ici est de faire un regroupement des propos recueillis
dans chacune de ces dimensions en vue de proposer un rapprochement
théorique avec les investigations déjà effectuées
dans d'autres cieux et en rapport avec les auteurs présentés
précédemment. Nous visons ainsi une démarche de
synthétisation des informations pour apporter des éléments
de réponse au souci qu'ont posé la plupart des chercheurs :
celui de la contextualisation des données en fonction du champ empirique
qui concerne la recherche.
Tableau 6 :
Dimensionnalité des attentes exprimées par nos
enquêtés
Attentes exprimées par les
salariés
|
Contrat psychologique transactionnel
|
Contrat psychologique relationnel
|
Contrat psychologique idéologique ou
balancé
|
Traitement équitable
|
X
|
|
|
Reconnaissance au travail (sous toutes ses formes)
|
X
|
|
|
Traitement salariale conviviale
|
X
|
|
|
Horaires de travail modulables
|
X
|
|
|
Non-discrimination au travail
|
X
|
|
|
Possibilités d'avancement
|
X
|
|
|
Rémunération tenant compte des
performances
|
X
|
|
|
Qualité de l'emploi
|
|
X
|
|
Bonnes relations au travail
|
|
X
|
|
Libre communication au travail
|
|
X
|
|
Participation au processus de prise de
décision
|
|
X
|
|
Développement de carrières
|
|
|
X
|
Développement des compétences par la
formation
|
|
|
X
|
Conciliation travail / famille
|
|
|
X
|
Sécurité de l'emploi
|
|
|
X
|
Source : Enquête exploratoire en
rapport avec le regroupement théorique
A la lecture de ce tableau synthétique de regroupement
dimensionnel des attentes exprimées par les enquêtés, nous
pouvons faire quelques remarques : nous trouvons dans les attentes
exprimées par les salariés une dimension transactionnelle
(Rousseau, 1995 ; Sharpe, 2003 ; Lemire, 2005)qui a trait à la
supposition qu'un effort supplémentaire dans la relation d'emploi
pourrait améliorer un tant soit peu la politique de l'entreprise dans la
rémunération, la promotion et les avancements dans le cadre du
travail, la modulation des horaires de travail en fonction du niveau de
performance atteint, l'absence de discrimination dans les transactions avec
l'entreprise, l'équité dans le cadre de la
réciprocité dans les échanges. Cette
énumération se rapproche des éléments
retrouvés dans les travaux de Guerrero (2004) ainsi que de Delobbe et
al. (2005) et plus explicité dans les travaux de Rousseau et
al. (2014). Mais seulement, les termes changent surtout pour ce qui a
trait à l'attente d'une proposition d'horaires de travail modulables
où on parlait plutôt de l'amélioration des heures de
travail. On peut faire également un constat pareil sur le traitement
convivial qui est exprimée par les enquêtés non pas pour
parler du salaire à la performance, mais plutôt du salaire
répondant aux besoins personnels. Le second groupe d'attentes est
relatif au contrat psychologique relationnel qui est basé sur un
échange à caractère particulièrement social
impliquant des obligations dispersées (obligations moins
spécifiques, qui « renvoient à des obligations
socio-émotionnelles de longue durée ») Lemire, 2005). Dans
ce sens, la relation entre les parties prenantes peut être basée
sur un lien de confiance plus fort surtout lorsqu'il y a la présence
d'un engagement réciproque des parties prenantes. Nous notons ici la
qualité de l'emploi, les bonnes relations au travail, la libre
communication et la participation au processus de prise de décision. On
retrouve également la classification faite par Delobbe et al.
(2005) et explicitée par Rousseau et al. (2014). Le
troisième type d'attentes exprimées par les salariés a
trait au contrat psychologique dit idéologique, équilibré
ou encore balancé. Ce type de contrat unit des contenus aussi bien
transactionnel que relationnel, c'est-à-dire, des contenus liés
à une relation ouverte à long terme (en terme
d'employabilité et de développement de carrière) et
lié à des récompenses définies et contingentes
à la performance de 1'employé (Dabos et Rousseau, 2004 ; Hui
et al., 2004 ; O'Neil et Adya, 2007). Ces indicateurs sont encore
confirmés dans le cadre de cette recherche.
La démarche qualitative exploratoire que nous avons
effectuée dans le cadre de cette recherche nous a permis de
contextualiser les attentes exprimées par les salariés dans la
relation d'emploi en vue de rapprocher nos observations aux travaux
déjà effectués dans cette lancée. Comme nous
l'avons bien signalé, cette phase exploratoire est faite juste dans le
souci de calibrer les variables de mesure de la notion même de contrat
psychologique par les attentes en tenant compte de ce que pense
l'employé lui-même dans sa relation d'emploi. Cette
précision étant faite, il est donc temps de mettre l'accent sur
la méthodologie quantitative adoptée pour le test de nos
hypothèses de recherche.
II. Exposé de la démarche
de la recherche quantitative adoptée
Particulièrement, l'investigation quantitative a pour
but final de mettre en relation des variables en vue d'opérer une
idée sur la validité du modèle de recherche
explicité après une revue de la littérature existante et
un rapprochement avec le contexte par une phase exploratoire. Notre
modèle de recherche présenté à la fin du chapitre
II est composé de deux groupes de concepts : le concept du contrat
psychologique par les attentes qui renferme les attentes transactionnelles, les
attentes relationnelles et les attentes idéologiques ou balancées
est la variable explicative. Le second concept a trait à la
socialisation organisationnelle appréhendée par les notions
d'apprentissage et d'intériorisation des variables liées à
l'organisation en générale. C'est une variable à
expliquer. On cherche alors vérifier et à tester les relations
causales entre ces différents concepts qui sont bien explicitées
dans les hypothèses de recherche. Pour y arriver, des
énoncés sont repris de la littérature, adaptés en
fonction des exigences de la recherche à entreprendre puis
compilés dans un questionnaire d'enquête en vue de recueillir des
informations auprès d'un échantillon plus conséquent de la
population d'étude. Le questionnaire comprend alors l'ensemble des
modèles de mesure des concepts de la recherche. D'une façon
générale, on peut dire que l'étude quantitative rempli les
deux objectifs ci-après :
- Elaborer des instruments de mesure des concepts contenu dans
la recherche : il s'agit de proposer soit au regard de la
littérature concernant le problème traité, soit au regard
d'une descente exploratoire qualitative un ensemble d'indicateurs qui
s'adaptent de façon précise au contexte de recherche
choisi ;
- Tester les hypothèses de recherche et donner un avis
sur la validité du modèle de recherche proposé à la
fin du chapitre II : il s'agit, sur la base des outils d'analyses
statistiques appropriés, de donner une interprétation des
résultats des différentes hypothèses de la recherche. La
discussion intervient alors pour apporter un rapprochement de la recherche
ainsi effectuée à la littérature déjà
existante. Dans la suite de ce travail, un contour est fait sur la
procédure d'échantillonnage, la mesure des concepts ainsi que le
questionnaire d'enquête, les outils d'analyses statistiques des
données.
II.1. Procédure
d'échantillonnage, opérationnalisation des concepts, processus de
mesure des variables et présentation de l'outil d'investigation
empirique
Nous cherchons à tester la relation
(non directement observable) entre deux concepts appartenant au champ de
recherche en psychologie sociale. Ces deux concepts sont intégrés
en sciences de gestion et particulièrement en gestion des ressources
humaines pour permettre de comprendre le comportement et les attitudes d'un
individu (salarié dans le cadre spécifique de la gestion des
ressources humaines) dans une situation de travail quelconque. Ce qui suppose
de cibler un groupe d'individus important pour que le résultat soit
transposable avec un outil de collecte des données approprié
qu'est le questionnaire d'enquête. Après avoir explicité la
procédure d'échantillonnage dans le cadre de notre recherche,
nous faisons un point sur l'opérationnalisation des concepts et le
processus de mesure des variables. Cette partie est donc terminée par la
présentation du questionnaire d'enquête et la procédure
d'administration auprès de l'échantillon de la population. Il est
nécessaire de signaler déjà que dans
l'opérationnalisation des concepts, nous prenons appui sur les propos
exprimés lors de la phase exploratoire.
II.1.1. Procédure d'échantillonnage pour
l'enquête quantitative
Pirès (1997)22(*) désigne l'échantillon comme
étant « une petite quantité de quelque chose pour
éclairer certains aspects généraux du problème
». Autrement dit, l'idée de l'échantillon est intimement
liée à l'idée de la transférabilité des
connaissances qui seront produites par la recherche surtout quand il s'agit de
procéder à une investigation quantitative par questionnaire. En
effet, même si la démarche quantitative requiert un
élargissement de la population de l'étude prenant en compte un
nombre important d'enquêtés, ça ne veut pas pour autant
dire qu'il faut interroger quiconque s'intéresse à la recherche
pour gonfler l'échantillon, mais seulement tout individu qui
intéresse la recherche, c'est-à-dire tout individu disposant des
informations pertinentes pour l'aboutissement de la recherche. Le processus
d'échantillonnage est dans ce sens un procédé technique
qui ressort les différentes étapes aboutissant à un
échantillon de la population concernée par l'étude. En
figeant la sélection de l'échantillon de l'étude sur un
cas typique d'identification des contributeurs à la recherche,
logiquement l'échantillonnage par choix raisonné, nous avons
calibré notre étude seulement sur les individus disposant de
l'information nécessaire pour notre recherche. L'échantillonnage
par choix raisonné requiert que l'échantillon d'étude soit
basé fondamentalement sur le jugement du chercheur lui-même. Sa
valeur réside dans le fait qu'elle permet de choisir de manière
précise les éléments de l'échantillon afin de
respecter plus facilement les critères fixés par le chercheur. Au
total 753, individus ont répondu correctement aux questionnaires
d'enquête sur un effectif de 1300 questionnaires distribués. On a
donc un taux de réponse de 57,92%. L'échantillon quantitatif est
réparti ainsi qu'il suit :
Tableau 7 : La
répartition de l'échantillon de l'étude
quantitative
Villes
|
Questionnaires
|
Administrés
|
Récupérés
|
Exploitables
|
Effectifs
|
%
|
Effectifs
|
%
|
Effectifs
|
%
|
Douala
|
600
|
46,15%
|
423
|
70,5%
|
348
|
58%
|
Garoua
|
450
|
34,63%
|
342
|
76,00%
|
275
|
61,11%
|
Maroua
|
250
|
19,20%
|
191
|
76,40%
|
130
|
52,00%
|
Total
|
1300
|
100
|
956
|
73,54%
|
753
|
57,92%
|
Source : Nos enquêtes
Au total, nous avons administré 1300 questionnaires
auprès des employés dans les entreprises au Cameroun (dont 03
régions seulement sur 10 ont été investiguées faute
de moyens financiers assez limités). En effet, dans le cadre de notre
recherche, nous cherchons à comprendre l'On a donc la répartition
suivante : 600 questionnaires pour Douala (46,15 %), 450 questionnaires
pour Garoua (34,63 %) et 250 questionnaires pour la ville de Maroua (19,20 %).
Cette répartition suit en quelque sorte la répartition
théorique des entreprises au Cameroun avec la ville de Douala (capitale
économique) qui vient en tête avec la plus grande partie des
affaires économiques au Cameroun. Nous avons
récupéré au total 956 questionnaires (soit un taux de
récupération de 73,54 %). Parmi les questionnaires
récupérés, 753 sont exploitables dans le cadre de notre
recherche (pour un taux d'exploitation de (57,92 %). Recouvrer cet
échantillon ne se s'est pas déroulé sans
difficultés. Nous revenons ainsi sur les difficultés que nous
avons rencontrées dans cette phase de la recherche.
La sélection de la population d'étude de
l'enquête quantitative s'est heurtée à plusieurs
problèmes. Le premier problème que nous avons rencontré
est que la population d'étude n'est pas statique c'est-à-dire que
la cible du questionnaire est variante (tout salarié de l'entreprise y
compris même ceux qui ont la casquette de décideurs dans les
entreprises). Ce qui n'a pas été facile du moins pour les
responsables de l'entreprise d'autant plus que les rencontrer n'était
pas une évidence. En ce qui concerne les employés, la
difficulté que nous avons rencontrée était plus
basée sur le niveau de compréhension des différentes
questions mentionnées dans le questionnaire d'investigation. La seconde
difficulté réside dans le fait que, sélectionner un
échantillon par choix raisonné ne nous garantit pas totalement de
la fiabilité de cet échantillon et aussi, bien que défini
par choix raisonné, nous n'avons pas une base de données que nous
pouvons consulter pour sélectionner les différents
enquêtés répondants aux critères définis dans
le cadre de cette recherche. C'est ce qui explique notre recours à la
sélection de notre échantillon par choix raisonné.
II.1.2. Opérationnalisation des concepts de la
recherche
Les construits théoriques mobilisés dans le
cadre de cette recherche ont tous la caractéristique d'être non
directement mesurable et donc, non directement compréhensibles. Les
propositions théoriques traitées dans le cadre de notre
investigation doctorale mettent en relation la notion de socialisation
organisationnelle (sous toutes ses dimensions) et la perception par le
salarié de la couverture ou non de ses attentes relativement au contrat
psychologique qui le lie avec l'entreprise (attentes considérées
également sous toutes les formes comme nous l'avons
élucidé dans les chapitres précédents). Avant de
faire un point sur cette opérationnalisation, nous faisons un
arrêt sur la nécessité même de
l'opérationnalisation.
Dans le domaine des sciences - et cela est
particulièrement aussi vrai dans des investigations en sciences sociales
- les théories et les hypothèses sont formulées au moyen
de concepts et également des liens clairs entre des concepts. Un concept
peut être entendu ici comme une idée, une représentation
mentale abstraite et générale d'un être, d'une
manière d'être ou d'un rapport quelconque entre des entités
bien connues : c'est, en somme, un atome de pensée pour parler comme
Gilles (1994). En effet, ce dernier met l'accent sur les procédures
utilisées pour créer le concept en explicitant sa
compréhension et en fixant son extension23(*). A s'en tenir à lui, on peut définir
clairement un concept comme une « construction de la pensée
résultant d'une opération par laquelle on individualise des
traits permettant de rapprocher des objets différents ou de distinguer
des objets autrement similaires », ou, autrement dit, par laquelle on
définit les critères permettant de déterminer si tel ou
tel objet fait partie ou non de l'extension du concept. Dans ce sens,
opérationnaliser un concept reviendra donc à retrouver tous ses
indicateurs de mesure contribuant à le rendre beaucoup plus
compréhensible. Dans la mesure où nous avons un souci de
contextualisation des variables de la recherche, l'opérationnalisation
est faite en mettant un accent aussi bien sur les considérations
théoriques en matière d'échelles de mesure des concepts,
mais en rapport également avec les indicateurs récoltés
lors de la phase qualitative exploratoire.
II.1.2.1.
Opérationnalisation du concept de socialisation organisationnelle
Dans la littérature sur la socialisation
organisationnelle des salariés et en particulier les travaux de Fisher
(1986), l'opérationnalisation de la socialisation organisationnelle des
salariés est faite en prenant en considération « ce qui
est appris et ce qui est modifié » au fil du temps et au fur
et à mesure que le salarié poursuit sa carrière au sein de
l'entreprise. D'autres auteurs encore allant dans ce sens on fait remarquer que
la socialisation au sein d'une organisation doit s'apparenter à un
processus continu d'apprentissage et d'intériorisation progressive des
normes, valeurs et comportements nécessaires pour être
intégrer dans une organisation, pour appartenir à un collectif de
travailleur et pour être efficace dans son emploi (Pagès et
al., 1979 ; Fournier et Payne, 1994 ; Bourhis, 2004 ; Fabre,
2005 ; Spark et Schenk, 2006). Il faut noter que l'échelle de
mesure de la socialisation organisationnelle de Chao et al. (1994) est
celle la plus répandue et celle sur laquelle se fondent la plupart des
investigations empiriques sur cette notion. Cette approche en terme de contenu
de la socialisation considère en effet que les pratiques et les
tactiques de la socialisation sont institutionnelles ou individuelles
même comme on note l'énumération des domaines appris
pendant cette phase de socialisation tels que la maitrise des aspects
techniques de la tâche, la compréhension du rôle
organisationnel, la maitrise des relations interpersonnelles, la connaissance
de l'organisation, l'intégration sociale dans l'entreprise (Lacaze,
2001).
Dans la littérature, seules deux échelles de
mesure se focalisent essentiellement sur le processus de socialisation
organisationnelle exprimés également en termes de connaissance et
de compréhension des différents domaines de socialisation
(Ostroff et Kozlowski, 1992 ; Haueter et al., 2003 ;
Taorima, 2004) tel que nous le souhaitons dans le cadre de notre recherche.
Nous notons que les variables qui ont trait à l'apprentissage mettent en
relief les notions de « savoir » ou de
« connaissance » tandis que les variables
reliées à l'intériorisation sont énoncées en
terme de « compréhension », en terme
« d'acceptation » ou encore par le verbe «
adhérer ». Les tableaux suivants mettent en relief
les variables qui entrent dans l'opérationnalisation de l'apprentissage
et de l'intériorisation organisationnelle considérées ici
comme deux processus sous-jacents à la socialisation organisationnelle
(Bourhis, 2004 ; Fabre, 2005).
Tableau 8 : Variables
d'opérationnalisation de l'apprentissage organisationnel
Items de mesure
|
J'ai le sentiment d'être un membre de l'entreprise
à part entière
|
Les activités de l'entreprise me permettent chaque jour
d'améliorer mes connaissances pratiques.
|
Je comprends parfaitement les objectifs et visions de
l'entreprise.
|
Je constate que j'acquiers au jour le jour des connaissances
relatives à l'entreprise.
|
Je connais parfaitement les comportements appropriés
pour être membre de cette entreprise.
|
J'ai parfaitement une connaissance des valeurs qui
conditionnent le vécu dans l'entreprise.
|
Je connais parfaitement les objectifs que mon entreprise veut
atteindre.
|
Je connais parfaitement le sens et la valeur de ma mission au
travail dans cette entreprise.
|
Je trouve que j'ai des connaissances requises pour assumer mon
rôle dans cette entreprise.
|
J'ai un savoir-faire particulier dans le cadre de mon travail
dans cette entreprise.
|
J'apprends au fur et à mesure les compétences
requises pour assumer mon travail.
|
Je connais quelles tâches et responsabilités sont
prioritaires dans le cadre de mon travail.
|
J'ai appris comment réaliser mon travail avec
efficacité dans cette entreprise.
|
Je maîtrise l'ensemble des activités qui sont
liées à l'organisation effective de mon travail.
|
Je trouve que je connais parfaitement l'histoire de mon
entreprise.
J'ai conscience que pour assumer mon rôle, il faut
absolument une compétence adéquate.
Je connais parfaitement les membres de mon équipe de
travail.
Je sais parfaitement à qui m'adresser quand mon travail
exige une aide.
Je dois apprendre encore beaucoup de chose sur mon travail pour
être performant.
J'ai le sentiment que mes collègues me font toujours
confiance dans cette entreprise.
Je connais parfaitement tous les membres de mon équipe de
travail.
J'ai comme l'impression que je me sens toujours isolée par
rapport à mes collègues.
|
Source : Adaptées des travaux
d'Ostroff et Kozlowski (1992) ; Haueter et al. (2003) ; Taorima
(2004)
Tableau 9 : Variables
d'opérationnalisation de l'intériorisation
organisationnelle
Items de mesure
|
J'ai vraiment une aisance à m'enraciner dans la culture
de cette entreprise.
|
J'accepte totalement le sens et la valeur de ma mission au
travail.
|
J'ai vraiment une aisance dans l'appropriation des
connaissances relative à cette entreprise.
|
J'accepte totalement les comportements appropriés pour
appartenir à cette entreprise.
|
Je me sens totalement appartenir aux valeurs qui conditionnent
le vécu dans cette entreprise.
|
J'adhère totalement aux objectifs que mon entreprise
cherche à atteindre.
|
J'accepte totalement les objectifs assignés au
fonctionnement quotidien de cette entreprise.
|
J'ai vraiment une aisance à m'enraciner dans la culture
de cette entreprise.
|
J'accepte totalement le sens et la valeur de ma mission au
travail.
|
J'ai vraiment une aisance dans l'appropriation des
connaissances relative à cette entreprise.
|
J'accepte totalement les comportements appropriés pour
appartenir à cette entreprise.
|
Je me sens totalement appartenir aux valeurs qui conditionnent
le vécu dans cette entreprise.
|
J'adhère totalement aux objectifs que mon entreprise
cherche à atteindre.
|
J'accepte totalement les objectifs assignés au
fonctionnement quotidien de cette entreprise.
Je trouve que j'ai des connaissances requises pour assumer mon
rôle dans cette entreprise.
Je comprends comment agir afin d'être en phase avec les
valeurs de cette entreprise.
Je comprends la politique interne qui définit la
hiérarchie dans mon entreprise
J'accepte le sens et la valeur de ma mission au travail dans
cette entreprise.
J'accepte totalement les compétences requises pour
conduire mes tâches dans mon travail.
J'accepte totalement l'organisation des priorités dans
le cadre de mon travail.
J'accepte l'ensemble des activités qui sont
liées à l'organisation effective de mon travail.
J'ai accepté les valeurs de mon équipe au point
de les faire le miennes.
Je comprends comment réaliser les tâches qui
composent mon équipe de travail.
Je comprends mon équipe contribue aux objectifs et buts
de l'entreprise.
Je comprends comment l'apport des membres de mon équipe
contribue au produit/service final.
|
Source : Adaptées des travaux
d'Ostroff et Kozlowski (1992) ; Haueter et al. (2003) ; Taorima
(2004)
II.1.2.2.
Opérationnalisation du concept de contrat psychologique par les
attentes
Les recherches qui ont abordé la notion de contrat
psychologique dans la relation d'emploi ont mis en évidence les
éclaircissements sur la compréhension de cette notion tout aussi
diffuse avec des définitions pas du tout unanimes et avec des
conceptions tantôt centrées sur l'individu tantôt
centrées sur l'organisation ou encore centrée même sur des
changements auxquels l'individu doit s'arrimer pour afficher des comportements
attendus dans l'entreprise. De ces définitions, celle de Rousseau et
al. (2014) nous semble incontournable. Selon ces derniers, «
le contrat psychologique consiste en des croyances individuelles,
modelées par l'organisation, concernant les termes d'un accord sur ce
qu'échangent les individus et leur organisation. ».
Nous rappelons que dans cette définition de Rousseau et
al. (2014), la notion de contrat psychologique dans la relation
d'emploi met en évidence quatre conception : le contrat
psychologique est propre à chaque individu (on fait
référence ici aux attentes exprimées par les individus
eux-mêmes à la relation d'échange social qui le lie avec
une organisation quelconque), il est influencé par l'organisation dans
laquelle les parties prenantes évoluent (on fait appel ici aux promesses
faites par l'organisation dans laquelle l'individu est intégré
puisque ces promesses sont faites en tenant compte du contexte
d'évolution de l'organisation en question), il nécessite un
accord d'échange mutuel (on parle de la prise en compte des attentes est
des obligations mutuelles dans la relation d'emploi) et il est bipartite
(parlant en effet des parties à l'emploi qui doivent être deux. On
fait également allusion à la perception bipartite du niveau
de réalisation des attentes ou alors des promesses exprimées dans
la relation d'emploi).Ce contrat trouve également une triple conception.
Une conception qui concerne la considération du contrat psychologique
transactionnel (première dimension mesurée dans la
littérature), une conception qui concerne la considération du
contrat psychologique relationnel (deuxième dimension dans la
littérature) et une conception qui concerne la considération du
contrat psychologique idéologique ou balancée (Guerrero,
2004 ; Dabos et Rousseau, 2004 ; Hui et al., 2004 ;
Lemire, 2005 ; Delobbe et al., 2005 ; Rousseau et
al., 2014 ; O'Neil et Adya, 2007 ; Lemarchand, 2016). A
côté de ces variables qui sont adaptées de ces travaux
mentionnés, d'autres variables ont été construites tenant
compte des propos recueillis lors de la phase exploratoire qualitative que nous
avons effectuée auprès des salariés dans les entreprises.
Les Tableaux suivants nous présentent les variables de mesure de ces
trois dimensions du contrat psychologique par les attentes à
savoir : la dimension transactionnelle, la dimension relationnelle et la
dimension idéologique aussi bien dans la théorie que par les
enquêtes exploratoires effectuées. Le mot d'entrée pour
toutes ces variables est « J'ai toujours
pensé ».
Tableau 10 : Variables
d'opérationnalisation du contrat psychologique par les attentes
transactionnelles
Items générés par la phase
exploratoire
|
Items adaptés de la littérature
existante
|
Qu'on reconnaitrait mes efforts au travail peu importe les
résultats.
Que les entreprises tiennent compte des performances dans les
critères de rémunération.
Qu'il n'y aurait pas de discrimination sur le traitement des
individus dans l'entreprise.
Que j'aurais un traitement équitable dans mes relations au
travail.
Que j'aurais des horaires de travail modulables en fonction des
activités à effectuer.
Que les objectifs assignés dans le cadre de mon travail
seront réalistes et clairs à mettre en place.
|
Que j'aurais un retour d'informations direct, objectif et
honnête sur mon travail.
Que j'aurais un salaire réellement en adéquation
avec mes performances dans l'entreprise.
Que j'aurais pratiquement une charge de travail acceptable dans
l'entreprise.
Que j'aurais des ressources nécessaires pour accomplir mes
tâches quotidiennes.
Qu'aucune activité ne me serait demandé en dehors
du cadre horaire du travail.
Que j'aurais totalement une marge de liberté dans
l'exécution de mes fonctions.
Que les conditions de travail seraient améliorées
au fil du temps passé dans l'entreprise.
|
Source : Adaptées de l'étude
exploratoire et des travaux de Guest et Conway (2002) ; McDonald et Makin
(2000), Delobbe et al. (2005).
Tableau 11 : Variables
d'opérationnalisation du contrat psychologique par les attentes
relationnelles
Items générés par la phase
exploratoire
|
Items adaptés de la littérature
existante
|
J'ai toujours pensé que le travail donne la place à
l'individu dans la société de nos jours.
J'ai toujours pensé que la vie au travail est très
comparable à la vie personnelle en famille.
Qu'on pourrait se faire écouter comme c'est le cas dans la
famille.
Que mes problèmes personnels seront
considérés comme le souci de la famille professionnelle.
Que j'aurais un emploi avec plus de soutien de la part de mon
supérieur.
Qu'il y aurait une entente et plus de solidarité entre les
collègues dans l'entreprise.
Que j'aurais un emploi qui me permettrait d'avoir un impact sur
la prise de décision.
|
Qu'on pourrait se faire des amis dans la relation d'emploi.
Que j'aurais une relation de travail plus coopérative en
entreprise.
Que j'aurais du soutien de la part de l'entreprise pour accomplir
au mieux mes travaux.
Que mon supérieur m'écouterait toujours pour des
remarques en rapport avec mon emploi.
Que j'aurais un manager disponible et toujours à
l'écoute de ses salariés.
Que j'aurais un plan de travail basé sur la communication
directe et le travail en équipe.
Que je pourrais me faire aider par mes collègues en cas
d'une situation qui me dépasse.
|
Source : Adaptées de l'étude
exploratoire et des travaux de Guest et Conway (2002), De Vos et al.
(2003), Delobbe (2006), Riant (2010) et Pink (2016).
Tableau 12 : Variables
d'opérationnalisation du contrat psychologique par les attentes
idéologiques
Items générés par la phase
exploratoire
|
Items adaptés de la littérature
existante
|
J'ai toujours pensé que le travail sert à couvrir
les besoins personnels de chaque personne.
Que toutes les réalités de l'emploi
correspondraient aux compétences acquises.
Que j'aurais vite fais pour gravir les échelons dans cette
entreprise.
Que j'aurais des opportunités de promotion au fur et
à mesure que j'évolue dans l'entreprise.
Que j'aurais une assurance dans cette entreprise relativement
à mes cotisations sociales.
Que j'aurais un travail avec un rythme d'exécution
modéré dans cette entreprise.
Que j'aurais une autorisation de m'absenter pour des motifs de
santé.
Que j'aurais la capacité de valoriser mes capacités
et de développer des compétences nouvelles.
Que le travail serait pour moi un véritable facteur
d'épanouissement et d'enregistrement personnel.
Que j'aurais à accomplir une tâche dont le
résultat sera utile dans l'entreprise.
|
Que j'aurais la liberté d'organiser mon travail pourvu que
les objectifs soient atteints.
Que les débuts dans l'entreprise ne seraient pas faciles
du fait de notre statut de nouveau salarié.
Que j'aurais un emploi relativement sûr dans
l'entreprise.
Que j'aurais un travail qui a du sens et qui a de l'importance
dans ma vie.
Que j'aurais un travail avec une plus grande alternative dans
l'apprentissage.
Que j'aurais vraiment la capacité d'anticiper des
situations dans le cadre de mon travail.
Que j'aurais un emploi qui comporte des défis à
relever dans l'entreprise.
Que mes missions, objectifs et rôles au travail seront
abordables pour moi.
Que mon travail me laisserait une marge de temps pour m'occuper
de ma famille.
Que j'aurais un travail qui a de l'intérêt dans ma
vie de toujours.
|
Source : Adaptées de l'étude
exploratoire et des travaux de Guerrero (2005), Delobbe et al. (2005),
Lemarchand (2016).
En ce qui concerne les variables relatives aux promesses
faites par les employeurs aux employés lors du recrutement, nous nous
concentrons spécifiquement aux promesses que les employés ont
prononcées parce que les ayant écoutés de la part de leur
employeur lors de l'entretien d'embauche. Ces variables sont utilisées
ici juste pour étudier l'adéquation entre les attentes des
employés et les promesses faites par les employeurs. Le tableau suivant
explicite ces promesses.
Tableau 13: Synthèse
des promesses faites aux employés par les employeurs
Items de mesure
|
J'ai la volonté de faire de cette entreprise une
référence dans notre contexte.
Pour un travail bien fait, nous vous signalons que les
avantages y suivront obligatoirement.
Pour un salarié qui démontre son implication, il
y aura un prix à payer.
La bravoure dans les prestations des travaux complexes a un
prix à payer.
|
Je vous promets des possibilités d'avancement en
fonction de l'évolution de l'entreprise.
|
Je vous promets un plan de carrière bien défini
dans cette entreprise en fonction de vos performances.
|
Je vous promets une prise en compte de la considération
famille travail dans cette entreprise.
|
Je vous promets de l'autonomie dans l'organisation de vos
tâches, j'attends seulement le résultat.
|
Je vous promets que rien ne vous sera demandé hors du
cadre professionnel.
|
Je vous promets que nous avons du souci à rendre cette
entreprise comme une famille d'entreprise.
|
Je vous promets que vous pouvez vous rapprocher des
collaborateurs pour des incompréhensions.
|
Je vous promets une prise en compte de votre localisation dans
la définition de la rémunération.
|
Je vous promets une qualité de l'encadrement à
la hauteur de vos attentes.
|
Je vous promets que notre souci majeur c'est d'avancer dans le
même bateau que nos salariés.
|
Je vous promets que nous avons des périodes de
développement des compétences par la formation.
|
Source : Variables
générées par l'enquête exploratoire
qualitative.
II.1.2.3. Des
considérations théoriques pour les variables de
contrôle
Afin de nous assurer de la validité interne de notre
modèle empirique de la recherche (modèle qui sera
précisément fondé sur les résultats des tests des
hypothèses et des interprétations qui seront faites), nous
mesurons l'influence des variables de contrôle encore appelées
variables de description de l'échantillon de la recherche. Elles sont
susceptibles d'influencer aussi bien les attentes du contrat psychologique
(pratiquement pour toutes les dimensions explorées dans le cadre de
cette recherche) mais aussi et surtout la perception au niveau de la couverture
ou non de ces attentes exprimées.Dans notre modèle d'analyse, les
variables de contrôle qui sont retenues sont les suivantes: l'âge,
le sexe, la catégorie socioprofessionnelle, l'ancienneté au sein
de l'organisation et le niveau d'étude des employés dans. En
effet, ces variables sont choisiesen conformité aux observations
antérieures portant sur la relation entre le contrat psychologique et
les variables d'attitude, en occurrence la socialisation organisationnelle(Raja
et al.,2004 ; Delobbe et al., 2005 ; Tarnes, 2007 ;
Lemarchand, 2016). La variable de l'âge a été
mesurée en variable continue. Le sexe, qui est une variable
dichotomique, a été codé par la valeur 1 pour Masculin et
2 pour féminin.La catégorie socioprofessionnelle a
été mesurée en tenant compte du cheminement
catégoriel dans l'entreprise (c'est-à-dire : 1 =
cadre ; 2 = agents de maitrise ; 3 = employés ; 4 =
ouvriers).L'ancienneté au sein de l'organisation a été
mesurée en variable de continuité et le niveau
d'étude des employés est mesuré en prenant en compte la
classification des sans diplômés jusqu'au détenteur des
diplômes les plus élevés. Le tableau suivant fait une
synthèse de ces variables de contrôle utilisées dans le
cadre de notre recherche.
Tableau 14: Variables de
contrôle utilisées dans la recherche et leur mesure
Variables de contrôle
|
Mesure
|
Quelle est votre tranche d'âge ?
|
Moins de 30 ans ; De 30 ans à 40 ans ; De 41 ans
à 50 ans ; Plus de 50 ans
Masculin ; Féminin
Cadres ; Agents de maîtrise ; Employés ;
Ouvriers
Moins 1 an ; De 1 à 3 ans ; De 4 à 5
ans ; De 5 à 10 ans ; Plus de 10 ans
CEP (CEPE) : BEPC ou CAP ; BAC ; Diplôme
d'ingénieur BTS (DUT) ; Licence ; Maîtrise ; Master
Professionnel ; DEA (Master Recherche) ; Doctorat ; Sans
diplôme ; Autres (à préciser)
|
Quel est votre sexe ?
|
Dans quelle catégorie trouvez-vous dans cette
entreprise ?
|
Depuis combien d'années travaillez-vous dans cette
entreprise ?
|
Quel est votre niveau d'étude ?
|
Source : Le questionnaire
d'enquête
II.1.3. Outil de collecte des données pour
l'investigation empirique quantitative
Le mode de collecte de données primaires le plus
développé dans les recherches quantitatives est le questionnaire
(Ibert etal., 1999). Le questionnaire permet d'interroger directement
des individus en définissant au préalable les modalités de
réponses au travers des questions dites
« fermées ». Il permet de traiter des
échantillons de grande taille, d'établir des relations
statistiques et de minimiser les coûts des opérations
d'administration. C'est donc un mode cité parmi les plus efficients de
collecte de données primaires le plus connu en matière de
recherche d'informations en sciences de gestion.
II.1.3.1. La
rédaction du questionnaire d'enquête quantitative
Trois grandes étapes, qu'il importe de maîtriser,
ponctuent la collecte de données par questionnaire : la construction
initiale du questionnaire avec le choix des échelles de mesure, la
présentation du contenu du questionnaire et enfin, le codage des
variables. Ces trois étapes sont explicitées dans les lignes
suivantes. Nous expliquons également la philosophie selon laquelle nous
nous sommes alignés pour y aboutir.
a. Logique de construction du
questionnaire d'enquête
Construire un questionnaire pour une recherche, c'est avant
tout construire un instrument de mesure mais aussi un support de communication.
Pour cela, le questionnaire doit comporter des questions suffisamment
compréhensibles et précises afin de recueillir des informations
suffisamment fiables. Il est cependant essentiel de ne poser que des questions
utiles, facilement compréhensibles par le répondant et devant
permettre de répondre aux questions de recherche posées. Il faut
donc choisir les échelles de mesure à utiliser avant d'aborder
les problèmes de rédaction des questions et l'organisation du
questionnaire. C'est ainsi qu'après avoir identifié les
informations à recueillir, il faudra les traduire en question d'une part
ou en affirmations d'autre part afin de codifier les items pour les besoins de
la recherche.
Dans le cadre de notre questionnaire, nous avons
évité le plus rigoureusement possible les questions dites
« ouvertes » qui suscitent plus d'attention lors des
analyses, nous avons utilisé les questions préformées,
c'est-à-dire les questions ayant les modalités de réponse
que nous choisissons nous-mêmes en nous rapprochant bien sûre de la
manière dont ces concepts sont traités dans la
littérature. Nous mentionnons également qu'il n'y a pas eu de
pré-test préalable à la construction de notre
questionnaire d'enquête étant donné que nous utilisons
également la méthode qualitative, encore faut-il dire que les
items contenus dans notre questionnaire sont l'apanage d'un croisement entre ce
qu'ont exprimé les salariés et les échelles dans la
littérature, surtout en ce qui concerne les attentes et les promesses
dans la relation.
b. Contenu du questionnaire
d'enquête
Les questions contenues dans l'instrument de collecte de
données ont été formulées en majeure partie
à partir de l'opérationnalisation des concepts utilisés
dans nos hypothèses théoriquement, mais également à
travers les descentes effectuées dans le cadre de nos enquêtes
qualitatives auprès d'un nombre restreint de salariés. Ces
hypothèses sont elles-mêmes inspirés d'une revue de la
littérature sur la socialisation organisationnelle des salariés
et la couverture des attentes du contrat psychologique perçues par le
salarié lui-même. Pour une clarté dans l'atteinte de nos
objectifs de recherche, nous avons jugé opportun d'organiser notre
questionnaire d'enquête quantitative en quatre rubriques :
La première rubrique concerne les attentes et promesses
dans les débuts de la relation d'emploi avec l'entreprise (attentes du
côté de l'employé et promesses du côté de
l'employeur) développées dans la rubrique
Q1et Q2du questionnaire
figurant en annexe 4. La deuxième rubrique a trait à la
connaissance du niveau de couverture des attentes du contrat psychologique. Ce
groupe d'items de mesure nous permet de comprendre la perception des
salariés du niveau de couverture, par l'entreprise, de ses attentes
exprimées précédemment et est représenté par
la question Q3. La troisième rubrique se
réfère à la connaissance du niveau de socialisation
organisationnelle des salariés (analysée ici dans le sens de
l'apprentissage et de l'acceptation organisationnelle).
Les items relatifs se retrouvent dans la question
Q4. La quatrième et
dernière rubrique traite de l'identification des employés
enquêtés. Les questions mises en contexte ici vont de
Q5 à Q12,
questions parmi lesquelles on retrouve également les variables de
contrôle.
Pour plus de précisions, nous disons que les questions
ainsi introduites dans le questionnaire d'enquête visent à
regrouper un ensemble d'informations nécessaires au test des
hypothèses préalablement formulées dans l'introduction de
cette recherche avec pour objectif d'appréhender certaines
réalités permettant d'expliquer davantage les relations entre la
socialisation organisationnelle des salariés et la couverture
perçue des attentes du contrat psychologique par ces derniers. Etant
donné que l'item considéré à lui seul de
façon isolée ne permet pas une implémentation dans les
systèmes de gestion des bases de données (SGBD), nous proposons
la méthodologie utilisée dans le cadre de notre investigation
empirique pour le codage des variables est la philosophie à la base.
c. Le codage des variables dans le
questionnaire d'enquête
En ce qui concerne le codage des variables à l'usage
informatique, le principe général est que plus les chiffres sont
élevés par question, plus les réponses données par
le répondant vont dans le sens valorisant l'échelle pour les
items formulés dans le sens positif et inversement pour les items
négativement formulés. Outre les questions d'identification
(Q5à Q12) qui
sont codées de 1 jusqu'au chiffre supérieur en fonction du nombre
de modalité de réponses, les variables centrales de la recherche
sont toutes mesurées sur des échelles de Likert à 5 points
allant de +1 à +5 pour les items positivement formulés et de +5
à +1 pour les items qui sont négativement formuler (nous parlons
ici des questions Q1,Q3,Q4).
Les cas de figure suivants nous renseignement sur la codification de ces
variables :
Tableau 15 : Indication
sur le codage des variables du questionnaire
Affirmations
|
Pas du tout d'accord
|
Plutôt pas d'accord
|
Sans opinions
|
Plutôt d'accord
|
Tout à fait d'accord
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail qui a du
sens et qui a de l'importance dans ma vie.
|
+1
|
+2
|
+3
|
+4
|
+5
|
J'ai l'impression que je me sens toujours isolé(e) par
rapport à mes collègues dans cette entreprise.
|
+5
|
+4
|
+3
|
+2
|
+1
|
Source : Le questionnaire
d'enquête
En ce qui concerne les variables relatives aux promesses
entendues par les employés lors de leur entrée dans l'entreprise,
nous signalons qu'elles découlent totalement des propos recueillis
pendant la phase qualitative. Ces propos ont été formulés
en items, mais ce qui intéressent dans la codification à ce
niveau, c'est simplement pour vérifier si réellement ce qui a
été exprimé par les interviewés l'est
également pour un échantillon plus grand dans la phase
quantitative. C'est dans cet esprit que ces variables, relevant des promesses
faites par l'employeur (Q2), sont codées par
une échelle à 2 points allant de 1 à 2. Le tableau suivant
donne un exemple de codification pour 2 items relevant des promesses
émises par l'employeur lors du recrutement dans l'entreprise :
Tableau 16 : Indication
de codage des promesses faites par l'employeur
Affirmations
|
Oui
|
Non
|
Je vous promets un plan de carrière bien défini
dans cette entreprise en fonction de vos performances.
|
2
|
1
|
Je vous promets une qualité de l'encadrement dans cette
entreprise à la hauteur de vos attentes.
|
2
|
1
|
Source : Le questionnaire
II.1.3.2. La
procédure de collecte de l'information nécessaire pour la
recherche
La collecte des données est un élément
crucial du processus de recherche en management et même dans les
disciplines des sciences sociales en général. Elle permet de
rassembler le matériel empirique sur lequel la recherche va se fonder.
Pour constituer cette base empirique, la question de l'existence ou non de
données déjà disponibles doit tout d'abord se poser. A
défaut ou en complément de données disponibles, la
collecte de données primaires devant être recueillies directement
sur le terrain doit être envisagée. Nous éclaircissons dans
les lignes qui suivent la technique que nous avons utilisée pour
l'administration du questionnaire (étant donné que la
procédure de recherche d'informations par entretien a déjà
été développée précédemment), les
difficultés rencontrées et les mesures de solution retenues ainsi
la taille de l'échantillon final de la recherche.
Selon Thiétart (1999), il existe plusieurs types
d'administration du questionnaire parmi lesquels la méthode en face
à face que nous retenons dans le cadre de l'administration de notre
questionnaire. Administrer personnellement le questionnaire permet de
répondre directement aux interrogations que peuvent se poser les
répondants sur la nature même des questions et de
l'éclaircir sur l'objectif de la recherche en cours. Elle permet
également un meilleur contrôle de la
représentativité de l'échantillon. La phase
d'administration proprement dite du questionnaire s'est déroulée
du 13 Septembre au 5 Novembre 2018 dans les villes de Douala, Garoua et Maroua.
La répartition du temps d'administration du questionnaire en fonction
des différentes villes est présentée dans le tableau
suivant :
Tableau 17: Période
d'administration du questionnaire
Villes
|
Périodes d'administration
|
Douala
|
Du 13 Septembre au 15 Octobre
|
Garoua
|
Du 3 Septembre au 6 Octobre
|
Maroua
|
Du 9 Octobre au 5 Novembre
|
Source : Nous-mêmes
II.2. Outils d'analyses statistiques
des données quantitatives
Les lignes précédentes nous ont permis de
justifier la démarche méthodologique adoptée ainsi que le
processus de mesure des concepts de notre recherche. L'objet des
développements qui suivent est de présenter les outils d'analyse
utilisés tant pour les études quantitatives et de proposer une
description des caractéristiques de l'échantillon final de la
recherche. Avant toutes analyses, il est important de présenter la
manière dont les données ont été
préparées et structurées avant même d'analyse des
données. C'est une étape indispensable conduisant au test des
hypothèses de recherche que nous avons émises. Cette étape
consiste d'une part à vérifier la complétude et la
cohérence des données collectées auprès de la
population de l'étude (on joue en effet sur la qualité de
l'ensemble des informations recueillies) et d'autre part à apporter des
éléments de conclusion sur la validité de notre
modèle de recherche précisément sur la base des tests
d'hypothèses effectués. Etant donné que le test
d'hypothèse fait appel à plusieurs critères de
décision, nous mettons en évidence les différents outils
nécessaires en partant de la préparation des données
collectées.
II.2.1. La phase de la préparation des données
collectées
L'étape principale dans l'analyse des données
consiste à se rendre compte de la qualité des données
brutes qui référencent le fichier de base de l'analyse. Dans le
cadre de notre recherche, la plupart des questionnaires que nous avons
administrés ont été correctement remplis par les individus
de l'échantillon malgré les rares valeurs manquantes que nous
avons constatées dans certains questionnaires mais, nous notons que ces
valeurs n'entravent en rien le contenu de nos analyses surtout pour des
manquements qui ne touchent pas les variables centrales de la recherche,
c'est-à-dire les variables de la socialisation organisationnelle et les
variables du contrat psychologique par les attentes. En ce qui concerne les
variables phares de la recherche dont le contenu a été mal rempli
par les enquêtés, l'incomplétude, si elle est de grande
taille, nous trouvons que les données recueillies sur ces questionnaires
ne sont pas suffisantes pour obtenir des résultats pertinents et
contribuer à la validation de notre modèle de recherche
préalablement définit.
II.2.2. Le tri à plat et l'étude des
fréquences
Le tri à plat est une opération consistant
à déterminer comment les observations se répartissent sur
les différentes modalités que peut prendre une variable à
modalités discrètes. Il constitue la première
démarche de traitement des données d'un fichier et permet de
classer les réponses obtenues d'un questionnaire ou tout autre
instrument de collecte de données. Aussi le tri à plat donne un
résultat sous forme de fréquences contenues dans un tableau, sur
les différentes variables contenues dans le fichier. Le tableau de
fréquences est une bonne façon de présenter les
informations que contient une banque de données à propos d'une
variable. En effet, il indique, pour une variable donnée, toutes les
valeurs que prend cette variable, le nombre de fois que chaque valeur ou
catégorie de la variable apparaît et la proportion (%) que
représentent les données correspondant à une
catégorie d'une variable par rapport au nombre total d'observations
prises en compte. Il faut également noter que l'étude de la
répartition des fréquences permet de tester la normalité
des distributions pour l'ensemble des variables du questionnaire.
En effet, pour qu'une distribution soit qualifiée de
normale, il faut que les conditions de symétrie et de non aplatissement
soient respectées. Le test d'asymétrie est acceptable selon les
préconisations d'Akrout (2010) si la valeur du critère de
Skewness est inférieure, en valeur absolue bien sûre, à
1,96 (par excès à 2). Ce test nous indique si les valeurs des
observations tournent autour de la moyenne ou non. Le tes d'aplatissement quant
à lui, à l'aide de l'indice de Kurtosis, donne une indication sur
le degré de concentration des observations et doit être
également inférieure en valeur absolue à 1,96. Dans le
cadre de notre recherche, nous signalons que nous n'avons pas eu à
transformer nos variables du questionnaire d'enquête car les statistiques
de symétrie (parlant du Skewness) et d'aplatissement (en parlant du
Kurtosis) ne mettent pas à mal cette hypothèse de
normalité et présentent des valeurs acceptables. Autrement dit,
toutes les réponses sont réparties de manière
équitable et toutes les variables suivent la loi normale. Les valeurs
prises par le Skewness et le Kurtosis pour chaque variable de notre recherche
ainsi que le test de normalité des variables sont
présentés dans l'annexe.
II.2.3. L'analyse factorielle en axes principaux
L'analyse factorielle en axes principaux est une
méthode d'analyse des données qui permet d'identifier les
facteurs qui contribuent à la variance commune entre les variables
observables selon les travaux d'Akrout (2010). Préalablement à
cet auteur, Kaiser et al. (1974) signalaient déjà que
l'application de l'analyse factorielle en axe principaux nécessite que
certaines conditions soient remplies. Aussi, il faut que l'adéquation
des données collectées à la factorisation soit
vérifiée avant même de procéder à l'analyse
factorielle des échelles de mesure. Les travaux d'Evrard et al.
(2009) font état du fait qu'il est indispensable de se demander si les
données collectées sont « factorisables »,
« c'est-à-dire si elles forment un ensemble suffisamment
cohérent pour qu'il soit raisonnable d'y chercher des dimensions
communes qui aient un sens et ne soient pas des artefacts
statistiques ». De façon plus claire, on dira qu'une analyse
factorielle est pertinence simplement si elle est faite sur des variables qui
sont corrélées. Connaître cette corrélation revient
à mettre en éclaircissement les moyens statistiques
suivants :
- L'indice du test de Kaiser Meyer et Olkin (KMO) qui
évalue les corrélations entre les énoncées en
indiquant si les variables retenues dans le cadre de la recherche constituent
une ou plusieurs mesures adéquates du concept. La valeur du KMO doit
être supérieure à 0,5 pour accepter l'axe ou les axes
factoriels découlant de l'analyse. Plus cette valeur est proche de
l'unité, plus on dira que les variables sont fortement
corrélées entre et constituent une mesure adéquate du
concept à mesurer.
- Le test de sphéricité de Bartlett à
travers son coefficient de significativité (sign) qui vérifie en
fait l'hypothèse nulle selon laquelle toutes les corrélations
seraient égales à zéro. Lorsque les résultats du
test sont proches de zéro (significativité inférieurs
à 0,05), (hypothèse des corrélations nulles est
rejetée. Les données sont ainsi corrélées et
peuvent être factorisées. La remarque est que ce test est
très sensible au nombre d'observation et est presque toujours
significatif lorsque ce nombre d'observation est très
élevé.
II.2.4. L'analyse de la fiabilité des échelles
de mesure des concepts
L'analyse de la fiabilité des items
est définie selon les travaux d'Evrard et al. (1993) comme
« la qualité d'un instrument de mesure qui, appliqué
plusieurs fois à un même phénomène, doit donner les
mêmes résultats ». On dira d'un instrument qu'il est
fiable que la mesure d'un phénomène répétée
plusieurs fois dans le temps, au regard de cet instrument, aboutit à une
même série d'observations, c'est-à-dire, à des
résultats qui sont sensiblement identiques. En effet, l'indicateur qui
permet de mesurer la fiabilité d'un ensemble d'items censé
contribuer à expliquer un phénomène est appelé
l'alpha de Cronbach. On l'appelle également l'estimateur de la
cohérence interne des énoncés expliquant le
phénomène. Ainsi, lorsque pour un ensemble d'items nous obtenons
un coefficient alpha de Cronbach proche de 1, on dira qu'on a une excellente
cohérence interne des énoncés. Selon les recherches
effectuées par Evrard et al. (2003), on dira à ce niveau
que « les questions censées mesurer la même chose
mesurent effectivement la même chose [...]. Quand les questions mesurent
des phénomènes différents, l'alpha de Cronbach se
rapproche de 0 et la cohérence interne de l'échelle est
faible. ». Cependant, il est à noter qu'il n'existe pas
réellement un seuil statistique spécifique destiné
à valider ou non l'alpha de Cronbach mais plutôt des études
qui ont essayé de formaliser l'acceptabilité de cet indice qui
doit de ce fait se situer entre 0,6 et 0,8 pour juger de la fiabilité
des échelles de mesure. De Vellis (2003) est allé jusqu'à
proposer un tableau synthétique conduisant à
l'appréciation de cet indice que nous présentons dans les lignes
qui suivent :
Tableau 18: Valeur et
acceptabilité de l'alpha de Cronbach
Seuil
|
Appréciation
|
Inférieur à 0,6
|
Insuffisant
|
Entre 0,6 et 0,65
|
Faible
|
Entre 0,65 et 0,7
|
Minimum acceptable
|
Entre 0,7 et 0,8
|
Bon
|
Entre 0,8 et 0,9
|
Très bon
|
Supérieur à 0,9
|
Considérer la réduction du nombre d'items
|
Source : Les travaux de De Vellis
(2003)
Une remarque que nous voulons faire à ce niveau est
que les règles de décisions en matière de la
fiabilité d'une échelle de mesure doivent être
compensées en faisant une analyse critique complémentaire. En
effet, ce coefficient alpha de Cronbach est sensible au nombre d'items de
mesure et une valeur important à ce niveau (qui tend vers 1) doit amener
le chercheur à avoir des interrogations sur des éventuelles
redondances d'items sans significations conceptuelle quelconque (Rossiter,
2002).
II.2.5. L'analyse de régression multiple
La régression linéaire est une technique
statistique permettant de construire un lien entre une variable explicative
(indépendante) et une variable expliquée (dépendante). Le
but est soit de prédire la variable expliquée lorsqu'on connait
la variable explicative ou d'établir une relation s'il y a un effet
d'une des variables sur l'autre. A cet effet, dans le cadre de notre recherche,
pour tester nos hypothèses, c'est le modèle linéaire
multiple que nous avons utilisé.En général, les
modèles de régression sont construits dans le but d'expliquer (ou
prédire, selon la perspective de l'analyse) la variance d'un
phénomène (variable dépendante) à l'aide d'une
combinaison de facteurs explicatifs (variables indépendantes). Dans le
cas de la régression linéaire multiple, la variable
dépendante est toujours une variable continue tandis que les variables
indépendantes peuvent être continues ou catégorielles. La
régression linéaire est appelée multiple lorsque le
modèle est composé d'au moins deux variables
indépendantes.
Ainsi pour variables indépendantes, le modèle s'écrit :
Où représentent les coefficients de régression partielle,
la valeur prise par la variable dépendante lorsque les coefficients des variables indépendantes sont nuls,
les variables indépendantes et le terme d'erreur. Nous notons déjà que tous les calculs
seront faits à l'aide du logiciel SPSS.Quel que soit la méthode
utilisée pour une analyse statistique, c'est de la pertinence de
l'interprétation des résultats que découle la pertinence
de la méthode choisie. Dans le cadre de l'analyse de régression,
l'interprétation des résultats se fait à trois
niveaux :
Le coefficient de
détermination : Ce coefficient sert à mesurer
la qualité de l'ajustement entre les variables de l'analyse. En effet,
plus les variables expliquées sont « proches » de la
variabilité totale, meilleure est l'ajustement global du modèle.
La définition de ce coefficient se fonde sur la forme de
décomposition de variabilité. Elle s'exprime par le rapport
variabilité expliquée/variabilité totale. R2
mesure la proportion de la variance de Y expliquée par la
régression de Y sur X et est donné par la relation
suivante :
Interprétation du F de Fisher :
le test F de Fisher permet de tester si le modèle
linéaire rend compte de manière significative le comportement de
la variable dépendante. Plus la probabilité de dépassement
de la valeur est faible, plus la signification est grande. Dans ce test, les
degrés de liberté correspondent au nombre de valeurs que nous
pouvons choisir arbitrairement. La statistique de F est le rapport de la somme
des carrés expliqués par sur la somme des carrés des résidus, chacune de ces
sommes étant divisée par son degré de liberté
respectif. Ainsi, si la variance expliquée est significativement
supérieure à la variance résiduelle, la variable est considérée comme étant une variable
réellement explicative. Dans la plupart des cas, on accepte
l'hypothèse de la significativité du modèle si la
probabilité de F est inférieure ou égale à 0,05.
Interprétation du t de Student :
la statistique t de Student est utilisée pour tester les
coefficients des variables explicatives du modèle de régression. On
dira que ces variables sont significatives si et seulement si les t de Student
calculés par le modèle sont significatifs, c'est-à-dire
que les coefficients ont des t Student supérieur ou égale 2 avec des
probabilités inférieures à 0,05.
II.2.6. La méthode d'analyse de variance
L'analyse de la variance consiste à évaluer des
données qui dépendent de plusieurs types d'effets opérant
simultanément, afin de quantifier ces effets, et éventuellement,
d'en évaluer l'importance du point de vue de la recherche poursuivie.On
utilise l'analyse de la variance pour expliciter un système
expérimental sous la dépendance d'un ou de plusieurs facteurs
contrôlés. L'objet de l'analyse est de comparer la
variabilité des variables en présence due aux facteurs à
la variabilité résiduelle (ou bruit ou erreur
expérimentale). En effet, l'analyse de la variance a pour but la
comparaison des moyennes de k populations, à
partir d'échantillons aléatoires et indépendants
prélevés dans chacune d'elles.Ces populations sont en
général des variantes (ou niveaux k) d'un
ou plusieurs facteurs contrôlés de variation
(facteurs A, B, ...). L'analyse de
la variance suit une procédure bien connue :
· Déterminer si les échantillons varient de
la même manière c'est-à-dire en termes
d'homogénéité des variances. Les hypothèses
à formuler à ce niveausont :
- H0 (hypothèse nulle) : les variances sont
homogènes
- H1 (hypothèse alternative) : Au moins une
des variances est différente des autres
Si H0 est rejetée (probabilité
inférieure à 0,05), il n'y a pas d'interprétation des
résultats de l'analyse et il faut stopper avec les analyses. Dans le cas
contraire, c'est-à-dire si la probabilité du test de Levene est
supérieure à 0,05, les analyses continuent au niveau de
l'égalité des moyennes.
· Déterminer si l'observation de la moyenne au
niveau de la variable quantitative (variable à expliquer) varie en
fonction des variables de contrôle en présence. Les
hypothèses suivantes sont formulées :
- H0 (hypothèse nulle) : les moyennes sont
égales
- H1 (hypothèse alternative) : les moyennes
ne sont pas égales
Sip est inférieure à 0,05, nous avons un
rejet de H0et une conclusion selon laquelle la
variance factorielle est significativement supérieure à la
variance résiduelle : les moyennes diffèrent
significativement entre-elles. Ce qui signifie qu'on peut attribuer une
influence significative au facteur étudié. Dans le cas contraire
(c'est-à-dire si p est supérieure à 0,05), rien ne permet
de dire que les moyennes des populations ne sont pas égales. Dans ce
sens, H0n'est pas rejetée.
Au terme de ce chapitre, il a été question pour
nous de présenter la méthodologie que nous avons adoptée
pour mener à bien notre recherche. Pour ce faire, le canevas de
recherche présenté nous a permis de passer en revue le choix de
l'approche méthodologique, le type d'investigation, le processus
d'échantillonnage et la méthode de collecte des données et
la décision relative à l'interprétation des
résultats de la recherche. Sur la base de cette présentation, les
concepts mis en exergue dans l'étude ont été
mesurés à l'aide de variables, les tests statistiques choisis ont
été justifiés et les caractéristiques de
l'échantillon clairement spécifiées. L'analyse statistique
des données recueillies à l'aide du logiciel SPSS nous permettra,
dans le prochain chapitre, de confirmer ou d'infirmer les hypothèses de
recherche préalablement formulées.
CHAPITRE IV : SOCIALISATION
ET CONTRAT PSYCHOLOGIQUE PAR LES ATTENTES, DES RESULTATS CONVAINCANTS
Le souci majeur d'une recherche est de donner une conclusion
aux différentes propositions de recherche formulées dans le cadre
de l'investigation. En effet, après avoir présenté la
démarche méthodologique de la recherche, les instruments de
collecte de données et les outils d'analyse statistiques des
informations, il est question pour nous de procéder à la
vérification des relations pouvant exister entre nos différents
concepts de recherche notamment la socialisation organisationnelle et la notion
de contrat psychologique par les attentes. C'est à la suite de l'analyse
de ces résultats en se référant à quelques
méthodes d'analyse des données que nous pourrons confirmer ou
infirmer nos hypothèses de recherche. Nous allons donc tout au long de
ce chapitre examiner d'une part la description des variables de nos
hypothèses et l'analyse factorielle des variables de la recherche et
d'autre part, d'autre part, nous procédons au test des hypothèses
mettant en relation la socialisation organisationnelle et la couverture des
attentes du contrat psychologique.
I. Analyse fréquentielle et factorielle des variables
de la socialisation organisationnelle et du contrat psychologique par les
attentes
Cette section va nous permettre de faire l'analyse
uni-variée (tri à plat) sur l'ensemble des variables qui sont
contenues dans le questionnaire d'enquête de notre recherche. Il s'agit
ici de présenter les différentes variables avec lesquelles nous
avons formulé nos hypothèses ainsi que le niveau de validation ou
non de ces variables par les individus enquêtés. Cette analyse
fréquentielle est faite dans le but de comprendre la perception qu'ont
les individus enquêtés sur les différentes variables qui
ont meublé le questionnaire que nous leurs avions transmis et d'en
donner une conclusion.Afin de mieux cerner la catégorisation des
variables dans les différents facteurs (analyse sur le dimensionnement
des variables), nous faisons également des analyses factorielles
exploratoires et des analyses de fiabilité de l'ensemble des
échelles de mesure de nos concepts de recherche.
I.1. Analyse fréquentielle des variables de la
socialisation organisationnelle et des variables du contrat psychologique par
les attentes
L'analyse fréquentielle permet de déterminer
d'une façon consistante la répartition des observations sur les
différentes modalités de réponses proposées dans le
questionnaire d'enquête pour l'ensemble des variables. C'est en quelque
sorte la première démarche à effectuer dans le traitement
de données statistiques relatives à une recherche quelconque et
elle permet d'avoir une idée sur le niveau même de
compréhension des interrogations de la recherche par les individus en
présence (un niveau élevé de réponses manquante
justifiera donc un faible niveau de compréhension des différentes
interrogations contenues dans le questionnaire d'enquête). Cette analyse
fréquentielle permettra de nous indiquer, relativement à une
variable donnée, l'ensemble des valeurs qu'elle peut prendre, le nombre
de fois que chaque valeur ou catégorie de la variable apparaît et
la proportion (en pourcentage) que représentent les données
correspondant à une catégorie d'une variable par rapport au
nombre total d'observations prises en compte. Cette analyse
fréquentielle, comme nous l'avons signalé dans le chapitre
précédent (précisément sur le tri à plat sur
les variables) permet également de donner une idée sur le test de
la normalité des distributions. Dans cette section, nous
présentons d'une part les réponses aux variables de la
socialisation organisationnelle des salariés (les
variablesdépendantes) et d'autre part, celles relatives aux variables
des attentes du contrat psychologique. Mais avant toute chose, une idée
est d'abord faite sur les variables sociodémographiques de la recherche
(appelées encore variables de contrôle).
I.1.1. Analyse
fréquentielle des variables sociodémographiques de la
recherche
Notre échantillon est composé de 753
salariés travaillant dans trois régions du pays (le Littoral, le
Nord et l'Extrême-Nord) et répartis dans des branches
d'activités différentes. Il est nécessaire au
préalable de décrire cette population auprès de laquelle
nous avons mené notre enquête. Nous avons donc retenu les
critères jugés assez importants pour éclairer davantage
nos lecteurs sur la structure des fonctions dans les entreprises de
l'enquête, pour faciliter la compréhension de la structure des
individus observés en fonction de leur niveau d'étude et en
fonction de leur ancienneté dans l'entreprise, de leur sexe, de leur
âge ainsi que du secteur d'activité dans lequel ces derniers
travaillent. Avant de faire une brève analyse des observations du
terrain, nous présentons dans un tableau synoptique les
différentes informations24(*) en fonction des différentes
caractéristiques retenues pour notre analyse.
Tableau 19:
Caractéristiques sociodémographiques des employés
enquêtés
|
Modalités de réponses
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Effectif des salariés
|
Moins de 50 salariés
|
145
|
19.3
|
19.3
|
19.3
|
De 50 à 200 salariés
|
365
|
48.5
|
48.5
|
67.8
|
Plus de 200 salariés
|
243
|
31.3
|
31.3
|
100
|
Secteur d'activités
|
Secteur industriel
|
100
|
13.3
|
13.3
|
13.3
|
Secteur commercial
|
451
|
59.9
|
59.9
|
73.2
|
Secteur des services
|
202
|
26.8
|
26.8
|
100
|
Forme juridique
|
S.N.C.
|
13
|
1,7
|
1,7
|
1,7
|
S.A.R.L.
|
455
|
60,4
|
60,4
|
62,2
|
Société coopérative
|
72
|
9,6
|
9,6
|
71,7
|
Société anonyme
|
191
|
25,4
|
25,4
|
97,1
|
Société unipersonnelle
|
22
|
2,9
|
2,9
|
100,0
|
Tranche d'âge
|
Moins de 30 ans
|
116
|
15,4
|
15,4
|
15,4
|
De 30 à 40 ans
|
440
|
58,4
|
58,4
|
73,8
|
De 41 à 50 ans
|
188
|
25,0
|
25,0
|
98,8
|
Plus de 50 ans
|
9
|
1,2
|
1,2
|
100,0
|
Fonction occupée
|
Cadres
|
102
|
13,5
|
13,5
|
13,5
|
Agents de Maitrise
|
334
|
44,4
|
44,4
|
57,9
|
Employés
|
195
|
25,9
|
25,9
|
83,8
|
Ouvriers
|
122
|
16,2
|
16,2
|
100,0
|
Ancienneté dans l'entreprise
|
Moins de 1 an
|
17
|
2,3
|
2,3
|
2,3
|
De 1 à 3 ans
|
132
|
17,5
|
17,5
|
19,8
|
De 4 à 5 ans
|
282
|
37,5
|
37,5
|
57,2
|
De 6 à 10 ans
|
125
|
16,6
|
16,6
|
73,8
|
Plus de 10 ans
|
197
|
26,2
|
26,2
|
100,0
|
Niveau d'étude
|
Inférieur au BAC
|
114
|
15.1
|
15.1
|
15.1
|
De BAC à Licence
|
366
|
56.5
|
56.5
|
71.6
|
Supérieur à Licence
|
213
|
28.3
|
28.3
|
100
|
Profil biologique
|
Masculin
|
293
|
38,9
|
38,9
|
38,9
|
Féminin
|
460
|
61,1
|
61,1
|
100,0
|
Source : Nos analyses
I.1.1.1. Analyse fréquentielle
des caractéristiques des entreprises de l'échantillon
Analysant le secteur d'activité, nous
constatons que la majorité des entreprises dans lesquelles les
employés interrogés travaillent exercent dans le commerce. En
effet, elles représentent 59.9% des entreprises de l'échantillon.
Cet état de chose pourrait s'expliquer par la rentabilité de
l'activité et la facilité pour l'exercer. Juste 100
employés (soit 13.3%) de l'échantillon exercent dans l'industrie.
Le secteur des services est représenté par 202 (soit 26.8%) ce
qui est aussi due à la facilité d'accès. Pour ce qui est
de la classification des entreprises de l'échantillon selon leur
forme juridique présentée dans le tableau
ci-dessus, on constate que plus de la moitié des employés
enquêtés dans l'étude (455au total) travaillent pour SARL
avec 60.4% de l'échantillon d'étude. Ceci s'explique par la
facilité d'accès à cette forme de société et
aussi par les conditions qui favorisent la présence des bailleurs de
fonds même disposant d'un capital faible. Après la SARL, les
sociétés anonymes prennent le dessus avec 191 entreprises (soit
25.4% des entreprises de l'échantillon), suivi des
sociétés coopératives avec 72 enquêtés (soit
un taux de 9.6%) et de la société unipersonnelle avec 22
enquêtés (représentant 2.9% de la population totale).
Seulement 13 employés (avec un taux de 1.7%) ont signalé qu'ils
travaillent pour des SNC. On peut justifier cette faible
représentativité des deux dernières catégories
d'entreprise dans notre échantillon d'étude par le fait que les
conditions d'exercice sont très rudes.
I.1.1.2. Analyse fréquentielle
des caractéristiques de la composition humaine des entreprises
Avant d'aborder la description des entreprises selon
l'effectif des employés, une brève
précision mérite d'être faite. En effet, la variable
effectif total de salariés avait au départ cinq (05)
modalités de réponse (De 5 à 20 salariés ; de 21
à 50 salariés ; de 51 à 200salariés ; de
201 à 500 salariés et plus de 500 salariés). Après
dépouillement du questionnaire, nous n'avons procédé
à un regroupement des modalités de réponses selon trois
catégories à savoir : moins de 50 salariés ; de
50 à 200 salariés et plus de 200 salariés. Les
résultats de ce tableau montrent que 145 enquêtés (dont
19.3%) ont signalé que leur entreprise a un effectif de moins de 50
salariés ; 365 enquêtés (soit un taux de 48.5%) ont
signalé que l'entreprise dans laquelle ils travaillent a un effectif
d'employés compris entre 50 et 200 salariés et 243
enquêtés (avec un pourcentage de 31.3) travaillent dans des
entreprises qui ont plus de 200 salariés.
Du côté des tranches d'âge,
le tri à plat fait remarquer que nos questionnaires ont
été remplis avec une grande majorité par les
employés jeunes (440 employés dont l'âge est compris entre
30 et 40 ans, soit 58,4% de la population totale de l'enquête). Les
employés âgés de 41 à 50 ans viennent en seconde
position avec 188 occurrences (représentant ainsi 25% de la population
totale de l'enquête), puis viennent les employés âgés
de moins de 30 ans représentant 116 individus de l'échantillon
total (soit 15,4%). Les responsables de plus de 50 ans sont
légèrement moins représentés dans
l'échantillon avec 09 salariés (soit 1,2%) de
l'échantillon total d'enquête. Cette constatation nous signale
déjà que nous sommes en face des individus jeunes et dont les
ambitions au travail sont encore nouvelles et pleines de vivacité. Ce
qui nous permet d'emblée d'apporter des éléments de
réponses sur la validité même de l'organisation des
attentes exprimées par les employés rencontrés du fait de
leur statut de jeune dans l'emploi.
En ce qui concerne la répartition par la
fonction occupée,nous pouvons dire que la
majorité des répondants (334 au total) avec un pourcentage de
44,4 par rapport à la population total de l'étude sont des agents
de maitrise,une situation légèrement proportionnelle entre les
employés et les ouvriers avec respectivement 195 répondants (soit
un taux de 25,9%) et 122 répondants (avec un taux de réponse de
16,2%). Les cadres d'entreprise viennent en dernière position avec un
effectif de 102 salariés (pour un taux de réponse de 13,5%). Pour
ce qui est de la répartition par ancienneté dans
l'entreprise,les analyses montrent que la majorité des
répondants (282 avec un pourcentage de 37,5%) travaillent dans les
entreprises enquêtées dans la tranche allant de 4 à 5 ans
suivi de l'ancienneté de plus de 10 ans avec un effectif de 197
répondants (soit 26,2%). Les tranches de 1 à 3ans et de 6
à 10 ans sont proportionnellement représentées avec un
effectif de 09 répondants (soit 10,8%). Les moins de 1 an
d'ancienneté sont peu représentés avec respectivement 132
salariés (soit un taux de réponse de 17,5%) et 125
salariés (avec un taux de réponse de 16,6%). Pour les moins de 1
an de service dans l'entreprise, nous avons un effectif de 17 répondants
(soit un taux de réponse de 2,3%). On peut donc dire que la
majorité des répondants (736 répondants sur un
échantillon de 753 réponses exploitables, soit un taux de
réponse de 87,7%) ont au moins 2 ans d'ancienneté, ce qui peut
juger de la pertinence des résultats en matière de perception de
la couverture ou non des attentes du contrat psychologique dans la relation
d'emploi. L'observation de la répartition des répondants selon
leur niveau d'étude fait ressortir une concentration
des répondants dans de Baccalauréat à la Licence (366
répondants avec un pourcentage 56,5%) et la case du niveau
d'étude supérieur à la licence (213 répondants,
soit 28,3% du taux de réponse exploitables après
dépouillement). On peut expliquer cette concentration par le fait
qu'après l'obtention du baccalauréat, de la licence ou de la
maîtrise, du Master professionnel, les opportunités d'emploi
s'ouvrent à tous. Les salariés détenteurs des
diplômes inférieurs au Baccalauréat sont néanmoins
peu représentés (114 répondants avec un taux de
réponse de 15,1%) simplement parce que la demande en mains d'oeuvre est
plus accentuée du côté des diplômés de
l'enseignement supérieur que du côté des
diplômés de l'enseignement secondaire. Quant à la
répartition selon le profil biologique des
répondants, 460 sont du sexe féminin(61,1%) contre 293
répondants de sexe masculin (38,9%).
I.1.2. Analyse
fréquentielle des variables de la socialisation organisationnelle des
salariés
La considération de la perception des salariés
de leur niveau de socialisation organisationnelle est très essentielle
pour appréhender l'attachement de ces derniers aux variables
organisationnelles, aux variables de l'équipe de travail et aux
variables liées au travail dans l'entreprise. La socialisation
organisationnelle est en quelque sorte contenue dans toutes nos
hypothèses de recherche parce que simplement, nous voulons comprendre
l'effet sur cette variable de la perception d'une couverture ou non des
attentes du contrat psychologique. Il est donc convenable à cette
étape, de montrer comment cette socialisation a été
appréhendée par les réponses mêmes des
enquêtés. Etant donné que la socialisation
organisationnelle des salariés est appréhension selon deux
dimensions dans la littérature, nous jugeons opportun de partitionner
nos variables également selon ces deux dimensions
répertoriées à savoir l'apprentissage organisationnel et
l'intériorisation organisationnelle.
Tableau 20: Analyse
fréquentielle des variables de l'apprentissage
organisationnel
Items de mesure
|
Pas du tout d'accord
|
Pas d'accord
|
Neutre
|
D'accord
|
Tout à fait d'accord
|
Les activités de l'entreprise me permettent chaque jour
d'améliorer mes connaissances pratiques.
Je constate que j'acquiert au jour le jour des connaissances
relatives à l'entreprise.
Je connais parfaitement les comportements appropriés
pour être membre de cette entreprise.
J'ai parfaitement une connaissance des valeurs qui
conditionnent le vécu dans cette entreprise.
Je connais parfaitement les objectifs que mon entreprise veut
atteindre.
J'apprends au fur et à mesure les compétences
requises pour assumer mon travail dans cette entreprise.
Je connais quelles tâches et responsabilités sont
prioritaires dans le cadre de mon travail.
J'ai appris comment réaliser mon travail avec
efficacité dans cette entreprise.
Je maîtrise l'ensemble des activités qui sont
liées l'organisation effective de mon travail.
Je trouve que je connais parfaitement l'histoire de cette
entreprise.
Je connais parfaitement les membres de mon équipe de
travail dans cette entreprise.
Je sais parfaitement à qui m'adresser quand mon travail
exige une aide.
J'ai encore des tâches dans le cadre de mon travail pour
lesquelles j'ai besoin d'assistance.
Je dois apprendre encore beaucoup de choses sur mon travail
pour être performant.
|
12.7%
13.33%
12.0%
11.0%
11.2%
6.1%
9.3%
13.3%
8.4%
9.3%
10.2%
20.7%
20.8%
16.5%
|
23.4%
34.1%
24.0%
21.0%
26.0%
26.7%
24.2%
27.9%
21.8%
26.4%
19.4%
16.5%
25.1%
17.4%
|
8.5%
14.7%
12.7%
14.7%
12.5%
13.5%
12.7%
23.9%
11.4%
7.6%
14.6%
10.2%
17.5%
13.9%
|
23.5%
12.9%
27.0%
24.0%
20.7%
26.4%
21.6%
7.3%
24.6%
30.1%
18.3%
9.5%
13.8%
18.2%
|
31.9%
25.0%
24.3%
29.2%
29.6%
27.2
32.1%
27.6%
33.9%
26.6%
37.5%
33.1%
22.7%
34.0%
|
Fréquences moyennes
|
34.92%
|
13.66%
|
49.63%
|
Source : Nos analyses
Le tableau ci- dessus présente les
réalités du niveau d'apprentissage organisationnel des
salariés dans les entreprises enquêtées. Ainsi, environ 50
enquêtés (soit un pourcentage qui tourne autour de 6.1 dans la
population totale des 753 enquêtés) pensent que ne pas être
tout à fait d'accord sur la variable sur la variable
« j'apprends au fur et à mesure les compétences
requises pour assumer mon travail dans cette entreprise ». En ce
qui concerne le niveau d'accord d'avec les variables dites d'apprentissage
organisationnel, on se rend compte que respectivement 7.3% et 9.5% de
l'échantillon d'étude sont d'accord sur les variables
« j'ai appris comment réaliser mon travail avec
efficacité dans cette entreprise » et « je
sais parfaitement à qui m'adresser quand mon travail exige une
aide » avec des effectifs respectifs de 55 et 72
enquêtés.
Si nous considérons une analyse globale des items de
l'apprentissage organisationnel perçu par les enquêtés, on
se rend compte que 34,92% de la population appartenant à cette recherche
ne sont pratiquement pas d'accord sur la perception de leur niveau
d'apprentissage organisationnel dans les entreprises pour lesquelles ils
travaillent. Ce qui donne un effectif d'environ 236 enquêtés. On
constate que 13.66% des individus enquêtés ne sont ni d'accord, ni
pas d'accord de la configuration de ces items dans le cadre de leur travail. Ce
pourcentage renvoie à un effectif de 103 enquêtés
sensiblement. Nous pouvons dire que cet effectif fait partie soit de l'ensemble
des personnes qui n'ont pas compris ce que l'on demandait dans le cadre de
cette recherche ou alors ce sont des personnes qui voulaient tout juste se
débarrasser de notre questionnaire. Mais qu'à cela ne tienne,
nous prenons également en compte cette catégorie d'individus
puisqu'ils font partie de l'échantillon des questionnaires effectivement
exploitables. Les individus dont le niveau d'apprentissage est
élevé dans les entreprises enquêtées
représentent 49.63% de l'échantillon de la recherche, soit un
effectif de 374 enquêtés environ. Nous pouvons donc conclure
globalement que les individus enquêtés ont un niveau
d'apprentissage élevé dans les entreprises
enquêtées.
L'enquête par questionnaire que nous avons mené
sur les variables de l'intériorisation organisationnelle
(Tableau 21) montre un accord d'idées des
enquêtéssur l'ensemble des variables de l'intériorisation
organisationnelle (soit au total 17 variables) dans les entreprises dans les
entreprises. 52,85% des enquêtés se trouvent dans les rubriques
« d'accord » et « tout à fait
d'accord », soit un effectif de 398 enquêtés. Cet
effectif représente le part des individus fortement
intériorisés dans les entreprises enquêtées. Les
enquêtés qui se retrouvent dans les catégories
« pas du tout d'accord » et « pas
d'accord » représentent un taux de 35.85% avec un effectif de
268 enquêtés dans la population totale. Ce chiffre fait
référence au nombre total d'individus faiblement
intériorisés dans les entreprises enquêtées. Ceux
qui sont pratiquement neutre représentent un taux de 11.28% (avec un
effectif de 85 enquêtés sensiblement). On dira globalement que
pour les variables de la socialisation organisationnelle des salariés,
nous retrouvons avec un pourcentage moyen de 51.24% ([49.63% + 52.85%] / 2), un
pourcentage qui signale que les employés sont socialisés à
plus de 50% (soit un effectif 385 enquêtés).
Tableau 21: Analyse
fréquentielle des variables de l'intériorisation
organisationnelle
Items de mesure
|
Pas du tout d'accord
|
Pas d'accord
|
Neutre
|
D'accord
|
Tout à fait d'accord
|
J'ai le sentiment d'être un membre de l'entreprise à
part entière.
Je comprends parfaitement les objectifs et visions de
l'entreprise.
J'ai vraiment une aisance à m'enraciner dans la culture de
cette entreprise.
J'accepte totalement le sens et la valeur de ma mission au
travail.
J'ai vraiment une aisance dans l'appropriation des connaissances
relatives à cette entreprise.
Je me sens totalement appartenir aux valeurs qui conditionnent le
vécu dans cette entreprise.
J'accepte totalement les objectifs assignés au
fonctionnement quotidien de cette entreprise.
Je comprends comment agir afin d'être en phase avec les
valeurs de cette entreprise.
Je comprends la politique interne qui définit la
hiérarchie dans cette entreprise.
J'ai conscience que pour assumer mon rôle, il faut une
compétence adéquate.
Je trouve que je suis parfaitement efficace dans le cadre de mon
travail en entreprise.
J'ai accepté les valeurs de mon entreprise au point de les
faire les miennes.
Je comprends comment réaliser les tâches qui
composent mon équipe de travail.
Je comprends que mon équipe contribue aux objectifs et
buts de l'entreprise.
Je comprends comment l'apport des membres de mon équipe de
travail contribue au produit/service final.
J'ai le sentiment que mes collègues me font toujours
confiance dans cette entreprise.
J'ai l'impression que je me sens toujours isolé (e) par
rapport à mes collègues dans cette entreprise.
|
24,4%
8.0%
15.4%
15.3%
13.0%
18.9%
11.0%
11.3%
12.7%
9.6%
12.0%
16.2%
20.7%
23.0%
21.8%
18.5%
15.9%
|
16,1%
29.5%
32.9%
18.1%
22.8%
12.2%
21.5%
17.8%
21.2%
16.1%
21.8%
17.1%
16.5%
17.4%
18.1%
22.8%
19.9%
|
7.4%
9.0%
18.9%
14.1%
10.5%
6.8%
10.1%
9.7%
13.4%
13.1%
10.8%
11.2%
10.2%
11.3%
14.2%
12.7%
8.4%
|
23.2%
24.0%
7.2%
22.8%
28.8%
29.0%
26.8%
25.8%
28.0%
19.1%
24.0%
23.6%
19.5%
16.7%
15.9%
23.2%
23.1%
|
28.8%
29.5%
25.6%
29.7%
24.8%
33.2%
30.5%
35.5%
24.6%
42.1%
31.5%
31.9%
33.1%
31.6%
30.0%
22.7%
32.7%
|
Fréquences moyennes
|
35.85%
|
11.28%
|
52.85%
|
Source : Nos analyses
Après description des variables relatives niveau
socialisation organisationnelle des salariés dans les entreprises
enquêtées, place au concept de contrat psychologique par les
attentes et à sa perception par les salariés (concept qui est
considéré comme une variable indépendante dans le cadre de
cette recherche). C'est sur ce concept que se base toute la recherche et dont
sa description mérite d'être faite avec précaution. Il
s'agit en effet, de vérifier si les variables qui explicitent ce concept
(compilées dans la littérature d'une part et exprimées par
les salariés lors de la phase exploratoire qualitative d'autre part)
sont acceptées comme attentes et si oui, à quel niveau ces
variables sont-elles validées dans le cadre de la phase quantitative
effectuée sur la base du questionnaire ?
I.1.3. Analyse
fréquentielle des variables du contrat psychologique par les
attentes
Le contrat psychologique par les attentes,
tel est le second concept de notre recherche. En effet, le facteur humain est
devenu un facteur de production qui doit être prise en compte par les
entreprises dans l'élaboration de leurs stratégies surtout s'ils
cherchent à se positionner sur le marché très
concurrentiel. Ce facteur humain dispose des attentes et ces attentes doivent
être couvertes pour arriver à cet objectif d'avantage
concurrentiel. Selon la littérature sur les attentes du contrat
psychologique énoncée dans le chapitre 1, ces dernières
sont réparties en trois catégories : les attentes
transactionnelles, les attentes relationnelles et les attentes psychologiques
idéologiques ou balancées. Nous tenons compte de la
réalité exprimée de ces attentes dans le cadre de notre
population d'étude en analysant ainsi les priorités dans
l'organisation de ces attentes. Pour plus de fluidité dans les
commentaires que nous effectuons au regard des statistiques de ces attentes,
nous avons pris le soin de recenser ces attentes et de proposer les
pourcentages en fonction des rubriques qui sont inscrit dans le questionnaire.
Les tableaux suivants en font une description.
A la lecture du tableau 22 de la page suivante, on peut se
rendre compte que les attentes transactionnelles sont largement
exprimées par les employés dans les entreprises
enquêtées. En effet, la répartition des fréquences
entre les différentes modalités de réponse
proposées par le questionnaire montre que sur un effectif 753
enquêtés, 73% sont pratiquement d'accord de l'existence même
des attentes transactionnelles du contrat psychologique dans la relation
d'emploi. Ce qui donne un effectif de 550 individus de l'échantillon.
Les attentes transactionnelles sont effet l'expression de ce que
l'employé reçoit de la part de l'entreprise en contre partie du
travail effectué, peu importe la nature. On constate toujours à
la lecture du tableau que seulement 12.86%, soit un effectif de 97
enquêtés de la population de l'étude ne sont pas d'accord
de l'existence des attentes transactionnelles, ou alors n'ont pas
exprimés ces attentes lors de leur phase d'intégration dans
l'entreprise. On peut dire que l'influence est minimisée dans la mesure
où les individus ayant exprimé ces attentes représentent
la plus grande partie de l'échantillon. Si on s'en tient à ceux
qui sont neutre, on a un pourcentage de 14.14% (soit un effectif d'environ 106
individus). Comme nous l'avons dit précédemment, ces individus
sont ceux qui, soit n'ont pas compris le sens de la préoccupation du
questionnaire relatif à ces attentes, soit alors, ils font partie de
ceux qui ne voulaient pas passer trop de temps sur un questionnaire qui ne leur
apportent pas de bénéfice selon leur propos25(*).
Tableau 22: Analyse
fréquentielle des variables des attentes transactionnelles du
contrat
Items de mesure
|
Pas du tout d'accord
|
Pas d'accord
|
Neutre
|
D'accord
|
Tout à fait d'accord
|
J'ai toujours pensé qu'on reconnaitrait mes efforts au
travail peu importe les résultats.
J'ai toujours pensé qu'il n'y aurait pas de
discrimination sur le traitement des salariés dans l'entreprise.
J'ai toujours pensé que j'aurais un retour
d'informations direct, objectif et honnête sur mon travail.
J'ai toujours pensé que j'aurais un traitement
équitable dans mes relations au travail.
J'ai toujours pensé que j'aurais un salaire
réellement en adéquation avec mes performances dans
l'entreprise.
J'ai toujours pensé que j'aurais la liberté
d'organiser mon travail à ma guise pourvu que les objectifs soient
atteints.
J'ai toujours pensé que j'aurais pratiquement une
charge de travail acceptable dans l'entreprise.
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail avec un
rythme d'exécution modéré dans cette entreprise.
J'ai toujours pensé que les objectifs assignés
dans le cadre de mon travail seront réalistes et clairs à mettre
en place.
J'ai toujours pensé que j'aurais totalement une marge
de liberté dans l'exécution de mes fonctions.
J'ai toujours pensé que j'aurais des
opportunités de promotion au fur et à mesure que j'évolue
dans l'entreprise.
|
0.8%
2.9%
2.3%
3.7%
2.3%
2.8%
5.3%
5.4%
4.1%
2.3%
0.5%
|
13%
11%
9%
17.7%
9%
16.1%
10%
5.7%
4.5%
3.9%
9.2%
|
15.5%
14.2%
17%
23.4%
15%
15.9%
7.3%
7.6%
11.4%
14.1%
14.1%
|
33.7%
33.1%
32.8%
23.1%
36.9%
21.5%
29.7%
33.9%
40.6%
28.2%
35.5%
|
36.9%
38.8%
38.8%
32.1%
36.8%
43.7%
47.7%
47.4%
39.3%
51.7%
40.8%
|
Fréquences moyennes
|
12.86%
|
14.14%
|
73%
|
Source : Nos analyses
L'observation du tableau synoptique que nous présentons
au tableau 23 à la page suivante montre que les attentes relationnelles
sont présentes dans la pensée de la majorité des individus
que nous avons enquêtés pour le compte de cette recherche. Nous
pouvons dire que ce n'est que normale d'autant plus que l'on sait
déjà que ce qui unit un employé à une organisation
c'est bien évidemment l'attente non seulement d'une
rémunération à la hauteur de la performance
déployée, mais aussi et surtout de la présence des
éléments non financiers mais qui valorisent le travail à
savoir : la possibilité de s'exprimer et de créer des
relations interpersonnelles satisfaisantes, la possibilité de se faire
écouter quand quelque chose ne va pas, la possibilité d'entraide
lorsque le salarié se sent en difficulté dans les objectifs qu'on
lui demande de réaliser. Un effectif d'environ 470 enquêtés
ont répondu être pratiquement d'accord avec le fait qu'il existe
des attentes relationnelles dans le cadre de la relation d'emploi (soit un
pourcentage de 62,44%) contre seulement 156 répondants (soit 20,68%) qui
ont signalé ne pas être d'accord avec les propos qui alimentent
les attentes relationnelles dans le contrat psychologique. Ce qui nous conduit
à dire que dans la relation d'emploi, il existe des attentes
relationnelles que les responsables d'entreprises doivent connaître et
agir dans ce sens pour rassurer leurs salariés.
Tableau 23: Analyse
fréquentielle des variables des attentes relationnelles du
contrat
Items de mesure
|
Pas du tout d'accord
|
Pas d'accord
|
Neutre
|
D'accord
|
Tout à fait d'accord
|
J'ai toujours pensé qu'on pourrait se faire des amis
dans la relation d'emploi.
J'ai toujours pensé qu'on pourrait recourir vers les
autres quand on a des soucis dans le travail.
J'ai toujours pensé qu'on pourrait se faire
écouter comme c'est le cas dans la famille.
J'ai toujours pensé que mes problèmes personnels
seront considérés comme le souci de la famille
professionnelle.
J'ai toujours pensé que j'aurais une relation de
travail plus coopérative en entreprise.
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail avec plus
de soutien de la part de mon supérieur.
J'ai toujours pensé que je pourrais me faire aider par
mes collègues en cas d'une situation qui me dépasse.
J'ai toujours pensé que mon supérieur
m'écouterait toujours pour des remarques en rapport avec mon emploi.
J'ai toujours pensé que j'aurais totalement du soutien
de la part de mes responsables.
|
6.1%
3.1%
2.9%
5.8%
1.3%
1.3%
5.2%
3.7%
0.7%
|
20.3%
12.6%
13.8%
21.9%
8%
9.8%
16.9%
19.4%
5.4%
|
22.7%
20.5%
16.1%
19.9%
15.4%
18.7%
8.9%
15.9%
13.8%
|
18.3%
29%
33.7%
18.9%
32.3%
28.7%
27.2%
20.8%
28.8%
|
32.5%
34.9%
33.5%
33.5%
43%
41.4%
41.8%
40.1%
51.3%
|
Fréquences moyennes
|
20.68%
|
16.88%
|
62.44%
|
Source : Nos analyses
L'observation du tableau ci-dessous (tableau 24) montre que
les items des attentes idéologiques du contrat psychologique existent et
sont plus considérées à plus de 70% de l'ensemble de la
population de notre enquête par questionnaire (70,15% avec un effectif
d'environ 528 enquêtés sur 753 pour être
particulièrement plus précis dans les analyses). Les attentes
idéologiques ont trait à la possibilité pour
l'employé de développer ses compétences et son
employabilité par les modules de la formation continue que propose
l'entreprise, à la possibilité de valoriser même ces
compétences développées par l'attribution de poste,
à la possibilité pour l'employé de parvenir à
concilier son travail et les besoins de sa famille, à la
possibilité pour l'employé d'avoir un travail de valeur et bien
d'autres encore. Si ces attentes sont exprimées à plus de 70%,
c'est pour émettre justement l'idée de son importance dans la
réflexion sur l'organisation de la relation d'emploi entre l'employeur
et l'employé. D'un autre côté, seulement 16,48% d'individus
enquêtés signalent l'inexistence de ces attentes
idéologiques du contrat psychologique (soit un effectif d'environ 124
enquêtés sur 753 individus de l'échantillon). Cet effectif
à notre sens, est très minime pour juger de l'inexistence des
attentes du contrat psychologique dans le cadre de cette recherche. De plus,
nous interprétons la catégorie « neutre » de
notre questionnaire d'enquêté explicitant le codage des variables
comme le taux d'abstention des répondants qui ne savaient en fait quoi
dire pour répondre à ces préoccupations de la recherche.
On se retrouve donc avec un taux de 13,38% (soit un effectif d'environ 100
enquêtés qui se sont abstenus de donner des éléments
de réponse en rapport avec ces attentes idéologiques du contrat
psychologique.
Tableau 24: Analyse
fréquentielle des variables des attentes idéologiques du
contrat
Items de mesure
|
Pas du tout d'accord
|
Pas d'accord
|
Neutre
|
D'accord
|
Tout à fait d'accord
|
J'ai toujours pensé que toutes les
réalités de l'emploi correspondraient aux compétences
acquises.
J'ai toujours pensé que mes missions, objectifs et
rôle seront abordables pour moi.
J'ai toujours pensé que les débuts dans
l'entreprise ne seraient pas faciles du fait de notre statut de nouveau
salarié.
J'ai toujours pensé que j'aurais un emploi relativement
sûr dans cette entreprise.
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail qui a du
sens et qui a de l'importance dans ma vie.
J'ai toujours pensé que j'aurais une assurance dans
cette entreprise relativement à ma cotisation sociale.
J'ai toujours pensé que j'aurais des horaires de
travail modulables en fonction des activités à effectuer.
J'ai toujours pensé que mon travail me laisserait une
marge de temps pour m'occuper de ma famille.
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail avec une
plus grande alternative dans l'apprentissage.
J'ai toujours pensé que j'aurais une autorisation de
m'absenter pour des motifs de santé.
J'ai toujours pensé que j'aurais la capacité
d'anticiper des situations dans le cadre de mon travail.
J'ai toujours pensé que j'aurais la possibilité
de valoriser mes capacités et de développer des
compétences nouvelles.
|
5%
3.7%
4%
1.1%
2.9%
3.1%
7.3%
3.3%
4.5%
3.1%
0.5%
1.6%
|
9.8%
12.4%
16.9%
16.6%
11.7%
8%
16.2%
8%
8.5%
19.4%
11.4%
18.7%
|
16.1%
16.6%
19.3%
11.7%
8.5%
13.8%
18.2%
13.3%
7.6%
9.2%
12.1%
14.1%
|
22.8%
22.2%
26.4%
24.7%
32.4
30.3%
21.%
32.1%
30.8%
24.4%
37.3%
30.8%
|
46.2%
45.2%
33.5%
45.9%
44.5%
44.9%
37.1%
43.3%
48.6%
44%
38.6%
34.8%
|
Fréquences moyennes
|
16.48%
|
13.38%
|
70.15%
|
Source : Nos analyses
Les figures suivantes présentent une synthèse
des résultats de ces attentes transactionnelles, relationnelles et
idéologiques.
Figure 18: Fréquence d'expression des attentes
du contrat psychologique
Source : Nos analyses
I.1.4. Analyse
fréquentielle des variables de la couverture des attentes du contrat
psychologique perçue par les salariés
Le concept central de cette recherche a trait aux variables de
la couverture, perçue par les salariés, de la couverture ou non
des attentes du contrat psychologique. C'est dans ce sens que nous avons repris
sans modification le contenu des variables dites des attentes du contrat
psychologique et y avons retiré le terme « j'ai toujours
pensé que » que nous avons jugé propice à
l'énonciation des attentes de l'ensemble de la population de
travailleurs pour remplacer par le terme « Je constate
que » afin de matérialiser la perception par le
salarié en présence que ses attentes énoncées
précédemment ont trouvé réalisation ou pas.
Après description des variables relatives au concept de contrat
psychologique par les attentes, place maintenant aux variables liées
à la couverture même de ces attentes. Comme dans la description
des attentes du contrat psychologique, nous prenons également le soin de
faire une distinction entre la perception de la couverture ou non des attentes
transactionnelles, des attentes relationnelles et des attentes
idéologiques. Une remarque que nous voulons signaler dans le cadre de la
couverture de ces attentes est que nous avons constaté que certaines
attentes qui n'ont pas été validées par l'analyse de
factorisation des données sont pourtant retenues pour la couverture.
D'un autre côté, un ensemble des variables qui ont
été retenues dans la factorisation des données relatives
aux attentes du contrat psychologique ne l'ont pas été dans le
cadre de la factorisation des données sur la couverture de ces attentes.
Ces variables seront signalées au fur et à mesure que nous
évoluons dans la description des données.
Tableau 25 : Analyse fréquentielle des
variables de la couverture des attentes transactionnelles
Items de mesure
|
Pas du tout d'accord
|
Pas d'accord
|
Neutre
|
D'accord
|
Tout à fait d'accord
|
Je constate qu'on reconnaît mes efforts au travail peu
importe les résultats.
Je constate qu'il n'y a pas de discrimination sur le traitement
des salariés dans l'entreprise.
Je constate que j'ai un retour d'informations direct, objectif et
honnête sur mon travail.
Je constate que j'ai un traitement équitable dans mes
relations au travail.
Je constate que j'ai un salaire réellement en
adéquation avec mes performances dans l'entreprise.
Je constate que j'ai des opportunités de promotion au fur
et à mesure que j'évolue dans l'entreprise.
Je constate que j'ai totalement une marge de liberté dans
l'exécution de mes fonctions.
|
3.9%
16.1%
14.1%
21.4%
9%
10.2%
9.7%
|
28.7%
23.4%
22.4%
24.7%
26.6%
25.4%
12.6%
|
12.5%
9.2%
10.8%
19.9%
10.8%
12.7%
14.6%
|
27%
27%
29.%
12.2%
21.5%
25%
25.4%
|
28%
24.4%
23.8%
21.8%
32.1%
26.7%
37.7%
|
Fréquences moyennes
|
34.17%
|
12.93%
|
51.66%
|
Source : Nos analyses
A la lecture du tableau précédent, on a
l'impression que la perception de la couverture des attentes transactionnelles
de contrat psychologique est plutôt relative. En effet, l'effectif des
employés qui considèrent que leurs attentes transactionnelles ne
sont pas totalement couvertes tourne autour de 257 enquêtés (avec
un taux de réponse de 34,17% de la population totale
enquêtée). Cette précision vaut vraiment la peine
d'être faite d'autant plus que la phase exploratoire nous a donné
déjà des éléments de compréhension de la
couverture de ces attentes dans le cadre de la relation d'emploi. C'est ainsi
que l'interviewé n° 1 (2018) signale que « Parfois,
nous sommes au travail de 08h00 jusqu'à 22h30, mais l'entreprise ne
tient pas compte du travail de nuit dans la politique de
rémunération, comme si c'est une norme de travailler aussi tard
que possible. Une autre remarque que nous déplorons est que nous voyons
comment on traite les externes qui ont travaillé avec vous toute la
journée, mais pour nous, tout est de côté. On va faire
comment ? ça ne va pas ici je vous assure et moi ce sentiment me
donne la peine et j'ai même hâte à trouver une autre
préoccupation plus noble ». A s'en tenir à la
catégorie qui perçoit que les attentes transactionnelles sont
couvertes, nous pouvons évaluer à 51,66% le taux de
réponse valide (soit un effectif de 389 enquêtés). Ce taux
nous justifie à merveille que les attentes du contrat transactionnelles
psychologique sont pour une large partie des employés couvertes. Si ces
attentes sont couvertes, alors la probabilité de perception du
comportement attendu est à prioriréalisée.
Tableau 26 : Analyse
fréquentielle des variables de la couverture des attentes
relationnelles
Items de mesure
|
Pas du tout d'accord
|
Pas d'accord
|
Neutre
|
D'accord
|
Tout à fait d'accord
|
Je constate que ma vie au travail est très comparable
à ma vie personnelle en famille.
Je constate que je peux faire recours aux autres quand j'ai
des soucis dans le travail.
Je constate que je me fais toujours écouter comme c'est
le cas dans ma famille.
Je constate que mes problèmes personnels sont
considérés comme le souci de la famille professionnelle.
Je constate que j'ai une relation de travail plus
coopérative en entreprise.
Je constate que j'ai un emploi avec plus de soutien de la part
de mon supérieur.
Je constate que je peux me faire aider par mes
collègues en cas d'une situation qui me dépasse.
Je constate que j'ai du soutien de la part de l'entreprise
pour accomplir au mieux mes activités.
Je constate que mon supérieur m'écoute toujours
pour des remarques en rapport avec mon emploi.
Je constate que j'ai un manager disponible et surtout à
l'écoute de ses salariés.
Je constate que j'ai totalement du soutien de la part de mes
responsables.
|
16.5%
14.7%
12.5%
18.7%
14.5%
13.9%
14.3%
7.4%
15.5%
23.4%
2.9%
|
24.3%
23%
23.5%
29%
17.8%
21%
24.3%
25%
29.3%
20.3%
18.1%
|
9%
12.1%
12.2%
17.5%
10.9%
11.4%
19.4%
14.7%
19.3%
7.8%
18.5%
|
21.2%
23.5%
22%
12.5%
23%
20.5%
19.7%
27.1%
8.1%
21.2%
19.1%
|
29%
26.7%
29.7%
22.3%
33.9%
33.2%
22.3%
25.8%
27.8%
27.2%
41.4%
|
Fréquences moyennes
|
37.26%
|
13.90%
|
48.84%
|
Source : Nos analyses
Faisant une lecture du niveau de couverture
des attentes relationnelles du contrat psychologique, on peut se mettre
à l'évidence que ces attentes sont perçues de façon
particulièrement relative. En effet mis à part les
employés qui ont exprimés ne pas avoir une idée sur leur
perception du niveau de couverture de ces attentes relationnelles (13,90% comme
taux de réponse pour cette catégorie avec un effectif de 105
enquêtés), nous pouvons évaluer à 37,26% le taux de
réponse des employés qui perçoivent que leurs attentes
relationnelles ne sont pas couvertes. Taux de réponse qui donne en effet
une part d'effectif de 281 répondants. Ce taux de réponse sur la
couverture des attentes relationnelles du contrat psychologique pourrait
justifier les faibles coefficients de corrélations obtenus dans le
croisement de ces attentes et la socialisation organisationnelle des
salariés. En revanche, le taux de réponse sur les
enquêtés qui perçoivent que leurs attentes relationnelles
du contrat psychologique sont couvertes sont représentés par
48,84% de la population totale enquêtée. Ce qui nous donne par
simple calcul un effectif de 367 enquêtés (soit près de la
moitié de l'échantillon enquêtés dans cette
recherche). On peut donc conclure pour ces attentes en disant que le niveau de
couverture des attentes relationnelles est plus élevé, ce qui
peut avoir une influence sur les résultats des tests
d'hypothèses.
Tableau 27 : Analyse
fréquentielle des variables de la couverture des attentes
idéologiques
Items de mesure
|
Pas du tout d'accord
|
Pas d'accord
|
Neutre
|
D'accord
|
Tout à fait d'accord
|
Je constate que mon travail me donne la place dans la
société de nos jours.
Je constate que mon travail sert à couvrir mes besoins
personnels de chaque jour.
Je constate que je me fais des amis au jour le jour dans la
relation d'emploi.
Je constate que toutes les réalités de l'emploi
correspondent aux acquis relatifs aux compétences.
Je constate que mes missions, objectifs et rôle au
travail sont abordables pour moi.
Je constate que même mes débuts dans cette
entreprise se passe bien malgré mon statut de nouveau.
Je constate que j'ai un travail qui a du sens et qui a de
l'importance dans ma vie.
Je constate que j'ai une assurance dans cette entreprise
relativement à ma cotisation sociale.
Je constate que j'ai pratiquement une charge de travail
acceptable dans l'entreprise.
Je constate que mon travail me laisse une marge de temps pour
m'occuper de ma famille.
Je constate que j'ai un travail qui a de
l'intérêt dans ma vie de toujours.
Je constate que j'ai vraiment la capacité d'anticiper
des situations dans le cadre de mon travail.
Je constate que j'ai la possibilité de valoriser mes
capacités et de développer des compétences nouvelles.
|
32.7%
24.6%
19.8%
15.1%
7.8%
11.2%
11.3%
12.6%
18.1%
14.9%
24.2%
17.8%
10.9%
|
9.7%
16.3%
29.3%
24.6%
24.2%
33.5%
18.7%
19.5%
14.6%
20.6%
15%
15.7%
31.5%
|
9.2%
9.2%
18.1%
9.7%
12.7%
11.8%
17.5%
9.4%
12.2%
11.2%
8.6%
9%
10.8%
|
15.5%
21.8%
11.6%
18.1%
22.3%
21%
23.5%
25.4%
21.6%
22%
25.8%
28.2%
21.2%
|
32.9%
28.2%
21.2%
32.5%
32.9%
22.6%
29%
33.1%
33.5%
31.3%
26.4%
29.3%
25.6%
|
Fréquences moyennes
|
37.02%
|
11.49%
|
50.5%
|
Source : Nos analyses
Le tableau précédent sur les attentes
idéologiques du contrat psychologique présente également
une situation sensiblement égale à celle présentée
dans les lignes sur les attentes relationnelles. L'observation du tableau nous
présente un taux d'abstention de 11,49% (avec un effectif
d'enquêtés représentant 87 individus sur la population
totale). Ce taux d'abstention regroupe les individus qui n'avaient pratiquement
rien à dire sur leur perception de la couverture de ces attentes. Les
individus qui considèrent que leurs attentes idéologiques ne sont
pas respectées sont représentés par un taux de
réponse de 30.02% (soit un effectif de 226 enquêtés sur une
population de 753 individus de l'échantillon). Ce taux de réponse
peut pratiquement influencer les faibles coefficients de corrélation que
nous trouvons pour la mise en relation des concepts. Du côté des
enquêtés qui perçoivent que leurs attentes
idéologiques sont couvertes, nous avons un taux de réponse de
50,50%, soit une représentation par la moitié de la population
enquêtée avec un effectif de 380 enquêtés. Nous
jugeons donc relativement acceptable ce pourcentage pour la poursuite de nos
analyses. La figure suivante nous présente le résumé de
ces pourcentages pour les attentes du contrat psychologique.
Figure 19: Fréquence
d'expression de la couverturedesattentes du contrat psychologique
Source : Nos analyses
I.1.5. Analyse
fréquentielle des variables liées aux promesses faites par les
employeurs aux employés
Les variables des promesses faites par les
dirigeants d'entreprise aux employés sont analysées selon une
échelle dichotomique présentée de la forme
« oui » ou « non ».
Nous avons posé la question aux répondants afin de savoir s'ils
ont entendu ou non certains des propos que nous avons pourtant recueilli des
employés eux-mêmes pendant la phase exploratoire par des
entretiens. Cependant, nous nous sommes dit que s'il faut évaluer
l'adéquation entre ces promesses des responsables et les attentes des
employés, il faut le faire avec des résultats chiffrés
résultants d'une enquête quantitative (une enquête qui prend
en compte la vision d'un nombre important d'individus dans
l'échantillon). A l'observation du tableau synthétique suivant,
on peut bien se rendre compte que la majorité des individus
enquêtés signalent qu'il existe des promesses qui ont
été faites au départ dans la relation d'emploi. On
retrouve dans cette catégorie 62,12% d'enquêtés (soit un
effectif d'environ 468 salariés). Seulement 37,82% d'employés
enquêtés considèrent que leur entrée dans
l'entreprise n'a pas été meublée par les promesses faites
par les employeurs. Ce qui renvoi donc à un effectif d'environ 285
employés dans cette catégorie. Nous reviendrons sur ces variables
liées aux promesses pour évaluer leur niveau d'adéquation
aux attentes exprimées par les salariés. Déjà, le
pourcentage élevé des réponses sur la catégorie
« oui » des modalités de réponse pour ces
variables nous réconforte.
Tableau 28: Analyse
fréquentielle des variables des promesses faites par
l'employeur
Items de mesure
|
Oui
|
Non
|
J'ai la volonté de faire de cette entreprise une
référence dans notre contexte.
Pour un travail bien fait, nous vous signalons que les avantages
y suivront obligatoirement.
Pour un salarié qui démontre son implication, il y
aura un prix à payer.
La bravoure dans les prestations des travaux complexes a un prix
à payer.
L'intégration dans les travaux sous pression a un prix
à payer.
Dans cette entreprise, le travail en équipe fait la
référence de nos actions.
La capacité de l'employé à entrer dans une
relation d'entraide a un prix.
Je vous assure qu'il n'y aura pas de discrimination relativement
à la relation d'emploi dans cette entreprise.
Je vous promets des possibilités d'avancement en fonction
de l'évolution de l'entreprise.
Je vous promets une prise en compte de la conciliation
famille-travail dans cette entreprise.
Je vous promets de l'autonomie dans l'organisation de vos
tâches, en attendant seulement le résultat.
Je vous promets que rien ne vous sera demandé en dehors du
cadre professionnel.
Je vous promets que nous avons du souci à rendre cette
entreprise comme une famille d'entreprise.
Je vous promets que vous pouvez vous rapprocher des
collaborateurs pour des incompréhensions dans votre travail.
Je vous promets une qualité de l'encadrement à la
hauteur de vos attentes.
Je vous promets que notre souci majeur c'est d'avancer dans le
même bateau que nos salariés.
Je vous promets que nous avons des périodes de
développement des compétences par la formation.
|
74.8%
58.7%
71.8%
72.9%
52.1%
65.7%
69.7%
58.3%
74%
53.5%
62.3%
59.6%
53.3%
65.3%
43.7%
57.4%
63.9%
|
23.5%
40.4%
28.2%
27.1%
47.9%
34.3%
30.3%
41.7%
26%
46.5%
37.7%
40.4%
46.7%
34.7%
56.3%
42.6%
36.1%
|
Fréquences moyennes
|
62.18%
|
37.82%
|
Source : Nos analyses
I.2. Analyse factorielle exploratoire sur les variables de
la recherche
Après avoir présenté la description des
variables de la recherche dans la section précédente, il convient
maintenant de conduire les analyses factorielles permettant ainsi de
dimensionner nos variables de la recherche. De la socialisation
organisationnelle des salariés jusqu'à la couverture des attentes
du contrat psychologique, en passant par les attentes des employés et
les promesses des employeurs, toutes les variables des concepts
mobilisés dans cette thèse sont prises en compte dans le cadre de
cette analyse factorielle pour la définition des axes factoriels. Afin
de mettre en exergue ces axes factoriels, nous optons pour le cheminement
suivant : d'abord nous commençons par la socialisation
organisationnelle (variables à expliquer), puis les variables des
attentes du contrat psychologique, ensuite les variables de la couverture des
attentes du contrat psychologique et enfin, nous clôturons cette analyse
factorielle par les variables liées aux promesses.
I.2.1. Analyse
factorielle exploratoire sur les variables de la socialisation
organisationnelle
La socialisation organisationnelle des salariés a
été mesurée au départ à l'aide de 45 items
regroupant des indicateurs de l'apprentissage et de l'intériorisation
organisationnel des salariés. Après plusieurs analyses
factorielles pour élimination des variables ayant une contribution
faible par rapport aux facteurs retenus, nous avons considéré la
dernière analyse factorielle qui ressort quatre facteurs avec chacun des
variables ayant des communalités supérieures à 0,5. Ainsi,
à la question de savoir si les données sont factorisables,
l'analyse factorielle que nous avons effectuée répond par
l'affirmatif avec un indice KMO de 0,902 (très bon) et un test de
sphéricité de Bartlett qui est très significatif (de
l'ordre de 0,000). Ces éléments conduisent déjà
à conclure de la validité de l'analyse factorielle
effectuée. Toujours dans la même lancée, les
résultats de l'analyse ressortent quatre facteurs restituant 81,037% de
l'information initiale avec seulement une perte de 18,963%, résultats
parfaitement acceptables avec des valeurs propres supérieures à 1
(valeurs propres qui varient entre 18 et 1,306 selon l'observation du tableau
suivant). Le tableau suivant montre un alpha de Cronbach global de
l'échelle des attentes de 0,757 (largement supérieur au minimum
qui est de 0,6). Après une analyse de la sémantique, nous nommons
le premier axe factoriel « Apprentissage de
l'organisation / Intériorisation de l'équipe de
travail », le deuxième axe factoriel
« Intériorisation du travail / Apprentissage de
l'équipe de travail », le troisième
« Apprentissage du travail» et le
quatrième « Intériorisation de
l'organisation ».
Tableau 29: Analyse
factorielle sur les variables de la socialisation organisationnelle des
salariés
|
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
J'accepte totalement les objectifs assignés au
fonctionnement quotidien de cette entreprise.
|
,857
|
|
|
|
Je trouve que je suis parfaitement efficace dans le cadre de mon
travail en entreprise.
|
,852
|
|
|
|
J'apprends au fur et à mesure les compétences
requises pour assumer mon travail dans cette entreprise.
|
,851
|
|
|
|
J'ai parfaitement une connaissance des valeurs qui conditionnent
le vécu dans cette entreprise.
|
,830
|
|
|
|
Les activités de l'entreprise me permettent chaque jour
d'améliorer mes connaissances pratiques.
|
,829
|
|
|
|
Je connais parfaitement les comportements appropriés pour
être membre de cette entreprise.
|
,786
|
|
|
|
Je comprends la politique interne qui définit la
hiérarchie dans cette entreprise.
|
,783
|
|
|
|
J'ai vraiment une aisance dans l'appropriation des connaissances
relatives à cette entreprise.
|
,772
|
|
|
|
Je trouve que je connais parfaitement l'histoire de cette
entreprise.
|
,770
|
|
|
|
J'ai le sentiment d'être un membre de l'entreprise à
part entière.
|
,740
|
|
|
|
J'ai accepté les valeurs de mon entreprise au point de les
faire les miennes.
|
,739
|
|
|
|
Je comprends que mon équipe contribue aux objectifs et
buts de l'entreprise.
|
,696
|
|
|
|
J'ai le sentiment que mes collègues me font toujours
confiance dans cette entreprise.
|
,689
|
|
|
|
J'ai conscience que pour assumer mon rôle, il faut une
compétence adéquate.
|
,511
|
|
|
|
Je connais parfaitement les membres de mon équipe de
travail.
|
|
,865
|
|
|
Je maîtrise l'ensemble des activités qui sont
liées à l'organisation effective de mon travail.
|
|
,863
|
|
|
Je comprends parfaitement les objectifs et visions de
l'entreprise.
|
|
,860
|
|
|
Je connais quelles tâches et responsabilités sont
prioritaires dans le cadre de mon travail.
|
|
,857
|
|
|
Je sais parfaitement à qui m'adresser quand mon travail
exige une aide.
|
|
,801
|
|
|
J'accepte totalement le sens et la valeur de ma mission au
travail.
|
|
,800
|
|
|
Je dois apprendre encore beaucoup de choses sur mon travail pour
être performant.
|
|
,785
|
|
|
Je connais parfaitement les objectifs que mon entreprise veut
atteindre.
|
|
,745
|
|
|
Je comprends comment l'apport des membres de mon équipe de
travail contribue au produit/service final.
|
|
,666
|
|
|
Je comprends comment réaliser les tâches qui
composent mon équipe de travail.
|
|
|
,867
|
|
J'ai appris comment réaliser mon travail avec
efficacité dans cette entreprise.
|
|
|
,866
|
|
Je constate que j'acquiert au jour le jour des connaissances
relatives à l'entreprise.
|
|
|
,858
|
|
J'ai encore des tâches dans le cadre de mon travail pour
lesquelles j'ai besoin d'assistance.
|
|
|
,842
|
|
J'ai vraiment une aisance à m'enraciner dans la culture de
cette entreprise.
|
|
|
,760
|
|
Je comprends comment agir afin d'être en phase avec les
valeurs de cette entreprise.
|
|
|
|
,739
|
J'ai l'impression que je me sens toujours isolé (e) par
rapport à mes collègues dans cette entreprise.
|
|
|
|
,674
|
Je trouve que j'ai des connaissances requises pour assumer mon
rôle dans cette entreprise.
|
|
|
|
,634
|
Je me sens totalement appartenir aux valeurs qui conditionnent le
vécu dans cette entreprise.
|
|
|
|
,613
|
Valeurs propres
|
18,933
|
3,312
|
2,382
|
1,306
|
Pourcentage de variance expliqué
|
30,770
|
23,351
|
14,732
|
12,184
|
Pourcentage de variance expliqué
cumulé
|
30,770
|
54,121
|
68,853
|
81,037
|
Alpha de Cronbach
|
0,757
|
Source : Nos analyses
I.2.2. Analyse
factorielle sur les variables des attentes du contrat psychologique
L'échelle de mesure des attentes du contrat
psychologique compilée dans le cadre de cette recherche comporte 49
items reflétant toutes lesdimensions des attentes. Ces variables ont
été introduites dans l'analyse factorielle pour une
réduction des dimensions et au finish, nous avons pu retenir 7 axes
factoriels avec au total 32 variables qui sont compilées dans les axes
factoriels après rotation.
Les analyses préalables à l'établissement
du tableau de l'analyse factorielle montrent que les données sont
factorisables avec un indice KMO de 0,740 (acceptable) et un test de
sphéricité de Bartlett de 26247,493 (avec une
significativité de l'ordre de 0,000 très significatif à
496 degré de liberté). Une observation du tableau montre que
toutes les variables sont corrélées aux facteurs respectifs avec
des communalités toutes supérieures à 0,5, la plus petite
valeur étant de 0,707. L'on constate que les facteurs retenus ont une
valeur propre respective de 8,957pour le premier facteur, de 4,964 pour le
deuxième facteur, de 4,000 pour le troisième facteur, de 2,134
pour le quatrième facteur, de 1,886 pour le cinquième facteur, de
1,696 pour le sixième facteur et de 1,450 pour le septième
facteur.
Pour ce qui est de la cohérence interne des items, le
premier facteur (expliquant 20,343% de la variance. Ce pourcentage
énonce également le taux de restitution de l'information globale
sur les attentes du contrat psychologique) et présente un alpha de
Cronbach de 0,720 attestant d'une bonne cohérence des items de
l'échelle. Nous le nommons « Attente de
reconnaissance, de soutien et de non-discrimination dans les
échanges ». Le deuxième facteur
constitué de 7 variables des attentes du contrat psychologique explique
15,404% d'information avec un alpha de Cronbach de 0,745 (favorable à la
cohérence interne des variables). Nous le nommons
« Attente de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises ». Le troisième
facteur, constitué de 5 variables restitue 13,221% d'information sur
l'ensemble des variables des attentes du contrat psychologique (avec un alpha
de Cronbach de 0,675. Nous le nommons « Attente
d'écoute et des relations de travail conviviales ».
Les facteurs 4, 5 et 6 regroupe chacune 3 variables pour restitue respectif de
7,647% ; 7,223% et 6,980%. Nous les nommons respectivement
« Attente d'entraide et de développement
personnel » ; « Attente du
contenu du travail réaliste et générateur
d'apprentissage » et « Attente de
sûreté et d'autonomie dans l'emploi ». Le
facteur 7 regroupe deux variables et explique 6,107% de variance. Nous le
nommons « Attente de soutien dans l'exécution du
travail ». Globalement, nous avons une restitution de
81,757%de l'information initiale et un alpha de Cronbach de l'échelle
des attentes du contrat psychologique de 0,868 (très bon). Les deux
tableaux suivants explicitent les propos détaillés ci-haut.
Tableau 30: Analyse
factorielle sur les variables des attentes du contrat psychologique
|
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un salaire
réellement en adéquation avec mes performances dans
l'entreprise.
|
,886
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un retour d'informations
direct, objectif et honnête sur mon travail.
|
,875
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail qui a du sens
et qui a de l'importance dans ma vie.
|
,846
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé qu'il n'y aurait pas de discrimination
sur le traitement des salariés dans l'entreprise.
|
,845
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé qu'on pourrait se faire écouter
comme c'est le cas dans la famille.
|
,829
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé qu'on pourrait recourir vers les
autres quand on a des soucis dans le travail.
|
,820
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais des opportunités
de promotion au fur et à mesure que j'évolue dans
l'entreprise.
|
,762
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais la capacité
d'anticiper des situations dans le cadre de mon travail.
|
,736
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé qu'on reconnaitrait mes efforts au
travail peu importe les résultats.
|
,707
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail avec plus de
soutien de la part de mon supérieur.
|
|
,900
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais une relation de travail
plus coopérative en entreprise.
|
|
,879
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais une assurance dans cette
entreprise relativement à ma cotisation sociale.
|
|
,841
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que mes missions, objectifs et
rôle seront abordables pour moi.
|
|
,815
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais pratiquement une charge
de travail acceptable dans l'entreprise.
|
|
,774
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que mon travail me laisserait une
marge de temps pour m'occuper de ma famille.
|
|
,760
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que toutes les réalités
de l'emploi correspondraient aux compétences acquises.
|
|
,725
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un traitement
équitable dans mes relations au travail.
|
|
|
,891
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé qu'on pourrait se faire des amis dans
la relation d'emploi.
|
|
|
,871
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que mon supérieur
m'écouterait toujours pour des remarques en rapport avec mon emploi.
|
|
|
,857
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais des horaires de travail
modulables en fonction des activités à effectuer.
|
|
|
,835
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que mes problèmes personnels
seront considérés comme le souci de la famille
professionnelle.
|
|
|
,820
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que je pourrais me faire aider par mes
collègues en cas d'une situation qui me dépasse.
|
|
|
|
,871
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais la possibilité de
valoriser mes capacités et de développer des compétences
nouvelles.
|
|
|
|
,806
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que les débuts dans
l'entreprise ne seraient pas faciles du fait de notre statut de nouveau
salarié.
|
|
|
|
,797
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail avec un rythme
d'exécution modéré dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
,895
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que les objectifs assignés dans
le cadre de mon travail seront réalistes et clairs à mettre en
place.
|
|
|
|
|
,782
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail avec une plus
grande alternative dans l'apprentissage.
|
|
|
|
|
,749
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais une autorisation de
m'absenter pour des motifs de santé.
|
|
|
|
|
|
,820
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un emploi relativement
sûr dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
,814
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais la liberté
d'organiser mon travail à ma guise pourvu que les objectifs soient
atteints.
|
|
|
|
|
|
,772
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais totalement une marge de
liberté dans l'exécution de mes fonctions.
|
|
|
|
|
|
|
,912
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais totalement du soutien de
la part de mes responsables.
|
|
|
|
|
|
|
,891
|
|
Source : Nos analyses
Indicateurs
|
Composantes
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
Valeurs propres
|
8,957
|
4,964
|
4,000
|
2,134
|
1,886
|
1,696
|
1,450
|
Pourcentage de variance expliqué
|
20,343
|
15,404
|
13,221
|
7,647
|
7,223
|
6,980
|
6,107
|
Pourcentage de variance expliqué cumulé
|
20,343
|
35,747
|
48,968
|
56,615
|
63,838
|
70,818
|
81,757
|
Alpha de Cronbach
|
0,868
|
Tableau 31: Qualité
de la factorisation des variables liées aux attentes du
contrat
Source : Nos analyses
I.2.3. Analyse
factorielle sur les variables de la couverture des attentes du contrat
psychologique
Une remarque que nous voulons faire dans le cadre des
variables de la couverture des attentes du contrat psychologique est que ces
dernières ressortent de la compilation des attentes qui ont
été exprimées par les employés eux-mêmes. En
vue de matérialiser la couverture de ces attentes, nous avons
utilisé l'expression « je constate que » au
début de chaque variable. Avec 49 items au départ, nous nous
retrouvons donc avec 32 variables (dont 17 éliminées pour cause
de non représentativité des facteurs) réparti sur 5 axes
factoriels. La question de la factorisation des données est
vérifiée ici avec un indice KMO de 0,867 (très bon) et un
test de sphéricité de Bartlett de 38679,772 et 496 degré
de liberté (pour une significativité de l'ordre de 0,000).
Le tableau ci-dessous fait apparaitre 5 facteurs avec un
pourcentage de variance total de 81,443 (soit une explication de 81,443% de
l'information initiale introduite dans l'analyse avec une perte minimisable de
18,557%) et une cohérence interne des items de l'ordre de 0,865
(très bon). Le premier facteur (constitué de 13 variables) a une
valeur propre de 17,679 et une explication de l'infirmation initiale de
32,737%. Nous le nommons « Couverture des attentes de
reconnaissance dans la non-discrimination et d'utilité dans
l'emploi ». Le second axe factoriel est
constitué de 9 variables avec un pourcentage de variance
expliquée de 23,256 et une valeur propre de 3,619. Ce qui veut dire ce
facteur explique 23,256% de l'information initiale de l'analyse. Nous le
nommons « Couverture des attentes de soutien dans
l'exécution du travail ». Le troisième
axe factoriel est formé de 5 variables qui expliquent 10,821% de
l'information totale de l'analyse avec une valeur propre de 2,132. Nous le
nommons « Couverture des attentes d'écoute et de
relations d'emploi conviviales». Le quatrième axe
factoriel est constitué de 3 variables avec un pourcentage de
restitution de l'information de l'ordre de 9,242% et une valeur propre
égale à 1,596. Ce facteur est nommé
« Couverture des attentes du contenu du travail
réaliste et générateur d'apprentissage
». Le facteur 5 regroupe quant à lui deux items et
explique 5,387% de l'information initiale ave une valeur propre de 1,036. Ce
facteur est nommé « Couverture des attentes de
conciliation travail/famille et des horaires d'emploi
flexibles ».
Tableau 32: Analyse
factorielle sur les variables de la couverture des attentes du contrat
psychologique
|
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Je constate que j'ai des opportunités de promotion au fur
et à mesure que j'évolue dans l'entreprise.
|
,874
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai un travail qui a du sens et qui a de
l'importance dans ma vie.
|
,870
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai un retour d'informations direct, objectif et
honnête sur mon travail.
|
,857
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai un salaire réellement en
adéquation avec mes performances dans l'entreprise.
|
,852
|
|
|
|
|
Je constate que mon travail sert à couvrir mes besoins
personnels de chaque jour.
|
,846
|
|
|
|
|
Je constate qu'il n' y a pas de discrimination sur le traitement
des salariés dans l'entreprise.
|
,835
|
|
|
|
|
Je constate que je peux faire recours aux autres quand j'ai des
soucis dans le travail.
|
,832
|
|
|
|
|
Je constate que mon travail me donne la place dans la
société de nos jours.
|
,825
|
|
|
|
|
Je constate qu'on reconnaît mes efforts au travail peu
importe les résultats.
|
,822
|
|
|
|
|
Je constate que je me fais toujours écouter comme c'est le
cas dans ma famille.
|
,811
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai du soutien de la part de l'entreprise pour
accomplir au mieux mes activités.
|
,800
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai vraiment la capacité d'anticiper des
situations dans le cadre de mon travail.
|
,798
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai un travail qui a de l'intérêt
dans ma vie de toujours.
|
,727
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai une relation de travail plus
coopérative en entreprise.
|
|
,848
|
|
|
|
Je constate que j'ai une assurance dans cette entreprise
relativement à ma cotisation sociale.
|
|
,836
|
|
|
|
Je constate que mes missions, objectifs et rôle au travail
sont abordables pour moi.
|
|
,833
|
|
|
|
Je constate que mon travail me laisse une marge de temps pour
m'occuper de ma famille.
|
|
,832
|
|
|
|
Je constate que j'ai un emploi avec plus de soutien de la part de
mon supérieur.
|
|
,831
|
|
|
|
Je constate que ma vie au travail est très comparable
à ma vie personnelle en famille.
|
|
,805
|
|
|
|
Je constate que toutes les réalités de l'emploi
correspondent aux acquis relatifs aux compétences.
|
|
,783
|
|
|
|
Je constate que j'ai pratiquement une charge de travail
acceptable dans l'entreprise.
|
|
,750
|
|
|
|
Je constate que j'ai un manager disponible et surtout à
l'écoute de ses salariés.
|
|
,667
|
|
|
|
Je constate que je me fais des amis au jour le jour dans la
relation d'emploi.
|
|
|
,821
|
|
|
Je constate que j'ai un traitement équitable dans mes
relations au travail.
|
|
|
,771
|
|
|
Je constate que mon supérieur m'écoute toujours
pour des remarques en rapport avec mon emploi.
|
|
|
,753
|
|
|
Je constate que mes problèmes personnels sont
considérés comme le souci de la famille professionnelle.
|
|
|
,744
|
|
|
Je constate que j'ai des horaires de travail modulables en
fonction des activités à effectuer.
|
|
|
,582
|
|
|
Je constate que je peux me faire aider par mes collègues
en cas d'une situation qui me dépasse.
|
|
|
|
,877
|
|
Je constate que même mes débuts dans cette
entreprise se passent bien malgré mon statut de nouveau.
|
|
|
|
,759
|
|
Je constate que j'ai la possibilité de valoriser mes
capacités et de développer des compétences nouvelles.
|
|
|
|
,756
|
|
Je constate que j'ai totalement une marge de liberté dans
l'exécution de mes fonctions.
|
|
|
|
|
,718
|
Je constate que j'ai totalement du soutien de la part de mes
responsables.
|
|
|
|
|
,715
|
Valeurs propres
|
17,679
|
3,619
|
2,132
|
1,596
|
1,036
|
Pourcentage de variance expliqué
|
32,737
|
23,256
|
10,821
|
9,242
|
5,387
|
Pourcentage de variance expliqué
cumulé
|
32,737
|
55,992
|
66,813
|
76,056
|
81,443
|
Alpha de Cronbach
|
0,865
|
Source : Nos analyses
I.2.4. Analyse
factorielle sur les variables liées aux promesses de l'employeur dans le
contrat psychologique avec l'employé
Les promesses de l'employeur ont été
mesurées avec 19 variables. Les analyses factorielles ont réduit
03 variables (en tenant compte des communalités faibles,
c'est-à-dire inférieures à 0,5 par rapport aux axes
factoriels d'une part, mais aussi des facteurs qui ne sont expliqués que
par une seule variable ou alors des variables qui expliquent deux facteurs
à la fois) et nous nous retrouvons avec 17 variables. La pertinence de
l'analyse factorielle nous indique un indice KMO de 0,704 (valeur
considérée comme bonne). Cet indice est corroboré par le
test de sphéricité de Bartlett dont la valeur est de 10106,204
avec un seuil de signification de 0,000 à 136 degré de
liberté impliquant que la matrice de corrélation des items ne
peut pas être considérée comme unitaire.
L'observation du tableau d'analyse factorielle montre une
répartition de ces 17 variables en quatre axes factoriels. Le premier
axe factoriel est formé de 5 variables avec des communalités
supérieures à 0,5. Ce facteur explique 21,460% de la variance
totale de l'échantillon (soit une restitution de 21,460% de
l'information initiale intégrée dans l'analyse) et a une valeur
propre de 5,455 et un alpha de Cronbach de 0,726 (synonymes d'une bonne
cohérence des items entre eux). Nous nommons ce facteur
« Promesse d'évolution de carrière en
fonction des performances et de la bravoure au
travail ». Le second facteur du tableau regroupe
également 5 variables avec une valeur propre de 3,445 et un pourcentage
de variance expliquée de 20,183 (soit une restitution de 20,183% de
l'information initiale intégrée dans l'analyse). De plus, la
cohérence interne est également de bonne qualité car
l'indice alpha de Cronbach de ce facteur est de 0,742(bonne cohérence
interne des variables). Nous désignons ce facteur par
« Promesse d'une qualité de l'encadrement à
la hauteur de la famille organisationnelle ». Le
troisième facteur est composé de 4 variables et présente
une valeur propre de 2,237 et un pourcentage de variance de 18,057 (soit une
restitution de l'information initiale de l'ordre de 18,057%). L'analyse de la
cohérence interne de ces variables donne un alpha de Cronbach de 0,701
(indice qui renseigne d'une bonne répartition des informations sur cet
axe factoriel). Nous nommons ce facteur « Promesse
d'évolution avec les salariés dans l'entraide
collectif ». En ce qui concerne le facteur 4 quant
à lui, il regroupe trois variables des promesses faites par l'employeur
aux employés. Avec une valeur propre de 1,460, ce facteur
présente un pourcentage de variance de 14,395 (soit une explication de
ce facteur et une restitution de l'information initiale de l'analyse à
14,395%). La cohérence interne donne un alpha de Cronbach de 0,682
(minimum acceptable). Nous nommons ce facteur « Promesse
de faire rayonner l'entreprise par la reconnaissance des efforts des
salariés ». Concernant les analyses globales, le
constat est que l'analyse factorielle effectuée sur les variables des
promesses faites dans le cadre de la relation d'emploi restitue à
74,094% l'information totale qui a été intégrée
dans l'analyse (avec une perte en information de plus de 25%). La
cohérence interne (avec un alpha de Cronbach de 0,760) signale quant
à elle que les différentes variables sont bien
représentées dans l'échelle et qu'elles expliquent mieux
les axes factoriels).
Tableau 33: Analyse
factorielle sur les variables liées aux promesses faites par
l'employeur
|
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
Je vous promets des possibilités d'avancement en fonction
de l'évolution de l'entreprise.
Je vous promets que rien ne vous sera demandé en dehors du
cadre professionnel.
Je vous promets que vous pouvez vous rapprocher des
collaborateurs pour des incompréhensions dans votre travail.
Je vous promets de l'autonomie dans l'organisation de vos
tâches, en attendant seulement le résultat.
La bravoure dans les prestations des travaux complexes a un prix
à payer.
Je vous assure qu'il n'y aura pas de discrimination relativement
à la relation d'emploi dans cette entreprise.
Je vous promets une qualité de l'encadrement à la
hauteur de vos attentes.
Je vous promets une prise en compte de la conciliation
famille-travail dans cette entreprise.
L'intégration dans les travaux sous pression a un prix
à payer.
Je vous promets que nous avons du souci à rendre cette
entreprise comme une famille d'entreprise.
Je vous promets que notre souci majeur c'est d'avancer dans le
même bateau que nos salariés.
Dans cette entreprise, le travail en équipe fait la
référence de nos actions.
Je vous promets que nous avons des périodes de
développement des compétences par la formation.
La capacité de l'employé à entrer dans une
relation d'entraide a un prix.
J'ai la volonté de faire de cette entreprise une
référence dans notre contexte.
Pour un salarié qui démontre son implication, il y
aura un prix à payer.
Pour un travail bien fait, nous vous signalons que les avantages
y suivront obligatoirement.
|
,805
,795
,782
,740
,699
|
,838
,815
,787
,783
,780
|
,852
,810
,741
,727
|
,905
,886
,834
|
Valeurs propres
|
5,455
|
3,445
|
2,237
|
1,460
|
Pourcentage de variance expliqué
|
21,460
|
20,183
|
18,057
|
14,395
|
Pourcentage de variance expliqué
cumulé
|
21,460
|
41,642
|
59,700
|
74,094
|
Alpha de Cronbach
|
0,760
|
Source : Nos analyses
II. Etude de la relation entre la
couverture des attentes du contrat psychologique perçue par les
salariés et leur socialisation organisationnelle et implications de la
recherche
Après avoir présenté la description des
variables de la recherche les analyses factorielles qui nous ont permis de
dimensionner nos concepts de la recherche dans la section
précédente, il convient maintenant de donner les réponses
aux hypothèses formulées à l'introduction
générale de cette thèse. Cette section nous permet de
mettre en relief les éléments relatifs aux attentes du contrat
psychologique ayant une incidence sur la socialisation organisationnelle des
salariés dans les entreprises camerounaises. Afin de mettre en exergue
cette incidence, nous avons réalisé des régressions
linéaires multiples avec les facteurs mis en évidence par l'ACP.
Avant même de procéder au test des hypothèses proprement
dits, nous avons essayé de comprendre l'effet que peut avoir les
variables sociodémographiques des salariés
(considérées dans le cadre de cette thèse comme des
variables de contrôle) sur les attentes exprimées et la perception
même de la couverture de ces attentes dans le cadre du contrat
psychologique avec l'entreprise. Nous débutons donc cette partie du
chapitre par la proposition des résultats du test de cet effet des
variables de contrôle sur ces variables des attentes et de la couverture
des attentes du contrat psychologique.
II.1. Relation entre le contrat
psychologique par les attentes et les variables sociodémographiques
L'idée principale dans le cadre de la
considération de ces variables dites de contrôle réside
dans le fait que les attentes du contrat psychologique sont des variables
psychologiques et dont très subjectives. Elles dépendent non
seulement de l'individu lui-même, mais aussi des forces
extérieures qui ne sont pas pour autant visibles mais dont l'effet sur
l'expression de ces variables dans le cadre de la relation d'emploi est
pourtant non négligeable. En théorie, l'intégration des
variables de contrôle et l'analyse de l'effet de ces dernières sur
les variables d'attitude témoigne de la validité interne des
résultats qui en découlent et même de la validité
interne du modèle empirique global proposé par la recherche (Raja
et al.,2004 ; Delobbe et al., 2005 ; Tarnes, 2007 ;
Lemarchand, 2016). Deux catégories de variables sont à utiliser
dans le cadre de cette interprétation de l'incidence des variables de
contrôle sur le contrat psychologique. D'une part, l'effet sur
l'expression des attentes par les salariés et l'effet la perception de
la couverture de ces attentes exprimées dans la relation d'emploi avec
l'entreprise.
II.1.1. Effet des variables sociodémographiques sur
l'expression des attentes du contrat psychologique par les salariés
Afin de matérialiser l'incidence de
l'effet des variables de contrôle sur l'expression des attentes
liées au contrat psychologique, nous avons procéder à
l'analyse de variance à 1 facteur (ANOVA à 1 facteur) croisant
ainsi les variables de contrôle telles que l'âge, le genre, le
niveau d'étude, la catégorie d'emploi et l'ancienneté dans
l'entreprise aux axes factoriels des attentes du contrat psychologique qui sont
exprimées par les salariés. Ce recours à l'analyse de la
variance a été effectué simplement du fait de la nature de
la variable à expliquer (quantitative) et des variables explicatives
(qualitatives). A la lecture des tableaux qui suivent (tableaux qui mettent en
évidence la compilation des résultats obtenus de l'ANOVA
effectuée sur les variables de contrôle), nos propos vont
être plafonnés à deux niveaux : d'abord au niveau de
l'homogénéité des variances et ensuite au niveau de
l'égalité des moyennes.
Avec pour hypothèse nulle : les variances sont
homogènes, on est en droit de dire au regard des données
chiffrées dans le tableau que l'ANOVA ne sera pas
interprétée pour le genre et pour l'ancienneté d'autant
plus qu'on retrouve des significativités du test de Levene de l'ordre de
0,000 (significativité qui tendent à rejeter l'hypothèse
nulle selon laquelle les variances sont égales). Cependant, pour les
autres variables de contrôle, l'ANOVA sera interprétée. En
effet, si nous observons le test d'homogénéité des
variances, nous pouvons faire les analyses suivantes : les attentes de
reconnaissance, de soutien et de non-discrimination dans les échanges
ainsi que les attentes d'entraide et de développement personnel ont une
variance homogène avec l'âge des répondants
(significativité du test de Levene supérieure à 0,05). Du
côté de la catégorie d'emploi des répondants, le
constat est que cette dernière a une variance homogène avec les
attentes d'écoute et de relation d'emploi conviviales, les attentes du
contenu d'emploi réaliste et générateur d'apprentissage et
les attentes de sureté et d'autonomie dans l'emploi
(significativité du test de Levene supérieure à 0,05). En
ce qui concerne le niveau d'étude, excepté les attentes de
sureté et d'autonomie ainsi que les attentes de soutien dans
l'exécution du travail, toutes les autres attentes sont non
significatives du point de vue du test d'homogénéité (avec
une significativité supérieure à 0,05).
Les différentes interprétations faites dans les
lignes précédentes sur le test d'homogénéité
des variances avec la statistique de Levene et sa significativité nous
conduisent droitement à l'interprétation des résultats de
l'ANOVA. En effet, les variables dont le test
d'homogénéité a donné une probabilité
très significative ne seront pas considérées dans le cadre
de l'analyse de l'égalité des moyennes. Aussi, dans le cadre de
l'interprétation de l'analyse de variance, nous posons
l'hypothèse nulle selon laquelle « les moyennes des
variables mises en évidence sont égales ». Dans ce
sens et à la lumière de la probabilité du F de Fisher pour
les attentes de reconnaissance, de soutien et de non-discrimination dans les
échanges et ainsi que pour les attentes d'entraide et de
développement personnelprincipalement en ce qui concerne l'âge,
nous pouvons conclure que rien ne nous permet de dire que les moyennes ne sont
pas égales (probabilité du F de Fisher supérieure à
0,05). Considérant la catégorie d'emploi des répondants,
l'observation de la probabilité du F pour les attentes d'écoute
et de relation d'emploi conviviales et les attentes du contenu d'emploi
réaliste et générateur d'apprentissage
(significativité du F inférieure à 0,05) nous signale que
les moyennes sont égales et dont la catégorie d'emploi
occupé par le salarié n'a aucune influence sur l'expression de
ces attentes. Pourtant, les attentes du contenu d'emploi réaliste
générateur d'apprentissage présentent une
probabilité de F de l'ordre de 0,056, une probabilité
supérieure à 0,05. Nous pouvons conclure que ces attentes ne sont
influencées par la catégorie d'emploi des salariés
interrogés.
Tableau 34: Test
d'homogénéité des variances
Facteurs
|
Age
|
Genre
|
Emplois
|
Ancienneté
|
Niveau d'étude
|
Test de Levene
|
Sign
|
Test de Levene
|
Sign
|
Test de Levene
|
Sign
|
Test de Levene
|
Sign
|
Test de Levene
|
Sign
|
Attente de reconnaissance, de soutien et de non-discrimination
dans les échanges
|
1,041
|
,374
|
86,672
|
,000
|
22,680
|
,000
|
11,782
|
,000
|
,895
|
,345
|
Attente de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises
|
12,273
|
,000
|
21,534
|
,000
|
6,359
|
,000
|
5,049
|
,000
|
,175
|
,675
|
Attente d'écoute et des relations de travail
conviviales
|
5,933
|
,001
|
12,720
|
,000
|
1,110
|
,344
|
13,422
|
,000
|
1,196
|
,084
|
Attente d'entraide et de développement personnel
|
1,345
|
,259
|
67,745
|
,000
|
39,914
|
,000
|
5,773
|
,000
|
,001
|
,971
|
Attente du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
15,696
|
,000
|
47,725
|
,000
|
1,373
|
,250
|
4,657
|
,000
|
,203
|
,653
|
Attente de sûreté et d'autonomie dans l'emploi
|
8,165
|
,000
|
38,992
|
,000
|
3,072
|
,067
|
11,462
|
,000
|
13,671
|
,000
|
Attente de soutien dans l'exécution du travail
|
28,642
|
,000
|
124,79
|
,000
|
40,861
|
,000
|
13,371
|
,000
|
18,143
|
,000
|
Source : Nos analyses
Tableau 35: Test
d'égalité des moyennes
Facteurs
|
Age
|
Genre
|
Emplois
|
Ancienneté
|
Niveau d'étude
|
F
|
Sign
|
F
|
Sign
|
F
|
Sign
|
F
|
Sign
|
F
|
Sign
|
Attente de reconnaissance, de soutien et de non-discrimination
dans les échanges
|
,854
|
,465
|
1,629
|
,202
|
48,836
|
,000
|
13,534
|
,000
|
6,782
|
,000
|
Attente de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises
|
5,307
|
,001
|
,838
|
,360
|
4,489
|
,004
|
6,498
|
,000
|
3,802
|
,000
|
Attente d'écoute et des relations de travail
conviviales
|
1,138
|
,333
|
,042
|
,838
|
7,825
|
,000
|
35,906
|
,000
|
5,228
|
,000
|
Attente d'entraide et de développement personnel
|
2,977
|
,079
|
,270
|
,603
|
15,485
|
,000
|
12,551
|
,000
|
1,858
|
,074
|
Attente du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
12,839
|
,000
|
1,159
|
,282
|
2,526
|
,036
|
8,920
|
,000
|
4,543
|
,000
|
Attente de sûreté et d'autonomie dans l'emploi
|
5,344
|
,001
|
,093
|
,760
|
3,839
|
,010
|
16,950
|
,000
|
1,317
|
,239
|
Attente de soutien dans l'exécution du travail
|
20,017
|
,000
|
,867
|
,352
|
38,774
|
,000
|
79,123
|
,000
|
7,112
|
,000
|
Source : Nos analyses
Les analyses et les interprétations
des résultats faites sur les variables des attentes exprimées en
relation avec les variables de contrôle méritent d'être
prises en considération avec précaution surtout pour la
catégorie d'emploi et l'ancienneté dans l'entreprise. En effet,
l'expression des attentes est faite avant même l'entrée en
fonction dans l'entreprise. Or les attentes qui sont exprimées sont
pratiquement faites par des individus qui sont déjà en emploi. Ce
qui signifie qu'avant l'entrée en fonction, les employés avaient
exprimé ces attentes qui ne tenaient pas en compte la fonction
occupée ni même l'ancienneté bien évidemment. C'est
vraiment dans cet esprit que nous nous sommes basés pour
l'interprétation.
II.1.2. Effet des variables sociodémographiques sur
la perception de la couverture des attentes du contrat psychologique par les
salariés
Les variables de la couverture des attentes
du contrat psychologique ont été validées par les analyses
factorielles effectuées. Il s'agit des variables des attentes du contrat
psychologique qui ont été exprimées par ces
employés en faisant un feedback sur ce qui était à
l'esprit des salariés avant même l'entrée dans la fonction.
Les employés étaient appelés à exprimer leur
perception de la couverture de ces attentes en fonction de ce qu'ils vivent
comme réalité dans la relation d'emploi. Dans ce sens,
l'observation du tableau du test d'homogénéité des
variances est intéressante surtout pour certaines variables de la
perception de la couverture des attentes du contrat psychologique.
Les analyses que nous avons effectuées ici
s'intéressent au croisement entre les variables de contrôle telles
que l'âge, le genre, le niveau d'étude, la catégorie
d'emploi et l'ancienneté dans l'entreprise et les 5 axes factoriels de
la couverture des attentes du contrat psychologique qui sont perçues par
les salariés permettent de plafonner nos propos à deux
niveaux : d'abord au niveau de l'homogénéité des
variances et ensuite au niveau de l'égalités des moyennes.
Du côté de l'homogénéité
des variances, nous sommes en droit de dire que pour toutes les variables qui
ont une probabilité très significative (probabilité
inférieure à 0,05), l'ANOVA ne sera pas
interprétée. En ce qui concerne les autres variables, l'ANOVA
sera interprétée. En observant le test
d'homogénéité des variances (se référer au
tableau 36 de cette thèse), les analyses suivantes peuvent être
faites : la couverture des attentes de reconnaissance, de soutien et de
non-discrimination dans les échanges, la couverture des attentes du
contenu de travail réaliste et générateur d'apprentissage
et la couverture des attentes liées à la conciliation
travail/famille et des horaires de travail flexibles ont une variance
homogène avec l'âge des répondants (significativité
du test de Levene supérieure à 0,05). Du côté du
genre du répondant, la couverture des attentes d'écoute et de
relations de travail conviviales, la couverture des attentes du contenu de
travail réaliste et générateur d'apprentissage et la
couverture des attentes de conciliation travail/famille et des horaires de
travail flexibles ont également une variance homogène avec le
sexe du répondant. Pour ce qui est de la catégorie d'emploi, le
constat est que cette dernière a une variance homogène avec la
couverture des attentes de reconnaissance dans la non-discrimination et
d'utilité de l'emploi (significativité du test de Levene
supérieure à 0,05). L'ancienneté de l'employé quant
à elle a une variance homogène avec la couverture des attentes de
soutien dans l'exécution du travail, la couverture des attentes de
reconnaissance dans la non-discrimination et d'utilité de l'emploi et la
couverture des attentes de conciliation travail/famille et des horaires de
travail flexibles (toutes les probabilités du test de Levene sont
supérieures à 0,05). La dernière catégorie de
variable de contrôle a trait au niveau d'étude du
répondant. L'observation du tableau du test
d'homogénéité des variances montre que la couverture des
attentes de soutien dans l'exécution du travail, des attentes de
reconnaissance dans la non-discrimination et d'utilité de l'emploi et
des attentes du contenu du travail réaliste et générateur
d'apprentissage et de développement personnel ont une variance
homogène avec le niveau d'étude du répondant (toutes les
probabilités sont supérieures à 0,05). Ces analyses faites
nous permettent de passer à l'interprétation de l'ANOVA du moins
pour les variables explicitées dans les lignes
précédentes. Le tableau suivant nous donne une synthèse
des résultats du test de l'homogénéité des
variances.
Tableau 36: Test
d'homogénéité des variances
Facteurs
|
Age
|
Genre
|
Emplois
|
Ancienneté
|
Niveau d'étude
|
Test de Levene
|
Sign
|
Test de Levene
|
Sign
|
Test de Levene
|
Sign
|
Test de Levene
|
Sign
|
Test de Levene
|
Sign
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
garant d'apprentissage
Couverture des attentes de conciliation travail/famille et
d'horaires de travail flexibles.
|
1,041
15,696
4,802
1,164
,791
|
,374
,000
,003
,323
,499
|
86,672
47,725
,893
1,265
2,838
|
,000
,000
,402
,243
,065
|
22,680
1,373
8,368
13,603
16,235
|
,000
,250
,000
,000
,000
|
3,782
2,007
25,800
22,945
,419
|
,078
,155
,000
,000
,506
|
,895
,203
3,974
1,838
4,899
|
,345
,653
,047
,176
,027
|
Source : Nos analyses
Les analyses d'égalité des moyennes pour les
variables qui ont été retenues par le test
d'homogénéité des variances nous signalent que l'âge
n'a pas d'influence sur la couverture des attentes du contrat psychologique du
fait que toutes les variables qui ont donné une
homogénéité des variances non significative ont
donné un test d'égalité des moyennes non significatif qui
valide en effet l'hypothèse nulle selon laquelle « les
moyennes sont égales ». Les autres variables de
contrôle (en occurrence le genre du répondant, la catégorie
d'emploi dans l'entreprise, l'ancienneté dans l'entreprise et le niveau
d'étude du répondant) présentent des probabilités
du F de Fisher très significatives (toutes les probabilités sont
inférieures à 0,05) conduisant ainsi à une conclusion
selon laquelle la perception de la couverture des attentes du contrat
psychologique est influencée par l'intégration de ces variables
de contrôle. Le tableau suivant nous donne en détaille le test
d'égalité des moyennes pour l'analyse de l'effet des variables de
contrôle sur la perception par le salarié du niveau de couverture
de ses attentes du contrat psychologique.
Tableau 37: Test
d'égalité des moyennes
Facteurs
|
Age
|
Genre
|
Emplois
|
Ancienneté
|
Niveau d'étude
|
F
|
Sign
|
F
|
Sign
|
F
|
Sign
|
F
|
Sign
|
F
|
Sign
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
garant d'apprentissage
Couverture des attentes de conciliation travail/famille et
d'horaires de travail flexibles.
|
,854
|
,465
|
1,629
|
,202
|
48,836
|
,000
|
13,534
|
,000
|
6,782
|
,000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
,716
|
,542
|
2,490
|
,115
|
23,627
|
,000
|
8,335
|
,000
|
8,924
|
,000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1,958
|
,119
|
5,557
|
,019
|
3,047
|
,028
|
18,321
|
,000
|
10,999
|
,000
|
2,221
|
,084
|
12,375
|
,000
|
40,570
|
,000
|
3,664
|
,006
|
4,718
|
,000
|
3,380
|
,068
|
23,602
|
,000
|
6,919
|
,000
|
89,997
|
,000
|
11,957
|
,000
|
Source : Nos analyses
Les analyses que nous venons de faire aussi
bien pour les attentes du contrat psychologique que pour les variables de la
perception de la couverture de ces attentes dans les réalités par
les salariés au travail ou renseignent que les variables de
contrôle, qui n'ont pas été prises en compte dans la
formulation de nos hypothèses de recherche ont pourtant des effets non
négligeables dans la configuration même de ces attentes. Nous
signalons déjà que ces analyses ont été faites
simplement pour juger de la validité interne de notre modèle
empirique qui sera proposé à la fin des analyses ou validation ou
d'invalidation de nos hypothèses de recherche. Parlant
précisément de ces hypothèses de recherche, nous proposons
dans les lignes qui suivent les analyses de régression linéaire
effectuées. Au total, trois hypothèses ont été
formulées à l'introduction de cette recherche : une
première hypothèse relative à l'incidence de la perception
d'une couverture des attentes transactionnelles sur la socialisation
organisationnelles des salariés, une deuxième hypothèse
relative à l'incidence de la perception de la couverture des attentes
relationnelles du contrat psychologique sur la socialisation organisationnelle
et une troisième hypothèse qui considère l'incidence de la
perception de la couverture des attentes idéologiques sur la
socialisation organisationnelle des salariés.
II.2. Relation entre la couverture des
attentes transactionnelles du contrat psychologique et la socialisation
organisationnelle des salariés
La perception de la couverture des attentes transactionnelles
a trait à notre première hypothèse de recherche. Les
analyses qui vont suivre sont de nature à démontrer la
validité ou l'invalidité de cette hypothèse. Une remarque
que nous voulons faire à ce niveau est que la théorie sur la
socialisation organisationnelle nous a signalé que ce concept a
plusieurs dimensions qui sont en lien avec l'apprentissage et
l'intériorisation organisationnelle. Dans le cadre de notre recherche,
nous avons plutôt eu 4 axes factoriels au lieu de 6. Plus
précisément en théorie, la socialisation organisationnelle
des salariés est mesurée à l'aide de six axes factoriels
qui matérialisent aussi bien l'apprentissage organisationnelle
(apprentissage du travail, apprentissage de l'équipe de travail et
apprentissage de l'organisation) et les variables de l'intériorisation
organisationnelle (intériorisation du travail, intériorisation de
l'équipe de travail et intériorisation de l'organisation).
Cependant, dans le cadre de notre recherche, cette configuration des axes
factoriels de la socialisation organisationnelle des salariés n'est pas
respectée. En effet, notre recherche dévoile que certaines
attentes des employés doivent être analysées de
manière conjointe pour implémenter le fait qu'elles vont toujours
ensemble. Nous essayons dans ce sens, de croiser nos variables facteur par
facteur en ce qui concerne l'effet de la couverture des attentes
transactionnelles sur la socialisation organisationnelle des
salariés.
II.2.1. Analyse de l'influence de la perception de la
couverture des attentes transactionnelles sur l'apprentissage de
l'organisation / intériorisation équipe de travail
Ici, nous cherchons à vérifier l'incidence de la
perception de la couverture des attentes du contrat psychologique
transactionnelle sur la socialisation organisationnelle de salariés
à travers ses variables telles que l'apprentissage de l'organisation et
l'intériorisation de l'équipe de travail. Nous précisons
déjà que les résultats du tableau suivant ont
été obtenus par la réalisation d'une régression par
la méthode entrée pour avoir le modèle de
régression global qui met en évidence les effets de synergie sur
les variables mises en évidence. Le tableau suivant nous ressort la
synthèse de cette analyse de régression effectuée pour le
croisement de ces deux variables.
Tableau 38: Relation entre
la couverture des attentes transactionnelles et l'Apprentissage de
l'organisation / Intériorisation de l'équipe de
travail
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
|
(Constante)
|
-3,437E-017
|
,013
|
|
,000
|
1,000
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité de l'emploi
|
,931
|
,013
|
,931
|
70,000
|
,000
|
R = 0,931 R² = 0,867
R²-ajusté = 0,867 ddl = 1 et 751 F = 4900,063
P = 0,000
|
Source : Nos
analyses
|
L'observation du tableau permet de constater que le facteur
« couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité de l'emploi » n'influence
significativement sur l'apprentissage de l'organisation /
intériorisation de l'équipe de travail. Le modèle de
régression que nous pouvons écrire par rapport à ce
tableau est le suivant :
Y = 0,931X + å
(70,000)
Avec : Y = Apprentissage de l'organisation /
intériorisation de l'équipe de travail
X = Perception de la couverture des attentes transactionnelles
du contrat
(.) = t de Student
å = terme d'erreur
La première analyse de régression est relative
au croisement de l'apprentissage de l'organisation / intériorisation de
l'équipe de travail à la perception de la couverture des attentes
transactionnelles du contrat psychologique par les salariés. L'analyse
du modèle de la régression linéaire confirme l'existence
d'une relation entre ces deux facteurs. En effet, les résultats
présentés dans le précédent montrent que le R²
du modèle de régression linéaire donne une valeur de
0,867. Ce qui signifie que le modèle de régression explique 86,7
% de la variation de l'apprentissage de l'organisation / intériorisation
de l'équipe de travail en fonction de la perception plutôt
positive de la couverture des attentes transactionnelles du contrat
psychologique par les salariés. On peut dire par l'observation de ce
R² que la qualité de l'ajustement est très satisfaisante.
Cette interprétation est confirmée par la valeur du coefficient
de corrélation R qui est de 0,931 relativement égale proche de
1.Aussi, l'observation de la valeur du F de Fisher Snedecor contribue à
affiner toutes les analyses précédentes puisqu'elle est de
4900,063 avec une significativité de l'ordre de 0,000 pour 1 et 751
degré de liberté. De cette valeur de F et sa
significativité, on peut conclure par rapport à notre sous
hypothèse 1 que la perception de la couverture des attentes
transactionnelles du contrat psychologique par les salariés influence
positivement sur socialisation organisationnelle de ces derniers
considérée sur l'axe factoriel apprentissage de l'organisation /
intériorisation de l'équipe de travail.
II.2.2. Analyse de l'influence de la perception de la
couverture des attentes transactionnelles et l'intériorisation du
travail / apprentissage de l'équipe de travail
L'intériorisation du travail / l'apprentissage de
l'équipe de travail, tel est le second facteur de la socialisation
organisationnelle des salariés donné par l'analyse factorielle.
Nous procédons ici à la réalisation de la
régression linéaire, c'est-à-dire au croisement du facteur
lié à la perception de la couverture des attentes
transactionnelles du contrat psychologique avec ce facteur de la socialisation
organisationnelle. Les résultats sont donnés dans le tableau
synthétique suivant :
Tableau 39: Relation entre
la couverture des attentes transactionnelles et l'intériorisation du
travail / l'apprentissage de l'équipe de travail
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
|
(Constante)
|
1,037E-016
|
,036
|
|
,000
|
1,000
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité de l'emploi
|
-,009
|
,036
|
-,009
|
-,245
|
,806
|
R = 0,009 R² = 0,000
R²-ajusté = -0,001 ddl = 1 et 751 F = 0,060
P = 0,806
|
Source : nos analyses
|
Le tableau que nous venons de
présenter fait ressortir que le facteur « perception de la
couverture des attentes de reconnaissance dans la non-discrimination et
d'utilité de l'emploi » n'a pas une relation significative
avec l'intériorisation du travail / l'apprentissage de l'équipe
de travail. En effet, les analyses compilées dans le tableau
précédent nous présentent une corrélation globale
de 0,009 (très faible). De plus, le R² nous montre que la
régression n'est pas de bonne qualité avec une valeur de 0,000
(aucune explication de la socialisation organisationnelle prise sur le volet
intériorisation du travail / l'apprentissage de l'équipe de
travail par la perception de la couverture des attentes de reconnaissance dans
la non-discrimination et d'utilité de l'emploi). Se
référant au test de Fisher, nous observons une valeur du F de
0,060 et une significativité de 0,806 (largement supérieure
à 0,05 pour 1 et 751 degré de liberté. On peut donc
conclure que la perception de la couverture des attentes de reconnaissance dans
la non-discrimination et d'utilité de l'emploin'a pas une influence sur
intériorisation du travail / l'apprentissage de l'équipe de
travail.
II.2.3. Analyse de l'influence de la perception de la
couverture des attentes transactionnelles et l'apprentissage du travail
L'apprentissage dans le travail est le troisième
facteur de la socialisation organisationnelle donné par l'analyse
factorielle. Ce facteur est en effet une dimension de l'apprentissage
organisationnel qui est compilée dans la littérature sur
l'apprentissage organisationnel des salariés dont la plus récente
est celle effectuée par Boukar et Guidkaya (2017). Nous procédons
ici à la réalisation de la régression linéaire
entre ce facteur de la socialisation organisationnelle des salariés et
la perception de la couverture des attentes du contrat psychologique dans la
relation d'emploi. Les résultats de cette analyse de régression
sont présentés dans le tableau synthétique
suivant :
Tableau 40: Relation entre
la couverture des attentes transactionnelles et l'apprentissage du
travail
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
|
(Constante)
|
-4,637E-017
|
,036
|
|
,000
|
1,000
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité de l'emploi
|
,041
|
,036
|
,041
|
1,119
|
,263
|
R = 0,041 R² = 0,002
R²-ajusté = 0,000 ddl = 1 et 751 F = 1,253
P = 0,263
|
Source : nos analyses
|
Nous pouvons constater en observant ce
tableau que la perception de la couverture des attentes transactionnelle du
contrat psychologique dans la relation d'emploin'intervient pas dans
l'explication de l'apprentissage du travail en milieu organisationnel. Les
résultats présentés sont en défaveur de la
validation de cette de cette relation. En effet, l'observation du tableau
montre un coefficient de corrélation de 0,041 (soit 04,1% seulement,
pourcentage largement inférieur à la moyenne qui est de 50%) et
un R² de 0,002 (soit 02% seulement du pouvoir de contribution à
l'explication des variations de l'apprentissage dans le travail). Ce qui est
non satisfaisant. L'observation de la valeur de du F de Fisher amplifie une
fois de plus cette constatation avec une valeur de 1,253 et une
significativité de 0,263 (non significatif pour la validation de la
relation. De plus, le t de Student dela perception de la couverture des
attentes du contrat psychologique dans la relation d'emploi (variable
explicative du modèle) a une valeur de 1,119 inférieure à
2 pour la rétention même du facteur. Toutes ces analyses, et en
particulier celles faites sur la valeur du F de Fisher, nous conduisent
à l'invalidation du lien entrela perception de la couverture des
attentes du contrat psychologique et l'apprentissage dans le travail.
II.2.4. Analyse de l'influence de la perception de la
couverture des attentes transactionnelles et l'intériorisation de
l'organisation
Quatrième facteur de la socialisation organisationnelle
des salariés donné par la factorisation des données,
l'intériorisation de l'organisation doit être croisé ici
avecla perception de la couverture des attentes transactionnelles du contrat
psychologique dans la relation d'emploi. Il s'agit en effet, de clôturer
nos analyses relatives à l'influence de la couverture des attentes
transactionnelles du contrat psychologique sur la socialisation
organisationnelle (qui matérialise en effet notre première
hypothèse de recherche. Le tableau que nous présentons
ci-après fait ressortir les résultats de la régression
faite sur ces différents facteurs.
Tableau 41: Relation entre
la couverture des attentes transactionnelles et l'intériorisation de
l'organisation
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
|
(Constante)
|
-1,353E-016
|
,036
|
|
,000
|
1,000
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité de l'emploi
|
,217
|
,036
|
,217
|
6,079
|
,000
|
R = 0,217 R² = 0,047
R²-ajusté = 0,046 ddl = 1 et 751 F = 36,959
P = 0,000
|
Source : nos analyses
|
Ce tableau nous signale que le facteur « perception
de la couverture des attentes transactionnelle du contrat psychologique dans la
relation d'emploi » a une relation significative avec
l'intériorisation de l'organisation qui est un aspect de la
socialisation organisationnelle des salariés. Les données
relatives à ce tableau nous conduisent à écrire la
relation suivante :
Y = 0,217X + å
(6,079)
Avec : Y = Intériorisation de l'organisation
X = Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité de l'emploi
(.) = t de Student
å = terme d'erreur
La quatrième analyse de régression pour cette
hypothèse H1montre que le facteur « Couverture des
attentes de reconnaissance dans la non-discrimination et d'utilité de
l'emploi ». Le coefficient de corrélation globale du
modèle est de 0,217 (soit une explication de la variation dans
l'intériorisation de l'organisation de 21,1%, ce qui n'est pas favorable
au regard de l'observation de la valeur moyenne de 50%). Le R² nous montre
que la régression n'est pas de bonne qualité avec une valeur de
0,047. Cependant, le t de Student de la couverture des attentes de
reconnaissance dans la non-discrimination et d'utilité de
l'emploi est supérieur à 2, soit une valeur de 6,079
(significativité de 0,000< 0,05). Se référant au test
de Fisher, nous constatons une valeur du F de 36,959 et une
significativité de 0,000 < 0,05 pour 1 et 751 degré de
liberté. Ce qui nous pousse à conclure que la perception d'une
couverture des attentes de reconnaissance dans la non-discrimination et
d'utilité de l'emploiinfluence significativement
l'intériorisation de l'organisation en termes de valeur et de mission
globale que l'entreprise véhicule au jour le jour.
Au regard de ces 4 sous tests effectués, nous pouvons
faire un résumé en disant que la couverture des attentes
transactionnelles du contrat psychologique influence significativement
l'apprentissage de l'organisation / l'intériorisation de l'équipe
de travail et le facteur intériorisation de l'organisation (deux
dimensions de la socialisation organisationnelle sont donc influencées
par la couverture des attentes transactionnelles du contrat psychologique). En
ce qui concerne les variables intériorisation du travail / apprentissage
de l'équipe de travail et l'apprentissage du travail, les
résultats nous signalent une non-significativité dans la relation
avec la couverture de ces attentes. Ce qui suppose en conclusion que dans le
cadre de notre recherche, trois dimensions de la socialisation
organisationnelle sont influencées par la couverture des attentes
transactionnelles du contrat psychologique. Nous retenons donc notre
hypothèse H1 qui stipule qu'il existe une
relation positive entre la perception par le salarié d'une couverture
des attentes du contrat transactionnel et sa socialisation organisationnelle
est validée de façon partielle pour les variables
de la socialisation organisationnelle des salariés telles que
« l'apprentissage de l'organisation »,
« l'intériorisation de l'équipe de travail »
et « l'intériorisation de l'organisation ».
Ainsi, l'idée défendue par un ensemble d'auteurs
(Barclay et Kiefer, 2013 ; Colquitt et al., 2013 et El Akremi et
al., 2014). En effet, ces derniers ont pu démontrer que le
passage du salarié du mode individuel (qui est régit par ses
convictions personnelles sur ce qu'est le travail en entreprise) au mode groupe
(qui est construit dans le cadre de la relation d'emploi) est de prime à
bord influencé par le sentiment de justice globale et de reconnaissance
de la part du supérieur de l'entreprise. Cette reconnaissance construit
en effet un climat de sécurité qui conduit à
réduire l'incertitude en matière de traitement organisationnel
des salariés et qui favorise le développement des initiatives
personnelles des salariés dans l'action. L'influence de la perception de
la couverture des attentes du contrat psychologique sur la socialisation
organisationnelle des salariés étant présentée, il
convient d'aborder les attentes relationnelles.
II.3. Relation entre la couverture des
attentes relationnelles du contrat psychologique et la socialisation
organisationnelle des salariés
Les attentes relationnelles du contrat psychologique font
partie des variables à évaluer pour le test de notre
deuxième hypothèse de recherche. Ces attentes stipulent que
l'individu a comme convictions premières que l'atteinte des objectifs
dans la relation d'emploi sera accompagnée d'un soutien de la part de la
direction de l'entreprise, des collègues et de toute autre personne qui
intervient dans l'entreprise. Afin de mettre en évidence ce lien, une
considération des axes factoriels qui ont été
répertoriés par nos analyses de factorisation des variables
liées à la couverture des attentes du contrat psychologique est
nécessaire. Nous procéderons dans les lignes qui suivent à
l'analyse de régression facteur par facteur de la socialisation
organisationnelle des salariés avec les axes factoriels des attentes
relationnelles du contrat psychologique.
II.3.1. Analyse de l'influence de la perception de la
couverture des attentes relationnelles sur l'apprentissage de
l'organisation / intériorisation équipe de travail
Selon cette première analyse, il existerait une
incidence de la perception de la couverture des attentes relationnelles du
contrat psychologique (du point de vue du soutien dans l'exécution du
travail) sur la socialisation organisationnelle des salariés
(considérée quant à elle sous son aspect apprentissage de
l'organisation / intériorisation de l'équipe du travail). En
considérant les facteurs de la couverture des attentes relationnelles
comme des facteurs explicatifs et le facteur « apprentissage de
l'organisation / intériorisation de l'équipe du
travail » comme le facteur à expliquer, nous avons
effectué une régression linéaire multiple (méthode
entrée). Les résultats nous permettent de mettre en
évidence un modèle de régression linéaire de
l'effet de la couverture des attentes relationnelles sur l'aspect apprentissage
de l'organisation / intériorisation de l'équipe du travail
(premier facteur de la socialisation organisationnelle des salariés). En
effet, avec l'observation du t de Student du facteur « couverture des
attentes d'écoute et de relations d'emploi conviviales » qui a
une valeur de 1,406 inférieure à 2 (avec une probabilité
de 0,160 non significatif), on peut conclure ce facteur n'est pas à
considérer dans l'analyse de la relation entre le contrat psychologique
relationnelle et la socialisation.
Les résultats relatifs à cette analyse sont
donnés dans le tableau qui suit :
Tableau 42: Relation entre
la couverture des attentes relationnelleset l'Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
T
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
|
(Constante)
|
-6,270E-017
|
,036
|
|
,000
|
1,000
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
-,051
|
,036
|
,051
|
-1,406
|
,160
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
,153
|
,036
|
,153
|
4,252
|
,000
|
R = 0,164 R² = 0,027
R²-ajusté = 0,027ddl = 2 et 750 F = 10,368 P =
0,000
|
Source : Nos analyses
|
Sur la base des informations dans le tableau, nous pouvons
écrire le modèle linéaire suivant :
Y = 0,153X + å
(4,252)
Avec : Y = Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
X = Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
(.) = t de Student
å = terme d'erreur
Au regard des différentes informations
présentées dans le présentées dans le tableau
ci-dessus, on peut dire que le facteur le plus explicatif de l'apprentissage de
l'organisation / Intériorisation de l'équipe de travail est la
perception de la couverture des attentes relationnelles du contrat
psychologique dans sa dimension « attente de soutien dans
l'exécution du travail ». Ce croisement entre les deux
variables montre un coefficient de corrélation multiple R = 0,153 qui
signale une faible association entre les facteurs mis en évidence dans
cette analyse de régression. Le coefficient de détermination
R² = 0,023, soit 02,3% mesure le pouvoir explicatif du modèle. Il
représente le pourcentage de la variation au niveau de l'apprentissage
de l'organisation / Intériorisation de l'équipe de travail due
à la perception de la couverture des attentes du contrat psychologique.
On peut conclure au regard de cette valeur du R² que la qualité de
l'ajustement n'est pas bonne. La significativité du facteur
« couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail » est vérifiée puisque le t de Student est
supérieur à 2 comme l'impose la logique d'application du test.
Pour ce qui est de la logique du test F de Fisher, le tableau
présente un F = 10,368 (avec une significativité de l'ordre de
0,000), la conclusion rejette celle précédemment admise sur la
mauvaise qualité de l'ajustement. Etant donné que le F de Fisher
est significatif, on conclut que la perception de la couverture des attentes
relationnelles du contrat psychologique dans sa dimension « attente
de soutien dans l'exécution du travail » influence
significativement le niveau d'apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail.
II.3.2. Analyse de l'influence de la perception de la
couverture des attentes relationnelles sur l'intériorisation du
travail / apprentissage de l'équipe de travail
A s'en tenir à cette deuxième analyse de
régression, il existe une relation significative entre la perception de
la couverture des attentes relationnelles du contrat psychologique (du point de
vue du soutien dans l'exécution du travail) sur l'intériorisation
du travail / apprentissage de l'équipe de travail. Le constat est que la
couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi conviviales
présente un t de Student de -0,476 (inférieure à 2) donc
non significatif avec une probabilité de 0,634 (supérieure
à 0,05). Donc le facteur lié à la couverture des attentes
d'écoute et de relations d'emploi conviviales est à
éliminer dans l'analyse. En effet, nous avons choisi d'effectuer la
méthode de régression linéaire de la forme
« entrée » pour visualiser le comportement des
variables qui sont souvent éliminées quand on utilise la
méthode « pas à pas ». Le tableau suivant en
donne la synthèse :
Tableau 43: Relation entre
la couverture des attentes relationnelleset l'intériorisation du travail
/ l'apprentissage de l'équipe de travail
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
|
(Constante)
|
8,738E-017
|
,036
|
|
,000
|
1,000
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
-,017
|
,036
|
-,017
|
-,476
|
,634
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
,110
|
,036
|
,110
|
3,040
|
,002
|
R = 0,113 R² = 0,013
R²-ajusté = 0,010ddl = 2 et 750 F = 4,822
P = 0,008
|
Source : Nos analyses
|
Les résultats permettent de mettre en évidence
un modèle de régression linéaire de l'effet de la
couverture des attentes relationnelles sur l'aspect intériorisation du
travail / apprentissage de l'équipe de travail (deuxième facteur
de la socialisation organisationnelle des salariés). Avec la lecture du
t de Student du facteur « couverture des attentes de soutien dans
l'exécution du travail » qui a une valeur de 3,040
supérieures à 2 (avec une probabilité de 0,002 très
significatif), on peut donc écrire le modèle suivant :
Y = 0,110X + å
(3,040)
Avec : Y = Intériorisation du travail / apprentissage
de l'équipe de travail
X = Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
(.) = t de Student
å = terme d'erreur
Au regard des résultats présentées dans
le tableau ci-dessus, l'intériorisation du travail / apprentissage de
l'équipe de travail est bien fonction de la perception de la couverture
des attentes relationnelles du contrat psychologique dans sa dimension
« attente de soutien dans l'exécution du travail »
malgré le faible coefficient de régression que présente le
tableau (R = 0,110). On lit également un coefficient de
détermination de 0,0121 (soit pouvoir explication de seulement 1,21% de
la variation au niveau de l'intériorisation du travail / apprentissage
de l'équipe de travail engendrée par la perception de la
couverture des attentes de soutien dans l'exécution de l'emploi). Du
côté de la logique du test F de Fisher, le tableau présente
une valeur égale à 4,882 pour une probabilité de 0,008
(donc très signification au niveau de 5% d'erreur d'estimation). Etant
donné que le F de Fisher est significatif, on conclut que la perception
de la couverture des attentes relationnelles du contrat psychologique dans sa
dimension « attente de soutien dans l'exécution du
travail » influence significativement le niveau
d'intériorisation du travail / apprentissage de l'équipe de
travail.
II.3.3. Analyse de l'influence de la perception de la
couverture des attentes relationnelles sur l'apprentissage du travail
La troisième analyse de régression a trait au
croisement entre les variables de la couverture des attentes relationnelles du
contrat psychologique et la socialisation organisationnelle des salariés
via son facteur « apprentissage du travail ». Du point de
vue des valeurs du t de Student pour les deux facteurs relevant des attentes
relationnelles à savoir « la couverture des attentes
d'écoute et de relation d'emploi conviviales » et
« la couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail, on peut dire que les coefficients de régression sont
significativement différents de 0. Nous avons les valeurs respectives de
41,921 (avec une probabilité de 0,000, donc très significatif) et
de 5,532 (avec une probabilité de 0,000, donc très significatif).
Ces deux variables sont donc à prendre en compte dans le modèle
de régression de cette analyse. Le tableau suivant présente une
synthèse de ces résultats :
Tableau 44: Relation entre
la couverture des attentes relationnelles et l'apprentissage du
travail
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
|
(Constante)
|
-9,497E-017
|
,017
|
|
,000
|
1,000
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
-,017
|
,017
|
,602
|
41,921
|
,000
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
,110
|
,017
|
,096
|
5,532
|
,000
|
R= 0,698 R² = 0,487
R²-ajusté = 0,487ddl = 2 et 750 F = 700,579 P
= 0,000
|
Source : Nos analyses
|
Les résultats que nous venons de présenter
permettent de mettre en évidence un modèle de régression
linéaire de l'incidence de la couverture des attentes relationnelles du
contrat psychologique sur la socialisation organisationnelle des
salariés via son facteur « apprentissage du
travail ». Ce modèle peut s'écrire sous la forme
suivante :
Y = 0,602X1 + 0,096X2 +
å
(50,921) (5,532)
Avec : Y = Apprentissage du travail
X1 = Couverture des attentes d'écoute et de
relations d'emploi conviviales
X2 = Couverture des attentes de soutien dans
l'exécution du travail
(.) = t de Student
å = terme d'erreur
Le croisement de l'apprentissage du travail à la
couverture des attentes relationnelles du contrat psychologique montre un
coefficient de corrélation multiple global de R = 0,698 > 0,5 (ce
coefficient est en faisant le cumul entre les deux coefficients de
corrélation linéaire obtenu respectivement pour les attentes
d'écoute et de relation de travail conviviales et pour les attentes de
soutien dans l'exécution du travail). Ce qui suppose donc qu'il y a une
association entre l'apprentissage de l'équipe de travail et la
communication de proximité. Le coefficient de détermination
R² = 0,487 mesure le pouvoir explicatif du modèle. C'est en quelque
sorte le niveau de variation de l'apprentissage du travail en fonction des
valeurs prises par les facteurs des attentes relationnelles du contrat
psychologique. On peut conclure au regard de la valeur du R² que la
qualité de l'ajustement n'est pas bonne. La logique du test F de Fisher
présente une valeur de 700,579 (avec une significativité de
l'ordre de 0,000, très significatif), la conclusion est donc que la
perception de la couverture des attentes relationnelles dans le contrat
psychologique influence significativement la variation au niveau de
l'apprentissage du travail.
II.3.4. Analyse de l'influence de la perception de la
couverture des attentes relationnelles sur l'intériorisation de
l'organisation
La dernière analyse de régression pour notre
hypothèse 2 fait appel au croisement entre les variables de la
couverture des attentes relationnelles du contrat psychologique et la
socialisation organisationnelle des salariés considérant ainsi
son facteur « intériorisation de l'organisation ».
Se rapprochant des valeurs du t de Student pour les deux facteurs relevant des
attentes relationnelles à savoir « la couverture des attentes
d'écoute et de relation d'emploi conviviales » et
« la couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail, le constat est que les coefficients de régression sont
significativement différents de 0. Nous avons les valeurs respectives de
2,697 (avec une probabilité de 0,007, donc très significatif) et
de 3,258 (avec une probabilité de 0,001, donc très significatif).
Ces deux variables sont donc en prises compte dans le modèle de
régression de cette analyse. Le tableau suivant présente une
synthèse de ces résultats :
Tableau 45: Relation entre
la couverture des attentes relationnelles et l'intériorisation de
l'organisation
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
|
(Constante)
|
-1,224E-016
|
,036
|
|
,000
|
1,000
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
,097
|
,036
|
,097
|
2,697
|
,007
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
,118
|
,036
|
,118
|
3,258
|
,001
|
R = 0,157 R² = 0,025
R²-ajusté = 0,022ddl = 2 et 750 F = 9,430 P =
0,000
|
Source : Nos analyses
|
Le tableau précédant fait ressortir les
informations relatives à la mise en oeuvre de la droite de
régression analysant l'influence de la couverture des attentes
relationnelles du contrat psychologique sur l'intériorisation de
l'organisation. Cette équation est donnée par la relation
suivante :
Y = 0,097X1 + 0,118X2 +
å
(2,697) (3,258)
Avec : Y = Intériorisation de l'organisation
X1 = Couverture des attentes d'écoute et de
relations d'emploi conviviales
X2 = Couverture des attentes de soutien dans
l'exécution du travail
(.) = t de Student
å = terme d'erreur
Les résultats présentés montrent que le
R² du modèle de régression linéaire donne une valeur
de 0,025 qui est largement inférieur à 0,5. Ce qui signifie que
2,5% seulement de la variation de l'intériorisation de l'organisation
est expliquée par la couverture des attentes relationnelles du contrat
psychologique. On peut dire que le modèle n'est pas de bonne
qualité avec la lecture de la valeur du coefficient de
corrélation R = 0,157 (faible corrélation entre les variables).
Cependant, l'observation de la valeur du F de Fisher contredit cette
conclusion. En effet, avec un F = 9,430 et une significativité de
l'ordre de 0,000, la conclusion est que la significativité globale de la
régression est bonne (c'est-à-dire que le modèle
présenté est pratiquement linéaire). Ces résultats
permettent d'apporter une conclusion selon laquelle la perception de la
couverture des attentes relationnelles du contrat psychologique a une influence
significative sur le niveau d'intériorisation de l'organisation,
quatrième facteur de la socialisation organisationnelle des
salariés.
Quatre analyses de régression sur les attentes
relationnelles du contrat psychologique et la socialisation organisationnelle
des salariés et quatre validées pour certaines dimensions et non
validées pour d'autres. Nous nous dirigeons en droite ligne vers
l'apport des éléments de conclusions par rapport à notre
hypothèse de recherche H2. En effet, les résultats
explicités dans les lignes précédentes pour les quatre
tests relatifs à cette hypothèse nous permettent effectivement de
valider notre hypothèse et de conclure que qu'il existe
véritablement une relation significative entre la perception par le
salarié d'une couverture de ses attentes relationnelles du contrat
psychologique sur sa socialisation organisationnelle. Ces résultats
rejoignent les travaux de Bailyn et Harrington (2004)pour qui la
réflexion sur l'intégration de l'individu et de ses convictions
personnelles dans les pratiques de gestion sociale de l'entreprise est
très intéressante dans la mobilisation de l'ensemble des
salariés autour d'un objectif commun. D'un autre côté, les
travaux de Migneault (2009) et de Boukar et Guidkaya (2017) montre que les
relations avec les collègues et l'écoute en cas de
nécessité pour l'employé de vouloir comprendre les
intérêts de ce qu'on lui demande d'effectuer font partie des
facteurs pouvant générer de l'apprentissage organisationnelle
pour une période donnée, et à la longue, c'est la
socialisation qui serait favorisée. De façon particulière,
les investigations de Boukar et Guidkaya (2017) dans le secteur des petites et
moyennes entreprises ont montré que la qualité de l'interaction
(un facteur considéré dans les attentes du contrat psychologiques
en matière d'écoute et de relations d'emploi conviviales) ont
montré que les individus sont enclins à plus d'apprentissage et
à plus de volonté de développement personnel lorsqu'ils
perçoivent que le travail engendre des relations de travail de
qualité et qu'ils sont dans la latitude d'être
écoutés par la direction de l'entreprise. S'il en est ainsi pour
la couverture des attentes relationnelles, qu'en est-il de la couverture des
attentes idéologiques du contrat psychologique ? Les lignes qui
suivent nous renseignent sur cette interrogation.
II.4. Relation entre la couverture des
attentes idéologiques du contrat psychologique et la socialisation
organisationnelle des salariés
Les attentes idéologiques ont trait aux attentes pour
lesquelles le salarié peut se réjouir des préoccupations
de l'entreprise en matière de considération de
l'employabilité de l'ensemble du personnel. Ces attentes renferment non
seulement la notion d'employabilité des salariés, mais
également la notion de sens perçu du travail et la notion de
capacité de conciliation des besoins du cadre familial de
l'employé relation la surcharge de travail et aux horaires de travail
modulables. Comme effectué dans le cadre des attentes transactionnelles
et relationnelles, la mise en relation de la couverture des attentes
idéologiques ou balancées du contrat psychologique est
axée sur les quatre axes factoriels de la socialisation
organisationnelle des salariés obtenus par l'analyse factorielle
à savoir : l'apprentissage de l'organisation /
intériorisation équipe de travail ; l'intériorisation
du travail / apprentissage de l'équipe de travail ;
l'apprentissage du travail et l'intériorisation de l'organisation.
II.4.1. Analyse de l'influence de la perception de la
couverture des attentes idéologiques sur l'apprentissage de
l'organisation / intériorisation équipe de travail
La première analyse de régression pour notre
dernière hypothèse de recherche fait appel au croisement entre
les variables de la couverture des attentes idéologiques du contrat
psychologique et la socialisation organisationnelle des salariés
considérant ainsi son facteur « apprentissage de
l'organisation / intériorisation de l'équipe de
travail ». Se rapprochant des valeurs du t de Student pour les deux
facteurs relevant des attentes à savoir « la couverture des
attentes du contenu du travail réaliste et générateur
d'apprentissage » et « la couverture des attentes de
conciliation travail / famille et des horaires d'emplois flexibles »,
le constat est que les coefficients de régression sont significativement
différents de 0. Les valeurs respectives de 2,424 (avec une
probabilité de 0,016, donc significatif) et de 7,534 (avec une
probabilité de 0,00, donc très significatif) du t de Student nous
permettent de conclure dans ce sens. Ces deux variables sont donc en prises
compte dans le modèle de régression de cette analyse. Le tableau
suivant présente une synthèse de ces résultats :
Tableau 46: Relation entre
la couverture des attentes idéologiqueset l'Apprentissage de
l'organisation / Intériorisation de l'équipe de
travail
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
T
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
|
(Constante)
|
-3,433E-017
,088
,114
|
,036
,036
,036
|
,088
,110
|
,000
2,424
7,534
|
1,000
,016
,000
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
Couverture des attentes de conciliation travail/famille et des
horaires d'emploi flexibles
|
R = 0,198 R² = 0,039
R²-ajusté = 0,039 ddl = 2 et 750 F = 5,876
P = 0,016
|
Source : Nos
analyses
|
Ce tableau fait ressortir les informations relatives à
la mise en oeuvre de la droite de régression analysant l'influence de la
couverture des attentes idéologiques du contrat psychologique sur
l'apprentissage de l'organisation / intériorisation de l'équipe
de travail. Cette équation est donnée par la relation
suivante :
Y = 0,088X1 + 0,110X2 +
å
(2,424) (7,534)
Avec : Y = Apprentissage de l'organisation /
intériorisation de l'équipe de travail
X1 = couverture des attentes du contenu du travail
réaliste et générateur d'apprentissage
X2 = couverture des attentes de conciliation
travail / famille et des horaires d'emplois flexibles
(.) = t de Student
å = terme d'erreur
Les résultats présentés montrent que le
R² du modèle de régression linéaire donne une valeur
de 0,039 qui est largement inférieur à 0,5. Ce qui signifie que
3,9% seulement de la variation de l'apprentissage de l'organisation /
intériorisation de l'équipe de travail est expliquée par
la couverture des attentes idéologiques du contrat psychologique. On
peut dire que le modèle n'est pas de bonne qualité avec la
lecture de la valeur du coefficient de corrélation R = 0,198 (faible
corrélation entre les variables). Cependant, l'observation de la valeur
du F de Fisher contredit cette conclusion. En effet, avec un F = 5,876 et une
significativité de l'ordre de 0,016 (inférieure à 0,05),
la conclusion est que la significativité globale de la régression
est bonne (c'est-à-dire que le modèle présenté est
pratiquement linéaire). Ces résultats permettent d'apporter une
conclusion selon laquelle la perception de la couverture des attentes
idéologiques du contrat psychologique a une influence significative sur
le niveau d'apprentissage de l'organisation / intériorisation de
l'équipe de travail, premier facteur de la socialisation
organisationnelle des salariés.
II.4.2. Analyse de l'influence de la perception de la
couverture des attentes idéologiques sur l'intériorisation du
travail / apprentissage de l'équipe de travail
Cette deuxième analyse de régression fait appel
au lien entre les variables de la couverture des attentes idéologiques
du contrat psychologique (sous ses deux dimensions contenues dans l'analyse
factorielle) et la socialisation organisationnelle des salariés
considérant ainsi son facteur « intériorisation du
travail / apprentissage de l'équipe de travail ».
L'observation des valeurs du t de Student pour les deux facteurs relevant des
attentes à savoir « la couverture des attentes du contenu du
travail réaliste et générateur d'apprentissage »
et « la couverture des attentes de conciliation travail / famille et
des horaires d'emplois flexibles » signale que la variable
« couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage » n'est pas significatif
(une valeur de 0,662 avec une probabilité de 0,508). Pour la variable
« couverture des attentes de conciliation travail / famille et des
horaires d'emplois flexibles », le t de Student a une valeur de 8,022
(avec une probabilité de 0,00, donc très significatif). Cette
variable est intégrée dans l'analyse selon le tableau
suivant :
Tableau 47: Relation entre
la couverture des attentes idéologiqueset l'intériorisation du
travail / l'apprentissage de l'équipe de travail
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
T
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
1,019E-016
-,024
,281
|
,036
,036
,036
|
-,024
,281
|
,000
-,662
8,022
|
1,000
,508
,000
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
Couverture des attentes de conciliation travail/famille et des
horaires d'emploi flexibles
|
R = 0,257 R² = 0,066
R²-ajusté = 0,066 ddl = 2 et 750 F = 6,236
P = 0,003
|
Source : Nos analyses
|
Les informations inclues dans ce tableau permettent de mettre
en évidence la droite de régression analysant l'influence de la
couverture des attentes idéologiques du contrat psychologique (en
prenant en considération la couverture des attentes de conciliation
travail / famille et des horaires d'emplois flexibles) sur
l'intériorisation du travail / apprentissage de l'équipe de
travail. Cette équation est donnée par la relation
suivante :
Y = 0,281X + å
(8,022)
Avec : Y = Intériorisation du travail / Apprentissage
de l'équipe de travail.
X = couverture des attentes de conciliation travail / famille
et des horaires d'emplois flexibles
(.) = t de Student
å = terme d'erreur
Les résultats présentés montrent que le
R² du modèle de régression linéaire donne une valeur
de 0,066 qui est largement inférieur à 0,5. Ce qui signifie que
6,6% seulement du niveau d'intériorisation du travail / apprentissage de
l'équipe de travail est expliquée par la couverture des attentes
idéologiques du contrat psychologique dans sa dimension retenue dans
cette analyse. Ce qui nous pousse à dire que la qualité de la
régression n'est pas très bonne. Cependant, avec la valeur du F
de Fisher, on est en droit d'affiner cette conclusion. En effet, avec un F =
6,236 et une significativité de l'ordre de 0,003 (inférieure
à 0,05), la significativité globale de la régression est
bonne (c'est-à-dire que le modèle présenté est
pratiquement linéaire). Ces résultats permettent d'apporter des
éléments de conclusion selon laquelle la perception de la
couverture des attentes idéologiques du contrat psychologique surtout du
point de vue de la conciliation travail/famille et des horaires de travail
flexibles a une influence significative sur le niveau d'intériorisation
du travail / apprentissage de l'équipe de travail.
II.4.3. Analyse de l'influence de la perception de la
couverture des attentes idéologiques sur l'apprentissage du travail
A niveau de notre troisième analyse de
régression, nous voulons mettre en relation la perception de la
couverture des attentes du contrat psychologique et l'apprentissage
organisation des salariés (troisième axe factoriel ressorti par
l'analyse factorielle des items de la socialisation organisationnelle). La
considération du test t de Student nous signale que la variables
« couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage » ne sera pas
considérée simplement parce qu'elle présente une valeur de
0,019 (avec une probabilité égale à 0,599 non
significative). La deuxième variable de la couverture des attentes
idéologiques du contrat psychologique intégrée dans
l'analyse de régression présente quant à elle un t de
Student acceptable (avec une valeur de 4,172 et une probabilité de
0,000). Ces informations nous conduisent à conclure que le coefficient
de régression de cette variable est différent de 0. Le tableau
suivant nous présente une synthèse de l'ensemble de ces
informations.
Tableau 48: Relation entre
la couverture des attentes idéologiques et l'apprentissage du
travail
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
|
(Constante)
|
-4,521E-017
,019
,151
|
,042
,042
,042
|
,019
,151
|
,000
0,526
4,172
|
1,000
,599
,000
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
Couverture des attentes de conciliation travail/famille et des
horaires d'emploi flexibles
|
R = 0,170 R² = 0,029
R²-ajusté = 0,029 ddl = 2 et 750 F = 4,207
P = 0,020
|
Source : Nos analyses
|
A la lecture de ce tableau, nous pouvons proposer le
modèle de régression linéaire qui met en relation la
couverture des attentes idéologiques du contrat psychologique dans sa
dimension liée à la conciliation travail / famille et aux
attentes des horaires de travail flexibles avec l'apprentissage du travail
suivant :
Y = 0,151X + å
(4,172)
Avec : Y = Apprentissage du travail
X = Couverture des attentes de conciliation travail / famille
et des horaires d'emplois flexibles
(.) = t de Student
å = terme d'erreur
Les données du tableau montrent un R² du
modèle de régression linéaire de 0,029 (soit une
explication de 2,9% du niveau d'apprentissage du travail en présence de
la perception de la couverture ou non des attentes du contrat psychologique,
principalement pour la variable liée à la conciliation travail /
famille et aux horaires de travail flexibles). L'ajustement de la
régression n'est pas bon si nous considérons la moyenne de 50%.
Le F de Fisher qui est de 4,207 à 2 et 750 degré de
liberté (et une probabilité de 0,020) signale que le
modèle est linéaire et donc acceptable pour juger de l'influence,
sur l'apprentissage au travail, de la perception de la couverture des attentes
idéologiques du contrat psychologique considérée dans sa
dimension explorées dans le tableau.
II.4.4. Analyse de l'influence de la perception de la
couverture des attentes idéologiques sur l'intériorisation de
l'organisation
La dernière analyse de régression pour cette
hypothèse de recherche fait appel au croisement entre les variables de
la couverture des attentes idéologiques du contrat psychologique et la
socialisation organisationnelle des salariés considérant ainsi
son facteur « intériorisation de l'organisation ».
Se rapprochant des valeurs du t de Student pour les deux facteurs relevant des
attentes à savoir « la couverture des attentes du contenu du
travail réaliste et générateur d'apprentissage »
et « la couverture des attentes de conciliation travail / famille et
des horaires d'emplois flexibles », le constat est que les
coefficients de régression sont significativement différents de
0. Les valeurs respectives de 5,815 (avec une probabilité de 0,000, donc
significatif) et de 12,665 (avec une probabilité de 0,00, donc
très significatif) du t de Student nous permettent de conclure dans ce
sens. Ces deux variables sont donc intégrées dans le
modèle de régression de cette analyse. Le tableau suivant fait
une synthèse de ces résultats :
Tableau 49: Relation entre
la couverture des attentes idéologiques et l'intériorisation de
l'organisation
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
|
(Constante)
|
-1,211E-016
,208
,533
|
,025
,025
,025
|
,208
,530
|
,000
5,815
12,665
|
1,000
,000
,000
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
Couverture des attentes de conciliation travail/famille et des
horaires d'emploi flexibles
|
R = 0,738 R² = 0,545
R²-ajusté = 0,545 ddl = 2 et 750 F = 44,810
P = 0,000
|
Source : Nos analyses
|
Le tableau présente les informations nécessaires
à la mise en oeuvre de la droite de régression analysant
l'influence de la couverture des attentes idéologiques du contrat
psychologique sur l'intériorisation de l'organisation. Cette droite est
donnée par la relation suivante :
Y = 0,208X1 + 0,530X2 +
å
(5,815) (12,665)
Avec : Y = Intériorisation de l'organisation
X1 = couverture des attentes du contenu du travail
réaliste et générateur d'apprentissage
X2 = couverture des attentes de conciliation
travail / famille et des horaires d'emplois flexibles
(.) = t de Student
å = terme d'erreur
Les résultats présentés montrent que le
R² du modèle de régression linéaire donne une valeur
de 0,545 qui est légèrement supérieur à 0,5. Ce qui
signifie que plus de 50% de la variation de l'intériorisation de
l'organisation est expliquée par la couverture des attentes
idéologiques du contrat psychologique. On peut dire que le modèle
est de bonne qualité avec la lecture de la valeur du coefficient de
corrélation R = 0,738 (forte corrélation entre les variables). De
plus, l'observation de la valeur du F de Fisher complimente ces conclusions.
Avec une valeur F = 44,810 à 2 et 750 degrés de liberté et
une significativité de l'ordre de 0,000 (inférieure à
0,05), la conclusion est que la significativité globale de la
régression est bonne (c'est-à-dire que le modèle
présenté est pratiquement linéaire). Ces résultats
permettent d'apporter une conclusion selon laquelle la perception de la
couverture des attentes idéologiques du contrat psychologique a une
influence significative sur le niveau d'intériorisation de
l'organisation par les salariés.
Les quatre analyses de régression que nous avons
effectuées pour le test de l'hypothèse H3 de notre
recherche présentent des conclusions assez convaincantes allant dans le
sens de la validation de cette dernière. En effet, l'hypothèse
H3 stipule qu'il existe une relation signification entre la
perception par le salarié d'une couverture des attentes du contrat
idéologique et sa socialisation organisationnelle. Aux regards des
différents résultats présentés
précédemment, nous sommes en droit de valider cette
hypothèse et de conclure que le niveau de socialisation
organisationnelle des salariés est plus élevé si ces
derniers perçoivent une couverture au niveau de leurs attentes
idéologiques du contrat psychologique. Ces conclusions rejoignent
principalement les travaux de Camps et Majocchi (2010) qui ont cherché
à comprendre le développement de la capacité
d'apprentissage organisationnelle des salariés en fonction de
l'employabilité que développe l'entreprise dans ses
procédures décisionnelles. Ils se sont rendus à
l'évidence qu'en matière d'apprentissage au travail ou même
de socialisation dans le sens large, il faut prendre en compte la
capacité de développement personnel des salariés, les
logiques qui pourront l'aider à conserver ses compétences et
à les améliorer dans le long terme. Justement allant dans cet
ordre d'idées, nous reprenons les propos de Véniard (2011) pour
qui le salarié doit « gérer et développer son
portefeuille de compétences pour rester employable et garantir sa
sécurité d'emploi ». L'entreprise doit alors mettre
à sa disposition les outils nécessaires pour leur permettre de
gérer au mieux et de développer au mieux leur portefeuille de
compétences. Ces propos sont également validés par de
nombreux chercheurs dont les plus récents sont travaux de Parker et
al. (2009) et Yousaf et Sanders (2012). Du côté de la
conciliation entre la famille et le travail, les entretiens effectués
apportent quelques éléments de réponse à la
conclusion de cette hypothèse. L'enquêté n° 6 parle de
la capacité du dirigeant à libéraliser le travail :
« j'attends plein de chose de la part de cette entreprise, mais
une des choses...hum...(silence)...la plus importante pour moi a trait au fait
que...que...hum je puisse pouvoir m'occuper de ma petite famille malgré
mes occupations au travail. C'est...c'est la principale des choses que
j'attends...et là je me donnerais à fond pour vite terminer ce
qu'on me demande et je serais même motivée je vous
assure ».
II.5. Validité et implications
de la recherche
Cette section du chapitre est consacrée à la
discussion et à la mise en évidence des implications de la
recherche.
Silagénéralisationdenosrésultatsestpeuacceptabled'unpointdevuestatistique,ilestunpointquinousasemblécrucialdèslapremièreannéede
notre inscription en thèseetquenousavonsrappelé
toutaulongdecetravail:laproblématiquedel'existencedes attentes du
contrat psychologique dans le contexte de la relation d'emploi. C'est une
problématique qui est à notre sens un fil
conducteurdelathèseetcecaractèrenousamèneàénoncer
des implications de la recherche selon trois axes : dans un premier temps,
sur le plan théorique dans un deuxième temps, sur le plan
méthodologique. Troisièmement, sur le plan managérial.
Mais avant de signaler quoi que ce soit sur ces implications de la recherche,
nous faisons un point sur la validité des résultats de cette
recherche.
II.5.1. La validité de la recherche
Dans le traitement de la validité de notre recherche
nous nous temporiserons en premier lieu sur la validité des instruments
de collecte de l'information et ensuite sur la validité du cheminement
empirique adoptée dans le cadre de notre investigation (deux cadres
permettant de mieux comprendre la validité interne de la recherche). En
effet, la littérature indique que la validité d'un instrument de
mesure est acquise lorsque ledit instrument mesure ce qu'il est sensé
mesurer (on parlera de la validité de contenu, de la validité du
construit et de la fidélité de la recherche). En ce qui concerne
la validité externe, il s'agit de la généralisation
empirique des résultats de la recherche.
La validité de contenu de la recherche a trait à
la représentativité des énoncés utilisés
aussi bien dans la grille d'entretien que dans le questionnaire. Il s'agit de
justifier que les énoncés utilisés dans le questionnaire
et dans la grille d'entretien sont clairement spécifiquesau domaine
étudié et sont en lien avec les considérations
théoriques des concepts. En effet, la validité de contenu du
questionnaire de recherche utilisé est transparentedu fait que sa
construction est faite non seulement au regard de la littérature sur les
deux concepts phare de la recherche (les attentes du contrat psychologique et
la socialisation organisationnelle des salariés), mais aussi à
travers des énoncés recueillis pendant la phase exploratoire.
Pour être plus précis, nous pouvons dire que le questionnaire
d'enquêtea été réalisé en suivant les quatre
étapes ci-après : le recensement des écrits portant sur
les concepts intégrés dans la recherche ; la réflexion sur
le sens que prennent ces concepts dans une approche contextuelle ;la
précision des dimensions des différents conceptset en dernier
lieu, l'intégration des indicateurs empiriques dans les
énoncés du questionnaire.Du côté de la
validité du construit, Fortin et al. (2006) signale que c'est
la capacité d'un instrument à mesurer le concept défini
théoriquement. Cette validité est assurée par l'analyse
factorielle que nous avons utilisée et qui nous a permis de recenser des
regroupements des énoncées fortement liés entre eux (nous
faisons allusion aux communalités). Pour la fidélité des
énoncés, l'Alpha de Cronbach intervient pour justifier de la
pureté des énoncés dans l'explication des facteurs
retenus.
Deuxièmement, nous traitons de la validité du
cheminement empirique de la recherche. Selon Fortin et al. (2006), la
validité interne de la recherche est définie comme la pertinence
et la cohérence interne des résultats qui vont être
produits par l'étude. Nous nous servons dans ce sens des
différentes techniques d'appréciation de la validité
interne pour justifier que notre étude ne souffre pas du biais relatif
à l'effet d'histoire en ce sens qu'aucun évènement
remarquable ne s'est produit du genre à avoir un impact
défavorable sur les résultats. Ensuite les enquêtés
ont répondu juste une fois à un questionnaire et aussi,
étant donné que notre questionnaire ait été
testé au préalable avant la phase d'enquête proprement
dite, l'effet d'instrumentalisation est donc pratiquement
éliminé. De plus, les informations que nous avons
utilisées dans cette recherche ont été recueillies de
façon confidentielle. Cela permet de limiter l'effet de contamination.
II.5.2. Implications théoriques de la
recherche : le contrat psychologique et la socialisation dans le cadre de
la relation d'emploi
Surlabasedesdifférentsrésultats obtenus dans le
cadre de cette recherche,ilnousestapparuquele contrat psychologique prend tout
son sens par rapport aux attentes qu'expriment réciproquement les
employés et les employeurs par rapport à la relation d'emploi
d'une part et que la perception par les employés de la couverture de ces
attentes agit positivement sur leur socialisation organisationnelle d'autre
part. Dans ce sens, l'échange social par le contrat psychologique est un
cadre théorique prometteur dans la mobilisation de la main d'oeuvre et
dans la rétention des employés les plus
compétitifs.Sinousavonsfaitlechoixdenousconcentrersurl'étudedela
couverture des attentes du contrat psychologique dans la relation d'emploi,
principalement du point de vue des employés, c'est par ce constat que
dans un cadre formellement défini par le contrat de travail, les
employés ne parviennent pas à exprimés clairement leurs
attentes surtout que le contrat formel ne définit que les conditions
dans lesquelles le travail est censé être réalisé et
ce qu'il faut faire ou ne pas faire. Et pourtant, dans un cadre relationnel, il
est important d'intégrer la perception que peut avoir l'employé
lui-même en rapport avec les considérations de l'emploi. Plusieurs
contributions de cette recherche sont à signaler dans le cadre
théorique.
La première contribution théorique de cette
recherche est l'importance et l'intérêt de la primauté
accordée aux attentes des employés dans un contexte de contrat
psychologique. Le contrat psychologique en lui-même est un cadre
d'analyse de la relation d'emploi qui donne un regain d'intérêt
dans la considération de la réciprocité, de la
mutualité et de l'utilité perçue de l'objet de
l'échange qui est au centre de ses approches. Malgré la triple
conception des attentes du contrat psychologique dans la relation d'emploi (les
attentes transactionnelles, les attentes relationnelles et les attentes
idéologiques), les résultats obtenus montrent que le niveau de
perception de la couverture de ces attentes agit de façon plus
raisonnée sur les différentes étapes de la socialisation
organisationnelle des salariés telle l'apprentissage et l'acceptation.
La particularité de cette recherche liée aux attentes du contrat
psychologique est que malgré que certaines attentes soient
retirées de l'analyse du fait de la faible corrélation avec les
facteurs lors de l'analyse factorielle des attentes, elles sont
réintégrées dans le cadre de la couverture des attentes.
Ceci est dû simplement au fait que ces variables n'étaient pas
exprimées en termes d'attentes, mais sont perçues comme couvertes
de la part de l'employeur.La catégorisation des attentes selon une
triple dimension et l'intégration des attentes idéologiques dans
le cadre de l'analyse du contrat psychologique apporte une conception nouvelle
et une valeur ajoutée à la littérature et futures
investigations sur le contrat psychologique. Un autre plus que cette recherche
apporte à la littérature c'est l'ajout aux attentes du contrat
psychologique des énoncés recueillis par une approche
contextuelle, plus précisément à travers l'enquête
exploratoire.
La deuxième contribution de cette recherche est le
croisement des attentes du contrat psychologique avec une des variables de
l'attitude des employés à la relation d'emploi : la
socialisation organisationnelle. La socialisation organisationnelle a, dans la
plupart des travaux répertoriés au niveau de la
littérature, été appréhendée dans des
périodes de transition de rôle, de mobilité
organisationnelle ou même de changement dans l'emploi. Les études
considèrent principalement que la socialisation organisationnelle est
une notion qui est bien comprise lorsque les analyses sont faites de
façon longitudinale. Nous disons que cette approche est importante si la
recherche a pour objectif d'étudier le comportement des employés
à deux périodes de temps. Avec l'intégration des variables
psychologiques dans le cadre cette recherche, nous éveillons dans
l'esprit des chercheurs en management la valeur des considérations
liées à l'échange sociale sur le comportement social des
employés dans l'entreprise.Nous avons pu justifier que l'absence de
couverture des attentes du contrat psychologique peut réduire
jusqu'à la dernière limite le niveau de confiance accordée
à l'entreprise par les employés et, pour aller plus loin,
détruire la relation d'emploi qui a pourtant été
construite avec tant de coûts supportés.
II.5.3. Implications méthodologiques de la
recherche : la mesure et l'importance des attentes du contrat
psychologique
Lecaractèrecontingentducontrat psychologique dans la
relation d'emploiobligeuneenquêteenprofondeurpourcomprendreles
situationsoùlesindividusontbesoind'exprimer les attentes y
afférentes. Nos résultats corroborent les résultats des
recherches antérieures sur la socialisation organisationnelle et
convergent particulièrement avec les développements
récents sur l'échange social et apportent un plus dans
l'étude des variables psychosociologique.En effet, les recherches sur le
contrat psychologique se sont majoritairement concentrées sur des
investigations de type quantitatives. Cette approche quoi
qu'intéressante ne permet pas de répondre de façon plus
satisfaisante à la problématique des attentes des
employés, de la nature idiosyncratique du contrat psychologique
(étant donné que chaque individu dispose de ses propres
caractères et de son comportement unique), ou de la dynamique de
l'échange social dans l'examen des attentes et des réalisations
des attentes une foi dans le cadre de l'emploi (Campoy et al., 2005).
Selon principalement ces auteurs, « les questionnaires et les
méthodes qui nécessitent de larges échantillons conduisent
nécessairement à des réductions et à des
simplifications de la réalité organisationnelle ».
C'est dans ce sens que nous pensons que, malgré la
spécificité du contexte de la recherche et de l'importance de
notre échantillon quantitative (753 enquêtés pratiquement),
une approche par des entretiens est également à
implémenter.
II.5.4. Implications managériales de la
recherche : manager les attentes pour agir sur la mobilisation et la
rétention du personnel
Aupoint de départ de cettethèse, nous
souhaitionsconstruireunecartographie des attentes du contrat psychologique qui
sont imbriquées entre les parties prenantes dans la relation d'emploi
etinterrogerlessalariéssur la primauté de certaines d'entre-elles
d'une part, ainsi que sur leurperceptiondela couverture ou non de ces
attentes.Lacomplexitéconceptuelle ducontrat psychologique et le manque
d'unanimité dans l'organisation et la catégorisation des attentes
y
afférentesnousasanscesseobligéàdesremisesenquestionépistémiquesetméthodologiques
en croisant l'enquête quantitative à celle qualitative
exploratoire.Ilesten fin de
compteapparuunecertitudedanstouslesentretiensetcette
certituderessortégalementdans lapartiequantitativede larecherche.La
couverture des attentes du contrat psychologique au regard de ses triples
dimensions (attentes transactionnelles, attentes relationnelles et attentes
idéologiques) agit véritablement sur les variables d'attitude des
salariés à l'emploi, en occurrence la socialisation
organisationnelle. Comme nous l'avons signalé dans cette recherche,
lesnormesderéciprocité, de mutualité et d'utilité
sontbienaucoeurdel'échangesocial.Eneffet,certainsemployés
enquêtés lors de la phase exploratoire
soulignentundéséquilibreentrelesefforts qu'ils fournissent au
jour le jour dans le cadre de leur travail et le retour en termes de
récompenses. Ils estiment dans ce sens que l'entreprise ne fait pas
d'effort pour les démontrer la reconnaissance du travail
réalisé :« (...) au regard des
réalisations jusqu'ici observés dans l'évolution de
l'entreprise, je peux dire que les choses ne vont pas bon train. D'abord, avec
les horaires de travail qui excèdent même la norme et les
rémunérations qui ne corroborent pas avec ces horaires, on est
dans une position difficile à affirmer relativement à
l'évolution future de l'entreprise. Mais je peux déjà dire
que, même si la situation de l'entreprise avance, le pire nous attend
d'autant plus que l'entreprise se trouve parfois dans une situation très
claire où elle peut nous aide, mais ne le fait pas, l'on ne sait
pourquoi... »
Le stress, l'émotion et la compétence sont trois
variables qui sont de plus en plus touchées en présence d'un
déséquilibre entre ce que l'employé avait prévu
comme attente et le traitement reçu en réalité dans
l'entreprise. SelonlemodèledeSiegrist(1986),
lesrécompensespeuventêtre detrois sortes:les
gainsmonétaires (salaires,primes et bien d'autres encore),l'estime
reçuede lapartdescollèguesetdessupérieurs (nous faisons
référence ici au cadre relationnelle dans lequel évolue le
contrat de travail) etledegrédecontrôlesur
sonstatutprofessionnel(perspectives
depromotion,sécuritédel'emploi, d'évolution de
carrière et bien d'autres encore).Acetitre,les attentes du contrat
psychologique doivent être considérées commedes
compétences sociales que les entreprises doivent managers de
façon la plus compétitive possible. Lescatégories des
attentes mises enévidencedanscette recherchepermettent de construire
lacapacitédes individusàmobiliserdescomportementsadaptés
pour mieux apprendre dans des situations de travail complexe et bien se
socialiser à
l'entreprise.AIKENetal.(2000)ontmontréquel'autonomie
etlaprised'initiativesontdeuxfacteursexplicatifsqui agissent sur les variables
d'attitude à l'emploi. Dans cette perspective,
ledéveloppementd'unenvironnementdetravailsoucieuxdelaqualitédevie
dans l'entrepriseprésenteunintérêtà juste titre au
sein tant pour les managers que pour les employés eux-mêmes.Trois
enjeux fortsdespratiques managérialesnous semblent primordiaux à
mettre en évidence dans le cadre de cette recherche :
Tenircomptedes attentesrespectivesdespartiesdel'échange ;
aiderlessalariésà
développerleurconsciencerelationnelleetlesaccompagnerdanscedéveloppement
pour mieux les insérer au quotidien de l'entreprise. D'un autre
côté, laqualitédes relations interpersonnelles
estunevariablesurlaquellel'organisationauncertaincontrôle qu'il faudra
simplement formaliser au sein de l'entreprise (Boukar et Guidkaya, 2017).
Au demeurant de ce chapitre, nous pouvons dire que la
socialisation organisationnelle est évaluée sur une double
dimension (l'apprentissage et l'intériorisation organisationnelle) et
est influencée par les attentes du contrat psychologique qui
elles-mêmes sont évaluées selon divers aspect
(transactionnel, relationnel et idéologiques). En effet, dans le cadre
de notre recherche, les dimensions apprentissage et intériorisation de
la socialisation organisationnelle sont appréhendées selon un
triple aspect qui est principalement mentionné dans les travaux de
Fisher (1986) ainsi que de Perrot et Campoy (2009).Il reste à
présenter l'apport managérial, théorique et
méthodologique de cette recherche à la conclusion
générale après une synthèse de cette
deuxième partie de la recherche.
L'idée centrale de cette partie était de montrer
l'influence empirique de la couverture des attentes exprimées dans le
contrat psychologique sur la socialisation organisationnelle des
salariés. Au terme de cette thèse, nous avons mené une
démarche scientifique (quatitative exploratoire et quantitative) pour
aboutir aux conclusions qui resortent de ce travail. Ainsi, la
méthodologie que nous avons suivie pour mener à bien cette
recherche a tout d'abord été exposée, à
savoir : l'approche d'investigation, la méthode de collecte des
données, l'opérationnalisation des concepts et le processus de
mesure des variables (les variables de la couverture des attentes
transactionnelles, relationnelles et idéologiques ou balancées du
contrat psychologique d'une part et les variables de la socialisation
organisationnelle des salariés d'autre part) et les outils d'analyse
statistiques utilisés.
La suite de ce travail a
consisté à la réalisation des tests statistiques
proprement dits que sont : l'analyse en composantes principales, le test
de régression linéaire multiple et la méthode d'analyse de
variance (ANOVA) à un facteur pour comprendre l'effet des variables de
contrôles sur l'expression des attentes et la perception de la couverture
de ces attentes par les salariés. Ces analyses nous ont permis de tester
les hypothèses formulées au départ de notre travail. Ces
hypothèses sont, pour la plupart des dimensions, validées
malgré des probabilités non-significatives pour certaines
dimensions de la socialisation organisationnelle des salariés. La
couverture des attentes du contrat psychologique perçue par les
salariés a donc une influence positive sur la socialisation
organisationnelle de ces derniers. Sur la base de ces résultats, nous
pouvons arborer le modèle empirique suivant :
Couverture des attentes du
contrat psychologique
Socialisation organisationnelle
Attentes transactionnelles
Attentes relationnelles
Attentes idéologiques ou balancées
Apprentissage de l'équipe de travail
Apprentissage de l'organisation
Apprentissage du travail
Intériorisation de l'équipe de travail
Intériorisation de l'organisation
Intériorisation du travail
Dimension apprentissage
Dimension intériorisation
H : Hypothèse
: Influence
R² : Coefficient de détermination
F : Statistique de Fisher
LEGENDE
R² = 0.305
R² = 0.138
R² = 0.168
F= 1234.58
F= 181.30
F= 15.27
Figure 20: Modèle empirique de la
recherche26(*)
H1
H2
H3
Source : Nous-mêmes
CONCLUSION GENERALE
L'objet de cette recherche était d'analyser l'influence
que peut avoir la perception par les salariés de la couverture de leur
attente du contrat psychologique sur leur propre socialisation
organisationnelle. Nos investigations de terrain nous ont permis d'observer des
tendances intéressantes relativement à des questions propres au
contenu, aupositionnement et à la structuration de ces attentes des
salariés relatives à la relation d'emploi avec l'entreprise. En
effet, à travers une méthodologie
hypothético-déductive et une descente exploratoire qualitative
(descente qui a ciblé les salariés et les responsables des
entreprises par des interviews), il est nécessaire de signaler,
d'emblée, que le contrat psychologique par les attentes des
salariés est une conception vraiment polysémique. Elle renvoie
tantôt à l'aspect financier, tantôt à l'aspect
relationnel et tantôt à l'aspect psychologique. En ce qui concerne
les résultats des tests d'hypothèses effectués, le
récapitulatif suivant peut être fait :
La couverture des attentes transactionnelles du contrat
psychologique perçue par les salariés a une influence
significative sur le niveau de socialisation organisationnelle de ces derniers.
L'analyse de régression effectuée pour cette hypothèse
montre effectivement que c'est de l'évaluation positive des
réalités vécues en fonction des convictions
exprimées que les employés sont conscients des objectifs qu'ils
ont à atteindre. Ce résultat est aisément compris car les
convictions personnelles alimentent la relation d'emploi et ces convictions
personnelles sont particulièrement énoncées avant
même l'entrée en emploi. Le schéma anticipatoire des
attentes transactionnelles met en évidence principalement l'idée
de ce que le salarié gagnerait en retour s'il arrivait à
déployer des efforts quelconques dans le cadre de son emploi ;
L'hypothèse selon laquelle la perception par le
salarié de la couverture de ses attentes au niveau relationnelles du
contrat psychologiqueaméliore significativement le niveau de
socialisation organisationnelle de ce dernier est validée. Le test de
régression linéaire effectué sur les variables de la
couverture des attentes relationnelles du contrat psychologique et sur les
variables de la socialisation organisationnelle des salariés a fourni
des résultats satisfaisants. A ce niveau, il faut donc remarquer que le
niveau de réalisation des attentes relationnelles du contrat
psychologique permet aux salariés d'entrer dans une situation d'entraide
avec les autres membres de l'organisation, dans un climat de travail
favorable.
La troisième hypothèse selon laquelle la
perception par le salarié de la couverture de ses attentes
idéologiques du contrat psychologique induit significativement la
socialisation organisationnelle de ce dernier est validée. C'est dire
qu'un dirigeant ou responsable qui considère le développement de
nouvelles compétences et l'acquisition du capital humain, qui
considère la libéralisation des tâches pour permettre aux
employésde s'occuper aux moins de leur petite famille dans son
management quotidien des ressources humaines permet à ces mêmes
salariés de concilier leurs objectifs et visions aux siens et dans la
même logique, amplifie le processus de socialisation organisationnelle de
dernier. C'est donc de là que découle l'apprentissage
organisationnel. La notion de conservation des compétences et de
développement de nouvelles connaissances est donc très importante
dans la compréhension des attentes idéologiques du contrat
psychologique.
En ce qui concerne les variables de contrôle, elles ont
un rôle purement explicatif dans la perception de la couverture des
attentes du contrat psychologique. En fonction du sexe, de l'âge, du
niveau d'étude, de la catégorie de l'emploi et de
l'ancienneté dans l'entreprise, les individus perçoivent
différemment que leur schéma anticipatoire de la recherche est
vérifié ou non. Nous signalons également que ce
schéma anticipatoire des attentes est pratiquement influencé par
ces variables sociodémographiques citées.Ces résultats
mettent en évidence aussi bien théoriques, méthodologiques
et managériales.
Sur un plan purement théorique, ce travail contribue
à enrichir, non seulement le champ d'étudede la socialisation
organisationnelle des salariés (à travers les différentes
attentes du contrat psychologique énoncés par les
enquêtés et compilées en trois dimensions), mais aussi le
cadre d'analyse du schéma anticipatoire du contrat psychologique par les
attentes en mettant en évidence l'incidence des variables de
contrôle. Au niveau méthodologique, rares sont les travaux qui
s'imprègnent de l'empirique avant de comprendre la configuration
théorique de variables à intégrer dans la recherche. Par
l'investigation qualitative exploratoire cumulée à la
méthodologie hypothético-déductive, notre recherche sur le
contrat psychologique et la socialisation organisation des salariés met
en évidence la valorisation de l'idée d'une contextualisation de
la problématique recherchée dans la population de
l'étude.Sur le plan pratique, ce travail est un guide qui aiderait les
responsables des entreprises des différents secteurs d'activité
à ordonnancer leur conception managériale, en proposant un
modèle de Gestion des Ressources Humaines centré sur les
attentesdes salariés et à implémenter ces attentes en vue
de boosterla socialisation organisationnelle de ces derniers. Un autre
apport pratique peut être lu dans l'énoncé de l'importance
de la prise en comptedes variables psychologiques des salariés dans la
conduite quotidienne de l'entreprise. Une telle étude contribue
également à l'amélioration du climat de travail
(créer des journées portes ouvertes dans l'entreprise,
l'animation des équipes de travail, la création d'un degré
élevé d'ambiance dans le travail) et la sensibilisation à
plus d'autonomie au travail.Toutefois, les résultats de notre recherche
devraient être considérés avec beaucoup de prudence, eu
égard aux difficultés qui ont jonché ce travail.
La première limite est celle de la taille de
l'échantillon exploratoire et de la constitution de l'échantillon
globale de la recherche. Ceci est dû aux divers rendez-vous
manqués et un manque d'implication des individus concernés dans
la phase exploratoire sur la problématique posée par cette
recherche, nous empêchant ainsi de cibler un plus grand nombre de
personnesdans les entreprises. Au niveau de l'échantillon quantitatif,
il n'est pas totalement représentatif de la population
étudiée, puisqu'il ne regroupe que quelques individus des villes
de Douala, Garoua et Maroua donc, défavorable à la
généralisation des résultats (même si un
échantillon de 753 employés peut nous renseigner sur cette
validité).D'un autre côté, nous nous sommes plus
attardés à faire notre investigation dans un cadre global, ce qui
rend très difficile la généralisation des résultats
sur une catégorie spécifique d'employés. Une autre limite
se réfère aux moyens financiers limités dont nous
disposions pour mener à bout cette recherche. En effet, les
employés sont dispersés dans toute l'étendue des zones de
l'étude, et même souvent ne sont pas délaissés de
leurs travaux quotidiens pour accorder un petit temps à notre recherche.
Une extension de notre échantillon à l'ensemble du pays pour une
meilleure représentativité aurait été plus
conséquente. En effet, la recherche aurait été plus
intéressante si l'on avait obtenu un échantillon
représentatif. D'un autre côté, la configuration des
attentes peut être modifiée en fonction du secteur
d'activité, de la taille de l'entreprise et de plusieurs autres aspects
qui n'ont pas été pris en compte dans le cadre de cette
recherche. La limite que nous jugeons remarquable est que nous n'avons pas
considéré l'analyse qualitative comme la méthode
principale de la recherche. Elle n'est là que pour affiner les variables
utilisées dans la recherche.Nonobstant ces limites, nos résultats
semblent suffisamment convaincants et de plus, ces limites ne sauraient
remettre en cause les résultats obtenus auprès de
l'échantillon d'étude, d'autant plus que les réponses
à ces limites pourraient se trouver dans la continuation de la
recherche.
Une des suites de cette recherche,
importante à nos yeux, est de formuler un véritable modèle
conceptuel mettant en relation les axes factoriels retenus dans l'analyse
factorielle effectuée, puisqu'au final ce sont eux qui sont centraux, du
point de vue managérial. Un autre axe de la recherche future est
d'effectuer uniquement une étude qualitative mettant en oeuvre la
compréhension de la notion d'attente du contrat psychologique dans ses
différentes approches mises en oeuvre dans cette étude (attentes
relationnelles, attentes transactionnelles et attentes idéologiques ou
balancées) de façon à apporter plus de preuve à
notre modèle des dimensions de ce contrat psychologique par les attentes
ou d'analyser l'influence des différentes axes de socialisation
organisationnelle des salariés (apprentissage organisationnel et
intériorisation organisationnelle) sur la performance de
l'entreprise.Afin de pouvoir généraliser nos résultats
à une plus grande partie de la main d'oeuvre, il serait important de
réaliser une étude longitudinale sur les dimensions des attentes
du contrat psychologique en se basant principalement sur la variabilité
de ces attentes en contexte d'emploi atypique. En faisant un tour sur les
résultats de notre recherche, nous constatons que les promesses faites
par l'employeur ne sont pas très bien exploitées et nous
proposons dans les perspectives futures d'axer les travaux sur
l'évaluation des attentes des salariés en fonction des promesses
faites par l'employeur. Enfin, il serait aussi important de réaliser une
étude longitudinale sur la relation entre la perception d'un brisdu
contrat psychologique et la confiance organisationnelle versus attitude des
salariés à l'emploi. Dans cette mesure, l'évaluation du
niveau de réalisation des promesses faites aux employés serait
plus abordable. De façon plus claire, les recherches futures pourraient
par exemples voir sile niveau de réalisation des promesses faites aux
employés diminue progressivement après l'embauche et quel
seraient l'incidence de cette diminution sur l'évolution des
attentes.
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ANNEXES
LISTE DES ANNEXES DE LA THESE
Annexe 1 : Grille d'entretien avec les
employés
4
Annexe 2 : Grille d'entretien avec les
responsables d'entreprise
268
Annexe 3 : Questionnaire d'enquête
quantitative
270
Annexe 4 : Dictionnaire des variables de la
recherche
278
Annexe 5 : Retranscription des entretiens avec
les employés
285
Annexe 6 : Retranscription des entretiens avec
les responsables
317
Annexe 7 : Tri à plat sur les variables
quantitatives
329
Annexe 8 : analyse factorielle sur les
variables
361
Annexe 9 : Analyse de regression lineaire sur
les variables
386
Annexe 10 : Analyse de variance a 1 facteur
437
ANNEXE 1 : GRILLE D'ENTRETIEN AVEC LES EMPLOYES
REPUBLIC OF CAMEROUN
Peace-Work-Fatherland
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MINISTRY OF HIGHER
EDUCATION
******
THE UNIVERSITY OF NGAOUNDERE
******
FACULTY OF ECONOMICS AND MANAGEMENT
******
DOCTORALE SCHOLL OF MANAGEMENT
******
P.O. BOX: 454 NGAOUNDERE
TEL/FAX: 22 25 27 65
REPUBLIQUE DU CAMEROUN
Paix-Travail-Patrie
******
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
******
UNIVERSITE DE NGAOUNDERE
******
FACULTE DES SCIENCES
ECONOMIQUES ET DE GESTION
******
ECOLE DOCTORALE DES SCIENCES DE GESTION
******
B.P: 454 NGAOUNDERE
TEL/FAX: 22 25 27 65
Moi c'est GUIDKAYA ZAMBA, étudiant en
Thèse de Doctorat/Ph.D en Sciences de Gestion, plus
précisément dans le domaine de la Gestion des Ressources
Humaines. Sincèrement, je vous remercie d'avoir bien voulu accepter de
participer à ma recherche portant sur « la
contribution de la couverture des attentes du contrat psychologique à la
socialisation organisationnelle des salariés ».
Notre entretien va être calibré pour une durée d'au maximum
1h30min. Cependant, avant de lancer le bal de notre rencontre, j'aimerais vous
faire une remarque afin de rendre plus fluide cet entretien :
· Tout d'abord, je ne suis pas un associé de cette
entreprise, que ce soit en tant qu'employé, consultant externe. Rien ne
m'est lié à cette entreprise.
· Ensuite, je suis affilié à
l'Université de Ngaoundéré en tant qu'étudiant en
cycle de Doctorat en Sciences de Gestion. C'est donc sous une casquette de
chercheur externe et indépendant que je me retrouve aujourd'hui avec
vous. Je ne cherche donc pas à apporter des réponses à une
demande de votre entreprise, mais à proposer des éléments
de réponse aux questions que je me pose dans ma thèse.
· Pour finir avec les remarques, je voudrais vous
signaler également que cet entretien sera enregistréen
totalité non seulement pour ne pas perdre en contenu d'informations mais
aussi, afin de rendre plus fluide notre concertation. Dans ce sens, tous vos
propos demeureront confidentiels et seront traités de façon
à ce qu'il soit impossiblede retracer votre identité pour toute
personne qui consultera la thèse, ou toute autre publication
scientifique qui découlera de cette recherche doctorale. Nous utilisons
dans cette thèse un pseudonyme afin de protéger votre anonymat.
Il est bien entendu que vous pouvez vous abstenir de
répondre à l'une ou l'autre des questions qui vous seront
posées. Vous pouvez également suspendre cet entretien comme bon
vous semble, suspension qui nous poussera à mettre de côté
votre contribution à cette recherche.
Dans ce sens, acceptez-vous de répondre aux
préoccupations liées à cette recherche
doctorale ?
I. QUESTIONS PRELIMINAIRES D'ENTREE DANS
L'ENTRETIEN
1. Dites-moi depuis combien d'années êtes-vous
employé dans cette entreprise ?
2. Pouvez-vous me faire un bref aperçu de votre
parcours professionnel dans cette entreprise ?
3. Actuellement quelle fonction effectuez-vous pour le compte
de cette entreprise ?
II. QUESTIONS DE COMPREHENSION DES ATTENTES DANS LA
RELATION D'EMPLOI
4. Au début de votre vie professionnelle, pouvez-vous
me donner un aperçu des éléments qui étaient
contenus dans vos attentes dans la relation d'emploi ?
5. A votre arrivée dans cette entreprise, comment
perceviez-vous les obligations qui alimentent le travail de part et d'autre de
la relation d'emploi ?
6. Parlez-moi de vos attentes actuellement. Pouvez-vous
attendre le mieux ou le pire ?
7. Parlez-moi des évolutions dans votre vie
professionnelle depuis que vous travaillez pour cette entreprise. Quels ont
été les périodes les plus difficiles dans votre relation
d'emploi ? Comment avez-vous traversé ces périodes ?
III. QUESTIONS RELATIVES A L'EVALUATION DU CONTRAT
PSYCHOLOGIQUE
8. Faites-moi un aperçu de ce que vous avez entendu
comme promesses de la part de votre employeur lors du recrutement.
9. Qu'est-ce que vous trouvez juste et bien d'une part, et
injuste et mal d'autre part dans votre relation d'emploi actuelle ?
10. Trouvez-vous que votre employeur a tenu les promesses qui
ont été faites à votre entrée dans cette
entreprise ? Quelle est votre sentiment relatif à cela ?
ANNEXE 2 : GRILLE D'ENTRETIEN AVEC LES RESPONSABLES D'ENTREPRISE
REPUBLIC OF CAMEROUN
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Moi c'est GUIDKAYA ZAMBA, étudiant en
Thèse de Doctorat/Ph.D en Sciences de Gestion, plus
précisément dans le domaine de la Gestion des Ressources
Humaines. Sincèrement, je vous remercie d'avoir bien voulu accepter de
participer à ma recherche portant sur « la
contribution de la couverture des attentes du contrat psychologique à la
socialisation organisationnelle des salariés ».
Notre entretien va être calibré pour une durée d'au maximum
1h30min. Cependant, avant de lancer le bal de notre rencontre, j'aimerais vous
faire une remarque afin de rendre plus fluide cet entretien :
· Tout d'abord, je ne suis pas un associé de cette
entreprise, que ce soit en tant qu'employé, consultant externe. Rien ne
m'est lié à cette entreprise.
· Ensuite, je suis affilié à
l'Université de Ngaoundéré en tant qu'étudiant en
cycle de Doctorat en Sciences de Gestion. C'est donc sous une casquette de
chercheur externe et indépendant que je me retrouve aujourd'hui avec
vous. Je ne cherche donc pas à apporter des réponses à une
demande de votre entreprise, mais à proposer des éléments
de réponses aux questions que je me pose dans ma thèse.
· Pour finir avec les remarques, je voudrais vous
signaler également que cet entretien sera enregistréen
totalité non seulement pour ne pas perdre en contenu d'informations mais
aussi, afin de rendre plus fluide notre concertation. Dans ce sens, tous vos
propos demeureront confidentiels et seront traités de façon
à ce qu'il soit impossiblede retracer votre identité pour toute
personne qui consultera la thèse, ou toute autre publication
scientifique qui découlera de cette recherche doctorale. Nous utilisons
dans cette thèse un pseudonyme afin de protéger votre anonymat.
Il est bien entendu que vous pouvez vous abstenir de répondre à
l'une ou l'autre des questions qui vous seront posées. Vous pouvez
également suspendre cet entretien comme bon vous semble, suspension qui
nous poussera à mettre de côté votre contribution à
cette recherche.
Dans ce sens, acceptez-vous de répondre aux
préoccupations liées à cette recherche
doctorale ?
I. QUESTIONS PRELIMINAIRES D'ENTREE DANS
L'ENTRETIEN
1. Dites-moi depuis combien d'années êtes-vous
à la direction de cette entreprise ?
2. Pouvez-vous me faire un bref aperçu de votre
parcours professionnel dans cette entreprise ?
3. Actuellement comment vous sentez-vous à la
tête de cette entreprise ?
II. QUESTIONS DE COMPREHENSION DES ATTENTES DANS LA
RELATION D'EMPLOI
4. Dans vos procédures de recrutements, pouvez-vous me
donner un aperçu des éléments qui constituent le contenu
de vos attentes dans la relation d'emploi une fois l'employé
recruté ?
5. A votre arrivée dans la direction de cette
entreprise, comment perceviez-vous les obligations qui alimentent le travail
entre vous et vos employés ?
6. Parlez-moi de vos attentes actuellement de la part des
employés. Pouvez-vous attendre plus mieux encore ou le pire ?
7. Parlez-moi des évolutions dans votre vie
professionnelle depuis que vous travaillez pour cette entreprise. Quels ont
été les périodes les plus difficiles dans votre relation
d'emploi ? Comment avez-vous traversé ces périodes ?
III. QUESTIONS RELATIVES A L'EVALUATION DU CONTRAT
PSYCHOLOGIQUE
8. Faites-moi un aperçu de ce que vous avez entendu
comme promesses de la part de vos employés lors de leur entrée
dans l'entreprise.
9. Qu'est-ce que vous trouvez juste et bien d'une part, et
injuste et mal d'autre part dans votre relation d'emploi actuelle avec vos
employés ?
10. Trouvez-vous que vos employés ont tenu aux
promesses qu'ils ont faites à leur entrée dans cette
entreprise ? Quelle est votre sentiment relatif à cela ?
ANNEXE 3 : QUESTIONNAIRE D'ENQUETE QUANTITATIVE
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TEL/FAX: 22 25 27 65
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QUESTIONNAIRE DE RECHERCHE POUR LES
EMPLOYES
M./Mme/Mlle, dans le souci d'améliorer les conditions
de gestion des ressources humaines en adéquation avec les objectifs de
performance de l'entreprise, nous menons une étude auprès des
salariés travaillant dans les entreprises au Cameroun (le secteur
d'activité importe peu dans le cadre de cette recherche). En consacrant
au plus 15 minutes de votre temps, votre contribution sera très
précieuse à l'acheminement de cette recherche qui fait l'objet
d'une Thèse de Doctorat menée à l'Université de
Ngaoundéré.
Nous vous assurons de la confidentialité de vos
réponses et vous signalons aussi que les questionnaires ne seront vus
que par le chercheur et personne d'autre. Les données chiffrées
seront saisies et feront l'objet de traitements statistiques globaux. Aucune
mention ne sera faite sur votre identité.
Nous vous remercions d'avance pour votre franche
contribution à l'acheminement de cette recherche
doctorale.
I. La connaissance des attentes et promesses dans les
débuts de la relation d'emploi (attentes du côté des
employés et promesses du côté de l'employeur).
La série des questions suivantes concerne les
débuts de votre relation d'emploi dans l'entreprise. Vous
répondrez en encerclant la case la plus proche de vos aspirations
personnelles dans la relation d'emploi. Une remarque très importante est
que la construction du questionnaire implique que certaines questions soient
très proches. Répondez simplement et de façon
spontanée.
1. Quel est votre degré d'accord ou de
désaccord par rapport aux affirmations suivantes ?
J'ai toujours pensé
|
Pas du tout d'accord
|
Plutôt pas d'accord
|
Sans opinions
|
Plutôt d'accord
|
Tout à fait d'accord
|
1. Que le travail donne la place à l'individu dans la
société de nos jours.
|
|
|
|
|
|
2. Que le travail sert à couvrir les besoins personnels
de chaque personne.
|
|
|
|
|
|
3. Que la vie au travail est très comparable à
la vie personnelle en famille.
|
|
|
|
|
|
4. Qu'on pourrait se faire des amis dans la relation
d'emploi.
|
|
|
|
|
|
5. Qu'on pourrait recourir vers les autres quand on a des
soucis dans le travail.
|
|
|
|
|
|
6. Qu'on pourrait se faire écouter comme c'est le cas
dans la famille.
|
|
|
|
|
|
7. Que toutes les réalités de l'emploi
correspondraient aux compétences acquises.
|
|
|
|
|
|
8. Que mes problèmes personnels seront
considérés comme le souci de la famille professionnelle.
|
|
|
|
|
|
9. Que mes missions, objectifs et rôles au travail
seront abordables pour moi.
|
|
|
|
|
|
10. Qu'on reconnaitrait mes efforts au travail peu importe les
résultats.
|
|
|
|
|
|
11. Que les entreprises tiennent compte des performances dans
les critères de rémunération.
|
|
|
|
|
|
12. Que j'aurais vite fais pour gravir les échelons
dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
13. Que j'aurais la liberté d'organiser mon travail
pourvu que les objectifs soient atteints.
|
|
|
|
|
|
14. Qu'il n'y aurait pas de discrimination sur le traitement
des individus dans l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
15. Que les débuts dans l'entreprise ne seraient pas
faciles du fait de notre statut de nouveau salarié.
|
|
|
|
|
|
16. Que les conditions de travail seraient
améliorées au fil du temps passé dans l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
17. Que j'aurais un plan de travail basé sur la
communication directe et le travail en équipe.
|
|
|
|
|
|
18. Que j'aurais un retour d'informations direct, objectif et
honnête sur mon travail.
|
|
|
|
|
|
19. Que j'aurais une relation de travail plus
coopérative en entreprise.
|
|
|
|
|
|
20. Que j'aurais un traitement équitable dans mes
relations au travail.
|
|
|
|
|
|
21. Que j'aurais un emploi avec plus de soutien de la part de
mon supérieur.
|
|
|
|
|
|
22. Que j'aurais un salaire réellement en
adéquation avec mes performances dans l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
23. Que j'aurais un emploi qui comporte des défis
à relever dans l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
24. Que j'aurais des opportunités de promotion au fur
et à mesure que j'évolue dans l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
25. Que j'aurais des ressources nécessaires pour
accomplir mes tâches quotidiennes.
|
|
|
|
|
|
26. Que j'aurais un emploi qui me permettrait d'avoir un
impact sur la prise de décision.
|
|
|
|
|
|
27. Que j'aurais un emploi relativement sûr dans
l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
28. Que j'aurais un travail qui a du sens et qui a de
l'importance dans ma vie.
|
|
|
|
|
|
29. Que je pourrais me faire aider par mes collègues en
cas d'une situation qui me dépasse.
|
|
|
|
|
|
30. Que j'aurais du soutien de la part de l'entreprise pour
accomplir au mieux mes travaux.
|
|
|
|
|
|
31. Que j'aurais une assurance dans cette entreprise
relativement à mes cotisations sociales.
|
|
|
|
|
|
32. Que mon supérieur m'écouterait toujours pour
des remarques en rapport avec mon emploi.
|
|
|
|
|
|
33. Que j'aurais pratiquement une charge de travail acceptable
dans l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
34. Qu'il y aurait une entente et plus de solidarité
entre les collègues dans l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
35. Que j'aurais un manager disponible et toujours à
l'écoute de ses salariés.
|
|
|
|
|
|
36. Que j'aurais des horaires de travail modulables en
fonction des activités à effectuer.
|
|
|
|
|
|
37. Que mon travail me laisserait une marge de temps pour
m'occuper de ma famille.
|
|
|
|
|
|
38. Que j'aurais un travail qui a de l'intérêt
dans ma vie de toujours.
|
|
|
|
|
|
39. Que j'aurais un travail avec un rythme d'exécution
modéré dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
40. Que les objectifs assignés dans le cadre de mon
travail seront réalistes et clairs à mettre e place.
|
|
|
|
|
|
41. Que j'aurais un travail avec une plus grande alternative
dans l'apprentissage.
|
|
|
|
|
|
42. Qu'aucune activité ne me seraitdemandée en
dehors du cadre horaire du travail.
|
|
|
|
|
|
43. Que j'aurais une autorisation de m'absenter pour des
motifs de santé.
|
|
|
|
|
|
44. Que j'aurais vraiment la capacité d'anticiper des
situations dans le cadre de mon travail.
|
|
|
|
|
|
45. Que j'aurais la capacité de valoriser mes
capacités et de développer des compétences nouvelles.
|
|
|
|
|
|
46. Que j'aurais totalement une marge de liberté dans
l'exécution de mes fonctions.
|
|
|
|
|
|
47. Que le travail serait pour moi un véritable facteur
d'épanouissement et d'enregistrement personnel.
|
|
|
|
|
|
48. Que j'aurais totalement un soutien de la part de mes
responsables.
|
|
|
|
|
|
49. Que j'aurais à accomplir une tâche dont le
résultat sera utile dans l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
2. Par rapport à votre employeur, les
propos suivants ont-ils été prononcés lors de votre phase
d'intégration dans l'entreprise (promesses faites aux
salariés dans les débuts de la relation d'emploi)
?
Moi personnellement
|
Oui
|
Non
|
1. J'ai la volonté de faire de cette entreprise une
référence dans notre contexte.
|
|
|
2. Pour un travail bien fait, nous vous signalons que les
avantages y suivront obligatoirement.
|
|
|
3. Pour un salarié qui démontre son implication,
il y aura un prix à payer.
|
|
|
4. La bravoure dans les prestations des travaux complexes a un
prix à payer.
|
|
|
5. L'intégration dans les travaux sous pression a un
prix à payer.
|
|
|
6. Dans cette entreprise, le travail en équipe fait la
référence de nos actions.
|
|
|
7. Je prends en compte la capacité de l'employé
à entrer dans une relation d'entraide a un prix.
|
|
|
8. Je vous assure qu'il n'y aura pas de discrimination dans
les relatifs à la relation d'emploi dans cette entreprise.
|
|
|
9. Je vous promets des possibilités d'avancement en
fonction de l'évolution de l'entreprise.
|
|
|
10. Je vous promets un plan de carrière bien
défini dans cette entreprise en fonction de vos performances.
|
|
|
11. Je vous promets une prise en compte de la
considération famille travail dans cette entreprise.
|
|
|
12. Je vous promets de l'autonomie dans l'organisation de vos
tâches, j'attends seulement le résultat.
|
|
|
13. Je vous promets que rien ne vous sera demandé hors
du cadre professionnel.
|
|
|
14. Je vous promets que nous avons du souci à rendre
cette entreprise comme une famille d'entreprise.
|
|
|
15. Je vous promets que vous pouvez vous rapprocher des
collaborateurs pour des incompréhensions.
|
|
|
16. Je vous promets une prise en compte de votre localisation
dans la définition de la rémunération.
|
|
|
17. Je vous promets une qualité de l'encadrement
à la hauteur de vos attentes.
|
|
|
18. Je vous promets que notre souci majeur c'est d'avancer
dans le même bateau que nos salariés.
|
|
|
19. Je vous promets que nous avons des périodes de
développement des compétences par la formation.
|
|
|
II. La connaissance du niveau de couverture des
attentes des salariés relativement au contrat psychologique avec
l'entreprise.
Les questions ci-après concernent votre perception
personnelle de la couverture de vos attentes exprimées ou non
relativement à la relation d'emploi avec votre entreprise. Vous
répondrez en encerclant la case la plus proche de votre perception
personnelle. Nous ferons un parcours des différentes rubriques
sanctionnant vos attentes. Pour cela, nous vous prions de répondre
simplement et spontanément même si vous avez l'impression d'une
redondance dans les énoncés.
Dans le cadre de mon travail, je
constate
|
Pas du tout d'accord
|
Plutôt pas d'accord
|
Sans opinions
|
Plutôt d'accord
|
Tout à fait d'accord
|
1. Que mon travail me donne la place dans la
société de nos jours.
|
|
|
|
|
|
2. Que mon travail sert à couvrir mes besoins
personnels de chaque jour.
|
|
|
|
|
|
3. Que ma vie au travail est très comparable à
ma vie personnelle en famille.
|
|
|
|
|
|
4. Que je me fais des amis au jour le jour dans la relation
d'emploi.
|
|
|
|
|
|
5. Que je peux faire recours aux autres quand j'ai des soucis
dans le travail.
|
|
|
|
|
|
6. Que je me fais toujours écouter comme c'est le cas
dans ma famille.
|
|
|
|
|
|
7. Que toutes les réalités de l'emploi
correspondent aux acquis relatifs aux compétences.
|
|
|
|
|
|
8. Que mes problèmes personnels sont
considérés comme le souci de la famille professionnelle.
|
|
|
|
|
|
9. Que mes missions, objectifs et rôles au travail sont
abordables pour moi.
|
|
|
|
|
|
10. Qu'on reconnait mes efforts au travail peu importe les
résultats.
|
|
|
|
|
|
11. Que l'entreprise tient compte de mes performances dans les
critères de rémunération.
|
|
|
|
|
|
12. Que j'ai vite fais pour gravir les échelons dans
cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
13. Que j'ai la liberté d'organiser mon travail pourvu
que les objectifs soient atteints.
|
|
|
|
|
|
14. Qu'il n'y a pas de discrimination sur le traitement des
individus dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
15. Que même mes débuts dans cette entreprise
étaient faciles malgré mon statut de nouveau.
|
|
|
|
|
|
16. Que les conditions de travail sont
améliorées au fil du temps passé dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
17. Que j'ai un plan de travail basé sur la
communication et le travail en équipe.
|
|
|
|
|
|
18. Que j'ai un retour d'informations objectif et
honnête sur mon travail.
|
|
|
|
|
|
19. Que j'ai une relation de travail plus coopérative
dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
20. Que j'ai un traitement équitable dans mes relations
au travail.
|
|
|
|
|
|
21. Que j'ai un emploi avec plus de soutien de la part de mon
supérieur.
|
|
|
|
|
|
22. Que j'ai un salaire réellement en adéquation
avec mes performances dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
23. Que j'ai un emploi qui comporte des défis à
relever dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
24. Que j'ai des opportunités de promotion au fur et
à mesure que j'évolue dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
25. Que j'ai des ressources nécessaires pour accomplir
mes tâches quotidiennes.
|
|
|
|
|
|
26. Que j'ai un emploi qui me permet d'avoir un impact sur la
prise de décision.
|
|
|
|
|
|
27. Que j'ai un emploi relativement sûr et certain dans
cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
28. Que j'ai un travail qui a du sens et qui a de l'importance
dans ma vie.
|
|
|
|
|
|
29. Que je peux me faire aider par mes collègues en cas
d'une situation qui me dépasse.
|
|
|
|
|
|
30. Que j'ai du soutien de la part de la hiérarchie de
l'entreprise pour accomplir au mieux mes travaux.
|
|
|
|
|
|
31. Que j'ai une assurance dans cette entreprise relativement
à mes cotisations sociales.
|
|
|
|
|
|
32. Que mon supérieur m'écoute toujours pour des
remarques en rapport avec mon emploi.
|
|
|
|
|
|
33. Que j'ai pratiquement une charge de travail acceptable
dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
34. Qu'il y a une entente et plus de solidarité entre
moi et mes collègues dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
35. Que j'ai un manager disponible et toujours à
l'écoute de ses salariés.
|
|
|
|
|
|
36. Que j'ai des horaires de travail modulables en fonction
des activités que j'effectue.
|
|
|
|
|
|
37. Que mon travail me laisse une marge de temps libre pour
m'occuper de ma famille.
|
|
|
|
|
|
38. Que j'ai un travail qui a de l'intérêt dans
ma vie.
|
|
|
|
|
|
39. Que j'ai un travail avec un rythme d'exécution
modéré dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
40. Que les objectifs assignés dans le cadre de mon
travail sont réalistes et clairs à mettre e place.
|
|
|
|
|
|
41. Que j'ai un travail avec une plus grande alternative dans
l'apprentissage.
|
|
|
|
|
|
42. Qu'aucune activité ne m'est demandée en
dehors du cadre horaire du travail dans l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
43. Que j'ai une autorisation d'absence pour des motifs de
santé.
|
|
|
|
|
|
44. Que j'ai vraiment la capacité d'anticiper des
situations dans le cadre de mon travail.
|
|
|
|
|
|
45. Que j'ai la capacité de valoriser mes
capacités et de développer des compétences nouvelles.
|
|
|
|
|
|
46. Que j'ai totalement une marge de liberté dans
l'exécution de mes fonctions.
|
|
|
|
|
|
47. Que ce travail est pour moi un véritable facteur
d'épanouissement et d'enregistrement personnel.
|
|
|
|
|
|
48. Que j'ai totalement un soutien de la part de mes
responsables.
|
|
|
|
|
|
49. Que j'accompli des tâches dont les résultats
sont utiles pour l'évolution de l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
III. La connaissance du niveau de socialisation
organisationnelle des salariés dans l'entreprise
Les questions qui suivent ont trait à votre niveau de
socialisation à l'entreprise dans laquelle vous travaillez. La
socialisation organisationnelle est ici entendue comme la connaissance et
l'acceptation des différentes valeurs et normes qui régissent le
travail et les relations au travail dans l'entreprise. Vous répondrez en
encerclant la case la plus proche de votre perception personnelle. Pour cela,
nous vous prions de répondre simplement et spontanément
même si vous avez l'impression d'une redondance dans les
énoncés.
Dans le cadre de mon travail, je
constate
|
Pas du tout d'accord
|
Plutôt pas d'accord
|
Sans opinions
|
Plutôt d'accord
|
Tout à fait d'accord
|
1. J'ai le sentiment d'être un membre de l'entreprise
à part entière.
|
|
|
|
|
|
2. Les activités de l'entreprise me permettent chaque
jour d'améliorer mes connaissances pratiques.
|
|
|
|
|
|
3. Je comprends parfaitement les objectifs et visions de
l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
4. Je constate que j'acquiers au jour le jour des
connaissances relative à l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
5. Je connais parfaitement les comportements appropriés
pour être membre de cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
6. J'ai parfaitement une connaissance des valeurs qui
conditionnent le vécu dans l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
7. Je connais parfaitement les objectifs que mon entreprise
veut atteindre.
|
|
|
|
|
|
8. J'ai vraiment une aisance à m'enraciner dans la
culture de cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
9. J'accepte totalement le sens et la valeur de ma mission au
travail.
|
|
|
|
|
|
10. J'ai vraiment une aisance dans l'appropriation des
connaissances relative à cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
11. J'accepte totalement les comportements appropriés
pour appartenir à cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
12. Je me sens totalement appartenir aux valeurs qui
conditionnent le vécu dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
13. J'adhère totalement aux objectifs que mon
entreprise cherche à atteindre.
|
|
|
|
|
|
14. J'accepte totalement les objectifs assignés au
fonctionnement quotidien de cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
15. Je connais parfaitement le sens et la valeur de ma mission
au travail dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
16. Je trouve que j'ai des connaissances requises pour assumer
mon rôle dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
17. J'ai un savoir-faire particulier dans le cadre de mon
travail dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
18. J'apprends au fur et à mesure les
compétences requises pour assumer mon travail.
|
|
|
|
|
|
19. Je connais quelles tâches et responsabilités
sont prioritaires dans le cadre de mon travail.
|
|
|
|
|
|
20. J'ai appris comment réaliser mon travail avec
efficacité dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
21. Je maîtrise l'ensemble des activités qui sont
liées à l'organisation effective de mon travail.
|
|
|
|
|
|
22. Je trouve que je connais parfaitement l'histoire de mon
entreprise.
|
|
|
|
|
|
23. Je comprends comment agir afin d'être en phase avec
les valeurs de cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
24. Je comprends la politique interne qui définit la
hiérarchie dans mon entreprise
|
|
|
|
|
|
25. J'accepte le sens et la valeur de ma mission au travail
dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
26. J'ai conscience que pour assumer mon rôle, il faut
absolument une compétence adéquate.
|
|
|
|
|
|
27. J'accepte totalement les compétences requises pour
conduire mes tâches dans mon travail.
|
|
|
|
|
|
28. J'accepte totalement l'organisation des priorités
dans le cadre de mon travail.
|
|
|
|
|
|
29. Je trouve que je suis parfaitement efficace dans le cadre
de mon travail en entreprise.
|
|
|
|
|
|
30. J'accepte l'ensemble des activités qui sont
liées à l'organisation effective de mon travail.
|
|
|
|
|
|
31. J'ai accepté les valeurs de mon équipe au
point de les faire le miennes.
|
|
|
|
|
|
32. Je connais parfaitement les membres de mon équipe
de travail.
|
|
|
|
|
|
33. Je comprends comment réaliser les tâches qui
composent mon équipe de travail.
|
|
|
|
|
|
34. Je sais parfaitement à qui m'adresser quand mon
travail exige une aide.
|
|
|
|
|
|
35. Je comprends mon équipe contribue aux objectifs et
buts de l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
36. Je comprends comment l'apport des membres de mon
équipe contribue au produit/service final.
|
|
|
|
|
|
37. J'ai encore des tâches dans le cadre de mon travail
pour lesquelles j'ai besoin d'assistance.
|
|
|
|
|
|
38. Je dois apprendre encore beaucoup de chose sur mon travail
pour être performant.
|
|
|
|
|
|
39. J'ai le sentiment que mes collègues me font
toujours confiance dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
40. Je connais parfaitement tous les membres de mon
équipe de travail.
|
|
|
|
|
|
41. J'ai comme l'impression que je me sens toujours
isolée par rapport à mes collègues.
|
|
|
|
|
|
42. Que j'ai totalement une marge de liberté dans
l'exécution de mes fonctions.
|
|
|
|
|
|
43. Que ce travail est pour moi un véritable facteur
d'épanouissement et d'enregistrement personnel.
|
|
|
|
|
|
44. Que j'ai totalement un soutien de la part de mes
responsables.
|
|
|
|
|
|
45. Que j'accompli des tâches dont les résultats
sont utiles pour l'évolution de l'entreprise.
|
|
|
|
|
|
IV. LES VARIABLES D'IDENTIFICATION DES
EMPLOYES
Q1. Quel est l'effectif total approximatif de votre
entreprise ?
Moins de 10 employés
De 10 à 500 employés Plus de 500 employés
Q2. Quel est votre secteur
d'activité ?
Secteur industriel
Secteur commercial Secteur des services
Q3. Quelle est la forme juridique de votre
entreprise ?
S.N.C
S.A.R.L Société coopérative
Société unipersonnelle
Autres (à préciser)
.............................................
Q4. Quelle est votre tranche d'âge ?
Moins de 30 ans De 30 ans
à 40 ans De 41 ans à 50 ans Plus de 50 ans
Q5. Quel est votre sexe ?
Masculin
Féminin
Q6. Dans quelle catégorie vous trouvez-vous
dans cette entreprise ?
Cadres Agents de maîtrise
Employés Ouvriers
Q7. Depuis combien d'années travaillez-vous
dans cette entreprise ?
Moins 1 an De 1 à 3 ans
De 4 à 5 ans De 5 à 10 ans Plus de 10
ans
Q13. Quel est votre niveau d'étude ?
CEP (CEPE) BEPC ou CAP BAC
Licence Maîtrise Doctorat
Master Professionnel DEA (Master Recherche)
Diplôme d'ingénieur BTS (DUT)
Sans diplôme Autres (à
préciser) ......................................................
Une fois de plus, merci pour votre aimable
contribution à cette recherche.
ANNEXE
4 : DICTIONNAIRE DES VARIABLES DE LA RECHERCHE
Variables
|
Etiquettes des variables
|
Codes
|
Signification des codes
|
V1
|
J'ai toujours pensé que le travail donne la place
à l'individu dans la société de nos jours.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
1 = Pas du tout d'accord
2 = Plutôt pas d'accord
3 = Sans opinions
4 = Plutôt d'accord
5 = Tout à fait d'accord
1 = Pas du tout d'accord
2 = Plutôt pas d'accord
3 = Sans opinions
4 = Plutôt d'accord
5 = Tout à fait d'accord
|
V2
|
J'ai toujours pensé que le travail sert à
couvrir les besoins personnels de chaque personne.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V3
|
J'ai toujours pensé que la vie au travail est
très comparable à la vie personnelle en famille.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V4
|
J'ai toujours pensé qu'on pourrait se faire des amis
dans la relation d'emploi.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V5
|
J'ai toujours pensé qu'on pourrait recourir vers les
autres quand on a des soucis dans le travail.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V6
|
J'ai toujours pensé qu'on pourrait se faire
écouter comme c'est le cas dans la famille.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V7
|
J'ai toujours pensé que toutes les
réalités de l'emploi correspondraient aux compétences
acquises.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V8
|
J'ai toujours pensé que mes problèmes personnels
seront considérés comme le souci de la famille
professionnelle.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V9
|
J'ai toujours pensé que mes missions, objectifs et
rôles au travail seront abordables pour moi.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V10
|
J'ai toujours pensé qu'on reconnaitrait mes efforts au
travail peu importe les résultats.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V11
|
J'ai toujours pensé que les entreprises tiennent compte
des performances dans les critères de rémunération.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V12
|
J'ai toujours pensé que j'aurais vite fais pour gravir
les échelons dans cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V13
|
J'ai toujours pensé que j'aurais la liberté
d'organiser mon travail pourvu que les objectifs soient atteints.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V14
|
J'ai toujours pensé qu'il n'y aurait pas de
discrimination sur le traitement des individus dans l'entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V15
|
J'ai toujours pensé que les débuts dans
l'entreprise ne seraient pas faciles du fait de notre statut de nouveau
salarié.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V16
|
J'ai toujours pensé que les conditions de travail
seraient améliorées au fil du temps passé dans
l'entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V17
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un plan de travail
basé sur la communication directe et le travail en équipe.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V18
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un retour
d'informations direct, objectif et honnête sur mon travail.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V19
|
J'ai toujours pensé que j'aurais une relation de
travail plus coopérative en entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V20
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un traitement
équitable dans mes relations au travail.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V21
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un emploi avec plus de
soutien de la part de mon supérieur.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V22
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un salaire
réellement en adéquation avec mes performances dans
l'entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V23
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un emploi qui comporte
des défis à relever dans l'entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V24
|
J'ai toujours pensé que j'aurais des
opportunités de promotion au fur et à mesure que j'évolue
dans l'entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V25
|
J'ai toujours pensé que j'aurais des ressources
nécessaires pour accomplir mes tâches quotidiennes.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V26
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un emploi qui me
permettrait d'avoir un impact sur la prise de décision.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V27
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un emploi relativement
sûr dans l'entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V28
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail qui a du
sens et qui a de l'importance dans ma vie.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V29
|
J'ai toujours pensé que je pourrais me faire aider par
mes collègues en cas d'une situation qui me dépasse.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V30
|
J'ai toujours pensé que j'aurais du soutien de la part
de l'entreprise pour accomplir au mieux mes travaux.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V31
|
J'ai toujours pensé que j'aurais une assurance dans
cette entreprise relativement à mes cotisations sociales.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V32
|
J'ai toujours pensé que mon supérieur
m'écouterait toujours pour des remarques en rapport avec mon emploi.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V33
|
J'ai toujours pensé que j'aurais pratiquement une
charge de travail acceptable dans l'entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V34
|
J'ai toujours pensé qu'il y aurait une entente et plus
de solidarité entre les collègues dans l'entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V35
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un manager disponible
et toujours à l'écoute de ses salariés.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V36
|
J'ai toujours pensé que j'aurais des horaires de
travail modulables en fonction des activités à effectuer.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V37
|
J'ai toujours pensé que mon travail me laisserait une
marge de temps pour m'occuper de ma famille.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V38
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail qui a de
l'intérêt dans ma vie de toujours.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V39
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail avec un
rythme d'exécution modéré dans cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V40
|
J'ai toujours pensé que les objectifs assignés
dans le cadre de mon travail seront réalistes et clairs à mettre
e place.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V41
|
Que j'aurais un travail avec une plus grande alternative dans
l'apprentissage.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V42
|
Qu'aucune activité ne me seraitdemandée en
dehors du cadre horaire du travail.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V43
|
J'ai toujours pensé que j'aurais une autorisation de
m'absenter pour des motifs de santé.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V44
|
J'ai toujours pensé que j'aurais vraiment la
capacité d'anticiper des situations dans le cadre de mon travail.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V45
|
J'ai toujours pensé que j'aurais la capacité de
valoriser mes capacités et de développer des compétences
nouvelles.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V46
|
J'ai toujours pensé que j'aurais totalement une marge
de liberté dans l'exécution de mes fonctions.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V47
|
Que le travail serait pour moi un véritable facteur
d'épanouissement et d'enregistrement personnel.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V48
|
J'ai toujours pensé que j'aurais totalement un soutien
de la part de mes responsables.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V49
|
J'ai toujours pensé que j'aurais à accomplir une
tâche dont le résultat sera utile dans l'entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V50
|
J'ai la volonté de faire de cette entreprise une
référence dans notre contexte.
|
1, 2
|
1 = Oui
2 = Non
1 = Oui
2 = Non
|
V51
|
Pour un travail bien fait, nous vous signalons que les
avantages y suivront obligatoirement.
|
1, 2
|
V52
|
Pour un salarié qui démontre son implication, il
y aura un prix à payer.
|
1, 2
|
V53
|
La bravoure dans les prestations des travaux complexes a un
prix à payer.
|
1, 2
|
V54
|
L'intégration dans les travaux sous pression a un prix
à payer.
|
1, 2
|
V55
|
Dans cette entreprise, le travail en équipe fait la
référence de nos actions.
|
1, 2
|
V56
|
Je prends en compte la capacité de l'employé
à entrer dans une relation d'entraide a un prix.
|
1, 2
|
V57
|
Je vous assure qu'il n'y aura pas de discrimination dans les
relatifs à la relation d'emploi dans cette entreprise.
|
1, 2
|
V58
|
Je vous promets des possibilités d'avancement en
fonction de l'évolution de l'entreprise.
|
1, 2
|
V59
|
Je vous promets un plan de carrière bien défini
dans cette entreprise en fonction de vos performances.
|
1, 2
|
V60
|
Je vous promets une prise en compte de la considération
famille travail dans cette entreprise.
|
1, 2
|
V61
|
Je vous promets de l'autonomie dans l'organisation de vos
tâches, j'attends seulement le résultat.
|
1, 2
|
V62
|
Je vous promets que rien ne vous sera demandé hors du
cadre professionnel.
|
1, 2
|
V63
|
Je vous promets que nous avons du souci à rendre cette
entreprise comme une famille d'entreprise.
|
1, 2
|
V64
|
Je vous promets que vous pouvez vous rapprocher des
collaborateurs pour des incompréhensions.
|
1, 2
|
V65
|
Je vous promets une prise en compte de votre localisation dans
la définition de la rémunération.
|
1, 2
|
V66
|
Je vous promets une qualité de l'encadrement à
la hauteur de vos attentes.
|
1, 2
|
V67
|
Je vous promets que notre souci majeur c'est d'avancer dans le
même bateau que nos salariés.
|
1, 2
|
V68
|
Je vous promets que nous avons des périodes de
développement des compétences par la formation.
|
1, 2
|
V69
|
Je constate que mon travail me donne la place dans la
société de nos jours.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
1 = Pas du tout d'accord
2 = Plutôt pas d'accord
3 = Sans opinions
4 = Plutôt d'accord
5 = Tout à fait d'accord
1 = Pas du tout d'accord
2 = Plutôt pas d'accord
3 = Sans opinions
4 = Plutôt d'accord
5 = Tout à fait d'accord
1 = Pas du tout d'accord
2 = Plutôt pas d'accord
3 = Sans opinions
4 = Plutôt d'accord
5 = Tout à fait d'accord
|
V70
|
Je constate que mon travail sert à couvrir mes besoins
personnels de chaque jour.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V71
|
Je constate que ma vie au travail est très comparable
à ma vie personnelle en famille.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V72
|
Je constate que je me fais des amis au jour le jour dans la
relation d'emploi.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V73
|
Que je peux faire recours aux autres quand j'ai des soucis
dans le travail.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V74
|
Je constate que je me fais toujours écouter comme c'est
le cas dans ma famille.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V75
|
Je constate que toutes les réalités de l'emploi
correspondent aux acquis relatifs aux compétences.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V76
|
Je constate que mes problèmes personnels sont
considérés comme le souci de la famille professionnelle.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V77
|
Je constate que mes missions, objectifs et rôles au
travail sont abordables pour moi.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V78
|
Je constate qu'on reconnait mes efforts au travail peu importe
les résultats.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V79
|
Je constate que l'entreprise tient compte de mes performances
dans les critères de rémunération.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V80
|
Je constate que j'ai vite fais pour gravir les échelons
dans cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V81
|
Je constate que j'ai la liberté d'organiser mon travail
pourvu que les objectifs soient atteints.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V82
|
Je constate qu'il n'y a pas de discrimination sur le
traitement des individus dans cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V83
|
Je constate que même mes débuts dans cette
entreprise étaient faciles malgré mon statut de nouveau.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V84
|
Je constate que les conditions de travail sont
améliorées au fil du temps passé dans cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V85
|
Je constate que j'ai un plan de travail basé sur la
communication et le travail en équipe.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V86
|
Je constate que j'ai un retour d'informations objectif et
honnête sur mon travail.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V87
|
Je constate que j'ai une relation de travail plus
coopérative dans cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V88
|
Je constate que j'ai un traitement équitable dans mes
relations au travail.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V89
|
Je constate que j'ai un emploi avec plus de soutien de la part
de mon supérieur.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V90
|
Je constate que j'ai un salaire réellement en
adéquation avec mes performances dans cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V91
|
Je constate que j'ai un emploi qui comporte des défis
à relever dans cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V92
|
Je constate que j'ai des opportunités de promotion au
fur et à mesure que j'évolue dans cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V93
|
Je constate que j'ai des ressources nécessaires pour
accomplir mes tâches quotidiennes.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V94
|
Je constate que j'ai un emploi qui me permet d'avoir un impact
sur la prise de décision.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V95
|
Je constate que j'ai un emploi relativement sûr et
certain dans cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V96
|
Je constate que j'ai un travail qui a du sens et qui a de
l'importance dans ma vie.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V97
|
Je constate que je peux me faire aider par mes
collègues en cas d'une situation qui me dépasse.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V98
|
Je constate que j'ai du soutien de la part de la
hiérarchie de l'entreprise pour accomplir au mieux mes travaux.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V99
|
Je constate que j'ai une assurance dans cette entreprise
relativement à mes cotisations sociales.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V100
|
Je constate que mon supérieur m'écoute toujours
pour des remarques en rapport avec mon emploi.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V101
|
Je constate que j'ai pratiquement une charge de travail
acceptable dans cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V102
|
Je constate qu'il y a une entente et plus de solidarité
entre moi et mes collègues dans cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V103
|
Je constate que j'ai un manager disponible et toujours
à l'écoute de ses salariés.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V104
|
Je constate que j'ai des horaires de travail modulables en
fonction des activités que j'effectue.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V105
|
Je constate que mon travail me laisse une marge de temps libre
pour m'occuper de ma famille.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V106
|
Je constate que j'ai un travail qui a de
l'intérêt dans ma vie.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V107
|
Je constate que j'ai un travail avec un rythme
d'exécution modéré dans cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V108
|
Je constate que les objectifs assignés dans le cadre de
mon travail sont réalistes et clairs à mettre e place.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V109
|
Je constate que j'ai un travail avec une plus grande
alternative dans l'apprentissage.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V110
|
Je constate qu'aucune activité ne m'est demandée
en dehors du cadre horaire du travail dans l'entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V111
|
Je constate que j'ai une autorisation d'absence pour des
motifs de santé.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V112
|
Je constate que j'ai vraiment la capacité d'anticiper
des situations dans le cadre de mon travail.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V113
|
Je constate que j'ai la capacité de valoriser mes
capacités et de développer des compétences nouvelles.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V114
|
Je constate que j'ai totalement une marge de liberté
dans l'exécution de mes fonctions.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V115
|
Je constate que ce travail est pour moi un véritable
facteur d'épanouissement et d'enregistrement personnel.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V116
|
Je constate que j'ai totalement un soutien de la part de mes
responsables.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V117
|
Je constate que j'accompli des tâches dont les
résultats sont utiles pour l'évolution de l'entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V118
|
J'ai le sentiment d'être un membre de l'entreprise
à part entière.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
1 = Pas du tout d'accord
2 = Plutôt pas d'accord
3 = Sans opinions
4 = Plutôt d'accord
5 = Tout à fait d'accord
1 = Pas du tout d'accord
2 = Plutôt pas d'accord
3 = Sans opinions
4 = Plutôt d'accord
5 = Tout à fait d'accord
|
V119
|
Les activités de l'entreprise me permettent chaque jour
d'améliorer mes connaissances pratiques.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V120
|
Je comprends parfaitement les objectifs et visions de
l'entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V121
|
Je constate que j'acquiers au jour le jour des connaissances
relatives à l'entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V122
|
Je connais parfaitement les comportements appropriés
pour être membre de cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V123
|
J'ai parfaitement une connaissance des valeurs qui
conditionnent le vécu dans l'entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V124
|
Je connais parfaitement les objectifs que mon entreprise veut
atteindre.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V125
|
J'ai vraiment une aisance à m'enraciner dans la culture
de cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V126
|
J'accepte totalement le sens et la valeur de ma mission au
travail.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V127
|
J'ai vraiment une aisance dans l'appropriation des
connaissances relative à cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V128
|
J'accepte totalement les comportements appropriés pour
appartenir à cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V129
|
Je me sens totalement appartenir aux valeurs qui conditionnent
le vécu dans cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V130
|
J'adhère totalement aux objectifs que mon entreprise
cherche à atteindre.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V131
|
J'accepte totalement les objectifs assignés au
fonctionnement quotidien de cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V132
|
Je connais parfaitement le sens et la valeur de ma mission au
travail dans cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V133
|
Je trouve que j'ai des connaissances requises pour assumer mon
rôle dans cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V134
|
J'ai un savoir-faire particulier dans le cadre de mon travail
dans cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V135
|
J'apprends au fur et à mesure les compétences
requises pour assumer mon travail.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V136
|
Je connais quelles tâches et responsabilités sont
prioritaires dans le cadre de mon travail.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V137
|
J'ai appris comment réaliser mon travail avec
efficacité dans cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V138
|
Je maîtrise l'ensemble des activités qui sont
liées à l'organisation effective de mon travail.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V139
|
Je trouve que je connais parfaitement l'histoire de mon
entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V140
|
Je comprends comment agir afin d'être en phase avec les
valeurs de cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V141
|
Je comprends la politique interne qui définit la
hiérarchie dans mon entreprise
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V142
|
J'accepte le sens et la valeur de ma mission au travail dans
cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V143
|
J'ai conscience que pour assumer mon rôle, il faut
absolument une compétence adéquate.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V144
|
J'accepte totalement les compétences requises pour
conduire mes tâches dans mon travail.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V145
|
J'accepte totalement l'organisation des priorités dans
le cadre de mon travail.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V146
|
Je trouve que je suis parfaitement efficace dans le cadre de
mon travail en entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V147
|
J'accepte l'ensemble des activités qui sont
liées à l'organisation effective de mon travail.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V148
|
J'ai accepté les valeurs de mon équipe au point
de les faire le miennes.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V149
|
Je connais parfaitement les membres de mon équipe de
travail.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V150
|
Je comprends comment réaliser les tâches qui
composent mon équipe de travail.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V151
|
Je sais parfaitement à qui m'adresser quand mon travail
exige une aide.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V152
|
Je comprends mon équipe contribue aux objectifs et buts
de l'entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
1 = Pas du tout d'accord
2 = Plutôt pas d'accord
3 = Sans opinions
4 = Plutôt d'accord
5 = Tout à fait d'accord
|
V153
|
Je comprends comment l'apport des membres de mon équipe
contribue au produit/service final.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V154
|
J'ai encore des tâches dans le cadre de mon travail pour
lesquelles j'ai besoin d'assistance.
|
5, 4, 3, 2, 1
|
5 = Pas du tout d'accord
4 = Plutôt pas d'accord
3= Sans opinions
2 = Plutôt d'accord
1 = Tout à fait d'accord
|
V155
|
Je dois apprendre encore beaucoup de chose sur mon travail
pour être performant.
|
5, 4, 3, 2, 1
|
V156
|
J'ai le sentiment que mes collègues me font toujours
confiance dans cette entreprise.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
1 = Pas du tout d'accord
2 = Plutôt pas d'accord
3 = Sans opinions
4 = Plutôt d'accord
5 = Tout à fait d'accord
|
V157
|
Je connais parfaitement tous les membres de mon équipe
de travail.
|
1, 2, 3, 4, 5
|
V158
|
J'ai comme l'impression que je me sens toujours isolée
par rapport à mes collègues.
|
5, 4, 3, 2, 1
|
5 = Pas du tout d'accord
4 = Plutôt pas d'accord
3= Sans opinions
2 = Plutôt d'accord
1 = Tout à fait d'accord
|
V159
|
Effectif total approximatif de l'entreprise
|
1, 2, 3, 4, 5, 6
|
1 = Moins de 5salariés
2 = De 5 à 20salariés
3 = De 21 à 50 salariés
4 = De 51 à 200 salariés
5 = De 201 à 500 salariés
6 = Plus de 500 salariés
|
V160
|
Secteur d'activité
|
1, 2, 3
|
1 = Secteur industriel
2 = secteur commercial
3 = secteur des services
|
V161
|
Forme juridique des entreprises
|
1, 2, 3, 4, 5
|
1 = S.N.C.
2 = S.A.R.L.
3 = Société coopérative
4 = Société Anonyme
5 = Société unipersonnelle
|
V162
|
Tranche d'âge des enquêtés
|
1, 2, 3, 4
|
1 = moins de 30 ans
2 = De 30 ans à 40 ans
3 = De 41 ans à 50 ans
4 = Plus de 50 ans
|
V163
|
Genre des enquêtés
|
1, 2
|
1 = Masculin
2 = Féminin
|
V164
|
Catégorie d'emploi des enquêtés
|
1, 2, 3, 4
|
1 = Cadres
2 = Agents de maîtrise
3 = Employés
4 = Ouvriers
|
V165
|
Ancienneté des enquêtés dans l'entreprise
|
1, 2, 3, 4, 5
|
1 = Moins de 1 an
2 = De 1 à 3 ans
3 = De 4 à 5 ans
4 = De 5 à 10 ans
5 = Plus de 10 ans
|
V166
|
Niveau d'étude
|
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10
|
1 = CEP (CEPE)
2 = BEPC (CAP)
3 = BAC
4 = BTS (DUT)
5 = Licence
6 = Maîtrise
7 = Master Professionnel
8 = Master Recherche (DEA)
9 = Doctorat
10 = Sans diplôme
|
ANNEXE 5 : RETRANSCRIPTION DES ENTRETIENS AVEC LES EMPLOYES
Interviewé n° 1 :
I. QUESTIONS PRELIMINAIRES D'ENTREE DANS
L'ENTRETIEN
1. Préparation de l'entretien (questions sur le
profil de l'interviewé
- Sexe : Masculin
- Fonction : Enseignant permanent chargé des
ressources humaines
- Formation : Titulaire d'un Master Recherche en Sciences
de Gestion
- Ancienneté dans l'entreprise : 3 ans
- L'entretien s'est fait dans l'enceinte de l'entreprise et a
duré 40 minutes.
2. Pouvez-vous nous faire un bref aperçu de
votre parcours professionnel dans cette entreprise ?
« Humm...Dans cette entreprise, je peux dire que
j'avance même si tout se passe d'une manière ou d'une autre avec
un ralentissement. Ah oui ! D'abord j'ai commencé en tant que
vacataire et durant cette période, je donnais des cours aux
étudiants sur un quotas horaire bien précis. Beuh après
quelques mois de travail, on m'a intégré en tenant compte de mes
performances que j'ai pu braver durant ma phase d'essai. Voilà mon
professionnel explicité depuis que je travaille pour cette entreprise.
Actuellement, j'occupe le poste de responsable des ressources humaines et je
suis en même temps enseignant permanent dans cette entreprise.
J'espère encore évoluer si le bon Dieu me prête longue vie
et si également les dirigeants de l'entreprise ne lassent pas leur
système de gestion actuel. »
II. QUESTIONS DE COMPREHENSION DES ATTENTES DANS LA
RELATION D'EMPLOI
3. Au début de votre vie professionnelle,
pouvez-vous nous donner un aperçu des éléments qui sont
contenus dans vos attentes dans la relation d'emploi ?
« Waouh !... J'avais plusieurs attentes dans
mes débuts dans cette entreprise. Premièrement, mes attentes
avaient trait à la qualité de la vie au travail. Pour moi, j'ai
toujours eu à l'idée que le traitement des salariés dans
une entreprise se fait de façon conviviale, que les relations d'emploi
dans les entreprises sont bonnes et que chaque membre qui y travaille peut
s'exprimer autant qu'il voudra s'il a les préoccupations relatives
à son travail. Beuh...En deuxième lieu, mes attentes avaient
trait à l'équité dans les transactions,
c'est-à-dire la perception autant que faire se peut d'une
égalité entre ce que l'employé que je suis donne à
l'entreprise dans le cadre de son travail et ce qu'il reçoit en retour.
Ouf...J'avais cette idée que les salariés avaient leurs gains sur
salaires en fonction de leur niveau de contribution au fonctionnement de
l'entreprise. J'avais aussi comme attente que de me voir attribuer des
tâches et des horaires de travail modulables et réalisables en
fonction de mes préoccupations au jour le jour dans cette entreprise. Ma
troisième catégorie d'attente a trait à la
possibilité de mieux apprendre. Vous savez, rester à la maison et
ne rien faire, c'est vraiment tous les problèmes du monde et vous perdez
même en connaissance. Bah...C'est dans ce sens que moi j'ai toujours eu
à l'idée que le travail peut permettre de développer d'une
manière ou d'une autre d'autres connaissances utiles à
l'accomplissement d'une tâche même hors de son emploi
actuel. »
4. A votre arrivée dans cette entreprise,
comment perceviez-vous les obligations qui alimentent le travail de part et
d'autre de la relation d'emploi ?
« Déjà, je peux dire que le travail
dans n'importe quelle structure est plané des obligations que ces soit
du côté du salarié que du côté du dirigeant
lui-même. Moi par exemple, en étant employé, j'avais pour
obligation de conduire au mieux toutes les tâches qui me seront
confiées. Un autre élément à signaler est que
j'avais l'obligeance du respect face à la hiérarchie de
l'entreprise. Du côté de l'employeur, l'obligation principale que
moi je percevais importante était de mettre à la disposition des
salariés (dont nous-même) un ensemble de conditions
nécessaires à l'accomplissement des tâches. Une autre
obligation de l'employeur a trait à la rémunération et au
traitement équitable de l'ensemble du personnel. A mon humble avis, je
trouve que ces obligations sont pratiquement normales et permettent d'alimenter
dans une large mesure la relation d'emploi avec l'entreprise. En ce qui
concerne ma perception de ces obligations, je trouve qu'elles sont sympas pour
une large modération de la relation d'emploi entre les salariés
et l'entreprise. »
5. Parlez-nous de vos attentes actuellement dans cette
entreprise. Pouvez-vous attendre le mieux ou le pire ?
« Humm !! Là vous me posez vraiment une
question intéressante. Mes attentes dans une certaine façon n'ont
pas suivi une bonne route depuis que je suis employé dans cette
entreprise. Je peux dire que ceci est dû à l'évolution de
l'entreprise qui à mon sens est garnie de manquements qui touchent
même parfois à la situation financière de l'entreprise.
Tout a été défini au départ dans un cadre
règlementaire visant à nous rassurer du traitement et de la
manière dont nous serons rémunérés par rapport
à un plan horaire de travail bien explicite et parfaitement claire. Mais
au regard des réalisations jusqu'ici observés dans
l'évolution de l'entreprise, je peux dire que les choses ne vont pas bon
train. D'abord, avec les horaires de travail qui excèdent même la
norme et les rémunérations qui ne corroborent pas avec ces
horaires, on est dans une position difficile à affirmer relativement
à l'évolution future de l'entreprise. Mais je peux
déjà dire que, même si la situation de l'entreprise avance,
le pire nous attend d'autant plus que l'entreprise se trouve parfois dans une
situation très claire où elle peut nous aide, mais ne le fait
pas, l'on ne sait pourquoi... »
6. Parlez-nous des évolutions dans votre vie
professionnelle depuis que vous travaillez pour cette entreprise. Quels ont
été les périodes les plus difficiles dans votre relation
d'emploi ? Comment avez-vous traversé ces
périodes ?
« Comme je disais dès l'entame de mes propos,
mon parcours dans cette entreprise s'est fait de façon brusque.
Déjà, pour seulement trois années de travail dans
l'entreprise, j'ai pu être à un niveau élevé,
là je trouve que c'est un atout que j'ai moi-même en tant
qu'employé. D'un autre côté, ajouté aux multiples
occupations ayant traits aux unités d'enseignement à dispenser,
un autre poste m'est attribué relativement au suivi du dossier
d'immatriculation de l'ensemble du personnel au registre de la Caisse Nationale
de Prévoyance Sociale et aussi aux versements des cotisations sociales
et des retenues salariales. Une difficulté que je rencontre dans cette
évolution c'est clairement le fait qu'on nous donne des postes et des
activités qui nécessitent un déplacement quelconque, mais
les moyens pour y arriver au bout de ces activités ne sont pas du tout
octroyés. Ce qui fait que, pour au moins éviter des
problèmes et des mésententes dans le cadre du travail, on fait
tout notre possible avec nos fonds propres. C'est pas du tout sérieux
ça. Surtout que nous oeuvrons tous dans le sens de la survie de
l'entreprise. Beh on fait avec hein. On peut dire quoi encore de
plus... »
III. Questions relatives à l'évaluation
du contrat psychologique dans la relation
7. Faites-nous un aperçu de ce que vous avez
entendu comme promesse de la part de votre employeur lors du
recrutement.
« Ha..., ce que j'ai entendu, c'est pas mal de
choses vraiment. D'un côté, on veut que notre entreprise soit le
fleuron de l'enseignement supérieur au Cameroun, d'un autre
côté, nous faisons le mieux pour être la
référence dans la formation professionnelle. C'est ce qu'on
écoute de jour en jour dans les réunions, les débats et
même les simples rencontres. Le jour de mon recrutement et
particulièrement pendant l'entretien pré-emploi, j'ai
écouté des choses et des choses. Oh votre travail va vous assurer
un cadre idéal pour subvenir à vos besoins, nous
rémunérons dans cette entreprise en fonction des
accomplissements. Oh, nous voudrons une démonstration des
employés de leur alignement par rapport aux objectifs et valeurs que
poursuit l'entreprise parce que la rémunération en tiendra
compte. Oh, nous vous assurons de la prise en compte de la distance de votre
résidence par rapport à la position de l'entreprise de la
politique de rétribution de l'entreprise. C'est pas mal de choses que
j'ai entendu personnellement de la part même du Directeur de cette
institution et s'il faut faire une liste, je pense qu'on ne pourra pas finir
cette rencontre aujourd'hui. »
8. Qu'est-ce que vous trouvez juste et bien d'une
part, et injuste et mal d'autre part dans votre relation d'emploi
actuel ?
« Humm..., ce que je trouve juste ou injuste ?
je commence d'abord par le juste et bien. Ce qui est juste dans cette
entreprise a trait à la répartition des tâches et des
responsabilités. Chaque employé coordonne au moins une
tâche qui lui donne une large présence au sein de l'entreprise
même au moment qu'il n'a pas un enseignement au programme. Une autre
chose juste que je trouve dans cette entreprise est qu'on se souci de notre
parcours scientifique relativement à nos travaux de recherches et
à nos participations aux conférences. Ce qui est injuste et que
nous déplorons toujours c'est ce manque de communication entre la haute
hiérarchie de l'entreprise et les salariés eux-mêmes. Vous
allez peut-être me demander pourquoi ça me touche, mais pas
seulement moi, mais tous ceux qui travaillent dans cette entreprise. Tel vient
nous dire telle chose, tel autre vient nous dire tout le contraire de ce qui a
été dit par le précédent. Une autre chose que je
trouve injuste dans cette entreprise est le manque de considération du
personnel interne au détriment des intervenants externes dans la
formation des étudiants. Ce qui à mon sens remet en question la
volonté d l'entreprise à vouloir se distinguer des autres dans le
contexte de l'enseignement.
9. Trouvez-vous que votre employeur a tenu les
promesses qui ont été faites à votre entrée dans
cette entreprise ? Quel est votre sentiment relatif à
cela ?
Logiquement et honnêtement, si je fais un parcours point
par point de toutes les promesses qui ont été faites au
début de la relation, je dirais que dans cette entreprise, le bavardage
dans le vide est le maitre mot. Comment vous pouvez dire des choses, faire des
compliments et alimenter les débuts au jour le jour sans pour autant
appliquez vos dire ? Aucune promesse n'a été tenu et
même ce qui a trait à la rémunération. Parfois, nous
sommes au travail de 08h00 jusqu'à 22h30, mais l'entreprise ne tient pas
compte du travail de nuit dans la politique de rémunération,
comme si c'est une norme de travailler aussi tard que possible. Une autre
remarque que nous déplorons est que nous voyons comment on traite les
externes qui ont travaillé avec vous toute la journée, mais pour
nous, tout est de côté. On va faire comment ? ça ne va
pas ici je vous assure et moi ce sentiment me donne la peine et j'ai même
hâte à trouver une autre préoccupation plus noble. C'est si
difficile et parfois même ça me décourage d'aller au
travail. Ce qui est sûre, le constat de ce manquement dans la
rémunération et même dans le traitement me donne trop
à réfléchir, surtout par rapport au travail que j'effectue
au jour le jour dans le cadre de mon emploi et particulièrement hors du
cadre prédéfini au départ dans cette entreprise. Les
réalités de l'emploi sont si complexes pour moi et je n'avais pas
fait ces prévisions au départ. C'est si dur pour moi mais je vais
faire comment ?...... »
Interviewé n° 2 :
I. QUESTIONS PRELIMINAIRES D'ENTREE DANS
L'ENTRETIEN
1. Préparation de l'entretien (questions sur le
profil de l'interviewé
- Sexe : Féminin
- Fonction : Responsable du portefeuille client dans
l'entreprise
- Formation : Master Pro en Marketing et Pratiques
Commerciales
- Ancienneté dans l'entreprise : 4 ans
- L'entretien s'est fait dans l'enceinte de l'entreprise et a
duré 52 minutes.
2. Pouvez-vous nous faire un bref aperçu de
votre parcours professionnel dans cette entreprise ?
« Ha ha... Beuh mon parcours professionnel dans cette
entreprise, je vais vous le relater point par point. J'ai commencé dans
cette entreprise en tant que commerçante. Je faisais de la sauvette pour
le compte du service commercial durant environ 1 an et demi jusqu'au jour
où il y a eu un reclassement dans l'entreprise et j'ai été
une fois élevée au poste d'assistante commerciale dans
l'entreprise. Depuis ce jour, les choses évoluaient bien pour moi et
j'en suis vraiment ravi. Ravi pourquoi, je vais vous faire cette confidence.
Moi par exemple et le Directeur de cette entreprise, malgré tout le
respect que je lui dois, nous ne nous situons pas sur la même longueur
d'onde simplement parce qu'en terme de niveau de formation et
d'expériences professionnels, il ne peut rien dire devant moi. Ce qui
veut dire que ce n'est que par le fait qu'il soit au-devant de la scène
de l'entreprise en tenant compte de son statut de Directeur que nous lui devons
cet abaissement. En évoluant avec mon parcours professionnel dans cette
entreprise, j'ai géré le poste d'assistante commerciale 2 ans de
suite et ma bravoure m'a finalement élevé au poste de responsable
du portefeuille client depuis déjà 6 mois. Voici en fait
présenter brièvement mon parcours professionnel depuis que je
suis dans cette entreprise... »
II. QUESTIONS DE COMPREHENSION DES ATTENTES DANS LA
RELATION D'EMPLOI
3. Au début de votre vie professionnelle,
pouvez-vous nous donner un aperçu des éléments qui sont
contenus dans vos attentes dans la relation d'emploi ?
« Vous savez, on a souvent une représentation
du monde professionnel dans notre esprit parfois avant même
l'intégration dans l'entreprise. Considérant
particulièrement mon cas par exemple, mes attentes sont plus
calibrées autour de la considération qu'on aura de ma personne,
de ma personnalité et de mon Genre dans les procédures de
management de l'entreprise. Je ne peux pas me lasser de parler de la
discrimination simplement parce que j'ai fait ce constat et c'est même ce
qui m'a fait abandonner mon premier emploi, les employeurs se comportent
souvent de manière à vous montrer clairement qu'être une
femme est un problème dans la politique de promotion et même dans
l'évolution des carrières. Moi vraiment, je prends au premier
niveau cette attente de non-discrimination dans les procédures de
gestion de l'entreprise parce que je suis une femme et que j'ai souffert dans
mon premier emploi relativement à cela. Une autre attente a trait
à la possibilité que j'aurais d'évoluer tant en
compétence, en qualité de la rémunération et bien
d'autres choses encore. Ma dernière attente et je vais m'arrêter
là, a trait à la participation aux décisions qui
concernent mes activités propres et à la manière de les
conduire. Les attentes sont au centuple et voire même plus. On fait
seulement avec ce qu'on peut espérer une réalisation en
entreprise. Ce qui ne peut pas l'être, tant mieux
seulement... »
4. A votre arrivée dans cette entreprise,
comment perceviez-vous les obligations qui alimentent le travail de part et
d'autre de la relation d'emploi ?
« Les obligations, il y en a. on doit plutôt
les connaître, les exprimer et en fin de compte, les accomplir dans la
stricte possibilité qui nous est offerte. J'ai travaillé pendant
trois ans dans une entreprise commerciale qui fait dans la vente des
équipements électroménagers. Ce qui m'a fait abandonner ce
travail c'est la discrimination qui était de taille dans l'entreprise.
Moi j'ai mes obligations et tous les responsables de l'entreprise ont les
leurs. Chacun devrait au moins se rappeler que pour que le travail soit
accompli au sens que tout le monde attend, il faut une prise en
considération des attentes de' chaque partie dans les décisions
au quotidien de l'entreprise. L'entreprise dans ce sens doit connaître
les attentes de ses employés et il en est de même pour les
employés eux-mêmes d'autant plus que de part et d'autre de la
relation d'emploi, les attentes deviennent des obligations d'un
côté et les obligations deviennent des attentes de l'autre
côté. Moi je perçois que c'est tout à fait
légitime et normal d'être en accord avec les principes de
l'entreprise qu'il faut à tout prix s'y aligner et les attentes de
l'employé pour lesquelles l'entreprise doit contribuer à apporter
des réponses convaincantes. Voilà ! Et j'ajouterais ceci que
les obligations dans l'emploi avec l'entreprise sont même les
éléments qui sont inscrites dans les actions de chaque individu
au jour le jour. Un emploi sans obligations bien connues de tous n'est pas
digne de porter cette dénomination simplement parce que les gens vont
agir alors sur quelles bases pour conduire leurs travaux au quotidien ?
heuh... c'est très logique hein selon ce qu'il me semble. »
5. Parlez-nous de vos attentes actuellement dans cette
entreprise. Pouvez-vous attendre le mieux ou le pire ?
« Waouh ! ça fait pratiquement quatre
années déjà que je travaille pour cette entreprise et
à mon actif trois postes parcourus dans l'entreprise. C'est super et je
trouve cela très génial pour ma petite carrière de
commerçante. J'avais eu vraiment peur au début parce que je
voulais être trop vigilant pour ne pas tomber dans la situation de mon
premier emploi. C'est vrai que j'ai eu tort de comparer ou d'assimiler toutes
les entreprises aux autres, surtout à celle qui m'a fait mal dans mes
premières expériences professionnelles. Mais j'ai tout de suite
constaté que toutes les entreprises ne sont pas pareilles simplement par
la manière que j'ai été accueillie dans cette entreprise
et par le souci de son responsable de rendre l'ensemble du personnel à
l'aise que ce soit par les conditions du travail, le climat de travail
basé essentiellement sur la coopération et le travail en
équipe, l'organisation du travail qui laisse une large marge de
liberté aux salariés dans l'exécution de leur travail, un
besoin accru qu'a le responsable de l'entreprise de permettre aux
salariés de pouvoir concilier, dans le cadre de l'emploi, les
préoccupations en entreprise et les exigences personnelles en famille.
C'est vraiment sympa dans cette entreprise et j'aime voir ces genres de
traitements. Waouh ! ... C'est très beau je vous assure, dans cette
entreprise, la méritocratie a sa place. Tu démontre que tu aimes
le travail, on te montre par la suite par la suite que la volonté de
l'entreprise, c'est t'accompagner dans tes réalisations et de suivre ta
carrière professionnelle. Par rapport aux attentes futures et
considérant le traitement reçu depuis que je travaille pour le
compte de cette entreprise, je peux dire que je pourrais vraiment attendre le
mieux parce que la promotion est de taille dans cette entreprise.
Peut-être s'il faut parler d'empêchement à mon
évolution dans cette entreprise, je dirais que ce serait
particulièrement mon niveau d'étude. Ce qui veut dire que si
j'avais même un Master Professionnelle ou un DESS, je pourrais même
toucher le plafond de Directeur commercial un jour. En termes d'attentes dans
mon futur dans cette entreprise si le bon Dieu le permet, je m'attendrais
à une meilleure évolution dans cette entreprise et à un
traitement plus valorisant encore. J'ai vraiment confiance au mode de gestion
de cette entreprise. »
6. Parlez-nous des évolutions dans votre vie
professionnelle depuis que vous travaillez pour cette entreprise. Quels ont
été les périodes les plus difficiles dans votre relation
d'emploi ? Comment avez-vous traversé ces
périodes ?
« Ouh !!! Ma vie professionnelle, j'aime
vraiment la relater à qui veut l'écouter et à qui me
demande simplement parce que les choses les plus importantes s'y sont
passées. Je viens déjà de le dire, j'ai
évolué et j'ai même bravé des niveaux et je me
positionne actuellement en tant que responsable du portefeuille client de
l'entreprise. Ce n'est pas du tout facile. J'ai eu des moments difficiles
surtout pour mes périodes d'intégration avec la mentalité
que j'avais dès le départ avec ce traitement supporté dans
le cadre de mes premières expériences professionnelles, Dieu
merci que je me sens maintenant à l'aise. J'ai traversé trois
niveaux dans cette entreprise, du moins avec le poste que j'occupe
actuellement, c'est pourquoi je dis trois niveaux et ce n'est qu'à
même pas facile je vous assure. Pourquoi je dis ainsi ? Je vais
m'expliquer un peu pour m'éclaircir. Vous savez, ce n'est pas facile
d'être simple collègue un jour puis patron un autre jour. Les
salariés ne croient plus à leur collègue qui devient un
donneur d'ordres et c'est à ce niveau qu'a résidé la
majorité des problèmes que j'ai rencontré. Du
côté de mon intégration à ces postes qui
étaient pratiquement nouveaux pour moi, j'ai rapidement compris que pour
y arriver, il me fallait à tout prix faire de la recherche
d'informations et côtoyer autant que faire se peut les amis et
connaissances que j'ai et qui exercent dans des fonctions similaires. C'est
ainsi que je me suis vite familiarisée avec le langage propre à
ces fonctions au fur et à mesure que j'évolue dans l'entreprise.
En ce qui a trait à mes collègues qui ne parvenaient pas à
comprendre en fait comment leur collègue est maintenant parmi les
décideurs de l'entreprise, j'arrivais simplement à leur faire
comprendre que c'est mon titre qui a changé et non la personne que je
suis. C'est ainsi que mon parcours professionnel s'est effectué et j'ai
donc à coeur d'aller plus loin si le Bon me prête longue vie et
s'il dans la même lancée il exauce mes prières. »
III. Questions relatives à l'évaluation
du contrat psychologique dans la relation
7. Faites-nous un aperçu de ce que vous avez
entendu comme promesse de la part de votre employeur lors du
recrutement.
« Mon employeur m'a bien relaté les principes
qui sont au coeur des objectifs principaux de l'entreprise. On m'a bien dit que
l'entreprise est en phase de pleine expansion et elle a besoin de la main mise
de tous les salariés pour que la primauté des objectifs soit au
coeur des débats entre les employés. Une autre remarque que
nous pouvons faire est que l'employeur a pris conscience du fait que dans une
entreprise, on ne réussit pas simplement parce qu'on a des moyens pour
réussir, mais surtout parce que nous disposons des individus qui
disposent des compétences dont l'entreprise a besoin pour se positionner
à la hauteur de ses attentes donnant ainsi une valeur importante aux
choix décisives de l'entreprise. Dans ce sens, au début de ma
relation d'emploi à cette entreprise. J'ai vraiment retenu des propos de
mon employeur au début de ma relation d'emploi que la politique
« les employés d'abord pour
réussir » qui alimente le travail et l'organisation du
travail au quotidien dans cette entreprise. Il a même promis dans ses
propos lors de mon entrée dans l'entreprise de répondre aux
attentes individuelles de chaque salarié et de nous donner tout ce qui
est nécessaire pour nous aider de la plus belle des manières
à donner tout de nous-même pour un succès total dans les
réalisations de l'entreprise. Plusieurs choses ont été
également promises surtout en relation avec l'assurance et les
prestations sociales à la Caisse Nationale de la Prévoyance
Sociale, en relation avec la sécurité de l'emploi et
l'évolution dans le travail en fonction des performances
démontrées et en fonction des expériences professionnelles
acquises. D'autres choses encore ont été signalées dans
les promesses et je vais peut-être chuter par-là, le dirigeant de
l'entreprise nous a dit de ses propres mots que dans sa politique de gestion,
il prend particulièrement en compte les risques que peuvent courir les
employés dans l'exécution de leur travail, surtout du
côté de l'effort fourni dans ces prestations. Je m'arrête
là pour ne pas tirer l'entretien. »
8. Qu'est-ce que vous trouvez juste et bien d'une
part, et injuste et mal d'autre part dans votre relation d'emploi
actuel ?
« Déjà ce que je trouve juste dans ma
relation d'emploi c'est le fait que l'entreprise mette tout à notre
disposition et ne nous demande de faire comme activité que ce qui est
praticable et faisable en fonction des moyens à notre disposition. Une
autre idée que je trouve juste dans cette entreprise a trait aux
conditions de travail et à la qualité du climat social qui
règne au jour le jour entre les employés. C'est vraiment
important de comprendre que la réussite de l'entreprise est le fruit du
travail de tous et qu'au fond, il n'y a pas de réussite à
proprement parler au moment où l'ensemble du personnel n'est pas
intégré dans la politique générale de l'entreprise.
C'est ce qui me soulage au plus profond de moi je vous assure. Une autre chose
que je trouve juste dans cette entreprise a bien sûre trait au fait que
le dirigeant a mis en place un système de libéralisation du
travail et a accordé une certaine autonomie aux responsables
intermédiaires de telle sorte que, faire recours à lui n'est que
pour les problèmes dont ces responsables n'y trouvent pas solution. Mais
allant dans ce sens, ce que je trouve injuste c'est pratiquement cette
réticence qu'on peut lire sur le visage du dirigeant quand il nous
laisse souvent la liberté de conduire nos tâches. Ce n'est pas du
tout bien simplement parce que le simple constat par le personnel que le
dirigeant doute de leurs compétences peut avoir un effet majeur sur leur
contribution dans l'entreprise. C'est la simple remarque que je trouve injuste
dans cette entreprise. »
9. Trouvez-vous que votre employeur a tenu les
promesses qui ont été faites à votre entrée dans
cette entreprise ? Quel est votre sentiment relatif à
cela ?
« Ouh la là..., les promesses sont-elles
couvertes ? Moi je réponds par l'affirmatif. Les promesses ont
belle et bien été couvertes et c'est même ce qui
démontre à belle reprise l'engouement de l'entreprise à
considérer son personnel sur tous les plans. Je comptais sur
l'évolution des carrières et un plan de travail efficace et
l'entreprise a répondu par l'acte, trois postes en quatre années
seulement d'expériences, je trouve que c'est vraiment de la magie
visuelle. L'entreprise m'a promis que j'exécuterais mon travail
librement, je constate que c'est le cas et ça me rassure de jour en
jour. L'entreprise m'a promis de la rémunération couvrant mes
besoins personnels et je trouve que c'est la réalité que je vis
dans le cadre de mon travail. J'ai vraiment un sentiment favorable parce que
tout ce que j'ai prévu se réalise comme si le dirigeant lisait
dans mon esprit. Du moins, je peux résumer ces actions du dirigeant sous
le coup également des performances que je ne cesse n'est-ce pas de
démontrer dans cet emploi. Mais cependant, ce n'est pas simplement mon
cas, mais si vous interrogez les autres, je suis certaine que vous aurez
presque les mêmes idées, surtout pour ceux qui au moins se
distinguent des autres par leurs prestations. Je me sens vraiment reconnu et je
trouve que rendre la pièce par ma dévotion et mon attachement
à l'entreprise reste l'idéal et même un devoir puisque
l'entreprise m'a prouvé sa considération par la
réalisation de mes attentes. Je vous assure que j'aurais cette grande
joie de parler de mon entreprise comme je parle de mes parents ou de mes
soeurs. Je vous dirais pour terminer avec cette question qu'autant l'entreprise
fait ainsi pour ses employés, autant elle met en place un système
de rétention des talents à ne point douter. »
Interviewé n° 3 :
I. QUESTIONS PRELIMINAIRES D'ENTREE DANS
L'ENTRETIEN
1. Préparation de l'entretien (questions sur le
profil de l'interviewé
- Sexe : Masculin
- Fonction : Chargé des ressources humaines
- Formation : Titulaire d'une maîtrise en Sciences
de l'Administration
- Ancienneté dans l'entreprise : 5 ans
- L'entretien s'est fait dans l'enceinte de l'entreprise et a
duré 49 minutes.
2. Pouvez-vous nous faire un bref aperçu de
votre parcours professionnel dans cette entreprise ?
« Ok je vais vous faire cet aperçu de mon
séjour dans cette entreprise depuis que j'y travaille. Hum... d'abord
j'ai été recruté en tant que chargé des agents
prospecteurs et de l'équipe commerciale de l'entreprise pour un stage
pré-emploi de six mois pendant ma période d'observation.
Après ces six mois de stage, j'ai été
intégré au poste de responsable de l'équipe commerciale
appartenant à la direction commerciale de l'entreprise. Dans ce poste,
j'ai pratiquement travaillé durant deux années. Après ces
deux années de service, on m'a donnée le poste de chargé
des ressources humaines et c'est sur ce poste que je travaille depuis
maintenant trois ans. Voici présenté brièvement mon
parcours dans cette entreprise depuis que je suis arrivé et je pense que
par la grâce de Dieu et par le fruit de mon travail, je volerais de poste
en poste et mon espoir deviendra un jour réalité dans cette
entreprise. Pour le moment, je pense que je vais m'arrêter là
relativement à cette question. Merci ! »
II. QUESTIONS DE COMPREHENSION DES ATTENTES DANS LA
RELATION D'EMPLOI
3. Au début de votre vie professionnelle,
pouvez-vous nous donner un aperçu des éléments qui sont
contenus dans vos attentes dans la relation d'emploi ?
« Au début de ma relation professionnelle, j'avais
plusieurs attentes qui me taraudaient l'esprit et c'est le moment pour moi de
déplier ces attentes. Tout d'abord, je me disais que j'allais braver et
surmonter facilement les étapes dans cette entreprise pour arriver au
bout de mes objectifs. Je comptais pleinement sur mes qualifications
personnelles et sur mes aptitudes acquises dans mon premier emploi qui,
dommage, ne m'a pas permis de m'exprimer de façon favorable sur mes
activités. Dans ce sens, j'attendais de cette entreprise que mes
conditions de travail soient au fil du temps améliorées et que je
parvienne au moins à communiquer sur ce que je perçois comme bon
ou mauvais ou même sur ce que je perçois par rapport aux
recommandations à atteindre. Dans ce sens, j'attendais de cette
entreprise que mes conditions de travail soient au fil du temps
amélioré et que je parvienne au moins à communiquer sur ce
que je perçois comme bon ou mauvais et sur la considération des
travaux que j'effectue au fur et à mesure que le temps passe dans cette
entreprise. Deuxièmement, mes attentes se tournent vers l'autonomie que
je pourrais avoir sur l'exécution sur l'exécution de mon travail
et l'influence que j'aurais sur les conditions de travail et les
résultats de mon emploi. Ma troisième attente a trait au besoin
de reconnaissance que je pourrais avoir dans le cadre de mon emploi. Je dois
également vous signaler que cette attente fait partie de mes
priorités parce que pour moi, si le travail n'est pas reconnu dans son
ensemble, ça pourrait démotiver celui-là même qui
travaille. Je vais stopper mes propos à ce niveau pour ne pas tirer
notre rencontre. »
4. A votre arrivée dans cette entreprise,
comment perceviez-vous les obligations qui alimentent le travail de part et
d'autre de la relation d'emploi ?
« Beuh... dans toutes les entreprises, il y a les
obligations qu'il faut à tout prix respecter pour avoir au moins
à parler qu'on doit couvrir nos attentes. Les dirigeants sont
très sensibles dans le côté de la couverture de vos
obligations d'emploi. Moi personnellement je joue beaucoup plus sur la
probabilité de réalisation des attentes en fonction du niveau
d'atteinte des objectifs clés définies dans le cadre de mon
emploi. Vous savez, en tant que salarié, nous sommes conscients que
c'est à nous que revient en premier lieu la couverture des attentes de
l'employeur et selon moi, ces attentes de l'employeur constituent en quelque
sorte les obligations du côté du salarié. Cependant, rien
ne prouve qu'il pourra faire sa partition dans le jeu de cette relation et dans
ce sens, il revient à l'employé de prendre en
considération les actions passées du responsable de l'entreprise
par rapport à ce qu'il a eu à réaliser et les
résultats qui ont coulés en terme de reconnaissance des
performances même comme ces résultats peuvent changer au fil du
temps. Il faut noter que moi en tant qu'employé dans cette entreprise et
même pour n'importe qui d'autre d'ailleurs, si les obligations
réciproques ne sont pas bien explicitées, la liberté est
donnée aux parties prenantes eux-mêmes de définir ce qu'ils
pensent et ce qu'ils attendent pour un travail bien fait. Ce qui peut laisser
la place à la subjectivité. Les obligations dans la relation
d'emploi sont tout à fait importantes et mêmes logiques pour au
moins définir ce qu'il faut faire pour entrer en possession de telle ou
telle récompense. »
5. Parlez-nous de vos attentes actuellement dans cette
entreprise. Pouvez-vous attendre le mieux ou le pire ?
« Hum !!! c'est une question que je trouve
assez complexe qu'à même hein. Cependant, je répondrais en
prenant en maître mot quelques précisions en relation avec la
manière dont je suis traité depuis mon entrée dans cette
entreprise. Mon parcours professionnel me donne déjà beaucoup
d'espérance au sein de cette entreprise. Vraiment, en seulement cinq
années de travail, je suis déjà à trois postes, ce
qui veut dire réellement que je peux avoir des espérances encore
pour des postes encore meilleurs même comme il ne faut surtout pas que je
sois assez gourmand. Je sais déjà que le directeur a fait
beaucoup pour moi et je compte sur son sens de responsabilité et son
désir majeur de reconnaissance du travail pour pouvoir évoluer
dans des postes encore meilleurs. J'espère le mieux dans cette
entreprise. Je ne pouvais même pas imaginer que les choses iront à
merveilles dans pour moi dans cette entreprise. Pourquoi je dis cela ?
Simplement parce que dans la première entreprise où j'ai
travaillé, je n'avais pas observé ce sens de
responsabilité d la part de l'équipe hiérarchique de
l'entreprise ni même cette volonté de pouvoir donner à
chacun la place qu'il mérite au sein de l'entreprise. Aujourd'hui au
moins je compte encore sur mes qualifications pour avoir un avenir de miel dans
cette entreprise. C'est ça le rôle d'un patron dans une
entreprise et non séré la cravate et venir verser ses
états d'âme sur des individus qui sont pourtant là pour
offrir leurs connaissances et leurs compétences au profit de
l'entreprise. Que les dirigeants des entreprises se détrompent vraiment
s'ils ont pratiquement à l'idée que le salarié est
là parce qu'il n'a pas trouvé mieux ailleurs. Je dis qu'ils se
détrompent encore simplement parce que ce qui nous intéresse en
tant qu'employé ce n'est pas trouvé du travail, mais au moins,
trouver un emploi qui réponds partiellement à nos
prédispositions. »
6. Parlez-nous des évolutions dans votre vie
professionnelle depuis que vous travaillez pour cette entreprise. Quels ont
été les périodes les plus difficiles dans votre relation
d'emploi ? Comment avez-vous traversé ces
périodes ?
« Etant donné que j'ai traversé trois
postes du coup seulement en cinq années de travail dans cette
entreprise, j'ai eu vraiment le plaisir de partager avec le dirigeant le poste
d'assistant dans toutes les activités d'administration ressource
humaines de l'entreprise et j'ai même été son
intérimaire il fût une période où il était
allé en mission des affaires. Ce qui m'a passionné dans cette
période, c'est cette volonté de libéralisation des
activités. Aujourd'hui, tu es nouveau salarié, demain ou
après-demain, c'est toi le donneur d'ordre. C'est cette phase de
transition qui était plus difficile à traverser surtout qu'il
s'agit de donner des ordres des ordres à ceux qui pourtant
étaient aux mêmes pieds d'égalité. C'est seulement
ça qui a fait la complication dans mon parcours professionnel. Je
parvenais qu'à même à les dire de façon claire
qu'après tout, je suis toujours celui qu'ils ont connu et le poste de
chargé des ressources humaines n'ajoute rien à ce que je suis, au
contraire, il me rapproche même d'eux. Voici comment s'est passé
mon séjour dans cette entreprise et j'aimerais au moins rappeler que les
difficultés sont en quelque sorte comme des normes quand on veut
s'adapter à un contexte bien définie. »
III. Questions relatives à l'évaluation
du contrat psychologique dans la relation
7. Faites-nous un aperçu de ce que vous avez
entendu comme promesse de la part de votre employeur lors du
recrutement.
« Vous savez, quand vous êtes en relation
d'emploi ou bien même quand vous êtes retenus quelque part pour un
emploi quelconque pour un entretien d'embauche, soyez prêt à
entendre tout de la part de celui qui est chargé de l'entretien. Aucune
entreprise ne viendra vous dire des choses qui toucheront sa
notoriété et sa réputation. Vous entendez tout ce qui est
en mesure de vous mettre en confiance ou de vous redonner encore une meilleure
façon de voir l'entreprise. Ce qui à mon sens est dans
l'obligation de vous signaler que l'entreprise permet de temps à autre
d'apporter des logiques bien connues dans son mode de management. En ce
qui concerne cette entreprise, j'ai pratiquement entendu beaucoup de choses et
ce que j'ai considéré, c'est la reconnaissance des tâches
et le désir de se performer dans le monde des entreprises de plus en
plus concurrentiel. J'ai aussi entendu que la volonté de l'entreprise
c'est donner au moins la parole à ses employés afin qu'ils
s'expriment et disent de façon libre. Ce qui va influencer un tant soit
peu la perception de l'entreprise par le candidat. Pour moi, ce n'est pas bon
dans le cadre de la relation d'emploi surtout si ces choses promises ne
deviennent pas des réalités. Une autre chose que j'ai entendu
dans le cadre de mon entretien d'embauche, c'est la possibilité de
participer à des formations d'amélioration des performances et de
bénéficier, lors des évaluations effectuées par
l'entreprise, des promotions à des postes de responsabilité.
»
8. Qu'est-ce que vous trouvez juste et bien d'une
part, et injuste et mal d'autre part dans votre relation d'emploi
actuel ?
« Waouh ! une question très
intéressante à mon sens. Je parlerais d'abord des choses justes
et bien dans cette entreprise selon mon humble avis. Je trouve juste le fait
que l'entreprise, par le billet de son dirigeant, s'arrange à mettre le
personnel à l'aise par l'octroi d'un ensemble du nécessaire pour
l'accomplissement de la tâche. Une chose que je perçois juste
encore, le dirigeant prend conscience du fait que la réussite d'une
entreprise résulte de la combinaison du fruit du travail de tout le
personnel. C'est dans ce sens que nous constatons une certaine
libéralisation des activités, du moins du côté des
employés qui se distinguent des autres par leur investissement dans le
cadre de leur travail et par les performances qu'ils ne cessent de couvrir au
jour le jour. Ce que je trouve cependant mal et à corriger dans cette
entreprise a trait au niveau de contrôle très excessif que le
dirigeant porte sur les activités très sensibles qui pousse par
les titulaires des postes en question à des frustrations, chose qui a
d'office une influence remarquable dans la relation d'emploi avec le dirigeant.
Moi je trouve qu'il faut corriger cela d'autant plus que, du moment où
on a donné la liberté aux salariés d'organiser le travail
à leur guise, que cette liberté accordée ne soit pas
partielle mais totales, peu importe l'activité à conduire. Je
peux dire que dans la relation d'emploi, l'autonomie est le socle de toute
entente avec le dirigeant et ou même avec les autres supérieurs
hiérarchiques. Si l'entreprise corrige ce problème parmi tant
d'autre, je pense qu'elle pourra gagner la confiance des
salariés. »
9. Trouvez-vous que votre employeur a tenu les
promesses qui ont été faites à votre entrée dans
cette entreprise ? Quel est votre sentiment relatif à
cela ?
« Je pense que là, il s'agit pour moi de
faire une évaluation des états d'évolution de mes attentes
depuis que je travaille dans cette entreprise. Déjà, par rapport
à mes attentes sur l'évolution de carrière, je trouve que
l'entreprise a réellement tenu ses promesses puisque l'évolution
de carrière était même définie parmi les
propositions faites par mon employeur dès le départ dans cette
entreprise. Aussi du côté de la gestion axée sur les
résultats, je trouve qu'il y a une parfaite reconnaissance des efforts
fournis et du niveau d'exécution des tâches dans cette entreprise.
Cette reconnaissance était également mentionnée dans les
prescriptions reçues dès le départ. Moi je ne perds pas de
vu que nous sommes dans une entreprise privée, ce qui suppose à
première vue qu'il ne suffit pas simplement de dire qu'on est
performant, il faut le prouver par des résultats concrets. Pour ce qui a
trait au volet de l'autonomie au travail dans cette entreprise, je trouve que
j'ai au moins un petit pouvoir de m'exprimer ouvertement sur les
résultats de mon travail et j'ai aussi la capacité de dire ce que
je pense et ce que je veux comme amélioration sur mon emploi même
si dans certaine situation, cette liberté est contrée par ceux
qui entourent le dirigeant. Du côté de la
rémunération, comme je l'ai dit, on ne gagne qu'en fonction de
l'effort fourni. Cela ne veut pour autant pas dire que celui qui n'a rien fait
n'aura rien, non non non... je veux simplement dire que celui qui n'a rien fait
de plus que ce qu'il a à faire dans l'enchaînement des
tâches au quotidien n'aura que ce qui est prévu et connu de tous
dans son bulletin de paie. C'est simplement le système de la
rémunération à la performance qui prévaut dans le
mode de gestion de cette entreprise. Maintenant vous me demandez si je suis
satisfait par rapport à ce traitement reçu depuis que je suis
là, ou alors comment je me sens depuis que je travaille pour le compte
de cette entreprise. Je me sens d'abord plus intégré et je
coopère de plus en plus puisque à certains moments, on m'invite
pour participer aux décisions. Au regard de ce que j'ai reçu de
cette entreprise depuis mon entrée, j'ai totalement confiance des effets
que je pourrais induire sur mon traitement, pas seulement salariale, mais aussi
relationnelle et même informationnelle, si au moins ma performance est
mise en avant. C'est cette confiance générée dans le coeur
des salariés qui fait en quelque sorte la grandeur d'un bon manageur
mais également l'acceptation du travail qu'on donne. »
Interviewé n° 4 :
I. QUESTIONS PRELIMINAIRES D'ENTREE DANS
L'ENTRETIEN
1. Préparation de l'entretien (questions sur le
profil de l'interviewé
- Sexe : Masculin
- Fonction : Ingénieur de conception informatique
etEnseignant permanent
- Formation : Titulaire d'un Diplôme
d'ingénieur de conception en informatique
- Ancienneté dans l'entreprise : 1 an
- L'entretien s'est fait à la résidence de
l'enquêté et a duré 40 minutes.
2. Pouvez-vous nous faire un bref aperçu de
votre parcours professionnel dans cette entreprise ?
« Déjà, je peux dire que je n'ai pas
trop duré dans cette entreprise et mon emploi actuel complète
simplement les expériences que j'ai eu à acquérir dans le
cadre de ma fonction de consultant informatique pour une entreprise de la place
que je ne vais pas citer le nom pour preuve de discrétion dans mes
propos. Par rapport à mon entreprise actuel, pas grande chose vraiment
qui se sont passées. Cependant du côté des conditions de
travail, je dirais que cette entreprise est un cadre propice pour
l'épanouissement professionnel du travail que je suis. Personnellement,
mon parcours professionnel n'est pas encore bien enrichi, il se résume
en fin de compte simplement au statut d'enseignant chercheur avec une casquette
d'ingénieur de conception informatique. Je n'ai pas grande chose
à dire à part ces petits propos puisque je n'ai pas duré
dans cette entreprise. »
II. QUESTIONS DE COMPREHENSION DES ATTENTES DANS LA
RELATION D'EMPLOI
3. Au début de votre vie professionnelle,
pouvez-vous nous donner un aperçu des éléments qui sont
contenus dans vos attentes dans la relation d'emploi ?
« Waouh !... ma philosophie du travail
était brouillée d'attentes qui pour moi, fondaient même le
sens du travail et de la relation d'emploi dans l'entreprise. En effet, au
début de ma carrière professionnelle, je m'attendais à un
poste où je pourrais m'épanouir et m'exprimer tant du
côté relationnel que du côté financier. Les relations
de travail favorables par un climat d'écoute, une participation aussi
minime soit-elle au processus de prise de décision, une consultation des
employés pour des décisions qui concernent leur poste, une
ambiance au travail représentant l'ambiance en famille, bref je parle
des dispositions dans l'entreprise qui peuvent prédirent le
mieux-être et le mieux vivre dans l'entreprise. Du côté,
financier, moi je parle principalement de la prise en compte de l'état
des besoins personnels de chaque salarié dans la politique de
rémunération de l'entreprise. C'est vrai que payer un salaire
connu de tous peut engendrer la satisfaction des salariés, mais ne
perdons pas de vue que cette satisfaction sera d'autant plus
élevée que si en plus du salaire connu de tous, l'entreprise
ajoute une rémunération quelconque qui pourrait être
perçue par le salarié comme une prime de réalisation des
tâche mis à la disposition du salarié. Je trouve que cette
philosophie est très importante pour un dirigeant qui sait au moins que
la réussite de l'entreprise est fonction de la satisfaction des
salariés et de leur acceptation du travail, satisfaction qui
elle-même est définie est valorisée en fonction du
traitement salarial. Voici donc présenter clairement es deux attentes
qui me tournaient à l'esprit dès mon entrée dans cette
entreprise. C'est une structure privée et on sait pratiquement comment
les choses évoluent dans ces genres de structures. Je pourrais
même faire des livres s'il faut que je parle de mes attentes, mais je
dois faire un stop à ce niveau. »
4. A votre arrivée dans cette entreprise,
comment perceviez-vous les obligations qui alimentent le travail de part et
d'autre de la relation d'emploi ?
« Les obligations dans la relation d'emploi entre
l'employeur et l'employé, s'il s'agit bien de cela, sont normales de mon
point de vue. Il faut comprendre que c'est de la relation d'emploi qu'il s'agit
ici et de rien d'autre. Il faut qu'il y' ait des normes unanimement
définies entre les parties à l'emploi qui permettent de
coordonner la relation et d'embellir les transactions entre les parties en
présence. Moi je savais déjà que quand on est dans
l'entreprise, c'est pour travailler et pour justifier ce qu'on perçoit
en fin de mois et quotidiennement en fonction des réalisations qui sont
perçues comme importantes de la part de l'entreprise. Je savais
également qu'il une obligation de résultats même si les
ressources à ma disposition ne le permettent pas. C'est bien de le
savoir parce que dans l'entreprise privée, il ne faut pas blaguer, on ne
réussit que par ses efforts. Les obligations ne sont pas seulement
tournées vers l'employé, l'employeur également est
compté dans cela. Il doit permettre à ce que le travail se
réalise dans de très bonnes conditions et payer le salaire
rétribuant le travail dans les normes prescrites. Ces obligations sont
importantes vraiment et je trouve parfaitement acceptable de les
considérer quand on veut bien faire dans la relation
d'emploi. »
5. Parlez-nous de vos attentes actuellement dans cette
entreprise. Pouvez-vous attendre le mieux ou le pire ?
« Mes attentes actuellement dans cette entreprise
sont plutôt simples. Déjà, je suis arrivé dans cette
entreprise il y a déjà un an. Et depuis que je suis là,
considérant aussi les traitements reçus dans le cadre de cet
emploi, je peux dire qu'il y a un peu d'espoir. Mes attentes envers cette
entreprise sont plutôt simples vraiment : d'abord, je voudrais que
l'entreprise améliore mes conditions de travail ainsi que pour
l'ensemble du personnel qui travaillent pour son compte. Sur le plan financier,
je peux dire que j'attends que l'entreprise encourage les efforts fournis par
les salariés en donnant, en plus du salaire mensuel connu
déjà connu de tous, et je le disais tantôt dans mes propos
précédents, des primes et des avantages pour booster la
motivation des salariés et l'entreprise se sentira à l'aise par
la présence des salariés qui sont eux-mêmes aussi à
l'aise. Mais toutes fois, je reste confiant et optimiste que les choses vont
changer dans le bon sens. Je le dis ainsi simplement parce que je remarque la
volonté avérée du dirigeant mêmes de l'entreprise
à agir dans le sens du bien-être des salariés. Je n'ai pas
trop d'expériences dans cette entreprise, mais je sais simplement que,
de la part de ma petite expérience d'enseignant dans cette entreprise, j
peux dire que le meilleur est à venir. Mes propos s'arrêtent
là pour cette préoccupation. »
6. Parlez-nous des évolutions dans votre vie
professionnelle depuis que vous travaillez pour cette entreprise. Quels ont
été les périodes les plus difficiles dans votre relation
d'emploi ? Comment avez-vous traversé ces
périodes ?
« S'il faut parler de mon parcours professionnel, je
dirais que ce n'est pas grande chose dans cette entreprise. Je n'ai pas un
parcours digne de ce nom. Mais je peux qu'à même parler d'une
chose que je trouvais trop difficile à supporter dans cette entreprise.
Je fais allusion souvent aux périodes de paie qui tardaient tout
simplement parce que l'entreprise se trouvait dans des situations où
recouvrer les frais de scolarité n'était pas facile. Il y a aussi
les périodes d'examens où on termine parfois tard dans la nuit,
sans assurance, sans qu'on ne se soucie de comment nous allons rentrer et par
quel moyen y arriver. Parfois on travaille même les dimanches comme si
c'était un jour ouvrable et on ne se demande même pas si on doit
aller à l'église ou pas. Je me rappel même un jour
où pendant qu'on était en pleine messe à l'église,
on a envoyé le chauffeur pour nous chercher et nous amener à
l'école simplement parce qu'il y'avait une activité qui se
déroulait ce dimanche en occurrence, le traitement des notes des
étudiants. Nous sommes là pour le travail, on n'en disconvient
pas, mais il faut que ce travail se fasse dans les normes et ne pas
considérer les temps de repos des salariés comme un temps de
travail aussi. Ça dénature vraiment la relation entre le
salarié et l'entreprise et même entre le salarié et sa
hiérarchie. Il fallait simplement supporter d'autant plus que ce qui
nous lie à cette entreprise, comme le chantent tous les jours les
dirigeants, c'est le travail. Quand on n'a rien à attraper ailleurs,
vaut mieux se contenter de ce qu'on a à sa disposition par peur de tout
perdre... »
III. Questions relatives à l'évaluation
du contrat psychologique dans la relation
7. Faites-nous un aperçu de ce que vous avez
entendu comme promesse de la part de votre employeur lors du
recrutement.
« J'ai entendu beaucoup de choses dans mes
débuts dans cette entreprise surtout pour ce qui est des recommandations
liées au respect de la hiérarchie et au respect des normes et des
règles qui définissent le travail. Les promesses, on les entend
toujours. On m'avait promis que je pourrai au fil du temps évoluer, que
j'aurais la possibilité d'avoir de l'aide de la part de l'entreprise
pour la participation aux doctoriales couronnant mes travaux de thèse de
doctorat, ou alors, les primes pour la participation à des
conférences relevant de mes travaux de recherche doctorales. Vous savez,
ce sont des promesses. On m'a même dit que ma situation salariale
changera en fonction d'un nombre d'étudiant et même en fonction de
la quantité et de la qualité du travail que j'aurais à
effectuer pour le compte de l'entreprise. On même promis que je prendrais
même l'entreprise dans certaines situations comme faisant partie de ma
famille puisque, considérant la relation de travail qui règnent
entre les salariés, on pourrait dire qu'on a à faire à des
frères organisationnels. Une autre chose que j'ai aussi entendue comme
promesse a trait à la possibilité de participer aux
réunions et de proposer comme bon nous semble des remarques,
recommandations et perspectives d'amélioration de la façon dont
l'entreprise est gérée. Une autre promesse que j'ai entendue est
que l'entreprise fait tout pour couvrir ses engagements par rapport aux
promesses faites aux salariés. Voici ce que j'ai
entendu... »
8. Qu'est-ce que vous trouvez juste et bien d'une
part, et injuste et mal d'autre part dans votre relation d'emploi
actuel ?
« Ce que je trouve juste ou injuste ? je vous
ai qu'à même dis que je n'ai pas duré dans cette
entreprise. Ce n'est que ma première année que je travaille comme
ça pour le compte de cette structure. Mais pour ce petit temps, j'ai
qu'à même observé des choses que je vais vous relater en
toute confidentialité. Je trouve que ce qui est juste dans cette
entreprise, c'est la répartition des activités, des tâches
et des responsabilités. Chacun a au moins quelque chose à faire
et c'est ça qui donne encore espoir au mode de gestion de l'entreprise.
Une autre chose que je trouve juste dans cette entreprise est cette prise en
compte, même si c'est à un niveau pratiquement partiel, des
efforts qu'on se donne la peine de déployer chaque jour dans le cadre de
notre travail. Voici présentées, les choses justes dans le cadre
de ma relation d'emploi. En ce qui concerne les choses injustes, je peux faire
appel à la faible considération du personnel interne parce que le
regard dans cette entreprise est pratiquement tourné vers les
intervenants externes pourtant, c'est à nous qu'il est demandé de
proposer des évaluations sur ces unités qui n'ont en fait rien
à voir avec ce pourquoi nous sommes recrutés. Cela pose un
problème surtout du moment où ces derniers sont souvent
rémunérés en totalité, même en ce qui
concerne les travaux dirigés qui nous sont souvent demandés de
proposer. Une chose moins bonne également dans cette entreprise a trait
à une mauvaise circulation de l'information de l'information. On ne
travaille que par surprise puisqu'on ne prévoit rien. Aujourd'hui vous
êtes programmé pour tel activité, vous trouvez plutôt
que c'est quelqu'un d'autre qui occupe cette place. C'est ça qui fait
problème dans cette entreprise... »
9. Trouvez-vous que votre employeur a tenu les
promesses qui ont été faites à votre entrée dans
cette entreprise ? Quel est votre sentiment relatif à
cela ?
« En matière de la réalisation des
promesses, je peux dire que les promesses mentionnées ont
été de façon plus ou moins claires couvertes. Pourquoi je
dis plus ou moins couvertes ? moi par exemple je n'évalue pas les
réalisations des promesses par rapport à ce qui étaient
convenues comme propositions dans le contrat de travail, mais
particulièrement par rapport à mes propres attentes
exprimées également lors de la phase d'intégration. Je
pense que l'entreprise devrait proposer un raisonnement conjoint prenant en
compte aussi bien ce qu'elle a dit et ce qu'elle fait par rapport à ce
que le salarié a dit comme attente. C'est en quelque sorte ce volet
d'analyse qu'il faut voir pour dire quoi que ce soit par rapport aux
réalisations de l'entreprise. Je peux donc dire que jusqu'ici,
conformément aux dispositions du contrat, l'employeur a tenu ses
promesses. Mais comme je viens de le dire, ce n'est pas ça le plus
important, le plus important c'est de vérifier au moins que ces
promesses ont traits aux attentes aussi. Pour moi particulièrement, mes
attentes étaient tournées vers le salaire respectant aux moins
les normes et suivant la configuration des échelons définis dans
le code du travail camerounais. Vraiment, à propos de ce code de
travail, j'écoute souvent ce que disent mes collègues
gestionnaires pour qui, la simple lecture de ce code créer dans l'esprit
des salariés une sorte de rébellion d'autant plus que rien de ce
qui est prescrit n'est observé dans les pratiques des responsables de
l'entreprise, ni même dans les réalisations. Les promesses, les
promesses oui il faut l'énoncer. Mais les promesses soutenables,
réalisables et en conformités avec la règlementation de
l'entreprise, c'est pratiquement ce que nous attendons, et plus
particulièrement moi., parce que je ne vais pas parler à la place
de quelqu'un d'autre. Maintenant pour ce qui est de mon sentiment par rapport
à cela, je peux dire que toutes les promesses énoncées au
départ sont réalisées. C'est ça qui me rassure et
me donne confiance par rapport aux pratiques de management qu'utilise les
dirigeants de cette entreprise. Aussi, c'est cette confiance qui m'anime et qui
m'encourage à continuer de travailler pour cette entreprise. J'aime
cette entreprise et je resterais là tant que le mode de gestion surtout
axé sur les objectifs ne change pas dans cette
entreprise. »
Interviewé n° 5 :
I. QUESTIONS PRELIMINAIRES D'ENTREE DANS
L'ENTRETIEN
1. Préparation de l'entretien (questions sur le
profil de l'interviewé)
- Sexe : Féminin
- Fonction : Responsable communication
- Formation : Licence en Communication d'entreprise
- Ancienneté dans l'entreprise : 4 ans
- L'entretien s'est fait à la résidence de
l'enquêté et a duré 53 minutes.
2. Pouvez-vous nous faire un bref aperçu de
votre parcours professionnel dans cette entreprise ?
« Merci vraiment pour cette opportunité que vous
m'accordez de pouvoir me prononcer en ce qui concerne mon travail. Ah oui...
d'emblée, je vais vous dire que c'est la première occasion depuis
que je suis employé dans cette entreprise. Hummm... pour revenir
à votre question de départ, j'ai commencé à
travailler pour le compte de cette il y a déjà 4 ans. Je
travaillais au départ dans une entreprise spécialisée dans
le transport inter-urbain de la place et également dans le
département communication et publicité.
Ah...hummm....(silence)...Vous comprenez donc que mon poste actuel ne me pose
aucun problème dans le sens que les activités antérieures
que j'avais effectuées me jugent déjà apte en terme de
validation d'acquis et d'expériences, norme qui est toujours prise en
compte au quotidien dans cette entreprise. Je dois vous dire qu'avec les
expériences cumulées dans le cadre de mes activités
antérieures, je...je...je n'ai pas trop suivi les étapes comme
ça devrait l'être, c'est-à-dire, hummm... passer du contrat
à l'essai à travail à contrat à durée
déterminée, puis à contrat à durée
indéterminée. Non non ! Après deux mois
d'observation, j'ai une fois intégré les effectifs des
employés qui travaillent à durée
indéterminée. C'est...c'est donc pour dire quoi ?
Hummm...c'est pour dire que deux phases seulement peuvent expliquer mon
parcours professionnel dans cette entreprise : la phase d'observation et
la phase d'intégration dans le cadre du contrat de travail à
durée indéterminée. Je pense que j'ai apporté au
moins le nécessaire à cette préoccupation. »
II. QUESTIONS DE COMPREHENSION DES ATTENTES DANS LA
RELATION D'EMPLOI
3. Au début de votre vie professionnelle,
pouvez-vous nous donner un aperçu des éléments qui sont
contenus dans vos attentes dans la relation d'emploi ?
« Là je vais commencer par vous signaler que
j'avais exprimé des attentes de vis-à-vis de mon premier
employeur. Déjà j'ai perdu mon premier emploi pas à cause
des motifs qui relèvent de moi, non non, il s'agit d'un arrêt de
travail pour fin de contrat. C'était pour dire que, comme j'avais
déjà fait 4 ans de travail à contrat à durée
déterminée, la fin de contrat est arrivée et il n'y avait
pas possibilité de me conserver dans le cadre du contrat de travail
à durée indéterminée. J'avais même
déjà prévu cette fin de contrat simplement parce que
j'avais déjà reçu un briefing de la part des
collègues qui sont et qui disent avoir intégré
l'entreprise suite à la fin de contrat du précédent
employé. Donc en fait, ...en fait... hummm...il s'agit de la routine
dans cette entreprise-là. La première attente que j'avais
exprimé dans le cadre de cet emploi nouveau, c'est que je ne perde pas
cet emploi comme je l'ai perdu précédemment et même s'il
arrivait que je le perde, faudrait au moins que je conserve mes
compétences pour des emplois nouveaux. C'est en quelque sorte ce que
tout employé attend. Ça c'est vraiment ma première
attente. Trouver un emploi, humm.... ce n'est pas facile et si on trouve et
qu'on perde, c'est difficile à s'en retrouver. Vous savez, quand on
vient dans une entreprise en tant qu'employé, en principe on vient avec
l'esprit que je me m'insérer, mais simplement dans la logique que les
conditions de travail soient bien. Si tu par contre tu n'as pas les ressources
nécessaires pour occuper un poste mais qu'on te l'impose, ça je
trouve que même par magie de la part de la direction de cette entreprise,
tu vas sauf que partir et abandonner tout. Parce que tu es en face d'un conflit
et c'est difficile vraiment d'arriver au bout dans ce genre de situation. Je
vais vous raconter une anecdote. Quand vous êtes devant un employé
qui fait son entrée dans une entreprise, il est...il est...oh comment on
appelle ça ?...humm...(silence)...en quelque sorte tu es un inconnu
et on pourra te jauger non seulement par rapport à ce que tu feras, mais
également par rapport à ton niveau d'autarcie. J'attendais
également que l'entreprise me juge aussi bien par rapport à ma
contribution en tant qu'employé de la structure, qu'à ma personne
en tant qu'être humain. On doit au moins me reconnaître pour me
sentir à l'aise et pour que je puisse faire ce qu'on me demande. On ne
pourra pas arrêter s'il fut tout raconter. »
4. A votre arrivée dans cette entreprise,
comment perceviez-vous les obligations qui alimentent le travail de part et
d'autre de la relation d'emploi ?
« Il faut savoir que nous avons des obligations
chaque jour de notre vie. Que ce soit entre l'homme et sa femme, entre l'homme
et ses enfants, entre la femme et ses enfants et principalement entre un
employé et son entreprise dans laquelle il travaille. Ah oui ! Les
obligations font réellement partie de notre quotidien. Si vous vivez
sans obligations ou bien si vous voulez vous libérez des obligations, la
vie même n'aura pratiquement pas de sens pour vous. Bien...revenons
maintenant dans le cadre professionnel. Les obligations sont importantes
simplement parce qu'elles permettent de mieux articuler les relations entre les
individus qui sont en situation de travail. Nous savons que dans une
entreprise, comme la nôtre principalement, sachant que la bonne
charité commence par soi-même...(rire), il y a d'un
côté les patrons, hummm... les patrons qui ont des obligations
à afficher pour le compte de l'employé et nous avons d'un autre
côté employé qui ont des obligations à afficher pour
le compte de la direction de l'entreprise. Pour que les relations sociales
soient bien coordonnées entre ces deux parties prenantes, il faut que
ces obligations réciproques soient bien définies et clairement
exprimées. Là...dans le cas contraire, euh...euh....(silence),
qu'est-ce que je vous lais même dire...euh... je pense nous aurons
à exprimer au jour le jour des situations de tir au flanc justement
parce qu'on va profiter de ce manquement pour ne pas faire e attendre mieux de
l'autre partie qui pourtant a tout fait pour que la relation soit
respectée. Donc selon mon humble avis, je trouve que les obligations
dans la relation d'emploi sont vraiment obligatoires. En fait à mon
arrivée dans cette entreprise, euh... la direction
générale m'a donné la charte à suivre pour que nos
relations se passent de manière la plus sérieuse possible afin
également d'éviter des situations de troubles
qui...hummm...euh...(hésitation)...qui ne sont pas bonnes pour une
entreprise qui cherche toujours à être pérenne. »
5. Parlez-nous de vos attentes actuellement dans cette
entreprise. Pouvez-vous attendre le mieux ou le pire ?
« Mes attentes, est-ce qu'elles sont définies
dans le cadre positif ou négatif en ce qui concerne le futur de
cette entreprise ? euh...je dirais pratiquement qu'il reste beaucoup à
savoir. En effet, s'il faut que je m'en tienne à mon intégration
directe en tant responsable de la communication après seulement deux
mois d'observation, euh...je peux dire que les choses ont vraiment bien
commencé pour moi. Non seulement hum... euh euh...je suis membre
d'encadrement, mais je suis également retenue pour un contrat de travail
à durée indéterminée, ce que j'ai tant
rêvé dans le cadre de mon emploi précédent mais que
je n'ai pas eu malgré mes performances et ma détermination au
travail. Donc les choses avaient bien débuté pour moi. D'un autre
côté, euh...le simplement fait que j'ai pu trouver du travail
quelques mois seulement après la rupture de mon contrat
précédent est un enjeu important qui signale que cette entreprise
prend en compte les compétences et les expériences dans ses
modalités de recrutement, ce qui laisse entendre aussi qu'elle prend en
compte les compétences dans la gestion des carrières et dans les
évolutions de poste. Je dis bien que c'est ce qui laisse entendre.
Hum...humm du côté des relations interpersonnelles, je trouve que
tout va bien pour l'instant. Nous parvenons à communiquer entre nous,
nous parvenons à poser nos problèmes mêmes les plus
personnels à la hiérarchie, nous nous sentons mieux. Ce que je
veux dire c'est que, euh...euh...nous savons qu'à même que l'homme
est ondoyant et divers comme le disais encore un philosophe. La situation
présente peut changer et c'est seulement ça le comble. Je me dis
également que les choses vont mieux parce que l'entreprise se situe dans
un contexte où l'incertitude sur le marché est encore
maîtrisée. Rien ne nous dit que la manière dont nous sommes
traités ici, c'est de la même manière que nous le serons
dans le futur. Mais qu'à même, la situation présente est
vraiment bien. »
6. Parlez-nous des évolutions dans votre vie
professionnelle depuis que vous travaillez pour cette entreprise. Quels ont
été les périodes les plus difficiles dans votre relation
d'emploi ? Comment avez-vous traversé ces
périodes ?
« Depuis que nous avons commencé cet
entretien, je n'ai que parler des situations meilleures. Mais sachez que tout
ne peut pas aller mieux dans une structure. En ce qui concerne ma relation
d'emploi à cette entreprise, la première difficulté est
que je ne parviens pas vraiment à concilier mon travail avec les
activités que j'occupe en tant que femme au foyer. C'est très
compliqué pour moi de faire la jonction de ces deux choses. Je travaille
pour le compte de cette entreprise il y a 4 ans. Au départ,
c'était si simple parce que j'avais commencé en tant que
célibataire. Je ne voyais donc pas la charge de travail comme
pénible d'autant plus que c'était la seule activité que
j'effectue. Mais actuellement ce n'est pas le cas. Assurer l'éducation
de ma petite fille de 3 ans et supporter la charge de travail qui n'a toujours
pas changer, je me trouve donc en face d'une situation très complexe
pour moi. Chaque jour je demande aux responsables de l'entreprise
d'aménager mon temps de travail de manière à me permettre
au moins de m'occuper ne serait-ce que partiellement des activités
liées à mon statut de mère d'enfant. La seule demande que
j'exprime c'est principalement celle liée aux horaires de travail
flexible. Même si je fini à 17h, ça va me permettre de
clôturer rapidement les tâches qui me sont dévouées
en tant que mère d'enfant. Un autre souci que je rencontre c'est celui
liée à distance entre ma résidence et le lieu travail.
C'est vraiment un problème pour et chaque jour je suis en retard au
travail. Chaque jour je suis en retard. Le temps de finir avec le petit
déjeuner et avec les besoins de mon enfant, je me rends compte que le
temps passe très vite et il n'y a toujours pas moyens de parvenir
à vite finir pour arriver à travail à temps. J'ai vraiment
ce problème. »
III. Questions relatives à l'évaluation
du contrat psychologique dans la relation
7. Faites-nous un aperçu de ce que vous avez
entendu comme promesse de la part de votre employeur lors du
recrutement.
« Pour répondre à cette question, je
vais d'abord vous faire une remarque très importante. Vous savez, un
employeur c'est celui-là qui sait flatter, c'est celui-là qui
sait au moins te montrer que dans ses pratiques euh...la considération
de l'autre en tant qu'être est très importante. En effet, moi je
suis expérimentée maintenant. Je suis une femme ne se permet pas
d'écouter seulement avec de dire oui à une situation
donnée, je suis une femme qui cherche à comprendre les
réalités avant de faire quoi que ce soit. Déjà dans
le cadre de mon emploi précédent, j'ai tellement
écouté des choses et des choses mais finalement j'ai perdu mon
emploi. Ici également j'ai pu écouter beaucoup de choses de la
part de l'équipe dirigeante. Ils m'ont dit au départ que
l'entreprise a un traitement humain de ses employés. Celui avec qui nous
avions discuté lors de mes débuts ici m'a bien parlé de la
notion de traitement salariale qui tient compte des performances. Ils m'ont
également dit que par force de démontrer, les possibilités
de promotion et d'évolution de poste sont toujours mises en exergue dans
cette entreprise. Une autre chose que j'ai beaucoup écoutée dans
cette entreprise a trait à la non-discrimination dans l'emploi. C'est
très curieux vraiment d'écouter les gens parler de cette
non-discrimination sachant bien évidemment que je travaille pour le
compte d'une entreprise privée et même familiale où ce
qu'on aimerait le plus entendre devrait avoir trait à la discrimination
vu le frère ou la soeur du promoteur est dans l'entreprise en tant
qu'employé également. On nous démontre cas même que
l'employé est la raison d'être même de cette entreprise.
J'aime bien cette manière de traiter les employés de la sorte.
»
8. Qu'est-ce que vous trouvez juste et bien d'une
part, et injuste et mal d'autre part dans votre relation d'emploi
actuel ?
« Dans ma relation d'emploi actuelle, il n'y a pas
grande chose à signaler. Parce que l'entreprise fait de son mieux pour
donner à chaque emploi un vécu au quotidien très relaxante
malgré la difficulté de conciliation entre les
réalités de l'emploi et les difficultés familiales. Une
chose juste et bien et que j'aimerais que l'entreprise continue dans le
même sens, est que tous les employés, y compris ceux qui sont dans
le plus bas niveau, sont libre de venir poser leurs soucis majeurs qui cadrent
avec la relation d'emploi à la direction sans passer par les
intermédiaires comme ça se fait ailleurs. L'entreprise où
je travaillais avant était plus caractérisée par ces
lignes hiérarchiques qu'il fallait absolument respecter sous peine
sanctions et de mise à pieds à écoper. Ici au moins c'est
pareil. Je peux faire rigoler le patron et lui faire penser encore à ses
moments de jeunesse. J'aime ce genre de traitement quand on vit dans une
famille professionnelle. Maintenant, ce que je trouve injuste et mal dans cette
entreprise c'est le temps que nous n'avons pas pour les activités
personnelles autres que ce que nous faisons dans le cadre de l'emploi. Ce n'est
pas du tout facile si nous voulons avancer dans le sens de la réussite.
C'est la seule chose que je ne parviens pas à assimiler dans le cadre de
mon emploi actuel vraiment. »
9. Trouvez-vous que votre employeur a tenu les
promesses qui ont été faites à votre entrée dans
cette entreprise ? Quel est votre sentiment relatif à
cela ?
« Vous savez, la frustration qui peut naître
chez un individu qui constate un décalage réel entre ce qui est
dit au début dans la relation d'emploi principalement en termes de
traitements et le traitement réel qu'il reçoit de la part de
celui qui pourtant l'avait promis des choses. Dans cette entreprise, nous ne
sommes pas arrivés là et c'est vraiment le mérite de la
direction générale. Je trouve que tous les engament et promesses
faites au début de la relation sont parfaitement respectés et
ça me rassure par rapport à la volonté de l'entreprise de
vouloir faire ce qu'elle peut pour nous mettre au sommet de nos attentes. Je me
sens comblé et je ne peux trahir cette entreprise sous aucun
prétexte. Je me sens vraiment avoir un emploi qui selon moi est
l'essentiel de ma vie. C'est ce qui me rend de façon plus explicite
heureuse malgré cette difficulté de conciliation entre le travail
et la famille. J'espère que cette dimension de la relation d'emploi sera
prise en compte dans cette entreprise dans les jours qui suivent. »
Interviewé n° 6 :
I. QUESTIONS PRELIMINAIRES D'ENTREE DANS
L'ENTRETIEN
1. Préparation de l'entretien (questions sur le
profil de l'interviewé)
- Sexe : Féminin
- Fonction : Assistante de direction comptable
- Formation : Licence en Comptabilité et
finance
- Ancienneté dans l'entreprise : 3 ans
- L'entretien s'est fait à la résidence de
l'enquêté et a duré 49 minutes.
2. Pouvez-vous nous faire un bref aperçu de
votre parcours professionnel dans cette entreprise ?
« Hummm... je travaille pour le compte de cette
entreprise il y a déjà trois ans. Après l'obtention de ma
licence en comptabilité et finance, j'ai été
recruté pour deux ans de travail à contrat à durée
déterminée dans une entreprise de commerce de détail de la
place. Après ces deux années de fonction, j'ai été
remercié et j'ai libéré les locaux de cette entreprise.
Aujourd'hui, me voici qui travaille comme cadre dans cette entreprise.
Déjà, je vais dire que depuis que je suis entrée dans
cette entreprise, je travaille pour le poste d'assistante de direction
comptable. Je n'ai pas changé de fonction depuis ce jour jusqu'à
ce jour, vous m'excuser pour cette répétition banale. Je ne fais
que ce que j'avais commencé à faire dès mon
arrivée. Je n'ai pas été mutée pour un poste autre
que celui de mon entrée. »
II. QUESTIONS DE COMPREHENSION DES ATTENTES DANS LA
RELATION D'EMPLOI
3. Au début de votre vie professionnelle,
pouvez-vous nous donner un aperçu des éléments qui sont
contenus dans vos attentes dans la relation d'emploi ?
« Comme je l'ai dit dans les débuts de mes propos,
il s'agit de mon deuxième emploi ici. Mais seulement, on m'a
recruté ici sans que je ne passe dans le cadre d'employé
normalement traité dans le processus de recrutement, c'est à dire
passer d'un contrat d'essai à un contrat de travail à
durée déterminée jusqu'à trouver le contrat de
travail à durée indéterminée. Dans ce sens,
l'attente que j'avais exprimé dans le cadre de cet emploi, c'est que je
puisse garder à long terme mon emploi sans le perdre. Je pense que
n'importe qui devrais l'attendre. C'est en quelque sorte ce que tout
employé attend. Ça c'est vraiment ma première attente.
L'idée principale quand on cherche l'emploi c'est bien conserver son
emploi malgré toutes les perturbations. Parlons un peu d'une histoire
que j'aime bien raconter. Un employé nouveau dans une entreprise a
toujours tendance à se sentir coupable de ce qu'il ne connait même
pas et souvent à se coller des choses sans avoir fait. Je suis de cette
catégorie d'employé là. Un autre élément de
mes attentes a trait à la reconnaissance de ce que j'apporte à
l'entreprise chaque jour et au quotidien. On doit me permettre de me
libérer dans le cadre de mon, emploi et également d'avoir des
conditions de travail nécessaires. Travailler dans une condition de
travail souple, lucide et plein de vivacité, telle est la condition de
travail que tout employé attend. Une autre attente a trait à
l'harmonie et à la qualité du climat de travail entre les
collègues. Il faut savoir que dans le cadre de la relation d'emploi,
nous sommes particulièrement dans un contexte de famille professionnelle
et c'est ce qui conditionne le mieux être dans la relation d'emploi.
»
4. A votre arrivée dans cette entreprise,
comment perceviez-vous les obligations qui alimentent le travail de part et
d'autre de la relation d'emploi ?
« La vie de tout un chacun est parée des
obligations puisque personne ne va dire qu'il vit seul, la vie en
elle-même est une vie en société. Dans le cadre de mon
emploi, je ne vais pas dire grande chose. Je sais et j'ai toujours en
conscience que les employés, peu importe la situation que je rencontre
au sein de l'entreprise, je me sens dans l'obligation de faire tout ce qui
incombe dans mon travail en termes de tâches à effectuer. C'est en
quelque sorte les obligations qui relèvent de mon contrat avec
l'entreprise en tant qu'employé. Je ne pense même pas à
savoir pourquoi mon employé agit de telle manière au lieu de le
faire d'une autre manière. Ce qui est certain, c'est que le jour qu'il
comprendra que c'est dans son obligation de me traiter de façon humaine,
ce jour-là il saura que c'est l'employé maintien la croissance de
toute entreprise. Je n'ai vraiment pas grande chose à dire par rapport
à cette préoccupation. »
5. Parlez-nous de vos attentes actuellement dans cette
entreprise. Pouvez-vous attendre le mieux ou le pire ?
« Attendre le mieux ou le pire, là c'est une
question à laquelle je répondrais après avoir fait une
petite remarque depuis mes débuts dans cette entreprise. En fait, chaque
fois que les autres, je parle bien évidemment des membres de la
direction générale, font quelque chose au-delà de ce qu'on
attend de leur travail, ils se réunissent toujours pour prendre quelque
chose. Ils utilisent souvent le terme « allons fêter
ça ! ». Ce qui est un peu difficile à comprendre, c'est
que quand il s'agit des autres employés, ils font comme si c'est de
notre obligation de travailler au-delà du temps, des normes et des
objectifs poursuivis, malgré même parfois des difficultés
au niveau des moyens indisponibles. C'est vraiment ce point qui est toujours
très négatif pour moi. Je me rappelle encore la dernière
fois que je causais avec un membre de la direction générale de
l'entreprise. Il me dit que dans cette entreprise, quand on te recrute, on te
donne directement un poste et on te prendre une fois dans le cadre du contrat
de travail à durée indéterminée. Mais ce qui
dérange c'est que, pour petit motif qui pourrait même pourtant se
résoudre à l'amiable, on préfère te mettre à
la porte et recruter quelqu'un d'autre pour le même scénario. Vous
comprenez directement que je n'attends rien de mieux dans cette entreprise et
c'est même cette situation qu'on m'a expliqué qui au jour le jour
me met dans l'embarra et je me dis toujours « et pourquoi pas aller
chercher un autre employé au cas où ce que j'exerce maintenant
dérange ? ». Voici ce que moi je pense de cette
entreprise. »
6. Parlez-nous des évolutions dans votre vie
professionnelle depuis que vous travaillez pour cette entreprise. Quels ont
été les périodes les plus difficiles dans votre relation
d'emploi ? Comment avez-vous traversé ces
périodes ?
« J'ai déjà dit qu'il n'y a pas eu une
évolution quelconque dans le cadre de mon emploi simplement parce que
depuis que je travaille pour le compte de cette entreprise, je ne fais que
l'activité d'assistant comptable. Donc il n'y a vraiment pas eu un
changement quelconque dans le cadre de mon emploi actuel. Cependant je peux
parler des difficultés que je rencontre chaque jour dans cette
entreprise. La première a trait au fait que je ne parviens pas à
exprimer mes compétences et parfois même, je ne suis là que
pour assister parce que ma fonction c'est même assistante comptable.
C'est vraiment une difficulté pour moi de travailler de cette
manière. Comment pouvez-vous expliquer que vous avez avec vous un
employé que vous avez recruté pour exécuter un travail
quelconque mais vous ne le laisser pas travailler pour développer
également ses connaissances ? La deuxième difficulté
que je rencontre dans le cadre de cet emploi et qui est personnel je le pense a
trait à l'amélioration des horaires de travail. Pour au moins
nous laisser rentrer tôt pour nous occuper de nos activités
privées. Si durant toute une journée de travail, je ne fais rien
de bon soi-disant que c'est parce que je suis assistant, vaudrait mieux rentrer
tôt et faire au moins les travaux personnels non ? ou bien ?
»
IV. Questions relatives à l'évaluation
du contrat psychologique dans la relation
7. Faites-nous un aperçu de ce que vous avez
entendu comme promesse de la part de votre employeur lors du
recrutement.
« Les patrons disent souvent des choses et des
choses que même si on les demande de couvrir, ils vont bouder ou alors
sanctionner tout employé qui viendra réclamer ce que
lui-même pourtant a dit et a promis dès le recrutement. Je n'ai
pourtant pas entendu des choses extraordinaires. La seule promesse faite c'est
la possibilité de participer à des séminaires s'il y a
l'occasion pour pouvoir développer mes compétences et
améliorer la manière de travailler au sein de l'entreprise. Sinon
en ce qui concerne les autres aspects du cadre de l'emploi, mon employeur
évite même de l'aborder avec moi et c'est pareil pour tous ceux
qui travaillent ici, exception est faite notamment pour le traitement de tous
employés membre de la direction générale. Je ne peux rien
dire de plus que ce que je viens de dire dans le cadre de cet emploi. »
8. Qu'est-ce que vous trouvez juste et bien d'une
part, et injuste et mal d'autre part dans votre relation d'emploi
actuel ?
« Certains propos je vous assure que j'ai peur de
les prononcer simplement parce que les murs ont les oreilles dit-on souvent.
Mais, comme vous m'avez assuré dès le début que le contenu
de mes propos personne ne pourra l'écouter moi-même je suis ravi.
En effet, il n'y a qu'une seule chose que je trouve bien dans cette entreprise.
C'est la mise à disposition des chômeurs des emplois afin de
subvenir à leurs besoins même comme cette part du salaire
perçu ne permet pas de couvrir totalement les besoins, on a qu'à
même une validation de cette opportunité qui nous est
donnée. Sinon pour le reste, rien à dire parce que rien n'est
fait dans un sens de valorisation de nos besoins. Le simple fait que je sois
là en tant qu'assistant c'est un souci majeur. On ne peut pas parler
d'une réussite dans le management d'autant plus que l'employé a
également besoin de faire quelque chose dans le cadre de son emploi pour
pouvoir mieux apprendre, moi je trouve que dans ce sens, rien ne sera bien
fait. Je ne peux rien dire d'autres par rapport à cela. Qu'ils
continuent de faire ainsi et un jour, ils comprendront les choses. »
9. Trouvez-vous que votre employeur a tenu les
promesses qui ont été faites à votre entrée dans
cette entreprise ? Quel est votre sentiment relatif à
cela ?
« Hummm... la seule promesse qui m'avait
été faite dans le cadre de mon emploi c'est bien ce que je viens
de vous signaler là. La possibilité de faire partie des
employés retenues pour participer à des séminaires de
formation et de capitalisation des connaissances pour mieux être
compétitif dans l'emploi. Dans le cadre de mon emploi, s'il faut parler
des promesses couvertes, moi je ne comprends vraiment pas ce que je peux dire
à l'avantage de mon employeur actuel. Tout se passe comme si ce qui nous
réunis c'est vraiment parce que nous n'avons rien d'autres à
faire et pourtant c'est faux. Chaque fois je constate que les situations
changent et on me demande de comprendre les choses ? non, non,
non...(silence). J'ai mal de savoir que je ne représente rien aux yeux
du dirigeant et même de mon supérieur hiérarchique direct.
Je ne suis pas considérée dans le cadre de mon emploi et pourtant
dans le cadre de l'emploi précédent, mon chef me traitait de
façon humaine. Dans tous les cas, je suis ici seulement pour quelque
temps encore. Je suis jeune, j'ai encore le talent, je vais simplement me
chercher ailleurs et pouvoir mettre ce talent à la disposition d'une
autre entreprise. »
ANNEXE 6 : RETRANSCRIPTION DES ENTRETIENS AVEC LES RESPONSABLES
Interviewé n° 7 :
I. QUESTIONS PRELIMINAIRES D'ENTREE DANS
L'ENTRETIEN
1. Préparation de l'entretien (questions sur le
profil de l'interviewé)
- Sexe : Masculin
- Fonction : Directeur général
- Formation : Master Professionnel
- Ancienneté dans l'entreprise : 12 ans
- L'entretien s'est fait dans l'enceinte de l'entreprise et a
duré 38 minutes.
2. Pouvez-vous me faire un bref aperçu de votre
parcours professionnel dans cette entreprise ?
« Déjà c'est une occasion
exceptionnelle pour moi de vous accueillir dans l'enceinte de cette entreprise
pour essayer de répondre un tant soit peu à vos
préoccupations. En effet, je travaille déjà pour cette
entreprise depuis 12 ans. J'ai d'abord commencé ici en tant que
stagiaire où j'ai fait un an de stage dans le service marketing en tant
qu'assistant dans la prospection. Au bout de cette période de stage,
j'ai été intégré dans cette entreprise en tant que
responsable chargé du compte client où j'ai tenu pendant 3
années successives. Ce qui m'a permis d'avoir non seulement des
expériences, mais également à me donner une position
envoutante par rapport à l'ensemble des collègues simplement
parce que je travaille de plus en plus en contact avec la clientèle. Ces
trois années de service clôturées, j'ai été
muté au poste de Directeur commercial de cet hôtel. C'est
grâce à ce poste que j'ai pu coordonner non seulement les
connaissances que j'ai en accord avec les besoins du poste, mais
également, ce poste m'a permis de rehausser la position de l'entreprise
dans le contexte hôtelier au Cameroun. Il faut noter que j'ai
travaillé pour ce poste durant 4 années successives. Je dois vous
dire pour le poste de Directeur général, je l'occupe actuellement
depuis déjà plus de 4 années. Voici ainsi mon parcours
professionnel depuis que je travaille pour le compte de cette
entreprise. »
3. Actuellement comment vous sentez-vous à la
tête de cette entreprise ?
« En fait, je dois vous dire que j'ai
commencé dans cette structure en tant que stagiaire pour ensuite finir
par le poste de Directeur général, cela n'est pas donné
à n'importe qui. Je me sens dans ce sens très fier car cette
entreprise me permet de comprendre que, simplement par la détermination
au travail, un simple employé peut devenir dirigeant d'une entreprise.
Je me demande toujours si je ne fais pas trop ou bien si l'entreprise
elle-même ne fait pas trop à mon égard. Comment un individu
peut quitter de la posture d'un stagiaire dans une entreprise pour devenir
directement directeur général de cette même entreprise. Je
ne parviens toujours pas à cautionner cela mais au final, je me
réjouis de ce poste qu'on m'a donné vraiment. »
II. QUESTIONS DE COMPREHENSION DES ATTENTES DANS LA
RELATION D'EMPLOI
4. Dans vos procédures de recrutements,
pouvez-vous me donner un aperçu des éléments qui
constituent le contenu de vos attentes dans la relation d'emploi une fois
l'employé recruté ?
« Ha oui... les attentes lors du recrutement, c'est
vraiment de ça que vous parlez ! moi je pense que chaque
responsable d'entreprise ne fait pas un recrutement des employés pour
ensuite blaguer avec eux. Quand on fait un recrutement, c'est pratiquement pour
retenir des employés compétents et pour les intégrer dans
le plan de développement de l'entreprise. Je ne pense donc pas que moi,
en tant que directeur général de cet hôtel, je ne pense pas
que je vais vraiment blaguer en ce qui concerne le volet démonstration
des compétences. La première attente que moi j'exprime en tant
que directeur général de cette entreprise, c'est bien que
l'employé démontre par ses actes, par la couverture de ses
missions, je veux qu'il me démontre que je n'ai pas eu tort de le
recruter surtout en tant qu'employé performant. Il faut savoir que chez
dans cette entreprise, c'est la performance qui est visée au premier
plan dans nos procédures de recrutement. La deuxième attente
c'est qu'un secret professionnel doit rester un secret professionnel. On dit
souvent que le linge sale se lave toujours en famille. S'il arrive un jour que
ce qui est exprimé en interne se trouve polarisé en externe,
alors moi je ne vais pas tolérer. Un employé, s'il est dans les
soucis doit savoir que la hiérarchie est tellement ouverte pour
l'écoute et essayer d'apporter des solutions à ses
préoccupations. La dernière chose que j'exprime toujours comme
attente de la part des employés que je recrute c'est vraiment le respect
de la hiérarchie. La hiérarchie est définie pour assurer
la coordination entre les tâches et pour qu'une relation sérieuse
se noue entre l'employé et la direction, il faut absolument veiller
à ce respect de la hiérarchie, qui n'est pas une coercition pour
l'employé, mais un soutien dans ses activités. »
5. A votre arrivée dans la direction de cette
entreprise, comment perceviez-vous les obligations qui alimentent le travail
entre vous et vos employés ?
« Vous savez, les obligations existent entre
l'employeur et l'employé. Ça c'est vraiment normal sinon comment
le travail devrait être géré ? moi je pense que pour
vous aider par rapport à cette préoccupation, je vais me placer
selon deux axes. D'abord du côté de l'employé, puisque nous
cherchons à ce qu'il soit celui de compétent. L'employé a
une obligation en ce qui concerne le cadre de l'emploi. Cette obligation
principalement trait à la démonstration des compétences,
je l'ai dit tantôt et je le répète encore. C'est vrai qu'il
veut être décemment traité, mais il faut savoir que pour
qu'il le soit, il a vraiment sa partition dans le jeu de la relation d'emploi.
Moi je pense que c'est dans ce sens que le monde de l'emploi évolue. De
mon côté, en tant que responsable hiérarchique de cette
entreprise, je pense que l'obligation principale a trait à la
rémunération de l'emploi comme cela est prévenue dans le
contrat de travail. Mais à côté de cette
rémunération de l'emploi, je pense qu'il y a également la
reconnaissance des efforts fournis. Vous savez en effet que pour une
recommandation dans cadre de l'emploi faite à deux ou plusieurs
salariés, tous ne vont pas faire la même chose et ne vont pas
atteindre les mêmes compétences. Il reste donc à la
direction générale de l'entreprise de reconnaître au moins
les efforts fournis même si les prescriptions au départ ne sont
pas atteintes comme escomptées. Au moins ils l'ont essayé. Je
pense que c'est à ce niveau que se situent les obligations de
l'employeur selon mon humble avis. Je ne suis pas spécialiste du
management, vous avez bien vu que je suis formé principalement en
marketing. Donc au jour le jour, j'apprends de nouvelle façon de
gérer et les nouvelles manières d'impliquer tous les
employés dans le cadre d'un management efficace. »
6. Parlez-moi de vos attentes actuellement de la part
des employés. Pouvez-vous attendre plus mieux encore ou le pire
?
« Ce point si je n'aime pas trop me prononcer sur
cet aspect. Pourquoi je le dis ainsi ? Je travaille ici depuis 12 ans et
j'ai tellement entendu des choses de la part des collègues avant
même que je ne sois retenu en tant que directeur général de
cet hôtel. Les gens parlent tellement que s'il faut comparer ce qu'ils
ont dit au départ, je parle bien sûre de leur recrutement, et ce
qu'ils disent quelques mois ou même quelques années après,
on se rend compte que le déphasage est vraiment énorme.
Aujourd'hui, je vous assure que parmi ceux qui travaillent encore pour cette
entreprise on peut compter un petit nombre seulement qui a une
ancienneté comparable à la mienne. Il y a donc un très
grand souci surtout pour le dirigeant. Je vais vous dire une chose. Que
l'employeur traite ses salariés comme de l'oeuf, un jour il finira par
quitter l'entreprise s'il arrive à trouver un emploi décent dans
une autre entreprise. Donc vous comprenez que la réponse à cette
question ne pourra être donnée que lorsqu'on a des employés
qui savent au moins ce qu'ils cherchent. Et cette réponse ne peut
être valide que si l'employé constate qu'il a au moins du
nécessaire dans cette entreprise et qu'aucune autre entreprise ne puisse
lui proposer au-delà de ce qu'il reçoit dans l'entreprise
actuelle. Je vais m'arrêter là pour cette autre
préoccupation de votre recherche. »
7. Parlez-moi des évolutions dans votre vie
professionnelle depuis que vous travaillez pour cette entreprise. Quels ont
été les périodes les plus difficiles dans votre relation
d'emploi ? Comment avez-vous traversé ces
périodes ?
« En ce qui concerne les évolutions dans ma
vie professionnelle, je pense que je vous ai bien relaté cela dans les
débuts de mes propos ici. Donc je ne vais pas vous rappeler encore tout
ça parce que pour moi c'est vraiment une perte de temps. Je vais
plutôt passer au deuxième volet de votre question. Celui de des
difficultés rencontrées à la tête de cette
entreprise. Je travaille au poste de directeur de cette entreprise ça
fait déjà plus de 4 ans. Mais comme je vous ai dit au
départ, j'ai évolué dans cette entreprise jusqu'au poste
de directeur général. Ce n'est pas du tout facile tant que vous
êtes dans une entreprise au départ collègue des
employés, mais un jour vous devenez le donneur d'ordre. C'est si
compliqué de savoir par exemple que c'est celui avec qui on se disait
des choses et des choses-là, c'est celui-là qui doit actuellement
donner des ordres. Moi je trouve que c'est très bizarre c'est pourquoi
je me dis toujours que les employés qui sont sous mon autorité
ont vraiment raison de me traiter comme ils veulent. Et souvent même,
pendant les réunions de coordination, il y a certains employés
membres de la direction générale qui brillent toujours par leur
absence. Absences qui sont souvent justifiées par des propos
« Celui-ci va même nous dire quoi de nouveau. Il doit savoir
que ce n'est pas parce qu'il est directeur qu'il doit penser qu'il
connaît mieux ce que cette entreprise cherche. » Ce sont
même les employés-là qui me rapporte ces
informations. »
III. QUESTIONS RELATIVES A L'EVALUATION DU CONTRAT
PSYCHOLOGIQUE
8. Faites-moi un aperçu de ce que vous avez
entendu comme promesses de la part de vos employés lors de leur
entrée dans l'entreprise.
« (rire)....hummm...l'employé va toujours
vous montrer que lui il a une volonté sérieuse de travailler pour
votre compte. Moi je ne m'attarde pas trop à ces propos des
employés simplement parce que qu'ils le disent seulement pour avoir
l'emploi. Ce n'est même pas un souci pour moi. Ce qui m'intéresse
c'est bien la manière qu'ils parviendront à se déterminer
dans le cadre de l'emploi. Il y a beaucoup de travaux que je dois finir avant
de rentrer. Donc je ne vais pas trop débattre par rapport à cette
préoccupation. Comme je vous ai dit, la priorité pour moi n'est
pas la promesse que l'employé va faire, mais plutôt sa
volonté d'intégrer et d'accepter les valeurs que véhicule
cette entreprise. »
9. Qu'est-ce que vous trouvez juste et bien d'une
part, et injuste et mal d'autre part dans votre relation d'emploi actuelle avec
vos employés ?
« Déjà, je ne vais pas faire trop de
commentaire sur ces questions parce que le travail m'appelle. Ce qui est mal
dans cette relation d'emploi depuis que je travaille au poste de directeur
général, moi je vois que c'est une seule chose. Les
employés bénéficient des plans de formation mais
après cette formation, ils partent chercher un emploi ailleurs et ils
implémentent les compétences reçues chez nous. Ils ont
peut-être raison mais la situation d'une entreprise évolue et je
suppose qu'un jour, les choses iront mieux. Je n'ai pas trop de choses à
dire pour cette question. »
10. Trouvez-vous que vos employés ont tenu aux
promesses qu'ils ont faites à leur entrée dans cette
entreprise ? Quelle est votre sentiment relatif à
cela ?
« S'il faut vérifier si les employés
ont tenu leurs promesses faites à l'entrée, c'est un peu
compliqué à ce niveau. Moi par exemple, je n'aime pas trop faire
des débats. Les employés ne sont pas des individus qui sont
là que pour faire ce que vous les demandez de faire. S'ils vous disent
quoi que ce soit au recrutement, c'est justement parce qu'ils ne veulent pas
perdre l'emploi. Ils cherchent à comprendre également si par
rapport à ce qu'ils disent, ils peuvent avoir une chance d'être
recruté. Mais du côté des réalisations de ces
promesses, je vous assure qu'il reste encore beaucoup à faire et c'est
vraiment le comble. Je rencontre souvent des problèmes et je pense que
c'est vraiment ce que j'ai dit au départ, moi c'est simplement la
démonstration des compétences qui m'intéresse. Si
l'employé démontre qu'il peut, alors il gagne ma confiance. Dans
le cas contraire, il perd toute la confiance que j'ai en lui. C'est tout ce que
j'ai à dire pour cette préoccupation. »
Interviewé n° 8 :
I. QUESTIONS PRELIMINAIRES D'ENTREE DANS
L'ENTRETIEN
1. Préparation de l'entretien (questions sur le
profil de l'interviewé)
- Sexe : Masculin
- Fonction : Directeur audit interne
- Formation : Master Professionnel en contrôle de
gestion
- Ancienneté dans l'entreprise : 6 ans
- L'entretien s'est fait à la résidence de
l'enquêté et a duré 22 minutes.
2. Pouvez-vous me faire un bref aperçu de votre
parcours professionnel dans cette entreprise ?
« Je dois vous dire je suis ici en lieu et place du
directeur général qui est empêché et m'as
confié la lourde charge de venir de sa part à cet entretien pour
répondre uniquement aux questions qui relèvent de ma
compétence. Je dirais que mon parcours professionnel dans cette
entreprise n'est pas trop complexe à expliquer puisque j'ai
commencé directement en tant que responsable de la direction de l'audit
interne. Cependant, après six mois de formation à la carte selon
l'expression de cette entreprise. Cette formation est toujours faite pour des
employés qui sont dans l'optique d'être retenu pour un poste
hiérarchique dans l'entreprise. Donc après cette petite formation
de six mois, j'ai eu la chance d'être recruté à la
direction de l'audit interne en tant que responsable de cette dernière.
Donc je n'ai pas eu trop de mutation dans cette entreprise, puis que c'est
cette fonction de directeur de l'audit interne que j'exerce jusqu'à ce
jour. »
3. Actuellement comment vous sentez-vous à la
tête de cette entreprise ?
« Comme je vous ai dit au début cet
entretien, certaines questions ne me sont pas destinées. Donc je vais me
faire la réserve par rapport à cette question. Ce n'est que le
directeur qui est habileté à répondre. »
II. QUESTIONS DE COMPREHENSION DES ATTENTES DANS LA
RELATION D'EMPLOI
4. Dans vos procédures de recrutements,
pouvez-vous me donner un aperçu des éléments qui
constituent le contenu de vos attentes dans la relation d'emploi une fois
l'employé recruté ?
« Parlant du recrutement, c'est vrai que je ne suis
pas le mieux placé pour répondre à cette question, mais je
pense que du fait d'une expérience que moi-même j'ai connu pour un
recrutement que j'ai pu conduire à l'absence du directeur
général, les attentes sont multiformes dans le contexte d'emploi.
Un responsable d'entreprise recrute un employé parce qu'il est sûr
que ce dernier va être loyale en vu de garder la réputation de
l'entreprise. Il faudrait également que cet employé soit celui de
compétent parce que de cette compétence dépend largement
les résultats futurs de l'entreprise. L'employé doit
également être quelqu'un de reconnaissant simplement parce
que...hum...le retour sur les attentes est également pris en compte. Un
employé doit savoir que la rémunération qu'il prend au
jour le jour doit être justifiée. C'est cette justification qui se
fait par la considération des efforts dans la
rémunération.
5. A votre arrivée dans la direction de cette
entreprise, comment perceviez-vous les obligations qui alimentent le travail
entre vous et vos employés ?
« A cette question, je pense que je ne peux plus
vous donner une réponse d'autant plus que je ne suis pas à la
direction de cette entreprise. Je préfère me réserver
vraiment. »
6. Parlez-moi de vos attentes actuellement de la part
des employés. Pouvez-vous attendre plus mieux encore ou le pire
?
« Je ne peux également rien vous dire par
rapport à cette question... »
7. Parlez-moi des évolutions dans votre vie
professionnelle depuis que vous travaillez pour cette entreprise. Quels ont
été les périodes les plus difficiles dans votre relation
d'emploi ? Comment avez-vous traversé ces
périodes ?
« Comme je l'ai dit au début de cette
conversation, je suis à ma 6ème année de
service pour le compte de cette entreprise dont plus de 5 ans ont
été consacré au service de la direction de l'audit
interne. Donc en termes d'évolution, je peux dire qu'il n'y a vraiment
pas eu d'évolution concrète dans cette entreprise. Mais s'il faut
parler en termes de difficultés, alors je peux faire certaines
remarques. D'abord, la première difficulté que je rencontre dans
le cadre de mon travail est que nous n'avons pas tellement de temps libre et
c'est très fatigant de travailler dans ce sens. De 7h30 à 18h00,
nous devons être dans l'entreprise avec seulement une pause d'une heure
de temps entre 12 h et 13. C'est qu'à même difficile et parfois,
le temps même d'aller à cette pause là même nous ne
l'avons pas. Moi par exemple, si je vous dis que j'ai même le temps pour
faire quelques minutes de pause dans cette entreprise, alors je vous ai menti.
Ce n'est pas tellement facile vraiment. Moi c'est vraiment la seule
difficulté que je rencontre dans cette entreprise. »
III. QUESTIONS RELATIVES A L'EVALUATION DU CONTRAT
PSYCHOLOGIQUE
8. Faites-moi un aperçu de ce que vous avez
entendu comme promesses de la part de vos employés lors de leur
entrée dans l'entreprise.
« A cette question, je pense que je ne peux
également plus vous donner une réponse d'autant plus que je ne
suis pas à la direction de cette entreprise. Je préfère ne
rien dire pour ne pas laisser présager l'idée que je cherche
à occuper la place du directeur général.
9. Qu'est-ce que vous trouvez juste et bien d'une
part, et injuste et mal d'autre part dans votre relation d'emploi actuelle avec
vos employés ?
« Également pour cette question, je pense que
je ne peux rien dire pour éviter des soucis majeurs de la part du
directeur de cette entreprise. »
10. Trouvez-vous que vos employés ont tenu aux
promesses qu'ils ont faites à leur entrée dans cette
entreprise ? Quelle est votre sentiment relatif à
cela ?
« Je pense aussi que je ne peux rien dire pour cette
question. »
Interviewé n° 9 :
I. QUESTIONS PRELIMINAIRES D'ENTREE DANS
L'ENTRETIEN
1. Préparation de l'entretien (questions sur le
profil de l'interviewé)
- Sexe : Masculin
- Fonction : Directeur général
- Formation : Bac + 4
- Ancienneté dans l'entreprise : 4 ans
- L'entretien s'est fait à la résidence de
l'enquêté et a duré 55 minutes.
2. Pouvez-vous me faire un bref aperçu de votre
parcours professionnel dans cette entreprise ?
« J'ai envie qu'à même de rire par
rapport à cette question que vous me posez. Pourquoi je le dis
ainsi ? C'est simplement parce que cette entreprise est le fruit de mon
travail personnel. J'ai vraiment souffert nuit et jour pour pourvoir construire
cette structure que je suis à la direction depuis sa mise en service.
Pour vous dire vrai, ça fait sensiblement 4 années que je me
donne corps et âme pour que cette entreprise se maintienne et s'adapte
malgré son jeune âge. Donc depuis que j'ai ouvert cette entreprise
jusqu'à ce jour, je travaille pour la direction et je n'ai pratiquement
rencontré aucun changement. »
3. Actuellement comment vous sentez-vous à la
tête de cette entreprise ?
« Etant donné que cette structure est le
fruit de mes propres efforts, je me sens comblé. C'est justement le voeu
que j'avais exprimé dès le départ. Moi je me suis dit que
je ne vais en aucun jour travailler pour le compte de quelqu'un d'autre. Dieu
m'a donc soutenu jusqu'au bout. »
II. QUESTIONS DE COMPREHENSION DES ATTENTES DANS LA
RELATION D'EMPLOI
4. Dans vos procédures de recrutements,
pouvez-vous me donner un aperçu des éléments qui
constituent le contenu de vos attentes dans la relation d'emploi une fois
l'employé recruté ?
« Hummm....quand moi je lance par exemple la demande
de recrutement, surtout ce que j'ai fait à l'ouverture de cette
entreprise, ce que j'attends c'est bien sûre d'avoir quelqu'un :de
compétent. Un employé compétent est celui-là qui
peut vous permettre non seulement de réduire le temps de
réalisation de vos projets, mais également, il vous permettra de
répondre ponctuellement aux demandes de la clientèle. La
deuxième attente a trait à la loyauté de l'employé
surtout par rapport à la discrétion et à son
éthique professionnelle. Tout employé doit savoir que la
conservation de ce que moi j'appelle secret professionnel est très
importante et même obligatoire pour permettre de gérer la relation
et de garder les bons amis de l'entreprise à mon sens. Une autre attente
que j'exprime toujours est le respect des normes établies et la
hiérarchie de l'entreprise. C'est vrai qu'à même que la
hiérarchie dans le cadre de mon entreprise n'est pas totalement
installée, mais l'employé doit n'est-ce pas avoir un minimum de
respect pour tout ce qu'il a trouvé dans l'entreprise. Je pense que
c'est logique de dire ainsi. Je vais finir en disant que moi j'attends de
l'employé qu'il ne soit pas quelqu'un de réservé.
Quelqu'un qui ne peut s'ouvrir aux autres au moins pour savoir comment les
choses sont faites, comment les décisions sont prises et comment
s'exprimer dans le cadre des réunions avec la hiérarchie de
l'entreprise, si vous avez ce genre d'employé, je vous assure que vous
ne pouvez rien attendre de lui. Donc tout dépend de sa promptitude, de
sa capacité à anticiper les situations et de sa volonté de
réussir au-delà même des prescriptions faites. Je vais
m'arrêter là. »
5. A votre arrivée dans la direction de cette
entreprise, comment perceviez-vous les obligations qui alimentent le travail
entre vous et vos employés ?
« Logiquement je pense que je vous ai
déjà signalé que pour cette entreprise, c'est moi qui suis
le patron et même le fondateur. Je dirige mon entreprise par mes moyens
et par mes efforts en compagnie de quelques collaborateurs que j'ai
recrutés. Les obligations sont déjà normales pour
coordonner les actions de chacun en rapport avec ce que vous attendez. Un
employé doit par exemple connaitre quels sont ses obligations à
couvrir pour la hiérarchie de l'entreprise sache quoi faire pour
l'accompagner dans l'ensemble des tâches qui lui sont définies. Il
a l'obligation de faire savoir au dirigeant de l'entreprise qu'il est là
pour permettre à l'entreprise de répondre à son objectif
principal, ce lui la croissance et de la pérennité. L'employeur
également doit connaître qu'il a des obligations à couvrir
du côté de l'employé. Et comme première obligation
du côté de l'employeur, moi je peux parler de la
rémunération du travail comme convenue. Le contrat de travail en
effet fixe la nature du travail et des objectifs à atteindre pour une
rémunération donnée. Si donc l'employé se trouve
couvrir l'ensemble de ces objectifs, autant mieux le rémunérer
comme convenu et quitter derrière les soucis parce que moi j'appelle
ça les soucis. Pour conclure cette préoccupation, moi je dis que
les obligations réciproques sont même la raison d'être d'une
relation d'emploi décente. »
6. Parlez-moi de vos attentes actuellement de la part
des employés. Pouvez-vous attendre plus mieux encore ou le pire
?
« Quatre années d'existence et je vois
toujours que les choses évoluent, je ne dirais pas qu'à
même normalement, mais je dirais que ça va. Je ne me plein pas du
tout surtout pour ce qui est de la relation d'emploi avec ceux qui sont
là de façon permanente. Je parle principalement de la
secrétaire, du responsable administratif et financier, du responsable
marketing et publicité et du responsable du service informatique. Je
n'ai pas trop de souci à me faire depuis qu'on a commencé
à travailler ensemble. Cependant, j'ai un très grand souci pour
les externes. Je parle des ingénieurs spécialistes du
bâtiment et travaux publics qui me soutiennent chaque fois que j'ai un
marché dans mon portefeuille. La jeunesse de mon entreprise me rend un
peu dépendant de ces derniers puisque je ne peux même pas oser
vouloir recruter des ingénieurs qui ne vont travailler que pour moi.
C'est vraiment à ce niveau que se situent tous les jours mes
problèmes. J'espère seulement que j'arriverai à faire mon
travail un jour avec mes propres ingénieurs recrutés pour des
circonstances pareilles.
7. Parlez-moi des évolutions dans votre vie
professionnelle depuis que vous travaillez pour cette entreprise. Quels ont
été les périodes les plus difficiles dans votre relation
d'emploi ? Comment avez-vous traversé ces
périodes ?
« Concernant les évolutions dans ma vie
professionnelle, je pense que je n'ai pas grandes choses à vous
signaler. Vous savez que cette entreprise est trop jeune et nous venons de nous
installer dans le secteur des bâtiments et travaux publics. Si j'ai
même des difficultés à vous signaler, je pense que c'est
principalement à l'ouverture de mon entreprise que j'ai eu des
difficultés. Mais en ce qui concerne le travail proprement dit, je pense
que je me débrouille pas mal pour essayer d'être un bon patron
malgré mon jeune âge. C'est pas du tout facile mais je fais avec.
»
III. QUESTIONS RELATIVES A L'EVALUATION DU CONTRAT
PSYCHOLOGIQUE
8. Faites-moi un aperçu de ce que vous avez
entendu comme promesses de la part de vos employés lors de leur
entrée dans l'entreprise.
« Présentement, je vais seulement parler des
promesses que les internes ont fait au moment de leur recrutement. Je dis ainsi
parce que du côté des employés que je recrute chaque fois
que j'ai le marché, je ne peux pas parler de promesse simplement parce
que ces derniers ne sont là que pour ce petit moment de
préparation du cahier des charges liées au marché
gagné. Du côté des internes, je ne vais trop m'attarder
là-dessus. Chacun arrive avec cette idée que l'entreprise est
nouvelle et donc elle a aussi besoin des personnes qui sont à la hauteur
de reconstituer sa réputation et de faire en sorte que les clients lui
soient fidèles. Les employés que j'ai recrutés m'ont
qu'à même donné leur mot d'ordre en ce qui concerne leur
volonté de faire partie de l'ensemble et leur engouement si
développé à vouloir m'aider à avancer dans mon
affaire. Je n'ai pas entendu beaucoup de choses puisque nous sommes
jeunes. »
9. Qu'est-ce que vous trouvez juste et bien d'une
part, et injuste et mal d'autre part dans votre relation d'emploi actuelle avec
vos employés ?
« S'il faut parler même d'injustice, moi
dirais plutôt que c'est du côté de ceux qui travaillent
ailleurs et qui viennent m'épauler pour certaines situations là.
C'est de leur côté qu'il y a cette injustice moi je pense.
Imaginer que vous avez un employé qui travaille pour quelqu'un d'autre
et qui travaille également pour vous. Ça devient qu'il a un
double développement des compétences et il peut utiliser cela un
jour à votre en contre. Moi je trouve donc que c'est de leur
côté que nous pouvons inscrire cette injustice-là. Du
côté des employés en interne, je ne vois pas trop ce
problème puisque chacun fait au moins son travail. »
10. Trouvez-vous que vos employés ont tenu aux
promesses qu'ils ont faites à leur entrée dans cette
entreprise ? Quelle est votre sentiment relatif à
cela ?
« Comme je venais de vous dire, les employés
que j'ai recrutés en interne se démontre tous les jours dans
leurs activités. Nous commençons le travaille ici chaque jour de
7h30 à 17h30. Je vous assure que ces employés travaillent souvent
jusqu'à 22h pendant des périodes d'intense activités et
pourtant cet horaire de travail n'est pas défini dans le contrat que
nous avons signé ensemble au début de leur intégration
dans cette entreprise. Une autre chose encore c'est que chaque employé
travaille ici en harmonie. Ils se côtoient de temps en temps et ils
parviennent même à résoudre les problèmes difficiles
simplement par ce coup de main que chacun apporte dans le cadre de l'emploi. Je
suis vraiment ravi non seulement de savoir que par mon entreprise, je parviens
à aider certains employés à subvenir aux besoins de leur
famille et aussi, je suis ravi pour cette volonté de vouloir tous
avancer dans le même sens. Chacun se donne et ça fait la
fierté de tous. Je conclus donc en disant que moi j'ai un très
bon sentiment de la part de mes employés dans cette
entreprise. »
ANNEXE 7 : TRI A PLAT SUR LES VARIABLES QUANTITATIVES
J'ai toujours pensé que le travail donne la
place à l'individu dans la société de nos
jours.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
56
|
7,4
|
7,4
|
7,4
|
Plutôt pas d'accord
|
79
|
10,5
|
10,5
|
17,9
|
Sans opinions
|
93
|
12,4
|
12,4
|
30,3
|
Plutôt d'accord
|
127
|
16,9
|
16,9
|
47,1
|
Tout à fait d'accord
|
398
|
52,9
|
52,9
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que le travail sert à
couvrir les besoins personnels de chaque jour.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
12
|
1,6
|
1,6
|
1,6
|
Plutôt pas d'accord
|
104
|
13,8
|
13,8
|
15,4
|
Sans opinions
|
89
|
11,8
|
11,8
|
27,2
|
Plutôt d'accord
|
216
|
28,7
|
28,7
|
55,9
|
Tout à fait d'accord
|
332
|
44,1
|
44,1
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que la vie au travail est
très comparable à la vie personnelle en famille.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
37
|
4,9
|
4,9
|
4,9
|
Plutôt pas d'accord
|
97
|
12,9
|
12,9
|
17,8
|
Sans opinions
|
116
|
15,4
|
15,4
|
33,2
|
Plutôt d'accord
|
257
|
34,1
|
34,1
|
67,3
|
Tout à fait d'accord
|
246
|
32,7
|
32,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé qu'on pourrait se faire des
amis dans la relation d'emploi.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
46
|
6,1
|
6,1
|
6,1
|
Plutôt pas d'accord
|
153
|
20,3
|
20,3
|
26,4
|
Sans opinions
|
171
|
22,7
|
22,7
|
49,1
|
Plutôt d'accord
|
138
|
18,3
|
18,3
|
67,5
|
Tout à fait d'accord
|
245
|
32,5
|
32,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé qu'on pourrait recourir vers
les autres quand on a des soucis dans le travail.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
23
|
3,1
|
3,1
|
3,1
|
Plutôt pas d'accord
|
95
|
12,6
|
12,6
|
15,7
|
Sans opinions
|
154
|
20,5
|
20,5
|
36,1
|
Plutôt d'accord
|
218
|
29,0
|
29,0
|
65,1
|
Tout à fait d'accord
|
263
|
34,9
|
34,9
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé qu'on pourrait se faire
écouter comme c'est le cas dans la famille.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
22
|
2,9
|
2,9
|
2,9
|
Plutôt pas d'accord
|
104
|
13,8
|
13,8
|
16,7
|
Sans opinions
|
121
|
16,1
|
16,1
|
32,8
|
Plutôt d'accord
|
254
|
33,7
|
33,7
|
66,5
|
Tout à fait d'accord
|
252
|
33,5
|
33,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que toutes les
réalités de l'emploi correspondraient aux compétences
acquises.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
38
|
5,0
|
5,0
|
5,0
|
Plutôt pas d'accord
|
74
|
9,8
|
9,8
|
14,9
|
Sans opinions
|
121
|
16,1
|
16,1
|
30,9
|
Plutôt d'accord
|
172
|
22,8
|
22,8
|
53,8
|
Tout à fait d'accord
|
348
|
46,2
|
46,2
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que mes problèmes
personnels seront considérés comme le souci de la famille
professionnelle.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
44
|
5,8
|
5,8
|
5,8
|
Plutôt pas d'accord
|
165
|
21,9
|
21,9
|
27,8
|
Sans opinions
|
150
|
19,9
|
19,9
|
47,7
|
Plutôt d'accord
|
142
|
18,9
|
18,9
|
66,5
|
Tout à fait d'accord
|
252
|
33,5
|
33,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que mes missions, objectifs
et rôle seront abordables pour moi.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
28
|
3,7
|
3,7
|
3,7
|
Plutôt pas d'accord
|
93
|
12,4
|
12,4
|
16,1
|
Sans opinions
|
125
|
16,6
|
16,6
|
32,7
|
Plutôt d'accord
|
167
|
22,2
|
22,2
|
54,8
|
Tout à fait d'accord
|
340
|
45,2
|
45,2
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé qu'on reconnaitrait mes
efforts au travail peu importe les résultats.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
6
|
,8
|
,8
|
,8
|
Plutôt pas d'accord
|
98
|
13,0
|
13,0
|
13,8
|
Sans opinions
|
117
|
15,5
|
15,5
|
29,3
|
Plutôt d'accord
|
254
|
33,7
|
33,7
|
63,1
|
Tout à fait d'accord
|
278
|
36,9
|
36,9
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que les entreprises tiennent
compte des performances dans les critères de
rémunération.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
25
|
3,3
|
3,3
|
3,3
|
Plutôt pas d'accord
|
62
|
8,2
|
8,2
|
11,6
|
Sans opinions
|
74
|
9,8
|
9,8
|
21,4
|
Plutôt d'accord
|
228
|
30,3
|
30,3
|
51,7
|
Tout à fait d'accord
|
364
|
48,3
|
48,3
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais vite fais pour
gravir les échelons dans cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
13
|
1,7
|
1,7
|
1,7
|
Plutôt pas d'accord
|
55
|
7,3
|
7,3
|
9,0
|
Sans opinions
|
72
|
9,6
|
9,6
|
18,6
|
Plutôt d'accord
|
293
|
38,9
|
38,9
|
57,5
|
Tout à fait d'accord
|
320
|
42,5
|
42,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais la
liberté d'organiser mon travail à ma guise pourvu que les
objectifs soient atteints.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
21
|
2,8
|
2,8
|
2,8
|
Plutôt pas d'accord
|
121
|
16,1
|
16,1
|
18,9
|
Sans opinions
|
120
|
15,9
|
15,9
|
34,8
|
Plutôt d'accord
|
162
|
21,5
|
21,5
|
56,3
|
Tout à fait d'accord
|
329
|
43,7
|
43,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé qu'il y aurait pas de
discrimination sur le traitement des salariés dans
l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
22
|
2,9
|
2,9
|
2,9
|
Plutôt pas d'accord
|
83
|
11,0
|
11,0
|
13,9
|
Sans opinions
|
107
|
14,2
|
14,2
|
28,2
|
Plutôt d'accord
|
249
|
33,1
|
33,1
|
61,2
|
Tout à fait d'accord
|
292
|
38,8
|
38,8
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que les débuts dans
l'entreprise ne seraient pas faciles du fait de notre statut de nouveau
salarié.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
30
|
4,0
|
4,0
|
4,0
|
Plutôt pas d'accord
|
127
|
16,9
|
16,9
|
20,8
|
Sans opinions
|
145
|
19,3
|
19,3
|
40,1
|
Plutôt d'accord
|
199
|
26,4
|
26,4
|
66,5
|
Tout à fait d'accord
|
252
|
33,5
|
33,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que les conditions de
travail seraient améliorées au fil du temps dans
l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Plutôt pas d'accord
|
73
|
9,7
|
9,7
|
9,7
|
Sans opinions
|
122
|
16,2
|
16,2
|
25,9
|
Plutôt d'accord
|
237
|
31,5
|
31,5
|
57,4
|
Tout à fait d'accord
|
321
|
42,6
|
42,6
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un plan de
travail basé sur la communication directe et le travail en
équipe.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
17
|
2,3
|
2,3
|
2,3
|
Plutôt pas d'accord
|
95
|
12,6
|
12,6
|
14,9
|
Sans opinions
|
135
|
17,9
|
17,9
|
32,8
|
Plutôt d'accord
|
168
|
22,3
|
22,3
|
55,1
|
Tout à fait d'accord
|
338
|
44,9
|
44,9
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un retour
d'informations direct, objectif et honnête sur mon travail.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
17
|
2,3
|
2,3
|
2,3
|
Plutôt pas d'accord
|
68
|
9,0
|
9,0
|
11,3
|
Sans opinions
|
128
|
17,0
|
17,0
|
28,3
|
Plutôt d'accord
|
247
|
32,8
|
32,8
|
61,1
|
Tout à fait d'accord
|
292
|
38,8
|
38,8
|
99,9
|
6,00
|
1
|
,1
|
,1
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais une relation de
travail plus coopérative en entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
10
|
1,3
|
1,3
|
1,3
|
Plutôt pas d'accord
|
60
|
8,0
|
8,0
|
9,3
|
Sans opinions
|
116
|
15,4
|
15,4
|
24,7
|
Plutôt d'accord
|
243
|
32,3
|
32,3
|
57,0
|
Tout à fait d'accord
|
324
|
43,0
|
43,0
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un traitement
équitable dans mes relations au travail.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
28
|
3,7
|
3,7
|
3,7
|
Plutôt pas d'accord
|
133
|
17,7
|
17,7
|
21,4
|
Sans opinions
|
176
|
23,4
|
23,4
|
44,8
|
Plutôt d'accord
|
174
|
23,1
|
23,1
|
67,9
|
Tout à fait d'accord
|
242
|
32,1
|
32,1
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail avec
plus de soutien de la part de mon supérieur.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
10
|
1,3
|
1,3
|
1,3
|
Plutôt pas d'accord
|
74
|
9,8
|
9,8
|
11,2
|
Sans opinions
|
141
|
18,7
|
18,7
|
29,9
|
Plutôt d'accord
|
216
|
28,7
|
28,7
|
58,6
|
Tout à fait d'accord
|
312
|
41,4
|
41,4
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un salaire
réellement en adéquation avec mes performances dans
l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
17
|
2,3
|
2,3
|
2,3
|
Plutôt pas d'accord
|
68
|
9,0
|
9,0
|
11,3
|
Sans opinions
|
113
|
15,0
|
15,0
|
26,3
|
Plutôt d'accord
|
278
|
36,9
|
36,9
|
63,2
|
Tout à fait d'accord
|
277
|
36,8
|
36,8
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un emploi qui
comporte des défis à relever dans l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
19
|
2,5
|
2,5
|
2,5
|
Plutôt pas d'accord
|
50
|
6,6
|
6,6
|
9,2
|
Sans opinions
|
66
|
8,8
|
8,8
|
17,9
|
Plutôt d'accord
|
251
|
33,3
|
33,3
|
51,3
|
Tout à fait d'accord
|
366
|
48,6
|
48,6
|
99,9
|
35,00
|
1
|
,1
|
,1
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais des
opportunités de promotion au fur et à mesure que j'évolue
dans l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
4
|
,5
|
,5
|
,5
|
Plutôt pas d'accord
|
69
|
9,2
|
9,2
|
9,7
|
Sans opinions
|
106
|
14,1
|
14,1
|
23,8
|
Plutôt d'accord
|
267
|
35,5
|
35,5
|
59,2
|
Tout à fait d'accord
|
307
|
40,8
|
40,8
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais des ressources
nécessaires pour accomplir mes tâches dans
l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
11
|
1,5
|
1,5
|
1,5
|
Plutôt pas d'accord
|
56
|
7,4
|
7,4
|
8,9
|
Sans opinions
|
92
|
12,2
|
12,2
|
21,1
|
Plutôt d'accord
|
214
|
28,4
|
28,4
|
49,5
|
Tout à fait d'accord
|
380
|
50,5
|
50,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un emploi qui
me permettrait d'avoir un impact sur la prise de décision.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
5
|
,7
|
,7
|
,7
|
Plutôt pas d'accord
|
42
|
5,6
|
5,6
|
6,2
|
Sans opinions
|
45
|
6,0
|
6,0
|
12,2
|
Plutôt d'accord
|
337
|
44,8
|
44,8
|
57,0
|
Tout à fait d'accord
|
324
|
43,0
|
43,0
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un emploi
relativement sûr dans cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
8
|
1,1
|
1,1
|
1,1
|
Plutôt pas d'accord
|
125
|
16,6
|
16,6
|
17,7
|
Sans opinions
|
88
|
11,7
|
11,7
|
29,3
|
Plutôt d'accord
|
186
|
24,7
|
24,7
|
54,1
|
Tout à fait d'accord
|
346
|
45,9
|
45,9
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail qui
a du sens et qui a de l'importance dans ma vie.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
22
|
2,9
|
2,9
|
2,9
|
Plutôt pas d'accord
|
88
|
11,7
|
11,7
|
14,6
|
Sans opinions
|
64
|
8,5
|
8,5
|
23,1
|
Plutôt d'accord
|
244
|
32,4
|
32,4
|
55,5
|
Tout à fait d'accord
|
335
|
44,5
|
44,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que je pourrais me faire
aider par mes collègues en cas d'une situation qui me
dépasse.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
39
|
5,2
|
5,2
|
5,2
|
Plutôt pas d'accord
|
127
|
16,9
|
16,9
|
22,0
|
Sans opinions
|
67
|
8,9
|
8,9
|
30,9
|
Plutôt d'accord
|
205
|
27,2
|
27,2
|
58,2
|
Tout à fait d'accord
|
315
|
41,8
|
41,8
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais du soutien de
la part de l'entreprise pur accomplir au mieux mes
activités.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
17
|
2,3
|
2,3
|
2,3
|
Plutôt pas d'accord
|
83
|
11,0
|
11,0
|
13,3
|
Sans opinions
|
102
|
13,5
|
13,5
|
26,8
|
Plutôt d'accord
|
199
|
26,4
|
26,4
|
53,3
|
Tout à fait d'accord
|
352
|
46,7
|
46,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais une assurance
dans cette entreprise relativement à ma cotisation sociale.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
23
|
3,1
|
3,1
|
3,1
|
Plutôt pas d'accord
|
60
|
8,0
|
8,0
|
11,0
|
Sans opinions
|
104
|
13,8
|
13,8
|
24,8
|
Plutôt d'accord
|
228
|
30,3
|
30,3
|
55,1
|
Tout à fait d'accord
|
338
|
44,9
|
44,9
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que mon supérieur
m'écouterait toujours pour des remarques en rapport avec mon
emploi.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
28
|
3,7
|
3,7
|
3,7
|
Plutôt pas d'accord
|
146
|
19,4
|
19,4
|
23,1
|
Sans opinions
|
120
|
15,9
|
15,9
|
39,0
|
Plutôt d'accord
|
157
|
20,8
|
20,8
|
59,9
|
Tout à fait d'accord
|
302
|
40,1
|
40,1
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais pratiquement
une charge de travail acceptable dans l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
40
|
5,3
|
5,3
|
5,3
|
Plutôt pas d'accord
|
75
|
10,0
|
10,0
|
15,3
|
Sans opinions
|
55
|
7,3
|
7,3
|
22,6
|
Plutôt d'accord
|
224
|
29,7
|
29,7
|
52,3
|
Tout à fait d'accord
|
359
|
47,7
|
47,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé qu'il y aurait une entente
et plus de solidarité entre les collègues dans cette
entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
66
|
8,8
|
8,8
|
8,8
|
Plutôt pas d'accord
|
73
|
9,7
|
9,7
|
18,5
|
Sans opinions
|
79
|
10,5
|
10,5
|
29,0
|
Plutôt d'accord
|
208
|
27,6
|
27,6
|
56,6
|
Tout à fait d'accord
|
327
|
43,4
|
43,4
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un manager
disponible et surtout à l'écoute de ses
salariés.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
93
|
12,4
|
12,4
|
12,4
|
Plutôt pas d'accord
|
50
|
6,6
|
6,6
|
19,0
|
Sans opinions
|
89
|
11,8
|
11,8
|
30,8
|
Plutôt d'accord
|
185
|
24,6
|
24,6
|
55,4
|
Tout à fait d'accord
|
336
|
44,6
|
44,6
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais des horaires de
travail modulables en fonction des activités à
effectuer.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
55
|
7,3
|
7,3
|
7,3
|
Plutôt pas d'accord
|
122
|
16,2
|
16,2
|
23,5
|
Sans opinions
|
137
|
18,2
|
18,2
|
41,7
|
Plutôt d'accord
|
160
|
21,2
|
21,2
|
62,9
|
Tout à fait d'accord
|
279
|
37,1
|
37,1
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que mon travail me
laisserait une marge de temps pour m'occuper de ma famille.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
25
|
3,3
|
3,3
|
3,3
|
Plutôt pas d'accord
|
60
|
8,0
|
8,0
|
11,3
|
Sans opinions
|
100
|
13,3
|
13,3
|
24,6
|
Plutôt d'accord
|
242
|
32,1
|
32,1
|
56,7
|
Tout à fait d'accord
|
326
|
43,3
|
43,3
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail qui
a de l'intérêt dans ma vie de toujours.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
46
|
6,1
|
6,1
|
6,1
|
Plutôt pas d'accord
|
64
|
8,5
|
8,5
|
14,6
|
Sans opinions
|
95
|
12,6
|
12,6
|
27,2
|
Plutôt d'accord
|
240
|
31,9
|
31,9
|
59,1
|
Tout à fait d'accord
|
308
|
40,9
|
40,9
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail avec
un rythme d'exécution modéré dans cette
entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
41
|
5,4
|
5,4
|
5,4
|
Plutôt pas d'accord
|
43
|
5,7
|
5,7
|
11,2
|
Sans opinions
|
57
|
7,6
|
7,6
|
18,7
|
Plutôt d'accord
|
255
|
33,9
|
33,9
|
52,6
|
Tout à fait d'accord
|
357
|
47,4
|
47,4
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que les objectifs
assignés dans le cadre de mon travail seront réalistes et clairs
à mettre en place.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
31
|
4,1
|
4,1
|
4,1
|
Plutôt pas d'accord
|
34
|
4,5
|
4,5
|
8,6
|
Sans opinions
|
86
|
11,4
|
11,4
|
20,1
|
Plutôt d'accord
|
306
|
40,6
|
40,6
|
60,7
|
Tout à fait d'accord
|
296
|
39,3
|
39,3
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail avec
une plus grande alternative dans l'apprentissage.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
34
|
4,5
|
4,5
|
4,5
|
Plutôt pas d'accord
|
64
|
8,5
|
8,5
|
13,0
|
Sans opinions
|
57
|
7,6
|
7,6
|
20,6
|
Plutôt d'accord
|
232
|
30,8
|
30,8
|
51,4
|
Tout à fait d'accord
|
366
|
48,6
|
48,6
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé qu'aucune activité ne
me serait demandée en dehors du cadre horaire de travail.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
31
|
4,1
|
4,1
|
4,1
|
Plutôt pas d'accord
|
56
|
7,4
|
7,4
|
11,6
|
Sans opinions
|
59
|
7,8
|
7,8
|
19,4
|
Plutôt d'accord
|
216
|
28,7
|
28,7
|
48,1
|
Tout à fait d'accord
|
391
|
51,9
|
51,9
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais une
autorisation de m'absenter pour des motifs de santé.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
23
|
3,1
|
3,1
|
3,1
|
Plutôt pas d'accord
|
146
|
19,4
|
19,4
|
22,4
|
Sans opinions
|
69
|
9,2
|
9,2
|
31,6
|
Plutôt d'accord
|
184
|
24,4
|
24,4
|
56,0
|
Tout à fait d'accord
|
331
|
44,0
|
44,0
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais la
capacité d'anticiper des situations dans le cadre de mon
travail.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
4
|
,5
|
,5
|
,5
|
Plutôt pas d'accord
|
86
|
11,4
|
11,4
|
12,0
|
Sans opinions
|
91
|
12,1
|
12,1
|
24,0
|
Plutôt d'accord
|
281
|
37,3
|
37,3
|
61,4
|
Tout à fait d'accord
|
291
|
38,6
|
38,6
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais la
possibilité de valoriser mes capacités et de développer
des compétences nouvelles.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
12
|
1,6
|
1,6
|
1,6
|
Plutôt pas d'accord
|
141
|
18,7
|
18,7
|
20,3
|
Sans opinions
|
106
|
14,1
|
14,1
|
34,4
|
Plutôt d'accord
|
232
|
30,8
|
30,8
|
65,2
|
Tout à fait d'accord
|
262
|
34,8
|
34,8
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais totalement une
marge de liberté dans l'exécution de mes fonctions.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
17
|
2,3
|
2,3
|
2,3
|
Plutôt pas d'accord
|
29
|
3,9
|
3,9
|
6,1
|
Sans opinions
|
106
|
14,1
|
14,1
|
20,2
|
Plutôt d'accord
|
212
|
28,2
|
28,2
|
48,3
|
Tout à fait d'accord
|
389
|
51,7
|
51,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que le travail serait pour
moi un véritable facteur d'épanouissement et d'enregistrement
personnel.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
27
|
3,6
|
3,6
|
3,6
|
Plutôt pas d'accord
|
24
|
3,2
|
3,2
|
6,8
|
Sans opinions
|
85
|
11,3
|
11,3
|
18,1
|
Plutôt d'accord
|
296
|
39,3
|
39,3
|
57,4
|
Tout à fait d'accord
|
321
|
42,6
|
42,6
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais totalement du
soutien de la part de mes responsables.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
5
|
,7
|
,7
|
,7
|
Plutôt pas d'accord
|
41
|
5,4
|
5,4
|
6,1
|
Sans opinions
|
104
|
13,8
|
13,8
|
19,9
|
Plutôt d'accord
|
217
|
28,8
|
28,8
|
48,7
|
Tout à fait d'accord
|
386
|
51,3
|
51,3
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais à
accomplir une tâche dont le résultat sera utile dans
l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
25
|
3,3
|
3,3
|
3,3
|
Plutôt pas d'accord
|
140
|
18,6
|
18,6
|
21,9
|
Sans opinions
|
126
|
16,7
|
16,7
|
38,6
|
Plutôt d'accord
|
265
|
35,2
|
35,2
|
73,8
|
Tout à fait d'accord
|
197
|
26,2
|
26,2
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai la volonté de faire de cette entreprise une
référence dans notre contexte.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Non
|
563
|
74,8
|
74,8
|
74,8
|
Oui
|
177
|
23,5
|
23,5
|
98,3
|
5,00
|
13
|
1,7
|
1,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Pour un travail bien fait, nous vous signalons que les
avantages y suivront obligatoirement.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Non
|
441
|
58,6
|
58,6
|
58,6
|
Oui
|
299
|
39,7
|
39,7
|
98,3
|
5,00
|
13
|
1,7
|
1,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Pour un salarié qui démontre son
implication, il y aura un prix à payer.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Non
|
541
|
71,8
|
71,8
|
71,8
|
Oui
|
199
|
26,4
|
26,4
|
98,3
|
5,00
|
13
|
1,7
|
1,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
La bravoure dans les prestations des travaux complexes
a un prix à payer.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Non
|
549
|
72,9
|
72,9
|
72,9
|
Oui
|
204
|
27,1
|
27,1
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
L'intégration dans les travaux sous pression a
un prix à payer.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Non
|
392
|
52,1
|
52,1
|
52,1
|
Oui
|
361
|
47,9
|
47,9
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Dans cette entreprise, le travail en équipe fait
la référence de nos actions.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Non
|
495
|
65,7
|
65,7
|
65,7
|
Oui
|
258
|
34,3
|
34,3
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
La capacité de l'employé à entrer
dans une relation d'entraide a un prix.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Non
|
525
|
69,7
|
69,7
|
69,7
|
Oui
|
228
|
30,3
|
30,3
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je vous assure qu'il n'y aura pas de discrimination
relativement à la relation d'emploi dans cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Non
|
439
|
58,3
|
58,3
|
58,3
|
Oui
|
314
|
41,7
|
41,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je vous promets des possibilités d'avancement en
fonction de l'évolution de l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Non
|
557
|
74,0
|
74,0
|
74,0
|
Oui
|
196
|
26,0
|
26,0
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je vous promets un plan de carrière bien
défini dans cette entreprise en fonction de vos
performances.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Non
|
507
|
67,3
|
67,3
|
67,3
|
Oui
|
246
|
32,7
|
32,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je vous promets une prise en compte de la conciliation
famille-travail dans cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Non
|
403
|
53,5
|
53,5
|
53,5
|
Oui
|
350
|
46,5
|
46,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je vous promets de l'autonomie dans l'organisation de
vos tâches, en attendant seulement le résultat.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Non
|
469
|
62,3
|
62,3
|
62,3
|
Oui
|
284
|
37,7
|
37,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je vous promets que rien ne vous sera demandé en
dehors du cadre professionnel.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Non
|
449
|
59,6
|
59,6
|
59,6
|
Oui
|
304
|
40,4
|
40,4
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je vous promets que nous avons du souci à rendre
cette entreprise comme une famille d'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Non
|
401
|
53,3
|
53,3
|
53,3
|
Oui
|
352
|
46,7
|
46,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je vous promets que vous pouvez vous rapprocher des
collaborateurs pour des incompréhensions dans votre travail.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Non
|
492
|
65,3
|
65,3
|
65,3
|
Oui
|
261
|
34,7
|
34,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je vous promets une prise en compte de la distance de
votre résidence dans la définition de la politique de
rémunération.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Non
|
421
|
55,9
|
55,9
|
55,9
|
Oui
|
332
|
44,1
|
44,1
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je vous promets une qualité de l'encadrement
à la hauteur de vos attentes.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Non
|
329
|
43,7
|
43,7
|
43,7
|
Oui
|
424
|
56,3
|
56,3
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je vous promets que notre souci majeur c'est d'avancer
dans le même bateau que nos salariés.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Non
|
432
|
57,4
|
57,4
|
57,4
|
Oui
|
321
|
42,6
|
42,6
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je vous promets que nous avons des périodes de
développement des compétences par la formation.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Non
|
481
|
63,9
|
63,9
|
63,9
|
Oui
|
272
|
36,1
|
36,1
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que mon travail me donne la place dans la
société de nos jours.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
246
|
32,7
|
32,7
|
32,7
|
Plutôt pas d'accord
|
73
|
9,7
|
9,7
|
42,4
|
Sans opinions
|
69
|
9,2
|
9,2
|
51,5
|
Plutôt d'accord
|
117
|
15,5
|
15,5
|
67,1
|
Tout à fait d'accord
|
248
|
32,9
|
32,9
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que mon travail sert à couvrir mes
besoins personnels de chaque jour.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
185
|
24,6
|
24,6
|
24,6
|
Plutôt pas d'accord
|
123
|
16,3
|
16,3
|
40,9
|
Sans opinions
|
69
|
9,2
|
9,2
|
50,1
|
Plutôt d'accord
|
164
|
21,8
|
21,8
|
71,8
|
Tout à fait d'accord
|
212
|
28,2
|
28,2
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que ma vie au travail est très
comparable à ma vie personnelle en famille.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
124
|
16,5
|
16,5
|
16,5
|
Plutôt pas d'accord
|
183
|
24,3
|
24,3
|
40,8
|
Sans opinions
|
68
|
9,0
|
9,0
|
49,8
|
Plutôt d'accord
|
160
|
21,2
|
21,2
|
71,0
|
Tout à fait d'accord
|
218
|
29,0
|
29,0
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que je me fais des amis au jour13 le jour
dans la relation d'emploi.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
149
|
19,8
|
19,8
|
19,8
|
Plutôt pas d'accord
|
221
|
29,3
|
29,3
|
49,1
|
Sans opinions
|
136
|
18,1
|
18,1
|
67,2
|
Plutôt d'accord
|
87
|
11,6
|
11,6
|
78,8
|
Tout à fait d'accord
|
160
|
21,2
|
21,2
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que je peux faire recours aux autres quand
j'ai des soucis dans le travail.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
111
|
14,7
|
14,7
|
14,7
|
Plutôt pas d'accord
|
173
|
23,0
|
23,0
|
37,7
|
Sans opinions
|
91
|
12,1
|
12,1
|
49,8
|
Plutôt d'accord
|
177
|
23,5
|
23,5
|
73,3
|
Tout à fait d'accord
|
201
|
26,7
|
26,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que je me fais toujours écouter
comme c'est le cas dans ma famille.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
94
|
12,5
|
12,5
|
12,5
|
Plutôt pas d'accord
|
177
|
23,5
|
23,5
|
36,0
|
Sans opinions
|
92
|
12,2
|
12,2
|
48,2
|
Plutôt d'accord
|
166
|
22,0
|
22,0
|
70,3
|
Tout à fait d'accord
|
224
|
29,7
|
29,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que toutes les réalités de
l'emploi correspondent aux acquis relatifs aux compétences.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
114
|
15,1
|
15,1
|
15,1
|
Plutôt pas d'accord
|
185
|
24,6
|
24,6
|
39,7
|
Sans opinions
|
73
|
9,7
|
9,7
|
49,4
|
Plutôt d'accord
|
136
|
18,1
|
18,1
|
67,5
|
Tout à fait d'accord
|
245
|
32,5
|
32,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que mes problèmes personnels sont
considérés comme le souci de la famille
professionnelle.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
141
|
18,7
|
18,7
|
18,7
|
Plutôt pas d'accord
|
218
|
29,0
|
29,0
|
47,7
|
Sans opinions
|
132
|
17,5
|
17,5
|
65,2
|
Plutôt d'accord
|
94
|
12,5
|
12,5
|
77,7
|
Tout à fait d'accord
|
168
|
22,3
|
22,3
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que mes missions, objectifs et rôle
au travail sont abordables pour moi.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
59
|
7,8
|
7,8
|
7,8
|
Plutôt pas d'accord
|
182
|
24,2
|
24,2
|
32,0
|
Sans opinions
|
96
|
12,7
|
12,7
|
44,8
|
Plutôt d'accord
|
168
|
22,3
|
22,3
|
67,1
|
Tout à fait d'accord
|
248
|
32,9
|
32,9
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate qu'on reconnaît mes efforts au
travail peu importe les résultats.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
29
|
3,9
|
3,9
|
3,9
|
Plutôt pas d'accord
|
216
|
28,7
|
28,7
|
32,5
|
Sans opinions
|
94
|
12,5
|
12,5
|
45,0
|
Plutôt d'accord
|
203
|
27,0
|
27,0
|
72,0
|
Tout à fait d'accord
|
211
|
28,0
|
28,0
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que l'entreprise tient compte des
performances dans les critères de
rémunération.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
38
|
5,0
|
5,0
|
5,0
|
Plutôt pas d'accord
|
182
|
24,2
|
24,2
|
29,2
|
Sans opinions
|
93
|
12,4
|
12,4
|
41,6
|
Plutôt d'accord
|
134
|
17,8
|
17,8
|
59,4
|
Tout à fait d'accord
|
306
|
40,6
|
40,6
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai vite fais pour gravir les
échelons dans cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
135
|
17,9
|
17,9
|
17,9
|
Plutôt pas d'accord
|
116
|
15,4
|
15,4
|
33,3
|
Sans opinions
|
40
|
5,3
|
5,3
|
38,6
|
Plutôt d'accord
|
203
|
27,0
|
27,0
|
65,6
|
Tout à fait d'accord
|
259
|
34,4
|
34,4
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai la liberté d'organiser mon
travail à ma guise pourvu que les objectifs soient atteints.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
145
|
19,3
|
19,3
|
19,3
|
Plutôt pas d'accord
|
178
|
23,6
|
23,6
|
42,9
|
Sans opinions
|
62
|
8,2
|
8,2
|
51,1
|
Plutôt d'accord
|
147
|
19,5
|
19,5
|
70,7
|
Tout à fait d'accord
|
221
|
29,3
|
29,3
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate qu'il n'y a pas de discrimination sur le
traitement des salariés dans l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
121
|
16,1
|
16,1
|
16,1
|
Plutôt pas d'accord
|
176
|
23,4
|
23,4
|
39,4
|
Sans opinions
|
69
|
9,2
|
9,2
|
48,6
|
Plutôt d'accord
|
203
|
27,0
|
27,0
|
75,6
|
Tout à fait d'accord
|
184
|
24,4
|
24,4
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que même mes débuts dans cette
entreprise se passent bien malgré mon statut de nouveau.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
84
|
11,2
|
11,2
|
11,2
|
Plutôt pas d'accord
|
252
|
33,5
|
33,5
|
44,6
|
Sans opinions
|
89
|
11,8
|
11,8
|
56,4
|
Plutôt d'accord
|
158
|
21,0
|
21,0
|
77,4
|
Tout à fait d'accord
|
170
|
22,6
|
22,6
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que les conditions de travail sont
améliorées au fil du temps dans l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
87
|
11,6
|
11,6
|
11,6
|
Plutôt pas d'accord
|
122
|
16,2
|
16,2
|
27,8
|
Sans opinions
|
149
|
19,8
|
19,8
|
47,5
|
Plutôt d'accord
|
234
|
31,1
|
31,1
|
78,6
|
Tout à fait d'accord
|
161
|
21,4
|
21,4
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai un plan de travail basé sur
la communication et le travail en équipe.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
97
|
12,9
|
12,9
|
12,9
|
Plutôt pas d'accord
|
184
|
24,4
|
24,4
|
37,3
|
Sans opinions
|
131
|
17,4
|
17,4
|
54,7
|
Plutôt d'accord
|
140
|
18,6
|
18,6
|
73,3
|
Tout à fait d'accord
|
201
|
26,7
|
26,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai un retour d'informations direct,
objectif et honnête sur mon travail.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
106
|
14,1
|
14,1
|
14,1
|
Plutôt pas d'accord
|
169
|
22,4
|
22,4
|
36,5
|
Sans opinions
|
81
|
10,8
|
10,8
|
47,3
|
Plutôt d'accord
|
218
|
29,0
|
29,0
|
76,2
|
Tout à fait d'accord
|
179
|
23,8
|
23,8
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai une relation de travail plus
coopérative en entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
109
|
14,5
|
14,5
|
14,5
|
Plutôt pas d'accord
|
134
|
17,8
|
17,8
|
32,3
|
Sans opinions
|
82
|
10,9
|
10,9
|
43,2
|
Plutôt d'accord
|
173
|
23,0
|
23,0
|
66,1
|
Tout à fait d'accord
|
255
|
33,9
|
33,9
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai un traitement équitable
dans mes relations au travail.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
161
|
21,4
|
21,4
|
21,4
|
Plutôt pas d'accord
|
186
|
24,7
|
24,7
|
46,1
|
Sans opinions
|
150
|
19,9
|
19,9
|
66,0
|
Plutôt d'accord
|
92
|
12,2
|
12,2
|
78,2
|
Tout à fait d'accord
|
164
|
21,8
|
21,8
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai un emploi avec plus de soutien de
la part de mon supérieur.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
105
|
13,9
|
13,9
|
13,9
|
Plutôt pas d'accord
|
158
|
21,0
|
21,0
|
34,9
|
Sans opinions
|
86
|
11,4
|
11,4
|
46,3
|
Plutôt d'accord
|
154
|
20,5
|
20,5
|
66,8
|
Tout à fait d'accord
|
250
|
33,2
|
33,2
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai un salaire réellement en
adéquation avec mes performances dans l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
68
|
9,0
|
9,0
|
9,0
|
Plutôt pas d'accord
|
200
|
26,6
|
26,6
|
35,6
|
Sans opinions
|
81
|
10,8
|
10,8
|
46,3
|
Plutôt d'accord
|
162
|
21,5
|
21,5
|
67,9
|
Tout à fait d'accord
|
242
|
32,1
|
32,1
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai un emploi qui comporte des
défis à relever dans l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
112
|
14,9
|
14,9
|
14,9
|
Plutôt pas d'accord
|
119
|
15,8
|
15,8
|
30,7
|
Sans opinions
|
80
|
10,6
|
10,6
|
41,3
|
Plutôt d'accord
|
155
|
20,6
|
20,6
|
61,9
|
Tout à fait d'accord
|
287
|
38,1
|
38,1
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai des opportunités de promotion
au fur et à mesure que j'évolue dans l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
77
|
10,2
|
10,2
|
10,2
|
Plutôt pas d'accord
|
191
|
25,4
|
25,4
|
35,6
|
Sans opinions
|
96
|
12,7
|
12,7
|
48,3
|
Plutôt d'accord
|
188
|
25,0
|
25,0
|
73,3
|
Tout à fait d'accord
|
201
|
26,7
|
26,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai des ressources nécessaires
pour accomplir mes tâches quotidiennes.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
106
|
14,1
|
14,1
|
14,1
|
Plutôt pas d'accord
|
115
|
15,3
|
15,3
|
29,3
|
Sans opinions
|
87
|
11,6
|
11,6
|
40,9
|
Plutôt d'accord
|
137
|
18,2
|
18,2
|
59,1
|
Tout à fait d'accord
|
308
|
40,9
|
40,9
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai un emploi qui me permet d'avoir un
impact sur la prise de décision.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
66
|
8,8
|
8,8
|
8,8
|
Plutôt pas d'accord
|
140
|
18,6
|
18,6
|
27,4
|
Sans opinions
|
67
|
8,9
|
8,9
|
36,3
|
Plutôt d'accord
|
232
|
30,8
|
30,8
|
67,1
|
Tout à fait d'accord
|
248
|
32,9
|
32,9
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai un emploi relativement sûr
dans cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
63
|
8,4
|
8,4
|
8,4
|
Plutôt pas d'accord
|
223
|
29,6
|
29,6
|
38,0
|
Sans opinions
|
115
|
15,3
|
15,3
|
53,3
|
Plutôt d'accord
|
161
|
21,4
|
21,4
|
74,6
|
Tout à fait d'accord
|
191
|
25,4
|
25,4
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai un travail qui a du sens et qui a
de l'importance dans ma vie.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
85
|
11,3
|
11,3
|
11,3
|
Plutôt pas d'accord
|
141
|
18,7
|
18,7
|
30,0
|
Sans opinions
|
132
|
17,5
|
17,5
|
47,5
|
Plutôt d'accord
|
177
|
23,5
|
23,5
|
71,0
|
Tout à fait d'accord
|
218
|
29,0
|
29,0
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que je peux me faire aider par mes
collègues en cas d'une situation qui me dépasse.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
108
|
14,3
|
14,3
|
14,3
|
Plutôt pas d'accord
|
183
|
24,3
|
24,3
|
38,6
|
Sans opinions
|
146
|
19,4
|
19,4
|
58,0
|
Plutôt d'accord
|
148
|
19,7
|
19,7
|
77,7
|
Tout à fait d'accord
|
168
|
22,3
|
22,3
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai du soutien de la part de
l'entreprise pour accomplir au mieux mes activités.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
56
|
7,4
|
7,4
|
7,4
|
Plutôt pas d'accord
|
188
|
25,0
|
25,0
|
32,4
|
Sans opinions
|
111
|
14,7
|
14,7
|
47,1
|
Plutôt d'accord
|
204
|
27,1
|
27,1
|
74,2
|
Tout à fait d'accord
|
194
|
25,8
|
25,8
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai une assurance dans cette
entreprise relativement à ma cotisation sociale.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
95
|
12,6
|
12,6
|
12,6
|
Plutôt pas d'accord
|
147
|
19,5
|
19,5
|
32,1
|
Sans opinions
|
71
|
9,4
|
9,4
|
41,6
|
Plutôt d'accord
|
191
|
25,4
|
25,4
|
66,9
|
Tout à fait d'accord
|
249
|
33,1
|
33,1
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que mon supérieur m'écoute
toujours pour des remarques en rapport avec mon emploi.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
117
|
15,5
|
15,5
|
15,5
|
Plutôt pas d'accord
|
221
|
29,3
|
29,3
|
44,9
|
Sans opinions
|
145
|
19,3
|
19,3
|
64,1
|
Plutôt d'accord
|
61
|
8,1
|
8,1
|
72,2
|
Tout à fait d'accord
|
209
|
27,8
|
27,8
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai pratiquement une charge de travail
acceptable dans l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
136
|
18,1
|
18,1
|
18,1
|
Plutôt pas d'accord
|
110
|
14,6
|
14,6
|
32,7
|
Sans opinions
|
92
|
12,2
|
12,2
|
44,9
|
Plutôt d'accord
|
163
|
21,6
|
21,6
|
66,5
|
Tout à fait d'accord
|
252
|
33,5
|
33,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate qu'il y a une entente et plus de
solidarité entre les collègues dans cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
142
|
18,9
|
18,9
|
18,9
|
Plutôt pas d'accord
|
167
|
22,2
|
22,2
|
41,0
|
Sans opinions
|
62
|
8,2
|
8,2
|
49,3
|
Plutôt d'accord
|
160
|
21,2
|
21,2
|
70,5
|
Tout à fait d'accord
|
222
|
29,5
|
29,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai un manager disponible et surtout
à l'écoute de ses salariés.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
176
|
23,4
|
23,4
|
23,4
|
Plutôt pas d'accord
|
153
|
20,3
|
20,3
|
43,7
|
Sans opinions
|
59
|
7,8
|
7,8
|
51,5
|
Plutôt d'accord
|
160
|
21,2
|
21,2
|
72,8
|
Tout à fait d'accord
|
205
|
27,2
|
27,2
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai des horaires de travail modulables
en fonction des activités à effectuer.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
160
|
21,2
|
21,2
|
21,2
|
Plutôt pas d'accord
|
187
|
24,8
|
24,8
|
46,1
|
Sans opinions
|
130
|
17,3
|
17,3
|
63,3
|
Plutôt d'accord
|
74
|
9,8
|
9,8
|
73,2
|
Tout à fait d'accord
|
190
|
25,2
|
25,2
|
98,4
|
21,00
|
12
|
1,6
|
1,6
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que mon travail me laisse une marge de
temps pour m'occuper de ma famille.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
112
|
14,9
|
14,9
|
14,9
|
Plutôt pas d'accord
|
155
|
20,6
|
20,6
|
35,5
|
Sans opinions
|
84
|
11,2
|
11,2
|
46,6
|
Plutôt d'accord
|
166
|
22,0
|
22,0
|
68,7
|
Tout à fait d'accord
|
236
|
31,3
|
31,3
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai un travail qui a de
l'intérêt dans ma vie de toujours.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
182
|
24,2
|
24,2
|
24,2
|
Plutôt pas d'accord
|
113
|
15,0
|
15,0
|
39,2
|
Sans opinions
|
65
|
8,6
|
8,6
|
47,8
|
Plutôt d'accord
|
194
|
25,8
|
25,8
|
73,6
|
Tout à fait d'accord
|
199
|
26,4
|
26,4
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai un travail avec un rythme
d'exécution modéré dans cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
181
|
24,0
|
24,0
|
24,0
|
Plutôt pas d'accord
|
109
|
14,5
|
14,5
|
38,5
|
Sans opinions
|
31
|
4,1
|
4,1
|
42,6
|
Plutôt d'accord
|
186
|
24,7
|
24,7
|
67,3
|
Tout à fait d'accord
|
246
|
32,7
|
32,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que les objectifs assignés dans le
cadre de mon travail seront réalistes et clairs à mettre en
place.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
163
|
21,6
|
21,6
|
21,6
|
Plutôt pas d'accord
|
93
|
12,4
|
12,4
|
34,0
|
Sans opinions
|
45
|
6,0
|
6,0
|
40,0
|
Plutôt d'accord
|
234
|
31,1
|
31,1
|
71,0
|
Tout à fait d'accord
|
218
|
29,0
|
29,0
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai un travail avec une plus grande
alternative dans l'apprentissage.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
126
|
16,7
|
16,7
|
16,7
|
Plutôt pas d'accord
|
142
|
18,9
|
18,9
|
35,6
|
Sans opinions
|
48
|
6,4
|
6,4
|
42,0
|
Plutôt d'accord
|
164
|
21,8
|
21,8
|
63,7
|
Tout à fait d'accord
|
273
|
36,3
|
36,3
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate qu'aucune activité ne m'est
demandée en dehors du cadre horaire de travail.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
127
|
16,9
|
16,9
|
16,9
|
Plutôt pas d'accord
|
99
|
13,1
|
13,1
|
30,0
|
Sans opinions
|
43
|
5,7
|
5,7
|
35,7
|
Plutôt d'accord
|
234
|
31,1
|
31,1
|
66,8
|
Tout à fait d'accord
|
250
|
33,2
|
33,2
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai une autorisation de m'absenter
pour des motifs de santé.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
88
|
11,7
|
11,7
|
11,7
|
Plutôt pas d'accord
|
235
|
31,2
|
31,2
|
42,9
|
Sans opinions
|
56
|
7,4
|
7,4
|
50,3
|
Plutôt d'accord
|
149
|
19,8
|
19,8
|
70,1
|
Tout à fait d'accord
|
225
|
29,9
|
29,9
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai vraiment la capacité
d'anticiper des situations dans le cadre de mon travail.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
134
|
17,8
|
17,8
|
17,8
|
Plutôt pas d'accord
|
118
|
15,7
|
15,7
|
33,5
|
Sans opinions
|
68
|
9,0
|
9,0
|
42,5
|
Plutôt d'accord
|
212
|
28,2
|
28,2
|
70,7
|
Tout à fait d'accord
|
221
|
29,3
|
29,3
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai la possibilité de valoriser
mes capacités et de développer des compétences
nouvelles.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
82
|
10,9
|
10,9
|
10,9
|
Plutôt pas d'accord
|
237
|
31,5
|
31,5
|
42,4
|
Sans opinions
|
81
|
10,8
|
10,8
|
53,1
|
Plutôt d'accord
|
160
|
21,2
|
21,2
|
74,4
|
Tout à fait d'accord
|
193
|
25,6
|
25,6
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai totalement une marge de
liberté dans l'exécution de mes fonctions.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
73
|
9,7
|
9,7
|
9,7
|
Plutôt pas d'accord
|
95
|
12,6
|
12,6
|
22,3
|
Sans opinions
|
110
|
14,6
|
14,6
|
36,9
|
Plutôt d'accord
|
191
|
25,4
|
25,4
|
62,3
|
Tout à fait d'accord
|
284
|
37,7
|
37,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que ce travail est pour moi un
véritable facteur d'épanouissement et d'enregistrement
personnel.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
39
|
5,2
|
5,2
|
5,2
|
Plutôt pas d'accord
|
94
|
12,5
|
12,5
|
17,7
|
Sans opinions
|
114
|
15,1
|
15,1
|
32,8
|
Plutôt d'accord
|
257
|
34,1
|
34,1
|
66,9
|
Tout à fait d'accord
|
236
|
31,3
|
31,3
|
98,3
|
12,00
|
13
|
1,7
|
1,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'ai totalement du soutien de la part
de mes responsables.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
22
|
2,9
|
2,9
|
2,9
|
Plutôt pas d'accord
|
136
|
18,1
|
18,1
|
21,0
|
Sans opinions
|
139
|
18,5
|
18,5
|
39,4
|
Plutôt d'accord
|
144
|
19,1
|
19,1
|
58,6
|
Tout à fait d'accord
|
312
|
41,4
|
41,4
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'accompli des tâches dont le
résultat est utile pour l'évolution de l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
64
|
8,5
|
8,5
|
8,5
|
Plutôt pas d'accord
|
221
|
29,3
|
29,3
|
37,8
|
Sans opinions
|
138
|
18,3
|
18,3
|
56,2
|
Plutôt d'accord
|
129
|
17,1
|
17,1
|
73,3
|
Tout à fait d'accord
|
201
|
26,7
|
26,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai le sentiment d'être un membre de
l'entreprise à part entière.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
184
|
24,4
|
24,4
|
24,4
|
Plutôt pas d'accord
|
121
|
16,1
|
16,1
|
40,5
|
Sans opinions
|
56
|
7,4
|
7,4
|
47,9
|
Plutôt d'accord
|
175
|
23,2
|
23,2
|
71,2
|
Tout à fait d'accord
|
217
|
28,8
|
28,8
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Les activités de l'entreprise me permettent
chaque jour d'améliorer mes connaissances pratiques.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
96
|
12,7
|
12,7
|
12,7
|
Plutôt pas d'accord
|
176
|
23,4
|
23,4
|
36,1
|
Sans opinions
|
64
|
8,5
|
8,5
|
44,6
|
Plutôt d'accord
|
177
|
23,5
|
23,5
|
68,1
|
Tout à fait d'accord
|
240
|
31,9
|
31,9
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je comprends parfaitement les objectifs et visions de
l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
60
|
8,0
|
8,0
|
8,0
|
Plutôt pas d'accord
|
222
|
29,5
|
29,5
|
37,5
|
Sans opinions
|
68
|
9,0
|
9,0
|
46,5
|
Plutôt d'accord
|
181
|
24,0
|
24,0
|
70,5
|
Tout à fait d'accord
|
222
|
29,5
|
29,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je constate que j'acquiers au jour le jour des
connaissances relatives à l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
100
|
13,3
|
13,3
|
13,3
|
Plutôt pas d'accord
|
257
|
34,1
|
34,1
|
47,4
|
Sans opinions
|
111
|
14,7
|
14,7
|
62,2
|
Plutôt d'accord
|
97
|
12,9
|
12,9
|
75,0
|
Tout à fait d'accord
|
188
|
25,0
|
25,0
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je connais parfaitement les comportements
appropriés pour être membre de cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
90
|
12,0
|
12,0
|
12,0
|
Plutôt pas d'accord
|
181
|
24,0
|
24,0
|
36,0
|
Sans opinions
|
96
|
12,7
|
12,7
|
48,7
|
Plutôt d'accord
|
203
|
27,0
|
27,0
|
75,7
|
Tout à fait d'accord
|
183
|
24,3
|
24,3
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai parfaitement une connaissance des valeurs qui
conditionnent le vécu dans cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
83
|
11,0
|
11,0
|
11,0
|
Plutôt pas d'accord
|
158
|
21,0
|
21,0
|
32,0
|
Sans opinions
|
111
|
14,7
|
14,7
|
46,7
|
Plutôt d'accord
|
181
|
24,0
|
24,0
|
70,8
|
Tout à fait d'accord
|
220
|
29,2
|
29,2
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je connais parfaitement les objectifs que mon
entreprise veut atteindre.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
84
|
11,2
|
11,2
|
11,2
|
Plutôt pas d'accord
|
196
|
26,0
|
26,0
|
37,2
|
Sans opinions
|
94
|
12,5
|
12,5
|
49,7
|
Plutôt d'accord
|
156
|
20,7
|
20,7
|
70,4
|
Tout à fait d'accord
|
223
|
29,6
|
29,6
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai vraiment une aisance à m'enraciner dans la
culture de cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
116
|
15,4
|
15,4
|
15,4
|
Plutôt pas d'accord
|
248
|
32,9
|
32,9
|
48,3
|
Sans opinions
|
142
|
18,9
|
18,9
|
67,2
|
Plutôt d'accord
|
54
|
7,2
|
7,2
|
74,4
|
Tout à fait d'accord
|
193
|
25,6
|
25,6
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'accepte totalement le sens et la valeur de ma mission
au travail.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
115
|
15,3
|
15,3
|
15,3
|
Plutôt pas d'accord
|
136
|
18,1
|
18,1
|
33,3
|
Sans opinions
|
106
|
14,1
|
14,1
|
47,4
|
Plutôt d'accord
|
172
|
22,8
|
22,8
|
70,3
|
Tout à fait d'accord
|
224
|
29,7
|
29,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai vraiment une aisance dans l'appropriation des
connaissances relatives à cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
98
|
13,0
|
13,0
|
13,0
|
Plutôt pas d'accord
|
172
|
22,8
|
22,8
|
35,9
|
Sans opinions
|
79
|
10,5
|
10,5
|
46,3
|
Plutôt d'accord
|
217
|
28,8
|
28,8
|
75,2
|
Tout à fait d'accord
|
187
|
24,8
|
24,8
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'accepte totalement les comportements
appropriés pour appartenir à cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
117
|
15,5
|
15,5
|
15,5
|
Plutôt pas d'accord
|
111
|
14,7
|
14,7
|
30,3
|
Sans opinions
|
67
|
8,9
|
8,9
|
39,2
|
Plutôt d'accord
|
178
|
23,6
|
23,6
|
62,8
|
Tout à fait d'accord
|
280
|
37,2
|
37,2
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je me sens totalement appartenir aux valeurs qui
conditionnent le vécu dans cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
142
|
18,9
|
18,9
|
18,9
|
Plutôt pas d'accord
|
92
|
12,2
|
12,2
|
31,1
|
Sans opinions
|
51
|
6,8
|
6,8
|
37,8
|
Plutôt d'accord
|
218
|
29,0
|
29,0
|
66,8
|
Tout à fait d'accord
|
250
|
33,2
|
33,2
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'adhère totalement aux objectifs que mon
entreprise cherche à atteindre.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
138
|
18,3
|
18,3
|
18,3
|
Plutôt pas d'accord
|
175
|
23,2
|
23,2
|
41,6
|
Sans opinions
|
76
|
10,1
|
10,1
|
51,7
|
Plutôt d'accord
|
82
|
10,9
|
10,9
|
62,5
|
Tout à fait d'accord
|
282
|
37,5
|
37,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'accepte totalement les objectifs assignés au
fonctionnement quotidien de cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
83
|
11,0
|
11,0
|
11,0
|
Plutôt pas d'accord
|
162
|
21,5
|
21,5
|
32,5
|
Sans opinions
|
76
|
10,1
|
10,1
|
42,6
|
Plutôt d'accord
|
202
|
26,8
|
26,8
|
69,5
|
Tout à fait d'accord
|
230
|
30,5
|
30,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je connais parfaitement le sens et la valeur de ma
mission au travail dans cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
53
|
7,0
|
7,0
|
7,0
|
Plutôt pas d'accord
|
240
|
31,9
|
31,9
|
38,9
|
Sans opinions
|
97
|
12,9
|
12,9
|
51,8
|
Plutôt d'accord
|
123
|
16,3
|
16,3
|
68,1
|
Tout à fait d'accord
|
216
|
28,7
|
28,7
|
96,8
|
11,00
|
13
|
1,7
|
1,7
|
98,5
|
55,00
|
11
|
1,5
|
1,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je trouve que j'ai des connaissances requises pour
assumer mon rôle dans cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
152
|
20,2
|
20,2
|
20,2
|
Plutôt pas d'accord
|
86
|
11,4
|
11,4
|
31,6
|
Sans opinions
|
124
|
16,5
|
16,5
|
48,1
|
Plutôt d'accord
|
184
|
24,4
|
24,4
|
72,5
|
Tout à fait d'accord
|
207
|
27,5
|
27,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai un savoir-faire particulier dans le cadre de mon
travail dans cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
68
|
9,0
|
9,0
|
9,0
|
Plutôt pas d'accord
|
203
|
27,0
|
27,0
|
36,0
|
Sans opinions
|
93
|
12,4
|
12,4
|
48,3
|
Plutôt d'accord
|
149
|
19,8
|
19,8
|
68,1
|
Tout à fait d'accord
|
235
|
31,2
|
31,2
|
99,3
|
21,00
|
5
|
,7
|
,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'apprends au fur et à mesure les
compétences requises pour assumer mon travail dans cette
entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
46
|
6,1
|
6,1
|
6,1
|
Plutôt pas d'accord
|
201
|
26,7
|
26,7
|
32,8
|
Sans opinions
|
102
|
13,5
|
13,5
|
46,3
|
Plutôt d'accord
|
199
|
26,4
|
26,4
|
72,8
|
Tout à fait d'accord
|
205
|
27,2
|
27,2
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je connais quelles tâches et
responsabilités sont prioritaires dans le cadre de mon
travail.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
70
|
9,3
|
9,3
|
9,3
|
Plutôt pas d'accord
|
182
|
24,2
|
24,2
|
33,5
|
Sans opinions
|
96
|
12,7
|
12,7
|
46,2
|
Plutôt d'accord
|
163
|
21,6
|
21,6
|
67,9
|
Tout à fait d'accord
|
242
|
32,1
|
32,1
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai appris comment réaliser mon travail avec
efficacité dans cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
100
|
13,3
|
13,3
|
13,3
|
Plutôt pas d'accord
|
210
|
27,9
|
27,9
|
41,2
|
Sans opinions
|
180
|
23,9
|
23,9
|
65,1
|
Plutôt d'accord
|
55
|
7,3
|
7,3
|
72,4
|
Tout à fait d'accord
|
208
|
27,6
|
27,6
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je maîtrise l'ensemble des activités qui
sont liéesà l'organisation effective de mon travail.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
63
|
8,4
|
8,4
|
8,4
|
Plutôt pas d'accord
|
164
|
21,8
|
21,8
|
30,1
|
Sans opinions
|
86
|
11,4
|
11,4
|
41,6
|
Plutôt d'accord
|
185
|
24,6
|
24,6
|
66,1
|
Tout à fait d'accord
|
255
|
33,9
|
33,9
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je trouve que je connais parfaitement l'histoire de
cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
70
|
9,3
|
9,3
|
9,3
|
Plutôt pas d'accord
|
199
|
26,4
|
26,4
|
35,7
|
Sans opinions
|
57
|
7,6
|
7,6
|
43,3
|
Plutôt d'accord
|
227
|
30,1
|
30,1
|
73,4
|
Tout à fait d'accord
|
200
|
26,6
|
26,6
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je comprends comment agir afin d'être en phase
avec les valeurs de cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
85
|
11,3
|
11,3
|
11,3
|
Plutôt pas d'accord
|
134
|
17,8
|
17,8
|
29,1
|
Sans opinions
|
73
|
9,7
|
9,7
|
38,8
|
Plutôt d'accord
|
194
|
25,8
|
25,8
|
64,5
|
Tout à fait d'accord
|
267
|
35,5
|
35,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je comprends la politique interne qui définit la
hiérarchie dans cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
96
|
12,7
|
12,7
|
12,7
|
Plutôt pas d'accord
|
160
|
21,2
|
21,2
|
34,0
|
Sans opinions
|
101
|
13,4
|
13,4
|
47,4
|
Plutôt d'accord
|
211
|
28,0
|
28,0
|
75,4
|
Tout à fait d'accord
|
185
|
24,6
|
24,6
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai conscience que pour assumer mon rôle, il
faut une compétence adéquate.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
72
|
9,6
|
9,6
|
9,6
|
Plutôt pas d'accord
|
121
|
16,1
|
16,1
|
25,6
|
Sans opinions
|
99
|
13,1
|
13,1
|
38,8
|
Plutôt d'accord
|
144
|
19,1
|
19,1
|
57,9
|
Tout à fait d'accord
|
317
|
42,1
|
42,1
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'accepte totalement les compétences requises
pour conduire mes tâches dans cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
78
|
10,4
|
10,4
|
10,4
|
Plutôt pas d'accord
|
113
|
15,0
|
15,0
|
25,4
|
Sans opinions
|
66
|
8,8
|
8,8
|
34,1
|
Plutôt d'accord
|
205
|
27,2
|
27,2
|
61,4
|
Tout à fait d'accord
|
291
|
38,6
|
38,6
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'accepte totalement l'organisation des
priorités dans le cadre de mon travail.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
97
|
12,9
|
12,9
|
12,9
|
Plutôt pas d'accord
|
208
|
27,6
|
27,6
|
40,5
|
Sans opinions
|
57
|
7,6
|
7,6
|
48,1
|
Plutôt d'accord
|
160
|
21,2
|
21,2
|
69,3
|
Tout à fait d'accord
|
231
|
30,7
|
30,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je trouve que je suis parfaitement efficace dans le
cadre de mon travail en entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
90
|
12,0
|
12,0
|
12,0
|
Plutôt pas d'accord
|
164
|
21,8
|
21,8
|
33,7
|
Sans opinions
|
81
|
10,8
|
10,8
|
44,5
|
Plutôt d'accord
|
181
|
24,0
|
24,0
|
68,5
|
Tout à fait d'accord
|
237
|
31,5
|
31,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'accepte l'ensemble des activités qui sont
liées à l'organisation effective de mon travail.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
145
|
19,3
|
19,3
|
19,3
|
Plutôt pas d'accord
|
175
|
23,2
|
23,2
|
42,5
|
Sans opinions
|
96
|
12,7
|
12,7
|
55,2
|
Plutôt d'accord
|
150
|
19,9
|
19,9
|
75,2
|
Tout à fait d'accord
|
187
|
24,8
|
24,8
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai accepté les valeurs de mon entreprise au
point de les faire les miennes.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
122
|
16,2
|
16,2
|
16,2
|
Plutôt pas d'accord
|
129
|
17,1
|
17,1
|
33,3
|
Sans opinions
|
84
|
11,2
|
11,2
|
44,5
|
Plutôt d'accord
|
178
|
23,6
|
23,6
|
68,1
|
Tout à fait d'accord
|
240
|
31,9
|
31,9
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je connais parfaitement les membres de mon
équipe de travail.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
77
|
10,2
|
10,2
|
10,2
|
Plutôt pas d'accord
|
146
|
19,4
|
19,4
|
29,6
|
Sans opinions
|
110
|
14,6
|
14,6
|
44,2
|
Plutôt d'accord
|
138
|
18,3
|
18,3
|
62,5
|
Tout à fait d'accord
|
282
|
37,5
|
37,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je comprends comment réaliser les tâches
qui composent mon équipe de travail.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
118
|
15,7
|
15,7
|
15,7
|
Plutôt pas d'accord
|
211
|
28,0
|
28,0
|
43,7
|
Sans opinions
|
143
|
19,0
|
19,0
|
62,7
|
Plutôt d'accord
|
74
|
9,8
|
9,8
|
72,5
|
Tout à fait d'accord
|
207
|
27,5
|
27,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je sais parfaitement à qui m'adresser quand mon
travail exige une aide.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
156
|
20,7
|
20,7
|
20,7
|
Plutôt pas d'accord
|
124
|
16,5
|
16,5
|
37,2
|
Sans opinions
|
77
|
10,2
|
10,2
|
47,4
|
Plutôt d'accord
|
147
|
19,5
|
19,5
|
66,9
|
Tout à fait d'accord
|
249
|
33,1
|
33,1
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je comprends que mon équipe contribue aux
objectifs et buts de l'entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
173
|
23,0
|
23,0
|
23,0
|
Plutôt pas d'accord
|
131
|
17,4
|
17,4
|
40,4
|
Sans opinions
|
85
|
11,3
|
11,3
|
51,7
|
Plutôt d'accord
|
126
|
16,7
|
16,7
|
68,4
|
Tout à fait d'accord
|
238
|
31,6
|
31,6
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je comprends comment l'apport des membres de mon
équipe de travail contribue au produit/service final.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
164
|
21,8
|
21,8
|
21,8
|
Plutôt pas d'accord
|
136
|
18,1
|
18,1
|
39,8
|
Sans opinions
|
107
|
14,2
|
14,2
|
54,1
|
Plutôt d'accord
|
120
|
15,9
|
15,9
|
70,0
|
Tout à fait d'accord
|
226
|
30,0
|
30,0
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai encore des tâches dans le cadre de mon
travail pour lesquelles j'ai besoin d'assistance.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Tout à fait d'accord
|
157
|
20,8
|
20,8
|
20,8
|
Plutôt d'accord
|
189
|
25,1
|
25,1
|
45,9
|
Sans opinions
|
132
|
17,5
|
17,5
|
63,5
|
Plutôt pas d'accord
|
104
|
13,8
|
13,8
|
77,3
|
Pas du tout d'accord
|
171
|
22,7
|
22,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Je dois apprendre encore beaucoup de choses sur mon
travail pour être performant.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Tout à fait d'accord
|
124
|
16,5
|
16,5
|
16,5
|
Plutôt d'accord
|
131
|
17,4
|
17,4
|
33,9
|
Sans opinions
|
105
|
13,9
|
13,9
|
47,8
|
Plutôt pas d'accord
|
137
|
18,2
|
18,2
|
66,0
|
Pas du tout d'accord
|
256
|
34,0
|
34,0
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai le sentiment que mes collègues me font
toujours confiance dans cette entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Pas du tout d'accord
|
139
|
18,5
|
18,5
|
18,5
|
Plutôt pas d'accord
|
172
|
22,8
|
22,8
|
41,3
|
Sans opinions
|
96
|
12,7
|
12,7
|
54,1
|
Plutôt d'accord
|
175
|
23,2
|
23,2
|
77,3
|
Tout à fait d'accord
|
171
|
22,7
|
22,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
J'ai l'impression que je me sens toujours isolé
(e) par rapport à mes collègues dans cette
entreprise.
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Tout à fait d'accord
|
120
|
15,9
|
15,9
|
15,9
|
Plutôt d'accord
|
150
|
19,9
|
19,9
|
35,9
|
Sans opinions
|
63
|
8,4
|
8,4
|
44,2
|
Plutôt pas d'accord
|
174
|
23,1
|
23,1
|
67,3
|
Pas du tout d'accord
|
246
|
32,7
|
32,7
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Effectif total approximatif des salariés dans
l'entreprise
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
De 5 à 20 salariés
|
24
|
3,2
|
3,2
|
3,2
|
De 21 à 50 salariés
|
121
|
16,1
|
16,1
|
19,3
|
De 51 à 200 salariés
|
365
|
48,5
|
48,5
|
67,7
|
De 201 à 500 salariés
|
232
|
30,8
|
30,8
|
98,5
|
Plus de 500 salariés
|
11
|
1,5
|
1,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Secteur d'activité des entreprises de la
recherche
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Secteur industriel
|
100
|
13,3
|
13,3
|
13,3
|
Secteur commercial
|
451
|
59,9
|
59,9
|
73,2
|
Secteur des services
|
202
|
26,8
|
26,8
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Forme juridique des entreprises de
l'étude
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
S.N.C
|
13
|
1,7
|
1,7
|
1,7
|
S.A.R.L
|
455
|
60,4
|
60,4
|
62,2
|
Société coopérative
|
72
|
9,6
|
9,6
|
71,7
|
Société Anonyme
|
191
|
25,4
|
25,4
|
97,1
|
Société unipersonnelle
|
22
|
2,9
|
2,9
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Tranche d'âge des
enquêtés
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Moins de 30 ans
|
116
|
15,4
|
15,4
|
15,4
|
De 30 ans à 40 ans
|
440
|
58,4
|
58,4
|
73,8
|
De 41 ans à 50 ans
|
188
|
25,0
|
25,0
|
98,8
|
Plus de 50 ans
|
9
|
1,2
|
1,2
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Genre des enquêtés
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Masculin
|
293
|
38,9
|
38,9
|
38,9
|
Féminin
|
460
|
61,1
|
61,1
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Catégories d'emploi des
enquêtés
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Cadres
|
102
|
13,5
|
13,5
|
13,5
|
Agents de maîtrise
|
334
|
44,4
|
44,4
|
57,9
|
Employés
|
195
|
25,9
|
25,9
|
83,8
|
Ouvriers
|
122
|
16,2
|
16,2
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Ancienneté des enquêtés dans
l'entreprise
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Moins de 1 an
|
17
|
2,3
|
2,3
|
2,3
|
De 1 à 3 ans
|
132
|
17,5
|
17,5
|
19,8
|
De 4 à 5 ans
|
282
|
37,5
|
37,5
|
57,2
|
De 5 à 10 ans
|
125
|
16,6
|
16,6
|
73,8
|
Plus de 10 ans
|
197
|
26,2
|
26,2
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
Niveau d'étude des
enquêtés
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
CEP (CEPE)
|
38
|
5,0
|
5,0
|
5,0
|
BEPC (CAP)
|
76
|
10,1
|
10,1
|
15,1
|
BAC
|
50
|
6,6
|
6,6
|
21,8
|
BTS (DUT)
|
177
|
23,5
|
23,5
|
45,3
|
Licence
|
199
|
26,4
|
26,4
|
71,7
|
Maîtrise
|
19
|
2,5
|
2,5
|
74,2
|
Master Professionnel
|
100
|
13,3
|
13,3
|
87,5
|
DEA (Master Recherche)
|
94
|
12,5
|
12,5
|
100,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
100,0
|
|
ANNEXE 8 : ANALYSE FACTORIELLE SUR LES VARIABLES
Indice KMO et test de Bartlett
|
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiser-Meyer-Olkin.
|
,740
|
Test de sphéricité de Bartlett
|
Khi-deux approximé
|
26247,493
|
ddl
|
496
|
Signification de Bartlett
|
,000
|
Qualité de représentation
|
|
Initial
|
Extraction
|
J'ai toujours pensé qu'on pourrait se faire des amis dans
la relation d'emploi.
|
1,000
|
,813
|
J'ai toujours pensé qu'on pourrait recourir vers les
autres quand on a des soucis dans le travail.
|
1,000
|
,785
|
J'ai toujours pensé qu'on pourrait se faire écouter
comme c'est le cas dans la famille.
|
1,000
|
,813
|
J'ai toujours pensé que toutes les réalités
de l'emploi correspondraient aux compétences acquises.
|
1,000
|
,872
|
J'ai toujours pensé que mes problèmes personnels
seront considérés comme le souci de la famille
professionnelle.
|
1,000
|
,871
|
J'ai toujours pensé que mes missions, objectifs et
rôle seront abordables pour moi.
|
1,000
|
,722
|
J'ai toujours pensé qu'on reconnaitrait mes efforts au
travail peu importe les résultats.
|
1,000
|
,656
|
J'ai toujours pensé que j'aurais la liberté
d'organiser mon travail à ma guise pourvu que les objectifs soient
atteints.
|
1,000
|
,898
|
J'ai toujours pensé qu'il n'y aurait pas de discrimination
sur le traitement des salariés dans l'entreprise.
|
1,000
|
,800
|
J'ai toujours pensé que les débuts dans
l'entreprise ne seraient pas faciles du fait de notre statut de nouveau
salarié.
|
1,000
|
,925
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un retour d'informations
direct, objectif et honnête sur mon travail.
|
1,000
|
,805
|
J'ai toujours pensé que j'aurais une relation de travail
plus coopérative en entreprise.
|
1,000
|
,805
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un traitement
équitable dans mes relations au travail.
|
1,000
|
,873
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail avec plus de
soutien de la part de mon supérieur.
|
1,000
|
,834
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un salaire
réellement en adéquation avec mes performances dans
l'entreprise.
|
1,000
|
,809
|
J'ai toujours pensé que j'aurais des opportunités
de promotion au fur et à mesure que j'évolue dans
l'entreprise.
|
1,000
|
,817
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un emploi relativement
sûr dans cette entreprise.
|
1,000
|
,844
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail qui a du sens
et qui a de l'importance dans ma vie.
|
1,000
|
,790
|
J'ai toujours pensé que je pourrais me faire aider par mes
collègues en cas d'une situation qui me dépasse.
|
1,000
|
,894
|
J'ai toujours pensé que j'aurais une assurance dans cette
entreprise relativement à ma cotisation sociale.
|
1,000
|
,763
|
J'ai toujours pensé que mon supérieur
m'écouterait toujours pour des remarques en rapport avec mon emploi.
|
1,000
|
,890
|
J'ai toujours pensé que j'aurais pratiquement une charge
de travail acceptable dans l'entreprise.
|
1,000
|
,743
|
J'ai toujours pensé que j'aurais des horaires de travail
modulables en fonction des activités à effectuer.
|
1,000
|
,842
|
J'ai toujours pensé que mon travail me laisserait une
marge de temps pour m'occuper de ma famille.
|
1,000
|
,753
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail avec un rythme
d'exécution modéré dans cette entreprise.
|
1,000
|
,864
|
J'ai toujours pensé que les objectifs assignés dans
le cadre de mon travail seront réalistes et clairs à mettre en
place.
|
1,000
|
,690
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail avec une plus
grande alternative dans l'apprentissage.
|
1,000
|
,787
|
J'ai toujours pensé que j'aurais une autorisation de
m'absenter pour des motifs de santé.
|
1,000
|
,862
|
J'ai toujours pensé que j'aurais la capacité
d'anticiper des situations dans le cadre de mon travail.
|
1,000
|
,798
|
J'ai toujours pensé que j'aurais la possibilité de
valoriser mes capacités et de développer des compétences
nouvelles.
|
1,000
|
,859
|
J'ai toujours pensé que j'aurais totalement une marge de
liberté dans l'exécution de mes fonctions.
|
1,000
|
,870
|
J'ai toujours pensé que j'aurais totalement du soutien de
la part de mes responsables.
|
1,000
|
,813
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Matrice de covariance des composantes
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
1
|
1,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
2
|
,000
|
1,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
3
|
,000
|
,000
|
1,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
4
|
,000
|
,000
|
,000
|
1,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
5
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
1,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
6
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
1,000
|
,000
|
,000
|
7
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
1,000
|
,000
|
8
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
1,000
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser.
Scores composante.
|
Matrice de transformation des composantes
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
1
|
,674
|
,416
|
,473
|
,180
|
,238
|
,237
|
,048
|
,045
|
2
|
-,665
|
,557
|
,271
|
,393
|
,040
|
,000
|
,132
|
,031
|
3
|
,201
|
,647
|
-,527
|
-,242
|
-,065
|
-,435
|
,094
|
,053
|
4
|
,044
|
-,215
|
-,385
|
,397
|
,591
|
-,009
|
,523
|
,154
|
5
|
,108
|
-,009
|
-,023
|
,070
|
-,575
|
,213
|
,681
|
-,378
|
6
|
,124
|
,047
|
-,388
|
,529
|
-,413
|
,344
|
-,322
|
,399
|
7
|
-,039
|
,156
|
-,334
|
,078
|
,266
|
,379
|
-,314
|
-,737
|
8
|
-,183
|
,160
|
-,120
|
-,554
|
,127
|
,669
|
,178
|
,353
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser.
|
Récapitulatif de traitement des
observations
|
|
N
|
%
|
Observations
|
Valide
|
753
|
100,0
|
Exclusa
|
0
|
,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
a. Suppression par liste basée sur toutes les variables de
la procédure.
|
Statistiques de fiabilité
|
Alpha de Cronbach
|
Alpha de Cronbach basé sur des éléments
normalisés
|
Nombre d'éléments
|
,868
|
,972
|
32
|
Variance totale expliquée
|
Composante
|
Valeurs propres initiales
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Somme des carrés des facteurs retenus pour la
rotation
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
8,957
|
27,990
|
27,990
|
8,957
|
27,990
|
27,990
|
6,510
|
20,343
|
20,343
|
2
|
4,964
|
15,513
|
43,503
|
4,964
|
15,513
|
43,503
|
4,929
|
15,404
|
35,747
|
3
|
4,000
|
12,501
|
56,004
|
4,000
|
12,501
|
56,004
|
4,231
|
13,221
|
48,968
|
4
|
2,134
|
6,670
|
62,674
|
2,134
|
6,670
|
62,674
|
2,447
|
7,647
|
56,615
|
5
|
1,886
|
5,894
|
68,568
|
1,886
|
5,894
|
68,568
|
2,311
|
7,223
|
63,838
|
6
|
1,696
|
5,300
|
73,868
|
1,696
|
5,300
|
73,868
|
2,234
|
6,980
|
70,818
|
7
|
1,450
|
4,531
|
78,398
|
1,450
|
4,531
|
78,398
|
1,954
|
6,107
|
76,925
|
8
|
1,075
|
3,359
|
81,757
|
1,075
|
3,359
|
81,757
|
1,546
|
4,832
|
81,757
|
9
|
,733
|
2,291
|
84,048
|
|
|
|
|
|
|
10
|
,663
|
2,071
|
86,119
|
|
|
|
|
|
|
11
|
,543
|
1,698
|
87,817
|
|
|
|
|
|
|
12
|
,488
|
1,524
|
89,341
|
|
|
|
|
|
|
13
|
,455
|
1,422
|
90,763
|
|
|
|
|
|
|
14
|
,381
|
1,191
|
91,954
|
|
|
|
|
|
|
15
|
,349
|
1,090
|
93,044
|
|
|
|
|
|
|
16
|
,282
|
,880
|
93,923
|
|
|
|
|
|
|
17
|
,255
|
,797
|
94,720
|
|
|
|
|
|
|
18
|
,244
|
,761
|
95,481
|
|
|
|
|
|
|
19
|
,209
|
,654
|
96,136
|
|
|
|
|
|
|
20
|
,190
|
,593
|
96,729
|
|
|
|
|
|
|
21
|
,177
|
,553
|
97,282
|
|
|
|
|
|
|
22
|
,147
|
,460
|
97,741
|
|
|
|
|
|
|
23
|
,129
|
,404
|
98,146
|
|
|
|
|
|
|
24
|
,111
|
,347
|
98,492
|
|
|
|
|
|
|
25
|
,102
|
,318
|
98,811
|
|
|
|
|
|
|
26
|
,077
|
,241
|
99,052
|
|
|
|
|
|
|
27
|
,071
|
,221
|
99,272
|
|
|
|
|
|
|
28
|
,062
|
,193
|
99,465
|
|
|
|
|
|
|
29
|
,053
|
,164
|
99,630
|
|
|
|
|
|
|
30
|
,048
|
,151
|
99,781
|
|
|
|
|
|
|
31
|
,039
|
,123
|
99,904
|
|
|
|
|
|
|
32
|
,031
|
,096
|
100,000
|
|
|
|
|
|
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Matrice des composantes
|
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un retour d'informations
direct, objectif et honnête sur mon travail.
|
,695
|
-,502
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un salaire
réellement en adéquation avec mes performances dans
l'entreprise.
|
,685
|
-,535
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé qu'on pourrait se faire écouter
comme c'est le cas dans la famille.
|
,682
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé qu'il n'y aurait pas de discrimination
sur le traitement des salariés dans l'entreprise.
|
,669
|
-,537
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que mon supérieur
m'écouterait toujours pour des remarques en rapport avec mon emploi.
|
,667
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que mes problèmes personnels
seront considérés comme le souci de la famille
professionnelle.
|
,657
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé qu'on reconnaitrait mes efforts au
travail peu importe les résultats.
|
,654
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais la capacité
d'anticiper des situations dans le cadre de mon travail.
|
,637
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail qui a du sens
et qui a de l'importance dans ma vie.
|
,635
|
-,503
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé qu'on pourrait recourir vers les
autres quand on a des soucis dans le travail.
|
,631
|
-,521
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais des opportunités
de promotion au fur et à mesure que j'évolue dans
l'entreprise.
|
,625
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais des horaires de travail
modulables en fonction des activités à effectuer.
|
,624
|
|
-,501
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un traitement
équitable dans mes relations au travail.
|
,601
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé qu'on pourrait se faire des amis dans
la relation d'emploi.
|
,587
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que toutes les réalités
de l'emploi correspondraient aux compétences acquises.
|
,558
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais la liberté
d'organiser mon travail à ma guise pourvu que les objectifs soient
atteints.
|
,505
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais la possibilité de
valoriser mes capacités et de développer des compétences
nouvelles.
|
|
,613
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que je pourrais me faire aider par mes
collègues en cas d'une situation qui me dépasse.
|
|
,574
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais pratiquement une charge
de travail acceptable dans l'entreprise.
|
|
,518
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais une assurance dans cette
entreprise relativement à ma cotisation sociale.
|
|
,516
|
,508
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un emploi relativement
sûr dans cette entreprise.
|
|
|
-,582
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail avec plus de
soutien de la part de mon supérieur.
|
|
|
,564
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais une autorisation de
m'absenter pour des motifs de santé.
|
|
|
-,530
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que mon travail me laisserait une
marge de temps pour m'occuper de ma famille.
|
|
|
,523
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais une relation de travail
plus coopérative en entreprise.
|
|
|
,516
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que mes missions, objectifs et
rôle seront abordables pour moi.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail avec un rythme
d'exécution modéré dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais totalement du soutien de
la part de mes responsables.
|
|
|
|
,503
|
,625
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais totalement une marge de
liberté dans l'exécution de mes fonctions.
|
|
|
|
,507
|
,615
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail avec une plus
grande alternative dans l'apprentissage.
|
|
|
|
|
-,550
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que les débuts dans
l'entreprise ne seraient pas faciles du fait de notre statut de nouveau
salarié.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que les objectifs assignés dans
le cadre de mon travail seront réalistes et clairs à mettre en
place.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
a. 8 composantes extraites.
|
Matrice des composantes après
rotationa
|
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un salaire
réellement en adéquation avec mes performances dans
l'entreprise.
|
,886
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un retour d'informations
direct, objectif et honnête sur mon travail.
|
,875
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail qui a du sens
et qui a de l'importance dans ma vie.
|
,846
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé qu'il n'y aurait pas de discrimination
sur le traitement des salariés dans l'entreprise.
|
,845
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé qu'on pourrait se faire écouter
comme c'est le cas dans la famille.
|
,829
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé qu'on pourrait recourir vers les
autres quand on a des soucis dans le travail.
|
,820
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais des opportunités
de promotion au fur et à mesure que j'évolue dans
l'entreprise.
|
,762
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais la capacité
d'anticiper des situations dans le cadre de mon travail.
|
,736
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé qu'on reconnaitrait mes efforts au
travail peu importe les résultats.
|
,707
|
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail avec plus de
soutien de la part de mon supérieur.
|
|
,900
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais une relation de travail
plus coopérative en entreprise.
|
|
,879
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais une assurance dans cette
entreprise relativement à ma cotisation sociale.
|
|
,841
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que mes missions, objectifs et
rôle seront abordables pour moi.
|
|
,815
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais pratiquement une charge
de travail acceptable dans l'entreprise.
|
|
,774
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que mon travail me laisserait une
marge de temps pour m'occuper de ma famille.
|
|
,760
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que toutes les réalités
de l'emploi correspondraient aux compétences acquises.
|
|
,725
|
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un traitement
équitable dans mes relations au travail.
|
|
|
,891
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé qu'on pourrait se faire des amis dans
la relation d'emploi.
|
|
|
,871
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que mon supérieur
m'écouterait toujours pour des remarques en rapport avec mon emploi.
|
|
|
,857
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais des horaires de travail
modulables en fonction des activités à effectuer.
|
|
|
,835
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que mes problèmes personnels
seront considérés comme le souci de la famille
professionnelle.
|
|
|
,820
|
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que je pourrais me faire aider par mes
collègues en cas d'une situation qui me dépasse.
|
|
|
|
,871
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais la possibilité de
valoriser mes capacités et de développer des compétences
nouvelles.
|
|
|
|
,806
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que les débuts dans
l'entreprise ne seraient pas faciles du fait de notre statut de nouveau
salarié.
|
|
|
|
,797
|
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail avec un rythme
d'exécution modéré dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
,895
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que les objectifs assignés dans
le cadre de mon travail seront réalistes et clairs à mettre en
place.
|
|
|
|
|
,782
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un travail avec une plus
grande alternative dans l'apprentissage.
|
|
|
|
|
,749
|
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais une autorisation de
m'absenter pour des motifs de santé.
|
|
|
|
|
|
,820
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais un emploi relativement
sûr dans cette entreprise.
|
|
|
|
|
|
,814
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais la liberté
d'organiser mon travail à ma guise pourvu que les objectifs soient
atteints.
|
|
|
|
|
|
,772
|
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais totalement une marge de
liberté dans l'exécution de mes fonctions.
|
|
|
|
|
|
|
,912
|
|
J'ai toujours pensé que j'aurais totalement du soutien de
la part de mes responsables.
|
|
|
|
|
|
|
,891
|
|
ANOVA
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Sig.
|
Entre les personnes
|
26958,537
|
752
|
35,849
|
|
|
Intra-population
|
Entre éléments
|
1006,846
|
31
|
32,479
|
28,743
|
,000
|
Résidu
|
26342,061
|
23312
|
1,130
|
|
|
Total
|
27348,906
|
23343
|
1,172
|
|
|
Total
|
54307,443
|
24095
|
2,254
|
|
|
Moyenne générale = 3,2724
|
Coefficient de corrélation
intra-classe
|
|
Corrélation intra-classeb
|
Intervalle de confiance à 95%
|
Test F avec valeur réelle 0
|
Borne inférieure
|
Limite supérieure
|
Valeur
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig.
|
Mesures uniques
|
,490a
|
,464
|
,517
|
31,725
|
752
|
23312
|
,000
|
Mesures moyennes
|
,968c
|
,965
|
,972
|
31,725
|
752
|
23312
|
,000
|
Modèle à effets mixtes à deux facteurs
lorsque les effets sur les personnes sont aléatoires et les effets des
mesures sont fixes.
|
a. L'estimateur est identique, que l'effet d'interaction soit
présent ou non.
|
b. Coefficients de corrélation intra-classe de type C
utilisant une définition d'homogénéité (la variance
entre mesures est exclue de l'écart d'activité).
|
c. Cette estimation est calculée en supposant que l'effet
d'interaction est inexistant, puisqu'il ne peut pas être estimé
autrement.
|
Indice KMO et test de Bartlett
|
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiser-Meyer-Olkin.
|
,867
|
Test de sphéricité de Bartlett
|
Khi-deux approximé
|
38679,772
|
ddl
|
496
|
Signification de Bartlett
|
,000
|
Qualité de représentation
|
|
Initial
|
Extraction
|
Je constate que mon travail me donne la place dans la
société de nos jours.
|
1,000
|
,809
|
Je constate que mon travail sert à couvrir mes besoins
personnels de chaque jour.
|
1,000
|
,838
|
Je constate que ma vie au travail est très comparable
à ma vie personnelle en famille.
|
1,000
|
,833
|
Je constate que je me fais des amis au jour13 le jour dans la
relation d'emploi.
|
1,000
|
,853
|
Je constate que je peux faire recours aux autres quand j'ai des
soucis dans le travail.
|
1,000
|
,849
|
Je constate que je me fais toujours écouter comme c'est le
cas dans ma famille.
|
1,000
|
,788
|
Je constate que toutes les réalités de l'emploi
correspondent aux acquis relatifs aux compétences.
|
1,000
|
,782
|
Je constate que mes problèmes personnels sont
considérés comme le souci de la famille professionnelle.
|
1,000
|
,793
|
Je constate que mes missions, objectifs et rôle au travail
sont abordables pour moi.
|
1,000
|
,800
|
Je constate qu'on reconnaît mes efforts au travail peu
importe les résultats.
|
1,000
|
,796
|
Je constate qu'il n'y a pas de discrimination sur le traitement
des salariés dans l'entreprise.
|
1,000
|
,804
|
Je constate que même mes débuts dans cette
entreprise se passent bien malgré mon statut de nouveau.
|
1,000
|
,834
|
Je constate que j'ai un retour d'informations direct, objectif et
honnête sur mon travail.
|
1,000
|
,815
|
Je constate que j'ai une relation de travail plus
coopérative en entreprise.
|
1,000
|
,902
|
Je constate que j'ai un traitement équitable dans mes
relations au travail.
|
1,000
|
,845
|
Je constate que j'ai un emploi avec plus de soutien de la part de
mon supérieur.
|
1,000
|
,842
|
Je constate que j'ai un salaire réellement en
adéquation avec mes performances dans l'entreprise.
|
1,000
|
,847
|
Je constate que j'ai des opportunités de promotion au fur
et à mesure que j'évolue dans l'entreprise.
|
1,000
|
,877
|
Je constate que j'ai un travail qui a du sens et qui a de
l'importance dans ma vie.
|
1,000
|
,874
|
Je constate que je peux me faire aider par mes collègues
en cas d'une situation qui me dépasse.
|
1,000
|
,901
|
Je constate que j'ai du soutien de la part de l'entreprise pour
accomplir au mieux mes activités.
|
1,000
|
,802
|
Je constate que j'ai une assurance dans cette entreprise
relativement à ma cotisation sociale.
|
1,000
|
,874
|
Je constate que mon supérieur m'écoute toujours
pour des remarques en rapport avec mon emploi.
|
1,000
|
,849
|
Je constate que j'ai pratiquement une charge de travail
acceptable dans l'entreprise.
|
1,000
|
,757
|
Je constate que j'ai un manager disponible et surtout à
l'écoute de ses salariés.
|
1,000
|
,631
|
Je constate que j'ai des horaires de travail modulables en
fonction des activités à effectuer.
|
1,000
|
,502
|
Je constate que mon travail me laisse une marge de temps pour
m'occuper de ma famille.
|
1,000
|
,903
|
Je constate que j'ai un travail qui a de l'intérêt
dans ma vie de toujours.
|
1,000
|
,738
|
Je constate que j'ai vraiment la capacité d'anticiper des
situations dans le cadre de mon travail.
|
1,000
|
,785
|
Je constate que j'ai la possibilité de valoriser mes
capacités et de développer des compétences nouvelles.
|
1,000
|
,848
|
Je constate que j'ai totalement une marge de liberté dans
l'exécution de mes fonctions.
|
1,000
|
,859
|
Je constate que j'ai totalement du soutien de la part de mes
responsables.
|
1,000
|
,830
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Variance totale expliquée
|
Composante
|
Valeurs propres initiales
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Somme des carrés des facteurs retenus pour la
rotation
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
17,679
|
55,247
|
55,247
|
17,679
|
55,247
|
55,247
|
10,476
|
32,737
|
32,737
|
2
|
3,619
|
11,311
|
66,558
|
3,619
|
11,311
|
66,558
|
7,442
|
23,256
|
55,992
|
3
|
2,132
|
6,661
|
73,219
|
2,132
|
6,661
|
73,219
|
3,463
|
10,821
|
66,813
|
4
|
1,596
|
4,987
|
78,206
|
1,596
|
4,987
|
78,206
|
2,958
|
9,242
|
76,056
|
5
|
1,036
|
3,237
|
81,443
|
1,036
|
3,237
|
81,443
|
1,724
|
5,387
|
81,443
|
6
|
,927
|
2,897
|
84,340
|
|
|
|
|
|
|
7
|
,864
|
2,701
|
87,040
|
|
|
|
|
|
|
8
|
,689
|
2,154
|
89,194
|
|
|
|
|
|
|
9
|
,508
|
1,588
|
90,782
|
|
|
|
|
|
|
10
|
,375
|
1,173
|
91,955
|
|
|
|
|
|
|
11
|
,325
|
1,015
|
92,969
|
|
|
|
|
|
|
12
|
,272
|
,851
|
93,821
|
|
|
|
|
|
|
13
|
,249
|
,777
|
94,598
|
|
|
|
|
|
|
14
|
,238
|
,745
|
95,343
|
|
|
|
|
|
|
15
|
,202
|
,630
|
95,973
|
|
|
|
|
|
|
16
|
,168
|
,527
|
96,500
|
|
|
|
|
|
|
17
|
,159
|
,498
|
96,998
|
|
|
|
|
|
|
18
|
,136
|
,426
|
97,423
|
|
|
|
|
|
|
19
|
,132
|
,412
|
97,835
|
|
|
|
|
|
|
20
|
,116
|
,361
|
98,196
|
|
|
|
|
|
|
21
|
,103
|
,322
|
98,518
|
|
|
|
|
|
|
22
|
,079
|
,248
|
98,766
|
|
|
|
|
|
|
23
|
,076
|
,237
|
99,003
|
|
|
|
|
|
|
24
|
,069
|
,216
|
99,219
|
|
|
|
|
|
|
25
|
,062
|
,194
|
99,414
|
|
|
|
|
|
|
26
|
,044
|
,139
|
99,552
|
|
|
|
|
|
|
27
|
,038
|
,119
|
99,671
|
|
|
|
|
|
|
28
|
,030
|
,094
|
99,765
|
|
|
|
|
|
|
29
|
,024
|
,075
|
99,840
|
|
|
|
|
|
|
30
|
,023
|
,070
|
99,910
|
|
|
|
|
|
|
31
|
,017
|
,052
|
99,962
|
|
|
|
|
|
|
32
|
,012
|
,038
|
100,000
|
|
|
|
|
|
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Matrice des composantesa
|
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Je constate que j'ai des opportunités de promotion au fur
et à mesure que j'évolue dans l'entreprise.
|
,853
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai un salaire réellement en
adéquation avec mes performances dans l'entreprise.
|
,834
|
|
|
|
|
Je constate que mon travail sert à couvrir mes besoins
personnels de chaque jour.
|
,833
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai un travail qui a du sens et qui a de
l'importance dans ma vie.
|
,832
|
|
|
|
|
Je constate que mon travail me laisse une marge de temps pour
m'occuper de ma famille.
|
,831
|
|
|
|
|
Je constate que mon travail me donne la place dans la
société de nos jours.
|
,829
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai un travail qui a de l'intérêt
dans ma vie de toujours.
|
,827
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai une relation de travail plus
coopérative en entreprise.
|
,820
|
|
|
|
|
Je constate que je peux faire recours aux autres quand j'ai des
soucis dans le travail.
|
,817
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai du soutien de la part de l'entreprise pour
accomplir au mieux mes activités.
|
,809
|
|
|
|
|
Je constate que je me fais toujours écouter comme c'est le
cas dans ma famille.
|
,807
|
|
|
|
|
Je constate qu'on reconnaît mes efforts au travail peu
importe les résultats.
|
,804
|
|
|
|
|
Je constate que ma vie au travail est très comparable
à ma vie personnelle en famille.
|
,803
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai vraiment la capacité d'anticiper des
situations dans le cadre de mon travail.
|
,802
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai un retour d'informations direct, objectif et
honnête sur mon travail.
|
,796
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai une assurance dans cette entreprise
relativement à ma cotisation sociale.
|
,794
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai un emploi avec plus de soutien de la part de
mon supérieur.
|
,789
|
|
|
|
|
Je constate qu'il n'y a pas de discrimination sur le traitement
des salariés dans l'entreprise.
|
,783
|
|
|
|
|
Je constate que toutes les réalités de l'emploi
correspondent aux acquis relatifs aux compétences.
|
,745
|
|
|
|
|
Je constate que mes missions, objectifs et rôle au travail
sont abordables pour moi.
|
,732
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai pratiquement une charge de travail
acceptable dans l'entreprise.
|
,731
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai un manager disponible et surtout à
l'écoute de ses salariés.
|
,689
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai un traitement équitable dans mes
relations au travail.
|
,684
|
|
,541
|
|
|
Je constate que mes problèmes personnels sont
considérés comme le souci de la famille professionnelle.
|
,672
|
|
,530
|
|
|
Je constate que mon supérieur m'écoute toujours
pour des remarques en rapport avec mon emploi.
|
,665
|
|
,581
|
|
|
Je constate que j'ai totalement une marge de liberté dans
l'exécution de mes fonctions.
|
,653
|
|
|
,508
|
|
Je constate que j'ai totalement du soutien de la part de mes
responsables.
|
,653
|
|
|
|
|
Je constate que je me fais des amis au jour13 le jour dans la
relation d'emploi.
|
,646
|
|
,575
|
|
|
Je constate que même mes débuts dans cette
entreprise se passent bien malgré mon statut de nouveau.
|
,605
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai la possibilité de valoriser mes
capacités et de développer des compétences nouvelles.
|
,577
|
|
|
|
|
Je constate que je peux me faire aider par mes collègues
en cas d'une situation qui me dépasse.
|
,507
|
,536
|
|
|
|
Je constate que j'ai des horaires de travail modulables en
fonction des activités à effectuer.
|
|
|
,513
|
|
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
a. 5 composantes extraites.
|
Matrice des composantes après
rotationa
|
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Je constate que j'ai des opportunités de promotion au fur
et à mesure que j'évolue dans l'entreprise.
|
,874
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai un travail qui a du sens et qui a de
l'importance dans ma vie.
|
,870
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai un retour d'informations direct, objectif et
honnête sur mon travail.
|
,857
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai un salaire réellement en
adéquation avec mes performances dans l'entreprise.
|
,852
|
|
|
|
|
Je constate que mon travail sert à couvrir mes besoins
personnels de chaque jour.
|
,846
|
|
|
|
|
Je constate qu'il n'y a pas de discrimination sur le traitement
des salariés dans l'entreprise.
|
,835
|
|
|
|
|
Je constate que je peux faire recours aux autres quand j'ai des
soucis dans le travail.
|
,832
|
|
|
|
|
Je constate que mon travail me donne la place dans la
société de nos jours.
|
,825
|
|
|
|
|
Je constate qu'on reconnaît mes efforts au travail peu
importe les résultats.
|
,822
|
|
|
|
|
Je constate que je me fais toujours écouter comme c'est le
cas dans ma famille.
|
,811
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai du soutien de la part de l'entreprise pour
accomplir au mieux mes activités.
|
,800
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai vraiment la capacité d'anticiper des
situations dans le cadre de mon travail.
|
,798
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai un travail qui a de l'intérêt
dans ma vie de toujours.
|
,727
|
|
|
|
|
Je constate que j'ai une relation de travail plus
coopérative en entreprise.
|
|
,848
|
|
|
|
Je constate que j'ai une assurance dans cette entreprise
relativement à ma cotisation sociale.
|
|
,836
|
|
|
|
Je constate que mes missions, objectifs et rôle au travail
sont abordables pour moi.
|
|
,833
|
|
|
|
Je constate que mon travail me laisse une marge de temps pour
m'occuper de ma famille.
|
|
,832
|
|
|
|
Je constate que j'ai un emploi avec plus de soutien de la part de
mon supérieur.
|
|
,831
|
|
|
|
Je constate que ma vie au travail est très comparable
à ma vie personnelle en famille.
|
|
,805
|
|
|
|
Je constate que toutes les réalités de l'emploi
correspondent aux acquis relatifs aux compétences.
|
|
,783
|
|
|
|
Je constate que j'ai pratiquement une charge de travail
acceptable dans l'entreprise.
|
|
,750
|
|
|
|
Je constate que j'ai un manager disponible et surtout à
l'écoute de ses salariés.
|
|
,667
|
|
|
|
Je constate que je me fais des amis au jour13 le jour dans la
relation d'emploi.
|
|
|
,821
|
|
|
Je constate que j'ai un traitement équitable dans mes
relations au travail.
|
|
|
,771
|
|
|
Je constate que mon supérieur m'écoute toujours
pour des remarques en rapport avec mon emploi.
|
|
|
,753
|
|
|
Je constate que mes problèmes personnels sont
considérés comme le souci de la famille professionnelle.
|
|
|
,744
|
|
|
Je constate que j'ai des horaires de travail modulables en
fonction des activités à effectuer.
|
|
|
,582
|
|
|
Je constate que je peux me faire aider par mes collègues
en cas d'une situation qui me dépasse.
|
|
|
|
,877
|
|
Je constate que même mes débuts dans cette
entreprise se passent bien malgré mon statut de nouveau.
|
|
|
|
,759
|
|
Je constate que j'ai la possibilité de valoriser mes
capacités et de développer des compétences nouvelles.
|
|
|
|
,756
|
|
Je constate que j'ai totalement une marge de liberté dans
l'exécution de mes fonctions.
|
|
|
|
|
,718
|
Je constate que j'ai totalement du soutien de la part de mes
responsables.
|
|
|
|
|
,715
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser.
|
a. La rotation a convergé en 7 itérations.
|
Matrice des coefficients des coordonnées des
composantes
|
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Je constate que mon travail me donne la place dans la
société de nos jours.
|
,109
|
-,046
|
-,051
|
,034
|
,015
|
Je constate que mon travail sert à couvrir mes besoins
personnels de chaque jour.
|
,110
|
-,042
|
-,047
|
,002
|
,041
|
Je constate que ma vie au travail est très comparable
à ma vie personnelle en famille.
|
-,046
|
,171
|
-,007
|
-,094
|
,044
|
Je constate que je me fais des amis au jour13 le jour dans la
relation d'emploi.
|
-,042
|
-,018
|
,337
|
-,117
|
,026
|
Je constate que je peux faire recours aux autres quand j'ai des
soucis dans le travail.
|
,091
|
-,006
|
,026
|
-,121
|
,051
|
Je constate que je me fais toujours écouter comme c'est le
cas dans ma famille.
|
,095
|
-,037
|
,017
|
-,046
|
,037
|
Je constate que toutes les réalités de l'emploi
correspondent aux acquis relatifs aux compétences.
|
-,053
|
,193
|
,027
|
-,196
|
,077
|
Je constate que mes problèmes personnels sont
considérés comme le souci de la famille professionnelle.
|
-,023
|
-,023
|
,275
|
-,003
|
-,093
|
Je constate que mes missions, objectifs et rôle au travail
sont abordables pour moi.
|
-,048
|
,193
|
-,031
|
-,059
|
-,051
|
Je constate qu'on reconnaît mes efforts au travail peu
importe les résultats.
|
,121
|
-,025
|
-,042
|
,050
|
-,154
|
Je constate qu'il n'y a pas de discrimination sur le traitement
des salariés dans l'entreprise.
|
,103
|
-,029
|
-,004
|
-,083
|
,066
|
Je constate que même mes débuts dans cette
entreprise se passent bien malgré mon statut de nouveau.
|
-,024
|
-,068
|
-,020
|
,329
|
,062
|
Je constate que j'ai un retour d'informations direct, objectif et
honnête sur mon travail.
|
,120
|
-,027
|
-,041
|
-,026
|
-,028
|
Je constate que j'ai une relation de travail plus
coopérative en entreprise.
|
-,035
|
,176
|
-,044
|
-,020
|
-,059
|
Je constate que j'ai un traitement équitable dans mes
relations au travail.
|
-,029
|
-,012
|
,287
|
-,007
|
-,112
|
Je constate que j'ai un emploi avec plus de soutien de la part de
mon supérieur.
|
-,045
|
,191
|
-,009
|
-,112
|
,003
|
Je constate que j'ai un salaire réellement en
adéquation avec mes performances dans l'entreprise.
|
,108
|
-,028
|
,000
|
-,036
|
-,018
|
Je constate que j'ai des opportunités de promotion au fur
et à mesure que j'évolue dans l'entreprise.
|
,120
|
-,042
|
-,032
|
,024
|
-,052
|
Je constate que j'ai un travail qui a du sens et qui a de
l'importance dans ma vie.
|
,139
|
-,058
|
-,082
|
,114
|
-,133
|
Je constate que je peux me faire aider par mes collègues
en cas d'une situation qui me dépasse.
|
-,002
|
-,065
|
-,069
|
,462
|
-,190
|
Je constate que j'ai du soutien de la part de l'entreprise pour
accomplir au mieux mes activités.
|
,126
|
-,052
|
-,064
|
,141
|
-,176
|
Je constate que j'ai une assurance dans cette entreprise
relativement à ma cotisation sociale.
|
-,038
|
,172
|
-,050
|
,001
|
-,060
|
Je constate que mon supérieur m'écoute toujours
pour des remarques en rapport avec mon emploi.
|
-,028
|
-,042
|
,265
|
,089
|
-,131
|
Je constate que j'ai pratiquement une charge de travail
acceptable dans l'entreprise.
|
-,026
|
,142
|
-,044
|
,066
|
-,142
|
Je constate que j'ai un manager disponible et surtout à
l'écoute de ses salariés.
|
-,059
|
,123
|
,043
|
-,036
|
,042
|
Je constate que j'ai des horaires de travail modulables en
fonction des activités à effectuer.
|
-,087
|
-,068
|
,287
|
-,137
|
,348
|
Je constate que mon travail me laisse une marge de temps pour
m'occuper de ma famille.
|
-,033
|
,164
|
-,056
|
-,016
|
-,008
|
Je constate que j'ai un travail qui a de l'intérêt
dans ma vie de toujours.
|
,084
|
-,043
|
-,023
|
,074
|
-,002
|
Je constate que j'ai vraiment la capacité d'anticiper des
situations dans le cadre de mon travail.
|
,088
|
-,032
|
,012
|
-,069
|
,094
|
Je constate que j'ai la possibilité de valoriser mes
capacités et de développer des compétences nouvelles.
|
-,037
|
-,075
|
-,004
|
,316
|
,117
|
Je constate que j'ai totalement une marge de liberté dans
l'exécution de mes fonctions.
|
-,017
|
-,033
|
-,065
|
,017
|
,484
|
Je constate que j'ai totalement du soutien de la part de mes
responsables.
|
-,023
|
-,027
|
-,039
|
-,016
|
,491
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser.
|
a. La rotation a convergé en 7 itérations.
|
Matrice de transformation des composantes
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
1
|
,703
|
,563
|
,303
|
,259
|
,171
|
2
|
-,682
|
,559
|
,103
|
,451
|
,094
|
3
|
-,087
|
-,454
|
,853
|
,242
|
-,027
|
4
|
,107
|
-,397
|
-,359
|
,619
|
,565
|
5
|
-,148
|
,079
|
,204
|
-,536
|
,802
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser.
|
Matrice de covariance des composantes
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
1
|
1,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
2
|
,000
|
1,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
3
|
,000
|
,000
|
1,000
|
,000
|
,000
|
4
|
,000
|
,000
|
,000
|
1,000
|
,000
|
5
|
,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
1,000
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser.
Scores composante.
|
Récapitulatif de traitement des
observations
|
|
N
|
%
|
Observations
|
Valide
|
753
|
100,0
|
Exclusa
|
0
|
,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
a. Suppression par liste basée sur toutes les variables de
la procédure.
|
Statistiques de fiabilité
|
Alpha de Cronbach
|
Alpha de Cronbach basé sur des éléments
normalisés
|
Nombre d'éléments
|
,775
|
,860
|
32
|
ANOVA
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Sig.
|
Entre les personnes
|
26958,537
|
752
|
35,849
|
|
|
Intra-population
|
Entre éléments
|
1006,846
|
31
|
32,479
|
28,743
|
,000
|
Résidu
|
26342,061
|
23312
|
1,130
|
|
|
Total
|
27348,906
|
23343
|
1,172
|
|
|
Total
|
54307,443
|
24095
|
2,254
|
|
|
Moyenne générale = 3,2724
|
Coefficient de corrélation
intra-classe
|
|
Corrélation intra-classeb
|
Intervalle de confiance à 95%
|
Test F avec valeur réelle 0
|
Borne inférieure
|
Limite supérieure
|
Valeur
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig.
|
Mesures uniques
|
,490a
|
,464
|
,517
|
31,725
|
752
|
23312
|
,000
|
Mesures moyennes
|
,745c
|
,785
|
,785
|
31,725
|
752
|
23312
|
,000
|
Modèle à effets mixtes à deux facteurs
lorsque les effets sur les personnes sont aléatoires et les effets des
mesures sont fixes.
|
a. L'estimateur est identique, que l'effet d'interaction soit
présent ou non.
|
b. Coefficients de corrélation intra-classe de type C
utilisant une définition d'homogénéité (la variance
entre mesures est exclue de l'écart d'activité).
|
c. Cette estimation est calculée en supposant que l'effet
d'interaction est inexistant, puisqu'il ne peut pas être estimé
autrement.
|
Indice KMO et test de Bartlett
|
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiser-Meyer-Olkin.
|
,704
|
Test de sphéricité de Bartlett
|
Khi-deux approximé
|
10106,204
|
ddl
|
136
|
Signification de Bartlett
|
,000
|
Matrice de transformation des composantes
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
1
|
,739
|
,013
|
,619
|
,265
|
2
|
,006
|
,994
|
-,063
|
,084
|
3
|
-,083
|
-,099
|
-,303
|
,944
|
4
|
-,668
|
,035
|
,722
|
,176
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser.
|
Matrice de covariance des composantes
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
1
|
1,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
2
|
,000
|
1,000
|
,000
|
,000
|
3
|
,000
|
,000
|
1,000
|
,000
|
4
|
,000
|
,000
|
,000
|
1,000
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser.
Scores composante.
|
Récapitulatif de traitement des
observations
|
|
N
|
%
|
Observations
|
Valide
|
753
|
100,0
|
Exclusa
|
0
|
,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
a. Suppression par liste basée sur toutes les variables de
la procédure.
|
Statistiques de fiabilité
|
Alpha de Cronbach
|
Nombre d'éléments
|
,760
|
20
|
Qualité de représentation
|
|
Initial
|
Extraction
|
J'ai la volonté de faire de cette entreprise une
référence dans notre contexte.
|
1,000
|
,913
|
Pour un travail bien fait, nous vous signalons que les avantages
y suivront obligatoirement.
|
1,000
|
,928
|
Pour un salarié qui démontre son implication, il y
aura un prix à payer.
|
1,000
|
,879
|
La bravoure dans les prestations des travaux complexes a un prix
à payer.
|
1,000
|
,651
|
L'intégration dans les travaux sous pression a un prix
à payer.
|
1,000
|
,663
|
Dans cette entreprise, le travail en équipe fait la
référence de nos actions.
|
1,000
|
,742
|
La capacité de l'employé à entrer dans une
relation d'entraide a un prix.
|
1,000
|
,737
|
Je vous assure qu'il n'y aura pas de discrimination relativement
à la relation d'emploi dans cette entreprise.
|
1,000
|
,819
|
Je vous promets des possibilités d'avancement en fonction
de l'évolution de l'entreprise.
|
1,000
|
,732
|
Je vous promets une prise en compte de la conciliation
famille-travail dans cette entreprise.
|
1,000
|
,625
|
Je vous promets de l'autonomie dans l'organisation de vos
tâches, en attendant seulement le résultat.
|
1,000
|
,643
|
Je vous promets que rien ne vous sera demandé en dehors du
cadre professionnel.
|
1,000
|
,697
|
Je vous promets que nous avons du souci à rendre cette
entreprise comme une famille d'entreprise.
|
1,000
|
,728
|
Je vous promets que vous pouvez vous rapprocher des
collaborateurs pour des incompréhensions dans votre travail.
|
1,000
|
,638
|
Je vous promets une qualité de l'encadrement à la
hauteur de vos attentes.
|
1,000
|
,754
|
Je vous promets que notre souci majeur c'est d'avancer dans le
même bateau que nos salariés.
|
1,000
|
,779
|
Je vous promets que nous avons des périodes de
développement des compétences par la formation.
|
1,000
|
,668
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Variance totale expliquée
|
Composante
|
Valeurs propres initiales
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Somme des carrés des facteurs retenus pour la
rotation
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
5,455
|
32,086
|
32,086
|
5,455
|
32,086
|
32,086
|
3,648
|
21,460
|
21,460
|
2
|
3,445
|
20,264
|
52,350
|
3,445
|
20,264
|
52,350
|
3,431
|
20,183
|
41,642
|
3
|
2,237
|
13,159
|
65,509
|
2,237
|
13,159
|
65,509
|
3,070
|
18,057
|
59,700
|
4
|
1,460
|
8,586
|
74,094
|
1,460
|
8,586
|
74,094
|
2,447
|
14,395
|
74,094
|
5
|
,835
|
4,914
|
79,008
|
|
|
|
|
|
|
6
|
,712
|
4,188
|
83,196
|
|
|
|
|
|
|
7
|
,532
|
3,129
|
86,326
|
|
|
|
|
|
|
8
|
,511
|
3,006
|
89,332
|
|
|
|
|
|
|
9
|
,452
|
2,659
|
91,991
|
|
|
|
|
|
|
10
|
,291
|
1,714
|
93,705
|
|
|
|
|
|
|
11
|
,249
|
1,464
|
95,169
|
|
|
|
|
|
|
12
|
,217
|
1,279
|
96,448
|
|
|
|
|
|
|
13
|
,168
|
,988
|
97,436
|
|
|
|
|
|
|
14
|
,154
|
,905
|
98,341
|
|
|
|
|
|
|
15
|
,134
|
,788
|
99,130
|
|
|
|
|
|
|
16
|
,087
|
,514
|
99,644
|
|
|
|
|
|
|
17
|
,060
|
,356
|
100,000
|
|
|
|
|
|
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Matrice des composantesa
|
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
La capacité de l'employé à entrer dans une
relation d'entraide a un prix.
|
,802
|
|
|
|
Je vous promets des possibilités d'avancement en fonction
de l'évolution de l'entreprise.
|
,789
|
|
|
|
La bravoure dans les prestations des travaux complexes a un prix
à payer.
|
,758
|
|
|
|
Je vous promets que rien ne vous sera demandé en dehors du
cadre professionnel.
|
,748
|
|
|
|
Je vous promets de l'autonomie dans l'organisation de vos
tâches, en attendant seulement le résultat.
|
,741
|
|
|
|
Dans cette entreprise, le travail en équipe fait la
référence de nos actions.
|
,730
|
|
|
|
Je vous promets que nous avons des périodes de
développement des compétences par la formation.
|
,711
|
|
|
|
Je vous promets que notre souci majeur c'est d'avancer dans le
même bateau que nos salariés.
|
,698
|
|
|
|
Je vous promets que vous pouvez vous rapprocher des
collaborateurs pour des incompréhensions dans votre travail.
|
,682
|
|
|
|
Je vous assure qu'il n'y aura pas de discrimination relativement
à la relation d'emploi dans cette entreprise.
|
|
,856
|
|
|
Je vous promets une qualité de l'encadrement à la
hauteur de vos attentes.
|
|
,790
|
|
|
Je vous promets que nous avons du souci à rendre cette
entreprise comme une famille d'entreprise.
|
|
,789
|
|
|
Je vous promets une prise en compte de la conciliation
famille-travail dans cette entreprise.
|
|
,781
|
|
|
L'intégration dans les travaux sous pression a un prix
à payer.
|
|
,765
|
|
|
Pour un travail bien fait, nous vous signalons que les avantages
y suivront obligatoirement.
|
|
|
,814
|
|
J'ai la volonté de faire de cette entreprise une
référence dans notre contexte.
|
|
|
,807
|
|
Pour un salarié qui démontre son implication, il y
aura un prix à payer.
|
|
|
,783
|
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
a. 4 composantes extraites.
|
Matrice des composantes après
rotationa
|
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
Je vous promets des possibilités d'avancement en fonction
de l'évolution de l'entreprise.
|
,805
|
|
|
|
Je vous promets que rien ne vous sera demandé en dehors du
cadre professionnel.
|
,795
|
|
|
|
Je vous promets que vous pouvez vous rapprocher des
collaborateurs pour des incompréhensions dans votre travail.
|
,782
|
|
|
|
Je vous promets de l'autonomie dans l'organisation de vos
tâches, en attendant seulement le résultat.
|
,740
|
|
|
|
La bravoure dans les prestations des travaux complexes a un prix
à payer.
|
,699
|
|
|
|
Je vous assure qu'il n'y aura pas de discrimination relativement
à la relation d'emploi dans cette entreprise.
|
|
,838
|
|
|
Je vous promets une qualité de l'encadrement à la
hauteur de vos attentes.
|
|
,815
|
|
|
Je vous promets une prise en compte de la conciliation
famille-travail dans cette entreprise.
|
|
,787
|
|
|
L'intégration dans les travaux sous pression a un prix
à payer.
|
|
,783
|
|
|
Je vous promets que nous avons du souci à rendre cette
entreprise comme une famille d'entreprise.
|
|
,780
|
|
|
Je vous promets que notre souci majeur c'est d'avancer dans le
même bateau que nos salariés.
|
|
|
,852
|
|
Dans cette entreprise, le travail en équipe fait la
référence de nos actions.
|
|
|
,810
|
|
Je vous promets que nous avons des périodes de
développement des compétences par la formation.
|
|
|
,741
|
|
La capacité de l'employé à entrer dans une
relation d'entraide a un prix.
|
|
|
,727
|
|
J'ai la volonté de faire de cette entreprise une
référence dans notre contexte.
|
|
|
|
,905
|
Pour un salarié qui démontre son implication, il y
aura un prix à payer.
|
|
|
|
,886
|
Pour un travail bien fait, nous vous signalons que les avantages
y suivront obligatoirement.
|
|
|
|
,834
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser.
|
a. La rotation a convergé en 5 itérations.
|
Matrice des coefficients des coordonnées des
composantes
|
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
J'ai la volonté de faire de cette entreprise une
référence dans notre contexte.
|
-,011
|
-,053
|
,000
|
,375
|
Pour un travail bien fait, nous vous signalons que les avantages
y suivront obligatoirement.
|
-,110
|
,109
|
-,038
|
,375
|
Pour un salarié qui démontre son implication, il y
aura un prix à payer.
|
-,011
|
-,048
|
,006
|
,367
|
La bravoure dans les prestations des travaux complexes a un prix
à payer.
|
,201
|
-,013
|
-,048
|
,076
|
L'intégration dans les travaux sous pression a un prix
à payer.
|
-,101
|
,233
|
,126
|
-,012
|
Dans cette entreprise, le travail en équipe fait la
référence de nos actions.
|
-,080
|
,001
|
,312
|
-,002
|
La capacité de l'employé à entrer dans une
relation d'entraide a un prix.
|
-,017
|
,031
|
,243
|
,032
|
Je vous assure qu'il n'y aura pas de discrimination relativement
à la relation d'emploi dans cette entreprise.
|
,137
|
,239
|
-,161
|
,002
|
Je vous promets des possibilités d'avancement en fonction
de l'évolution de l'entreprise.
|
,257
|
,004
|
-,060
|
-,031
|
Je vous promets une prise en compte de la conciliation
famille-travail dans cette entreprise.
|
-,036
|
,231
|
,027
|
-,010
|
Je vous promets de l'autonomie dans l'organisation de vos
tâches, en attendant seulement le résultat.
|
,230
|
,010
|
-,031
|
-,056
|
Je vous promets que rien ne vous sera demandé en dehors du
cadre professionnel.
|
,264
|
,009
|
-,069
|
-,059
|
Je vous promets que nous avons du souci à rendre cette
entreprise comme une famille d'entreprise.
|
,156
|
,223
|
-,153
|
-,033
|
Je vous promets que vous pouvez vous rapprocher des
collaborateurs pour des incompréhensions dans votre travail.
|
,282
|
-,019
|
-,118
|
-,038
|
Je vous promets une qualité de l'encadrement à la
hauteur de vos attentes.
|
-,119
|
,243
|
,169
|
-,013
|
Je vous promets que notre souci majeur c'est d'avancer dans le
même bateau que nos salariés.
|
-,109
|
,022
|
,347
|
-,025
|
Je vous promets que nous avons des périodes de
développement des compétences par la formation.
|
-,036
|
-,012
|
,267
|
-,031
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser.
Scores composante.
|
Indice KMO et test de Bartlett
|
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiser-Meyer-Olkin.
|
,902
|
Test de sphéricité de Bartlett
|
Khi-deux approximé
|
38662,517
|
ddl
|
496
|
Signification de Bartlett
|
,000
|
Matrice de covariance des composantes
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
1
|
1,000
|
,000
|
,000
|
,000
|
2
|
,000
|
1,000
|
,000
|
,000
|
3
|
,000
|
,000
|
1,000
|
,000
|
4
|
,000
|
,000
|
,000
|
1,000
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser.
Scores composante.
|
Récapitulatif de traitement des
observations
|
|
N
|
%
|
Observations
|
Valide
|
753
|
100,0
|
Exclusa
|
0
|
,0
|
Total
|
753
|
100,0
|
a. Suppression par liste basée sur toutes les variables de
la procédure.
|
Statistiques de fiabilité
|
Alpha de Cronbach
|
Alpha de Cronbach basé sur des éléments
normalisés
|
Nombre d'éléments
|
,757
|
,977
|
33
|
ANOVA
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Sig.
|
Entre les personnes
|
29388,450
|
752
|
39,080
|
|
|
Intra-population
|
Entre éléments
|
911,271
|
32
|
28,477
|
31,200
|
,000
|
Résidu
|
21963,760
|
24064
|
,913
|
|
|
Total
|
22875,030
|
24096
|
,949
|
|
|
Total
|
52263,481
|
24848
|
2,103
|
|
|
Moyenne générale = 3,3083
|
Coefficient de corrélation
intra-classe
|
|
Corrélation intra-classeb
|
Intervalle de confiance à 95%
|
Test F avec valeur réelle 0
|
Borne inférieure
|
Limite supérieure
|
Valeur
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig.
|
Mesures uniques
|
,559a
|
,533
|
,585
|
42,817
|
752
|
24064
|
,000
|
Mesures moyennes
|
,977c
|
,974
|
,979
|
42,817
|
752
|
24064
|
,000
|
Modèle à effets mixtes à deux facteurs
lorsque les effets sur les personnes sont aléatoires et les effets des
mesures sont fixes.
|
a. L'estimateur est identique, que l'effet d'interaction soit
présent ou non.
|
b. Coefficients de corrélation intra-classe de type C
utilisant une définition d'homogénéité (la variance
entre mesures est exclue de l'écart d'activité).
|
c. Cette estimation est calculée en supposant que l'effet
d'interaction est inexistant, puisqu'il ne peut pas être estimé
autrement.
|
Qualité de représentation
|
|
Initial
|
Extraction
|
J'ai le sentiment d'être un membre de l'entreprise à
part entière.
|
1,000
|
,875
|
Les activités de l'entreprise me permettent chaque jour
d'améliorer mes connaissances pratiques.
|
1,000
|
,855
|
Je comprends parfaitement les objectifs et visions de
l'entreprise.
|
1,000
|
,887
|
Je constate que j'acquiers au jour le jour des connaissances
relatives à l'entreprise.
|
1,000
|
,901
|
Je connais parfaitement les comportements appropriés pour
être membre de cette entreprise.
|
1,000
|
,850
|
J'ai parfaitement une connaissance des valeurs qui conditionnent
le vécu dans cette entreprise.
|
1,000
|
,850
|
Je connais parfaitement les objectifs que mon entreprise veut
atteindre.
|
1,000
|
,763
|
J'ai vraiment une aisance à m'enraciner dans la culture de
cette entreprise.
|
1,000
|
,826
|
J'accepte totalement le sens et la valeur de ma mission au
travail.
|
1,000
|
,797
|
J'ai vraiment une aisance dans l'appropriation des connaissances
relatives à cette entreprise.
|
1,000
|
,840
|
Je me sens totalement appartenir aux valeurs qui conditionnent le
vécu dans cette entreprise.
|
1,000
|
,665
|
J'accepte totalement les objectifs assignés au
fonctionnement quotidien de cette entreprise.
|
1,000
|
,876
|
Je trouve que j'ai des connaissances requises pour assumer mon
rôle dans cette entreprise.
|
1,000
|
,702
|
J'apprends au fur et à mesure les compétences
requises pour assumer mon travail dans cette entreprise.
|
1,000
|
,870
|
Je connais quelles tâches et responsabilités sont
prioritaires dans le cadre de mon travail.
|
1,000
|
,878
|
J'ai appris comment réaliser mon travail avec
efficacité dans cette entreprise.
|
1,000
|
,886
|
Je maîtrise l'ensemble des activités qui sont
liées l'organisation effective de mon travail.
|
1,000
|
,881
|
Je trouve que je connais parfaitement l'histoire de cette
entreprise.
|
1,000
|
,846
|
Je comprends comment agir afin d'être en phase avec les
valeurs de cette entreprise.
|
1,000
|
,831
|
Je comprends la politique interne qui définit la
hiérarchie dans cette entreprise.
|
1,000
|
,863
|
J'ai conscience que pour assumer mon rôle, il faut une
compétence adéquate.
|
1,000
|
,605
|
Je trouve que je suis parfaitement efficace dans le cadre de mon
travail en entreprise.
|
1,000
|
,904
|
J'ai accepté les valeurs de mon entreprise au point de les
faire les miennes.
|
1,000
|
,764
|
Je connais parfaitement les membres de mon équipe de
travail.
|
1,000
|
,872
|
Je comprends comment réaliser les tâches qui
composent mon équipe de travail.
|
1,000
|
,914
|
Je sais parfaitement à qui m'adresser quand mon travail
exige une aide.
|
1,000
|
,789
|
Je comprends que mon équipe contribue aux objectifs et
buts de l'entreprise.
|
1,000
|
,683
|
Je comprends comment l'apport des membres de mon équipe de
travail contribue au produit/service final.
|
1,000
|
,614
|
J'ai encore des tâches dans le cadre de mon travail pour
lesquelles j'ai besoin d'assistance.
|
1,000
|
,853
|
Je dois apprendre encore beaucoup de choses sur mon travail pour
être performant.
|
1,000
|
,794
|
J'ai le sentiment que mes collègues me font toujours
confiance dans cette entreprise.
|
1,000
|
,700
|
J'ai l'impression que je me sens toujours isolé (e) par
rapport à mes collègues dans cette entreprise.
|
1,000
|
,696
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Variance totale expliquée
|
Composante
|
Valeurs propres initiales
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Somme des carrés des facteurs retenus pour la
rotation
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
18,933
|
59,165
|
59,165
|
18,933
|
59,165
|
59,165
|
9,846
|
30,770
|
30,770
|
2
|
3,312
|
10,349
|
69,514
|
3,312
|
10,349
|
69,514
|
7,472
|
23,351
|
54,121
|
3
|
2,382
|
7,442
|
76,956
|
2,382
|
7,442
|
76,956
|
4,714
|
14,732
|
68,853
|
4
|
1,306
|
4,081
|
81,037
|
1,306
|
4,081
|
81,037
|
3,899
|
12,184
|
81,037
|
5
|
,885
|
2,764
|
83,801
|
|
|
|
|
|
|
6
|
,811
|
2,534
|
86,335
|
|
|
|
|
|
|
7
|
,574
|
1,795
|
88,130
|
|
|
|
|
|
|
8
|
,444
|
1,388
|
89,518
|
|
|
|
|
|
|
9
|
,389
|
1,216
|
90,734
|
|
|
|
|
|
|
10
|
,366
|
1,143
|
91,877
|
|
|
|
|
|
|
11
|
,329
|
1,029
|
92,905
|
|
|
|
|
|
|
12
|
,263
|
,822
|
93,728
|
|
|
|
|
|
|
13
|
,235
|
,734
|
94,462
|
|
|
|
|
|
|
14
|
,212
|
,664
|
95,126
|
|
|
|
|
|
|
15
|
,198
|
,617
|
95,743
|
|
|
|
|
|
|
16
|
,180
|
,563
|
96,306
|
|
|
|
|
|
|
17
|
,163
|
,509
|
96,815
|
|
|
|
|
|
|
18
|
,146
|
,455
|
97,271
|
|
|
|
|
|
|
19
|
,127
|
,396
|
97,666
|
|
|
|
|
|
|
20
|
,113
|
,355
|
98,021
|
|
|
|
|
|
|
21
|
,100
|
,312
|
98,332
|
|
|
|
|
|
|
22
|
,093
|
,290
|
98,623
|
|
|
|
|
|
|
23
|
,074
|
,232
|
98,855
|
|
|
|
|
|
|
24
|
,064
|
,200
|
99,055
|
|
|
|
|
|
|
25
|
,061
|
,191
|
99,246
|
|
|
|
|
|
|
26
|
,050
|
,157
|
99,404
|
|
|
|
|
|
|
27
|
,049
|
,154
|
99,557
|
|
|
|
|
|
|
28
|
,042
|
,130
|
99,688
|
|
|
|
|
|
|
29
|
,034
|
,107
|
99,795
|
|
|
|
|
|
|
30
|
,029
|
,090
|
99,885
|
|
|
|
|
|
|
31
|
,026
|
,080
|
99,965
|
|
|
|
|
|
|
32
|
,011
|
,035
|
100,000
|
|
|
|
|
|
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Matrice des composantesa
|
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
J'ai le sentiment d'être un membre de l'entreprise à
part entière.
|
,884
|
|
|
|
Je trouve que je suis parfaitement efficace dans le cadre de mon
travail en entreprise.
|
,879
|
|
|
|
Les activités de l'entreprise me permettent chaque jour
d'améliorer mes connaissances pratiques.
|
,856
|
|
|
|
J'accepte totalement les objectifs assignés au
fonctionnement quotidien de cette entreprise.
|
,849
|
|
|
|
J'ai parfaitement une connaissance des valeurs qui conditionnent
le vécu dans cette entreprise.
|
,845
|
|
|
|
J'apprends au fur et à mesure les compétences
requises pour assumer mon travail dans cette entreprise.
|
,845
|
|
|
|
J'ai vraiment une aisance dans l'appropriation des connaissances
relatives à cette entreprise.
|
,840
|
|
|
|
Je trouve que je connais parfaitement l'histoire de cette
entreprise.
|
,839
|
|
|
|
Je comprends la politique interne qui définit la
hiérarchie dans cette entreprise.
|
,839
|
|
|
|
Je connais parfaitement les comportements appropriés pour
être membre de cette entreprise.
|
,835
|
|
|
|
J'ai accepté les valeurs de mon entreprise au point de les
faire les miennes.
|
,820
|
|
|
|
J'ai le sentiment que mes collègues me font toujours
confiance dans cette entreprise.
|
,788
|
|
|
|
Je comprends que mon équipe contribue aux objectifs et
buts de l'entreprise.
|
,781
|
|
|
|
Je comprends parfaitement les objectifs et visions de
l'entreprise.
|
,780
|
|
|
|
Je connais quelles tâches et responsabilités sont
prioritaires dans le cadre de mon travail.
|
,773
|
|
|
|
Je maîtrise l'ensemble des activités qui sont
liéesà l'organisation effective de mon travail.
|
,767
|
|
|
|
J'accepte totalement le sens et la valeur de ma mission au
travail.
|
,753
|
|
|
|
Je connais parfaitement les membres de mon équipe de
travail.
|
,750
|
,502
|
|
|
Je comprends comment agir afin d'être en phase avec les
valeurs de cette entreprise.
|
,745
|
|
|
|
Je sais parfaitement à qui m'adresser quand mon travail
exige une aide.
|
,738
|
|
|
|
Je dois apprendre encore beaucoup de choses sur mon travail pour
être performant.
|
,737
|
|
|
|
J'ai conscience que pour assumer mon rôle, il faut une
compétence adéquate.
|
,730
|
|
|
|
Je trouve que j'ai des connaissances requises pour assumer mon
rôle dans cette entreprise.
|
,730
|
|
|
|
Je me sens totalement appartenir aux valeurs qui conditionnent le
vécu dans cette entreprise.
|
,727
|
|
|
|
Je connais parfaitement les objectifs que mon entreprise veut
atteindre.
|
,713
|
|
|
|
Je constate que j'acquiers au jour le jour des connaissances
relatives à l'entreprise.
|
,695
|
|
,622
|
|
J'ai l'impression que je me sens toujours isolé (e) par
rapport à mes collègues dans cette entreprise.
|
,691
|
|
|
|
Je comprends comment réaliser les tâches qui
composent mon équipe de travail.
|
,687
|
|
,621
|
|
J'ai vraiment une aisance à m'enraciner dans la culture de
cette entreprise.
|
,663
|
|
,509
|
|
J'ai appris comment réaliser mon travail avec
efficacité dans cette entreprise.
|
,659
|
|
,629
|
|
J'ai encore des tâches dans le cadre de mon travail pour
lesquelles j'ai besoin d'assistance.
|
,657
|
|
,606
|
|
Je comprends comment l'apport des membres de mon équipe de
travail contribue au produit/service final.
|
,613
|
|
|
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
a. 4 composantes extraites.
|
Matrice des composantes après
rotationa
|
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
J'accepte totalement les objectifs assignés au
fonctionnement quotidien de cette entreprise.
|
,857
|
|
|
|
Je trouve que je suis parfaitement efficace dans le cadre de mon
travail en entreprise.
|
,852
|
|
|
|
J'apprends au fur et à mesure les compétences
requises pour assumer mon travail dans cette entreprise.
|
,851
|
|
|
|
J'ai parfaitement une connaissance des valeurs qui conditionnent
le vécu dans cette entreprise.
|
,830
|
|
|
|
Les activités de l'entreprise me permettent chaque jour
d'améliorer mes connaissances pratiques.
|
,829
|
|
|
|
Je connais parfaitement les comportements appropriés pour
être membre de cette entreprise.
|
,786
|
|
|
|
Je comprends la politique interne qui définit la
hiérarchie dans cette entreprise.
|
,783
|
|
|
|
J'ai vraiment une aisance dans l'appropriation des connaissances
relatives à cette entreprise.
|
,772
|
|
|
|
Je trouve que je connais parfaitement l'histoire de cette
entreprise.
|
,770
|
|
|
|
J'ai le sentiment d'être un membre de l'entreprise à
part entière.
|
,740
|
|
|
|
J'ai accepté les valeurs de mon entreprise au point de les
faire les miennes.
|
,739
|
|
|
|
Je comprends que mon équipe contribue aux objectifs et
buts de l'entreprise.
|
,696
|
|
|
|
J'ai le sentiment que mes collègues me font toujours
confiance dans cette entreprise.
|
,689
|
|
|
|
J'ai conscience que pour assumer mon rôle, il faut une
compétence adéquate.
|
,511
|
|
|
|
Je connais parfaitement les membres de mon équipe de
travail.
|
|
,865
|
|
|
Je maîtrise l'ensemble des activités qui sont
liées à l'organisation effective de mon travail.
|
|
,863
|
|
|
Je comprends parfaitement les objectifs et visions de
l'entreprise.
|
|
,860
|
|
|
Je connais quelles tâches et responsabilités sont
prioritaires dans le cadre de mon travail.
|
|
,857
|
|
|
Je sais parfaitement à qui m'adresser quand mon travail
exige une aide.
|
|
,801
|
|
|
J'accepte totalement le sens et la valeur de ma mission au
travail.
|
|
,800
|
|
|
Je dois apprendre encore beaucoup de choses sur mon travail pour
être performant.
|
|
,785
|
|
|
Je connais parfaitement les objectifs que mon entreprise veut
atteindre.
|
|
,745
|
|
|
Je comprends comment l'apport des membres de mon équipe de
travail contribue au produit/service final.
|
|
,666
|
|
|
Je comprends comment réaliser les tâches qui
composent mon équipe de travail.
|
|
|
,867
|
|
J'ai appris comment réaliser mon travail avec
efficacité dans cette entreprise.
|
|
|
,866
|
|
Je constate que j'acquiers au jour le jour des connaissances
relatives à l'entreprise.
|
|
|
,858
|
|
J'ai encore des tâches dans le cadre de mon travail pour
lesquelles j'ai besoin d'assistance.
|
|
|
,842
|
|
J'ai vraiment une aisance à m'enraciner dans la culture de
cette entreprise.
|
|
|
,760
|
|
Je comprends comment agir afin d'être en phase avec les
valeurs de cette entreprise.
|
|
|
|
,739
|
J'ai l'impression que je me sens toujours isolé (e) par
rapport à mes collègues dans cette entreprise.
|
|
|
|
,674
|
Je trouve que j'ai des connaissances requises pour assumer mon
rôle dans cette entreprise.
|
|
|
|
,634
|
Je me sens totalement appartenir aux valeurs qui conditionnent le
vécu dans cette entreprise.
|
|
|
|
,613
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser.
|
a. La rotation a convergé en 6 itérations.
|
Matrice des coefficients des coordonnées des
composantes
|
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
J'ai le sentiment d'être un membre de l'entreprise à
part entière.
|
,066
|
-,029
|
-,033
|
,082
|
Les activités de l'entreprise me permettent chaque jour
d'améliorer mes connaissances pratiques.
|
,150
|
-,019
|
-,016
|
-,105
|
Je comprends parfaitement les objectifs et visions de
l'entreprise.
|
-,020
|
,174
|
-,049
|
-,052
|
Je constate que j'acquiers au jour le jour des connaissances
relatives à l'entreprise.
|
-,036
|
-,053
|
,262
|
-,022
|
Je connais parfaitement les comportements appropriés pour
être membre de cette entreprise.
|
,099
|
-,043
|
-,050
|
,052
|
J'ai parfaitement une connaissance des valeurs qui conditionnent
le vécu dans cette entreprise.
|
,161
|
-,019
|
-,004
|
-,137
|
Je connais parfaitement les objectifs que mon entreprise veut
atteindre.
|
-,090
|
,135
|
-,059
|
,129
|
J'ai vraiment une aisance à m'enraciner dans la culture de
cette entreprise.
|
-,124
|
-,083
|
,238
|
,194
|
J'accepte totalement le sens et la valeur de ma mission au
travail.
|
-,042
|
,153
|
-,037
|
,001
|
J'ai vraiment une aisance dans l'appropriation des connaissances
relatives à cette entreprise.
|
,091
|
-,043
|
-,039
|
,056
|
Je me sens totalement appartenir aux valeurs qui conditionnent le
vécu dans cette entreprise.
|
-,082
|
-,014
|
,005
|
,264
|
J'accepte totalement les objectifs assignés au
fonctionnement quotidien de cette entreprise.
|
,172
|
-,013
|
-,027
|
-,142
|
Je trouve que j'ai des connaissances requises pour assumer mon
rôle dans cette entreprise.
|
-,114
|
,002
|
,016
|
,289
|
J'apprends au fur et à mesure les compétences
requises pour assumer mon travail dans cette entreprise.
|
,177
|
-,005
|
-,027
|
-,162
|
Je connais quelles tâches et responsabilités sont
prioritaires dans le cadre de mon travail.
|
-,017
|
,175
|
-,047
|
-,061
|
J'ai appris comment réaliser mon travail avec
efficacité dans cette entreprise.
|
-,048
|
-,042
|
,268
|
-,028
|
Je maîtrise l'ensemble des activités qui sont
liéesà l'organisation effective de mon travail.
|
-,032
|
,175
|
-,042
|
-,042
|
Je trouve que je connais parfaitement l'histoire de cette
entreprise.
|
,088
|
-,044
|
-,044
|
,067
|
Je comprends comment agir afin d'être en phase avec les
valeurs de cette entreprise.
|
-,065
|
-,053
|
-,034
|
,329
|
Je comprends la politique interne qui définit la
hiérarchie dans cette entreprise.
|
,093
|
-,047
|
-,048
|
,068
|
J'ai conscience que pour assumer mon rôle, il faut une
compétence adéquate.
|
-,006
|
-,026
|
-,010
|
,160
|
Je trouve que je suis parfaitement efficace dans le cadre de mon
travail en entreprise.
|
,162
|
-,010
|
-,017
|
-,133
|
J'ai accepté les valeurs de mon entreprise au point de les
faire les miennes.
|
,142
|
,015
|
,003
|
-,162
|
Je connais parfaitement les membres de mon équipe de
travail.
|
-,019
|
,180
|
-,036
|
-,080
|
Je comprends comment réaliser les tâches qui
composent mon équipe de travail.
|
-,039
|
-,037
|
,264
|
-,044
|
Je sais parfaitement à qui m'adresser quand mon travail
exige une aide.
|
-,020
|
,158
|
-,015
|
-,069
|
Je comprends que mon équipe contribue aux objectifs et
buts de l'entreprise.
|
,120
|
-,011
|
,026
|
-,113
|
Je comprends comment l'apport des membres de mon équipe de
travail contribue au produit/service final.
|
-,020
|
,127
|
,053
|
-,109
|
J'ai encore des tâches dans le cadre de mon travail pour
lesquelles j'ai besoin d'assistance.
|
-,041
|
-,037
|
,258
|
-,039
|
Je dois apprendre encore beaucoup de choses sur mon travail pour
être performant.
|
-,073
|
,148
|
-,052
|
,079
|
J'ai le sentiment que mes collègues me font toujours
confiance dans cette entreprise.
|
,076
|
-,036
|
-,016
|
,043
|
J'ai l'impression que je me sens toujours isolé (e) par
rapport à mes collègues dans cette entreprise.
|
-,063
|
-,052
|
-,017
|
,300
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser.
Scores composante.
|
Matrice de tranformation des composantes
|
Composante
|
1
|
2
|
3
|
4
|
1
|
,666
|
,528
|
,372
|
,373
|
2
|
-,596
|
,732
|
,247
|
-,217
|
3
|
-,060
|
-,408
|
,888
|
-,201
|
4
|
-,444
|
-,136
|
,107
|
,879
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de
Kaiser.
|
ANNEXE 9 : ANALYSE DE REGRESSION LINEAIRE SUR LES VARIABLES
Statistiques descriptives
|
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Corrélations
|
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
Corrélation de Pearson
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
1,000
|
,931
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
,931
|
1,000
|
Sig. (unilatérale)
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
.
|
,000
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
,000
|
.
|
N
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
753
|
753
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
753
|
753
|
Variables
introduites/suppriméesa
|
Modèle
|
Variables introduites
|
Variables supprimées
|
Méthode
|
1
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploib
|
.
|
Entrée
|
a. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
b. Toutes variables requises saisies.
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
652,063
|
1
|
652,063
|
4900,063
|
,000b
|
Résidu
|
99,937
|
751
|
,133
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes de reconnaissance dans la non-discrimination et d'utilité dans
l'emploi
|
Diagnostics de
colinéaritéa
|
Modèle
|
Dimension
|
Valeur propre
|
Index de conditionnement
|
Proportions de la variance
|
(Constante)
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
1
|
1
|
1,000
|
1,000
|
1,00
|
,00
|
2
|
1,000
|
1,000
|
,00
|
1,00
|
a. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-1,7702510
|
2,2525575
|
0E-7
|
,93118454
|
753
|
Résidu
|
-,89905095
|
1,01072145
|
0E-8
|
,36454814
|
753
|
Erreur Prévision
|
-1,901
|
2,419
|
,000
|
1,000
|
753
|
Erreur Résidu
|
-2,465
|
2,771
|
,000
|
,999
|
753
|
a. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,931a
|
,867
|
,867
|
,36479077
|
,867
|
4900,063
|
1
|
751
|
,000
|
1,618
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes de reconnaissance dans la non-discrimination et d'utilité dans
l'emploi
|
b. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
Statistiques descriptives
|
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Corrélations
|
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
Corrélation de Pearson
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
1,000
|
-,009
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
-,009
|
1,000
|
Sig. (unilatérale)
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
.
|
,403
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
,403
|
.
|
N
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
753
|
753
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
753
|
753
|
Variables
introduites/suppriméesa
|
Modèle
|
Variables introduites
|
Variables supprimées
|
Méthode
|
1
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploib
|
.
|
Entrée
|
a. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
b. Toutes variables requises saisies.
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
,060
|
1
|
,060
|
,060
|
,806b
|
Résidu
|
751,940
|
751
|
1,001
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes de reconnaissance dans la non-discrimination et d'utilité dans
l'emploi
|
Diagnostics de
colinéaritéa
|
Modèle
|
Dimension
|
Valeur propre
|
Index de conditionnement
|
Proportions de la variance
|
(Constante)
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
1
|
1
|
1,000
|
1,000
|
1,00
|
,00
|
2
|
1,000
|
1,000
|
,00
|
1,00
|
a. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-,0216426
|
,0170086
|
0E-7
|
,00894682
|
753
|
Résidu
|
-2,89358592
|
2,16802979
|
0E-8
|
,99995998
|
753
|
Erreur Prévision
|
-2,419
|
1,901
|
,000
|
1,000
|
753
|
Erreur Résidu
|
-2,892
|
2,167
|
,000
|
,999
|
753
|
a. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,009a
|
,000
|
-,001
|
1,00062551
|
,000
|
,060
|
1
|
751
|
,806
|
1,388
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes de reconnaissance dans la non-discrimination et d'utilité dans
l'emploi
|
b. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
Statistiques descriptives
|
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Apprentissage du travail
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Corrélations
|
|
Apprentissage du travail
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
Corrélation de Pearson
|
Apprentissage du travail
|
1,000
|
,041
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
,041
|
1,000
|
Sig. (unilatérale)
|
Apprentissage du travail
|
.
|
,132
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
,132
|
.
|
N
|
Apprentissage du travail
|
753
|
753
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
753
|
753
|
Variables
introduites/suppriméesa
|
Modèle
|
Variables introduites
|
Variables supprimées
|
Méthode
|
1
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploib
|
.
|
Entrée
|
a. Variable dépendante : Apprentissage du travail
|
b. Toutes variables requises saisies.
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
1,252
|
1
|
1,252
|
1,253
|
,263b
|
Résidu
|
750,748
|
751
|
1,000
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Apprentissage du travail
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes de reconnaissance dans la non-discrimination et d'utilité dans
l'emploi
|
Diagnostics de
colinéaritéa
|
Modèle
|
Dimension
|
Valeur propre
|
Index de conditionnement
|
Proportions de la variance
|
(Constante)
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
1
|
1
|
1,000
|
1,000
|
1,00
|
,00
|
2
|
1,000
|
1,000
|
,00
|
1,00
|
a. Variable dépendante : Apprentissage du travail
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-,0775843
|
,0987222
|
0E-7
|
,04081075
|
753
|
Résidu
|
-2,52500868
|
2,37302995
|
0E-8
|
,99916689
|
753
|
Erreur Prévision
|
-1,901
|
2,419
|
,000
|
1,000
|
753
|
Erreur Résidu
|
-2,525
|
2,373
|
,000
|
,999
|
753
|
a. Variable dépendante : Apprentissage du travail
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,041a
|
,002
|
,000
|
,99983190
|
,002
|
1,253
|
1
|
751
|
,263
|
1,114
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes de reconnaissance dans la non-discrimination et d'utilité dans
l'emploi
|
b. Variable dépendante : Apprentissage du travail
|
Statistiques descriptives
|
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Intériorisation de l'organisation
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Corrélations
|
|
Intériorisation de l'organisation
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
Corrélation de Pearson
|
Intériorisation de l'organisation
|
1,000
|
,217
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
,217
|
1,000
|
Sig. (unilatérale)
|
Intériorisation de l'organisation
|
.
|
,000
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
,000
|
.
|
N
|
Intériorisation de l'organisation
|
753
|
753
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
753
|
753
|
Variables
introduites/suppriméesa
|
Modèle
|
Variables introduites
|
Variables supprimées
|
Méthode
|
1
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploib
|
.
|
Entrée
|
a. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
b. Toutes variables requises saisies.
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
35,272
|
1
|
35,272
|
36,959
|
,000b
|
Résidu
|
716,728
|
751
|
,954
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes de reconnaissance dans la non-discrimination et d'utilité dans
l'emploi
|
Diagnostics de
colinéaritéa
|
Modèle
|
Dimension
|
Valeur propre
|
Index de conditionnement
|
Proportions de la variance
|
(Constante)
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
1
|
1
|
1,000
|
1,000
|
1,00
|
,00
|
2
|
1,000
|
1,000
|
,00
|
1,00
|
a. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
Diagnostic des observationsa
|
Numéro de l'observation
|
Erreur Résidu
|
Intériorisation de l'organisation
|
Prévision
|
Résidu
|
371
|
-4,809
|
-4,71218
|
-,0142164
|
-4,69796454
|
401
|
-4,809
|
-4,71218
|
-,0142164
|
-4,69796454
|
441
|
-4,809
|
-4,71218
|
-,0142164
|
-4,69796454
|
471
|
-4,809
|
-4,71218
|
-,0142164
|
-4,69796454
|
492
|
-4,809
|
-4,71218
|
-,0142164
|
-4,69796454
|
522
|
-4,809
|
-4,71218
|
-,0142164
|
-4,69796454
|
543
|
-4,809
|
-4,71218
|
-,0142164
|
-4,69796454
|
573
|
-4,809
|
-4,71218
|
-,0142164
|
-4,69796454
|
610
|
-4,809
|
-4,71218
|
-,0142164
|
-4,69796454
|
640
|
-4,809
|
-4,71218
|
-,0142164
|
-4,69796454
|
677
|
-4,809
|
-4,71218
|
-,0142164
|
-4,69796454
|
717
|
-4,809
|
-4,71218
|
-,0142164
|
-4,69796454
|
747
|
-4,809
|
-4,71218
|
-,0142164
|
-4,69796454
|
a. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-,4117255
|
,5239005
|
0E-7
|
,21657518
|
753
|
Résidu
|
-4,69796467
|
2,46099901
|
0E-8
|
,97626594
|
753
|
Erreur Prévision
|
-1,901
|
2,419
|
,000
|
1,000
|
753
|
Erreur Résidu
|
-4,809
|
2,519
|
,000
|
,999
|
753
|
a. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,217a
|
,047
|
,046
|
,97691570
|
,047
|
36,959
|
1
|
751
|
,000
|
1,487
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes de reconnaissance dans la non-discrimination et d'utilité dans
l'emploi
|
b. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
Statistiques descriptives
|
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Corrélations
|
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations
d'emploi conviviales
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
Corrélation de Pearson
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
1,000
|
-,059
|
,156
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
-,059
|
1,000
|
-,052
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
,156
|
-,052
|
1,000
|
Sig. (unilatérale)
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
.
|
,054
|
,000
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
,054
|
.
|
,075
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
,000
|
,075
|
.
|
N
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
753
|
753
|
753
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
753
|
753
|
753
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
753
|
753
|
753
|
Variables
introduites/suppriméesa
|
Modèle
|
Variables introduites
|
Variables supprimées
|
Méthode
|
1
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail, Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
convivialesb
|
.
|
Entrée
|
a. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
b. Toutes variables requises saisies.
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
20,232
|
2
|
10,116
|
10,368
|
,000b
|
Résidu
|
731,768
|
750
|
,976
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes de soutien dans l'exécution du travail, Couverture des attentes
d'écoute et de relations d'emploi conviviales
|
Diagnostics de
colinéaritéa
|
Modèle
|
Dimension
|
Valeur propre
|
Index de conditionnement
|
Proportions de la variance
|
(Constante)
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations
d'emploi conviviales
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
1
|
1
|
1,052
|
1,000
|
,00
|
,47
|
,47
|
2
|
1,000
|
1,026
|
1,00
|
,00
|
,00
|
3
|
,948
|
1,054
|
,00
|
,53
|
,53
|
a. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-,4761837
|
,2915609
|
0E-7
|
,16402624
|
753
|
Résidu
|
-2,24082303
|
2,22738838
|
0E-8
|
,98645598
|
753
|
Erreur Prévision
|
-2,903
|
1,778
|
,000
|
1,000
|
753
|
Erreur Résidu
|
-2,269
|
2,255
|
,000
|
,999
|
753
|
a. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,164a
|
,027
|
,024
|
,98777038
|
,027
|
10,368
|
2
|
750
|
,000
|
1,014
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes de soutien dans l'exécution du travail, Couverture des attentes
d'écoute et de relations d'emploi conviviales
|
b. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
Statistiques descriptives
|
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Corrélations
|
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations
d'emploi conviviales
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
Corrélation de Pearson
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
1,000
|
-,023
|
,111
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
-,023
|
1,000
|
-,052
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
,111
|
-,052
|
1,000
|
Sig. (unilatérale)
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
.
|
,264
|
,001
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
,264
|
.
|
,075
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
,001
|
,075
|
.
|
N
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
753
|
753
|
753
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
753
|
753
|
753
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
753
|
753
|
753
|
Variables
introduites/suppriméesa
|
Modèle
|
Variables introduites
|
Variables supprimées
|
Méthode
|
1
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail, Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
convivialesb
|
.
|
Entrée
|
a. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
b. Toutes variables requises saisies.
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
9,547
|
2
|
4,773
|
4,822
|
,008b
|
Résidu
|
742,453
|
750
|
,990
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes de soutien dans l'exécution du travail, Couverture des attentes
d'écoute et de relations d'emploi conviviales
|
Diagnostics de
colinéaritéa
|
Modèle
|
Dimension
|
Valeur propre
|
Index de conditionnement
|
Proportions de la variance
|
(Constante)
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations
d'emploi conviviales
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
1
|
1
|
1,052
|
1,000
|
,00
|
,47
|
,47
|
2
|
1,000
|
1,026
|
1,00
|
,00
|
,00
|
3
|
,948
|
1,054
|
,00
|
,53
|
,53
|
a. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
Diagnostic des observationsa
|
Numéro de l'observation
|
Erreur Résidu
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
Prévision
|
Résidu
|
147
|
-3,026
|
-2,88191
|
,1285444
|
-3,01045055
|
318
|
-3,060
|
-2,91160
|
,1325776
|
-3,04418000
|
a. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-,3317068
|
,1728619
|
0E-7
|
,11267382
|
753
|
Résidu
|
-3,04417992
|
2,29770851
|
0E-8
|
,99363203
|
753
|
Erreur Prévision
|
-2,944
|
1,534
|
,000
|
1,000
|
753
|
Erreur Résidu
|
-3,060
|
2,309
|
,000
|
,999
|
753
|
a. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,113a
|
,013
|
,010
|
,99495599
|
,013
|
4,822
|
2
|
750
|
,008
|
1,375
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes de soutien dans l'exécution du travail, Couverture des attentes
d'écoute et de relations d'emploi conviviales
|
b. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
Statistiques descriptives
|
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Apprentissage du travail
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Corrélations
|
|
Apprentissage du travail
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations
d'emploi conviviales
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
Corrélation de Pearson
|
Apprentissage du travail
|
1,000
|
,876
|
,050
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
,876
|
1,000
|
-,052
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
,050
|
-,052
|
1,000
|
Sig. (unilatérale)
|
Apprentissage du travail
|
.
|
,000
|
,087
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
,000
|
.
|
,075
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
,087
|
,075
|
.
|
N
|
Apprentissage du travail
|
753
|
753
|
753
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
753
|
753
|
753
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
753
|
753
|
753
|
Variables
introduites/suppriméesa
|
Modèle
|
Variables introduites
|
Variables supprimées
|
Méthode
|
1
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail, Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
convivialesb
|
.
|
Entrée
|
a. Variable dépendante : Apprentissage du travail
|
b. Toutes variables requises saisies.
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
313,85
|
2
|
156,930
|
700,579
|
,000b
|
Résidu
|
168,300
|
750
|
,224
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Apprentissage du travail
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes de soutien dans l'exécution du travail, Couverture des attentes
d'écoute et de relations d'emploi conviviales
|
Diagnostics de
colinéaritéa
|
Modèle
|
Dimension
|
Valeur propre
|
Index de conditionnement
|
Proportions de la variance
|
(Constante)
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations
d'emploi conviviales
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
1
|
1
|
1,052
|
1,000
|
,00
|
,47
|
,47
|
2
|
1,000
|
1,026
|
1,00
|
,00
|
,00
|
3
|
,948
|
1,054
|
,00
|
,53
|
,53
|
a. Variable dépendante : Apprentissage du travail
|
Diagnostic des observationsa
|
Numéro de l'observation
|
Erreur Résidu
|
Apprentissage du travail
|
Prévision
|
Résidu
|
371
|
4,082
|
1,46422
|
-,4693248
|
1,93354732
|
401
|
4,082
|
1,46422
|
-,4693248
|
1,93354732
|
441
|
4,082
|
1,46422
|
-,4693248
|
1,93354732
|
471
|
4,082
|
1,46422
|
-,4693248
|
1,93354732
|
492
|
4,082
|
1,46422
|
-,4693248
|
1,93354732
|
522
|
4,082
|
1,46422
|
-,4693248
|
1,93354732
|
543
|
4,082
|
1,46422
|
-,4693248
|
1,93354732
|
573
|
4,082
|
1,46422
|
-,4693248
|
1,93354732
|
610
|
4,082
|
1,46422
|
-,4693248
|
1,93354732
|
640
|
4,082
|
1,46422
|
-,4693248
|
1,93354732
|
677
|
4,082
|
1,46422
|
-,4693248
|
1,93354732
|
717
|
4,082
|
1,46422
|
-,4693248
|
1,93354732
|
747
|
4,082
|
1,46422
|
-,4693248
|
1,93354732
|
a. Variable dépendante : Apprentissage du travail
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-2,1779847
|
1,9324057
|
0E-7
|
,88102028
|
753
|
Résidu
|
-1,11378455
|
1,93354738
|
0E-8
|
,47307850
|
753
|
Erreur Prévision
|
-2,472
|
2,193
|
,000
|
1,000
|
753
|
Erreur Résidu
|
-2,351
|
4,082
|
,000
|
,999
|
753
|
a. Variable dépendante : Apprentissage du travail
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,698a
|
,487
|
,487
|
,47370885
|
,487
|
700,579
|
2
|
750
|
,000
|
1,494
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes de soutien dans l'exécution du travail, Couverture des attentes
d'écoute et de relations d'emploi conviviales
|
b. Variable dépendante : Apprentissage du travail
|
Statistiques descriptives
|
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Intériorisation de l'organisation
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Corrélations
|
|
Intériorisation de l'organisation
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations
d'emploi conviviales
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
Corrélation de Pearson
|
Intériorisation de l'organisation
|
1,000
|
,104
|
-,123
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
,104
|
1,000
|
-,052
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
-,123
|
-,052
|
1,000
|
Sig. (unilatérale)
|
Intériorisation de l'organisation
|
.
|
,002
|
,000
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
,002
|
.
|
,075
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
,000
|
,075
|
.
|
N
|
Intériorisation de l'organisation
|
753
|
753
|
753
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
753
|
753
|
753
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
753
|
753
|
753
|
Variables
introduites/suppriméesa
|
Modèle
|
Variables introduites
|
Variables supprimées
|
Méthode
|
1
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail, Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
convivialesb
|
.
|
Entrée
|
a. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
b. Toutes variables requises saisies.
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
18,447
|
2
|
9,224
|
9,430
|
,000b
|
Résidu
|
733,553
|
750
|
,978
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes de soutien dans l'exécution du travail, Couverture des attentes
d'écoute et de relations d'emploi conviviales
|
Diagnostics de
colinéaritéa
|
Modèle
|
Dimension
|
Valeur propre
|
Index de conditionnement
|
Proportions de la variance
|
(Constante)
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations
d'emploi conviviales
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
1
|
1
|
1,052
|
1,000
|
,00
|
,47
|
,47
|
2
|
1,000
|
1,026
|
1,00
|
,00
|
,00
|
3
|
,948
|
1,054
|
,00
|
,53
|
,53
|
a. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
Diagnostic des observationsa
|
Numéro de l'observation
|
Erreur Résidu
|
Intériorisation de l'organisation
|
Prévision
|
Résidu
|
371
|
-4,524
|
-4,71218
|
-,2378704
|
-4,47431045
|
401
|
-4,524
|
-4,71218
|
-,2378704
|
-4,47431045
|
441
|
-4,524
|
-4,71218
|
-,2378704
|
-4,47431045
|
471
|
-4,524
|
-4,71218
|
-,2378704
|
-4,47431045
|
492
|
-4,524
|
-4,71218
|
-,2378704
|
-4,47431045
|
522
|
-4,524
|
-4,71218
|
-,2378704
|
-4,47431045
|
543
|
-4,524
|
-4,71218
|
-,2378704
|
-4,47431045
|
573
|
-4,524
|
-4,71218
|
-,2378704
|
-4,47431045
|
610
|
-4,524
|
-4,71218
|
-,2378704
|
-4,47431045
|
640
|
-4,524
|
-4,71218
|
-,2378704
|
-4,47431045
|
677
|
-4,524
|
-4,71218
|
-,2378704
|
-4,47431045
|
717
|
-4,524
|
-4,71218
|
-,2378704
|
-4,47431045
|
747
|
-4,524
|
-4,71218
|
-,2378704
|
-4,47431045
|
a. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-,3366089
|
,5082662
|
0E-7
|
,15662246
|
753
|
Résidu
|
-4,47431040
|
2,02851820
|
0E-8
|
,98765855
|
753
|
Erreur Prévision
|
-2,149
|
3,245
|
,000
|
1,000
|
753
|
Erreur Résidu
|
-4,524
|
2,051
|
,000
|
,999
|
753
|
a. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,157a
|
,025
|
,022
|
,98897455
|
,025
|
9,430
|
2
|
750
|
,000
|
1,503
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes de soutien dans l'exécution du travail, Couverture des attentes
d'écoute et de relations d'emploi conviviales
|
b. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
Statistiques descriptives
|
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Corrélations
|
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste
et générateur d'apprentissage
|
Corrélation de Pearson
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
1,000
|
,088
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
,088
|
1,000
|
Sig. (unilatérale)
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
.
|
,008
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
,008
|
.
|
N
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
753
|
753
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
753
|
753
|
Variables
introduites/suppriméesa
|
Modèle
|
Variables introduites
|
Variables supprimées
|
Méthode
|
1
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
.
|
Pas à pas (critère : Probabilité de F pour
introduire <= ,050, Probabilité de F pour éliminer >=
,100).
|
a. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
5,838
|
1
|
5,838
|
5,876
|
,016b
|
Résidu
|
746,162
|
751
|
,994
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes du contenu du travail réaliste et générateur
d'apprentissage
|
Diagnostics de
colinéaritéa
|
Modèle
|
Dimension
|
Valeur propre
|
Index de conditionnement
|
Proportions de la variance
|
(Constante)
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste
et générateur d'apprentissage
|
1
|
1
|
1,000
|
1,000
|
1,00
|
,00
|
2
|
1,000
|
1,000
|
,00
|
1,00
|
a. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-,3473641
|
,1324947
|
0E-7
|
,08811263
|
753
|
Résidu
|
-2,03013849
|
2,38183093
|
0E-8
|
,99611052
|
753
|
Erreur Prévision
|
-3,942
|
1,504
|
,000
|
1,000
|
753
|
Erreur Résidu
|
-2,037
|
2,390
|
,000
|
,999
|
753
|
a. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,088a
|
,008
|
,006
|
,99677349
|
,008
|
5,876
|
1
|
751
|
,016
|
1,069
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes du contenu du travail réaliste et générateur
d'apprentissage
|
b. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
Statistiques descriptives
|
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Corrélations
|
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste
et générateur d'apprentissage
|
Corrélation de Pearson
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
1,000
|
-,024
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
-,024
|
1,000
|
Sig. (unilatérale)
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
.
|
,254
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
,254
|
.
|
N
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
753
|
753
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
753
|
753
|
Variables
introduites/suppriméesa
|
Modèle
|
Variables introduites
|
Variables supprimées
|
Méthode
|
1
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissageb
|
.
|
Entrée
|
a. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
b. Toutes variables requises saisies.
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
,439
|
1
|
,439
|
,438
|
,508b
|
Résidu
|
751,561
|
751
|
1,001
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes du contenu du travail réaliste et générateur
d'apprentissage
|
Diagnostics de
colinéaritéa
|
Modèle
|
Dimension
|
Valeur propre
|
Index de conditionnement
|
Proportions de la variance
|
(Constante)
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste
et générateur d'apprentissage
|
1
|
1
|
1,000
|
1,000
|
1,00
|
,00
|
2
|
1,000
|
1,000
|
,00
|
1,00
|
a. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-,0363211
|
,0952237
|
0E-7
|
,02415452
|
753
|
Résidu
|
-2,88414121
|
2,16852760
|
0E-8
|
,99970824
|
753
|
Erreur Prévision
|
-1,504
|
3,942
|
,000
|
1,000
|
753
|
Erreur Résidu
|
-2,883
|
2,168
|
,000
|
,999
|
753
|
a. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,024a
|
,001
|
-,001
|
1,00037360
|
,001
|
,438
|
1
|
751
|
,508
|
1,385
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes du contenu du travail réaliste et générateur
d'apprentissage
|
b. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
Statistiques descriptives
|
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Apprentissage du travail
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Corrélations
|
|
Apprentissage du travail
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste
et générateur d'apprentissage
|
Corrélation de Pearson
|
Apprentissage du travail
|
1,000
|
,019
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
,019
|
1,000
|
Sig. (unilatérale)
|
Apprentissage du travail
|
.
|
,300
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
,300
|
.
|
N
|
Apprentissage du travail
|
753
|
753
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
753
|
753
|
Variables
introduites/suppriméesa
|
Modèle
|
Variables introduites
|
Variables supprimées
|
Méthode
|
1
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissageb
|
.
|
Entrée
|
a. Variable dépendante : Apprentissage du travail
|
b. Toutes variables requises saisies.
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
,277
|
1
|
,277
|
,276
|
,599b
|
Résidu
|
751,723
|
751
|
1,001
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Apprentissage du travail
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes du contenu du travail réaliste et générateur
d'apprentissage
|
Diagnostics de
colinéaritéa
|
Modèle
|
Dimension
|
Valeur propre
|
Index de conditionnement
|
Proportions de la variance
|
(Constante)
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste
et générateur d'apprentissage
|
1
|
1
|
1,000
|
1,000
|
1,00
|
,00
|
2
|
1,000
|
1,000
|
,00
|
1,00
|
a. Variable dépendante : Apprentissage du travail
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-,0755953
|
,0288342
|
0E-7
|
,01917556
|
753
|
Résidu
|
-2,46168661
|
2,32050610
|
0E-8
|
,99981613
|
753
|
Erreur Prévision
|
-3,942
|
1,504
|
,000
|
1,000
|
753
|
Erreur Résidu
|
-2,461
|
2,319
|
,000
|
,999
|
753
|
a. Variable dépendante : Apprentissage du travail
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,019a
|
,000
|
-,001
|
1,00048157
|
,000
|
,276
|
1
|
751
|
,599
|
1,151
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes du contenu du travail réaliste et générateur
d'apprentissage
|
b. Variable dépendante : Apprentissage du travail
|
Statistiques descriptives
|
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Intériorisation de l'organisation
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Corrélations
|
|
Intériorisation de l'organisation
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste
et générateur d'apprentissage
|
Corrélation de Pearson
|
Intériorisation de l'organisation
|
1,000
|
,208
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
,208
|
1,000
|
Sig. (unilatérale)
|
Intériorisation de l'organisation
|
.
|
,000
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
,000
|
.
|
N
|
Intériorisation de l'organisation
|
753
|
753
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
753
|
753
|
Variables
introduites/suppriméesa
|
Modèle
|
Variables introduites
|
Variables supprimées
|
Méthode
|
1
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissageb
|
.
|
Entrée
|
a. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
b. Toutes variables requises saisies.
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
32,396
|
1
|
32,396
|
33,810
|
,000b
|
Résidu
|
719,604
|
751
|
,958
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes du contenu du travail réaliste et générateur
d'apprentissage
|
Diagnostics de
colinéaritéa
|
Modèle
|
Dimension
|
Valeur propre
|
Index de conditionnement
|
Proportions de la variance
|
(Constante)
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste
et générateur d'apprentissage
|
1
|
1
|
1,000
|
1,000
|
1,00
|
,00
|
2
|
1,000
|
1,000
|
,00
|
1,00
|
a. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
Diagnostic des observationsa
|
Numéro de l'observation
|
Erreur Résidu
|
Intériorisation de l'organisation
|
Prévision
|
Résidu
|
371
|
-4,931
|
-4,71218
|
,1150260
|
-4,82720687
|
401
|
-4,931
|
-4,71218
|
,1150260
|
-4,82720687
|
441
|
-4,931
|
-4,71218
|
,1150260
|
-4,82720687
|
471
|
-4,931
|
-4,71218
|
,1150260
|
-4,82720687
|
492
|
-4,931
|
-4,71218
|
,1150260
|
-4,82720687
|
522
|
-4,931
|
-4,71218
|
,1150260
|
-4,82720687
|
543
|
-4,931
|
-4,71218
|
,1150260
|
-4,82720687
|
573
|
-4,931
|
-4,71218
|
,1150260
|
-4,82720687
|
610
|
-4,931
|
-4,71218
|
,1150260
|
-4,82720687
|
640
|
-4,931
|
-4,71218
|
,1150260
|
-4,82720687
|
677
|
-4,931
|
-4,71218
|
,1150260
|
-4,82720687
|
717
|
-4,931
|
-4,71218
|
,1150260
|
-4,82720687
|
747
|
-4,931
|
-4,71218
|
,1150260
|
-4,82720687
|
a. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-,8182508
|
,3121046
|
0E-7
|
,20755811
|
753
|
Résidu
|
-4,82720709
|
2,15553403
|
0E-8
|
,97822269
|
753
|
Erreur Prévision
|
-3,942
|
1,504
|
,000
|
1,000
|
753
|
Erreur Résidu
|
-4,931
|
2,202
|
,000
|
,999
|
753
|
a. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,208a
|
,043
|
,042
|
,97887375
|
,043
|
33,810
|
1
|
751
|
,000
|
1,532
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes du contenu du travail réaliste et générateur
d'apprentissage
|
b. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
Statistiques descriptives
|
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Corrélations
|
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
Corrélation de Pearson
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
1,000
|
-,019
|
,056
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
-,019
|
1,000
|
,000
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
,056
|
,000
|
1,000
|
Sig. (unilatérale)
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
.
|
,297
|
,062
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
,297
|
.
|
,500
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
,062
|
,500
|
.
|
N
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
753
|
753
|
753
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
753
|
753
|
753
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
753
|
753
|
753
|
Variables
introduites/suppriméesa
|
Modèle
|
Variables introduites
|
Variables supprimées
|
Méthode
|
1
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel, Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au
travailb
|
.
|
Entrée
|
a. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
b. Toutes variables requises saisies.
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
2,658
|
2
|
1,329
|
1,330
|
,265b
|
Résidu
|
749,342
|
750
|
,999
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes d'entraide et de développement personnel, Couverture des
attentes de concilliation travail/famille, travail/compétences acquises
et coopération au travail
|
Diagnostics de
colinéaritéa
|
Modèle
|
Dimension
|
Valeur propre
|
Index de conditionnement
|
Proportions de la variance
|
(Constante)
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
1
|
1
|
1,000
|
1,000
|
,00
|
1,00
|
,00
|
2
|
1,000
|
1,000
|
,00
|
,00
|
1,00
|
3
|
1,000
|
1,000
|
1,00
|
,00
|
,00
|
a. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-,1534353
|
,1666490
|
0E-7
|
,05944903
|
753
|
Résidu
|
-2,13286781
|
2,49587536
|
0E-8
|
,99823134
|
753
|
Erreur Prévision
|
-2,581
|
2,803
|
,000
|
1,000
|
753
|
Erreur Résidu
|
-2,134
|
2,497
|
,000
|
,999
|
753
|
a. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,059a
|
,004
|
,001
|
,99956143
|
,004
|
1,330
|
2
|
750
|
,265
|
1,034
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes d'entraide et de développement personnel, Couverture des
attentes de conciliation travail/famille, travail/compétences acquises
et coopération au travail
|
b. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
Statistiques descriptives
|
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Corrélations
|
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
Corrélation de Pearson
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
1,000
|
,903
|
,114
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
,903
|
1,000
|
,000
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
,114
|
,000
|
1,000
|
Sig. (unilatérale)
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
.
|
,000
|
,001
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
,000
|
.
|
,500
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
,001
|
,500
|
.
|
N
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
753
|
753
|
753
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
753
|
753
|
753
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
753
|
753
|
753
|
Variables
introduites/suppriméesa
|
Modèle
|
Variables introduites
|
Variables supprimées
|
Méthode
|
1
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel, Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au
travailb
|
.
|
Entrée
|
a. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
b. Toutes variables requises saisies.
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
622,839
|
2
|
311,420
|
1808,327
|
,000b
|
Résidu
|
129,161
|
750
|
,172
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes d'entraide et de développement personnel, Couverture des
attentes de conciliation travail/famille, travail/compétences acquises
et coopération au travail
|
Diagnostics de
colinéaritéa
|
Modèle
|
Dimension
|
Valeur propre
|
Index de conditionnement
|
Proportions de la variance
|
(Constante)
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
1
|
1
|
1,000
|
1,000
|
,00
|
1,00
|
,00
|
2
|
1,000
|
1,000
|
,00
|
,00
|
1,00
|
3
|
1,000
|
1,000
|
1,00
|
,00
|
,00
|
a. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
Diagnostic des observationsa
|
Numéro de l'observation
|
Erreur Résidu
|
Intériorisation du travail / Apprentissage équipe
de travail
|
Prévision
|
Résidu
|
346
|
-3,457
|
-1,22680
|
,2077238
|
-1,43452271
|
350
|
-3,611
|
-,76177
|
,7369392
|
-1,49870807
|
378
|
5,096
|
,41041
|
-1,7041946
|
2,11460185
|
408
|
5,096
|
,41041
|
-1,7041946
|
2,11460185
|
416
|
-3,457
|
-1,22680
|
,2077238
|
-1,43452271
|
420
|
-3,611
|
-,76177
|
,7369392
|
-1,49870807
|
448
|
5,096
|
,41041
|
-1,7041946
|
2,11460185
|
478
|
5,096
|
,41041
|
-1,7041946
|
2,11460185
|
499
|
5,096
|
,41041
|
-1,7041946
|
2,11460185
|
529
|
5,096
|
,41041
|
-1,7041946
|
2,11460185
|
550
|
5,096
|
,41041
|
-1,7041946
|
2,11460185
|
580
|
5,096
|
,41041
|
-1,7041946
|
2,11460185
|
585
|
-3,457
|
-1,22680
|
,2077238
|
-1,43452271
|
589
|
-3,611
|
-,76177
|
,7369392
|
-1,49870807
|
617
|
5,096
|
,41041
|
-1,7041946
|
2,11460185
|
647
|
5,096
|
,41041
|
-1,7041946
|
2,11460185
|
655
|
-3,457
|
-1,22680
|
,2077238
|
-1,43452271
|
659
|
-3,611
|
-,76177
|
,7369392
|
-1,49870807
|
684
|
5,096
|
,41041
|
-1,7041946
|
2,11460185
|
692
|
-3,457
|
-1,22680
|
,2077238
|
-1,43452271
|
696
|
-3,611
|
-,76177
|
,7369392
|
-1,49870807
|
724
|
5,096
|
,41041
|
-1,7041946
|
2,11460185
|
a. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-2,6191313
|
1,9843011
|
0E-7
|
,91007898
|
753
|
Résidu
|
-1,49870801
|
2,11460185
|
0E-8
|
,41443485
|
753
|
Erreur Prévision
|
-2,878
|
2,180
|
,000
|
1,000
|
753
|
Erreur Résidu
|
-3,611
|
5,096
|
,000
|
,999
|
753
|
a. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,910a
|
,828
|
,828
|
,41498706
|
,828
|
1808,327
|
2
|
750
|
,000
|
2,048
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes d'entraide et de développement personnel, Couverture des
attentes de conciliation travail/famille, travail/compétences acquises
et coopération au travail
|
b. Variable dépendante : Intériorisation du travail
/ Apprentissage équipe de travail
|
Statistiques descriptives
|
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Apprentissage du travail
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Corrélations
|
|
Apprentissage du travail
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
Corrélation de Pearson
|
Apprentissage du travail
|
1,000
|
-,039
|
,281
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
-,039
|
1,000
|
,000
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
,281
|
,000
|
1,000
|
Sig. (unilatérale)
|
Apprentissage du travail
|
.
|
,141
|
,000
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
,141
|
.
|
,500
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
,000
|
,500
|
.
|
N
|
Apprentissage du travail
|
753
|
753
|
753
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
753
|
753
|
753
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
753
|
753
|
753
|
Variables
introduites/suppriméesa
|
Modèle
|
Variables introduites
|
Variables supprimées
|
Méthode
|
1
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel, Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au
travailb
|
.
|
Entrée
|
a. Variable dépendante : Apprentissage du travail
|
b. Toutes variables requises saisies.
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
60,494
|
2
|
30,247
|
32,805
|
,000b
|
Résidu
|
691,506
|
750
|
,922
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Apprentissage du travail
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes d'entraide et de développement personnel, Couverture des
attentes de concilliation travail/famille, travail/compétences acquises
et coopération au travail
|
Diagnostics de
colinéaritéa
|
Modèle
|
Dimension
|
Valeur propre
|
Index de conditionnement
|
Proportions de la variance
|
(Constante)
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
1
|
1
|
1,000
|
1,000
|
,00
|
1,00
|
,00
|
2
|
1,000
|
1,000
|
,00
|
,00
|
1,00
|
3
|
1,000
|
1,000
|
1,00
|
,00
|
,00
|
a. Variable dépendante : Apprentissage du travail
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-,6968760
|
,8350406
|
0E-7
|
,28362602
|
753
|
Résidu
|
-2,43233538
|
2,19271135
|
0E-8
|
,95893497
|
753
|
Erreur Prévision
|
-2,457
|
2,944
|
,000
|
1,000
|
753
|
Erreur Résidu
|
-2,533
|
2,284
|
,000
|
,999
|
753
|
a. Variable dépendante : Apprentissage du travail
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,284a
|
,080
|
,078
|
,96021270
|
,080
|
32,805
|
2
|
750
|
,000
|
1,069
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes d'entraide et de développement personnel, Couverture des
attentes de conciliation travail/famille, travail/compétences acquises
et coopération au travail
|
b. Variable dépendante : Apprentissage du travail
|
Statistiques descriptives
|
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Intériorisation de l'organisation
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Corrélations
|
|
Intériorisation de l'organisation
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
Corrélation de Pearson
|
Intériorisation de l'organisation
|
1,000
|
,162
|
-,010
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
,162
|
1,000
|
,000
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
-,010
|
,000
|
1,000
|
Sig. (unilatérale)
|
Intériorisation de l'organisation
|
.
|
,000
|
,391
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
,000
|
.
|
,500
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
,391
|
,500
|
.
|
N
|
Intériorisation de l'organisation
|
753
|
753
|
753
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
753
|
753
|
753
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
753
|
753
|
753
|
Variables
introduites/suppriméesa
|
Modèle
|
Variables introduites
|
Variables supprimées
|
Méthode
|
1
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel, Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au
travailb
|
.
|
Entrée
|
a. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
b. Toutes variables requises saisies.
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
19,925
|
2
|
9,962
|
10,206
|
,000b
|
Résidu
|
732,075
|
750
|
,976
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes d'entraide et de développement personnel, Couverture des
attentes de conciliation travail/famille, travail/compétences acquises
et coopération au travail
|
Diagnostics de
colinéaritéa
|
Modèle
|
Dimension
|
Valeur propre
|
Index de conditionnement
|
Proportions de la variance
|
(Constante)
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
1
|
1
|
1,000
|
1,000
|
,00
|
1,00
|
,00
|
2
|
1,000
|
1,000
|
,00
|
,00
|
1,00
|
3
|
1,000
|
1,000
|
1,00
|
,00
|
,00
|
a. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
Diagnostic des observationsa
|
Numéro de l'observation
|
Erreur Résidu
|
Intériorisation de l'organisation
|
Prévision
|
Résidu
|
371
|
-4,744
|
-4,71218
|
-,0255535
|
-4,68662743
|
401
|
-4,744
|
-4,71218
|
-,0255535
|
-4,68662743
|
441
|
-4,744
|
-4,71218
|
-,0255535
|
-4,68662743
|
471
|
-4,744
|
-4,71218
|
-,0255535
|
-4,68662743
|
492
|
-4,744
|
-4,71218
|
-,0255535
|
-4,68662743
|
522
|
-4,744
|
-4,71218
|
-,0255535
|
-4,68662743
|
543
|
-4,744
|
-4,71218
|
-,0255535
|
-4,68662743
|
573
|
-4,744
|
-4,71218
|
-,0255535
|
-4,68662743
|
610
|
-4,744
|
-4,71218
|
-,0255535
|
-4,68662743
|
640
|
-4,744
|
-4,71218
|
-,0255535
|
-4,68662743
|
677
|
-4,744
|
-4,71218
|
-,0255535
|
-4,68662743
|
717
|
-4,744
|
-4,71218
|
-,0255535
|
-4,68662743
|
747
|
-4,744
|
-4,71218
|
-,0255535
|
-4,68662743
|
a. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-,4678715
|
,4016172
|
0E-7
|
,16277578
|
753
|
Résidu
|
-4,68662739
|
2,41423178
|
0E-8
|
,98666309
|
753
|
Erreur Prévision
|
-2,874
|
2,467
|
,000
|
1,000
|
753
|
Erreur Résidu
|
-4,744
|
2,444
|
,000
|
,999
|
753
|
a. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,163a
|
,026
|
,024
|
,98797776
|
,026
|
10,206
|
2
|
750
|
,000
|
1,511
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes d'entraide et de développement personnel, Couverture des
attentes de conciliation travail/famille, travail/compétences acquises
et coopération au travail
|
b. Variable dépendante : Intériorisation de
l'organisation
|
Statistiques descriptives
|
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Couverture des attentes de soutien et d'autonomie dans
l'emploi
|
0E-7
|
1,00000000
|
753
|
Corrélations
|
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
Couverture des attentes de soutien et d'autonomie dans
l'emploi
|
Corrélation de Pearson
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
1,000
|
,002
|
Couverture des attentes de soutien et d'autonomie dans
l'emploi
|
,002
|
1,000
|
Sig. (unilatérale)
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
.
|
,483
|
Couverture des attentes de soutien et d'autonomie dans
l'emploi
|
,483
|
.
|
N
|
Apprentissage de l'organisation / Intériorisation de
l'équipe de travail
|
753
|
753
|
Couverture des attentes de soutien et d'autonomie dans
l'emploi
|
753
|
753
|
Variables
introduites/suppriméesa
|
Modèle
|
Variables introduites
|
Variables supprimées
|
Méthode
|
1
|
Couverture des attentes de soutien et d'autonomie dans
l'emploib
|
.
|
Entrée
|
a. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
b. Toutes variables requises saisies.
|
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
,002
|
1
|
,002
|
,002
|
,966b
|
Résidu
|
751,998
|
751
|
1,001
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes de soutien et d'autonomie dans l'emploi
|
Diagnostics de
colinéaritéa
|
Modèle
|
Dimension
|
Valeur propre
|
Index de conditionnement
|
Proportions de la variance
|
(Constante)
|
Couverture des attentes de soutien et d'autonomie dans
l'emploi
|
1
|
1
|
1,000
|
1,000
|
1,00
|
,00
|
2
|
1,000
|
1,000
|
,00
|
1,00
|
a. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
Statistiques des résidusa
|
|
Minimum
|
Maximum
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
N
|
Prévision
|
-,0044094
|
,0047430
|
0E-7
|
,00156673
|
753
|
Résidu
|
-2,06213284
|
2,46370220
|
0E-8
|
,99999877
|
753
|
Erreur Prévision
|
-2,814
|
3,027
|
,000
|
1,000
|
753
|
Erreur Résidu
|
-2,061
|
2,462
|
,000
|
,999
|
753
|
a. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
Récapitulatif des
modèlesb
|
Modèle
|
R
|
R-deux
|
R-deux ajusté
|
Erreur standard de l'estimation
|
Changement dans les statistiques
|
Durbin-Watson
|
Variation de R-deux
|
Variation de F
|
ddl1
|
ddl2
|
Sig. Variation de F
|
1
|
,002a
|
,000
|
-,001
|
1,00066433
|
,000
|
,002
|
1
|
751
|
,966
|
1,089
|
a. Valeurs prédites : (constantes), Couverture des
attentes de soutien et d'autonomie dans l'emploi
|
b. Variable dépendante : Apprentissage de l'organisation /
Intériorisation de l'équipe de travail
|
ANNEXE 10 : ANALYSE DE VARIANCE A 1 FACTEUR
Test d'homogénéité des
variances
|
|
Statistique de Levene
|
ddl1
|
ddl2
|
Signification
|
Attente de reconnaissance, de soutien et de non-discrimination
dans les échanges
|
1,041
|
3
|
749
|
,374
|
Attente de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises
|
12,273
|
3
|
749
|
,000
|
Attente d'écoute et des relations de travail
conviviales
|
5,933
|
3
|
749
|
,001
|
Attente d'entraide et de développement personnel
|
1,345
|
3
|
749
|
,259
|
Attente du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
15,696
|
3
|
749
|
,000
|
Attente de sûreté et d'autonomie dans l'emploi
|
8,165
|
3
|
749
|
,000
|
Attente de soutien dans l'exécution du travail
|
28,642
|
3
|
749
|
,000
|
ANOVA à 1 facteur
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Attente de reconnaissance, de soutien et de non-discrimination
dans les échanges
|
Inter-groupes
|
2,563
|
3
|
,854
|
,854
|
,465
|
Intra-groupes
|
749,437
|
749
|
1,001
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises
|
Inter-groupes
|
15,651
|
3
|
5,217
|
5,307
|
,001
|
Intra-groupes
|
736,349
|
749
|
,983
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente d'écoute et des relations de travail
conviviales
|
Inter-groupes
|
3,413
|
3
|
1,138
|
1,138
|
,333
|
Intra-groupes
|
748,587
|
749
|
,999
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente d'entraide et de développement personnel
|
Inter-groupes
|
8,862
|
3
|
2,954
|
2,977
|
,079
|
Intra-groupes
|
743,138
|
749
|
,992
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
Inter-groupes
|
36,781
|
3
|
12,260
|
12,839
|
,000
|
Intra-groupes
|
715,219
|
749
|
,955
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente de sûreté et d'autonomie dans l'emploi
|
Inter-groupes
|
15,760
|
3
|
5,253
|
5,344
|
,001
|
Intra-groupes
|
736,240
|
749
|
,983
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente de soutien dans l'exécution du travail
|
Inter-groupes
|
55,815
|
3
|
18,605
|
20,017
|
,000
|
Intra-groupes
|
696,185
|
749
|
,929
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Test d'homogénéité des
variances
|
|
Statistique de Levene
|
ddl1
|
ddl2
|
Signification
|
Attente de reconnaissance, de soutien et de non-discrimination
dans les échanges
|
86,672
|
4
|
748
|
,000
|
Attente de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises
|
21,534
|
4
|
748
|
,000
|
Attente d'écoute et des relations de travail
conviviales
|
12,720
|
4
|
748
|
,000
|
Attente d'entraide et de développement personnel
|
67,745
|
4
|
748
|
,000
|
Attente du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
47,725
|
4
|
748
|
,000
|
Attente de sûreté et d'autonomie dans l'emploi
|
38,992
|
4
|
748
|
,000
|
Attente de soutien dans l'exécution du travail
|
124,793
|
4
|
748
|
,000
|
ANOVA à 1 facteur
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Attente de reconnaissance, de soutien et de non-discrimination
dans les échanges
|
Inter-groupes
|
1,628
|
1
|
1
|
1,629
|
,202
|
Intra-groupes
|
750,372
|
751
|
,999
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises
|
Inter-groupes
|
,839
|
1
|
,839
|
,838
|
,360
|
Intra-groupes
|
751,161
|
751
|
1,000
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente d'écoute et des relations de travail
conviviales
|
Inter-groupes
|
,042
|
1
|
,042
|
,042
|
,838
|
Intra-groupes
|
751,958
|
751
|
1,001
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente d'entraide et de développement personnel
|
Inter-groupes
|
,270
|
1
|
,270
|
,270
|
,603
|
Intra-groupes
|
751,730
|
751
|
1,001
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
Inter-groupes
|
1,159
|
1
|
1,159
|
1,159
|
,282
|
Intra-groupes
|
750,841
|
751
|
1,000
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente de sûreté et d'autonomie dans l'emploi
|
Inter-groupes
|
,093
|
1
|
,093
|
,093
|
,760
|
Intra-groupes
|
751,907
|
751
|
1,001
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente de soutien dans l'exécution du travail
|
Inter-groupes
|
,867
|
1
|
,867
|
,867
|
,352
|
Intra-groupes
|
751,133
|
751
|
1,000
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Test d'homogénéité des
variances
|
|
Statistique de Levene
|
ddl1
|
ddl2
|
Signification
|
Attente de reconnaissance, de soutien et de non-discrimination
dans les échanges
|
22,680
|
3
|
749
|
,000
|
Attente de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises
|
6,359
|
3
|
749
|
,000
|
Attente d'écoute et des relations de travail
conviviales
|
1,110
|
3
|
749
|
,344
|
Attente d'entraide et de développement personnel
|
39,914
|
3
|
749
|
,000
|
Attente du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
1,373
|
3
|
749
|
,250
|
Attente de sûreté et d'autonomie dans l'emploi
|
3,072
|
3
|
749
|
,067
|
Attente de soutien dans l'exécution du travail
|
40,861
|
3
|
749
|
,000
|
Test d'homogénéité des
variances
|
|
Statistique de Levene
|
ddl1
|
ddl2
|
Signification
|
Attente de reconnaissance, de soutien et de non-discrimination
dans les échanges
|
11,782
|
7
|
745
|
,000
|
Attente de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises
|
5,049
|
7
|
745
|
,000
|
Attente d'écoute et des relations de travail
conviviales
|
13,422
|
7
|
745
|
,000
|
Attente d'entraide et de développement personnel
|
5,773
|
7
|
745
|
,000
|
Attente du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
4,657
|
7
|
745
|
,000
|
Attente de sûreté et d'autonomie dans l'emploi
|
11,462
|
7
|
745
|
,000
|
Attente de soutien dans l'exécution du travail
|
13,371
|
7
|
745
|
,000
|
ANOVA à 1 facteur
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Attente de reconnaissance, de soutien et de non-discrimination
dans les échanges
|
Inter-groupes
|
123,030
|
3
|
41,010
|
48,836
|
,000
|
Intra-groupes
|
628,970
|
749
|
,840
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises
|
Inter-groupes
|
13,283
|
3
|
4,428
|
4,489
|
,004
|
Intra-groupes
|
738,717
|
749
|
,986
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente d'écoute et des relations de travail
conviviales
|
Inter-groupes
|
22,854
|
3
|
7,618
|
7,825
|
,000
|
Intra-groupes
|
729,146
|
749
|
,973
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente d'entraide et de développement personnel
|
Inter-groupes
|
43,917
|
3
|
14,639
|
15,485
|
,000
|
Intra-groupes
|
708,083
|
749
|
,945
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
Inter-groupes
|
7,533
|
3
|
2,511
|
2,526
|
,036
|
Intra-groupes
|
744,467
|
749
|
,994
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente de sûreté et d'autonomie dans l'emploi
|
Inter-groupes
|
11,387
|
3
|
3,796
|
3,839
|
,010
|
Intra-groupes
|
740,613
|
749
|
,989
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente de soutien dans l'exécution du travail
|
Inter-groupes
|
101,088
|
3
|
33,696
|
38,774
|
,000
|
Intra-groupes
|
650,912
|
749
|
,869
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Test d'homogénéité des
variances
|
|
Statistique de Levene
|
ddl1
|
ddl2
|
Signification
|
Attente de reconnaissance, de soutien et de non-discrimination
dans les échanges
|
,895
|
1
|
751
|
,345
|
Attente de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises
|
,175
|
1
|
751
|
,675
|
Attente d'écoute et des relations de travail
conviviales
|
1,196
|
1
|
751
|
,084
|
Attente d'entraide et de développement personnel
|
,001
|
1
|
751
|
,971
|
Attente du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
,203
|
1
|
751
|
,653
|
Attente de sûreté et d'autonomie dans l'emploi
|
13,671
|
1
|
751
|
,000
|
Attente de soutien dans l'exécution du travail
|
18,143
|
1
|
751
|
,000
|
ANOVA à 1 facteur
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Attente de reconnaissance, de soutien et de non-discrimination
dans les échanges
|
Inter-groupes
|
50,751
|
4
|
12,688
|
13,534
|
,000
|
Intra-groupes
|
701,249
|
748
|
,937
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises
|
Inter-groupes
|
25,253
|
4
|
6,313
|
6,498
|
,000
|
Intra-groupes
|
726,747
|
748
|
,972
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente d'écoute et des relations de travail
conviviales
|
Inter-groupes
|
121,134
|
4
|
30,283
|
35,906
|
,000
|
Intra-groupes
|
630,866
|
748
|
,843
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente d'entraide et de développement personnel
|
Inter-groupes
|
47,298
|
4
|
11,825
|
12,551
|
,000
|
Intra-groupes
|
704,702
|
748
|
,942
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
Inter-groupes
|
34,236
|
4
|
8,559
|
8,920
|
,000
|
Intra-groupes
|
717,764
|
748
|
,960
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente de sûreté et d'autonomie dans l'emploi
|
Inter-groupes
|
62,497
|
4
|
15,624
|
16,950
|
,000
|
Intra-groupes
|
689,503
|
748
|
,922
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente de soutien dans l'exécution du travail
|
Inter-groupes
|
223,582
|
4
|
55,895
|
79,123
|
,000
|
Intra-groupes
|
528,418
|
748
|
,706
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
ANOVA à 1 facteur
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Attente de reconnaissance, de soutien et de non-discrimination
dans les échanges
|
Inter-groupes
|
45,046
|
7
|
6,435
|
6,782
|
,000
|
Intra-groupes
|
706,954
|
745
|
,949
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises
|
Inter-groupes
|
25,940
|
7
|
3,706
|
3,802
|
,000
|
Intra-groupes
|
726,060
|
745
|
,975
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente d'écoute et des relations de travail
conviviales
|
Inter-groupes
|
35,210
|
7
|
5,030
|
5,228
|
,000
|
Intra-groupes
|
716,790
|
745
|
,962
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente d'entraide et de développement personnel
|
Inter-groupes
|
12,902
|
7
|
1,843
|
1,858
|
,074
|
Intra-groupes
|
739,098
|
745
|
,992
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
Inter-groupes
|
30,784
|
7
|
4,398
|
4,543
|
,000
|
Intra-groupes
|
721,216
|
745
|
,968
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente de sûreté et d'autonomie dans l'emploi
|
Inter-groupes
|
9,191
|
7
|
1,313
|
1,317
|
,239
|
Intra-groupes
|
742,809
|
745
|
,997
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Attente de soutien dans l'exécution du travail
|
Inter-groupes
|
47,104
|
7
|
6,729
|
7,112
|
,000
|
Intra-groupes
|
704,896
|
745
|
,946
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Test d'homogénéité des
variances
|
|
Statistique de Levene
|
ddl1
|
ddl2
|
Signification
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
1,041
|
3
|
749
|
,374
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
15,696
|
3
|
749
|
,000
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
3,777
|
3
|
749
|
,010
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
3,423
|
3
|
749
|
,017
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
4,802
|
3
|
749
|
,003
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
1,164
|
3
|
749
|
,323
|
Couverture des attentes de soutien et d'autonomie dans
l'emploi
|
,791
|
3
|
749
|
,499
|
ANOVA à 1 facteur
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
Inter-groupes
|
2,563
|
3
|
,854
|
,854
|
,465
|
Intra-groupes
|
749,437
|
749
|
1,001
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
Inter-groupes
|
36,781
|
3
|
12,260
|
12,839
|
,000
|
Intra-groupes
|
715,219
|
749
|
,955
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
Inter-groupes
|
2,151
|
3
|
,717
|
,716
|
,542
|
Intra-groupes
|
749,849
|
749
|
1,001
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
Inter-groupes
|
10,924
|
3
|
3,641
|
3,680
|
,012
|
Intra-groupes
|
741,076
|
749
|
,989
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
Inter-groupes
|
5,851
|
3
|
1,950
|
1,958
|
,119
|
Intra-groupes
|
746,149
|
749
|
,996
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
Inter-groupes
|
6,631
|
3
|
2,210
|
2,221
|
,084
|
Intra-groupes
|
745,369
|
749
|
,995
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes de soutien et d'autonomie dans
l'emploi
|
Inter-groupes
|
10,044
|
3
|
3,348
|
3,380
|
,018
|
Intra-groupes
|
741,956
|
749
|
,991
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Test d'homogénéité des
variances
|
|
Statistique de Levene
|
ddl1
|
ddl2
|
Signification
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
86,672
|
4
|
748
|
,000
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
47,725
|
4
|
748
|
,000
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
35,038
|
4
|
748
|
,000
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
6,397
|
4
|
748
|
,000
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
15,893
|
4
|
748
|
,000
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
44,265
|
4
|
748
|
,000
|
Couverture des attentes de soutien et d'autonomie dans
l'emploi
|
29,838
|
4
|
748
|
,000
|
ANOVA à 1 facteur
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
Inter-groupes
|
1,628
|
1
|
1,628
|
1,629
|
,202
|
Intra-groupes
|
750,372
|
751
|
,999
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
Inter-groupes
|
1,159
|
1
|
1,159
|
1,159
|
,282
|
Intra-groupes
|
750,841
|
751
|
1,000
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
Inter-groupes
|
2,486
|
1
|
2,486
|
2,490
|
,115
|
Intra-groupes
|
749,514
|
751
|
,998
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
Inter-groupes
|
8,430
|
1
|
8,430
|
8,515
|
,004
|
Intra-groupes
|
743,570
|
751
|
,990
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
Inter-groupes
|
5,524
|
1
|
5,524
|
5,557
|
,019
|
Intra-groupes
|
746,476
|
751
|
,994
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
Inter-groupes
|
12,191
|
1
|
12,191
|
12,375
|
,000
|
Intra-groupes
|
739,809
|
751
|
,985
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes de soutien et d'autonomie dans
l'emploi
|
Inter-groupes
|
22,913
|
1
|
22,913
|
23,602
|
,000
|
Intra-groupes
|
729,087
|
751
|
,971
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Test d'homogénéité des
variances
|
|
Statistique de Levene
|
ddl1
|
ddl2
|
Signification
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
22,680
|
3
|
749
|
,000
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
1,373
|
3
|
749
|
,250
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
7,986
|
3
|
749
|
,000
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
2,877
|
3
|
749
|
,035
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
8,368
|
3
|
749
|
,000
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
13,603
|
3
|
749
|
,000
|
Couverture des attentes de soutien et d'autonomie dans
l'emploi
|
16,235
|
3
|
749
|
,000
|
Test d'homogénéité des
variances
|
|
Statistique de Levene
|
ddl1
|
ddl2
|
Signification
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
11,782
|
7
|
745
|
,000
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
4,657
|
7
|
745
|
,000
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
5,802
|
7
|
745
|
,000
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
9,384
|
7
|
745
|
,000
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
25,800
|
7
|
745
|
,000
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
22,945
|
7
|
745
|
,000
|
Couverture des attentes de soutien et d'autonomie dans
l'emploi
|
16,219
|
7
|
745
|
,000
|
ANOVA à 1 facteur
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
Inter-groupes
|
123,030
|
3
|
41,010
|
48,836
|
,000
|
Intra-groupes
|
628,970
|
749
|
,840
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
Inter-groupes
|
7,533
|
3
|
2,511
|
2,526
|
,056
|
Intra-groupes
|
744,467
|
749
|
,994
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
Inter-groupes
|
65,013
|
3
|
21,671
|
23,627
|
,000
|
Intra-groupes
|
686,987
|
749
|
,917
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
Inter-groupes
|
2,880
|
3
|
,960
|
,960
|
,411
|
Intra-groupes
|
749,120
|
749
|
1,000
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
Inter-groupes
|
9,066
|
3
|
3,022
|
3,047
|
,028
|
Intra-groupes
|
742,934
|
749
|
,992
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
Inter-groupes
|
105,116
|
3
|
35,039
|
40,570
|
,000
|
Intra-groupes
|
646,884
|
749
|
,864
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes de soutien et d'autonomie dans
l'emploi
|
Inter-groupes
|
20,279
|
3
|
6,760
|
6,919
|
,000
|
Intra-groupes
|
731,721
|
749
|
,977
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
ANOVA à 1 facteur
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
Inter-groupes
|
50,751
|
4
|
12,688
|
13,534
|
,000
|
Intra-groupes
|
701,249
|
748
|
,937
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
Inter-groupes
|
34,236
|
4
|
8,559
|
8,920
|
,000
|
Intra-groupes
|
717,764
|
748
|
,960
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
Inter-groupes
|
32,089
|
4
|
8,022
|
8,335
|
,000
|
Intra-groupes
|
719,911
|
748
|
,962
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
Inter-groupes
|
27,265
|
4
|
6,816
|
7,035
|
,000
|
Intra-groupes
|
724,735
|
748
|
,969
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
Inter-groupes
|
67,101
|
4
|
16,775
|
18,321
|
,000
|
Intra-groupes
|
684,899
|
748
|
,916
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
Inter-groupes
|
14,451
|
4
|
3,613
|
3,664
|
,006
|
Intra-groupes
|
737,549
|
748
|
,986
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes de soutien et d'autonomie dans
l'emploi
|
Inter-groupes
|
244,326
|
4
|
61,081
|
89,997
|
,000
|
Intra-groupes
|
507,674
|
748
|
,679
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Test d'homogénéité des
variances
|
|
Statistique de Levene
|
ddl1
|
ddl2
|
Signification
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
,895
|
1
|
751
|
,345
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
,203
|
1
|
751
|
,653
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
23,594
|
1
|
751
|
,000
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
9,384
|
1
|
751
|
,002
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
3,974
|
1
|
751
|
,047
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
1,838
|
1
|
751
|
,176
|
Couverture des attentes de soutien et d'autonomie dans
l'emploi
|
4,899
|
1
|
751
|
,027
|
ANOVA à 1 facteur
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Couverture des attentes de soutien dans l'exécution du
travail
|
Inter-groupes
|
45,046
|
7
|
6,435
|
6,782
|
,000
|
Intra-groupes
|
706,954
|
745
|
,949
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes du contenu du travail réaliste et
générateur d'apprentissage
|
Inter-groupes
|
30,784
|
7
|
4,398
|
4,543
|
,000
|
Intra-groupes
|
721,216
|
745
|
,968
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes de reconnaissance dans la
non-discrimination et d'utilité dans l'emploi
|
Inter-groupes
|
58,176
|
7
|
8,311
|
8,924
|
,000
|
Intra-groupes
|
693,824
|
745
|
,931
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes de conciliation travail/famille,
travail/compétences acquises et coopération au travail
|
Inter-groupes
|
78,541
|
7
|
11,220
|
12,412
|
,000
|
Intra-groupes
|
673,459
|
745
|
,904
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes d'écoute et de relations d'emploi
conviviales
|
Inter-groupes
|
70,435
|
7
|
10,062
|
10,999
|
,000
|
Intra-groupes
|
681,565
|
745
|
,915
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes d'entraide et de développement
personnel
|
Inter-groupes
|
31,924
|
7
|
4,561
|
4,718
|
,000
|
Intra-groupes
|
720,076
|
745
|
,967
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
Couverture des attentes de soutien et d'autonomie dans
l'emploi
|
Inter-groupes
|
75,955
|
7
|
10,851
|
11,957
|
,000
|
Intra-groupes
|
676,045
|
745
|
,907
|
|
|
Total
|
752,000
|
752
|
|
|
|
TABLE
DES MATIERES
SOMMAIRE
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
RESUME
v
ABSTRACT
vi
LISTE DES ABREVIATIONS
vii
LISTE DES TABLEAUX
viii
LISTE DES FIGURES
xi
INTRODUCTION GENERALE
1
PREMIERE PARTIE : L'APPROCHE CONCEPTUELLE ET LA
CONSTRUCTION THEORIQUE DE LA RECHERCHE
21
CHAPITRE I : L'APPROCHE DU CONTRAT
PSYCHOLOGIQUE DANS L'ETUDE DE LA RELATION D'EMPLOI
23
I. Relation d'emploi
salarié-entreprise au fondement du contrat psychologique
23
I.1. Définition et
compréhension de la relation d'emploi dans l'entreprise
23
I.1.1. De la conception de la relation
d'emploi dans l'entreprise, le passage de l'école classique des
organisations à l'école des relations humaines
24
I.1.1.1. De l'école classique des
organisations, que retenir de la notion de relation d'emploi ?
24
I.1.1.2. Les enseignements de l'école
des relations humaines sur la relation d'emploi
26
I.1.2. La relation d'emploi en l'entreprise,
un contexte formalisé et immatériel
27
I.1.2.1. La relation d'emploi, un contexte
formalisé des interactions au travail
27
a. Le contrat de travail à la base de
la relation salarié-entreprise
28
b. Les obligations de l'employeur relatives
au contrat de travail
28
c. Les principales obligations des
salariés liées au contrat de travail
30
I.1.2.2. De l'immatériel dans
l'animation de la relation d'emploi en entreprise
31
a. Les éléments de la culture
d'entreprise dans la relation d'emploi
32
b. Le statut social du salarié dans la
relation d'emploi
32
c. L'identité de l'individu au travail
et dans les relations au travail
33
d. Le lien social de l'individu à
l'entreprise
33
I.2. Le travail salarial, une
épopée des Considérations personnelles
34
I.2.1. L'approche par l'étude des
comportements du salarié au travail
34
I.2.1.1. Le modèle des big-five de la
personnalité dans l'analyse des comportements des salariés au
travail
35
I.2.1.2. La théorie de
l'échange social dans l'explication des comportements au travail
36
I.2.1.3. Le modèle du comportement
proactif du salarié au travail
37
I.2.2. L'approche par l'étude de la
motivation et des déterminants de la relation d'emploi
38
I.2.2.1. Les théories de la motivation
dans la régulation de la relation au travail
38
a. Les ressorts individuels de la motivation
des salariés au travail : les théories du contenu
39
b. Les ressorts environnementaux sur la
motivation des salariés au travail : les théories de
processus
42
I.2.2.2. Analyse des différentes
conceptions de la relation d'emploi
47
a. La forme normative de la relation
d'emploi : le devoir de rester dans la relation
47
b. La forme calculée de la relation
d'emploi : le besoin de rester dans la relation
48
c. La forme affective de la relation
d'emploi : le désir de rester dans la relation
49
II. Le contrat psychologique dans les
relations contractuelles, quelles appréhensions, quelles dimensions et
quelle évaluation ?
50
II.1. De la définition de la notion de
contrat psychologique dans les relations d'emploi
50
II.1.1. Caractérisation de la notion
de contrat psychologique et positionnement définitionnel
50
II.1.1.1. Les éléments
caractéristiques du contrat psychologique dans les relations
d'échange
51
II.1.1.2. Le contrat psychologique et la
norme de réciprocité/mutualité dans les relations
d'échange
53
II.1.1.3. Le contrat psychologique et le
principe d'attribution de sens dans la relation d'emploi
53
II.1.2. Vers une définition et une
explication du contrat psychologique
54
II.1.2.1. La perspective individuelle
d'étude du contrat psychologique
55
II.1.2.2. La perspective organisationnelle
d'étude du contrat psychologique
55
II.2. Analyse des dimensions et contenu du
contrat psychologique
56
II.2.1. Les dimensions du contrat
psychologique dans la relation d'emploi
57
II.2.1.1. Une approche transactionnelle du
contrat psychologique
57
II.2.1.2. Une approche relationnelle du
contrat psychologique
58
II.2.1.3. Une approche idéologique du
contrat psychologique
59
II.2.2. Evolution et évaluation du
contrat psychologique dans la relation d'emploi
59
II.2.2.1. La réalisation du contrat
psychologique (la couverture des attentes)
59
II.2.2.2. Le dépassement des attentes
du contrat psychologique
61
II.2.2.3. La perception théorique de
la violation du contrat psychologique
61
CHAPITRE II : LES REGARDS THEORIQUES SUR LA
SOCIALISATION ORGANISATIONNELLE PAR LA COUVERTURE DES ATTENTES DU CONTRAT
PSYCHOLOGIQUE
63
I. La socialisation organisationnelle des
salariés, une mise en évidence des avancées
théoriques
63
I.1. Définition et théories de
l'apprentissage organisationnel
64
I.1.1. Définition de l'apprentissage
organisationnel
64
I.1.1.1. Apprentissage organisationnel comme
mode d'adaptation
65
I.1.1.2. Apprentissage organisationnel comme
développement des théories d'usage
65
I.1.1.3. Apprentissage organisationnel comme
gestion des connaissances
66
I.1.2. Les théories de l'apprentissage
organisationnel en entreprise
67
I.1.2.1. Le modèle d'apprentissage de
Chris Argyris et Donald Schön
67
I.1.2.2. La théorie d'apprentissage de
Cyert et March
69
I.1.2.3. Les théories behavioristes et
cognitivistes
70
I.2. De la compréhension de la notion
de socialisation organisationnelle des salariés
72
I.2.1. Définition et domaines de la
socialisation organisationnelle des salariés
72
I.2.1.1. Des considérations
définitionnelles de la socialisation organisationnelle
73
I.2.1.2. Les domaines de la socialisation
organisationnelle
74
I.2.2. Présentation des modèles
explicatifs de la socialisation organisationnelle
76
I.2.2.1. Le modèle séquentiel
de la socialisation organisationnelle des salariés
77
I.2.2.2. Le modèle de la socialisation
organisationnelle des salariés par l'attribution de sens
79
II. La couverture des attentes du contrat
psychologique et l'effet sur la socialisation organisationnelle des
salariés
82
II.1. Couverture des attentes du contrat
psychologique transactionnel et socialisation organisationnelle des
salariés
82
II.1.1. Les attentes transactionnelles du
contrat psychologique
83
II.1.1.1. Le traitement équitable dans
la relation d'emploi
83
II.1.1.2. Reconnaissance et participation aux
décisions
86
II.1.1.3. Amélioration des horaires et
conditions de travail
89
II.1.2. Effet de l'évaluation des
réalisations du contrat psychologique transactionnel sur la
socialisation organisationnelle des salariés
92
II.1.2.1. Perception du traitement
équitable dans la relation d'emploi et socialisation organisationnelle
des salariés
92
II.1.2.2. Evaluation cognitive par le
salarié des actions de reconnaissance de l'entreprise et socialisation
organisationnelle du salarié
94
II.1.2.3. Perception de l'amélioration
des conditions de travail et socialisation organisationnelle des
salariés
97
II.2. Couverture des attentes du contrat
psychologique relationnel et socialisation organisationnelle des
salariés
98
II.2.1. Les attentes du contrat psychologique
relationnel dans la relation d'emploi
99
II.2.1.1. Soutien social au travail
99
II.2.1.2. Qualité de la communication
et climat de travail favorable
102
II.2.2. Effet de l'évaluation des
réalisations du contrat psychologique relationnel sur la socialisation
organisationnelle des salariés
105
II.2.2.1. Evaluation du soutien social au
travail reçu et socialisation organisationnelle des salariés
105
II.2.2.2. Evaluation de la qualité de
la communication et du climat de travail perçu et socialisation
organisationnelle des salariés
108
a. La construction de l'identité
organisationnelle
109
b. Socialisation organisationnelle et
amélioration de l'apprentissage organisationnelle
111
II.3. Couverture des attentes du contrat
psychologique idéologique et socialisation organisationnelle des
salariés
113
II.3.1. Les attentes du contrat psychologique
idéologique dans la relation d'emploi
113
II.3.1.1. Employabilité et
possibilité d'évolution de carrière
114
II.3.1.2. Travail ayant un sens
117
II.3.2. Effet de l'évaluation des
réalisations du contrat psychologique idéologique sur la
socialisation organisationnelle des salariés
119
II.3.2.1. Couverture d'attente
d'employabilité et d'évolution de carrière et
socialisation organisationnelle des salariés
120
II.3.2.2. Evaluation du sens du travail et
socialisation organisationnelle des salariés
121
DEUXIEME PARTIE : LA SOCIALISATION
ORGANISATIONNELLE PAR LES ATTENTES, EXPOSE METHODLOGIQUE ET RESULTATS
127
CHAPITRE III : CANEVAS METHODOLOGIQUE DE LA
RECHERCHE QUALITATIVE EXPLORATOIRE ET QUANTITATIVE ADOPTEE
129
I. Exposé de la démarche
méthodologique qualitative de la recherche
129
I.1. Analyse épistémologique et
méthodologique de la recherche et démarche d'investigation
qualitative
130
I.1.1. Présentation des principaux
paradigmes épistémologiques dans le champ de la recherche en
sciences de gestion
130
I.1.1.1. Le paradigme positiviste de la
recherche en sciences de gestion
131
I.1.1.2. Le paradigme
interprétativiste de la recherche en sciences de gestion
132
I.1.1.3. Justification du choix d'une
approche conjointe dans le cadre de la recherche
134
I.1.2. Exposé du cheminement empirique
et sélection de l'échantillon qualitative
136
I.1.2.1. Inscription dans la
méthodologie traditionnelle de la recherche
136
I.1.2.2. Cheminement empirique de la
recherche
138
I.1.2.3. Echantillonnage et sélection
de l'échantillon de l'étude qualitative
139
a. Procédure d'échantillonnage de la
recherche qualitative
139
b. La sélection de l'échantillon
d'analyse qualitative
140
c. Les difficultés rencontrées dans
la sélection de l'échantillon de l'étude qualitative
141
d. Finalité et validité de la
démarche par entretiens
142
I.2. De la collecte à
l'interprétation des informations par l'analyse de contenu
thématique
143
I.2.1. Instrument de collecte
d'informations et déroulement des entretiens
144
I.2.1.1. Instrument de collecte
d'informations : la grille d'entretien
144
a. Le contenu de la grille d'entretien
145
b. L'unité d'analyse des
interviews
146
I.2.1.2. Le déroulement des
entretiens
146
a. Présentation du matériel de
collecte des données
147
b. Le déroulement des entretiens
148
I.2.2. Procédure d'analyse de contenu
thématique et développement des échelles de mesure des
concepts de la recherche
151
I.2.2.1. Exploitation des entretiens :
la méthode d'analyse de contenu
152
a. L'analyse synthétique du discours des
enquêtés
154
b. Catégorisation des propos en fonction
des priorités
157
I.2.2.2. Dimensionnalité des attentes
exprimées par les salariés enquêtés
159
II. Exposé de la démarche de la
recherche quantitative adoptée
161
II.1. Procédure
d'échantillonnage, opérationnalisation des concepts, processus de
mesure des variables et présentation de l'outil d'investigation
empirique
162
II.1.1. Procédure
d'échantillonnage pour l'enquête quantitative
163
II.1.2. Opérationnalisation des
concepts de la recherche
165
II.1.2.1. Opérationnalisation du
concept de socialisation organisationnelle
166
II.1.2.2. Opérationnalisation du
concept de contrat psychologique par les attentes
168
II.1.2.3. Des considérations
théoriques pour les variables de contrôle
171
II.1.3. Outil de collecte des données
pour l'investigation empirique quantitative
172
II.1.3.1. La rédaction du
questionnaire d'enquête quantitative
172
a. Logique de construction du questionnaire
d'enquête
172
b. Contenu du questionnaire
d'enquête
173
c. Le codage des variables dans le
questionnaire d'enquête
174
II.1.3.2. La procédure de collecte de
l'information nécessaire pour la recherche
175
II.2. Outils d'analyses statistiques des
données quantitatives
175
II.2.1. La phase de la préparation des
données collectées
176
II.2.2. Le tri à plat et
l'étude des fréquences
176
II.2.3. L'analyse factorielle en axes
principaux
177
II.2.4. L'analyse de la fiabilité des
échelles de mesure des concepts
178
II.2.5. L'analyse de régression
multiple
179
II.2.6. La méthode d'analyse de
variance
181
CHAPITRE IV : SOCIALISATION ET CONTRAT
PSYCHOLOGIQUE PAR LES ATTENTES, DES RESULTATS CONVAINCANTS
183
I. Analyse fréquentielle et
factorielle des variables de la socialisation organisationnelle et du contrat
psychologique par les attentes
183
I.1. Analyse fréquentielle des
variables de la socialisation organisationnelle et des variables du contrat
psychologique par les attentes
183
I.1.1. Analyse fréquentielle des
variables sociodémographiques de la recherche
184
I.1.1.1. Analyse fréquentielle des
caractéristiques des entreprises de l'échantillon
185
I.1.1.2. Analyse fréquentielle des
caractéristiques de la composition humaine des entreprises
186
I.1.2. Analyse fréquentielle des
variables de la socialisation organisationnelle des salariés
188
I.1.3. Analyse fréquentielle des
variables du contrat psychologique par les attentes
191
I.1.4. Analyse fréquentielle des
variables de la couverture des attentes du contrat psychologique perçue
par les salariés
195
I.1.5. Analyse fréquentielle des
variables liées aux promesses faites par les employeurs aux
employés
199
I.2. Analyse factorielle exploratoire sur les
variables de la recherche
200
I.2.1. Analyse factorielle exploratoire sur
les variables de la socialisation organisationnelle
201
I.2.2. Analyse factorielle sur les variables
des attentes du contrat psychologique
203
I.2.3. Analyse factorielle sur les variables
de la couverture des attentes du contrat psychologique
206
I.2.4. Analyse factorielle sur les variables
liées aux promesses de l'employeur dans le contrat psychologique avec
l'employé
209
II. Etude de la relation entre la couverture
des attentes du contrat psychologique perçue par les salariés et
leur socialisation organisationnelle et implications de la recherche
211
II.1. Relation entre le contrat psychologique
par les attentes et les variables sociodémographiques
211
II.1.1. Effet des variables
sociodémographiques sur l'expression des attentes du contrat
psychologique par les salariés
212
II.1.2. Effet des variables
sociodémographiques sur la perception de la couverture des attentes du
contrat psychologique par les salariés
214
II.2. Relation entre la couverture des
attentes transactionnelles du contrat psychologique et la socialisation
organisationnelle des salariés
217
II.2.1. Analyse de l'influence de la
perception de la couverture des attentes transactionnelles sur l'apprentissage
de l'organisation / intériorisation équipe de travail
218
II.2.2. Analyse de l'influence de la
perception de la couverture des attentes transactionnelles et
l'intériorisation du travail / apprentissage de l'équipe de
travail
220
II.2.3. Analyse de l'influence de la
perception de la couverture des attentes transactionnelles et l'apprentissage
du travail
221
II.2.4. Analyse de l'influence de la
perception de la couverture des attentes transactionnelles et
l'intériorisation de l'organisation
222
II.3. Relation entre la couverture des
attentes relationnelles du contrat psychologique et la socialisation
organisationnelle des salariés
224
II.3.1. Analyse de l'influence de la
perception de la couverture des attentes relationnelles sur l'apprentissage de
l'organisation / intériorisation équipe de travail
224
II.3.2. Analyse de l'influence de la
perception de la couverture des attentes relationnelles sur
l'intériorisation du travail / apprentissage de l'équipe de
travail
226
II.3.3. Analyse de l'influence de la
perception de la couverture des attentes relationnelles sur l'apprentissage du
travail
228
II.3.4. Analyse de l'influence de la
perception de la couverture des attentes relationnelles sur
l'intériorisation de l'organisation
229
II.4. Relation entre la couverture des
attentes idéologiques du contrat psychologique et la socialisation
organisationnelle des salariés
231
II.4.1. Analyse de l'influence de la
perception de la couverture des attentes idéologiques sur
l'apprentissage de l'organisation / intériorisation équipe
de travail
232
II.4.2. Analyse de l'influence de la perception de la couverture des attentes idéologiques sur
l'intériorisation du travail / apprentissage de l'équipe de
travail
233
II.4.3. Analyse de l'influence de la
perception de la couverture des attentes idéologiques sur
l'apprentissage du travail
235
II.4.4. Analyse de l'influence de la
perception de la couverture des attentes idéologiques sur
l'intériorisation de l'organisation
236
II.5. Validité et implications de la
recherche
239
II.5.1. La validité de la
recherche
239
II.5.2. Implications théoriques de la
recherche : le contrat psychologique et la socialisation dans le cadre de
la relation d'emploi
240
II.5.3. Implications méthodologiques
de la recherche : la mesure et l'importance des attentes du contrat
psychologique
242
II.5.4. Implications managériales de
la recherche : manager les attentes pour agir sur la mobilisation et la
rétention du personnel
242
CONCLUSION GENERALE
247
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
252
ANNEXES
264
TABLE DES MATIERES
445
* 1Dans le cadre de
l'entreprise vue sous l'angle des travaux de Frédérick Winslow
Taylor ou de la théorie marginaliste, le contrat de travail est une
question relativement simple qui intègre des heures de travail ou des
prix par pièces produites en échange de salaires. Aucune variable
n'est prise en compte autre que le travail à effectuer et le salaire
convenu au départ.
* 2Dans le cadre de cette
recherche, nous considérons les attentes des employés comme une
obligation de l'employeur dans la relation d'emploi et vice-versa.
* 3Dans cette question, une
référence est faite aux attentes, aspirations et perceptions
personnelles quant à la relation d'emploi du salarié avec
l'entreprise.
* 4Le climat de travail et le
soutien social au travail sont des notions exprimées par la
quasi-totalité des salariés rencontrés lors de la phase
exploratoire de notre recherche et sont d'un intérêt remarquable
si l'on s'en tient aux propos recueillis.
* 5Nous notons que c'est
à base de cette analyse approfondie des entretiens que nous avons pu
mettre en place les items de mesure aussi bien des attentes du contrat
psychologique dans la relation d'emploi que les variables de la socialisation
organisationnelle des salariés. Ces entretiens nous ont également
permis de comprendre le niveau d'intérêt qu'accordent ces
salariés enquêtés dans les attentes exprimées pour
la relation d'emploi.
* 6 Nous faisons ici
référence aux propos recueillis dans le cadre de la phase
exploratoire effectuée en 2017 sur la compréhension de la notion
d'apprentissage organisationnel et ses différentes dimensions dans
l'entreprise.
* 7 Ce propos est une
traduction personnelle des propositions de ces auteurs en langue
française. Les écrits de ces chercheurs sont
énoncés en langue anglo-saxon.
* 8 Ce propos est une
traduction personnelle des propositions de ces auteurs en langue
française. Les écrits de ces chercheurs sont
énoncés en langue anglo-saxon.
* 9 Ce propos est une
traduction personnelle des propositions de ces auteurs en langue
française. Les écrits de ces chercheurs sont
énoncés en langue anglo-saxon.
* 10Juriste de son parcours
académique, MacNeil (1985) réforme et améliore la
conception du contrat de travail. Ses recherches se basent sur les notions
d'échange et de relation bien avant même d'être reprises en
gestion. Considérant les bases de l'échange entre des parties
à la relation, il fait une distinction entre les normes
transactionnelles et les normes relationnelles, alors qu'au départ, le
contrat n'était considéré que sous sa dimension
transactionnelle. En mettant en ligne une caractéristique relationnelle,
il améliore positivement les connaissances en management de la relation
d'emploi.
* 11 Ces informations
ressortent des travaux de L'IFOP et de l'ANACT effectués en 2012 sur
l'amélioration des conditions de travail dans l'entreprise.
* 12Cette proposition
ressort principalement des travaux de Boukar et al. (2018)
basés sur la vérification des réalités des
pratiques organisationnelles sur la reconnaissance des salariés :
relèvent-elles d'une utopie ou d'une effectivité ?
* 13 Nous suivons dans le
cadre de cette explication de l'effet de l'évaluation des
réalisations des attentes du contrat psychologique l'ordre de
priorité prononcé par les salariés lors de la phase
exploratoire que nous avons effectuée pour comprendre les pensées
de ces derniers dans leur relation d'emploi.
* 14 Nous signalons qu'en ce
qui concerne l'apprentissage et le développement personnel, étant
donné que ces notions s'inscrivent dans la constitution des variables
clés de la socialisation organisationnelle (l'apprentissage étant
un aspect de la socialisation organisationnelle des salariés), nous
n'allons pas les intégrer dans l'énumération des
éléments constitutifs du sens accordé au travail.
* 15 Nous ne faisons pas
trop de détails sur cette variable du sens du travail simplement parce
que dans la littérature relative aux attentes relationnelles du contrat
psychologique, la considération de la communication et de la
qualité du climat de travail qu'engendre la relation d'emploi a
été signalée dans les lignes antérieures de ce
chapitre.
* 16 Pirès A. P.
(1997), Échantillonnage et recherche qualitative : essai
théorique et méthodologique, in Poupart J. et
al., La recherche qualitative : Enjeux épistémologiques
et méthodologiques, pp.113-172, cité par Savoie-Zajc (2007),
Comment peut-on construire un échantillonnage scientifiquement valide ?
Recherches qualitatives, Actes du colloque Recherche qualitative : les
questions de l'heure - Hors-Série - n°5, pp.
99-111.
* 17 Pour une comparaison
des propos et pour une analyse de la synergie entre les propos des dirigeants
et dirigés. Une autre clarification que nous voulons faire est que les
deux grilles d'entrevue ont la même configuration mais c'est simplement
les cibles qui changent. C'est pourquoi l'analyse faite dans les lignes
ci-hautes n'ont pas pris en compte une compréhension
séparées des grilles.
* 18 Nous parlons ici des
rencontres avec des connaissances qui sont des employés ou même
des responsables dans les entreprises. En fonction de nos dispositions
financières, nous recourons sur le terrain pour des rendez-vous et ceci,
sans bouleverser le programme des participants à l'entretien. Une
idée nécessaire à expliciter dans ce sens a trait à
la volonté qu'ont une grande partie de ces enquêtés
à l'amélioration des pratiques gestion des ressources humaines,
surtout pour les responsables hiérarchiques que nous avons
rencontrés.
* 19 Comme nous l'avons
signalé précédemment, la phase qualitative que nous
effectuons dans le cadre de cette recherche est faite simplement dans le but de
comprendre le terrain de l'étude et de proposer des variables de mesure
des concepts pour conduire la phase de la recherche quantitative par
questionnaire. Aussi, la seule cible dans cette recherche est le salarié
puisque nous voulons étudier sa socialisation organisationnelle en
fonction de sa perception positive ou non des attentes du contrat
psychologique.
* 20Etant donné que
nous cherchons à développer des variables permettant de mesurer
nos concepts de recherche, nous présentons simplement les deux premiers
objectifs puisque ce sont ces deux objectifs qui permettent d'appuyer cette
idée. Les autres objectifs sont exploités dans le cadre du
quatrième chapitre de cette recherche. Il s'agit principalement de
l'identification de l'évaluation des réalisations du contrat
psychologique et l'analyse des comportements exprimées par rapport
à cela.
* 21L'enquête
auprès des responsables dans les entreprises manquent de
fiabilité dans la mesure où nous n'avons pu récolter les
informations qu'auprès de quatre responsables et simplement du fait de
leur indisponibilité. Aussi, étant donné que
l'étude de la socialisation organisationnelle qui est faite dans le
cadre de cette thèse concerne le salarié, l'attention est donc
portée sur sa perception de la couverture ou non des attentes du contrat
psychologique.
* 22Pirès A.
P. (1997), Échantillonnage et recherche qualitative : essai
théorique et méthodologique, inPoupart J. et
al., La recherche qualitative : Enjeux
épistémologiques et méthodologiques, pp.113-172,
cité par Savoie-Zajc (2007), Comment peut-on construire
un échantillonnage scientifiquement valide ? Recherches
qualitatives, Actes du colloque Recherche qualitative : les questions de
l'heure - Hors-Série - n°5, pp. 99-111.
* 23L'extension
logique est l'ensemble des objets concrets ou abstraits auxquels
s'appliquent une proposition (ensemble des cas où elle est vraie) ou une
relation (ensemble des systèmes qui la vérifient). L'extension
d'un concept s'oppose à la compréhension, qui est
l'ensemble des caractères qui appartiennent à un concept. Par
exemple, le concept homme a une moindre extension, mais une plus
grande compréhension que mammifère.
* 24Pour plus de
précisions dans l'enchaînement de nos propos, nous signalons
déjà qu'au niveau des modalités de réponse
proposées dans le cadre du questionnaire d'enquête, nous faisons
un regroupement pour assurer ainsi une bonne lisibilité des
considérations évoquées par les enquêtés
eux-mêmes dans le cadre de notre démarche exploratoire. Ce
regroupement est également effectué pour faciliter
l'interprétation est faite des données qui sont recueillies
auprès de ces enquêtés.
* 25Nous disons cela
simplement parce que la majorité des enquêtés avait ces
propos : « qu'est-ce que je gagne si je prends mon
temps pour répondre à vos questions ? ».
* 26Nous signalons que
toutes les flèches considérées dans ce modèle
mettent en évidence des variables qui sont très significatives et
positives (probabilité F inférieure à 0,05)
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