03. HYPOTHESE
La démarche scientifique exigeant la
vérification et le doute, il ne nous appartient pas de répondre
ni positivement, ni négativement aux questions auxquelles nous nous
sommes posées sans avoir mené une étude réelle sur
terrain.
7Consortium pour les élections et le
renforcement des processus politiques, évaluation des
préparatifs électoraux en République Démocratique
du Congo (RDC), Kinshasa, 28 février-9 mars 2018, p.16.
8Idem, p.31.
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Néanmoins, par rapport à la première
interrogation relative à l'existence ou non de la sous participation
électorale de la femme aux législatives du 30 Décembre
2018 dans la circonscription électorale de Lodja, nous estimons qu'il
aurait existé une sous participation électorale de la femme
à ces législatives.
Par ailleurs, pour la deuxième interrogation
liée aux facteurs afférents à cette sous participation
électorale de la femme dans la circonscription électorale de
Lodja, nous penserions que, le manque de moyens financiers, le faible niveau
d'instruction, les préjugés sociaux et culturels en sont les
principales causes.
Quant à la troisième et dernière
interrogation concernant ce qui doit être fait pour une participation
effective de la femme, nous supposons que d'une part, l'Etat congolais et les
responsables des partis politiques doivent veiller au respect strict des
dispositions légales garantissant les droits de la femme, mettre en
oeuvre des mécanismes contraignants lesquels consisteront à la
participation équitable de la femme à tous les niveaux de prise
de décision tel que prévu par la loi, promouvoir la culture
d'égalité de chance, notamment par la création d'autres
structures et instruments de défense des droits de la femme encore plus
pressants, accorder la chance à l'élite féminine pendant
la sélection des candidatures au sein des partis politiques ; et d'autre
part, la femme doit cesser de se sous-estimer, se réduisant à une
simple femme ménagère et de faire foi au grand apport dont elle
est censée donner pour l'édification de la nation.
04. METHODOLOGIE
04.1. Méthodes
1. La Méthode Historique
La méthode historique s'efforce de reconstituer les
évènements jusqu'au fait générateur ou fait
initial. Elle rassemble, ordonne, hiérarchise autour d'un fait singulier
une pluralité des faits afin de déceler celui qui a exercé
le plus d'influence sur le fait étudié. La méthode
historique conduit à l'explication dans la mesure où elle cherche
la genèse des faits en établissant des liens entre le fait
étudié et les faits ou situations
antécédentes9.
C'est grâce à cette méthode que nous
aurons connaissance sur les fondements des institutions et des
évènements à étudier dans cette recherche.
2. La Méthode Structurelle
Pour mieux comprendre les éléments et les
rôles qu'ils jouent dans un ensemble, il faut également avoir
connaissance de cet ensemble même.
9 MULUMBA TI NGASHA, Introduction à la science
politique, éd. Africa, Kinshasa, 2006, p.18.
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C'est ce qui explique la nécessité de
l'utilisation de la méthode structurelle qui a pour ambition de rendre
intelligible les faits observés en élucidant la structure dont
ils font partie10.
3. La Méthode Fonctionnelle
La méthode fonctionnelle consiste « à
expliquer les faits politiques par le rôle, la fonction qu'ils assument
dans un système social auquel ils appartiennent »11.
Elle vise à découvrir la fonction des
éléments au sein du système (système politique,
système international) tout en sachant que les différents
éléments sont interdépendants. Chacun de ces
éléments contribue, d'une manière spécifique,
à l'organisation et au fonctionnement de l'ensemble dont il fait
partie12.
Quant au Professeur SAMBA KAPUTO, cette méthode se
fonde sur l'idée que la société forme un tout dans lequel
les différents éléments ont un rôle à
jouer13.
C'est en appliquant cette méthode que nous aurons
à définir les rôles que jouent les éléments
des différents systèmes traités le long de notre
recherche.
4. La Méthode Analytique
Elle a pour but de porter des analyses sur les données
statistiques afin d'en dégager des conclusions.
Cette méthode nous permettra d'analyser les
données que nous recueillerons sur terrain.
04.2. Techniques 1. L'observation
Pour le Professeur MULUMBA TI NGASHA, l'observation constitue
la plus importante des techniques utilisées pour recueillir ou collecter
les données nécessaires à une étude en sciences
politiques14.Elle est le fait de regarder un fait avec une certaine
attention.
10 MULUMBA TI NGASHA, op.cit., p.19.
11P. Rongere, cité par MULUMBA TI NGASHA,
op.cit., 2006, p.19
12 Berthold OYANGANDJI DIMANDJA, La méthodologie de
la Science Politique en question, in « Rebuto » n°14 Mai
2011, p.19.
13 SAMBA KAPUTO, Introduction à la Science Politique,
inédit, G1 SPA, 2003-2004, p. 10. 14Idem, p.20.
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Il convient ainsi de déterminer les
phénomènes qui feront l'objet de l'observation, de sorte à
récolter des données pertinentes (observer quoi
?)15.
2. La Technique Documentaire
Elle consiste à tirer les informations à partir
des documents.
3. La Technique d'Interview
C'est le procédé par lequel le chercheur
recueille les données de la part des individus par le moyen des
questions-réponses.
Cette technique nous permettra d'entrer en contact direct avec
nous
interlocuteurs.
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