CHAPITRE QUATRIEME : LES PROTOTYPES DES RESULTATS
ET
IMPLEMENTATION 48
Architecture du système. 48
Réalisation du système 50
XII
Interface et algorithme d'envoie des talentcoins. 50
Interface et algorithme de notification de
réception. 51
Interface et algorithme pour minage. 52
Protocole d'experimentation et discussion du resultat du
travail. 53
Conclusion partiel 54
CONCLUSION GENERALE 55
Bibliographie 57
INTRODUCTION
Problématique
L'internet dit le réseau des réseaux est un
outil permettant de faire circuler les données avec fluidité dans
tous les coins du monde. Depuis 1991, l'internet et le web ont changé
notre façon de communiquer sur tous les plans de notre vie quotidienne
en permettant d'échanger une quantité nécessaire
d'informations. Aujourd'hui la croissance d'Internet est extraordinaire, et
bien que personne ne puisse donner des chiffres exacts, certains annoncent le
nombre de personnes connectées sur internet s'est élevé en
2018 avec une estimation de 4 021 milliards connectés, c'est une hausse
de 7% par rapport à l'année 2017, les médias sociaux, eux
avaient pris 3 196 milliards, soit 13% par rapport à l'année 2017
(KEMP, 2018).
De ce qui précède, on a tendance d'affirmer que
la communauté est devenue virtuelle. BBS fut la toute première
forme des communautés virtuelles, vers la fin des années 70,
où l'on peut annoncer des messages d'intérêt
général ou privé sur les thèmes les plus
variés. Outre le Minitel en France vit ensuite apparaître les
newsgroups. Les chats rooms (parloirs ou encore IRC (Internet Relay Chat))
permettent d'interagir en temps réel et ressemblent à des
conversations téléphoniques collectives (BRODIN, 2000). Et bien
la virtualisation ne se limite pas aux chats ou aux conversations en temps
réel, il va bien loin que ça.
La RDC est un pays en voie de développement qui se
lance dans la technologie expliquée ci-haut. Hormis les services de
paiement en ligne, la RDC possède autres services de payement
électronique. Ces organisations offrent ce service
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tout en restant intermédiaire financier entre les
parties qui veulent bénéficier du service. En 2008 Satoshi
Nakamoto nous a montré que ce système fonctionne suffisamment
bien pour la plupart des transactions, mais il souffre de faiblesses
inhérentes au modèle de confiance, en plus de cela, il ajoute que
dans ce système les transactions totalement irréversibles ne sont
pas possibles parce qu'elles ne peuvent pas éviter le conflit de
médiation. En outre, le coût de médiation augmente le
coût de transaction et les clients se font méfier par les
commerçants en les ennuyant tout en leur demandant les informations
confidentielles (Nakamoto, 2008).
Le système ci-haut est contrôlé par la
banque centrale du pays. Or ces institutions possèdent les informations
confidentielles de leurs clients. Théoriquement ces informations n'ont
plus un sens confidentiel. Ces informations peuvent être les transactions
effectuées, ou encore les informations sur la personnalité du
client. Cette possession des informations est une faiblesse de la part des
clients, la sécurité de ces derniers n'est plus
assurée.
Un slogan français dit « liberté,
égalité, fraternité », ce qui n'est pas vraiment le
cas dans notre pays ; le président Abraham Lincoln en 1863, nous avait
montré que nous ne sommes plus dans un gouvernement du peuple, par le
peuple, pour le peuple. Nous sommes plutôt dans un gouvernement des
banques, par les banques, pour les banques. Ceci est la preuve que notre
système est une oligarchie politique et financière.
Dans la même optique, le prix Nobel de
l'économie, Friedrich Hayek dans son ouvrage Pour une vraie
concurrence des monnaies, appelant au libre arbitre monétaire et
prônant l'abolition du monopole des banques centrales (Jacques, 2018).
C'est pourquoi, suite aux failles que nous avons pu
prélever, liées aux institutions financières congolaise,
aux services de payement virtuel ou électronique
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de notre pays ; d'ailleurs déjà
constatées depuis 2008 par Satoshi Nakamoto et aux idées de
certains auteurs dites ci-haut; nous proposons un système de payement
sur internet qui permettra de reduire le coût d'intermédiation
presque en rien tout en eliminant l'intermédiaition entre les parties
car ces dernières seront égales. Pour l'assurence dans la
confidentialité des informations liées aux clients, nous
proposons ce présent travail.
Christine Lagarde, directeur du FMI (Fonds Monétaire
International) quant à elle, pense que l'avenir est dans le Bitcoin et
les cryptomonnaies. Venant de la part d'une personne aussi importante dans la
sphère économique, c'est un très bon signe pour le
développement de cet écosystème (Pareyre, 2018).
C'est ainsi que, eu egard à l'observation
réalisée ci-haut, nous avons pu constater qu'il n'existe aucun
système en RDC qui permet d'effectuer des transactions sans une tierse
de confiance, car c'est cette dernière qui augmente le frais de
transaction. En remplancant leur model(confiance) par une preuve
cryptographique pour la verification et validation des transactions. Il y'a
lieu de se poser ces questions :
- Quelles sont les exigences fonctionnelles d'une monnaie non
bancaire couplant intégrité et confidentialité ?
- Quel serait le modèle informatique
représentant le mieux ce système ?
- Quelles sont les technologies adaptées pour
l'implémentation de ce système dans le contexte de la RDC ?
But du travail
L'argent est au centre de toute activité sur terre, et
pour y acceder a chaque fois qu'on en a besoin il lui faut un très bel
usage de la part de son possesseur. Dans
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notre cas, Cet usage peut être soit la
sécurité et la confidentialité de cette richesse. Ainsi
donc, le but de ce présent travail est de réaliseer un
système qui jouera ce double rôle, en concevant un système
pair-à-pair de payement sur internet basé sur la devise
monétaire congolaise; bref une cryptomonnaie. Le système
présent offrira aux participants les services que nous offrent les
systèmes financières congolaises y compris ceux des services de
payement virtuel congolais. Le système aura l'avantage de :
- Reduire les frais de transactions réalisées
existant à un frais dérisoire ;
- Supprimer la faiblesse du model basé sur la confiance
en le remplaçant par un model basé sur la preuve de travail
cryptogaraphique.
- Permettres aux deux parties d'effectuer des transactions
sans aide d'une tierse de confiance.
Objectifs du travail
Pour atteindre le but de ce travail, nous nous assignons les
objectifs suivants :
1. Recueillir les exigences fonctionnelles d'une crypto
monaie dans le contexte de la RDC
2. Proposer un modèle informatique pour le
système
3. Proposer les technologies appropriées au contexte
de la RDC pour implémenter et tester le système
Choix et Intérêt du sujet
La centralisation des données est l'une des faiblesses
que possèdent les systèmes de payement virtuel de notre pays, du
point de vue sécuritaire en informatique même si pour le moment
celui-ci semble mieux fonctionner. Le frais de transaction très
élevé et la confiance à un tiers pour effectuer ses
transactions attirent
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notre attention car nous avons le souci de remédier
à ces problèmes. D'une part notre choix s'y porte.
Et d'autre part, pour les exigences académiques, chaque
étudiant doit élaborer un projet de mémoire à la
fin des études du deuxième cycle. Ce présent travail est
la preuve des connaissances apprises tout au long de notre vie estudiantine.
Méthodologie du travail
Dans le présent travail, nous avons utilisé les
méthodes suivantes:
- La documentation nous a aidé à comprendre les
normes internationales et le
système existant sur les monnaies électroniques.
- La modélisation nous a permis de structurer les
informations et activités,
modéliser la solution proposée.
- La définition des algorithmes nous a servi à
définir les instructions aidant à
résoudre un ensemble des problèmes.
- Le prototypage nous a permis de réaliser le premier
exemplaire du logiciel
- La simulation qui nous a permis de tester si notre
système marche comme il
fallait.
Délimitation du sujet
Notre système cible un payement par internet respectant
le protocole de
communication pair à pair. Pour toute transaction,
celle-ci appartiendra à son
destinateur que si la transaction est validée par
l'ensemble du réseau. Le système ne
sera fonctionnel que s'il y a participation active de ses
utilisateurs.
Plan du travail
Ce présent travail est étalé sur quatre
chapitres en dehors de l'introduction et
la conclusion générale.
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- La revue de la littérature : Dans cette partie, nous
avons présenté et défini les concepts clés
liés à notre travail, mais aussi les travaux de recherches et
logiciels déjà réalisés dans le cadre de notre
travail, en fin nous donnons l'etat de l'art
permettra de comprendre la technique utilisée pour
permettre aux deux parties d'effectuer des transactions en remplaçant le
model basé sur la confiance par un model basé sur la preuve de
travail cryptogaraphique.
- Méthodologie du travail : dans la méthodologie,
nous avons présenté les méthodes et outils que nous avons
utilisés pour atteindre nos objectifs.
- La conception de la solution : Dans cette partie, nous avons
présentés les résultats
obtenus de l'analyse à partir de la modélisation
des données et traitements.
- Les prototypes des résultats et implémentation :
C'est la dernière partie où nous
avons présenté le test de nos algorithmes et les
résultats obtenus après ce test.
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