Conclusion
La création des emplois décents et le taux de
croissance économique constituent de nos jours, malgré les
débats, un critère de choix pour évaluer les performances
d'un pays. Nous avons abordé un aspect spécifique de cette
question dont l'objectif est de savoir l'effet de l'emploi et les autres
variables de contrôles sur la croissance économique au
Sénégal. Les résultats obtenus dans le cadre du
Sénégal n'ont pas vérifié la totalité des
hypothèses fixées au début de cette étude.
Après les estimations, l'hypothèse émit dans le cadre de
la croissance économique n'est pas vérifiée.Il existe donc
une possibilité de croissance sans emploi pour le Sénégal.
Ce qui nous montre que la croissance économique est obtenue en
générale dans les secteurs qui ne génèrent pas
suffisamment d'emplois. Les résultats nous montrent aussi d'une part que
le taux d'emploi, le taux de scolarisation secondaire et les investissements
directs étrangers sont les principaux facteurs favorables pour la
création de richesse.
CONCLUSION GENERALE
Cette étude nous a permis de mettre en évidence
le rôle de l'emploi dans la performance économique au
Sénégal entre 1991 et 2015.Tout au long de cette
rédaction, il s'agit d'analyser l'impact de l'emploi sur la croissance
économique. Pour notre étude, les estimations des moindres
carrés ordinaires effectuées à partir d'un modèle
linéaire simple (log-linéaire) avec cinq(5) variables donnent les
résultats suivants. Ainsi ces résultats montrent que les
principaux facteurs ayant une influence sur la croissance économique
sont : le taux d'emploi, le capital humain, les investissements directs
étrangers Par contre les dépenses publiques totales, selon le
modèle, présentent un frein à la création de
richesse.
Dès lors, les priorités publiques doivent
concentrées sur les trois(3) variables du modèle : le taux
d'emploi, le capital humain et les investissements directs étrangers,
pour promouvoir une croissance durable et soutenue.
L'Etat doit assurer des formations qui répondent aux
exigences des employeurs. Il doit aussi mener des politiques visant à
créer une croissance inclusive, lutter contre la corruption,
protéger les industries naissantes, développer le secteur
manufacturier, faisant en sorte que la finance soit locale, mais
également le recours aux technologies intensives en main d'oeuvre.
Toutefois,notrerecherche présente quelques limites qui
peuvent faire l'objet des recherches ultérieures. En effet,d'autres
facteurs internes tels que le niveau de démocratisation dansles
institutions, les variables démographiques, d'autres variables
macroéconomiques(les crédits à l'économie, l'indice
harmonisé des prix à la consommation), la bonne gouvernance, la
vulnérabilité au choc peuvent jouer un rôle important dans
la création d'emploi et booster la croissance économique.
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