EPIGRAHE
« Quiconque arrête d'apprendre est vieux, qu'il
ait vingt ans ou quatre-vingts ans. Quiconque continue d'apprendre demeure
jeune. La plus grande chose dans la vie c'est de garder son esprit
jeune » ».
Henry FORD
DEDICACE
A vous mes défunts parents WELO et OSAKO qui, bien que
me laissant tout petit, aviez initié ma soeur PALA à prendre
votre place pour m'élever !
REMERCIEMENTS
Nous célébrons le très haut, le Seigneur
Jésus, le donateur de toutes forces physique, intellectuelle, morale et
spirituelle, pour son amour déversé à notre personne, lui
qui nous a donné la force de rédiger activement ce travail ;
lui qui ne nous a pas toujours lâché.
Que son saint nom soit magnifié à
jamais !
Nos remerciements vont sans détour à monsieur le
professeur Dieudonné TEBANGASA qui n'a pas regardé
l'immensité de ses occupations et a accepté, non seulement de
diriger notre travail, mais aussi et surtout a disposé sa
bibliothèque gratuitement pour nous, avec le souci de nous voir
rédiger un travail parfait.
Nous remercions aussi toutes les autorités
académiques de l'université de Kinshasa qui ne ménagent
aucun effort pour nous transmettre des connaissances et compétences dans
notre filière des Sciences de l'Information et de la Communication.
Nous ne pouvons pas oublier notre soeur Brigitte AYAAKI et
son mari Elvis MAVUNGU, le beau-frère Emmanuel BUANANDEKE, pour leur
soutien financier.
Que l'Éternel vous rende au centuple !
Nous adressons enfin nos remerciements à tous les
camarades, amis et connaissances, notamment Mersei MATONDO, Matthieu ASOMBO,
Kyria MUSA, Sylvie ANGOYA, notre groupe
d'étude « Travaillons pour réussir »
pour le soutien moral dans la rédaction de ce travail.
Ainsi à tous ceux dont les noms ne sont pas reprisici,
nous demandons de ne pas nous tenir rigueur, qu'ils trouvent ainsi notre
sentiment de gratitude à leurs égards !
KOY WELO
AVANT PROPOS
Nous vivons à l'heure de la visibilité des
entreprises et organisations, en République démocratique du
Congo, autrefois, la publicité était le domaine des entreprises
privées, et la publicité était très mal vue par la
société sous prétexte qu'on faisait la publicité
des produits qui sont de qualité médiocre, un produit qui passait
à la publicité, est un produit qui ne méritait pas la
grande attention du public, ce qui est bon reste bon et n'a pas besoin de la
publicité.
Telle était la perception de la publicité par le
congolais lambda, le mot était confondu au marketing les deux
signifiaient la même chose.
Et depuis quelques années, nous trouvons que même
les entreprises publiques ont commencé à miser sur la
publicité parce qu'elles ont compris son importance, elles veulent se
faire plus connaitre, elles ont créé même de partenariats
avec les médias, la signification a changé, et les métiers
tels que communicateur d'entreprise, attaché de presse, conseiller en
communication, responsables des relations publiques, le marqueteur sont
arrivés.
Les responsables de ces métiers sont connus comme des
architectes des images des entreprises, ou encore des défenseurs des
entreprises (pas au sens juridique)à ce sens qu'ils parlent toujours du
bien de leurs entreprises et appellent les partenaires à
l'adhésion.
Leur métier se comprend beaucoup plus avec le public
externe qu'interne, alors qu'ils ont un grand rôle à jouer
à l'interne en cas de conflit, mais aussi un rôle préventif
des conflits au sein de l'entreprise.
Ils restent toujours dans le même métier, mais
avec une tache permanente de faire de leur communication un moyen de
résolution et d'évitement de conflits dans l'entreprise.
On attribue souvent cette tache aux politiciens, aux
décideurs, mais une communication bien organisée dans une
entreprise peut aider à sortir l'entreprise du chaos, la protéger
contre des crises et construire son image voulue, elle peut influencer
même les décisions au niveau politique (lobbying).
Voilà ce qui a suscité notre curiosité,
et ce que nous analyserons tout au long de cette étude avec une
société type qui a connu de crises, et où les dirigeants
n'ont pas expérimenté le rôle de la communication pour
atténuer la gravité des crises et leur évitement.
Nous remarquerons que malgré les solutions politiques,
les mêmes problèmes les rattrapent, ils marchent à reculons.
INTRODUCTION GENERALE
1. PROBLEMATIQUE
La problématique est une question qu'on se pose au
départ d'une recherche. Une question qui pousse à mener une
recherche sur un sujet donné, dans un domaine
donné.
En d'autre terme, le constat que l'on fait et qui pousse
à mener une étude afin d'aboutir à une
compréhension exacte de ce qu'on a constaté.
C'est elle qui va aider à construire une ou des
hypothèses sur le sujet à travers les questions que nous nous
poserons.
Ainsi comme l'indique la définition, nous constatons
que les conflits qui ontdéclenché à la
société commerciale des ports transports (SCTP, ONATRA) depuis
bientôt cinq ans, sont des conflits intra groupes, un conflit qui oppose
les travailleurs et la hiérarchie, les travailleurs accusent le
directeur général de cette société d'avoir
bloqué leurs salaires au profit de ses intérêts.
C'est ainsi que depuis un certain temps on assiste à
plusieurs manifestations, notamment des grèves, des sit-in devant le
ministère de transport pour demander le départ du directeur
générale.
Notre curiosité c'est au niveau de la communication
entre la base et le sommet de cette société, quand on suit les
travailleurs pendant leurs manifestations, ils refusent d'aborder le directeur
général pour l'informer leurs desiderata, ils
préfèrent le dire aux journalistes pour que leur message lui
parviennent, le directeur général à son tour refuse de les
rencontrer, même dans ses interventions sur les médias, on sent
qu'il essaie de contourner les agents et vient s'exprimer dans les
médias pour leur envoyer le message d'apaisement tout en demandant aux
autorités supérieures d'intervenir le plus vite possible, et donc
dans l'un comme dans l'autre côté, il y a évitement de la
communication face-à-face, il n'y a pas équilibre
communicationnel, il y a blocage, les deuxparties ne se rencontrent pas pour
communiquer sur la situation qui les divisent, conséquence le conflit
perdure, c'est alors que nous nous posons la question de savoir :
Ø Quelles sont les raisons pour lesquelles, ils ne
veulent plus communiquer ?
Ø Est-ce par le fait qu'ils croient avoir tous
raison?
Ø Est-ce que parce qu'ils ne découvrent pas la
place de la communication dans la résolution de leurs conflits ?
Ø La communication verticale du DG suffit-elle pour
résoudre ce conflit ?
2. OBJET D'ETUDE
L'objet de cette recherche est l'analyse de plusieurs actions
de manifestations des agents de cette société, des manifestations
qu'ils ont organisées depuis 2014 jusqu'aujourd'hui.
Il faut préciser que nous avons remarqué durant
cette période, des sit-in, des grèves, des marches etc.
3. HYPOTHESE
L'hypothèse est une réponse anticipée
à la question de recherche, celle que nous nous sommes posée au
niveau de la problématique.
Cette réponse est provisoire parce qu'elle doit
être prouvée par les résultats des différentes
enquêtes qui feront d'elle définitive.
Luc van et Quivy le soulignent bien dans leur
ouvrage « une hypothèse est une proposition provisoire,
une réponse qui demande à être
vérifiée »1(*), on peut ajouter une présomption qui demande
à être vérifiée par l'analyse pour confirmer ou
infirmer une idée.
Pour ce cas d'espèce, il se dégage selon notre
constat que le conflit qui prévôt à ce jour à la
société congolaise des ports et de transport perdure non pas
parce qu'il y a seulement impayement, mais parce que le sommet et la base se
trompent des cibles de communication, ce qui crée
l'incompréhension totale, en d'autre terme, l'absence de la
communication face-à-face est l'une des causes de perduration du
conflit.
C'est ce que nous prouverons dans l'analyse des
données.
4. CADRE THEORIQUE
Il s'agit ici du postulat que nous prendrons pour mener notre
étude à bien, en mathématique par exemple, on parle de
formule et en communication c'est la voie à suivre parmi les voies de la
communication dans l'étude que l'on mène pour aboutir à ce
que l'on veut savoir.
C'est pourquoi la théorie des usages et des
gratifications ou de satisfactions est celle que nous utilisons dans ce
travail.
Celle-ci est l'une parmi les théories de la
réception en communication qui explique que les gens se servent de ce
qu'ils écoutent ou suivent des médias pour satisfaire leurs
besoins.
Qu'est ce que les gens font des médias au lieu de
qu'est ce que les médias font des gens, c'est donc une inversion de
perception parce que d'habitude, ce sont les médias qui influencent
l'opinion, maintenant l'opinion ne se laisse pas influencée par les
médias mais fait son choix parmi tous les messages d'influence des
médias pour résoudre ses problèmes.
Et dans ce cas de blocage de communication à la
société congolaise de ports et de transport, il ne s'agit pas non
seulement des médias mais de la sélection ou du choix qu'ont fait
les agents pour ne plus tenir compte de la communication interne verticale de
leur société dont ils dépendent tous.
Ils ont trouvé que la communication verticale ne leur
apporte pas satisfaction, c'est pour quoi ils ont choisi le blocage et les
manifestations pour trouver satisfaction.
L'aspect qui nous intéresse plus ici c'est le choix de
la rue, c'est-à-dire de la manifestation qui s'oppose à toute
communication normale à l'interne de leur société pour la
simple raison qu'ils ne sont pas satisfaits.
Nous voulons comprendre les motivations des agents par rapport
à leurs manifestations après avoir fait échouer la
communication normale.
2(*)Claude
Jean BERTRAND définit cette théorie des usages et gratifications
comme une réception qui anticipe ses choix pour tenter de satisfaire ses
besoins et désirs, comme « une tentative d'expliquer un
phénomène en interrogeant un individu sur la façon dont il
utilise les communications, au lieu d'autres ressources dans son environnement,
afin de satisfaire ses besoins et atteindre ses
objectifs ».Elle fut mise en place parElihu KATZ et
Jay Blumler dans The uses of Communication
5. METHODOLOGIE.
La démarche que nous suivrons dans cette étude
est l'analyse de contenu. Celle-ci est une méthode de recherche
scientifique en sciences sociales qui va nous permettre de formuler des
explications claires et surtout objectives sur l'étude que nous
menons.
Une explication qui ne va pas émaner de notre
imagination ousentiment, mais plutôt celle construite sur base d'analyse
objective des données que nous récolterons sur le terrain et qui
seront traitées avec une certaine rigueur qui privilégie la
vérité des faits, la rigueur que la méthode
elle-même exige.
Ainsi la méthode d'analyse de contenu est une
méthode qui consiste àl'interprétation des
phénomènes en vue de faciliter la compréhension.
3(*)Laurence Bardin pour indiquer le caractère
rigoureux de cette méthode parle du fait de dire non à l'illusion
de la transparence des faits sociaux et écarter le danger de la
compréhension spontanée, lutter contre l'évidence du
savoir subjectif.
Il voulait montrer ici comment le sujet ou le
phénomène analysé doit être saisi de façon
indépendante, une compréhension non pas de ce qu'on sait, mais de
ce qu'on a découvert en toute objectivité.
Van et Quivy quant à eux, la méthode d'analyse
de contenu est une méthode qui aide à l'élaboration d'une
explication qui n'est pas le produit de notre entendement mais plutôt
celle obtenue sur observation.
C'est-à-dire qu'au-delà de ce que l'on voit et
comprend, il y a ce qu'on ne voit pas qu'il faut présenter après
analyse4(*)
Pour arriver à tout ceci, nous associerons à
cette méthode la technique d'entretien, celle-ci nous permettra
d'obtenir les données que nous analyserons progressivement pour donner
une vraie signification au phénomène que nous étudions.
L'entretien va se dérouler avec les agents de la
société congolaise de transport et des ports, surtout avec ceux
qui ont pris part aux différentes manifestations qui ont eu lieu.
6. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix porté sur le sujet «Le rôle de
la communication dans la résolution des conflits à la
SCPT » est le fruit d'une longue observation faite depuis le
déclenchement des conflits en 2014, le limogeage du DG par les
autorités, l'entrée du nouveau DG jusqu'à sa
révocation aujourd'hui en 2019.
Quant à l'intérêt, nous dirons que
grâce à cette étude, la SCPT et d'autres entreprises auront
une nouvelle stratégie de communication d'entreprise que nous leur
proposerons au dernier chapitre de ce travail.
Cette stratégie pour contribuer à la diminution
des grognes des salariés.
On peut dire anticipativement que l'intérêt de
cette étude sera celui de donner à chaque entreprise et surtout
à la SCPT une nouvelle façon de communiquer à chaque fois
qu'il y aura conflit dans l'entreprise, mais surtout de communiquer d'une
façon équilibrée pour prévenir l'impasse en cas de
conflit.
7. LIMITE SPATIO-TEMPORELLE
Notre étude ne prétend pas couvrir toute la
République Démocratique du Congo, elle analyse la situation de la
SCPT direction générale basée à Kinshasa.
Quant à la limite temps, notre étude se situe
dans un espace de cinq années, soit de 2014 en 2019.
8. STRUCTURE DU TRAVAIL
Ce travail s'éclate en trois grands chapitres dont le
premier sera les définitions des différents concepts du travail,
et le deuxième sera l'analyse des données que nous obtiendrons du
terrain d'entretien; enfin, le troisième chapitre se consacrera à
la nouvelle stratégie de communication.
Il faut mentionner que ces trois chapitres sont
précédés d'une introduction générale et se
terminent par une conclusion générale.
CHAPITRE PREMIER :
CLARIFICATION TERMINOLOGIQUE
Dans ce chapitre, il sera question de définir en des
termes simples, les différents concepts ou termes qui seront
utilisés tout au long de ce travail, une façon pour nous de
permettre aux nombreux lecteurs de se familiariser avec les significations des
mots avant d'aller plus loin pour mieux nous comprendre.
Il faudra signaler que les concepts qui seront définis
ici sont des concepts clés, c'est-à-dire ceux autour desquels
tourne notre étude ou par lesquels nous passerons pour présenter
notre étude. Ainsi, nous donnerons des définitions qui seront
appuyées par des experts en sciences de l'information et de la
communication, sans oublier notre propre contribution en tant que chercheur en
sciences de l'information et de la communication.
Nous définirons principalement ces quatre
concepts : communication, information ; média, conflit.
I. La Communication
Définir la communication au sens qu'on l'entend
aujourd'hui, n'est pas un exercice facile d'autant plus que le terme est
récupéré par tous les domaines de la vie avec des
définitions diverses que chacun de ces domaines lui donne.
C'est pourquoi l'énoncé communication dans la
vie courante est souvent accompagné de la question quelle
communication ? Un peu comme pour dire que la définition de la
communication dépend beaucoup plus du type de la communication que de la
communication elle-même au sens où nous l'entendons au
quotidien.
Voici avant d'aller plus loin, les quelques axes sur lesquels
on définira la communication les éléments de toutes les
définitions que nous donnerons seront autour de trois ces mots :
émetteur, message et récepteur.
A partir de ces trois mots, on peut construire une
définition de la communication qui soit passable à la fois aux
yeux des profanes que des initiés ou spécialistes en ce
domaine.
L'émetteur est la source de provenance d'un message, un
individu qui envoie un message à un autre individu qu'on
considère ici comme récepteur, ce qu'ils se disent ensemble les
deux individus c'est qu'on appelle message, ce qui les unis.
Au sens de tout le monde, la communication est un dialogue
entre A et B, une causerie, une entrée en contact entre deux ou
plusieurs individus autour d'un message.
Au travers de tout ceci, on peut comprendre que la
communication est un échange entre deux ou plusieurs personnes autour
d'un sujet donné, cequ'on appelle message.
Selon toujours ce sen, la communication se confond à
l'information ou au message lorsque l'on demande aviez-vous suivi sa
communication ? à la place de aviez-vous suivi son information ou
son message ?
Il y a donc plusieurs façons de définir ce
concept de communication, veillons voir cette complexité avec les
origines du mot et les éclaircissements apportés des auteurs
ainsi que notre déduction de la compréhension de toutes ces
définitions.
Le mot communication vient du verbe latin
« communicare » qui signifie communiquer, rendre commun,
communier, partager, participation, selon cette définition
étymologique, la communication est une action de rendre commun ce qu'on
a, et ce qu'on a c'est le message, le sentiment que l'on veut partager avec
l'autre.
Un émetteur qui communie avec un récepteur ou
vice versa, ceci veut dire tout simplement que quand deux personnes se
partagent ce qu'elles ont il y a communication, ou quand une personne partage
ce qu'elle a avec une autre, il y a communication, l'élément
clé dans cette définition étymologique comme pour les
autres, c'est l'échange, ce qui s'explique ici par le partage et la
communion.
En dehors de l'étymologie, certains spécialistes
en Sciences de l'Information et de la Communication ont donné certaines
définitions dont celle de 5(*)Claude Jean Bertrand qui trouve que « la
communication est ce qui permet d'établir une relation entre des
personnes, entre des objets ou entre des personnes et des
objets ».
S'il faut morceler cette relation, nous pouvons comprendre que
la communication est une relation entre des personnes autour d'un
sujetdonné.
Ø Relation entre des personnes : deux ou plusieurs
personnes qui sont en conversation
Ø Relation entre des objets : deux ou plusieurs
machines interconnectées ou une chaine de vélo ou de moto sur une
roue dentée
Ø Relation entre des personnes et des objets : des
personnes face à des machines.
La communication est une relation entre l'émetteur et
le récepteur, ce qui crée leur relation, c'est le message qu'ils
se transmettent.
5(*)Francis
BALLE abonde dans le même sens, en définissant la communication
par l'échange tout en mettant un accent particulier sur la façon
dont cet échange qui la communication peut-être saisi,
c'est-à-dire la influencer autrui.
Au-delà de l'échange il y a la dimension
d'influence, communiquer n'est pas seulement échanger, instaurer un
dialogue, perpétuer une relation de personne à personne, mais
encore faut-il influencer autrui pour vendre quelque chose, inculquer une
idée à quelqu'un au travers de ce qu'on lui présente dans
sa communication.
En d'autre terme, nous communiquons pour influencer, nous
parlons pour que notre communication produise un changement sur le comportement
de notre interlocuteur, une communication persuasive, influencer pour amener le
récepteur à nous accepter.
1.2. Types de communications
Il existe plusieurs types de communications selon Claude Jean
BERTRAND, nous retiendrons classiquement,
- La communication verbale et non verbale
- La communication intra personnelle et interpersonnelle
- La communication de groupe communication de masse ou encore
communication médiatisée.
- On peut plutôt parler de trois principaux groupes de
communications parce que dans chacun de ces trois types nous trouvons une
variété de communication.
Essayons maintenant de comprendre maintenant de comprendre
chacun des trois types différemment.
1.2.1. Communication non verbale
6(*)La
communication non verbale est ce genre de communication ou le langage
parlé de l'individu ou du sujet communicant n'est pas utilisé, ce
genre de communication est beaucoup utilisé par les sourds-muets. Pour
les personnes normales, cette communication sert à exprimer tout
simplement des émotions, des réactions à certaines
situations etc.
On peut le voir par les gestes, les mimiques par exemple
lorsqu'on est dans un endroit calme et que l'on voit quelqu'un que l'on connait
passer, on peut flotter sa main pour lui signifier «
salut » ou encore bonjour ; on peut seulement sourire pour
exprimer notre attention à une situation ou notre approbation ; on
peut lever sa main dans une assemblée ou dans une réunion pour
solliciter la parole, ou encore bouger sa tête pour montrer son
opposition ou son accord à un problème.
1.2.2. La Communication verbale
Contrairement à la communication non verbale, celle-ci
utilise le langage parlé ou l'écrit pour s'exprimer, ici on
utilise des mots, des phrases, lorsqu'on s'adresse à quelqu'un, on peut
rédiger une lettre pour être compris par le destinataire, à
l'oral, le son de la voix sort et se fait entendre par les deux parties qui
sont en communication, l'émetteur et le récepteur.
1.2.3. La Communication intra
personnelle
Ce type de communication est souvent le fruit d'une
réflexion de la personne qui communique avec elle-même ou avec
sa conscience.
La personne réfléchit sur elle-même et se
parle avant de parler ou d'écrire à une autre personne.
En psychologie ce genre de personnes qui se parlentelles
mêmes, s'appellent des monologues, celles qui dialoguent avec elles
même, et dans la société, on a souvent tendance à
ceci à des signes de folie.
1.2.4. La communication
interpersonnelle
C'est une communication qui implique la présence de
deux ou plusieurs personnes dans une situation de communication, une
communication entre des personnes, elle s'oppose à la communication
intra personnelle.
Ainsi la communication interpersonnelle est une communication
entre un petit nombre d'individus qui échangent sur une situation ou des
situations variées, elle se fait en face-à-face en groupe
restreint.
1.2.5. La Communication de groupe
La communication de groupe est une communication
interpersonnelle mais qui s'étend à un nombre plus important de
personnes.
1.2.6. La Communication
médiatisée
La communication médiatisée est celle qui permet
à un ou plusieurs émetteurs ou à un émetteur
collectif de diffuser des messages au moyen d'un dispositif, vers plusieurs
récepteurs.
Une personne qui veut que son message atteigne la population
de la ville de Kinshasa peut le diffuser à la radio, à la
télévision ou le texte en le publiant sous forme de livre,
magazine ou revue.
Dans le cas d'un émetteur collectif par exemple les
habitants de la commune de Lemba ont envie que le gouvernement de la ville de
Kinshasa écoute leurs desiderata, ils peuvent se rassembler et faire
leur déclaration commune à la radio ou à la
télévision.
Dans ce cas, ils sont considérés comme un
émetteur collectif, ils sont nombreux mais ils envoient un seul message
à un seul récepteur.
NB. La communication de masse que nous avions
soulignée ci-haut est une forme de communication
médiatisée, elle est un processus par lequel des communicants
professionnels utilisent un dispositif technique diffuser leurs messages de
manière ample pour toucher un grand nombre de personnes.
II. L'information
Si la communication a été définie comme
échange entre deux ou plusieurs personnes ou comme relation,
l'information à son tour, est l'objet de la communication
c'est-à-dire le produit de la communication, le quoi de la communication
ou son contenu.
De son étymologie
latine « informare » signifie informer, donner une
forme, un renseignement ou un ensemble des renseignements.
Avec l'évolution technologique, la presse
écrite, informer signifie rendre public, diffuser des renseignements, de
connaissances.
7(*)Francis
Balle définit l'information comme « un ensemble des
renseignements concernant quelqu'un ou quelque chose et susceptible
d'être porté d'une personne ou de plusieurs
personnes »
L'information est tout simplement une connaissance, un
renseignement que l'on a sur quelqu'un ou sur quelque chose, c'est pourquoi
quand on a l'information, on a la connaissance.
III. Le média
Le mot média vient du mot
latin « medius » qui signifie milieu,
intermédiaire.
En ce sens étymologique, le média signifie ce
qui sert d'intermédiaire et cet intermédiaire sous-entend
l'existence de deux côtés au milieu desquels se place le
média.
Les deux côtés ici sont l'émetteur et le
récepteur, l'émetteur avec son message qu'il envoie au
récepteur et le récepteur aussi peut aussi devenir
émetteur et vice versa, le média, lui, s'interpose entre les deux
pour relier leur communication.
De cette définition étymologique, il se
dégage que le média est un dispositif qui sert
d'intermédiaire entre les communicants pour leur faciliter la
communication tout en l'amplifiant.
Cette amplification consiste à l'élargissement
vers des zones ou des cibles que les communicants ne peuvent pas facilement
atteindre.
Si lors des élections de trente Décembre 2018 en
RDC, les acteurs politiques ne servaient pas des médias de masse
pendant la campagne électorale, leurs messages et actions sur le
terrain, ne seraient suivis que par très peu de gens.
Les médias ont facilité la communication sur la
campagne électorale en l'élargissant vers toutes les cibles
qu'ils visaient, ils ont fait atteindre leurs messages même aux cibles
non visées, au-delà des frontières.
Ce concept de média peut s'étendre à la
radio, à la télévision, à la presse écrite
etc. Mais nous retenons ici comme définition que le média
est un support technique par lequel on transmet un message en vue d'atteindre
un public en distance ou en grande nombre.
1. Classification des medias
Les médias se classent principalement en trois
types
Ø Les medias autonomes
Les médias autonomes sont ceux qui fonctionnent sans
avoir besoin d'aucun raccordement, à ce type nous pouvons citer le
livre, le journal, ce dernier n'a rien à avoir avec le journal radio ou
télévisé, c'est un journal ordinaire.
Ø Les medias de diffusion
Ceux-ci sont de médias dont le fonctionnement
dépend des émetteurs, exemple la radio et la
télévision.
Ø Les medias de
communication
Il s'agit ici des médias où l'on fait recours
à des moyens de communication en distance et à double sens
à travers lesquels naît une relation.
IV. Le conflit
Le conflit est un concept fréquemment utilisé
dans les sociétés humaines, il est inévitable dans la vie
des hommes, son inévitabilité n'est pas parce qu'on ne peut pas
l'éviter ou faire qu'il n'éclate pas mais parce qu'il est
lié à la vie des hommes, les conflits sont inhérents
à la vie des hommes.
Par conflit on peut entendre un contraste, une divergence ou
un différend entre deux ou plusieurs personnes, entre des organisations
ou conflit intra personnel c'est-à-dire la personne entre en conflit
avec elle-même, avec son esprit. Nous reviendrons ave forces et
détails sur les types de conflits.
Etymologiquement le mot conflit vient du
latin « conflictus » pour désigner le choc.
Dans cette acception, il est compris comme une lutte, un
combat dans le sens du conflit ouvert parfois même armé exemple du
conflit armé qui a opposé la RDC et le Rwanda, un
différend entre deux pays.
Selon toujours ce sens étymologique on peut citer
plusieurs exemples du conflit notamment la guérilla, le conflit
militarisé, le terrorisme etc.
La deuxième acception du conflit, c'est la rencontre
des sentiments ou d'intérêts contraires. Pour cette acception,
l'exemple patent est celui du conflit qui oppose aujourd'hui les Etats-Unis
d'Amérique et la Chine sur le commerce, ce qu'on a appelé guerre
commerciale.
Les Etats-Unis et la Chine se sont rencontrés sur le
marché mondial, et quand les Etats-Unis évaluent le cours de
leurs produits sur le marché, ils trouvent que leurs produits ne
marchent plus, ils ont perdu de la valeur tandis que ceux de la Chine marche
normalement pendant que ce sont les mêmes genres de produits, ils
accusent la Chine maintenant de l'impérialisme économique
marchant sur leurs plates bandes.
Voilà l'exemple d'un conflit d'intérêts,
chacun de deux vise ses intérêts qui sont contraires à
ceux de l'autre et quand les deux intérêts se rencontrent sans
être bien gérer par le dialogue par exemple, le conflit
naît.
Il faut souligner que le mot conflit n'est pas à
confondre avec la crise qui selon 8(*)Richard BREARD, est un signal d'alarme qui
prévient qu'un déséquilibre commence à se
produire.
En politique surtout on emploie ce mot crise pour signifier
que les choses ne sont pas telles qu'elles devraient être, il y a
blocage, en économie c'est pour signifier une période de
pénurie ou carence généralisée.
1. Les origines de conflits
Les origines de conflits sont nombreuses, mais nous retenons
que les conflits naissent souvent à cause de la négligence et de
la passivité des acteurs, les acteurs de la société
négligent certains actes posés dans l'organisation qui peuvent
dégénérer à des conflits, par exemple s'il n'y a
pas d'équité dans la façon de traiter les agents et
cadres, un conflit peut naitre parce que les uns remarqueront que les
autres sont privilégiés, les dirigeants devraient les traiter
tous de la même façon pour éviter d'ouvrir la porte aux
conflits, ce qui perturberait le fonctionnement normal même de
l'organisation.
La passivité ou inaction des acteurs pour agir dans le
sens d'éviter les conflits, certains acteurs surtout dirigeants des
organisations ne fournissent aucun effort pour empêcher la production des
conflits, il faut régner un laissez aller dans l'entreprise sans
contrôle des comportements des administrés.
Selon toujours l'auteur précité, les conflits
naissent le plus souvent d'un fossé creusé insidieusement
(piégeant) entre l'organigramme et le sociogramme.
Ceci s'explique par la rupture de communication entre les
différentes structures formelles de l'organisation. C'est ce à
quoi on a assisté à la société congolaise de
transport et des ports de 2014-2019, ces différentes structures sont les
différents postes, statuts, fonctions, rôles, prérogatives
etc.
2. Les types de conflits
Il existe principalement quatre types de conflits :
- Conflit intra personnel
Le conflit intra personnel est un conflit interne, à
l'individu lui-même qui peut être habité par des
pensées, des émotions, des problèmes liés à
lui-même qui le tourmentent et influent même sur son comportement
vis-à-vis des autres dans ses réactions.
Un étudiant qui échoue en deuxième
licence peut être en conflit avec lui-même, cet échec peut
le marquer durant toute l'année académique dans la promotion
qu'il reprend, il pourra se montrer toujours colérique face aux
professeurs et ses collègues de la promotion.
- Conflits interpersonnels
C'est un type dans lequel on trouve deux ou plusieurs
personnes qui s'affrontent, conflit de nature sociale. Exemple conflit entre
collaborateurs, entre voisins.
- Conflits intra groupes
C'est un conflit qui éclate entre des personnes de
même rang hiérarchique dans une organisation. Ils peuvent
s'opposer dans les cas où certains voudront marcher sur les autres, un
conflit d'autorité peut naitre.
- Les conflits inter groupes
Il s'agit des communautés ou des groupes qui ont
l'attitude de s'éviter, au-delà de cette classification de
conflits de nature économique, exemple de la répartition non
équilibrée des recettes dans une organisation.
Quand pendant la période morose, les travailleurs se
sacrifient pour travailler afin de sortir l'entreprise de cette situation, et
à la normalisation de la situation, les recettes ne sont pas
partagées proportionnellement.
- Le conflit de nature
technologique : l'introduction d'une nouvelle technologie
dans une entreprise bouleverse les habitudes de travail et peut provoquer
d'importants conflits entre ceux qui maîtrise la nouvelle technologie et
ceux qui ne la maîtrise pas mais aussi avec la hiérarchie qui l'a
introduite.
- Le conflit de nature
psychologique : des conflits liés à
l'âge, d'un côté ceux qui disposent de l'expérience
(des vieux) et de l'autre, des jeunes qui voudraient mettre en route, des
nouvelles pratiques, ces derniers ont du mal à s'insérer dans
l'entreprise, à être acceptés par les vieux qui trouvent
mieux de compter sur l'expérience que sur les nouvelles pratiques.
V. La Crise
Plusieurs définitions sont affiliées à ce
concept selon les domaines.
Nous allons essayer de rapprocher ces définitions pour
en tirer celle qui va convenir le mieux selon contexte de notre
étude.
Le mot « crise » est un mot
très familier dans le langage social, il s'emploie très
fréquemment pour signifier telle ou telle autre chose.
Dans le langage congolais par exemple, le mot prend beaucoup
plus le sens de carence ou de pénurie pour signifier que l'on a manque
de quelque chose, surtout en matière d'argent. Et dans le domaine de la
santé, une crise est tout simplement un choc que peut subir un malade ou
encore un incident brusque qui arrive sur une personne et la paralyse, c'est
pourquoi l'on parle de la crise cardiaque, la crise de tension etc.
Dans l'économie et surtout dans la politique, on parle
de la crise quand les choses ne marchent plus bien exemple, en
République Démocratique du Congo où depuis la chute du
prix des matières premières sur le marché international,
son économie peine à se stabiliser, on parle de la crise
économique, il y a dysfonctionnement ou changement négatif dans
l'économie, tout comme en politique, lorsque les acteurs politiques
n'arrivent plus à s'attendre sur la gestion des institutions, du
pouvoir, on parle de la crise politique, le climat politique n'est plus bon, il
n'y a plus d'élection, le gouvernement est illégitime etc.
Mais toutes ces définitions se rencontrent dans une
idée ou dans un élément « le
dysfonctionnement » ce que nous avions expliqué par un
état où les choses ne sont plus telles qu'elles devraient
être, un état de blocage ou un conflit.
Et tant que les choses ne sont pas encore rentrées dans
l'ordre, là on parlera toujours de la crise ou du conflit.
Nous avions bien voulu définir les deux termes parce
que souvent, dans le cas de dysfonctionnement, ils sont voisins et s'emploient
parfois l'un à la place de l'autre, c'est pourquoi nous contextualisons
le concept par rapport à notre étude, nous trouvons qu'à
la société congolaise de transport et des ports, il existe une
crise depuis bien des années, les agents ne sont plus payés
régulièrement et ils sont en conflit avec tous les directeurs qui
passent dans cette entreprise depuis le déclenchement de la crise, il y
a à peine cinq ans, ils accusent le directeur d'être à la
base de cette situation, il y avait donc des grèves, des sit-in pour
chercher le rétablissement de la situation.
En nos termes, nous dirons, nous dirons que la crise est un
événement négatif qui dans une organisation et qui pour
une raison ou pour une autre, paralyse le déroulement normal des
activités.
Elle nait suite aux mécontentements des travailleurs
sur une situation ou encore suite à un dérèglement total
de la situation économique.
9(*)Thierry LIBAERT cite beaucoup de définitions de
ses pairs, mais nous nous contenterons à titre indicatif, de seulement
deux définitions :
- La crise est un élément ou un
événement inattendu mettant en péril la réputation
et le fonctionnement d'une organisation la stabilité de cette
organisation (OTTO LERBINGER)
- La crise est un événement qui conduit
l'organisation à devenir le sujet d'une vaste et potentiellement
défavorable attention des médias et d'autres groupes
extérieurs comme les actionnaires, les hommes politiques, les syndicats
et les groupes de pression environnementaux, qui pour une raison ou pour une
autre, ont un intérêt dans les actions de cette organisation
(Michaël Regester).
A travers la deuxième définition, l'on comprend
que le dysfonctionnement peut être interne mais capable de susciter
l'attention de l'extérieur, c'est ce qu'on appelle l'image ou la
réputation ou encore attention potentiellement défavorable de
l'extérieur.
Voici selon toujours le même auteur, quelques
caractéristiques de détection d'une crise :
- Introduction des nouveaux acteurs : des interlocuteurs
nouveaux apparaissent, ils cherchent des explications sur la situation,
ça peut être le pouvoir public, les élus, ou les
chercheurs.
- La saturation des capacités de communication de
l'organisation en crise s'engageant progressivement.
Les salariés demandent des explications, les
interlocuteurs de l'entreprise, la presse souhaitant obtenir prioritairement
les renseignements ;
- L'importance des enjeux. La crise place l'entreprise dans un
climat de tension pouvant avoisiner la catastrophe.
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre, il a été question de
définir quelques mots clés que nous exploiterons dans cette
étude, surtout des mots de notre domaine des sciences de l'information
et de la communication.
Il s'agit de la communication que nous avions définie
comme échange entre deux ou plusieurs personnes ; de l'Information,
définie comme un renseignement sur quelque chose ou sur quelqu'un, le
contenu même de la communication ; du média comme dispositif
servant la médiation entre les communicants pour faciliter leur
communication en l'élargissant ; la société comme
groupe d'hommes mais surtout comme une organisation structurée avec
plusieurs fonctions et rôles et enfin le conflit comme contraste ou
différend qui oppose les personnes entre elles ou la personne
elle-même.
CHAPITRE DEUXIEME :
ANALYSE DES ACTIONS DE COMMUNICATION LIEES A LA CRISE DE LA SOCIETE COMMERCIALE
DE TRANSPORT ET DES PORTS
1 PRESENTATION DE LA
SOCIETE COMMERCIALE DE TRANSPORT ET DES PORTS
La société commerciale de transport et des ports
est une entreprise publique dotée de la personnalité juridique et
d'une autonomie de la gestion définie sur le plan organisationnel que
fonctionnel.
Son siège social est au numéro177 sur le
boulevard du trente juin dans la commune de la Gombe, Kinshasa/RDC.
L'historique de la société commerciale de
transport et des ports remonte à 930. De 1930 à 1935, cette
période a été marquée par une crise
économique qui n'épargnât pas les entreprises coloniales
dont celles du Congo belge.
C'est dans ce contexte que la compagnie des chemins de fer du
Congo concessionnaire de la ligne Matadi-Kinshasa était achetée
par l'entreprise pour reprendre ses actifs et ses passifs afin de
redémarrer la société.
Etant donné que le chemin de fer ne constitue qu'un
aspect de moyen de communication, la colonie a amorcé des
négociations avec l'office national de transport qui exploitait les
voies fluviales au-delà de Kinshasa pour mettre sous l'autorité
d'un seul exploitant de transport public du bief inférieur jusqu'aux
extrémités du bief navigable de cours moyens du fleuve Congo et
ses affluents.
C'est ainsi qu'un arrêté royal belge de l'Otraco
(office de transport colonial) en exécution de la loi qui a
été votée au parlement.
Il s'agissait d'une institution publique autonome
chargée par l'état d'assurer la gestion des exploitations qui lui
est confiée et dont il restait propriétaire.
Ainsi afin de promouvoir l'économie amorcée
dès la fin de la crise économique mondiale et d'orienter cette
reconstruction dans le sens de l'intérêt, le pouvoir publique
avait estimé nécessaire de coordonner les activités de
transports, ceci implique une reprise de l'actif et du passif des entreprises
concernées par cette relance économique à savoir :
- La régie d'état REVIMA : chemin de fer
MAYUM BE axe BOMA-TSHIELA en date du 17 Juillet 1935. A noter que ce
réseau n'est plus exploitable depuis 1986 ;
- La compagnie du chemin de fer du Congo (CCFC) :
desservant le tronçon du MATADI (AngoAngo) à KINSHASA en date du
1er Juin 1936, c'est l'unique voie de la SCTP qui est
exploitée jusqu'à ce jour ;
- Société pour la manutention des sports du
Congo (MANUCO) chargée de la manutention des ports depuis Octobre
1937 ;
- La société de chemin de fer de KIVU
(CEFAKI) ;
- L'union nationale des transports fluviaux (UNATRA) :
desservant le service de navigation sur bief Kin-Kisangani, Ilebo et les
affluents en date du 1/9 ;
- La compagnie industrielle de transport du Congo (CITAS)
exploitation du port de Kinshasa à partir du 02/06/1935 ;
A partir de ce moment, le contact était entre les mains
des ministères de colonie et quelques entreprises pour l'exploitation
des réseaux suivants :
- Port de Banana
- Chemin de fer du Mayombe
- Chemin de fer de Matadi-Kinshasa
- Transports fluviaux sur le fleuve jusqu'à Kisangani,
sur Kasai et leurs affluents
- La manutention portuaire à Matadi
- Le port de Kinshasa
- Le transport sur le lac Kivu.
Avec l'africanisation des cadres consécutifs à
l'indépendance, monsieur MBILO Jacques devint le premier
président congolais du conseil de gérance crée le
27/01/1961 par l'ordonnance loi présidentielle et suite au changement de
l'appellation de la République du Congo au Zaïre.
En avril 1991, l'ONATRA deviendra un groupe avec ses trois
composants à savoir :
- Holding ;
- Office de transport & de port (O.T.P.) ;
- Office de chantier naval (O.C.N.).
Ayant chacun un comité de gestion en Octobre 1995, sur
décision du gouvernement de transition de la R2PUBLIQUE DU Zaïre,
on dissoudra Holding ONATRA avec ses groupes pour avoir l'ONATRA unique
d'avant 1991.
En attendant les dispositifs pratiques relatifs à
l'application du décret-loi numéro 011/11 du 24/04/2009 portant
mesure transitoire relative à la transformation des entreprises
publiques de la République démocratique du Congo, l'ONATRA
deviendra SCTP (société commerciale ou congolaise de transport et
des ports) et fonctionne encore sous son ancienne structure organique
composée de onze départements dont cinq sont opérationnels
et six non opérationnels.
a) Les objectifs de gestion
Plusieurs objectifs de plan et de gestion se sont
succédés et mis en oeuvre selon la politique des
différents comités de gestion.
Ces objectifs sont souvent définis aux
différents niveaux tels que :
- Au niveau de l'administration de finance et des
approvisionnements ;
- Au niveau de la production des services ;
- Au niveau de la gestion des ressources humaines.
La plupart de ces objectifs visent la modernisation
nécessitant des moyens assez importants.
C'est ainsi que par perturbation d'ordre politique entre
l'état zaïrois (actuellement congolais) et les bailleurs de fonds,
le désordre a trouvé place, à partir de ce moment, les
dirigeants étaient obligés de gérer avec un comportement
rationnel les ressources propres générées par une
activité.
b) influence socio-économique de la
société commerciale de transport et des ports et ses relations
avec d'autres organisations
La SCTP joue un rôle très important dans
l'économie congolaise de par la configuration géographique de ses
différents réseaux qui s'étendent de l'embouchure du
fleuve Congo jusqu'à l'intérieur du territoire national.
Nous citerons à titre illustratif
- Le transport des personnes et des marchandises pour
l'approvisionnement des centres urbains ;
- L'intégration socio-économique par le
désenclavement du territoire national et le développement du
milieu rural ;
- Le soutien de l'industrie par la mobilité des
ressources ;
- L'appui à la reconstruction nationale.
La SCTP joue le rôle majeur de transmission interne et
externe en assurant les relations économiques et en facilitant le
courant commerciale interrégional.
Le but principal de la société commerciale de
transport et des ports consiste en effet à réaliser une
coordination efficace des moyens de transport entre la cuvette centrale du
Congo et les ports maritimes à l'antique surtout de participerdans le
système de modernisation et au financement du commerce extérieur
de la République démocratique du Congo.
Elle leur a donné son activité sur les
importations et les exportations des marchandises. Elle facilite la grande
entreprise comme UPAK, SNEL et REGIDESO en effectuant leur transfert à
travers les chaînes intégrées du chemin de fer de
Matadi-Kinshasa, de plusieurs ports et transports fluviaux composésde
chantiers navals (Ndolo, Boma et Boera à Mbandaka).
c) Structure fonctionnelle et organisationnelle
La société commerciale de transport et des ports
est une entreprise dont la structure actuelle est réglée par les
dispositions générales applicables aux entreprises publiques et
par le décret-loi numéro 0051 du 17/11/1995 portant sa
création et son statut.
Conformément avec les dispositions légales et
réglementaires, les structures organiques de la société
commerciale de transport et des ports dont la tutelle est exercée
conjointement par le ministère des transports et de communication et
celui du portefeuille.
Il s'agit de :
- Conseil d'administration ;
- Comité de gestion ;
- Direction générale.
En outre, de directeur en staff constituant le service
d''état-major de la direction générale, la gestion de la
société congolaise de transport et des ports s'articule autour de
onze départements répartis en cinq département
opérationnels et six départements d'appui logistiques ou non
opérationnels.
1) Départements opérationnels
Ils sont dits opérationnels parce qu'ils
génèrent des recettes. Il s'agit de :
- Département des ports maritimes : Il assure la
manutention dans les ports de Matadi, Boma et Banana ainsi que la navigation
sur le bas fleuve.
- Département du port de Kinshasa : se charge de
la gestion du port de Kinshasa et du beach inflammable de Kingabwa. Il est
installé en cheval entre le trafic fluvial et ferroviaire. Le port de
Kinshasa se situe sur la rive gauche du fleuve Congo au pool Malebo. Il
fonctionne comme le premier département avec les trois shifts, mais le
département s'occupe de la manutention des marchandises, des grumes et
bois sciés.
- Département de chemin de fer : il exploite la
ligne ferroviaire Matadi-Kinshasa et le transport ferroviaire urbain dans la
ville de Kinshasa ;
- Département des ports et transports fluviaux :
il assure le transport sur le fleuve (Kinshasa-Ksangani) , sur le Kasai
(Kinshasa-Ilebo) , sur les affluents et la traversée de
Kinshasa-Brazza-ville au beachNgobila.
- Département des chantiers navals : s'occupe de
trois chantiers navals (Ndolo à Kinshasa ; Boma ; Borea
à Mbandaka) en faisant l'entretien, le carénage, la
réparation des bateaux ainsi que des fabricationsdes unités
fluviales neuves.
2) Départements d'appui logistique ou non
opérationnel
- Département technique : ayant en charge la
gestion de toutes les filières techniques des entités
opérationnelles ;
- Département des ressources humaines : il
s'occupe de la gérance administrative et prévisible et la
formation du personnel ;
- Département des services
généraux : il gère l'espace immobilier et la
construction de la société, à cela s'ajoutent les
hôpitaux et les affaires sociales, les maisons, les implantations
agro-alimentaires de la société...74 chemins de fer, 71 services
généraux.
Ce département est dirigé par un directeur chef
de département, assistant du directeur, des sous directeur et des
inspecteurs qui s'occupent de la direction médicale, de location des
espaces, bâtiments de la société, imprimerie, aviation,
inspection agricole et ravitaillement de la régie des travaux ;
- Département financier : s'occupe de la
comptabilité et des avoirs financiers de la
société ;
- Département de l'organisation et études
générales : il la mission de conduire le changement dans
l'entreprise notamment la restructuration et l'élaboration des plans de
développement de la société :
- Département de l'audit interne : il assure le
contrôle à priori et en posteriori (audit comptable et financier,
audit des fonctions, du fonctionnement en staff de la direction
générale comprenant les structures commerciales, marketing,
juridique, de la police et de la direction du contrôle central.
ORGANIGRAMME DE LA SOCIETE
COMMERCIALE DE LA SOCIETE COMMERCIALE DE TRANSPORT ET DES PORTS
CONSEIL D'ADMINISTRATION
ASSEMBLEE GENERALE
COLLEGE DE COMITE
DIRECTION GENERALE
DEPARTEMENT DE PORT DE KINSHASA
DEPARTEMENT DES RESSOURCES HUMAINES
DEPARTEMENT DE PORT MARINE
DEPARTEMENT DE TECHNIQUE
DEPARTEMENT FINANCIER
DEPARTEMENT DE CHANTIER NAVAL
DEPARTEMENT DES PORTS ET TRANSPORT ET
FLUVIAL
DEPARTEMENT D'ORGANISATION ET ETUDES
GENERALE
DEAPARTEMENT DE L'AUDIT
DEPARTEMENT DES SERVICES GENERAUX
DEPARTEMENT DE CHEMIN DE FER
251658240
1. ANALYSE DES ACTIONS DE COMMUNICATION
DES AGENTS DE LA SCTP
Les conflits qui sévissent à la
société commerciale de transport et des ports ont plusieurs
causes et ont donné lieu à plusieurs conséquences, les
résultats de l'enquête que nous avions menées illustrent
bien cela.
Nous tenterons dans cette section de le démontrer
selon les réactions des agents et nous interpréterons ces
résultats pour la meilleure compréhension mais surtout analyse du
problème.
Le lien de cette étude avec les Sciences de
l'Information et de la Communication est que quand il y a des conflits, les
parties en conflit communiquent toujours d'une manière ou d'une autre,
c'est d'ailleurs la façon de communiquer qui montre visiblement
l'existence du conflit, cela sous-entend que la coupure de la communication ou
le non équilibre de celle-ci fait expliquer déjà qu'il y
aconflit, et le rétablissement de celle-ci dans son équilibre
explique l'absence des conflits.
Le blocage de la communication c'est l'un des
éléments qui plongent l'entreprise dans une crispation totale et
met en mal son avenir ; il ravive la situation et peut provoquer
l'ingérence d'autres personnes extérieures à l'entreprise,
parce que ceux qui ne peuvent pas s'exprimer au sein de l'entreprise, vont
certainement allés s'exprimer ailleurs, et vendre la mauvaise image de
l'entreprise.
Cette étude va ainsi montrer à ladite
entreprise, que rester dans le blocage sans communiquer, c'est rester dans la
faim chez avec idée d'aller manger ailleurs, et ceci ne va à rien
profiter à l'entreprise, c'est plutôt son image qui sera en jeu.
Il faudra une communication face-à-face permanente.
La communication ou les sciences de l'information et de la
communication peuvent aider à la résolution d'un conflit ou tout
comme peuvent contribuer au durcissement de celui-ci, notre travail est de
montrer comment au moyen de la communication on peut parvenir à la
résolution de plusieurs conflits et surtout à l'évitement
de ceux-ci c'est-à-dire comment résoudre et prévenir les
conflits au moyen de la communication.
Les crises qui sévissaient à la
société commerciale de transport et des ports, s'il faut que nous
les voyions avec un oeil de communication, que c'est une crise de l'information
et de la communication autour d'un problème.
Avec les résultats de l'analyse, nous verrons comment
ces crises sont dues au déficit informationnel et communicationnel, et
comme nous l'avions dit plus haut, la communication et l'information, sont
comme l'eau d'une rivière, quelque soient les stratégies qu'on
pourra monter pour l'empêcher de couler ou pour la stagner, elle finit
par trouver un chemin de déviation, on peut ralentir sa pression ou
l'augmenter au moyen des chûtes, mais jamais l'empêcher de
couler.
On ne peut pas empêcher l'information et la
communication, on ne peut pas non plus les bloquer, on les laisse passer, quand
il y a déficit de l'information, c'est surtout la rumeur qui gagne du
terrain, la désinformation s'installe, et quand on ne peut pas
communiquer sur une information, c'est la crise, la tension. Cette forme de
communication est donc déconseillée.
Et pour une entreprise de communication, aussi petite ou
grande soit elle, la communication et l'information sont des ingrédients
nécessaires pour sa survie et son épanouissement ou encore pour
Sa prospérité, parce que tout implique communication, la vente,
l'achat marche avec la communication.
Pour ce qui concerne la société commerciale de
transport et des ports, nous nous intéressons aux causes secondaires des
crises qui y sévissent au-delà de la cause principale connue qui
est le retard de salaire des agents.
Nous avons constaté que les causes secondaires ont fait
perdurer et envenimer les crises, ces causes sont d'ordre communicationnel.
Les agents n'ont pas la vraie information sur le pourquoi de
ce retard de salaire, ils spéculent, et tous accusent à la fois
le gouvernement et la direction générale (déficit
informationnel et communicationnel).
Le deuxième aspect communicationnel, est
qu'au-delà du fait qu'ils n'ont pas la vraie information sur le retard
de salaire, ils ne leur est pas permis de communiquer librement avec la
direction générale, il n'y a pas de communication à ce
sujet entre la direction générale et les agents, on entre donc
dans le blocage, voilà donc le deuxième aspect communicationnel
de cette étude.
Il n'y a ni vraie information sur le retard de salaire, ni
communication à ce sujet, ceci a donné naissance à des
manifestations qui ont plongé la société dans la crise.
Nous comprendrons au travers de cette analyse, comment le
déficit informationnel et communicationnel ont été aussi
à l'origine des toutes les deux crises qui se sont
succédées à la société commerciale de
transport et des ports, nous proposerons aussi des pistes de solution pour
déboulonner les crises qui sont eh gestation car jusqu'aujourd'hui il
n'y a qu'une accalmie.
Voilà donc le lien de cette étude avec les
Sciences de l'Information et de la Communication, c'est pourquoi avec les
résultats de l'enquête que nous avions menée à la
société commerciale de transport et des ports l'on verra par
réponses au questionnaire comment la communication a une place de choix
dans tous les conflits qui sévissent dans les organisations.
Nous avions choisi un échantillon de cent agents
à qui nous avions soumis un questionnaire d'enquête pour obtenir
des informations sûres de cette crise.
Voici comment se présentent les tableaux de cette
analyse :
Tableau1.
Sexe
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Homme
|
54
|
54%
|
Femme
|
46
|
46%
|
Total
|
100
|
100%
|
COMMENTAIRE : Il ressort de ce tableau que nous nous
étions entretenu avec 54 agents du sexe masculin et 46 du sexe
féminin.
Tableau 2.
Tranches d'âge
|
Effectif
|
Pourcentage
|
25-35 ans
|
17
|
17%
|
S35-45 ans
|
23
|
23%
|
45-55 ans
|
12
|
12%
|
55-65 ans
|
48
|
48%
|
COMMENTAIRE : Ce tableau explique que notre entretien a
tourné avec dix-sept agents de 25 à 35 ans, environ 17%, 23
agents de 35 à 45 ans, environ 23%, 12 agents de 45 à 55 ans,
environ 12% et 48 agents de 55 à 65 ans.
Voici ainsi les questions et réponses proprement
dites :
0.1. En tant que travailleur à la société
commerciale de transport et des ports, reconnaissez-vous l'existence des
conflits au sein de votre société ? Si oui, ils opposent qui
et qui et au sujet de quoi ?
Tableau 3.
Tranches d'âge
|
Effectif
|
Réponses
|
Pourcentages
|
25-35 ans
|
17
|
oui
|
17%
|
35-45
|
23
|
oui
|
23%
|
45-55
|
12
|
oui
|
12%
|
55-65
|
48
|
oui
|
48%
|
Total
|
100
|
|
1OO%
|
COMMENTAIRE : Ce tableau explique tous les agents que nous
avions interrogé des différentes catégories d'âge,
ont répondu par oui qu'il existe une crise au sein de leur
société.
2. Ces conflits selon vous, datent de quelle
année ?
Tableau 4.
Tranches d'âge
|
Effectif
|
Années
|
Pourcentage
|
25-35 ans
|
17
|
Longtemps
|
17%
|
35-45
|
23
|
4ans
|
23%
|
45-55
|
12
|
4ans
|
12%
|
55-65
|
48
|
4ans
|
48%
|
Total
|
100
|
|
1OO%
|
COMMENTAIRE :
Ce tableau explique que la crise à la
société commerciale de transport et des ports, selon les agents
de 25 à 35, a fait longtemps, pour la plupart d'entre eux de cette
catégorie, ils ont trouvé ça.
Et pour le reste de catégorie d'âge, elle dure
depuis quatre ans. Cette position semble nous rallier car nous analysons cette
crise dans l'espace de cinq ans, parce que nous trouvons qu'elle continue.
2. Quelles sont les causes de ces conflits ?
Tableau 5
Tranches d'âge
|
Effectif
|
Causes
|
Pourcentage
|
25-35 ans
|
17
|
Seize mois d'arriéré de salaire des agents
|
17%
|
35-45
|
23
|
Seize mois d'arriéré de salaire des agents, manque
de transparence dans la gestion financière
|
23%
|
45-55
|
12
|
Seize mois d'arriéré de salaire des agents, manque
de transparence dans la gestion financière, l'autoritarisme des
animateurs
|
12%
|
55-65
|
48
|
Seize mois d'arriéré de salaire des agents, manque
de transparence dans la gestion financière, l'autoritarisme des
animateurs, coupure de communication entre le sommet et la base
|
48%
|
Total
|
100
|
|
1OO%
|
COMMENTAIRE : Il ressort de ce tableau que de cette crise
sont d'abord le seize mois d'arriéré de salaire des agents
ensuite, le manque de transparence dans la gestion des finances,
l'autoritarisme des dirigeants, la rupture de la communication à ce
sujet entre le sommet et la base.
3. Ces conflits depuis qu'ils ont commencé, les deux
parties se sont-elles rencontrées pour discuter ?si oui, combien de
fois depuis 2014 ?
Tableau 6
Tranches d'âge
|
Effectif
|
Nombres de rencontres
|
Pourcentage
|
25-35 ans
|
17
|
4/ Assemblée générale
|
17%
|
35-45
|
23
|
4/ Assemblée générale
|
23%
|
45-55
|
12
|
4/ Assemblée générale
|
12%
|
55-65
|
48
|
4/ Assemblée générale
|
48%
|
Total
|
100
|
|
1OO%
|
COMMENTAIRE : Ce tableau montre que tous les agents
affirment dans l'unanimité qu'ils ne se rencontrent avec la le sommet
que quand il ya assemblée générale, et depuis que la crise
a commencé, i y a seulement quatre fois qu'ils se sont
rencontrés, comme pour dire, une fois par an.
4. Y a-t-il des actions communicationnelles (des manifestations)
qui ont été menées par les travailleurs pour exprimer leur
mécontentement ? Si oui lesquelles ?
Tableau 7.
Tranches d'âge
|
Effectif
|
Actions de communication
|
Pourcentage
|
25-35 ans
|
17
|
Grèves et sit-in
|
17%
|
35-45
|
23
|
Grèves et sit-in
|
23%
|
45-55
|
12
|
Grèves et sit-in
|
12%
|
55-65
|
48
|
Grèves et sit-in
|
48%
|
Total
|
100
|
|
1OO%
|
Nos enquêtés ont répondu que des actions
de communication ont été menées notamment des
grèves et de sit-in pour exiger le payement de seize mois
d'arriérés de salaire et la démission du directeur
général.
5. Aviez-vous participé à certaines de ces
manifestations ?
Tableau 8
Tranches d'âge
|
Effectif
|
Oui
|
Non
|
Pourcentage
|
Total
|
25-35 ans
|
34
|
34
|
0
|
34
|
100%
|
35-45
|
28
|
26
|
2
|
26
|
26%
|
45-55
|
21
|
11
|
10
|
11
|
11%
|
55-65
|
17
|
3
|
14
|
3
|
3%
|
COMMENTAIRE : Ce tableau explique que 100% de travailleurs
de 25-35 ans ont pris part aux différentes manifestations pendant la
crise, 26 % chez les 35-45, 11% chez les 45 à55 et 3% chez les
55à 65.
6. Les parties en conflit comment communiquent-elles ou comment
s'affrontent-elles ?
Tableau 9
Tranches d'âge
|
Effectif
|
Rencontres
|
25-35 ans
|
39
|
Assemblée générale
|
35-45
|
29
|
Assemblée générale
|
45-55
|
24
|
Assemblée générale
|
55-65
|
8
|
Assemblée générale
|
COMMENTAIRE : Ce tableau explique que les agents se
rencontrent en cas d'assemblée générale, sur ce, 39
agents de la tranche d'âge de 25-35 ans, 29 de la tranche de 35-45 ans,
24 de 45-55 ans et 8 de 55-65 ans, tous ont répondu par la même
réponse, assemblée générale.
7. Quels les outils de communications que vous utilisez pour
communiquer pendant cette crise ?
Tableau 10.
Tranches d'âge
|
Effectif
|
Moyens de communication
|
Pourcentage
|
25-35 ans
|
39
|
Radio et télévision
|
39%
|
35-45
|
29
|
Radio et télévision
|
29%
|
45-55
|
24
|
Radio et télévision
|
24%
|
55-65
|
8
|
Radio et télévision
|
8%
|
Total
|
|
|
100%
|
COMMENTAIRE .A cette question, 100% des agents de toute
tranche d'âge, avec qui nous nous étions entretenus par la radio
et la télévision, ils aiment aller faire entendre leur voix par
les médias pour que le directeur général et les
autorités sachent qu'il y a grogne.
8. Que proposeriez-vous comme supports de communication
(facebook, site web, wathsapp) à cette ère numérique si la
crise continue ?
Tableau 11.
Tranches d'âge
|
Effectif
|
Supports de communication
|
Pourcentage
|
25-35 ans
|
39
|
Radio et télévision et tous les supports
|
39%
|
35-45
|
29
|
Tous les supports
|
29%
|
45-55
|
24
|
Tous les supports
|
24%
|
55-65
|
8
|
Tous les supports
|
8%
|
Total
|
|
|
100%
|
COMMENTAIRE : Ce tableau indique que les jeunes de 25
à 35 ans suggèrent la radio et la télévision ainsi
que tous les autres outils de la communication, quant au reste des
catégories d'âge, ils suggèrent sans déterminer tous
les moyens de communication.
Ils ne sont pas tous loin de la vérité, car en
parlant de tous les outils de communication, ils incluent aussi ceux que nous
leur conseillons au troisième chapitre, notamment avec tous ses
sites.
9. Croyez-vous au rôle ou à la place de la
communication (de crise) dans la prévention et résolution de
conflits ?
Tableau 12
Tranches d'âge
|
Effectif
|
Oui
|
Non
|
Pourcentage
|
25-35 ans
|
39
|
39
|
0
|
39%
|
35-45
|
29
|
27
|
2
|
27%
|
45-55
|
24
|
19
|
5
|
19%
|
55-65
|
8
|
2
|
6
|
2%
|
Total
|
|
|
|
89%
|
COMMENTAIRE : Ce tableau explique que 39 agents de 25
à 35 ans croient au rôle de la communication dans la
résolution de leur crise, 27 sur 29 agents de 35 à 45 ans croient
de même et deux ne croient pas, 19 sur 24 agents de 45 à 55 ans
croient, 5 ne croient pas, enfin 2 sur 8 agents de 55 à 65 ans croient,
6 ne croient pas.
2.2. Interprétation des
résultats
Consécutivement aux échanges aux échanges
très détaillés que nous avions eus avec les agents de la
société commerciale de transport et des ports, les
résultats s'interprètent de la manière suivante :
Les agents de la société commerciale de
transport et des ports reconnaissent l'existence d'une crise au sein de leur
société, une crise qui est selon eux, du au retard de salaire
depuis seize mois et accusent directement le directeur général,
les causes nombreuses (notamment le manque de transparence dans la gestion des
finances, les plaintes des agents ne sont pas écoutées par les
autorités tant administratives que politiques) mais la principale reste
les seize mois d'arriérés de salaire.
Quant à ce qui concerne la durée de la crise,
celle-ci dure depuis quatre ans, et il a été constaté que
tous les directeurs qui passent ne rencontrent pas les agents, sauf en cas
d'assemblée générale, et difficilement ils
reçoivent la délégation syndicale, c'est la raison de
toutes ces manifestations pour demander à l'autorité de
régulariser leur situation salariale.
Il faut souligner que ces manifestations ont poussé
l'autorité politique à changer de dirigeant depuis 2014 mais
malheureusement ce changement de dirigeant n'a pas résolu le
problème, et la crise continue jusqu'aujourd'hui.
Beaucoup d'entre les agents prenaient part active à
toute manifestation, surtout les jeunes de 25 à 35 ans, et la radio et
la télévision sont des médias de prédilection
qu'ils utilisent pour communiquer, pour envoyer leurs messages aux
autorités administratives et politiques, et ils suggèrent que
lors de prochaines crises (comme la crise est une inhérente à la
vie de toute entreprise) tous les médias soient utilisés.
Ils croient enfin au rôle de la communication dans la
résolution de leur crise, mais n'y attachent pas vraiment de
l'importance, pour les vieux par exemple, la communication a longtemps
été utilisée, ça n'a pas résolu le
problème, seule l'intervention des autorités peut mettre fin
à la crise.
CONCLUSION PARTIELLE
A la lumière de ce qui précède, il
ressort après analyse que la crise qui sévit à la
société commerciale de transport et des ports est du est aux
seize mois d'arriérés de salaire des agents, le manque de
transparence dans la gestion des finances et le blocage de tout échange
avec la direction autour de ces sujets, ce qui a donné lieu à des
grèves et sit-in qui expliquent la présence d'une crise.
CHAPITRE TROISIEME :
NOUVELLES STRATEGIES DE COMMUNICATION POUR LA SOCIETE COMMERCIALE DE TRANSPORT
ET DES PORTS
Ce chapitre sur les nouvelles stratégies de
communication va porter sur la nouvelle façon de communiquer afin de
mettre en confiance le sommet et la base de la société, trouver
un équilibre communicationnel comme mode de résolution et
d'éviction des crises ou des conflits, étant donné qu'il a
été démontré dans l'analyse au chapitre
précédent que la communication ne fonctionnait pas bien entre les
pôles de la société, le sommet et la base.
Ces nouvelles stratégies de communication permettront
de débloquer la communication en relaçant et en créant un
bon climat ou une bonne ambiance de travail.
Celles-ci toucheront tant la direction de l'entreprise et les
travailleurs, que la direction de communication qui devra adapter son expertise
à ces nouvelles stratégies pour donner des bonnes orientations
aux messages de la direction générale, ce qui va lui permettre
d'être une véritable direction conseillère en
communication.
Il faut signaler enfin, que les stratégies que nous
voulons présenter ici sont celles que nous mettons en place après
étude et analyse de la situation qui prévaut à la
société, ceci nous ajouterons celles proposées par des
auteurs en Sciences de l'Information et de la Communication comme pour dire un
appui, des auteurs aux stratégies que nous avons conçues comme
une partie de réponse au problème auquel fait face la
société commerciale de transport et des ports qui a bloqué
même la communication.
Ainsi ce chapitre comportera deux grandes sections dont la
première se consacre sur les principes à suivre dans les
nouvelles stratégies et la dernière sur les nouvelles
stratégies de communication proprement dite ou le nouveau plan de
communication.
Toute organisation humaine doit prévoir une direction
de la communication, pour que celle-ci facilite les relations entre
l'entreprise et son environnement, pour qu'elle soit aussi
évangélisatrice au sein de sa structure mais également
à l'extérieur c'est elle qui donnera corps à la
stratégie de communication de l'entreprise. Et donc, la direction de la
communication sera le chef d'orchestre c'est-à-dire le service qui
comprend des problématiques différentes et qui sait les
résoudre.
Section 1. Principes
Pour favoriser la communication au sein de l'entreprise, nous
allons nous appuyer sur quelques principes des auteurs qui ont abordé
le sujet avant nous.
Il s'agira principalement de quatre principes dont :
(1) Dans l'entreprise, les salariés doivent prendre la
parole sur leur métier, leurs stratégies, et rester muet,
représente des réels dangers (Sabine HURLER).
(2) Développer chez les collaborateurs ou salariés,
des attitudes facilitant la communication, donner toujours une bonne impression
de vouloir communiquer pour trouver solution, se montrer ouvert à la
communication (Sabine HURLER)
(3) Inclure l'internet dans la communication de crise (Thierry
LIBAERT)
(4) Privilégier la communication face-à-face
(Richard Breard et Pierre pastor).
Ils ne sont ni exhaustifs ni des réponses absolues
à la crise qui sévit au problème qui sévit à
la société commerciale de transport et des ports, ce sont des
éléments sur lesquels la direction de la société
avec tout son service de communication devront travailler pour palier à
leur niveau à ce problème ou éviter que la situation ne
puisse prendre une autre allure, parce que tout tourne autour de la
communication et si celle-ci fonctionnait normalement, il n' y aurait des
conséquences que nous venions de décrier au chapitre
précédent.
Nous allons détailler donc détailler ces
principes l'un après l'autre pour bien les expliciter :
(1) Il faut privilégier la communication face à
face pour faciliter l'échange.
Si le directeur général accorde une grande
importance à ce type de communication, il y aura moins de malentendus et
chacun pourra émettre son point de vue librement, il y aura aussi moins
de rumeurs. C'est pourquoi, plus le directeur bloque la communication en se
contentant de celle descendante, plus il favorise la propagation des fausses
rumeurs, des fausses informations sur la gestion de la société,
il oublie que la communication est comme l'eau d'une rivière, même
si vous l'endiguez, elle finira toujours par trouver un chemin, et avec la
communication il faut lui trouver un chemin bien tracé pour
éviter le débordement.
Il ne faut pas pour le directeur général,
attendre seulement la tenue de l'assemblée générale pour
communiquer en face à face avec les travailleurs sur des questions des
salaires et d'autres, la communication orale doit être permanente surtout
dans une entreprise à problème comme celle-là.
Son action de communication doit être offensive,
c'est-à-dire ne pas attendre qu'il ait soulèvement dans
l'entreprise pour communiquer, il faut préparer le soulèvement
et communiquer toujours pour l'éviter, travailler en amont l'état
moral des travailleurs dès lors que l'on connait la situation et les
éléments qui la constituent.
Sa communication défensive a très peu de chance
d'être suivie par la majorité étant donné que les
nerfs sont déjà tendus.
Connaissant le problème et (les éléments
qui le constituent, les conséquences qui peuvent advenir, on peut
déjà monter une stratégie de communication efficace.
Pour Thierry LIBAERT, « la reconnaissance des
éléments constitutifs d'une crise ou d'un conflit est le point de
départ de toute gestion opérationnelle »10(*)
Il poursuit en disant que le fait d'avoir pu identifier la
cause de l'événement et de délimiter ses
conséquences, permet d'appréhender rapidement la construction du
dispositif de communication. C'est un aspect qui nous intéresse plus,
pour communiquer, il faut d'abord et avant connaitre le problème,
déceler les conséquences en avance et communiquer en fonction de
ceci pour que sa communication soit facile et capable de trouver du
répondant.
La communication offensive sur laquelle nous faisons mention,
peut-être comparée à l'anticipation chez le manager en
management. Un manager doit être informé avant tout le monde dans
une entreprise et être toujours la première personne à
communiquer sur ce qui concerne l'entreprise.
Le directeur général doit avoir la
maîtrise de sa société sur le plan de la communication
interne qu'externe dans son aspect formel et informel.
Il est le pôle fédérateur des
communications interne et externe. C'est à lui d'incarner les valeurs de
l'organisation, de donner un sens à l'action, de témoigner de la
légitimité de l'organisation en tant qu'acteur social. Il lui
revient de gérer le caractère public de sa fonction, tout en
prouvant qu'il ne pratique pas un pouvoir personnel. Ses interventions seront
ordonnées et régulées. En période de crise, il
devra intervenir en dernier recours pour cautionner les informations
déjà fournies, les compléter si nécessaire et en
faire une synthèse convaincante.
Le responsable de la communication est une sorte
d'homme-orchestre. Consultant et homme de terrain, il bâtit une
stratégie et en assume l'exécution au jour le jour. Il demeure
proche du sommet hiérarchique.
(2) Donner une bonne impression de communication,
développer chez les salariés des attitudes qui facilitent la
communication
En Sciences de l'Information et de la Communication, il y a un
principe qui dit qu'on ne peut pas ne pas communiquer et tout est
communication, l'attitude du visage du directeur général de la
société congolaise de transport et des ports face à ses
agents peut être interprétée d' une manière ou
d'une autre.
Pour les uns, il fait peur, et pour les autres, il est tout
simplement méchant et ne veut pas échanger avec les agents parce
qu'il sait qu'il est responsable de toute la souffrance des agents. C'est ce
que eux-mêmes ont appelé « attitude
militaire » son visage est toujours fermé.
S'il faut pousser la réflexion, nous comprendrons que
cette attitude elle-même envenime la situation, et il se fait passer
exactement pour responsable, alors que parfois il n'est pas totalement à
la base de ce conflit ou de cette crise, il entretient des soupçons et
rumeurs autour de la situation salariale des agents.
Il devrait plutôt se montrer bienveillant envers les
agents, leur montrer à travers son expression faciale qu'il est lui
aussi préoccupé par la situation, se montrer prêt à
dialoguer avec eux, qu'il n'est ni leur ennemi, ni aussi le responsable de ce
fléau comme ils peuvent le croire.
Si seulement il communique de cette façon, il se lavera
de toute accusation et se verra passer pour un fédérateur.
Cette nouvelle attitude brisera les barrières qui
existent entre les deux cotés. Ce principe est une suite de celui que
nous venons de citer au numéro trois.
Certes, chaque société ou entreprise a des
procédures de son règlement d'ordre intérieur à
suivre, mais curieusement certaines situations sont très complexes au
point ou il faut un sursaut de créativité et de souplesse, parce
que si chaque entreprise suivait à la lettre le règlement d'ordre
intérieur, il n'y aurait de dérapage.
Cela étant, le directeur général dans sa
stratégie de communication, ne doit pas seulement attendre la
conformité au règlement pour communiquer, la communication par
voie des communiqués écrits ou celle par assemblée
générale ne suffit pas pour répondre aux multiples
questions que se posent les agents, surtout dans un climat de tension où
la société se trouve, il faut au-delà des
communiqués écrits et assemblée générale,
prévoir des séries de rencontres avec les différentes
directions de la société, les informer suffisamment sur les
questions brulantes de l'actualité de son entreprise, la franchise dans
la communication, et souvent faire un sondage stratégique pour se rendre
compte si on a été suivi. Ça lui permet de
préparer la prochaine action de communication.
Les réunions avec les différentes directions,
c'est aussi une communication descendante parce qu'à la fin de la
réunion, les chefs de directions apporteront le message à leurs
agents, mais c'est une communication descendante allégée ou
atténuée parce qu'elle avait pour base le face à face.
Hors assemblée générale, les chefs des
directions peuvent être à la fois les portes paroles des agents et
du chef.
(3) Inclure l'internet ou la communication numérique
dans la communication de crise.
Il faut beaucoup faire référence à la
modernité, toute crise dans la société aujourd'hui ne se
pas dans les discussions en face et sur correspondance, avec la
modernité, les conflits vont jusqu'à l'internet.
Des sites et des groupes de discussions, des médias
sociaux sont crées ou utilisés pour discuter, monter des
stratégies, les conflits peuvent être crées,
envenimés tout comme être résolus dans les réseaux
sociaux qui sont aujourd'hui très présents.
La direction générale doit passer par tous les
chemins en créant des espaces tous azimuts pour non seulement
résoudre la crise, mais aussi l'éviter, déceler les
intentions d'une probable crise.
11(*)Thierry LIBAERT confirme à ce point que
l'internet est désormais totalement indissociable de la communication de
crise, et toute crise possède désormais son volet web, il
précise en indiquant son importance à trois titres : il peut
engendrer la crise, l'amplifier tout comme aider à sa résolution
et tous ces trois titres s'expliquent à deux niveaux :
- Au niveau technique, il peut aggraver' la crise par
l'intention de piratage des sites exemple : Dans le cas d'un site de
communication des agents. Un hacker peut pirater le site, ajouter des
éléments qui ne sont pas vrais et remettre la situation dans une
embrouille totale ou tout simplement selon une approche ludique.
Il peut pirater les sites pas dans l'idée de tirer un
profit financier mais simplement pour un divertissement contrairement au cyber
attaque dont sont victimes certaines banques commerciales ou certaines grandes
personnalités.
- Au niveau communicationnel, la capacité de piratage
rapide de l'information avec des messages où on demande à la fin
de partager tel que reçu.
Déjà à ce niveau, les forums de
discussions en ligne sont ouverts entre les salariés, c'est là
qu'ils communiquent sur les différentes actions à mener en
étroite collaboration entre eux, mais c'est au niveau de la direction
générale, où il n' y a pas de sites de relais qui puissent
la mettre au courant de l'évolution dans les réseaux sociaux, il
peut communiquer en face mais ne sait pas ce qui se passe dans les
réseaux sociaux.
Il faut d'abord la communication face à face ensuite,
prendre en compte aussi la communication sur les réseaux sociaux.
Pour ce qui est de la communication face à face ou
communication orale, nous terminons par montrer quelques avantages par rapport
à la communication écrite, sa capacité à
éviter ou à désamorcer la crise ou carrément
à la résoudre.
12(*)Richard BREARD et Pierre pastor ont montré, en
rapport avec cette situation que les managers, surtout ceux situés sur
la hiérarchique emploient abondamment les moyens de communication
verbaux dont les réunions formelles et informelles, les discussions de
couloirs, les moments de pause.
Ce contact leur permet d'avoir des éléments
extrêmement utiles pour adapter leurs stratégies (j'ajoute, de
communication).
La direction générale de la
société congolaise de transport et des ports peut faire ceci
à travers les chefs des directions et des chefs des bureaux, tout en
prenant en compte les avis, les rumeurs et les impressions des travailleurs
pour qu'ensemble ils puissent aider à la résolution de la crise,
car nous avions montré que le problème n'est pas seulement
à l'Etat qui doit payer les arriérés de salaire des
agents, mais aussi au niveau de la communication sur ce payement.
Les deux auteurs ajoutent que les travailleurs
préfèrent des échanges oraux que ceux écrits qu'ils
parcourent le plus souvent en diagonale.
Comme avantage de cette communication, nous avons :
- Entrée en contact direct avec la base
- Les informations sont recueillies de première main et
sont explicitées précisément et concrètement
- Le contact oral permet au dirigeant de percevoir les signes
non verbaux très éloquents (significatifs), les intonations,
l'expression du visage, les gestes, les mouvements de corps etc.
Les signes non verbaux dans une communication sont très
significatifs, et souvent résument le tout, c'est-à-dire que le
message que l'on transmet n'a de sens réel que s'il y a du
répondant, s'il y a réaction par rapport au message.
Il peut y avoir silence ou attitude timide très
négative dans une réunion et l'animateur de la réunion
peut facilement donner sens à ce langage et voir dans quelle mesure,
réajuster sa communication pendant la réunion et préparer
la prochaine avec des éléments qui puissent mettre tous les
participants d'accords.
(4) Dans l'entreprise, les salariés doivent prendre la
parole sur leur métier, leurs stratégies, et rester muet,
représente des réels dangers (Sabine HURLER).
13(*)Sabine HURLER, en parlant de la prise de parole des
salariés au sein de l'entreprise, a pensé au rôle que doit
jouer la communication interne pour aider l'entreprise à atteindre ses
objectifs, à construire son image et à l'imposer, mais
lorsqu'elle ajoute rester muet, elle pense aux conséquences
désastreuses qui pourraient advenir quand les salariés sont muets
ou quand ils sont contraints de rester muets, voilà ce à quoi on
a assisté à la société commerciale de transport et
des ports.
La communication entre les agents et la direction ne
fonctionnait plus, c'est le blocage total, ainsi les conséquences ont
été telles que des grèves, de sit-in etc. ce qui a
crée une méfiance totale et la démotivation au travail.
L'exemple à suivre ici est celui des dirigeants
politiques africains qui, une fois qu'on constate la crise politique dans le
pays, on ne tarde pas à appeler les gens à la table de
négociation à venir prendre la parole et exprimer leurs opinions
sur l'avenir du pays, ceci à dénouer la crise et est une
expression de considération pour les invités.
Section 2. Nouvelle
stratégie de communication
Le plan de communication que nous voulons proposer ici est le
complément à celui dont dispose déjà la
société, comme pour dire un plan aménagé avec des
éléments très importants qui simplifient et facilite la
communication interne mais aussi donne une bonne image de la
société sur le plan externe parce que la crise qui sévit
à la société commerciale de transport et des ports
précisons-le, du point de vue de la communication, touchait à la
fois la communication interne et externe.
Interne dans le conflit qui opposait les salariés et le
directeur général sur les seize mois d'arriérés de
salaires, le flou autour de cette question et la non transparence dans la
gestion financière.
Et à l'externe : C'est l'image que la
société envoie au public externe pendant la crise, comment le
public externe perçoit la société pendant la crise, il se
fait quelle image.
Les crises qui sont succédées à la
société commerciale de transport et des ports ces cinq
dernières années rappelons-le étaient liées aux
seize mois d'arriérés de salaire des agents, ce qui a
été à l'origine de toutes les manifestations qui nous
avions enregistrées jusqu'ici.
Mais au-delà de cette cause nous avions relevé
une autre maladie liée à la communication qui a fait que les
crises s'aggravent et perdurent, nous avions montré comment la
communication a un rôle pas le moindre à jouer pour la
résolution de toutes les crises, et comment elle peut aussi contribuer
à l'aggravation ou à la radicalisation de la crise, ou encore
à la création des nouvelles crises.
Ceci démontre clairement qu'il n'y a pas une cause (le
retard de salaire), mais il y a de causes à ajouter à
côté de celle-ci qui elles, ont contribué à la
radicalisation ou la perduration des crises.
Ainsi pour éviter que cette même situation se
répète à la société commerciale de transport
et des ports, nous voulons proposer une stratégie ou des nouvelles
stratégies de communication, revoir l'ancienne stratégie tout en
retenant les éléments importants et écartant ceux qui ont
été à la base de l'aggravation des crises, et nous
ajouterons des nouveaux éléments.
Nous élaborons donc un plan de communication nouveau
pour la société commerciale de transport et des ports qui seront
totalement l'antithèse de l'ancien, un plan de communication
révisé par rapport aux deux crises qui ont sévit à
cette société.
Définissons ainsi le plan de la communication comme un
élément qu'utilise un responsable d'entreprise pour monter une
stratégie de communication afin d'atteindre l'objectif ou les objectifs
qu'il s'assigne.
C'est aussi une stratégie de communication que l'on met
en place pour faire face à une situation ; c'est ainsi que eu
égard à la situation de crise que nous avions analysée
à la société commerciale de transport et des ports, nous
mettons un plan en place pour faire face à la situation.
Nous appuyant sur Thierry LIBAERT14(*), nous proposons un canevas
d'actions de communication que nous dressons pour répondre à un
besoin de communication dans l'entreprise.
Il comporte principalement sept points dont :
1. Diagnostic du milieu
2. définition des objectifs
3. Détermination des groupes cibles
4. Conception du message
5. Choix des médias
6. Budgétisatio
7. Evaluation
I. Diagnostic du milieu
La société commerciale de transport et des ports
est une société ou entreprise commerciale publique qui a besoin
d'une bonne réputation auprès de ses partenaires, étant
donné qu'elle est plongée dans une crise suite au non payement de
salaire depuis des agents depuis seize mois. Le milieu se trouve dans la
méfiance totale.
II.
Définition des objectifs
Ce plan, étant donné que c'est un plan
circonstance, il s'assigne comme objectifs de faire parler toujours les agents
et cadres de la société commerciale de transport et des ports sur
les problèmes de leur société, obtenir leur soutien de
collaboration dans la prise des décisions tout en les faisant sentir
impliqués dans tous les problèmes de la société,
donner une bonne image de la société au niveau interne
qu'externe.
III. Détermination des groupes cibles
Les cibles sont principalement deux. Il s'agit des agents dans
leur corporation et la direction générale.
Mais aussi des partenaires, entendus par partenaires, tout
celui qui s'intéresse aux services qu'offre la société
commerciale de transport et des ports, les clients, les investisseurs, l'Etat
etc.
Toutes les forces de communication de l'organisation ou de la
société seront mobilisées autour de ces deux cibles pour
sauvegarder son image interne, sous réserve de l'image voulue et image
perçue.
IV. Message
Le message qu'on envoie aux cibles à travers ce plan
est celui de la collaboration, d'unité d'actions pour la
résolution des différents problèmes de la
société. On voudrait montrer aux salariés qu'on est ouvert
à la communication et qu'ils sont libres de décider de leur
société, à travers l'ouverture de la communication.
Leur faire voir que le problème n'est pas seulement
celui du directeur général, c'est un problème de toute la
société, chacun doit s'expliquer et proposer des solutions sur
l'avenir de son entreprise, rassurer les agents que leurs propositions sont
toujours prises en compte, mais aussi leur dire que les crises qui se sont
succédées dans l'entreprise n'envoient pas une bonne image aux
partenaires, ça fragilise la confiance entre nous et les partenaires,
nous faisons une mauvaise campagne contre nous même.
Ensuite, à la cible externe c'est-à-dire les
différents partenaires, dans le cas ou la crise serait matée, ce
plan envoie un message de réfection de confiance, demander aux
partenaires de refaire leur confiance à la société, leur
montrer qu'après avoir résolu le problème interne,
désormais la société reprend ses activités, et
toutes les crises appartiennent désormais au passé, la
société est redevenue en forme, n'hésitez donc pas
d'investir et de collaborer avec nous.
A l'Etat de prendre ses responsabilités
vis-à-vis de la société qu'il a lui-même crée
pour mettre définitivement fin à cet épisode de crise car,
changer des dirigeants seulement ne suffit pas, encore faut-il donner des
moyens à ses dirigeants pour bien faire face aux problèmes de la
société.
V. Choix des médias
Pour mater cette crise, le personnel de la
société commerciale de transport et des ports devra choisir un
certain nombre des médias qui peuvent faciliter sa communication
à l'instar de l'internet notamment avec la création des sites web
ou de forums de discussion, un espace ouvert essentiellement pour la
communication de la cause.
Ce média d'internet peut s'étendre aux
réseaux sociaux comme face book etc.
Ceci est d'ailleurs un de conseils que faisons comme un des
éléments de sortie de crise, il ne faut pas oublier aussi les
médias traditionnels, la radio et la télévision.
VI.
Budgétisation
L'action communicationnelle coûte certainement de
l'argent, c'est pourquoi il importe à celui qui l'engage de mettre les
moyens en jeux pour la réussir.Lorsqu'il faut créer des sites de
discussions, lorsqu'il faut inviter la presse à venir couvrir une
séance de débat par exemple, il faut de l'argent.
Ainsi nous préconisons qu'un montant d'au moins 800$
par mois, soit réservé pour les activités de
communication.
VII. Evaluation
Après chaque action de communication, évaluer,
pour voir ce qui a marché et comprendre le pourquoi de ce qui n'a pas
marché, ensuite envisager des nouvelles mesures.
Voici ainsi un tableau de plan tel que présenté
dans le modèle de Thierry 15(*)LIBAERT :
Diagnostic du milieu
|
Objectifs
|
Groupes cibles
|
Message
|
Choix des médias
|
Budgétisation
|
Evaluation
|
Milieu à crise, où la communication n'existe
presque plus entre le sommet et la base
|
Faire parler le sommet et la base, arriver à la
proposition des solutions et non des accusations
|
Les agents et la direction de leur société
|
Collaborons toujours
|
Internet, radio et télévision
|
800$ /mois. Soit 400$ par action et deux actions le mois
|
Une évaluation à la fin de chaque action
|
CONCLUSION PARTIELLE
La pratique de la communication active dans tous ses axes,
dans une organisation est un passage obligé vers la construction et le
maintien d'une bonne image de l'organisation.
La société commerciale de transport et des ports
devra engager une communication forte, c'est-à-dire face-à-face
au niveau interne, sans oublier la communication digitale, ce qui va ouvrir la
voie vers une bonne image aux yeux du public interne, car nous avons
démontré que toutes les forces de l'entreprise sont
mobilisées autour de la construction de son image, l'image de
l'entreprise renferme beaucoup de données essentielles, et on ne peut
la stabiliser ou la construction qu'à travers une communication forte,
d'abord au niveau interne pour prévenir toute crise et au niveau externe
pour attirer les partenaires.
CONCLUSION GENERALE
Somme toute, l'étude sur le rôle de la
communication dans la résolution des crises à la
société commerciale de transport et des ports s'était
articulée sur trois points principaux dont le premier sur les
définitions des mots que nous avions utilisés dans cette
étude pour les clarifier à l'intention des lecteurs ; le
suivant c'est l'analyse de ces crises sur l'optique communicationnelle, des
événements qui se sont passés pendant ces crises, les
causes premières et les causes secondaires ; et le dernier point
c'est sur les nouvelles stratégies de communication pour mater et
éviter les crises au sein de cette organisation, mais également
des stratégies pour tout type d'organisation.
Etant donné que les crises, les conflits sont
liés à la vie de toute organisation, et vue la place de la
communication dans une entreprise, il est donc conseillé d'impliquer
d'abord les travailleurs dans la communication interne que nous voulons ici
face à face en vue d'une construction efficace de l'image de
l'entreprise, ensuite transformer la communication face à face
engagée à l'interne au message à envoyer au public externe
lui disant que l'entreprise est déjà stable.
C'est ce qui a manqué à la société
commerciale de transport et des ports pendant les deux dernières crises.
Cette étude a montré comment au moyen de la communication, on
peut éviter des crises dans une organisation, comment on peut les mater
ou réduire son aggravation rien qu'avec la communication, il a
été conseillé des nouveaux espaces de communication comme
le visites de courtoisie, les réunions improvisées, des
séances de rapports de suggestions, élargissement de discussions
sur le net etc.
Bref, les entreprises vont vers une période qui demande
trop de visibilité, mais cette visibilité n'est
bénéfique et effective que quand elle reflète l'image de
l'intérieur car celle-ci influe sur l'extérieur.
Cette étude renferme la communication interne qui
à son explosion, touche à la communication externe, et les deux
reposent sur la communication globale d'une entreprise.
Enfin les crises de la société commerciale de
transport et des ports avaient comme causes le retard de salaire des agents
depuis seize mois, mais les causes de l'aggravation ou de la radicalisation de
ces crises étaient dues au déficit communicationnel sur la
situation.
BIBLIOGRAPHIE
I. LIVRES
1. Luc VAN et QUIVY, Manuel de recherche en Sciences sociales,
Dunod, Bruxelles, 1999.
2. Claude Jean BERTRAND, Médias. Introduction à la
Presse, la Radio et la Télévision, Ellipse, Paris, 1999.
3. Laurence BARDIN, Analyse de contenu, PUF, Paris, 1997.
4. Francis BALLE, Médias. Que sais-je ?, PUF, Paris,
2006.
5. Richard BREARD et Pierre PASTOR, Gestion des conflits. La
Communication à l'épreuve, Liaisons, Paris, 2007.
6. Thierry LIBAERT, Communication de crise, Dunod, Paris,
2015.
7. Sabine HURLER, Communication corporate, PUF, 2013.
8. Thierry LIBAERT Plan de la Communication, Dunod, Paris,
2009.
II. Syllabus et articles
0. Dieudonné TEBANGASA, Pratiques des relations publiques.
Notes de cours, 2017-2018.
1. Gilbert MUBANGI Stratégies de Communication. Notes de
cours 2018-2019.
2. Fulgence MUNGENGA Gestion d'une agence conseil en
Communication. Notes de cours 2018-2019.
III.WEBOGRAPHIE
WWW.Mémoire online.
Net-Rôle de la communication interne. Consulté le 21/03/2019 à 22 heures.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAHE
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
AVANT PROPOS
iv
INTRODUCTION GENERALE
1
1. PROBLEMATIQUE
1
2. OBJET D'ETUDE
2
3. HYPOTHESE
2
4. CADRE THEORIQUE
3
5. METHODOLOGIE.
4
6. CHOIX ET INTERET DU SUJET
5
7. LIMITE SPATIO-TEMPORELLE
6
8. STRUCTURE DU TRAVAIL
6
CHAPITRE PREMIER : CLARIFICATION
TERMINOLOGIQUE
7
I. La Communication
7
1.2. Types de communications
10
1.2.1. Communication non verbale
10
1.2.2. La Communication verbale
11
1.2.3. La Communication intra
personnelle
11
1.2.4. La communication interpersonnelle
12
1.2.5. La Communication de groupe
12
1.2.6. La Communication
médiatisée
12
II. L'information
13
III. Le média
13
1. Classification des
medias
14
IV. Le conflit
15
1. Les origines de
conflits
16
2. Les types de
conflits
17
V. La Crise
19
CONCLUSION PARTIELLE
22
CHAPITRE DEUXIEME : ANALYSE DES ACTIONS DE
COMMUNICATION LIEES A LA CRISE DE LA SOCIETE COMMERCIALE DE TRANSPORT ET DES
PORTS
23
1. PRESENTATION DE LA SOCIETE COMMERCIALE
DE TRANSPORT ET DES PORTS
23
ORGANIGRAMME DE LA SOCIETE COMMERCIALE DE LA
SOCIETE COMMERCIALE DE TRANSPORT ET DES PORTS
30
2. ANALYSE DES ACTIONS DE COMMUNICATION DES AGENTS
DE LA SCTP
31
2.2. Interprétation des résultats
42
CONCLUSION PARTIELLE
43
CHAPITRE TROISIEME : NOUVELLES STRATEGIES DE
COMMUNICATION POUR LA SOCIETE COMMERCIALE DE TRANSPORT ET DES PORTS
44
Section 1. Principes
45
Section 2. Nouvelle stratégie de
communication
53
I. Diagnostic du milieu
55
II. Définition des objectifs
56
III. Détermination des groupes
cibles
56
IV. Message
56
V. Choix des médias
57
VI. Budgétisation
58
VII. Evaluation
58
CONCLUSION PARTIELLE
59
CONCLUSION GENERALE
60
BIBLIOGRAPHIE
62
ANNEXES
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Dans le cadre de la réalisation de notre travail de fin de
cycle, et selon les exigences de celui-ci, il nous faut descendre sur le
terrain pour récolter les données qui feront l'objet d'analyse
dudit travail, qui porte sur le rôle de la communication dans la
résolution des conflits à la SCTP.
I. IDENTITE DE L'ENQUETE
SEXE......AGE de 25-35.....de 35-45......de 45-55....de
55-65...
1. En tant que travailleur à la société
commerciale de transport et des ports, reconnaissez-vous l'existence des
conflits au sein de votre société ? si oui, ils opposent qui
et qui, et sur
quoi ?..............................................................................................................................................................................................................................................
2. Ces conflits selon vous, datent de quelle
année ?..................................................................................................................................................................................................................................
3. Quelles sont les causes de ces
conflits ?...............................................................................................................................................................................................................................
4. Ces conflits depuis qu'ils ont commencé, les parties en
conflit, se sont-elles rencontrées pour discuter ? Si oui, combien
de fois et si non,
pourquoi ?.............................................................................................................................................................................................................................
5. Y a-t-il des actions communicationnelles (des manifestations)
qui ont été menées par les travailleurs qui montrent
l'existence des conflits ? Si oui, lesquelles ?
6. Aviez-vous participé à
certaines ?...................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
7. Les parties en conflit, comment communiquent-elles, ou comment
s'affrontent-elles ? Par média ou en
face ?...........................................................................................................................................................................................................................................................
8. Quels sont les outils de communication que vous utilisez pour
communiquer ?............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
9. Que proposeriez-vous comme support (moyens de communication,
site web, whatsapp, face book) à l'heure numérique si
prochainement s'il y a des
conflits ?...............................................................................................................................................................................................................................
10. Croyez-vous au rôle ou place de la communication pour
la prévention et la résolution des
conflits ?......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
* 1LUC VAN et QUIVY Manuel
de recherche en Sciences sociales, DUNOD, Bruxelles, 1999, p.128.
* 2 Claude Jean BERTRAND.
Médias. Introduction à la presse, la radio et la
télévision, ELLIPSE, Paris, 1999, p. 195.
* 3Laurence BARDIN.
Analyse de contenu, PUF, Paris, 1997, p. 30, 31.
* 4 Luc VAN, QUIVY op cit p.
128.
* 5 Francis BALLE. Les
médias, 2è éd. Que sais-je ?, PUF,
2e éd., Paris, 2006, p. 65.
* 6 Claude Jean BERTRAND,
Médias. Introduction à la presse, la radio et la
télévision, ELLIPSE, Paris, 1999, p.12.
* 7 F. BALLE, Op.Cit. p.213.
* 8 Richard BREARD, Pierre
PASTOR, Gestion des conflits, 3è éd. la
communication à l'épreuve, LIAISONS, Paris, 2007, p. 13,
14.
* 9 Thierry LIBAERT,
Communication de crise, 4é éd. DUNOD, Paris, 2015, p.33, 34,
10, 11.
* 10Thierry LIBAERT,
Communication de crise
, 4è éd. DUNOD, Paris, 2015, p.54.
* 11Thierry LIBAERT,
Communication de crise
, 4è éd. DUNOD, Paris, 2015, p.97.
* 12 Richard BREAD,
Gestion des conflits. La communication à l'épreuve,
3è éd. LIAISONS, Paris, 2007, p.117.
* 13 Sabine HURLER
Communication corporate, PUF, 2013, p. 101.
* 14 Thiery LIBAERT Plan de
communication, 5è éd. DUNOD, Paris, 2017, p.62.
* 15 Thierry LIBAERT,
Op.Cit. , p.57.
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