2. L'adultère comme une faute laissée
à l'appréciation souveraine du juge
Le juge a un large pouvoir d'appréciation de la faute et
tient compte de la part de responsabilité de l'autre conjoint dans la
commission de la faute.
Ainsi, le juge peut écarter l'adultère lorsqu'il
est réciproque ou lui trouver des circonstances excusables. En effet les
tribunaux considèrent que l'époux ayant été
trouvé un réconfort affectif pour pallier les carences de son
conjoint n'est pas complètement fautif.
Cependant, la méconnaissance des obligations
énoncées à l'article 212 du code civil français
constitue une faute qui peut être sanctionnée dans le cadre d'une
procédure de divorce pour faute.
En Droit français, Les sanctions de l'adultère sont
d'une part le prononcé du divorce pour faute à l'encontre de son
auteur, et d'autre part, la condamnation au paiement de dommages et
intérêts au profit de l'époux victime.
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