Résumé
Quand l'anxiété majore la douleur
postopératoire
Durant ma troisième année de formation en soins
infirmiers, j'ai vécu, lors d'un stage effectué au bloc
opératoire pédiatrique, une situation qui m'a marquée...
Au point, aujourd'hui de constituer le point de départ de ce
mémoire. Cela a été pour moi le premier contact
auprès de l'enfant hospitalisé. L'angoisse, manifestée
notamment par les jeunes enfants à leur arrivée au sein du bloc
opératoire, m'a interpellée en tant qu'étudiante, mais
surtout en tant que future soignante. Quelles sont les conséquences de
cette anxiété préopératoire sur le petit-enfant ?
L'infirmier de chirurgie pédiatrique a-t-il un rôle à jouer
dans la gestion de celle-ci ? De mon questionnement s'en ai suivi
l'établissement de la problématique suivante « En quoi
l'expérience de l'infirmier, auprès d'un petit-enfant anxieux et
de ses parents, en service de chirurgie pédiatrique, influe sur la
perception de la douleur postopératoire induite par l'amygdalectomie ?
». Pour tenter d'apporter des réponses à cette question,
j'ai choisi d'employer une méthodologie de recherche de type
qualitative. J'ai ainsi mené trois entretiens semi-directifs
auprès de professionnels infirmiers. Les résultats de nos
échanges montre qu'un lien significatif existe entre le niveau
d'anxiété préopératoire manifesté par le
petit-enfant et les scores de douleur postopératoire exprimés.
Par ailleurs, il ressort également que l'expérience de
l'infirmier, tant auprès de l'enfant et que de ses parents, permet de
limiter l'anxiété préopératoire du petit,
grâce, notamment, à la mise en place d'approches psychologiques et
l'attitude de l'infirmer dans la communication. Par ailleurs, il s'avère
que la prise en charge de l'anxiété préopératoire
présente bien des avantages pour l'enfant. Ainsi,
l'anxiété mérite d'être plus
considérée et ses moyens d'évaluation, plus
répandus.
Mots clés
petit-enfant ; anxiété préopératoire
; douleur postopératoire ; expérience infirmière ;
approches psychologiques
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