INTRODUCTION GENERALE
Les ressources minérales sont omniprésentes dans
notre quotidien, aussi bien dans la construction, la production
d'énergie ou encore les produits technologiques. Leur importance dans
notre vie n'est plus à démontrer dans notre monde en pleine
évolution technologique. La demande en métal devient de plus en
plus croissante et malheureusement les métaux ne sont plus
trouvés à leur état natif comme il y a des
siècles.
Actuellement les métaux se retrouvent associés
les uns aux autres à des faibles teneures, ce qui rend leurs
utilisations et leurs valorisations impossibles dans ces états. Pour
leurs valorisations on a recours à certains procédés plus
efficaces, respectueux de l'environnement et économiquement rentables,
dans un contexte où le marché des métaux fluctue
fortement. Ces procédés reposent sur deux technologies : la
pyrométallurgie et l'hydrométallurgie mettant en jeux
différentes techniques. L'hydrométallurgie est l'une des
meilleures perceptives pour arriver à cette fin car elle est moins
énergivore et permet de traiter des minerais complexes en
réduisant au maximum les pertes. Elle fait intervenir différents
techniques entre et autre la lixiviation qui fait objet de notre étude
et plus particulièrement pour la valorisation du cuivre.
Plusieurs techniques peuvent se prêter au traitement des
minerais pauvres en cuivre. La lixiviation est un processus simple d'extraction
par dissolution basé sur le fait que tous les minerais ont des
coefficients de dissolution différents et peuvent donc se retrouver
séparer par la circulation d'un solvant et est facilement
réalisable pour des minerais oxydés. Et elle dépend des
différents facteurs et paramètres pour sa bonne
réalisation qui peuvent être évalués ensemble ou
séparément.
Le minerai faisant l'objet de notre travail provenait du
gisement de Kibolwe exploité par la Société d'exploitation
minière du Haut-Katanga (SEMHKAT), minerai cupro-cobaltifère dont
la teneur en cuivre est largement supérieure à celle des autres
métaux présents soit 9,50%. Notre objectif sera d'étudier
l'influence de la granulométrie (taille des particules) sur la
cinétique de lixiviation du cuivre en milieu acide, afin de
déterminer la granulométrie qui donne une meilleure
cinétique et par conséquent son rendement de lixiviation. Pour ce
faire nous proposons de réaliser quatre essais avec 4
granulométries différentes et gardant les autres
paramètres (tels que : le temps de séjours, la densité de
la pulpe, ...) constants.
C'est dans cette optique que notre travail intitulé :
« Influence de la granulométrie sur la cinétique de
lixiviation du minerai oxydé du gisement de Kibolwe. » a
été initié.
Page | 2
Outre l'introduction et la conclusion, ce travail comprend
quatre chapitres qui sont :
? le premier présente une
généralité sur le gisement de Kibolwe et sur la SEMHKAT
qui
l'exploite ;
? le second présente une
généralité sur la lixiviation ;
? le troisième décrit les matériels et
les méthodes à utiliser, et
? le quatrième est focalisé sur la
présentation et l'analyse des résultats obtenus.
|