H - Les freins à la progression du BIM en
France
Avant d'aborder les freins juridiques, il me parait important de
décrire les autres freins qui empêchent sa bonne
évolution.
Les architectes restent souvent sceptiques vu le coût que
requiert la mise en place du BIM au sein des agences. En effet, il faut d'abord
que les architectes soient convaincus et passent le pas puis qu'ils choisissent
les logiciels qu'ils veulent utiliser. En effet, ils sont relativement nombreux
sur le marché (ArchiCAD et REVIT pour les plus connus) et sont
proposés à des prix onéreux puisqu'ils sont jusqu'à
environ 5000/6000€ par poste informatique. La somme n'est pas
négligeable et doit donc être vite rentabilisée si on ne
veut
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pas perdre en productivité. Les plus petites agences
qui représentent la majorité des agences en France sont plus
pénalisées que les autres qui ont des budgets plus importants.
Il faut également former les architectes qui sont
généralement déjà dans l'agence et qui ont appris
des méthodes de travail très ancrées et qui ne connaissent
pas du tout ces nouveaux outils informatiques et cette nouvelle façon de
travail collaboratif. Leur formation induit une perte de production des
architectes dans l'agence et donc une perte de temps dans les projets en cours.
Celles-ci sont proposées en lignes (les moins chers) ou
étalées sur plusieurs jours dans des centres de formation
spécialisés mais elles représentent un surcoût non
négligeable.
Fig. 8 Les freins à l'adoption du BIM dans les
entreprises
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https://www.lemoniteur.fr/article/le-bim-c-est-maintenant-ou-presque-25511986]
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II - Constat Législatif du BIM en
France
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