III.5. EXAMEN OPHTALMOLOGIQUE
Un examen ophtalmologique complet comprend l'interrogatoire du
malade, et un examen physique.
ü Acuité visuelle
L'acuité visuelle est le terme qui désigne la
mesure de l'angle de résolution minimum. L'acuité visuelle
normale est de 10/10 à chaque oeil.
ü Examen du segment antérieur
Il est effectué à l'aide d'une lampe à
fente ou biomicroscope, c'est un examen indolore et non invasif permettant
d'étudier le segment antérieur et les annexes de l'oeil.
ü Examen du segment postérieur
C'est l'examen du fond d'oeil, on visualise ainsi de
façon directe ou indirecte (elon le matériel employé) la
rétine et ses composants : papille (lieu de naissance du nerf optique),
macula (zone de la rétine responsable de la vision précise),
veines, artères, rétine périphérique.
ü Examens complémentaires en
ophtalmologie
Échographie oculaire
Radiographie de l'orbite (dans le cas des pathologies
traumatiques, ou de certaines tumeurs)
Scanner orbitaire et rétro-orbitaire
Électrorétinogramme
Électro-oculogramme
III.6. LES TROUBLES DE LA VISION
ü Myopie : trouble de la vision
caractérisé par une baisse de l'acuité visuelle de loin.
L'image se forme en avant de la rétine : vision de loin floue.
ü L'hypermétropie : trouble
de la vision caractérisé par une baisse de l'acuité
visuelle à toute distance, mais prédominant dans la vision de
près. l'image se forme en arrière de la
rétine : vision de près floue.
ü L'astigmatisme : trouble de la
vision associé à la myopie et à hypermétropie et
faisant partie comme ces dernières des troubles de la réfraction
de l'oeil, ou amétropies. Il est dû en général
à une anomalie de forme de la cornée, soit congénitale,
soit due à une affection cornéenne.
ü La presbytie : modification de la
vision liée à l'âge et caractérisée par une
baisse de l'acuité visuelle de près, la vision
de loin est bonne.
III.7. LES PATHOLOGIES DE L'OEIL
ü L'orgelet : est la nécrose
purulente d'un follicule pilo-sébacé, c'est un petit furoncle du
cil et de la glande de Zeis. Le staphycoccus aureus et le streptocoque sont le
plus souvent incriminés dans la genèse de l'infection.
Fig.5.orgelet
ü La Blépharite : est une
atteinte inflammatoire ou infectieuse du bord libre des paupières. La
blepharite se manifeste par des paupières rouges, oedémateuses et
s'accompagne de démangeaisons. La blépharite peut être
d'origine microbienne, mycosique ou surtout allergique.
Fig.6.blepharite
ü La cataracte : se
caractérise par une opacification du cristallin entraînant une
baisse de vue.D'évolution généralement lentement
progressive, elle est la cause d'une baisse de vision de plus en plus
gênante. Au début, le sujet est gêné par une
sensibilité anormale à la lumière (photophobie), surtout
marquée sous forte lumière (éblouissement au soleil ou
lors de la conduite de nuit) pouvant s'accompagner de larmoiement
réflexe. Progressivement, la baisse de vision devient de plus en plus
pénible et entrave les gestes les plus courants de la vie, ce qui
entraîne l'indication d'une intervention chirurgicale.
Fig.7. cataracte
ü la Conjonctivite : Il s'agit des
atteintes inflammatoires ou infectieuses de la conjonctive. Elles se traduisent
par des rougeurs de l'oedeme et parfois des sécrétions plus ou
moins purulentes. Elles peuvent être dues à des germes banaux
(pneumocoque, streptocoque, staphylocoque) ou par des germes plus rares comme
le gonocoque, ou par des virus (souvent adénovirus). Celles-ci sont
très contagieuses.
On peut aussi trouver des conjonctivites dans certaines
maladies comme la rougeole, la rubéole ou la mononucléose
infectieuse.
Fig.8.conjonctivite gonocoque
ü Le chalazion : est un kyste
(petite tuméfaction) de l'épaisseur des paupières dû
à l'obstruction d'une glande appelée "glande de Meibomius." Le
chalazion est en général peu douloureux, mais il peut se
surinfecter.
Fig.9. chalazion
ü Le glaucome : est l'une de causes
majeures de la cécité et de la malvoyance dans le monde en
général, particulièrement dans le pays en
développement dont notre pays. Le processus glaucomateux aboutit, par
des mécanismes d'ischémie chronique au niveau de la tête du
nerf optique (papille), à la détérioration puis à
la destruction des fibres visuelles.
Fig.10.glaucome
ü Keratite à candida :
pathologie cornéenne chronique, avec utilisation de corticoïdes au
long cours. Présence d'une infiltration stromole focalisée
surélevée
Fig.11. kératite à candida
Le chapitre qui vient nous allons essayer d'aborder une grande
partie pour concrétiser notre travail, et cela nous avons choisi la le
modèle UML qui est un langage de modélisation la plus rependue et
beaucoup plus utilisé dans de domaine plus complexe.
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