0. INTRODUCTION
Le développement rural est globalement focalisé
sur la vie paysanne, qui à son tour s'intéresse plus au secteur
primaire de la production Animale et Végétale qui est en soi
l'agriculture dans sa globalité et sa complexité.
L'agriculture présente des facettes variées
(polyculture-élevage, production biologique, grandes cultures,
agriculture de montagnes, élevage industriel...) et intègre des
connaissances diverses (gestions, techniques de production, climatologie,
pédologie, stratégie d'entreprise...).
L'agriculture recouvre donc l'ensemble des activités qui
participent directement ou indirectement à la production
végétale et animale.
Le personnage central de ce secteur est bien entendu l'exploitant
agricole. Autour de lui, vient se greffer de nombreux intervenants
professionnels, en mettant en évidence la présence remarquable
d'un conseiller technique outillé et formé en matière
d'élevage que de culture afin d'assurer le génie rural.
A ces compétences viennent s'ajouter des connaissances
en polyculture, conduite et étude des machines agricoles, des notions en
gestion, en technique agricole, en développement local, en formation des
moniteurs agricoles, en animation, en conditionnement et conservation des
produits agro pastoraux ou en recherche.
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0.1. REVUE DE LA LITTERATURE
Le sujet sanglant du conflit date des années et occupe
une bibliothèque encyclopédique que nous ne saurions
détailler avec des moindres détails vue la profondeur de cette
matière, nous nous réservons le droit de vous présenter
les plus phares et les plus en relation avec notre thème de recherche
dont :
KALISANGA SHAMAMBA(2007), traite du
problème de la non fertilité du sol et de l'érosion ,
provoquant ainsi non seulement l'éboulement, mais aussi et surtout la
non fertilité du sol, il propose l'association non seulement de
l'Agroforesterie, mais aussi, l'agro-pastoralisme, étant donné
que ce dernier favorise l'amendement du sol par la bouse et les feuilles
peuvent servir de fourrage, le cas le plus cité est le maïs.
SIWANGU KITAKALYA(2010), montre combien de
fois la divagation des bêtes ne favorise pas la bonne récolte ;
cependant, il n'a pas abordé le sens de l'apport mutuel entre culture et
élevage.
QUISNEY ADSHIR(2009), démontre que la
dispute entre agriculteur et pasteur réside seulement dans le cas espace
de pâturage contre espace cultural, cependant la notion divagation des
animaux est parmi les causes immédiates et lointaines de cette
juxtaposition.
Pour ce qui concerne ce travail qui vient compléter nos
prédécesseurs ci-haut cité, il sera riche en
matière des notions générales sur phyto-technique de la
culture de maïs et de la zootechnique de l'élevage des caprins, des
causes de ces conflits, des conséquences de ces conflits et des
stratégies de réconciliation de la production animale et celle
végétale.
L'APDIK(2012), est née en 1996 suite
à un constat des problèmes de leur milieu (Minembwe, Fizi)
enclavé et soumis à diverses violations au quotidien. C'est pour
rétablir l'équilibre socio-économique ainsi que les liens
interhumains que les paysans (essentiellement des éleveurs de bovins)
des hauts plateaux d`Itombwe et de Minembwe ont créé leur
organisation paysanne. Depuis l'année 2007, APDIK, a aidé les
éleveurs producteurs à se regrouper en associations
coopératives, pour faciliter les membres à résoudre
certains problèmes communs, dont les solutions ne sont pas à la
portée d'un
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individu, la prévention des maladies du bétail
(vaccination, contrôle des mouvements du bétail), installation des
pharmacies vétérinaires dans les milieux d'élevage,
l'organisation de la production laitière et l'organisation des circuits
de la commercialisation de la production. Pour ce faire, APDIK a
déjà restructuré 32 associations coopératives, qui
regroupent plus de 3200 agri-éleveurs.
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