2- Les normes chimiques
Elles concernent la présence dans l'eau de boisson des
substances chimiques toxiques qui pourraient affecter la santé de
l'être humain. Une eau d'alimentation ne doit pas présenter des
concentrations de substances toxiques supérieures à celles
indiquées dans le tableau 8.
Tableau 8: Substances affectant la pureté de
l'eau et leurs concentrations limites maximales
Substances
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Concentrations limites maximales (mg/l)
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Plomb (Pb)
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0,05
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Arsenic (As)
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0,01
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Selenium (Se)
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0,01
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Chrome (hexavalent)
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0,05
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Cyanure
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0,2
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Cadmium (Cd)
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0,003
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Baryum (Ba)
|
0,7
|
Source : OMS, 2006
Ces substances ne peuvent être détectées
que par un laboratoire d'analyse pour déterminer avec précision
la teneur en substances diverses. Les critères suivants
représentés dans le tableau en l'annexe1 sont importants pour
déterminer jusqu'à quel degré une eau est potable. Il est
difficile d'établir des normes trop rigides face à
l'extrême diversité dans les analyses chimiques de l'eau dans le
monde.
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3- Les normes physiques
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Ces normes concernent la température de l'eau, son
apparence physique, le degré son acidité, son odeur et son
goût.
La norme concernant l'acidité est fixée entre
6,5 et 9,5. En effet, un PH de 1-6 indique que la substance est acide, un PH de
7 indique que la substance est neutre et un PH de 8-14 indique que la substance
est basique. Des PH inférieurs à 7 peuvent causer la
dégradation des tuyauteries métalliques. Des concentrations
élevées en plomb, par exemple, peuvent résulter de la
corrosion des canalisations par une eau exagérément acide.
L'apparence physique de l'eau renseigne aussi sur la
turbidité c'est-à-dire la concentration des débris, la
température, la couleur, la saveur et l'odeur. Une eau de boisson doit
être inodore, incolore, sans saveur et fraîche. Selon l'OMS (2006),
une eau fraîche a en général un goût agréable
par rapport à l'eau chaude et une eau dont la température est
supérieure à 25°C favorise non seulement la croissance des
microorganismes mais modifie aussi le goût, l'odeur, la couleur et
accentue les problèmes de corrosion des conduits de distribution (OMS,
2006).
Afin de voir si les eaux consommées à Babadjou
sont de bonne qualité nous avons procédé à
l'analyse de l'eau prélevée dans quelques points d'eau des
populations et nous avons fait une comparaison avec les normes fixées
par l'OMS (2006) et adoptées par le Cameroun.
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