Liste des tableaux
Tableau I : Caractéristiques des stations
d'échantillonnage dans l'AMP de Bamboung (5) et
dans le bolon de Sangako (6) .7
Tableau II : Les six campagnes
d'échantillonnage réalisées pour la période
2008-2009 8
Tableau III : Caractéristiques des
paramètres physico-chimiques dans l'AMP de
Bamboung ..17 Tableau IV :
Caractéristiques des paramètres physico-chimiques dans le bolon
de
Sangako .17 Tableau V : Pourcentage
d'abondance et de biomasse pour chaque espèce par site, avec la famille,
l'espèce, le code espèce, la catégorie écologique
et la catégorie
trophique ..28 Tableau VI : Richesse,
abondance (en nombre ha-') et biomasse (en kg ha-')
par
catégorie écologique pour les deux sites 34
Tableau VII : Richesse, abondance (en nombre
ha-') et biomasse (en kg ha-') par catégorie
|
trophique pour les deux sites d'étude
|
37
|
Tableau VIII : Résultats de l'ajustement
par moindres-carrés des modèles linéaires aux
spectres de taille
|
.41
|
Tableau IX : Synthèse et pertinence des
paramètres physico-chimiques
|
..42
|
Tableau X : Synthèse et pertinence des
indicateurs bioécologiques
|
44
|
|
vi
|
vii
Liste des Sigles et Acronymes
ACP : Analyse en Composantes Principales
ACPn : Analyse en Composantes Principales normées
AFC : Analyse Factorielle des Correspondances simples
AMPc : Aire Marine Protégée communautaire
ANR : Agence Nationale de la Recherche
CNRS : Centre national de Recherche Scientifique
CRODT: Centre de Recherche Océanographique de Dakar
Thiaroye
IFREMER : Institut français de recherche pour
l'exploitation de la Mer
IRD : Institut de Recherche pour le Développement
ISRA : Institut Sénégalais de Recherche
Agricole
IUPA : Institut Universitaire des Pêches et
d'Aquaculture
LEMAR : Laboratoire des Sciences de l'Environnement Marin
UBO : Université de Bretagne Occidentale
UICN : Union Internationale pour la Conservation de la
Nature
UMR : Unité Mixte de Recherche
1
1. INTRODUCTION
1.1. L'origine des Aires Marines Protégées
(AMP)
Dès la fin du 19ème siècle,
certains Etats décidèrent, à travers la création
des premiers Parcs Nationaux, d'appliquer une protection intégrale de la
faune et de la flore sur des espaces remarquables de leur territoire (Cazalet,
2004).
L'augmentation globale de la pression de pêche
combinée à l'effondrement récent de nombreuses
pêcheries ont amené les écologistes marins et gestionnaires
de l'environnement à réévaluer les méthodes
traditionnelles de gestion des ressources. C'est ainsi que les réserves
marines sont devenues des zones d'interdiction de tout type d'extraction
d'organismes. Elles sont rapidement considérées comme une
alternative aux options de gestion traditionnelle (Halpern et al., 2002). Dans
un premier temps, les réserves marines ont été
créées comme des outils de conservation de l'environnement. Elles
étaient souvent liées soit à l'existence d'un biotope
spécifique, soit à la conservation d'une espèce
emblématique tant animale que végétale. Face à la
généralisation de la surexploitation halieutique, des zones
marines de plus en plus grandes, interdites partiellement ou
complètement à l'exploitation, ont été mises en
place avec l'espoir de reconstituer les stocks halieutiques. Les AMP sont
nées des grands engagements internationaux de protection de
l'environnement à savoir la conférence des nations unies sur
l'environnement et le développement tenue en juin 1992 à Rio de
Janeiro (Brésil) et le sommet de la terre de Johannesburg (Afrique du
Sud) en 2002. Elles font partie des nouvelles stratégies de gestion
durable des milieux marins et de leur biodiversité. L'union
Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) a défini en
2005, une AMP comme « Tout espace intertidal ou infra tidal ainsi que ses
eaux sus-jacentes, sa flore, sa faune et ses ressources historiques et
culturelles que la loi ou d'autres moyens efficaces ont mis en réserve
pour protéger en tout ou en partie le milieu ainsi
délimité» (Kelleher, 1999). L'UICN a recensé 6
catégories d'aires protégées avec un niveau de
conservation qui varie des réserves intégrales (zones de petite
ou de grande taille dans lesquelles les activités d'extraction humaines
ou leur impact significatif ne sont pas autorisés) aux AMP à
usages multiples (dans lesquelles les activités humaines sont
autorisées et réglementées) (Kelleher, 1999). L'AMP de
Bamboung est créée par décret présidentiel en 2004
et toute activité d'extraction d'organismes de tout type y est interdite
sauf les pêches expérimentales saisonnières pour des
besoins de suivi scientifique. C'est un site «à vocation
démonstrative» retenu en concertation avec les pêcheurs
artisans. Le choix du site de Bamboung est particulièrement pertinent,
d'un
2
point de vue bioécologique. Il concerne, en effet, une
zone d'estuaire à mangrove réputée pour sa
productivité mais aussi pour certaines fonctions essentielles au
maintien des populations et des peuplements de poissons, estuariens mais aussi
côtiers, dont l'importance économique et sociale est
considérable (Albaret, 2004).
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