2.5.5. Structure trophique
En fonction de leur régime alimentaire, les
espèces sont groupées en catégories trophiques. Sept
catégories trophiques sont identifiées au cours des 6 campagnes
de pêches expérimentales : les herbivores détritivores ou
brouteurs (he-de), les herbivores à prédominance
phytoplanctonophage ou microphytophage (he-ph), les
prédateurs de premier niveau à prédominance benthophage :
mollusques, vers (p1-bt), les prédateurs de premier
niveau généralistes : crustacés, insectes
(p1-mc), les zooplanctonophagies dominantes (p1-zo),
les prédateurs de deuxième niveau
généraliste : poisson et autres proies (p2-ge)
et les prédateurs de deuxième niveau à
prédominance piscivore (p2-pi). Une seule espèce
(Remora remora) n'est pas encore classée.
2.5.6. Structure de taille
Il s'agit de la distribution des fréquences de taille,
de la longueur moyenne et de la longueur maximale. Les mesures
réalisées sur les individus pêchés ont permis de
tracer des structures de taille permettant d'observer l'évolution de la
taille des peuplements sur la durée de l'étude dans les deux
sites et ainsi observer les différences entre les deux sites.
Les individus sont groupés en classes de taille de 1
cm. Le nombre d'individus capturés par classe de taille est obtenu en
multipliant le nombre d'individus mesurés de chaque espèce par le
coefficient d'extrapolation. Le coefficient d'extrapolation est le rapport
entre le nombre d'individus mesurés et le nombre d'individus
capturés par espèce. Il est égal à 1 si tous les
individus capturés ont été mesurés. Il est
inférieur à 1 si le nombre d'individus mesurés est
inférieur au nombre d'individus capturés.
Les structures de taille sont rapportées au coup de
pêche, et l'engin de pêche est le même à savoir la
senne tournante coulissante. Les courbes des deux sites sont alors comparables.
Il en est de même pour la droite d'ajustement issue de leur spectre de
taille. Les profils de composition en tailles ont été
linéarisés afin de comparer leur pente et leur ordonnée
à l'origine.
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