1.5 Evaporation et évapotranspiration potentielle
(Penman)
Les hydrologues désignent l'évaporation comme
l'ensemble des phénomènes qui transforment l'eau en vapeur, par
un processus spécifiquement physique. De grandes quantités d'eau
sont évaporées par le processus de transpiration des plantes, qui
par leurs racines vont puiser l'eau dans la profondeur du sol, cette
évaporation (biologie) est appelée transpiration. Evaporation et
transpiration sont regroupées sous le nom d'évapotranspiration.
Etant la principale cause du déficit d'écoulement,
l'évaporation désigne l'ensemble des phénomènes qui
transforme l'eau en vapeur, par un processus spécifiquement physique.
L'évaluation de la quantité d'évaporation dépend de
plusieurs éléments atmosphériques (la température,
l'humidité relative, la durée de l'insolation, la circulation
atmosphérique et l'évapotranspiration potentielle). Les valeurs
caractéristiques moyennes mensuelles de l'évaporation et de
l'évapotranspiration sont consignées dans les tableaux 2 et 3.
Pour la station de Ziguinchor, la valeur maximale de l'évaporation
apparait en saison sèche, c'est-à-dire au mois de Janvier avec
119,2 mm (figure 2). Tandis qu'à la station de Kolda, il apparait au
mois de Mars (211mm). L'évaporation moyenne mensuelle à la
station de Ziguinchor est de 71,8 mm alors qu'à la station de Kolda,
elle est de 122,2 mm, soit une différence 50,4 mm. Les pertes de
l'évaporation dépendent des caractéristiques de la retenue
: profondeur-surface ; l'évaporation sur nappe d'eau libre.
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