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à‰valuation des connaissances, attitudes et pratiques de population de Rubaya face aux pathologies liées à l'eau hygiène et assainissement.( Télécharger le fichier original )par Germael MUHINDO FAIDA BIOSADEC - Licence appliquée en hydraulique et environnement 0000 |
Source : cordonnées prélevées par le GPS f) population et densité. Le centre de Rubaya à une population estimée à 44944 habitants repartis à plusieurs regroupements villageois hormis les populations d'immigration immigrant sur le milieu pour l'exploitation minière (Démographie 2015 reçu du bureau du village Luundje à Rubaya centre). g) Composition de la population La population de Rubaya est composée de plusieurs ethnies, principalement on peut citer en passant : - BAHUNDE - BATUTSI - BASHI - BANYANGA - BATEMBO 24 - BANANDE - BAHUTU Le centre est majoritairement dominé par les HUTU suivi de BAHUNDE
Le territoire de Masisi entier a connu plusieurs années de guerre qui ont paralysé ses efforts et causé son retard dans le secteur de l'éducation. Selon les résultats de l'enquête de l'organisation Save the children (2014), une proportion importante de la population de Rubaya âgée de 6 ans ou plus n'a jamais fréquenté l'école et, plus particulièrement, les femmes 60% contre 54% pour les hommes. Cette forte proportion des femmes non instruites à une influence négative dans le domaine de la santé publique et des enfants car les femmes instruites ont tendance à se marier et à procréer tardivement, à faire un bon usage des services de santé et promouvoir les bonnes pratiques d'hygiènes, et à bien exploiter les informations relatives à l'amélioration des conditions d'hygiène et de la santé de sa famille
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Source : bureau du quartier Luudje à Rubaya centre et CS de référence de Rubaya
La taille moyenne d'un ménage à Rubaya est de 7 personnes par ménage. On note une forte concentration des ménages dans les parcelles du Village Rubaya centre, Muderi, Mateusi, et Mumba 27 comparativement à leur nombre des ménages où la plus part de parcelles hébergent 3 à 4 ménages c'est facile de trouver 24 personnes dans une parcelle.
La population de Rubaya survit du jour le jour par l'exercice du commerce, les travaux miniers, l'agriculture et l'élevage. Le commerce est fait essentiellement des divers, denrées alimentaires : céréales (riz, maîs, sorgho, pomme de terre.), les légumineuses (soja, haricot, tomates, oignons, petit poids.), la patate douce, la banane.... A ces denrées alimentaires de culture, on ajoute les produit 28 d'élevage (porc, mouton, vache, chèvre, poules...) ces produits sont aussi source de pollution des eaux et de l'environnement. Les activités artisanales se constituent essentiellement de la couture, et de la fabrication de boissons fromages, les menuisiers travaillent le bois et la construction des maisons. On note dans le centre d'autres grandes activités des travaux de restauration et pâtisserie. Toutes ces activités de commerces se font sans réglementation: les limites du marché ne sont pas déterminées d'où les points de vente s'étendent de partout. Les gens préfèrent étaler leur bien de vente à même sur le sol que sur d'étalage et cela à proximité d'immondices.
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Source: rapport PNUD profil du Nord-Kivu Publié à Mars 2009
1.1.6. LES MALADIES D'ORIGINE HYDRIQUEL'accès très faible à l'eau au nord Kivu généralement nous donne une idée sur la quantité de l'eau qui peut être disponible dans les ménages à Rubaya. Afin de clarifier le rapport entre l'approvisionnement en eau et l'incidence de plusieurs maladies qui sont manifestes dans les différentes structures de santé de l'AS Rubaya, ces maladies sont souvent classées en quatre catégories. 1.1.6.1. La première catégorie est celle des maladies d'origine hydrique Çwater-borne diseases')La transmission se fait par ingestion d'une eau contaminée ; cette catégorie regroupe toutes les maladies de l'eau sale (choléra, typhoïde, poliomyélite, méningite, hépatite A et B, dysenteries...), dont les maladies diarrhéiques font partie. Elles sont causées par un agent pathogène utilisant l'eau comme habitat principal pendant une période essentielle de sa vie. Certaines de ces maladies sont liées à l'absence d'hygiène personnel et absence de drainage des eaux usée qui stagnent et l'accumulation des ordures dans la cours. 32 1.1.6.2. La deuxième catégorie est celle des maladies aquatiques ou (`water-based diseases').La transmission de cette catégorie se fait par des pathogènes qui passent une partie de leur cycle de vie dans l'eau ; toutes ces maladies sont dues à l'infection par les vers parasites (helminthes), qui dépendent d'hôtes aquatiques intermédiaires (escargot d'eau) pour accomplir leur cycle de vie. Le ver de Guinée est le seul dans ce groupe à être normalement transmis par l'eau de boisson (ce n'est pas commun, mais la schistosomiase peut être transmise également en buvant de l'eau traitée) Ces maladies dites d'infection intestinale ou parasitaire sont liées à la qualité de l'eau. Ce sont les maladies qui ne sont pas fatales en général (draconculose, paragonimose, clonorchose, schistosomiases...); mais la morbidité associée à ces maladies à des conséquences graves en termes de pertes économiques, en réduisant les capacités des malades à vaquer paisiblement à leurs occupations. Elles sont également le résultat d'une contamination de l'eau par substance utilisant l'eau comme porteuse, suite à l'insalubrité provoquée par la non évacuation des déchets solides et liquides aux alentours des parcelles, à l'insuffisance de l'assainissement à l'intérieur, au manque de système de raccordement aux égouts dans des milieux urbain etc. 1.1.6.3. La troisième catégorie est les maladies dues au manque d'hygiène (water-washed diseases).Cela concerne les maladies dont on peut réduire la transmission en augmentant le volume d'eau utilisé pour l'hygiène, indépendamment de la qualité de cette eau : infection de la peau ou des yeux (sepsis bactérien de la peau, gale, infections fongiques de la peau, trachome) ; cette catégorie renferme les maladies qui apparaissent en situation de pénurie d'eau salubre et se développent dans de mauvaises conditions et pratiques d'hygiène (trachome, lèpre, tuberculose, coqueluche, tétanos, diphtérie...). La transmission de ces infections se fait essentiellement à travers les mains sales. 1.1.6.4. La quatrième catégorie est celle des maladies transmises par les vecteurs liés à l'eau - (water-related insect vector). La transmission de cette catégorie se fait par des vecteurs qui se multiplient dans l'eau et sont actifs à proximité des points d'eau (principalement malaria, fièvre jaune, fièvre dengue, maladie du sommeil et filariose). Certains insectes participent au cycle fécal-oral en véhiculant des pathogènes fécaux sur leur corps et dans leur appareil intestinal, ce sont les insectes vecteurs liés aux excréments (mouches et cafards). Ces maladies se transmettent généralement par la piqûre d'insectes vecteurs (moustiques, mouches tsé-tsé...). En fait on note deux types d'approvisionnement : celui qui se fait à l'intérieur et celui qui se fait à l'extérieur du logement. Lorsque l'approvisionnement se fait à l'intérieur, on note une disponibilité en général de l'eau en quantité contrairement à celui qui se fait à l'extérieur du logement. Cependant pour la qualité c'est le type d'approvisionnement qui le détermine. En fait, la qualité de l'eau est fortement corrélée à sa source d'approvisionnement. En effet les ménages qui consomment l'eau des mares et des rivières comme certains ménages de Rubaya sont extrêmement exposés aux risques de contamination par les germes pathogènes. L'approvisionnement en eau à partir des bornes fontaines publiques est généralement plus sain que celui qui se fait au niveau des puits qui souvent sont directement contaminés par les eaux de ruissellement non salubres. Ces sources d'approvisionnement extérieur par rapport aux sources à l'intérieur du logement ont plus d'incidence négative sur la santé en fonction de leur éloignement. 33 Rappelons par ailleurs à ce sujet que la qualité de l'eau se réfère à l'eau traitée ou non traitée. La catégorie eau traitée comprend : l'eau du robinet, l'eau provenant des bornes fontaines ou des puits à pompe publique; celle non traitée comprend l'eau provenant des puits sans pompe et non protégée, marigots, rivières et autres, (Béninguisse, 1993). L'accessibilité en l'eau en quantité et en qualité suffisantes pour satisfaire les besoins humains fondamentaux est une condition préalable pour obtenir un meilleur niveau de santé et un développement durable. L'eau est un facteur de contamination de plusieurs maladies, car c'est un véhicule qu'empruntent beaucoup de germes ou de leurs vecteurs. Cette contamination peut se faire par contact avec l'eau souillée comme nous l'avons dit tantôt. Les maladies liées à l'eau sont une des principales causes du mauvais état de santé chez les populations des pays sous-développés. Selon l'OMS, (1997), près de la moitié de la population mondiale souffre de maladies associées à une pénurie d'eau ou à l'eau contaminée. Elle est aussi exposée à un risque très haut de maladies transmises par l'eau et les aliments parmi lesquelles les maladies diarrhéiques. La qualité et la quantité de l'eau ont un impact sur les maladies diarrhéiques des gens par le biais de la consommation, la préparation des aliments, l'hygiène personnelle et l'hygiène dans le ménage. En effet les ménages disposant de l'eau de bonne qualité (traitée) et d'une source interne d'approvisionnement avaient la prévalence diarrhéique la plus faible par rapport aux autres (Diamé, E. et al. 1986 cités par Béninguisse, 1993).2 1.1.6.5. Principales maladies liées à l'eauD'une manière récapitulative les principales maladies liées à l'eau sont cité notamment comme suite: > Anémie ; > Arsenicisme ; > Ascaridiase ; > Campylobacteriose ; > Choléra ; > Dengue et Dengue Hémorragique; > Diarrhée ; > Encéphalite japonaise; > Fièvres typhoïde et paratyphoïde; > Fluorose; > Gale ; > Hépatite; > Infestation par le ver de Guinée (Dracunculose); > Leptospirose; > Malnutrition ; > Méthémoglobinémie ; > Noyade ; > Onchocercose (cécité des rivières) ; > Paludisme ; > Saturnisme ; 2Normes de qualité microbiologiques de l'eau de boisson fixées par l'OMS consulté le 18 Mars 2015 à 15h00 8 OMS Water sanitation health deseases 34 > Schistosomiase ; > Teigne ; > Toxines cyano bactériennes ; > Trachome Voir aussi ; > Traumatisme spinal ; 1.1.6.6. Détail sur les causes des principales
maladies liées à l'eau
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Tableau de critères OMS de seul microbiologique |
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Numéro |
Paramètres |
Valeurs guides OMS |
Interprétation |
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Coliformes totaux |
0/100 ml dans 95% des échantillons d'eaux traitées |
Indicateurs d'efficacité du traitement (désinfection) ; ne signalent pas nécessairement une pollution fécale |
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Source livre OMS critère de potabilité de l'eau éditons 2011
Les analyses microbiologiques sont fondées sur la recherche des bactéries considérées comme des indicateurs de contamination fécale : ces bactéries ont été choisies parce qu'elles sont présentes en grand nombre dans les selles des animaux à sang chaud qui sont des sources fréquentes de contamination assez grave, qu'elles sont détectables facilement, et qu'elles ne se développent pas dans l'eau pure.
L'indicateur de choix est la recherche d'Escherichia coli, ou de celle des coliformesthermo tolérants (bactéries du même genre qu'E. coli) et reste encore couramment employée. Les eaux potables ne doivent pas en contenir. C'est un bon indicateur de potabilité. D'autres indicateurs sont ajoutés, comme la recherche des entérocoques, et celle des spores de Clostridium perfringens etc.
c. Vérification de la qualité microbienne
La vérification de la qualité microbienne de l'eau des approvisionnements doit être conçue de manière à maximiser la probabilité de détecter une contamination. L'échantillonnage doit donc tenir compte des variations potentielles de la qualité de l'eau de distribution. Il faut donc normalement prendre en considération les endroits et les moments associés à une probabilité de contamination accrue.
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d. Potabilité chimique
La vérification de la qualité chimique de l'eau de boisson est fondée sur une comparaison entre les éléments des résultats de l'analyse qualitative de l'eau et des valeurs guidespréétabliaprèsévaluation d'impact de ces éléments sur la santé humaine.
Comme il s'agit des substances chimiques dérivées principalement des matériaux et des produits chimiques utilisés dans la production et la distribution de l'eau de boisson, on met un accent particulier sur le contrôle direct de la qualité de ces produits. Les procédures d'analyse utilisées pour le contrôle décès produits dans l'eau de boisson évaluent habituellement les concentrations de ces substances dans cette eau et prennent en compte leurs changement au cours du temps, en déterminant une valeur pouvant être comparée à la valeur guide OMS.
La potabilité chimique : est considérer comme une absence, ou une présence à des taux suffisamment faibles, de substances toxiques susceptibles de provoquer des maladies à plus ou moins à long terme.
Pour pouvoir être consommée agréablement l'eau doit être limpide, claire et ne doit présenter ni saveur, ni odeur désagréable. Cependant une eau qui ne satisfait pas pleinement à ces critères ne présente pas forcément de risque pour la santé.
e. Critère de potabilité chimique et physique
Il consiste d'établir une liste dénombrant les différents paramètres physiques et chimiques à contrôler et qui définissent la potabilité d'une eau ainsi que les valeurs à ne pas dépasser.
D'un point de vue chimique et physique ces différents paramètres permettent de déterminer si une eau est potable. En plus des paramètres habituels, certains paramètres spécifiques doivent être analysés en fonction des problèmes rencontrés dans la région. (Par exemple si une région est particulièrement touchée par l'arsenic dans son espace hydraulique, il faudra privilégier un test à l'arsenic). De même, des normes spécifiques tant physico-chimiques que bactériologiques sont établies par l'OMS servant comme guide.
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Tableau présentant une série de
paramètres chimiques analysables, leurs unités de mesure ainsi
que la valeur |
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Nom et nature de l'échantillon |
Condu |
Oxy gène disso us |
PH |
TDS |
Turbidi té |
F. |
Ca2. |
Mg2. |
Na. |
NH4 . |
Fe2. |
NO2 . |
Cl. |
SO2 |
NO2 |
Mn |
Ars. |
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Unité |
uS/cm |
mg/l |
- |
mg/l |
NTU |
mg/l |
mg/l |
mg/l |
mg/l |
mg/l |
mg/l |
mg/l |
mg/l |
mg/l |
mg/l |
mg/l |
mg/l |
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Normes |
2000 |
>5 |
6,5-8 |
1000 |
<5 |
<5 |
100 |
50 |
200 |
0,5 |
<0,3 |
0,2 |
250 |
250 |
50 |
0 ,1 |
0,01 |
N.B : Pour le calcium et le magnésium (Ca et Mg), il s'agit de valeurs minimales On distingue pour l'établissement de la potabilité chimique d'une eau :
v Les substances indésirables : leur présence est cependant tolérée tant qu'elle reste inférieure à un certain seuil (le fluor F- et les nitrates par exemple).
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ü Les substances aux effets toxiques : le plomb, le chrome, l'arsenic, le cadmium (Cd) en font partie. Les teneurs tolérées sont extrêmement faibles, parfois de l'ordre du millionième de gramme par litre.
f. Méthodes d'analyse de l'eau
En plus des paramètres habituels, certains paramètres spécifiques doivent être analysés en fonction de la région et des problèmes rencontrés. De même, des normes spécifiques tant physico-chimiques que bactériologiques ont été établies par l'OMS pour les situations d'urgence et de crise. Des indicateurs depotabilité et de qualité peuvent être utilisés pour ces analyses :
> Des kits
> Des sondes portatives
> Des bandelettes
> Visuel : regarder la surface de l'eau (matière en suspension, hydrocarbures, huiles,
couleur et odeur
g. Procédure d'analyse d'arsenic sur le kit Arsenator
Principaux Composants du kit :
> Flacon gradué
> Epurateur de gas d'arsine
> Filtre de retrait de sulphide d'oxygène
> Support de filtre noir
> Support de filtre rouge
> Arsenator
> Tourne vis
> Filtre papier
> Retrait étiquette rouge
> Sachet de poudre
> Pastille A2
> Tube de dilution
> Brosse de nettoyage
> Tableau de comparaison
> Sac a déchet et gants
h. Procédure d'analyse
La procédure d'analyse d'arsenic sur Arsenator comprend 2 étapes capitales :
ü Etape1 : Préparation des filtres
Prendre un filtre de retrait de sulfide d'hydrogène et insérer le dans l'épurateur de gaz d'arsine à trois filtres.
Prendre le support à filtre noir et l'ouvrir, prendre un filtre de sachet noir en utilisant les brucelles et/ ou les gants pour manipuler et placer dans le support de filtre de manière à ce qu'il couvre le trou afin de renfermer le support de ce filtre tout en prenant soin d'avoir place convenablement le filtre les goupilles, prendre le support de filtre rouge et l'ouvrir.
Prendre un filtre du sachet rouge et réitérer la même manipulation que précédemment
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Prendre l'épurateur de gas d'arsine a trois filtres et insérer seulement le support de filtre rouge de l'épurateur aux de gondoles spécifiques pour chaque support de filtre pour permettre d'être sûr de l'insérer au bon endroit.
ü Etape 2 : Etalonnage de l'outil Asenator
Prendre l'Asenator et appuyer sur la touche ON pour l'allumer, il apparaitra dument écrit sur l'écran« Insérer le support de filtre»
Prendre le support de filtre noir qui vient juste préparer dans la fente
Puis l'Arsenator indiquera « retirer le support » une fois le support retiré en suite il indiquera test en cour ce qui activera automatiquement la mutinerie.
Puis prendre le support de filtre noir et l'insérer dans l'épurateur
Enfin attendre 1munute pour faire la comparaison de couleur avec les couleurs guides sur le papier de l'Arsenator.
i. Analyse physico-chimique
Les analyses physico-chimiques se résument essentiellement à la mesure du ph et taux de chlore résiduel au niveau des robinets et des ménages. Ceci pour assurer le suivi de la chloration quotidienne faite au niveau des tanks, bladders et puits avec pompe manuelle, afin de maintenir la teneur moyenne du chlore résiduel dans les robinets entre 0,3 à 0,5 mg/l.
Un prélèvement au niveau de l'installation de traitement ou en amont du réseau de distribution peut suffire pour les constituants dont la concentration ne fluctue pas pendant la distribution. Cependant, pour ceux dont la concentration est susceptible de varier au cours de la distribution, il convient d'effectuer les prélèvements en fonction du comportement et/ou de la source de la substance en cause.
Les prélèvements doivent notamment être réalisés à des points proches des extrémités du réseau de distribution et des piquages desservant directement les habitations et les bâtiments abritant un grand nombre d'occupants. Le plomb, par exemple, doit être dosé au niveau des piquages alimentant les consommateurs.
j. Méthodes d'analyse bactériologique de l'eau :
L'indicateur le plus utile est bien la bactérie Escherichia coli car elle est abondante dans les fèces humaines et assez persistante pour être recherchée (sa durée de détection dans l'eau à 20°c varie de 1 semaine à 1 mois), son identification est cependant difficile sur le terrain et demande des appareils spécifiques ou l'utilisation de la méthode de « filtration sur membrane »
Dans les analyses de routine, nous pouvons rechercher les bactéries coliformes dites thermo tolérantes, e. Coli étant un membre de ce groupe.
Sur le terrain, la méthode de filtration sur membranes relativement facile à mettre en oeuvre :
> Elle consiste à filtrer un volume d'eau connu sur une membrane poreuse, calibrée pour retenir les bactéries (0,45 um).
> Cette membrane est ensuite mise dans des conditions qui autorisent le développement des coliformes thermo tolérants mais pas les autres bactéries : incubation nécessaire pour cela
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pendant 24 h à 44°c (d'où le nom de bactérie « thermo tolérante », car les autres coliformes ne se développent en principe pas au-dessus de 37°c) sur un milieu nutritif favorable.
> Après 24 heures, les bactéries présentes ont formé des colonies de bactéries identifiables à l'oeil nu.
> Les résultats sont exprimés en nombres de colonies par 100 ml d'eau filtrée.
La recherche des coliformes totaux se fait selon la même procédure mais en modifiant les conditions d'incubation : température de 37°c seulement et autre milieu de culture. En pratique, on se base sur l'utilisation d'indicateurs de pollution d'origine fécale pour avoir une idée bactériologique de la qualité de l'eau. Les germes tests sont les coliformes fécaux. Ils sont assez bien représentatifs de la qualité de l'eau et sont facilement mis en évidence.5
k. Procédure d'analyse bactériologique de l'eau sur kit Wagtech
v Préparation du milieu de culture
La préparation du milieu de culture est constituée par les ingrédients suivant :
> L'auryl sulfate en poudre > L'eau distillée en liquide
v Mélange pour 200 teste
Dissoudre 38,1 gammes de poudre en l'auryl sulfate pour filtration sur membrane fourni dans un récipient pré-pesé dans un flacon ou un bécher contenants 500 ml d'eau distillée
Chauffer sans porter en ébullition le mélange pour dissoudre parfaitement la poudre
Verser ce milieu de culture dans les bouteilles en plastique de 50 ml fournies, vérifier d'abord s'il n'y a pas de résidu de membrane précédente ou de produit nettoyant
Remplacer les bouchons sur la bouteille mais sans le visser complètement
Stériliser les bouteilles en position verticale dans un autoclave à 121 degré C pendant 10 minutes ou placer les bouteilles dans un autocuiseur et maintenir la vapeur sous pression pendant 15 minutes. Retirer les bouteilles, laisser refroidir, resserrer les bouchons puis les ranger dans un endroit frais et sombre
Lorsque les milieux de culture ont atteint la température ambiante en verser environ 2ml sur chaque tampon membrane de façon à saturer le tampon
Lorsque le tampon est complètement saturé, jeter le produit l'auryl en trop.
NB : la solution des milieux de culture dissous restent stable pendant 6 à 8 semaines. Néanmoins dès l'apparition de signes de contamination (jaunissement, turbidité) jeter ce milieu de culture.
Pour limité la contamination du milieu de culture déjà préparé, chaque bouteille déjà ouverte doit être utilisée dans la même journée d'ouverture. Dans le cas contraire la bouteille doit être recouverte immédiatement de façon hermétique après utilisation, mais aussi on peut stériliser la solution dans la bouteille en la faisant bouillir au bain-marie pendant 15 minutes
Nettoyer bien les bouteilles vides du milieu de culture avant de les réutiliser, si la poudre de l'auryl est bien conservée (dans un endroit sec et frais) sa durée de conservation peut aller jusqu'à 15 ans.
5 http://www.wikiwater.fr/spi.php consulté le 18/03/2015 à 16h00 Guide d'analyse WAGTECH version 2012
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· Prélèvement de l'échantillonEffectuer soigneusement le prélèvement, rincer en plusieurs reprises le flacon de prélèvement d'échantillon. Faire attention de ne pas toucher l'eau qui entre dans le flacon et de ne pas y faire entrer des résidus.
Si le prélèvement est effectuer d'une rivière ou un ruisseau faite le possible de prendre de l'échantillon près du courant principal et pas trop près de la berge ou l'eau peut être stagnante et non représentative.
Il peut être judicieux d'attacher un câble à la coupe d'échantillonnage stérile et effectuer le6 prélèvement depuis un pont ou un emplacement en surplomb.
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·
· Procédures aseptiquesLe respect d'une hygiène globale et des procédures aseptiques est de rigueurs, les précautions doivent être renforcées à l'extérieur du laboratoire central sur le terrain
Tout doit être propre et stérile en particulier les surfaces suivantes :
> Surface intérieure de la coupe d'échantillonnage
> Surface intérieure de l'entonnoir à filtration
> Membrane filtrante et tampons de support
> Surface supérieure du support de membrane
> Intérieur des boites de pétri
> Bras de distribution de tampon et pince
Sécher l'unité de filtration et la coupe d'échantillonnage à l'aide de papier de soie propre et stérile Verser 1 ml de méthanol dans la coupe d'échantillonnage et agiter
Placer la coupe d'échantillonnage en position vertical à l'écart de tout produit inflammable
A l'aide du briquet enflammer le méthanol, pendant la consomption du méthanol reverser l'unité de filtration dans la coupe d'échantillonnage.
Attendre au moins 5 minutes pour garantir la stérilisation de la coupe d'échantillonnage et de l'unité de filtration. En milieu anaérobie la consomption du méthanol produit du formaldéhyde qui assure une stérilisation totale.
L'incubation de tous les échantillons doit être effectuée dans les 6 heures qui suivent l'échantillonnage. Placer un tampon de culture dans une boite de pétri stérile et saturée le de solution l'auryl.
Desserrer l'entonnoir a filtration et retirer le du support de base, stériliser la pince à la flamme et laisser refroidir. A l'aide de cette pince placer une membrane stérile sur le support de membrane et bronze, coté quadrillé vers le haut.
6 Note de cours AEP
Module d'utilisation du Kit de lagua
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Bloquer la membrane en poussant l'entonnoir a filtration complètement, verser l'échantillon en eau dans l'entonnoir jusqu'à la graduation 100ml.
Raccorder la pompe à vide à main à la base de l'unité de filtration et pomper pour aspirer à la base l'échantillon d'eau au travers de la membrane.
Lorsque toute la quantité d'eau est filtrée dégager la pompe à vide et retirer la membrane de l'unité de filtration à l'aide de la pince stérile
Placer la membrane sur le tampon qui a été saturé dans la solution du milieu de culture
Remettre le couvercle de la boite de pétri en place et indiquer sur une étiquette le numéro d'échantillons, le lieu, la date, heure...
Placer la boite a pétri dans le portoir et répéter la même procédure pour chaque échantillons. Placer ensuite le portoir plein dans l'étuve.
Apres traitement du dernier échantillon, une période de réactivation de 1 à 3 heures doit être observée avant l'incubation. Cette période permet aux coliformes ayant subi de stress physiologique de récupérer avant la mise en culture.
Pour l'incubation de coliforme fécaux, sélectionner la température de 44 degrés C et placer le portoir a boite à pétri chargé à l'intérieure de l'étuve.
Pour l'analyse de coliformes totaux sélectionner la température de 37 degrés, notons que la durée minimale d'incubation est de 14 heures suivi d'une période de réactivation de 4 heures de temps
v Analyse
Cette méthode de filtration sur membrane permet de détecter et de dénombrer les streptocoques fécaux, elle est utilisable sur tous les types d'eau, sauf si la turbidité de l'échantillon est trop élevée. Dénombrer les colonies roses et marron. Il s'agit du nombre de streptocoques fécaux présumé par volume d'eau filtrée, normalement 100 ml.
Le nombre de coliforme fécaux dans l'échantillon traité doit normalement être de zéro. Le volume préféré est donc de 100 ml dans le cas d'une eau potable
Si on compte 1 ou plus d'un coliforme fécale par 100 ml, Ilya contamination et une intervention doit être diligentée pour trouver une solution palliative.
v Difficultés particulières et précautions éventuelles à prendre
> Difficultés :
ü Trouver l'appareil ou l'indicateur à faible coût qui pourrait permettre de mesurer ces paramètres.
ü Prendre en compte la situation de chaque pays ou région et privilégier la méthode la plus appropriée qui permette de dire que l'eau est potable ou non.
ü S'assurer que cette méthode soit facile, répétable et sur.
ü L'échantillonnage devrait normalement être aléatoire, mais les prélèvements devront être plus nombreux en période d'épidémie, d'inondation ou de crise, ou encore en cas d'interruption de l'approvisionnement ou de travaux de réparation.
Les aspects à considérer dans la mise au point de la vérification chimique incluent :
ü La disponibilité de moyens d'analyse appropriés
ü Le coût des analyses y compris les réactifs
ü L'éventuelle dégradation des échantillons
ü La stabilité du polluant
ü La présence probable du polluant dans divers approvisionnements
> Inconvénients :
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ü Le point le plus approprié pour la surveillance et la fréquence de prélèvement. > Précautions à prendre d'une manière générale :
Pour un produit chimique donné le lieu et la fréquence du prélèvement seront déterminés en fonction de ses principales sources et de la variabilité de sa présence. Les substances dont la concentration ne varie pas notablement au cours du temps exigent un échantillonnage moins fréquent que celles dont la concentration fluctue de manière importante.
Dans nombreux de cas, un prélèvement d'eau de source une fois par an, ou même moins fréquemment, notamment pour des eaux souterraines stables, peut suffire lorsque les concentrations des substances d'origine naturelle sources de préoccupations varient très lentement au cours du temps. Les eaux de surface ont tendance à présenter des caractéristiques plus variables et nécessitent un grand nombre de prélèvements, selon le polluant présent et son importance. Les points des prélèvements dépendront des caractéristiques en termes de qualité de l'eau examinée.
> Précautions à prendre lors de l'analyse :
ü Avant le prélèvement : vérifier que le cours d'eau n'est pas pollué en aval ou en amont du point de prélèvement, ce qui rendrait les prélèvements inutiles. Vérifier également que tous les récipients soient propres et non contaminés de préférence stérilisés (utilisation de pastilles de chlore possible).
ü Lors du prélèvement : bien exécuter le protocole de prélèvement (sondes étalonnées correctement, quantité de l'échantillon prélevée significatif...), ou d'analyse in vivo (mesure de la température...).
ü Après le prélèvement : éviter les contaminations de l'échantillon prélevé : soit par le récipient, soit par l'apparition de bactéries lors du stockage. Réaliser les différentes analyses in situ selon un protocole expérimental bien défini.
ü Lors des résultats : bien interpréter les résultats obtenus à l'aide d'une notice ou d'un modèle.
v Principaux avantages et inconvénients de l'analyse > Avantage :
ü Renseigne de long et a large sur la qualité de l'eau et permet de savoir si elle est acceptable ou impropre à la consommation humaine.
ü Permet d'éviter des maladies dues à la présence de substances chimiques ou bactériologiques nocives pour l'homme à quand de la consommation de l'eau.
ü Permet de déterminer les traitements éventuels qui seraient nécessaires pour délivrer une eau potable en général c'est la chloration qui est utilisée.
ü Pour les ménages dont l'analyse des échantillons confirment la présence des coliformes fécaux, généralement due à la manipulation de l'eau par des récipients impropres et un système de stockage non adéquat, on peut déléguer les promoteurs de l'hygiène pour organiser des campagnes de sensibilisation porte à porte et en masse sous forme d'assemblée sur les bonnes pratiques de collecte, de transport et de stockage de l'eau dans les ménages.
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Les analyses ne donnent que des informations ponctuelles. Elles indiquent seulement la qualité de l'eau au moment du prélèvement. Ces analyses doivent donc être faites régulièrement pour détecter une éventuelle dégradation de la qualité.
v Ce travail ne fournit qu'un renseignement sur l'état de l'eau.
" L'étude d'indicateurs fécaux associée au dénombrement des bactéries réanimable est une méthode sensible, mais non rapide. Elle nécessite un laboratoire bien équipé pour réaliser des cultures bactériologiques et un personnel entrainé. Le délai minimum pour l'obtention des résultats est de 3 jours.
( Les conditions de prélèvement peuvent jouer un rôle important dans les résultats ceux-ci pouvant être faussés si les prélèvements et l'analyse ne sont pas faits correctement.
( La qualité de l'eau peut se dégrader dans le réseau ou entre la source et le point de puisage. Une seule mesure à la source peut donc se révéler insuffisante si l'eau n'est pas conservée dans de bonnes conditions.
" Le cout de matériel cher et nécessite d'être facile à utiliser et fiable.
55
Un cadre conceptuel c'est un contexte servant à déterminer un concept quelconque.
L'étude conceptuelle se définit généralement comme une étude de premier niveau et d'évaluation préliminaire d'un projet.
L'étude conceptuelle dans un projet a pour but de :
y" Développer les caractéristiques essentielles de la nature de solution à émerger ; y" Enfler la solution éventuellement retenue lors de l'étude de faisabilité ou d'opportunité ; y" Dépeindre les principes des solutions indépendamment de ressources utilisés
L'étude conceptuelle dans le cas précis de notre étude il pourra nous permettre d'établir un schéma conceptuel.
De manière générale, un schéma conceptuel est une représentation d'un ensemble de concepts reliés schématiquement et logiquement entre eux. Les concepts qui peuvent être connectés par des lignes fléchées auxquelles sont accolés des mots d'une manier logique. La relation entre les concepts s'appuie sur des termes exprimant les idées, solutions ou propositions.
Le schéma conceptuel peut poursuivre plusieurs buts comme signaler ci-haut. Il construit la représentation mentale d'une situation, que cette dernière soit personnelle, celle collective ou encore celle d'une organisation. Il permet de résumer la structure synthétique d'une problématique construite à partir de sources diverses. L'ajout d'objets en annexe de support : diagrammes, rapports, autres schémas, note de calcul, etc., ce schémas aide efficacement de bien comprendre la situation et augmente la quantité et la qualité des informations exprimés.
56

Installation
d'approvisionnement en eau potable insuffisante
Eau insuffisante
Service de gestion quasiment inexistant
Consommation d'eau des sources polluée, non protégées
Insuffisance d'information sur les maladies liées à l'eau et l'assainissement
Mauvaises pratiques d'hygiène personnelle
Insuffisance des latrines, trous d'ordure
Présence des salubrités dans la cour
Présence de maladies diarrhéique Inflammation des données épidémiologiques
Longue file d'attente aux points de puisage et bagarre
Eclatement d'épidémie
Pénurie d'eau
Système d'approvisionnement en eau potable non entretenu
Mauvaise utilisation des installations

+ Population suffisamment desservie
+ Population suffisamment informées et
formées sur transmission des maladies
diarrhéique
+ Attitude et pratique améliorées
+ Changement de comportement social constaté
+ Point d'eau rapprochée
+ Salubrité fini
+ Entité bien assainie

+ Appliquer la bonne gouvernance
+ Respecter les paramètres de la qualité et quantité de l'eau de boisson
+ Rapprocher les points de puisage d'eau
+ Eduquer et informer suffisamment la population sur les règles basique d'hygiène et le mode de transmission de maladies diarrhéique
+ Sensibiliser et mobiliser la population sur la promotion de latrines individuelle
+ Sensibiliser la
population sur la gestion de déchet ménager
> Etat sanitaire amélioré
> Pas des maladies diarrhéiques
> Diminution du taux de mortalité
> Réduction de taux de morbidité
> Amélioration de l'économie de la population
> Réduction de la pauvreté
57
|
Tableau reflétant les données épidémiologiques du centre de santé de référence de Rubaya |
||||||||||||||||||||
|
Période |
Sem. du 15 au 21/ 02/2015 |
Sem. Du 22au 28/ 02/2015 |
Sem du 01 au 07/03/2015 |
Sem du 08au 15/03/2015 |
Sem du 16 au 22/ 03/2015 |
|||||||||||||||
|
Age |
<5ans |
>5ans |
<5ans |
>5ans |
<5 ans |
>5ans |
<5 ans |
>5 ans |
<5ans |
>5ans |
||||||||||
|
Cas |
cas |
décès |
cas |
décès |
cas |
décès |
cas |
décès |
cas |
décès |
Cas |
décès |
cas |
décès |
cas |
décès |
cas |
décès |
cas |
décès |
|
Choléra |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
0 |
2 |
0 |
|
Diarrhée simple |
2 |
0 |
0 |
0 |
2 |
0 |
2 |
0 |
1 |
0 |
0 |
0 |
3 |
0 |
2 |
0 |
5 |
0 |
1 |
0 |
|
Diarrhée sanglante |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
2 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
2 |
0 |
|
Typhoïde |
0 |
0 |
0 |
0 |
2 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
2 |
0 |
0 |
0 |
2 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
|
Verminose |
1 |
0 |
2 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
3 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
|
Gale |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Total cas |
5 |
0 |
2 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
4 |
0 |
3 |
0 |
0 |
0 |
8 |
0 |
0 |
0 |
5 |
0 |
Commentaire : Le tableau ci-haut indique la présence de maladies ce la s'expliqueraient non seulement par l'insuffisance de l'eau potable mais aussi par l'assainissement non adéquat dans le centre de Rubaya.
|
Représentation du même tableau d'une manière synthétique afin d'illustrer son graphique |
||||||||||
|
Période |
Semaine 8, 2015 |
Semaine 9, 2015 |
Semaine 10, 2015 |
Semaine 11, 2015 |
Semaine 12, 2015 |
|||||
|
Age |
<5 ans |
>5 ans |
<5 ans |
>5 ans |
<5 ans |
<5 ans |
<5 ans |
>5 ans |
<5 ans |
>5 ans |
|
Choléra |
1 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
1 |
0 |
2 |
|
Diarrhée simple |
2 |
0 |
2 |
2 |
1 |
0 |
3 |
2 |
5 |
1 |
|
Diarrhée sanglante |
0 |
0 |
0 |
1 |
2 |
0 |
1 |
0 |
0 |
2 |
|
Typhoïde |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
2 |
0 |
2 |
0 |
1 |
|
Verminose |
1 |
2 |
2 |
0 |
0 |
0 |
0 |
3 |
0 |
1 |
|
Gale |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
58
Graphique No1. Représentatif du tableau épidémiologique du centre de santé de référence de Rubaya

Commentaire: La lecture de ce petit graphique nous montre que la diarrhée simple suivie du choléra font rage dans la zone, notons qu'a la semaine 12 de l'année 2015 il s'observe une hausse des cas de diarrhée du a la saison pluvieuse qui pollue d'avantage les points de puisage de la dite population.
59
|
Données épidémiologiques recueillies au poste de santé de Rubaya centre |
||||||||||
|
Période |
Semaine 8, 2015 |
Semaine 9, 2015 |
Semaine 10, 2015 |
Semaine 11, 2015 |
Semaine 12, 2015 |
|||||
|
Age |
<5 ans |
>5 ans |
<5 ans |
>5 ans |
<5 ans |
<5 ans |
<5 ans |
>5 ans |
<5 ans |
>5 ans |
|
Choléra |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
2 |
2 |
|
Diarrhée simple |
2 |
0 |
0 |
0 |
3 |
0 |
1 |
1 |
0 |
0 |
|
Diarrhée sanglante |
0 |
0 |
0 |
1 |
2 |
0 |
1 |
0 |
0 |
2 |
|
Typhoïde |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
2 |
0 |
2 |
0 |
1 |
|
Verminose |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
2 |
0 |
3 |
|
Gale |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Commentaire : Le tableau ci-haut illustre la présence de maladies diarrhéique à Rubaya la diarrhée simple suivi de diarrhée sanglante, la verminose et en fin le choléra
|
Données épidémiologiques recueillies au poste de santé de Kasura |
||||||||||
|
Période |
Semaine 8, 2015 |
Semaine 9, 2015 |
Semaine 10, 2015 |
Semaine 11, 2015 |
Semaine 12, 2015 |
|||||
|
Age |
<5 ans |
>5 ans |
<5 ans |
>5 ans |
<5 ans |
<5 ans |
<5 ans |
>5 ans |
<5 ans |
>5 ans |
|
Choléra |
0 |
1 |
0 |
1 |
1 |
0 |
3 |
0 |
0 |
0 |
|
Diarrhée simple |
3 |
3 |
1 |
0 |
6 |
2 |
7 |
0 |
3 |
0 |
|
Diarrhée sanglante |
0 |
0 |
0 |
1 |
2 |
0 |
1 |
0 |
0 |
2 |
|
Typhoïde |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
|
Verminose |
3 |
4 |
6 |
1 |
2 |
0 |
4 |
1 |
0 |
3 |
|
Gale |
1 |
0 |
3 |
0 |
0 |
2 |
0 |
1 |
0 |
1 |
Commentaire : Kasura c'est un coin qui ne pas alimenté par l'adduction de Rubaya il n ya que deux sources aménagées qui ne suffisent pas pour le besoin de la population de ce milieu c'est la plus grande raison explicative de la présence de maladies hydrique dans ce dit coin.
60
|
Données épidémiologiques recueillies au poste de santé de Luoo |
||||||||||
|
Période |
Semaine 8, 2015 |
Semaine 9, 2015 |
Semaine 10, 2015 |
Semaine 11, 2015 |
Semaine 12, 2015 |
|||||
|
Age |
<5 ans |
>5 ans |
<5 ans |
>5 ans |
<5 ans |
<5 ans |
<5 ans |
>5 ans |
<5 ans |
>5 ans |
|
Choléra |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Diarrhée simple |
13 |
0 |
14 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Diarrhée sanglante |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Typhoïde |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
|
Verminose |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Gale |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Commentaire : Luoo c'est un coin comme Kasura Il y a non seulement pas de l'eau mais aussi les habitants de ce coin défèquent dans les sachets et jettent la matière fécale dans la nature
|
Données épidémiologiques recueillies au poste de santé de Maranatha |
||||||||||
|
Période |
Semaine 8, 2015 |
Semaine 9, 2015 |
Semaine 10, 2015 |
Semaine 11, 2015 |
Semaine 12, 2015 |
|||||
|
Age |
<5 ans |
>5 ans |
<5 ans |
>5 ans |
<5 ans |
<5 ans |
<5 ans |
>5 ans |
<5 ans |
>5 ans |
|
Choléra |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Diarrhée simple |
5 |
0 |
7 |
0 |
0 |
4 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Diarrhée sanglante |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Typhoïde |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Verminose |
4 |
0 |
3 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Gale |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Commentaire : Les maladies hydriques épient la population de Rubaya, la diarrhée simple et la verminose sont des maladies couramment rencontrée dans la contré nous avons l'impression que cela est dû à l'insuffisance non seulement des installations hydrique mais aussi à un assainissement mal sain
61
|
Données épidémiologiques recueillies au poste de santé de Beteli |
||||||||||
|
Période |
Semaine 8, 2015 |
Semaine 9, 2015 |
Semaine 10, 2015 |
Semaine 11, 2015 |
Semaine 12, 2015 |
|||||
|
Age |
<5 ans |
>5 ans |
<5 ans |
>5 ans |
<5 ans |
<5 ans |
<5 ans |
>5 ans |
<5 ans |
>5 ans |
|
Choléra |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Diarrhée simple |
5 |
0 |
4 |
0 |
0 |
7 |
0 |
0 |
0 |
1 |
|
Diarrhée sanglante |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Typhoïde |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Verminose |
3 |
0 |
4 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Gale |
10 |
0 |
0 |
10 |
5 |
0 |
1 |
0 |
0 |
0 |
Commentaire : Le tableau ci-haut indique les maladies comme la diarrhée simple, la verminose ainsi que la gale, toutes ces maladies sont liées à une insuffisance d'eau et un assainissement mal sain dans la zone.
|
Données épidémiologiques recueillies au poste de santé de Mishavu |
||||||||||
|
Période |
Semaine 8, 2015 |
Semaine 9, 2015 |
Semaine 10, 2015 |
Semaine 11, 2015 |
Semaine 12, 2015 |
|||||
|
Age |
<5 ans |
>5 ans |
<5 ans |
>5 ans |
<5 ans |
<5 ans |
<5 ans |
>5 ans |
<5 ans |
>5 ans |
|
Choléra |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Diarrhée simple |
1 |
0 |
4 |
3 |
0 |
2 |
1 |
1 |
3 |
1 |
|
Diarrhée sanglante |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Typhoïde |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Paludisme |
2 |
1 |
0 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
1 |
|
Verminose |
3 |
3 |
2 |
1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
|
Gale |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Commentaire : Mishavu c'est un quartier dont ses habitants n'accèdent pas suffisamment aux latrines notons que sur 10 ménages, 6 ont des latrines ce dans ce coin ou nous avons trouvés un grand nombre des gens qui ne maitrisent pas les règles basique d'hygiène.
62
|
Tableau récapitulatif des données épidémiologiques recueillies aux 6 postes de santé de Rubaya |
||
|
Période |
Semaine 8, 9, 10, 11, 12/ 2015 |
|
|
Age |
<5 ans,>5 ans |
|
|
Choléra |
Total cas pour 5 semaines et 6 PS |
11 |
|
Diarrhée simple |
Total cas pour 5 semaines et 6 PS |
108 |
|
Diarrhée sanglante |
Total cas pour 5 semaines et 6 PS |
12 |
|
Typhoïde |
Total cas pour 5 semaines et 6 PS |
7 |
|
Paludisme |
Total cas pour 5 semaines et 6 PS |
6 |
|
Verminose |
Total cas pour 5 semaines et 6 PS |
55 |
|
Gale |
Total cas pour 5 semaines et 6 PS |
35 |
Commentaire : Eu égard au tableau ci-haut, nous pouvons observer que les maladies liées à l'eau sale et manque d'assainissement frappe les habitants de Rubaya, nos enquêtes ont indiqués suffisamment que les installations hydraulique dans ce milieu sont insuffisantes mais aussi l'hygiène personnelle ne pas bien respectée.
Graphique No2. Récapitulatif de données épidémiologiques recueillies aux 6 postes de santé de Rubaya

Données recueillies à l'issus des enquêtes CAP effectuées par les RECO de l'aire de santé de Rubaya au mois de mars 2015.
63
La littérature nous prouve que, pour boire et satisfaire ses besoins d'hygiène, chaque personne à besoin, chaque jour, de 20 à 50 litres d'eau ne contenant ni produits chimiques dangereux ni contaminants microbiens (Source de référence eau santé RDC)
Généralement ici en République démocratique du Congo surtout dans le milieu rural et péri-urbain le besoin journalier en eau par personne est fixé à 20 litres par personne.
2.5.1 Tableau représentatif de la couverture en eau à Rubaya
|
Source dapprovisionnement en eau |
Nb. cit. |
Fréq. |
|
Source non amenagée |
87 |
41,0% |
|
Source amenagée |
15 |
7,1% |
|
Eau du robinet |
105 |
49,5% |
|
Puits non protegé |
6 |
2,8% |
|
puits protegé |
0 |
0,0% |
|
Rivière/Marre/Rouisseau |
0 |
0,0% |
|
Eau de pluie |
2 |
0,9% |
|
Eau amenée par un camion |
0 |
0,0% |
|
TOTAL OBS. |
212 |
Source ; Nos enquêtes
No3. Graphique d'accessibilité en eau potable de la population de Rubaya

0,9%
0,0%
0,0%
0,0%
Source dapprovisionnement en eau
puits protegé
Rivière/Marr e/Rouissea
u
Eau de pluie
Eau amenée
par un
camion
2,8%
Puits non protegé
Eau du robinet
49,5%
41,0%
7,1%
Source non amenagée
Source
amenagée
Commentaires : Il est largement visible àtravers le graphique et tableau ci-haut que 41% des personnes enquêtées puisent à des sources non aménagées, 7,1% des enquêtés puisent à des sources aménagées, 49,5% s'approvisionnent aux robinets, 2.8% des enquêtés puisent à des puits non protégés, 0% utilise le puits protégés, eau amenée par lecamionnette les rivières, enfin 0.9% de enquêtés s'approvisionnent à l'eau pluviales
Nous résumons que 44,7% des enquêtés utilisent l'eau salle c.à.d. le 41%, 2,8%, et le 0,9% tous utilisent l'eau salle et ils sont tous prédisposés aux maladies d'origine hydrique.
64

Le traitement de l'eau est souvent définit comme un ensemble de techniques qui consiste à rendre l'eau
potable avec les moyens disponibles. Ces méthodes et techniques dépendent non seulement de moyen disponible mais aussi du degré de saleté de l'eau disponible à traiter
Il existe plusieurs méthodes de traitement de l'eau de boisson en domicile toute ayant comme but de rendre l'eau potable parmi lesquelles on décrit les suivantes :
> La filtration sur tissu.
> La méthode des trois récipients
> Le traitement par ébullition
> Le traitement par chloration
> Le traitement par filtre céramique
> La filtration sur sable
> La méthode Naïade (rayons UV)
> La méthode SODIS (rayons solaires)
> La méthode Solvatten > La méthode Lifestraw
Le traitement de l'eau avant la consommation permet de lutter contre de nombreuses maladies liées à l'eau.
Elle nous permet d'éliminer les principales impuretés solides de l'eau ainsi que les larves d'insectes susceptibles qui s'y trouve. Le tissu utilisé, de préférence du coton, doit être suffisamment épais pour bien retenir les impuretés. S'il est trop épais, la filtration durera plus longtemps. Il doit être lavé avant chaque utilisation. Notons que la filtration n'est pas un moyen de traitement satisfaisant en soi. Cependant, filtrer l'eau avant de la traiter par une des autres méthodes citées ici-bas permet d'améliorer significativement la qualité de l'eau obtenue.
Les avantages de la filtration sont telles que, la commodité, Coût quasiment nul, très utile, voire indispensable en prétraitement. Tandis que les dangers sont liés à son traitement sommaire ne pouvant pas rendre l'eau effectivement potable si elle est trop contaminée à l'origine.
Elle remplit le même rôle que la filtration et permet d'enlever les principales impuretés solides se trouvant
dans l'eau.
Pour plus d'efficacité, cette
méthode peut être utilisée en complément d'une
filtration consécutivement.
Ses avantages sont ; la simplicité de la mise en oeuvre. Coût pratiquement nul, et réduction importante d'impuretés et des germes pathogènes dans l'eau. Ses inconvénients sont tels que la désinfection n'est pas complète et il nécessite un grand temps d'attente.
L'ébullition est parfaitement simple à mettre en oeuvre. Il permet de tuer la totalité des germes et microorganismes présents dans l'eau. Pour cela, l'eau doit être préalablement filtrée ou décantée puis bouillie à gros bouillons (il ne suffit pas de la faire frémir) pendant une minute à basse altitude, et pendant trois
7Antenna technologies Note de cours AEP
65
minutes à plus de 2000 mètres d'altitude. L'eau traitée par ébullition peut avoir un goût fade. Ce problème peut être réglé en secouant vigoureusement l'eau pour ré oxygéner ou en y ajoutant un peu de sel blanc
Ses avantages sont, simplicité de la mise en oeuvre ; manipulation et tue tous les germes pathogènes. Il nécessite du bois (environ 1kg par litre d'eau) et un récipient résistant à la chaleur qui constitue son inconvénient
La chloration est un moyen simple et efficace pour désinfecter l'eau en vue de tuer le microbe. Elle consiste à introduire de plus des produits chlorés (pastilles de chlore, eau de javel,....) dans l'eau pour tuer les micro-organismes qu'elle contient. Après un temps d'action de 30 minutes, l'eau est potable. Elle le reste pendant quelques jours en chlore résiduel grâce à l'effet rémanent du chlore
Les avantages de la chloration sont tels qu'une eau très boueuse peut être rendue potable, si le traitement est effectué correctement, tous les germes pathogènes sont éliminés, l'effet de laisser un clore résiduel après avoir tué les microbes. Ses inconvénients sont relativement liés aux produits, pour la plupart, ils doivent être acheminés de l'extérieur. Risques de manipulation, coût non négligeable. La chloration peut se faire par exemple, après floculation si nécessaire, dans une jarre en terre cuite munie en bas d'un robinet ou dans tout autre récipient.
Il existe un procédé très récent (2009), simple permettant de fabriquer soi-même localement, soit à usage familiale, communautaire ou d'un centre de santé une solution d'hypochlorite. La Fondation suisse Antenna Technologies a en effet mis au point le kit WATA, un appareil fonctionnant sur le principe de l'électrolyse qui, à partir d'eau claire, de sel blanc et d'électricité (même une batterie de voiture ou solaire suffit) transforme le sel blanc dissout de chlorure de sodium en hypochlorite. Un tel appareil peut, pour son plus petit modèle, produire un litre d'hypochlorite à l'heure, soit traiter 4 000
litres d'eau/jour, ce qui peut suffire pour 150
à 200 personnes.
Ce procédé est actuellement
utilisé même ici chez nous en RDC. Il a l'avantage, contrairement
à la plupart des autres produits chlorés, d'en permettre la
fabrication sur place, ce qui revient moins cher, et de pouvoir fonctionner
très longtemps. (Source Antenna technologies)
Le filtre à sable est un moyen de traitement des eaux écologique, relativement simple et moins coûteux, ayant comme principe de faire percoler de l'eau à travers une ou plusieurs couches de sable. Il en existe deux types :
> Le filtre à sable de prétraitement > Le filtre à sable biologique
Il remplit le même rôle que la filtration sur tissu. Il est en général plus efficace et présente, par ailleurs les mêmes avantages et inconvénients.
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Il est complexe c.à.d. il constitue à lui seul un moyen de filtration et de décontamination à même temps. Correctement entretenu, le filtre à sable biologique est efficace sur une longue période. Prix abordable. Ses inconvenants sont tels que, le traitement peut être lent et l'entretien nécessite un suivi plus complexes. 2.6.6. Le traitement par filtre céramique
Les filtres céramiques pour le traitement des eaux sont utilisés depuis plusieurs siècles. Selon le type, il s'agit de petites installations fixes ou portables permettant de filtrer l'eau où que l'on soit. Ces équipements peuvent être fournis par des fabricants de systèmes et de produits de purification de l'eau.
Ces filtres peuvent êtres fabriques sur place, souvent sous forme de microentreprises autofinancées. Ils ont souvent la forme d'un pot de fleur ou d'un bol et sont imprégnés de fines particules colloïdales en argent servant de désinfectant et empêchant la prolifération des bactéries dans le filtre. Le filtre est installé dans un récipient de 20 à 30 litres, en plastique ou en céramique.
Ces dispositifs, s'ils sont bien conçus et bien fabriqués, peuvent éliminer ou désactiver presque toutes les bactéries et parasites protozoaires. Par contre, ils ne sont pas efficaces contre les virus. Le nettoyage et la maintenance du filtre sont très importants : il est recommandé de prévoir un programme éducatif sur les techniques de stockage salubre, le nettoyage du filtre et d'autres actions recommandées.
Il a comme avantages, facilité d'emploi, longue durée d'utilisation. Cout assez faible quand le filtre est fabriqué sur place. Tandis que les inconvénients sont liés au débit faible de production (1 à 2 litres par heure), risque potentiel de décontamination de l'eau conservée sans chlore résiduel, entretien difficile.
La méthode est parfaitement au traitement de l'eau de boisson dans les pays en développement car elle ne requiert que de la lumière solaire et des bouteilles en plastique transparent léger appelé PET (polyéthylène téréphtalate).
Les bouteilles PET incolores sont remplies d'eau et exposées au soleil pendant six heures. Les rayons UV contenus dans la lumière solaire tuent les germes infectieux comme les virus, les bactéries et les parasites. La méthode fonctionne également à basses températures d'air et d'eau.
Ses avantages sont simultanément liées à sa simplicité de mis en oeuvre, le cout est presque nul, son efficacité et fiabilité. Tandis que ses inconvénients sont liés à la durée du traitement considérable, et faible volume traité
La méthode a été mise en actualité par l'organisme suédois SOLVATTEN. C'est une adaptation astucieuse de la méthode SODIS. Elle consiste a utilisé un bidon spécial que l'on remplit d'eau (à filtrer ou à décanter préalablement si elle est très trouble), et qu'on expose au soleil. Au bout de deux à six heures en fonction des conditions météorologique, une pastille rouge de l'appareil tourne au vert, ce qui indique que le traitement est terminé. On peut alors laisser refroidir l'eau puis la consommer ou l'utiliser telle quelle, pour faire cuire des aliments.
La méthode a comme avantages, simplicité de la mise en oeuvre,
c'est une méthode efficace et fiable, utilisation commode et sécurisante pour des personnes en mouvement. Ses inconvenants sont tels que les bidons de traitement sont trouvables uniquement à Suède,
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Coût élevé pour des familles à faibles ressources,
eau non protégée contre les ré contaminations si elle n'est pas consommer assez rapidement.
La méthode est assez récente, inventée par un Danois, V.Estergaard Frand sen, est particulièrement simple. Elle consiste à aspirer de l'eau dans une paille, non pas une vraie paille, mais dans un petit tube en plastique de 3 cm de diamètre et de 25 cm de long contenant des filtres désinfectants surtout à base de charbon actif et de produit iodé. C'est un appareil adaptant le principe à l'usage de toute une famille et capable de filtrer 15 000 à 18 000 litres d'eau durant toute savie.
La méthode a comme avantage, simplicité, entretien très facile (en soufflant dans l'appareil pour éviter le colmatage), très commode en cas de déplacement ou de panne d'un système de traitement d'eau, suppression, annoncée quasi-totale, des bactéries et des parasites protozoaires, aucune énergie nécessaire, utilisation possible en eau trouble, par filtration des particules jusqu'à 0,2 microns
Ses inconvenants sont tels que, le produit sont avantageusement approprié à des situations d'urgence ou temporaires, coût faible mais encore trop important pour très nombreuses régions où le revenu journalier ne dépasse pas 3 dollars Américain par jour, qu'en comparaison du coût moyen d'une adduction simple et définitive d'eau potable.
2.6.10. Le traitement par méthodes de purification par génération de rayons ultraviolets (UV)
Celle-ci a été mise en actualité par une Société hollandaise qui a conçu un appareil de faible encombrement et mobile de 75 Kg appelé « Naiade ».
Le procédé consiste à désinfecter l'eau à l'aide d'une lampe à rayons ultraviolets après l'avoir filtrée. La lampe est alimentée par l'intermédiaire d'un panneau solaire.
Après remplissage du réservoir, l'eau passe au travers de 3 filtres qui retiennent successivement les graviers, les matières en suspension et les particules. La lampe UV chauffe en deux minutes et émet des rayons UV désinfectant l'eau à raison de 4 à 5 litres par minute.
La méthode a comme avantages, simplicité de la mise en oeuvre, coût relativement faible pour les pays avancé, entretien après l'acquisition de l'équipement, efficacité, rapidité, bonne capacité de production journalière.
Elle a comme inconvénients, matériel à importer, coût d'achat très important, eau non protégée contre les contaminations si elle n'est pas utilisée assez rapidement.
Conçu a en 2004 au Cambodge par une ONG française qui porte le même nom. Avec comme but de fournir de l'eau potable à des personnes aux villages qui en sont dépourvus, tout en créant une petite AGR locale en vendant de l'eau produite à un coût relativement faible mais suffisant pour rémunérer ceux qui
sont responsables de son exploitation.
L'appareil,
appelé Fontaine, peu encombrant, est constitué de 4 filtres et
d'une lampe à ultraviolets alimentée en électricité
par un panneau solaire. Avant d'être introduite dans les filtres, l'eau
est par précaution débarrassée de ses matières en
suspension en la faisant décanter dans 2 grandes citernes adjacentes.
Elle passe ensuite successivement dans 4 filtres de plus en plus fins, puis est
exposée au
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Une source d'eau est souvent définie comme :
Une Eau sortant naturellement du sol (dictionnaire français Larousse) ; Eau qui jaillit d'un lieu naturel ( www.cnrtl.fr/lexicographie);
Endroit où l'eau sort de terre ( www.notrefamille.com dictionnaire mediaco)
L'eau (en latin aqua, qui a donné aquatique et en grec hydros, qui a donné hydrique, hydrologie) est un élément sous forme liquide en conditions standards (température et pression ambiante), composé sous sa forme pure de molécules qui associent deux atomes d'hydrogène et un atome d'oxygène sous la forme 112O. ( www.futura-sciences.com);
Liquide incolore, inodore et sans saveur à l'état pur, formé par combinaison d'hydrogène et d'oxygène, de formule chimique 112O; un des quatre éléments de la physique ancienne (Dictionnaire français Larousse)
Une eau de source est une eau d'origine souterraine, protégée de la pollution, et n'ayant subi ni traitement chimique, ni aucune adjonction d'ingrédients quelconques. Elle est naturellement conforme et doit être potable. (Livre mountain spring water)
Une Eau de Source est une eau d'origine souterraine, protégée, microbiologiquement saine. Elle doit respecter dans son état naturel les caractéristiques de qualité microbiologique des eaux minérales naturelles ainsi que les caractéristiques de qualité physico-chimique des eaux destinées à la consommation humaine.( www.eauxdesources.org)
Il existe 3 principales méthodes pour capter et aménager une source : une méthode simple, l'autre si l'on
veut y adjoindre un réservoir ; et une
méthode par drainage.
Le choix de la méthode dépend
toujours des caractéristiques et de configuration du lieu de la source
(emplacement, débit, étendue, consommation à satisfaire).
Si son émergence est très précisément
localisée et peu profonde et si la consommation prévue est
inférieure au débit de la source, on utilise la méthode la
plus simple. Si on se trouve dans un cas semblable mais avec un débit
inférieur à celui nécessaire à la consommation, il
faut construire également un réservoir. Si enfin
l'émergence de la source est diffuse ou profonde, il est
nécessaire de prévoir un drainage en amont de la cette
dernière.
Elle peut être applicable surtout si la source émerge facilement toute seule avec un débit suffisant. 2.7.6. Les 5 étapes générales du procédé :
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La première consiste, après avoir fait les études préalables du terrain, de pureté de l'eau, de débit, de consommation et d'attente de la population, à faire nettoyer, débroussailler, sarcler, déblayer et terrasser jusqu'à la couche imperméable du sol, le périmètre de la source.
La seconde a pour but de rassembler les filets d'eau dans un point commun d'eau ou boîte de captage. On peut creuser une tranchée pour aller récupérer l'eau un peu plus loin afin qu'elle ne soit pas polluée au contact des dernières couches de terrain qu'elle traverse. On remplit ensuite cette tranchée de gros cailloux ou galets (masse filtrante) qui la filtrent et permettent à l'eau de couler facilement. Une fois le filtrage réalisé à l'aide de graviers, on fixe à l'extrémité de la tranchée un ou plusieurs tuyaux d'évacuation et on réalise à la sortie un mur de blocage à l'aide d'argile ou du béton. La boîte de captage est ensuite couverte de mortier. Il convient d'en assurer avec soin l'étanchéité à l'aide d'une couche d'argile ou d'une bâche plastique (visquin).
La troisième porte sur la réalisation de l'ouvrage extérieur de maçonnerie du lieu de puisage, et d'une dalle en béton (radier) pour que la source ne se transforme pas en bourbier.
La quatrième consiste à protéger l'ouvrage, le lieu et l'aire de captage (couverture de la boîte de captage avec une couche de terre et de la pelouse, clôture du bassin , mise en place au-dessus et autour de la source d'une rigole de protection pour intercepter les crues de ruissellement et creusement d'un petit canal d'évacuation des eaux non utilisées) ainsi qu'à l'aménager, par exemple en prévoyant de petites aires de lavage à proximité pour faciliter le travail des femmes.
La cinquième consiste, après avoir vérifié le maintien de la pureté de l'eau après travaux, à s'assurer que la population a bien assimilé les notions d'hygiène qui lui ont été données et que le comité de gestion ou la structure communale à qui est remise l'ouvrage a bien les compétences suffisantes et a pris les mesures 8nécessaires pour le suivi et la maintenance de la source en bon état.
Cette méthode est surtout utilisée, soit lorsque le débit de la source est trop faible pour fournir en permanence à la population la quantité d'eau nécessaire, soit lorsqu'on souhaite récupérer pour d'autres usages l'eau qui n'est pas utilisée à certaines heures de la journée ou la nuit.
Cette méthode est utilisée surtout lorsque les émergences s'étendent sur une grande zone, donnant souvent au terrain un aspect marécageux. Il faut alors capter l'eau à l'aide de plusieurs drains. Ces drains sont des conduits enterrés tracés permettant de récupérer l'eau d'une nappe aquifère par simple gravité. Ils sont le plus souvent préfabriqués mais peuvent être réalisés facilement à même le chantier à partir de tuyaux en PVC en les sciant partiellement ou en les perforant et en fermant l'une des extrémités en la faisant fondre. Ils peuvent être aussi réalisés avec des poteries ou des roches. A noter que de tels drains sont aussi parfois posés pour accroître la capacité d'un bassin de captage
8Site internet:// www.interaide.org/pratiques_old/pages/eau/techniques/134_captage_drain.pdf, consulté le 14/04/2015 à 15h00
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Notre étude a été effectuée dans l'entité de Rubaya qui compte une population estimée à 44944 habitants après dénombrement effectué à 2015. En vue de la certitude de notre enquête, et vérification de nos hypothèses le questionnaire a été adressé aux sujets (Evaluation de connaissances et attitude de la population de Rubaya face aux pathologies liées à l'eau hygiène et assainissement).
CHOIX DE L'ECHANTILLONNAGE
Selon SPELL GEL, de la nationalité Belge, pour trouver la taille de l'échantillon, celui-ci nous exige de prendre le rapport entre la population du milieu d'étude multiplié par la racine carrée de cette même population (44944 x 212/44944)= 212
Ainsi nous avons considéré la population total de ce milieu multiplier par sa racine carrée diviser par la même population cible qui nous a donné à son tour un échantillon de 212 ménages dans lesquels nous nous sommes intéressé lors de notre recherche.

3.1. Présentation
La collecte des donnée s'est faite passant dans les coins ciblés choisissant les ménages a enquêté d'une manière aléatoire, avant de passer à l'exercice, nous nous sommes fixé de travailler avec un sondage systématique où notre pas de sondage était estimé aléatoirement en vue d'une représentativité.
Vu la lourdeur du travail sur le terrain nous avons pu recruter 19 enquêteurs RECO de l'AS de Rubaya pour la collecte prompte de données recherchées. Ils ont été recrutés sur base d'une connaissance approfondie du milieu, de leur capacité de comprendre facilement et de se faire comprendre dans la communauté mais de la connaissance maitrisée de la langue locale. Ils ont ensuite bénéficié d'un briefing avant leur déploiement sur le terrain. Ce petit briefing a consisté sur une explication brève des objectifs de l'étude, l'explication et compréhension des fiches du questionnaire d'enquêtede récolte des données, les variables d'étude basés sur la méthodologie et technique de l'étude. Ils ont étés soumis à un pré-test sur le terrainafin d'évaluer leurs niveau de compréhension de nos outils de collecte des données vis-à-vis à nos objectifs escomptés. Les enquêtes ont été belles et bien supervisés par nous-mêmes appuyé par le PRECODESA de l'AS pour nous rassurer de la qualité des résultats de l'étude. Lors de la collecte des données dans les ménages les considérations éthiques suivantes ont été exigés :
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Le respect de la dignité humaine, la conformité à la culture locale (Présentation, salutation, habillement, la courtoisie...), le savoir être et le consentement libre de la personne à enquêtée.
L'enquête a portée sur un échantillon de 212 personnes interviewées venant de différents ménages. Les informations issues de cette enquête sur le terrain et de la recherche documentaire ont fait l'objet de traitement manuel et informatique dans le but de garantir la fiabilité des résultats. Grâce à ce traitement nous avons dressé des tableaux et élaborer des figures. Les tableaux et graphiques ont été dressés grâce à Excel et au logiciel SPHINX PLUS2.
Sphinx est un logiciel d'enquête et d'analyse des données. Il permet de nous assister dans chacune des quatre grandes étapes de réalisation d'une enquête (hors phase de collecte) :
> La réalisation du questionnaire,
> La saisie des réponses,
> Les traitements quantitatifs des données et l'analyse des données qualitatives,
> La rédaction du rapport d'étude.
En effet, Sphinx est composé d'une suite de 2 logiciels:
y" Le Sphinx Primo: il permet de concevoir un questionnaire, de saisir et dépouiller les réponses et d'explorer les données enregistrées, d'analyse multidimensionnelle plus avancées (analyse factorielle, typologie, etc.) et permet aussi d'analyser tout fichier contenant des nombres et/ou du texte, quel que soit son origine.
y" Le Sphinx Lexica: il permet d'enrichir les possibilités d'analyse lexicale et de contenu existantes dans "Primo" ou "Plus2" (traitement des questions ouvertes, des interviews non directives ou de tout autre texte quelle que soit son origine).
Chacun de ces logiciels permet d'accomplir toutes les étapes d'une étude (élaboration du questionnaire, saisie réponses, traitements quantitatif et qualitatifs), ils se distinguent donc par leur capacité de traitement (compétences plus étendues en analyses quantitative pour "Plus2" et en analyse lexicale pour "Lexica") et par leur degré ouverture à des données externes (Primo ne traite que les données saisies par son intermédiaire, alors que "Plus2" peut traiter des bases de données déjà existantes et "Lexica" n'importe quel texte).
> Créer une nouvelle enquête, rédiger un questionnaire, mise en page et l'imprimer,
> Saisir les réponses obtenues lors de l'enquête sur le terrain, > Traitement, analyse et impression d'un tableau à plat, > Traitement, analyse et impression d'un tableau croisé
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Tableau représentatif de grappes |
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Numéro |
Regroupement |
Population |
Grappe |
observation |
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|
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Budjali |
854 |
2 |
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Total |
44944 |
212 |
Pour le total nous avons appliqué la formule de Spell Gel |
|||
|
Education de l'enqueté |
Nb. cit. |
Fréq. |
|
|
Oui |
92 |
43,4% |
|
|
Non |
120 |
56,6% |
|
|
TOTAL OBS. |
212 |
100% |
Source : nos enquêtes
73
No4. Graphique représentatif d'éducation des personnes enquêtées
56,6%
43,4%
43,4%
56,6%
Oui Non
Partant des résultats de ce graphique, nous constatons que 43% seulement des enquêtés ont un certain niveau d'éducation, tandis que 56% des personnes enquêtées n'en ont, cela se justifierait au fait que la plus part des enquêtés sont des femmes et nous avons dit précédemment que dans la zone les femmes accèdent à l'éducation à un pourcentage très réduit.
3.2.2. Connaissance sur les modes de transmission des maladies hydriques
T
|
|
|
|
||
|
|
|
|||
|
|
||||
|
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||||
Source : nos enquêtes
No5. Graphique sur la connaissance de modes de transmission des maladies hydriques
Oui Non
Transmission des maladies hydrique

40,1%
59,9%
Commentaire : La lecture de ce graphique nous montre largement que 59% de nos enquêtes n'ont pas d'information sur la transmission de maladies d'origine hydrique 40.1% seulement des enquêtés sont un peu informés mais eux aussi négligent les pistes de solution proposées par les RECO.
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|
Source dapprovisionnement en eau |
Nb. cit. |
Fréq. |
|
Source non amenagée |
87 |
41,0% |
|
Source amenagée |
15 |
7,1% |
|
Eau du robinet |
105 |
49,5% |
|
Puits non protegé |
6 |
2,8% |
|
puits protegé |
0 |
0,0% |
|
Rivière/Marre/Rouisseau |
0 |
0,0% |
|
Eau de pluie |
2 |
0,9% |
|
Eau amenée par un camion |
0 |
0,0% |
|
TOTAL OBS. |
212 |
Source nos enquêtes
No6. Graphique de couverture d'installation hydraulique à Rubaya
Source dapprovisionnement en eau

2,8%0,9%
40,5%
48,8%
7,0%
Source non amenagée Source amenagée
Eau du robinet Puits non protegé
puits protegé Rivière/Marre/Rouisseau Eau de pluie Eau amenée par un camion
Commentaire : Il est significativement visible selon ce graphique que, la couverture en eau potable n'est pas effective à Rubaya, largement un écart entre ceux qui ont accès à l'eau potable et ceux qui n'en ont pas accès. Présentent un nombre élevé ne parvenant pas à accéder à l'eau potable. Ceci pourrait s'expliquer par le simple fait que la couverture en eau potable est faible et cela occasionnerait un taux élevé des maladies diarrhéique. Notons que les peu des points de puisage existant sont fortement sollicités au point que Ilya une longue file d'attente sur tous les points de puisage, que parfois il y a des femmes qui se bagarrent, voir la photo en annexe.
3.2.4. Assainissement non propice
|
Présence des latrines |
Nb. cit. |
Fréq. |
|
Non réponse |
2 |
0,9% |
|
Oui |
131 |
61,8% |
|
Non |
79 |
37,3% |
|
TOTAL OBS. |
212 |
100% |
Source : nos enquêtes
No7. Graphique d'accès aux latrines à Rubaya
75
Presence latrine
|
0,9% |

Oui

Non
37,3%
Non réponse
61,8%
Commentaire : Au vu de ce graphique, 37.3% de la population enquêtée n'ont pas des latrines, la réalité nous rend compte que cette portion de gens défèqueraient dans des sachets et jette la matière fécale emballée à l'aire libre soit dans la rivière qui coule dans le milieu par ignorance qu'il serrait entrain de souiller les ressources potentielles. Ce même graphique montre que 61,8% de personnes enquêtées ayant répondit par oui disant qu'ils ont des latrines mais en vrai dire ces latrines ne remplissent pas les critères d'une latrine hygiénique.
|
Hygiène de la latrine |
Nb. cit. |
Fréq. |
|
Non réponse |
68 |
32,1% |
|
La latrine degage des mauvaises odeures |
34 |
16,0% |
|
Iya des matieres fecale sur le sol |
35 |
16,5% |
|
ilya des mouches |
56 |
26,4% |
|
la latrine est hygienique |
30 |
14,2% |
|
TOTAL OBS. |
212 |
No8. Graphique relatif de l'état hygiénique de latrines existantes à Rubaya
Hygiène de la latrine

13,5%
30,5%
25,1%
15,2%
15,7%
Non réponse
La latrine degage des mauvaises odeures
Iya des matieres fecale sur le sol
ilya des mouches
la latrine est hygienique
Nous constatons selon le graphique ci-haut que très peu des latrines à Rubaya sont hygiénique avec un taux de 13,5% le reste ne remplissent pas les normes d'une latrine hygiénique. Rappelons à ce sujet que le PNUD avait publié un rapport titré la pauvreté dans la province du nord Kivu dans lequel il a souligné que dans toute la province du nord Kivu seul 34,2% de la population accède aux latrine aménagées, la preuve est que l'issu de nos enquêtes à prouve avec
76
certitude que beaucoup des latrines dans des ménages ne sont pas hygièniaue avec un taux repris dans le tableau ci-haut.
|
résence de trou d'ordure |
Nb. cit. |
Fréq. |
|
Non réponse |
3 |
1,4% |
|
Oui |
64 |
30,2% |
|
Non |
145 |
68,4% |
|
TOTAL OBS. |
212 |
100% |
Sources : nos enquêtes
No9. Graphique relatif à l'accès aux trous d'ordures à Rubaya
Presence trou d'ordure

30,2%
68,4%
1,4%
Non réponse Oui
Non

Oui 4,2%
Non
95,8%
Le graphique ci-dessus indique que seulement 30,2% de la population enquêtées à Rubaya parviennent à évacués leurs ordures ménagères en respectant les normes, et bien tous les reste constitue un danger publique pour eux-mêmes, en inondant la nature par les immondices avec un taux de 68,4%, notons qu'à ce sujet 1,4% des enquêtés n'ont pas trouvés de réponse à cette question.
|
Traitement d'eau par ébullition |
Nb. cit. |
Fréq. |
|
|
Oui |
9 |
4,2% |
|
|
Non |
203 |
95,8% |
|
|
TOTAL OBS. |
212 |
100% |
Source : nos enquêtes
No10. Graphique relatif à l'ébullition d'eau dans le ménage
Traitement d'eau par ébullition
Commentaire : Au vu de ce graphique nous trouvons que 95,8% de la population enquêtée n'en arrivent même pas à contrôler par la méthode simple d'ébullition leur eau de boisson dans les ménages quand bien
77
même la plus part d'eux savent bien qu'ils consomment de l'eau sale. Seul 4,2% des enquêtés asseyent de traités leur eau de boisson par la dite méthode comme ils ont déclaré dans le tableau ci-haut.
|
Connaissance sur le traitement de l'eau |
Nb. cit. |
Fréq. |
|
Oui |
4 |
1,9% |
|
Non |
208 |
98,1% |
|
TOTAL OBS. |
212 |
100% |
Source : nos enquêtes
No11. Graphique sur le traitement de l'eau à Rubaya
Connaissance sur le traitement de l'eau
1,9%
|
Oui Non |
98,1%
Commentaire : Ce graphique reflète que 98,1% de la population enquêtées à Rubaya n'ont même pas une connaissance sur les modes de traitement pour la purification de l'eau de boisson, un tau extrêmement réduit à 1,9% à répondu par oui disant qu'il a une notion sur le traitement de l'eau de boisson un signal fort dans la transmission de maladies provenant de l'eau sale.
|
Couvercle du recipient de stockaged'eau |
Nb. cit. |
Fréq. |
|
Non réponse |
1 |
0,5% |
|
Oui couvert et propre |
89 |
42,0% |
|
Non couvert et sale |
81 |
38,2% |
|
Propre mais non couvert |
30 |
14,2% |
|
Sale mais couvert |
11 |
5,2% |
|
TOTAL OBS. |
212 |
100% |
Source : nos enquêtes
No12. Graphique relatif à la conservation de l'eau de boisson dans les ménages à Rubaya

42,0%
0,5%
0,5%
42,0%
14,2%
5,2%
Non réponse Oui couvert et
propre
Non couvert et sale
Propre mais non couvert
Sale mais couvert
78
38,2%
Commentaire : L'opinion des enquêtés est septique selon le graphique ci-haut 10,8% déclare qu'il se lave les mains âpres avoir été aux toilettes, 6,6% âpres avoir changé les couche de leurs bébés, 8% avant de
Commentaire : Ce graphique nous fait voir que 42% de la population enquêtée gardent l'eau de boisson dans des récipients couvert et propre (sans risque de contamination pendant le stockage) tandis que 38,2% de enquêtés garde leur eau d'une manière incontrôlée dans les récipients sales, sans couvercle avec tous les risques possible de contamination, 14,2% des enquêtés arrivent à stocker l'eau de boisson dans des récipients propres mais sans couvercle avec le risque possible de contamination, en fin 5,2% conserve l'eau de boisson dans des récipients très sales mais avec de couvercle, cela ne rassure à rien car les récipients de stockage sont énormément sale.
|
Moment clé de lavage de mains |
Nb. cit. |
Fréq. |
|
Après avoir été a la toilette |
23 |
10,8% |
|
Après le nettoyage ou changement des couches des enfants |
14 |
6,6% |
|
Avant de preparer les aliments |
17 |
8,0% |
|
Avant de manger |
120 |
56,6% |
|
Avant d'allaiter l'enfant |
9 |
4,2% |
|
Au rétour du champ |
73 |
34,4% |
|
Le matin |
87 |
41,0% |
|
Autres a préciser |
1 |
0,5% |
|
TOTAL OBS. |
212 |
Source : nos enquêtes

0,3%
0,3%
Après avoir
été a la
toilette
Avant de manger
Avant
d'allaiter
l'enfant
Avant de
preparer les
aliments
Au rétour du champ
Après le nett oyage ou ch angement d es couches des enfants
Le matin Autres a
préciser
34,9%
25,3%
21,2%
4,9%
4,1%
6,7%
2,6%
34,9%
No13. Graphique relatif aux moments clés de lavage des mains à Rubaya
79
préparé la nourriture de la famille, 56,6% avant de manger, 4,2% avant d'allaiter les bébés, 21,2% déclare qu'ils se lavent les mains au retour du champ, 25,3% le matin et en fin 0,3% des enquêtés ont dit qu'ils se lavent les mains a d'autres moments mais ils n'ont pas précisés ces moment.
|
Connaissance de lavage des mains |
Nb. cit. |
Fréq. |
|
Non réponse |
3 |
1,4% |
|
Utilisent de l'eau propre qui coule |
206 |
97,2% |
|
Utilise du savon |
63 |
29,7% |
|
utilise de la cendre |
21 |
9,9% |
|
Se frotte le 2 mains au moins trois fois |
163 |
76,9% |
|
Se seche a l'air libre |
85 |
40,1% |
|
se seche avec un linge |
21 |
9,9% |
|
TOTAL OBS. |
212 |
No14. Graphique reflétant le taux de connaissance de la technique de lavage des mains à Rubaya
Connaissance de lavage des mains
Se seche a l'air libre

Se frotte le 2 mains au moins trois fois
utilise de la cendre
se seche avec un linge
15,1%
29,0%
3,7%
0,5%
11,2%
Utilisent de l'eau36,7% propre qui coule
3,7%
Non réponse
Utilise du savon
Source : nos enquêtes
A la lumière du graphique ci-haute 97,2% se lavent les mains avec de l'eau propre qui coule, 39% de ces derniers utilisent du savon et de la cendre parmi ces 97, 2%76, 9% se frottent les mains au moins 2 fois et enfin très peu de ces gens 9,9% ce sèchent avec linge.
80
|
Cas maladie des enfants de moins de 5 |
Nb. cit. |
Fréq. |
|
Oui |
52 |
24,5% |
|
Non |
160 |
75,5% |
|
TOTAL OBS. |
212 |
100% |
Source : nos enquêtes
No15. Graphique reflétant les cas de maladies dans la semaine de nos enquêtes à Rubaya
Cas maladie des enfants de moins de 5

24,5%
75,5%
Oui Non
Commentaire : En observant le graphique ci-haut, nous savons voir que 24,5% de nos enquêtés leurs enfants sont tombés malades dans la semaine précédente notre arrivée pour les enquêtes, 75,5% n'ont pas signalé de maladie dans cette semaine.
|
Mode de traitement de diarrhée |
Nb. cit. |
Fréq. |
|
On l'amene au centre de santé |
140 |
66,0% |
|
On achete des medicaments au marché |
51 |
24,1% |
|
On lui donne des plantes qui soignent la diarrhée |
17 |
8,0% |
|
On lui donne de serum de rehydratation orale que nous preparons nous meme |
1 |
0,5% |
|
on continue a lui donner a manger |
0 |
0,0% |
|
On continue a lui donner a boire |
1 |
0,5% |
|
On fait des prières |
5 |
2,4% |
|
Autres a preciser |
0 |
0,0% |
|
TOTAL OBS. |
212 |
Source : nos enquêtes
No16. Graphique d'option de traitement de diarrhée déclarée par l'enquêtés à Rubaya
81
Mode de traitement de diarrhée
2,4%
0,0%
66,0%
24,1%
8,0%
0,5%
0,5%
0,0%

On l'amene
au centre de
santé
On achete d es medicam ents au mar ché
On lui donne des plantes qui soignent la diarrhée
On lui donne de serum d e rehydratati on orale que
on continue a
lui donner a
manger
On fait des Autres a
prières preciser
On continue
a lui donner a
boire
Commentaire : Eu égard à ce graphique ci-haut, nous pouvons observer que 66,6% de nos enquêtés amène les malades de diarrhée au centre de santé, 24,5% des enquêtés achètent du médicament aux pharmacies pour soigner la diarrhée, et enfin 8% des enquêtés soigne la diarrhée par des plantes.
|
Présence matière fécale d'enfants |
Nb. cit. |
Fréq. |
|
Non réponse |
1 |
0,5% |
|
Oui |
69 |
32,5% |
|
Non |
142 |
67,0% |
|
TOTAL OBS. |
212 |
100% |
Source : nos enquêtes
67,0%
No17 Graphique représentatif de ménage avec matière fécale d'enfants dans la cours

32,5%
0,5%
67,0%
0,5%
Non réponse Oui Non
Commentaire : Le graphique ci-dessus indique que dans 32,5% des ménages enquêtés Ilya en a eu présence de matières fécale dans la cour, dans le 67% Ilya en pas eu.
82
|
Présence du LM approvisionné |
Nb. cit. |
Fréq. |
|
Non réponse |
66 |
31,1% |
|
Oui |
18 |
8,5% |
|
Non |
128 |
60,4% |
|
TOTAL OBS. |
212 |
100% |
Source : nos enquêtes
No18. Graphique représentatif de lave mains rencontré aux latrines à Rubaya
60,4%
Présence du LM approvisionné
Non réponse 31,1%
Oui
Non
8,5%
Commentaire : Faisant fois au tableau et graphique ci-dessus dans 60,4% des ménages enquêtés les latrines dans les parcelles n'ont pas de dispositif de lavage de main, seulement 8,5% à des lave mains auprès de leurs latrines, enfin 31,1% n'ont pas répondus à la question cela s'expliquerait que ces gens n'ont pas des latrines dans leurs ménages respectifs.
|
|
|
|
|
|
|
|
||
|
|
|
||
|
|
|
||
|
|
|||
Source : nos enquêtes
No19. Graphique de détails sur la présence de moustiquaire dans le ménage

1,4%
1,4%
91,0%
7,5%
91,0%
Non réponse Oui Non
83
Commentaire : Ce tableau et graphique présentent globalement avec 91 pourcent des enquêtés qu'ils ne possèdent absolument pas des moustiquaires au-dessus des lits des enfants, seulement 7,5% de nos enquêtés ont déclarés que ses enfants ont des moustiquaires au-dessus de leurs lits.
|
Moustiquires pour adultes |
Nb. cit. |
Fréq. |
|
Non réponse |
6 |
2,8% |
|
Oui |
13 |
6,1% |
|
non |
193 |
91,0% |
|
TOTAL OBS. |
212 |
100% |
Source : nos enquêtes
No20. Graphique des moustiquairesau-dessus des lits des adultes
Moustiquires pour adultes
non

Non réponse
91,0%
6,1%
2,8%
Oui
Commentaire : Partant du graphique ci-haut nous remarquons que 90% des adultes de nos enquêtés ne possèdent pas des moustiquaires au-dessus de leurs lits, ils sont fortement exposés aux maladies transmises par les vecteurs vivant dans des flaques d'eau, 6,1% seulement des enquêtés déclarent avoir des moustiquaires sur leurs lits enfin, 2,8% des enquêtés n'ont pas répondus à la question.

CONCLUSION
Cette étude s'est appuyée sur « Evaluation de connaissance attitude et pratique de la population de Rubaya face aux pathologies liées à l'eau hygiène et assainissement » nous nous avons assigné 4 objectifs spécifiques faisant l'objet de notrerecherche à savoir :
· Identifier et clarifier les groupes de facteurs qui influencent la persistance des pathologies liées au service WASH dans le PEA de Rubaya ;
· Montrer l'ampleur des déséquilibres sur l'approvisionnement en eau potable dans le dit PEA ;
· Contribuer à l'amélioration de la desserte en eau potable et à la protection des points des sources de puisage ce trouvant à Rubaya ;
84
· Contribuer à la promotion et vulgarisation de l'information sur la transmission des maladies hydriques, la construction, utilisation et entretien correcte et systématique de latrine dans les ménages, mais aussi à la meilleure gestion des déchets dans l'environnement de Rubaya.
Nous nous sommes posé comme question d'étude : " Quelles sont les raisons de persistance de maladies d'origine hydrique à Rubaya ? n-y-a-il pas une solution palliative ?
Ces questions nous a conduits aux 3 hypothèses à savoir :
Le cas de maladies liées à l'eau, l'hygiène et assainissement persistent à Rubaya, les causes seraient :
> Manque d'information claire sur la transmission de pathologies liées à une consommation d'eau insalubre et un assainissement non propice,
> Une faible couverture d'installations d'approvisionnement en eau potable,
> Un assainissement non propice souillé par les habitants eux-mêmes.
Après descente sur le terrain récolte, et analyse des résultats recueillis par rapport aux hypothèses, nous avons constaté ce qui suit :
> Hypothèse1, Manque d'information claire sur la transmission de pathologies liées à une consommation d'eau insalubre et un assainissement non propice.
Nous confirmons l'hypothèse car après les enquêtes CAP 40,1% de population enquêtée ont déclarées qu'ils ne savent rien du tout à propos de la transmission de maladies diarrhéiques voir le graphique numéro 5.
L'étude issus d'enquêtes et observation nous a montré suffisamment que les gens ne sont pas informés par rapport aux règles basique d'hygiènes et aux maladies d'origine hydrique cela peut être lié non seulement a une faible couverture des RECO relayent les messages sur l'hygiène, les soins et la santé primaire, mais aussi que Rubaya c'est un milieu minier ou les gens sont fortement occupés autrement a cherchant l'argent à travers les activités minières, le proxénétisme...
> Hypothèse2, Une faible couverture d'installations d'approvisionnement en eau potable
Nous tenons à confirmer cette hypothèse, car après les enquêtes menées sur le terrain les résultats nous confirment qu'Ilya un grand déséquilibre dans l'approvisionnement en eau potable, cependant 44,7% de la population n'ont pas accès à l'eau potable parmi lesquelles 41% utilisent des sources non aménagées, 2,8% utilisent les puits non protégés, enfin 0,9% utilisent l'eau de pluie pendant la saison pluviale voir le graphique No6. Surement pendant la saison sèche ils puisent à des sources non aménagées. Notons que le reste de la population soi disent accèdent à l'eau, en accèdent avec difficultés car on observe une longue file d'attente aux points de puisage de Rubaya facilement pour avoir 20 litres d'eau une maman peu passe 2 heures de temps au point de puisage. Voir les photos en annexe.
> Hypothèse3 Un assainissement non propice souillé et pollué par les habitants eux-mêmes
En dépit des enquêtes effectuées sur terrain les raisons qui font que le milieu soit souillé par la population elle-même vous avez constaté avec nous que 68,4% de la population jette ses déchets pêlemêle dans l'environnement (voir le graphique 9), mais aussi 37,3% de la population n'ont pas accès aux latrines dont 20% de ces derniers défèque dans les sachets et jette la matière fécale dans des endroits publics, rivières et ruisseaux de la place et le 17,3% défèque chez leurs voisins. Cette hypothèse est confirmée même par observation libre en visitant les endroits publics de la place.
De relayer les messages éducatifs liés à la promotion de la santé primaire pendant leurs séances de prédications dans les églises et assemblées.
85
Eu égard à ce qui précède, nous suggérons ce qui suit: > Aux autorités politico-administratives:
F De restaure l'autorité de l'état en exigent a tout ménage non seulement de ce construire et utiliser sa latrine et la garder toujours propre mais aussi de creuser une fosse d'ordure pour la bonne gestion des déchets afin d'assainir bien le milieu.
A D'aider les personnels de santé à promouvoir la santé publique, enfin de réduire les maladies liées au manque d'hygiène et un environnement non propice.
B Planifier conjointement les visites avec les RECO pour une action efficace. > Aux prestataires sanitaires RECO :
Considérant le pourcentage élevé de population qui n'ont pas suffisamment d'information sur la transmission de maladies à partir du péril fécal, nous prions aux relais communautaire de renforcer les séances de sensibilisation cadrée sur les modes de transmissions et prévention des maladies diarrhéiques afin qu' au moins 90% de population ait les techniques minimum de protection et prévention contre les maladies diarrhéique.
Planifier un mécanisme de suivi et évaluation d'impact dans leurs entités de sensibilisation.
> A la population :
Nous exhortons fortement la population de suivre avec intérêt l'éducation qui leur est offerte par les policiers d'assainissement et les RECO en vue de diminuer le taux des maladies d'origine hydrique frappant cette dernière.
> Aux ONG humanitaires
De canaliser ou d'orienter les projets d'approvisionnement en eau potable et promotion sanitaire vers cette communauté qui est frappée par les maladies hydriques par insuffisance d'installation hydraulique et information sur la promotion de la sante publique.
> Aux autorités ecclésiastiques
86
> Aux autorités politico sanitaire :
Mettre sur place un mécanisme de collaboration efficace entre les RECO et le service étatique en charge d'assainissement dans l'aire de santé de Rubaya
Organiser des séances de briefing en insistant sur : les modes de transmissions, moyens de préventions primaire et secondaire des maladies diarrhéique. Expliquer le plan multisectoriel de réduction et/ou d'éradication de ces dites maladies à tous les services concernés.
Produire des cartographies spécifiques qui reprennent les coins les plus fréquemment touchées par la diarrhée ainsi que les sources non protégées et suspectes dans l'aire de santé.
> Aux chercheurs lecteurs
Nous ne nous prétendons pas avoir touché le maximum possible sur les ce sujet c'est ainsi que nous appelons les futurs chercheurs d'orienter et d'approfondir leur sujets dans le même domaine qui est si vaste afin de découvrir le reste de choses non encore explorées dans ce même domaine.

MESURE PALIATIVE
PROJET D'APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE ET EDUCATION SANITAIRE
TITRE DU PROJET : 'Approche intégrée de santé publique et approvisionnement en eau potable pour la population de Rubaya ''
SECTEUR D'INTERVENTION : Eau, Hygiène et Assainissement
LOCALISATION DU PROJET : (Province, Nord KIVU): Territoire de Masisi: Zone de Santé de Kirotshe PEA de Rubaya
DUREE DU PROJET: 12 mois, du 01 Aout 2015 au 31 juillet 2016
BENEFICIAIRES DIRECT : 44,7% de la population de Rubaya soit 20089 personnes BENEFICIAIRE INDIRCT : 100% population de Rubaya soit 44944 personnes BUDJET DU POJET : USD 397 632
87
I. Contexte justificatif du projet
Malgré les interventions précédentes, Rubaya restent toujours parmi les zones les plus touchées par les maladies d'origine hydrique, en référence aux données épidémiologiques de cette contrée, notre constant est tel que les maladies d'origine hydrique frappe du jour le jour la population de ce milieu cependant que nous rédigeons ce projet afin de trouver une mesure palliative durable à cette situation anormale. Dans l'aires de santé de Rabaya en zones de santé de Kirotshe , les maladies diarrhéique, choléra, la Fièvre typhoïde et des diarrhées sont devenues récurrentes, dont les causes principales sont une insuffisance d'accès à l'eau potable, à l'assainissement et/ou les mauvaises pratiques d'hygiène,... Rubaya étant une zone minière et de déplacements des populations ayant déjà des indicateurs faibles en eau et assainissement, ne font qu'exacerber cette situation précaire. Ces maladies d'origine hydrique dans l'entité, note l'insuffisance des services de santé préventive et accès au service WASH. Sur ce, nous avons conçu un projet pour essayer de palier à la dite problématique.
II. Objectifs du projet > Objectif général
Ce projet consiste à améliorer non seulement la situation de l'assainissement l'accès à l'eau potable mais aussi promouvoir la santé publique l'éducation sur les modes de transmissions et prévention des maladies hydriques de la population du milieu. Avec ce projet finissant les bonnes pratiques basiques d'hygiène auront aidé la communauté à comprendre les liens de causalité, schémas de contamination et moyens de protection simples (par exemple, le lavage des mains aux moments critiques). C'est ainsi donc qu'il est constaté une amélioration des bonnes pratiques d'hygiènes dans les communautés mais qui nécessite un renforcement.
> Objectifs spécifiques
Le présent projet vise les objectifs spécifiques ci-après :
· Desservir la population en eau potable
· Réduire le taux de morbidité et de mortalité dans l'aire de santé de Rubaya et ses environs et par conséquent prévenir les maladies diarrhéiques ;
· Développer les mécanismes de communication pour le changement de comportement social;
· Dote la population d'un paquet minimum sur les techniques d'amélioration de l'assainissement du
milieu.
· Pérennisation des ouvrages mis en place.
88
III. Stratégies globales du projet
Notre stratégie est basée sur une approche intégrée et participative consistant à mettre en oeuvre les mécanismes pour sa mise en oeuvre pour qu'après exécution du projet on atteigne sa finalité avec possibilité de pérenniser les ouvrages.
Les stratégies suivantes seront mises sur pied :
En application entre autre les sources de mobilisation et de sensibilisation seront d'abord organisées auprès des bénéficiaires pour la compréhension de son importance en vue de participer activement à sa réalisation puis interviendra la construction des ouvrages après formation des agents essentiels.
IV. Nature et cadre juridique du projet
Ce projet revêt un caractère socio-sanitaire parce qu'ils touchent le bien-être de la communauté, il est du type sanitaire du fait qu'ils veut améliorer l'état de santé de la population de Rubaya en générale, et plus particulièrement la cible vulnérable (44,7% de la population de Rubaya), il est concerté car les responsabilités sont partagées entre la population locale, l'initiateur du projet et le pouvoir public et sanitaire. Signalons qu'il est sans but lucratif.
V. ETUDE DU PROJET
> Pertinence, réalisme et opportunité du projet
Ce projet est pertinent parce qu'il répond au désir de la population concernée de Rubaya. Il est pertinent d'autant plus qu'il vise non seulement l'aspect construction des ouvrages hydraulique mais aussi le changement de comportement social des bénéficiaires directs et indirect. Les raisons d'être de ce projet sont évidemment liées aux conditions des populations de Rubaya en particulier et celle du milieu environnant en général.
89
> Données épidémiologiques recueillies au poste de santé de Rubaya

> Faisabilité du projet
Après avoir fait une analyse technique, étude du milieu et potentialités, il ressort que la faisabilité de ce projet est facile à réaliser puisqu'il remplit les conditions dans son secteur; en plus une bonne planification est celle qui prend soin de justifier les avantages attendus d'un projet. Ce dernier constitue une importante source de motivation pour une bonne réalisation du projet.
> Calcul hydraulique de la conduite principale du réseau selon la formule de William Hasen
Dimensionnement de la conduite principale du bac collecteur au réservoir 150 m3
|
Points |
Elévation(m) |
Distance partielle |
Distance |
débit (L/s) |
CHW |
Diamètre |
D. nominal |
Epaisseur |
Perte de |
Perte de ch. singulière |
Perte de |
Vitesse |
Observation |
|
1 |
2343 |
1000 |
2 |
Source Kabere I |
|||||||||
|
2 |
2214 |
800 |
1800 |
1,5 |
PN 16 |
Source Kamagare |
|||||||
|
3 |
2179 |
0 |
0 |
3,5 |
150 |
90 |
PN 6 |
0 |
0 |
0 |
0,55044429 |
bac collecteur |
|
|
4 |
2160 |
500 |
500 |
3,5 |
150 |
90 |
PN 6 |
2,848035 |
0,2848 |
3,132839 |
0,55044429 |
Passage aérien |
|
|
5 |
2153,5 |
500 |
1000 |
3,5 |
150 |
90 |
PN 6 |
2,848035 |
0,2848 |
3,132839 |
0,55044429 |
Zone rocheuse |
|
|
6 |
2145,7 |
400 |
1400 |
3,5 |
150 |
90 |
PN6 |
2,278428 |
0,2278 |
2,506271 |
0,55044429 |
Zone rocheuse |
|
|
7 |
2136 |
500 |
1900 |
3,5 |
150 |
75 |
PN 6 |
6,552449 |
0,6552 |
7,207694 |
0,79263977 |
Zone rocheuse |
|
|
8 |
2122,4 |
500 |
2400 |
3,5 |
150 |
75 |
PN 10 |
6,552449 |
0,6552 |
7,207694 |
0,79263977 |
Passage aérien |
|
|
9 |
2115 |
615 |
3015 |
3,5 |
150 |
75 |
PN10 |
8,059513 |
0,806 |
8,865464 |
0,79263977 |
Réservoir 150m3 |
90
Profil hydraulique de la conduite entre le captage et le réservoir

Elévation
60%
21790 500 1000 1400 1900 2400 3015
100%
500
500
400
2153,5
2145,7
500
500
2136 615
2122,4
2115
80%
2160
40%
20%
120%
|
0% |
1 |
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
7 |
|
1000 1800 |
0 |
500 |
1000 |
1400 |
1900 |
2400 |
3015 |
|
1000 800 |
0 |
500 |
500 |
400 |
500 |
500 |
615 |
|
2343 2214 |
2179 |
2160 |
2153,5 |
2145,7 |
2136 |
2122,4 |
2115 |
Distance
2343 2214 1000 800 1000 1800
> Bénéficiaires du projet.
Les bénéficiaires de ce projet seront la communauté affectées par les maladies d'origine hydrique dans la zone de santé de Kirotshe aire de santé de Rubaya estimée 44944 personnes d'une manière générale et plus particulièrement 44,7% de cette population de soit 20089 personnes
> Résultats attendus du projet
A l'issu de ce projet, nous comptons a une suite plus ou moins favorable du point de vue accès a l'eau potable, les conditions sanitaires dans le milieu seront améliorés :
- En titre chiffré ; plus de 47,7% de la population de ce milieu n'ayant pas accès a l'eau potable en accéderont sur le bien-fondé de ce projet,
- Plus de 60% de la population ne maitrisant pas les modes de transmissions et modes de prévention de maladies hydrique seront informés, formés et éduqués
- Plus de 37% n'ayant pas accès au latrine et 68% n'accèdent pas aux trous d'ordures en auront accès a l'issus de ce projet.
- Réduction de taux de prévalence des maladies d'origine hydrique
- Une pérennité des ouvrages du projet, est envisageable après le dit projet.
Résultats 1: 47,7% de la population de ce milieu n'ayant pas accès à l'eau potable en accéderont sur le bien-fondé de ce projet,
Indicateurs 1
1. Nombre d'adduction mise en place: 1
2. Nombre de borne fontaines mise en place : 20
3. Nombre d'artisan réparateur qui seront formé pour la maintenance du système : 4
91
4. Nombre de comite de gestion de point d'eau qui seront formé pour l'entretien de point d'eau : 20
5. Nombre de personne qui seront formées sur la gestion de points de puisage : 140
Activité résultat 1
Captage de 3 sources
Construction d'un bac collecteur
Construction d'un réservoir en Béton armé 150m3
Creusage de la tranchée de 10 Km
Pose des conduites de 10Km
Construction de 20 bornes fontaines avec double puisages
Formation de 4 artisans réparateurs
Formation de membres de 20 comités d'eau
Analyse sur la qualité de l'eau, 10 analyses
Résultat 260% de la population ne maitrisant pas les modes de transmissions et préventions de maladies hydriques seront informés, formés et éduqués.
Indicateurs 2
26966 personnes maitrisent les modes de transmission et prévention des maladies diarrhéiques 10 formateurs de formateurs formés sur la transmission et prévention des maladies diarrhéique
50 relais formé sur les modes de transmissions et préventions de maladies diarrhéiques pour relayer l'information et l'éducation dans la communauté.
Activité 2
Formation de 50 relais communautaire sur les modes de transmission et prévention des maladies diarrhéiques
Formation de 10 formateurs des formateurs (TOT)
Sensibilisation de 26966 personnes sur les règles basique de l'hygiène et la promotion de la santé primaire. Mis en place d'un mécanisme de suivi et évaluation des activités sur le terrain
Implémentation de plan de communication développé dans la phase préparation
Sensibilisation à travers différents canaux de communication (Masse media, Campagne de masse, Théâtre)
Résultat 3 Plus de 37% de personnes soit 2772 ménages n'ayant pas accès aux latrines et 68% n'accèdent pas aux trous d'ordures en auront accès à l'issus de ce projet.
38561 personnes sont sensibilisées sur l'utilisation et l'entretien de latrines Inducteur 3
2772 responsables de ménages comprendront le bien être d'une latrine et arriveront à ces construire des latrines dans le ménage
2772 responsable de ménages sont sensibilisés sur les normes d'une latrine hygiénique et sont capable élucider les latrines hygiénique à construire dans le ménage.
30562 personnes soit 5094 ménages évacueront hygiéniquement les ordures ménagères avec accès aux trous d'ordures.
92
Activités 3
Formation de 40 policiers d'assainissement qui feront le suivi de la construction volontaire des latrines
Mis en place d'un mécanisme de suivi et évaluation de la construction de latrines individuelles et trous d'ordures
Résultat 4 Réduction de taux de prévalence de maladies d'origine hydrique à 90%
Indicateur 4
Diminution de fréquence de maladies d'origine hydrique aux centres et postes de santé
Accès en quantité et qualité à l'eau potable dans la contrée
Activité 4
Sensibilisation de la population sur l'utilisation de l'eau.
Sensibilisation de la population sur le puisage et conservation de l'eau de boisson.
Résultat 5 Une pérennité des ouvrages du projet, est envisageable après le dit projet.
Indicateurs 5
Changement de comportement social systématique de 100% de la population de Rubaya
Bon fonctionnement des infrastructures pendant longtemps
Activité.
Mis en place de stratégie de sortie
Remise du kit d'entretien des ouvrages
Mis en place d'un système de recouvrement de fond
Formation des agents sanitaires IT et ITA pour le suivi des activités.
SOURCE DE FINANCEMENT
Signalons à présent que nous ne savons pas encore la source de notre financement cependant que la contribution des bénéficiaires est quasiment prête.
D'une part, et d'autre part nous somme entrain de soumettre notre projet auprès de bailleurs des fonds pour l'octroi de fonds.
De ce fait, nous voulons aussi soumettre le même projet auprès de la mairie et le gouvernorat de Goma dans le même angle d'idée.
93
Cadre logique du projet
|
Résultat |
Indicateurs de performance |
Moyens de Vérification |
Hypothèse de risque |
||
|
Objectif spécifique 1: Desservir la population en eau potable |
|||||
|
Résultats 1. 47,7% de la population de ce milieu n'ayant pas accès à l'eau potable
en |
Indicateurs 1.
|
|
|
|
|
94
|
|
|
|
||
|
Objectif spécifique 3: Développer un mécanisme de communication pour le changement de comportement social |
|||||
|
Résultat 3 Plus de 37% de personnes soit 2772 ménages d'ordures en auront accès à 38561 personnes sont sensibilisées sur l'utilisation et |
Indicateurs 3 2772 responsables de ménages comprendront le bien être d'une latrine et arriveront à construire des latrines dans leur ménage 2772 responsable des ménages sont sensibilisés sur les normes d'une latrine hygiénique et sont capable d'élucider les latrines hygiéniques à se construire. 30562 personnes soit 5094 ménages évacueront hygiéniquement les |
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|
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95
|
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96
Chronogramme des activites : projet, Approche intégrée de santé publique et approvisionnement en eau potable pour la
population de Rubaya
|
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||||||||||||
97
|
|
|
|
|
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|
|
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|
|
|
|
|
|
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|
|
|
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|
|||
98
|
|
|
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|
|||||||||||
|
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|
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|
|
|
|
||||||||||||
|
|
|
|
||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||
|
|
|
|||||||||||||
99
Sensibilisation et participation communautaire
Vu la nature de ce projet basé sur une approche intégrée de changement de comportement social et approvisionnement en eau potable et sa nécessité, la population est déjà sensibilisée et mobilisée sur le projet et elle est d'accord de participer avec ses moyen de bord entre autres la collecte de moellons, sable et gravier, nous via nos partenaires RECO déjà à pied d'oeuvre dans toute la zone concernée pour une large mobilisation. Dans le processus participatif, la population a été consultée dans la proposition des interventions. Ainsi nous nous attendons certainement à cette contribution de la communauté estimée à 12220 dollars américain.
Suivi et evaluation du Projet
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
||
|
|
|
|
||
|
|
Journaliers, hebdomadaire, mensuels, trimestriels et |
|||
100
RISQUES ET HYPOTHESES
Les risques et hypothèses à considérer dans l'exécution de ce projet sont :
> La dégradation de la situation sécuritaire, > Flambée de pris de matériaux sur le marché, > Les gens qui peuvent s'opposer à ce projet, > Participation communautaire non active, > Non disponibilité de fonds.
BUDGETITISATION DU PROJET
|
DEVIS ESTIMATIF DE LA CONSTRUCTION DE L'ADDUCTION D'EAU POTABLE DE RUBAYA CONDUITE 10000m, Débit = 3,5 l/s, Pop= 20089 Pers., Réservoir =150 m3 et 20 BF à 2 Robinets |
||||||
|
I. CAPTAGE, BAC DE COLLECTE |
||||||
|
No |
Désignation |
Unité |
Quantité |
P.U $ |
P.T.$ |
Observation |
|
1 |
Planches de coffrage |
Pc |
40 |
5 |
200 |
|
|
2 |
Chevrons 7X7 |
Pc |
30 |
5 |
150 |
|
|
3 |
Madriers |
Pc |
6 |
5 |
30 |
|
|
4 |
Sticks d'arbre |
Pc |
10 |
3 |
30 |
|
|
5 |
Ciment interlac |
Sac |
50 |
19 |
950 |
|
|
6 |
Sable |
M3 |
20 |
20 |
400 |
Participation locale |
|
7 |
Gravier |
M3 |
10 |
22 |
220 |
Participation locale |
|
8 |
Moellon |
M3 |
15 |
20 |
300 |
Participation locale |
|
9 |
Fer à béton de 10 mm |
pc |
20 |
11 |
220 |
|
|
10 |
Fil de ligature recuit |
Kg |
5 |
3 |
15 |
|
|
11 |
Hydrofuge |
Kg |
18 |
12 |
216 |
|
|
12 |
Clous de 12 cm |
Kg |
5 |
2 |
10 |
|
|
13 |
Clous de 6cm |
Pc |
8 |
2 |
16 |
|
|
14 |
Transport |
Course |
7 |
100 |
700 |
|
|
0 |
||||||
|
Sous total |
3 457 |
|||||
|
MAIN D'OEUVRE |
||||||
|
1 |
Superviseur des chantiers |
HJ |
14 |
12 |
168 |
|
|
2 |
Manutention |
HJ |
31 |
5 |
155 |
|
|
3 |
Ouvriers qualifiés |
HJ |
28 |
10 |
280 |
|
|
4 |
Ouvriers non qualifiés |
HJ |
28 |
5 |
140 |
|
|
S/TOTAL |
743 |
|||||
101
|
II. CONDUITE PRINCIPALE ET DISTRIBUTION |
||||||
|
No |
Désignation |
Unité |
Quantité |
P.U $ |
P.T |
|
|
1 |
Tuyaux PE 110 PN 10 |
Pc |
100 |
41,8 |
4180 |
|
|
2 |
Tuyaux PE 90 PN 10 |
Pc |
2000 |
35 |
70000 |
|
|
3 |
Tuyaux PE 75 PN 10 |
Pc |
600 |
14 |
8400 |
|
|
4 |
Tuyaux PE 63 PN 10 |
Pc |
200 |
13,5 |
2700 |
|
|
5 |
Tuyaux PE 50 PN 10 |
Pc |
2000 |
13 |
26000 |
|
|
6 |
Tuyaux PE 40 PN 10 |
Pc |
2000 |
12 |
24000 |
|
|
7 |
Tuyaux PE 32 PN 10 |
Pc |
2000 |
8 |
16000 |
|
|
8 |
Tuyaux PE 25 PN10 |
Pc |
2000 |
7 |
14000 |
|
|
9 |
Tuyaux PE 20 PN 10 |
Pc |
1000 |
5 |
5000 |
|
|
10 |
Te PE 75 PN10 |
Pc |
5 |
2,5 |
12,5 |
|
|
11 |
Te PE 63 PN10 |
Pc |
10 |
2,2 |
22 |
|
|
12 |
Te PE 50 PN 10 |
Pc |
10 |
2 |
20 |
|
|
13 |
Te PE 40 PN 10 |
Pc |
5 |
1 |
5 |
|
|
14 |
Te PE 32 PN10 |
Pc |
5 |
1 |
5 |
|
|
15 |
Te PE 20 PN 10 |
Pc |
2 |
1 |
2 |
|
|
16 |
Te PE 25 PN 10 |
Pc |
5 |
1 |
5 |
|
|
17 |
Te PE 110 PN 10 |
Pc |
8 |
5 |
40 |
|
|
18 |
Te PE 90 PN 10 |
Pc |
10 |
3 |
30 |
|
|
19 |
Réduction PE 110/90 PN10 |
Pc |
3 |
15 |
45 |
|
|
20 |
Réduction PE 90/75 PN10 |
Pc |
3 |
14 |
42 |
|
|
21 |
Réduction PE 75/63 PN10 |
Pc |
3 |
12 |
36 |
|
|
22 |
Réduction PE 63/50 PN10 |
Pc |
5 |
10 |
50 |
|
|
23 |
Réduction PE 50/40 PN10 |
pc |
6 |
8 |
48 |
|
|
24 |
Réduction PE 40/32 PN 10 |
Pc |
5 |
6 |
30 |
|
|
25 |
Réduction PE 25/20 |
Pc |
5 |
4 |
20 |
|
|
26 |
Réduction PE 32/25/ PN 10 |
Pc |
10 |
3 |
30 |
|
|
27 |
Réduction PE 40/32 PN10 |
Pc |
10 |
5 |
50 |
|
|
28 |
Tuyaux AG 1 1/2" |
Pc |
5 |
60 |
300 |
|
|
29 |
Tuyaux AG 2" |
Pc |
10 |
120 |
1200 |
|
|
30 |
Adaptateur PE 110 PN 10 |
Pc |
4 |
20 |
80 |
|
|
31 |
Adaptateur PE 90 PN 10 |
Pc |
4 |
10 |
40 |
|
|
32 |
Adaptateur PE 50 PN 10 |
Pc |
4 |
5 |
20 |
|
|
33 |
Adaptateur PE 40 PN 10 |
Pc |
4 |
3 |
12 |
|
|
34 |
Adaptateur PE 32 PN 10 |
Pc |
30 |
2 |
60 |
|
|
35 |
Adaptateur PE 25 |
pc |
30 |
1 |
30 |
|
|
36 |
Adaptateur PE 75 PN 10 |
pc |
4 |
8 |
32 |
|
102
|
37 |
Adaptateurs PE 63 PN 10 |
pc |
4 |
6 |
24 |
|
|
38 |
Reduction AG11/2"/2" M-F |
Pc |
5 |
6 |
30 |
|
|
39 |
Colle tan git |
Litre |
10 |
12 |
120 |
|
|
40 |
Raccord union PE 90 PN 10 |
Pc |
10 |
18 |
180 |
|
|
41 |
Chlore |
Kg |
2 |
8 |
16 |
|
|
42 |
Raccord-union AG 11/2" |
Pc |
12 |
10 |
120 |
|
|
43 |
Raccord-union 2" |
Pc |
10 |
8 |
80 |
|
|
44 |
Nipple AG 11/2" |
Pc |
5 |
10 |
50 |
|
|
45 |
Nipple AG 2" |
Pc |
9 |
5 |
45 |
|
|
46 |
Manchon AG1 1/2" |
pc |
5 |
8 |
40 |
|
|
47 |
Manchon AG 2" |
pc |
10 |
8 |
80 |
|
|
48 |
Raccord union PE 110 PN 10 |
Pc |
10 |
20 |
200 |
|
|
49 |
Raccord union PE 75 PN 10 |
Pc |
10 |
15 |
150 |
|
|
50 |
Raccord union PE 63 PN 10 |
Pc |
10 |
12 |
120 |
|
|
51 |
Raccord union PE 50 PN 10 |
Pc |
10 |
8 |
80 |
|
|
52 |
Raccord union PE 40 PN 10 |
Pc |
10 |
5 |
50 |
|
|
53 |
Raccord union PE 32 PN 10 |
Pc |
10 |
4 |
40 |
|
|
54 |
Raccord union PE 20 PN 10 |
Pc |
10 |
3 |
30 |
|
|
55 |
Raccord union PE 25 PN 10 |
Pc |
20 |
2 |
40 |
|
|
56 |
Imprévu |
pc |
forfait |
forfait |
1000 |
|
|
S/Total |
175 042 |
|||||
|
III .CONSTRCTION DU RESERVOIR DE 150 M3 |
||||||
|
No |
Désignation |
Pc |
Quantité |
P.U. |
P.T. |
|
|
1 |
Planches de coffrage |
Pc |
800 |
5 |
4000 |
|
|
2 |
Chevron 7X7 |
Pc |
180 |
5 |
900 |
|
|
3 |
Madriers |
pc |
80 |
5 |
100 |
|
|
4 |
Sticks de bois |
Pc |
400 |
3 |
1200 |
|
|
5 |
Sable |
M3 |
150 |
20 |
3000 |
Participation locale |
|
6 |
Gravier de 8/15 |
M3 |
80 |
22 |
1760 |
Participation locale |
|
7 |
Moellon |
M3 |
70 |
20 |
1400 |
Participation locale |
|
8 |
Bâches plastic |
Pc |
15 |
12 |
180 |
|
|
9 |
Ciment inter lac |
sac |
800 |
19 |
15200 |
|
|
10 |
Fer a béton de 8 mm |
Pc |
270 |
10 |
2700 |
|
|
11 |
Fer a béton de 10 mm |
Pc |
100 |
12 |
1200 |
|
|
12 |
Fer a béton de 6 mm |
Pc |
60 |
5 |
300 |
|
|
13 |
Fil de ligature |
Kg |
150 |
3 |
450 |
|
|
14 |
Clous de 6 cm |
Kg |
100 |
3 |
250 |
|
103
|
15 |
Clous de 12 cm |
Kg |
58 |
3 |
145 |
|
|
16 |
Hydrofuge |
kg |
400 |
12 |
4800 |
|
|
17 |
Chlore |
Kg |
10 |
15 |
150 |
|
|
18 |
Transport/Camion Benne |
Course |
60 |
100 |
6000 |
|
|
0 |
||||||
|
0 |
||||||
|
S/TOTAL 1 |
43735 |
|||||
|
MAIN D'OEUVRE |
||||||
|
1 |
Superviseur |
HJ |
70 |
14 |
980 |
|
|
2 |
Maçons |
HJ |
200 |
8 |
1600 |
|
|
3 |
Aides-Macon |
HJ |
500 |
5 |
2500 |
|
|
4 |
Ferrailleur/Menuisier |
HJ |
100 |
10 |
1000 |
|
|
5 |
Aides-ferrailleur/Menuisier |
HJ |
600 |
5 |
3000 |
|
|
25 |
S/TOTA L 2 |
9080 |
||||
|
VII.CIRCUIT HYDRAULIQUE RESERVOIR ET CONDUITE |
||||||
|
1 |
Raccord union 4" |
Pc |
10 |
20 |
200 |
|
|
2 |
Raccord union 3" |
Pc |
10 |
15 |
150 |
|
|
3 |
Raccord union 2' |
Pc |
10 |
12 |
120 |
|
|
4 |
Raccord union 1" |
Pc |
10 |
10 |
100 |
|
|
5 |
Raccord union 2 1/2" |
Pc |
10 |
8 |
80 |
|
|
6 |
Vanne à piston AG 2 1/2" |
Pc |
10 |
25 |
250 |
|
|
7 |
Vanne à piston AG 2" |
Pc |
5 |
20 |
100 |
|
|
8 |
Vanne à piston AG 3" |
Pc |
5 |
48 |
240 |
|
|
9 |
Vanne à Piston AG 4" |
Pc |
5 |
105 |
525 |
|
|
10 |
Vanne à piston AG 1" |
Pc |
2 |
8 |
16 |
|
|
11 |
Nipple AG 4" |
Pc |
5 |
12 |
60 |
|
|
12 |
Nipple AG 3" |
Pc |
5 |
8 |
40 |
|
|
13 |
Nipple AG 1" |
Pc |
5 |
1,5 |
7,5 |
|
|
14 |
Nipple AG 2 1/2" |
pc |
5 |
7 |
35 |
|
|
15 |
Nipple AG 2" |
Pc |
5 |
6 |
30 |
|
|
16 |
Nipple 1" |
Pc |
5 |
1,5 |
7,5 |
|
|
17 |
Nipple AG 2 1/2" |
Pc |
10 |
15 |
150 |
|
|
18 |
Manchon AG 2 1/2" |
Pc |
10 |
10 |
100 |
|
|
19 |
Raccord Union AG 2 1/2" |
Pc |
10 |
15 |
150 |
|
|
20 |
Tuyau AG 2 1/2" |
Pc |
10 |
190 |
1900 |
|
|
21 |
Vanne AG 2" |
Pc |
10 |
15 |
150 |
|
|
22 |
Nipple AG 2" |
Pc |
10 |
8 |
80 |
|
|
23 |
Raccord Union AG 2" |
Pc |
10 |
12 |
120 |
|
104
|
24 |
Manchon AG 4" |
Pc |
5 |
12 |
60 |
|
|
25 |
Manchon AG 3" |
Pc |
5 |
10 |
50 |
|
|
26 |
Manchon AG 2"1/2 |
Pc |
5 |
15 |
75 |
|
|
27 |
Manchon 1" |
Pc |
5 |
1,5 |
7,5 |
|
|
28 |
Manchon AG 2" |
Pc |
10 |
8 |
80 |
|
|
29 |
Couvercle métallique 90x90 Cm |
Pc |
1 |
120 |
120 |
|
|
30 |
Couvercle métallique 50x50 Cm |
pc |
1 |
60 |
60 |
|
|
31 |
Te AG 2 1/2" |
Pc |
4 |
25 |
100 |
|
|
32 |
Te AG 2" |
Pc |
4 |
10 |
40 |
|
|
33 |
Coude PE 110 PN10 90 f |
Pc |
8 |
3,5 |
28 |
|
|
34 |
Coude PE 90 PN 10 90 f |
Pc |
8 |
3 |
24 |
|
|
35 |
Coude PE 75 PN 10 90 f |
Pc |
10 |
2,5 |
25 |
|
|
36 |
Coude PE 63 PN 10 90 f |
Pc |
10 |
2 |
20 |
|
|
37 |
Coude PE 50 PN 10 90 f |
Pc |
10 |
1,5 |
15 |
|
|
38 |
Coude PE 40 PN 10 90 f |
Pc |
10 |
1 |
10 |
|
|
39 |
Coude PE 25 PN 10 90 f |
Pc |
10 |
1 |
10 |
|
|
40 |
Coude PE 32 PN 10 90 f |
Pc |
10 |
1 |
10 |
|
|
Sous total |
5345,5 |
|||||
|
V. CONSTRUCTION DE 20 BORNES FONTAINES A DOUBLE PUISAGE |
||||||
|
No |
Désignation |
Unités |
Quantités |
P.U. |
P.T. |
|
|
1 |
Ciment |
sac |
140 |
20 |
2800 |
|
|
2 |
Sable |
M3 |
40 |
20 |
800 |
Participation locale |
|
3 |
Gravier |
M3 |
20 |
22 |
440 |
Participation locale |
|
4 |
Moellons |
M3 |
20 |
20 |
400 |
Participation locale |
|
5 |
Planches de coffrage |
Pc |
100 |
5 |
500 |
|
|
6 |
Chevrons |
Pc |
20 |
5 |
100 |
|
|
7 |
Clous de 6cm |
Pc |
40 |
3 |
120 |
|
|
8 |
Fer à béton de 10 mm |
barre |
80 |
10 |
800 |
|
|
9 |
Fer à Béton de 6 mm |
barre |
20 |
7 |
140 |
|
|
10 |
Fil de ligatures |
Pc |
20 |
3 |
60 |
|
|
11 |
Tuyaux AG %' |
Pc |
24 |
22 |
528 |
|
|
12 |
Robinets Talbot AG %' |
Pc |
50 |
25 |
1250 |
|
|
13 |
Té AG %' |
Pc |
30 |
1,5 |
45 |
|
|
14 |
Manchon AG %' |
Pc |
56 |
1,5 |
84 |
|
|
15 |
Coudes AG %' |
Pc |
80 |
1,5 |
120 |
|
|
16 |
Vannes AG %' |
Pc |
40 |
6 |
240 |
|
|
17 |
Adaptateurs male 32mm x %' PN10 |
Pc |
40 |
1,5 |
60 |
|
105
|
18 |
Réducteurs PVC63mm x 32mm PN10 |
Pc |
5 |
4 |
20 |
|
|
19 |
Raccord union AG %' |
Pc |
30 |
1,5 |
45 |
|
|
20 |
Nipple AG %' |
Pc |
30 |
1,5 |
45 |
|
|
21 |
Décapant |
L |
40 |
16 |
640 |
|
|
22 |
Téflon |
Pc |
40 |
1 |
40 |
|
|
23 |
Couvercle métallique 40x40 Cm |
Pc |
20 |
50 |
1000 |
|
|
24 |
Transport |
course |
20 |
60 |
1200 |
|
|
25 |
MAIN D'OEUVRE |
BF |
20 |
140 |
2800 |
|
|
TOTAL |
14277 |
|||||
|
VI. AUTRE MAIN D'OEUVRE |
||||||
|
No |
Désignation |
Unité |
Quantité |
P.U. |
P.T |
|
|
2 |
Travaux de terrassement tranché |
HJ |
700 |
5 |
3500 |
Participation locale |
|
5 |
Travaux de Pose des tuyaux |
HJ |
350 |
8 |
2800 |
|
|
S/Total |
6300 |
|||||
|
VII.MATERIEL |
||||||
|
1 |
Bêche |
Pc |
50 |
5 |
250 |
|
|
2 |
Houe |
Pc |
20 |
5 |
100 |
|
|
3 |
Monture de scie à métaux |
Pc |
10 |
7 |
70 |
|
|
4 |
Lames de scie à métaux |
Pc |
200 |
2 |
400 |
|
|
5 |
Tenaille de ferraillage |
Pc |
50 |
3 |
150 |
|
|
6 |
Pied de biche |
Pc |
10 |
10 |
100 |
|
|
7 |
Pioche |
Pc |
20 |
7 |
140 |
|
|
8 |
Scie saint-joseph |
Pc |
10 |
5 |
50 |
|
|
9 |
Barre de mine |
Pc |
10 |
20 |
200 |
|
|
10 |
Sceau métallique de 10 l |
Pc |
30 |
7 |
210 |
|
|
11 |
Auge AG des chantiers |
Pc |
20 |
10 |
200 |
|
|
12 |
Bidon de 20 l |
Pc |
30 |
5 |
150 |
|
|
13 |
Marteau masse 10Kg |
Pc |
5 |
20 |
100 |
|
|
14 |
Marteau massette 5 Kg |
Pc |
10 |
7 |
70 |
|
|
15 |
Marteaux tenaille |
Pc |
20 |
10 |
200 |
|
|
S/ total |
2390 |
|||||
|
TOTAL GENERAL MATERIAUX ET M.O |
$260 369 |
|||||
106
COUT DU PERSONNEL
|
N° |
Désignation |
Qualification |
Durée en mois |
Nombre |
Salaire Mensuel ($) |
Salaire Total $ |
|
1 |
Coordinateur |
L en |
12 |
1 |
1200 |
14400 |
|
2 |
Chef de service technique/ TL |
G3 IBTP |
12 |
1 |
900 |
10800 |
|
3 |
Chef de service de sensibilisation, formation et développement/PHP TL |
G3 ISDR |
12 |
1 |
900 |
10800 |
|
4 |
LOG |
G3 DEVEL. |
12 |
1 |
700 |
8400 |
|
4 |
Chef des administrations financières |
G3 COMPT. |
12 |
1 |
700 |
8400 |
|
5 |
PHT |
A2 Hydraulique rural |
12 |
1 |
600 |
7200 |
|
6 |
PHP |
A2 santé |
12 |
2 |
600 |
14400 |
|
7 |
Ménagère |
A2 |
12 |
1 |
250 |
3000 |
|
8 |
Chauffeur et agent de maintenance |
A2 |
12 |
1 |
250 |
3000 |
|
8 |
Gardien |
A2 |
12 |
4 |
250 |
12000 |
|
Total |
92400 |
FOURNITURES DE BUREAU
|
N° |
Désignation |
Quantité |
Unité |
PU en $ |
PT en $ |
|
1 |
Rame papiers duplicateurs |
60 |
Rame |
10 |
600 |
|
2 |
Agrafeuse |
5 |
pc |
5 |
25 |
|
3 |
Boite de stylos |
20 |
boite |
5 |
100 |
|
4 |
Boite d'agrafes |
10 |
boite |
1,5 |
15 |
|
5 |
Encre correcteur |
6 |
boite |
5 |
30 |
|
6 |
Farde |
10 |
pc |
5 |
50 |
|
7 |
Classeurs |
20 |
pc |
30 |
600 |
|
8 |
Boites marqueur |
10 |
boite |
5 |
50 |
|
9 |
Lattes |
10 |
pc |
0,25 |
2,5 |
|
Cahiers ministre |
20 |
pc |
1 |
20 |
|
|
Sous-Total |
1472,5 |
107
MOBILIER DU BUREAU
|
N° |
Désignation |
Quantité |
unité |
PU en $ |
PT en $ |
|
1 |
Table Bureau |
6 |
pc |
65 |
390 |
|
2 |
Chaises/bureau |
20 |
pc |
25 |
500 |
|
3 |
Etagère |
12 |
pc |
40 |
480 |
|
4 |
Achat ordinateurs |
6 |
pc |
700 |
4200 |
|
5 |
Photocopieuse et imprimante |
1 |
pc |
100 |
100 |
|
Sous Total |
5670 |
LOCATION BUREAU ET AFFAIRE LOGISTIQUE
|
N° |
Désignation |
Quantité |
durée |
Prix unitaire |
Total |
|
1 |
Location bureau |
1 |
12 |
150 |
1800 |
|
2 |
Générateur |
1 |
12 |
Forfait |
1500 |
|
3 |
Paiement eau du bureau |
12 |
12 |
100 |
1200 |
|
4 |
Achat moto |
4 |
12 |
1500 |
6000 |
|
5 |
Maintenance |
12 |
12 |
100 |
1200 |
|
6 |
carburant et lubrifiant |
100 |
12 |
2 |
2400 |
|
7 |
Location voiture 4x4 |
1 |
12 |
400 |
4800 |
|
8 |
Imprévu logistique |
1 |
12 |
Forfait |
1500 |
|
9 |
Communication |
1 |
12 |
Forfait |
1700 |
|
S/TOTAL |
22100 |
108
BUDGETISATION DES ACTIVITES
|
No |
Désignation |
Quantité |
durée |
prix unitaire |
Total |
|
1 |
Spots Radio sur la promotion de l'hygiène |
2 |
12 |
60 |
1440 |
|
2 |
Formation des formateurs (TOT) |
10 |
12 |
10 |
100 |
|
3 |
Formation des RECO |
50 |
12 |
10 |
500 |
|
4 |
Formation de comité d'eau |
140 |
12 |
10 |
1400 |
|
5 |
Formation des artisans réparateurs |
4 |
12 |
10 |
40 |
|
6 |
Formation des leaders locaux |
20 |
12 |
12 |
240 |
|
7 |
Atelier de réflexion sur le changement de comportement |
6 |
12 |
200 |
1200 |
|
8 |
Visibilité et message éducatif |
30 |
12 |
30 |
900 |
|
9 |
Matériel de formation |
Forfait |
12 |
Forfait |
1500 |
|
10 |
Stratégie de sortie |
2 |
12 |
Forfait |
1000 |
|
11 |
Autres formation |
1 |
12 |
Forfait |
1000 |
|
12 |
Enquêtes CAP et FGD |
2 |
12 |
500 |
1000 |
|
13 |
Accommodation et voyage |
Forfait |
12 |
Forfait |
1500 |
|
14 |
Sensibilisation par le théâtre |
Forfait |
12 |
Forfait |
3000 |
|
15 |
Formation des policiers d'assainissement |
40 |
2 |
10 |
800 |
|
S/total |
15620 |
||||
|
Grand total |
44862,5 |
Cout total du projet : USD 397 632
CHOIX DE LA TUYAUTERIE
Le choix de la tuyauterie n'est pas au hasard mais plutôt il est motivé par les éléments suivant :
B La tranchée de passage de la conduite rocheuse à 80%
B Beaucoup de passages aériens enregistrés dans le tracé de la tuyauterie
B Notre conduite passe dans des pâturages
B Durée de vie des tuyaux PE
109
I. OUVRAGES
1. Livre du relais communautaire, version 2005
2. Livre eau, assainissement et hygiène d'action contre la faim
3. Module de formation sur la chloration d'Oxfam GB
4. Manuel pratique d'analyse de l'eau 4ème Edition de la fondation nationale de la santé de Brésil
5. Guide d'utilisation du kit d'analyse de l'eau Delagua et Wagtech
6. Livre enjeux et perspective de l'exploitation minière au Nord-Kivu du gouverneur de la province Honorable Julien P.)
7. Livre de monsieur DALY R. Bos. Intitulé Prévention des maladies diarrhéique publié à Déc. 2004
II. REVUES.
1. OMS 2006 : Le paludisme dans le monde
2. PNLP, guide technique de formation en prévention et prise en charge du paludisme.
III. MEMOIRES ET TFC
1. ATOKERA Alexis, Facteur de la morbidité diarrhéique chez les enfants
2 Mobali., Facteurs favorisant la mortalité infantile chez l'enfant de moins de 5 ans 2012 U.S.J / GOMA
3. Olinde, de l'université catholique de Bukavu dans son TFC les maladies diarrhéiques publié à 20132014
4. Don Kikudi, connaissance pratique et attitude des relais communautaire de Bukavu face au choléra de l'ISTC 2014
5. Monsieur ATOKARE Alexis de l'institut national de la statistique des études économiques et démographiques (INSEED) à N'Djamena au Tchad, dans son mémoire intitulé : Facteurs explicatifs de la morbidité diarrhéique chez les enfants de moins de cinq ans au Tchad Année de soutenance : 2008
IV. RAPPORTS ET AUTRES DOCUMENTS
6. Rapport épidémiologique du centre de santé de référence de Rubaya
7. Rapport PNUD, la pauvreté dans la province du nord Kivu publié a Mars 2009
8. Directives de qualité pour l'eau de boisson OMS troisième volume consulté le 18 Mars 2015 à 16h00
9. Rapport OMS WASH dans le monde 2014
10. Notes de cours AEP.
V. SITE INTERNET
11. http// google.fr-Wikipedia.org/Wiki/Santé.
12. UN water
13. Spring water
14. Mauntin spring water.net
15. www.rfi;prioritée
16. Site internet:// www.interaide.org/pratiques_old/pages/eau/techniques
17. Google, les maladies diarrhéiques, Watch tow.
110

111
ANNEXE 1
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE CAP A RUBAYA
MARS 2015 - GERMAEL
Dans le cadre de recherches scientifiques, rédaction du mémoire sur l'évaluation de connaissance, attitude et pratique de la population de Rubaya face aux pathologies liées à l'eau, hygiène et l'assainissement.
REPERAGE DU MENAGE ENQUETE
1. Zone de santé :
2. Aire de santé :
3. Village :
4. Numéro d'ordre de l'échantillon :
5. Nom de l'enquêteur :
6. Date de l'interview :
GENERALITE SUR LA PERSONNE ENQUETEE ET LE MENAGE
7. Quel est votre nom et prénom :
8. Quel âge avez-vous? :
9. Avez-été à l'école?
1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
10. Si vous avez été l'école jusqu'à quelle année? La question n'est pertinente que si Education de L'enquêté = "Oui"
11. Combien des personnes de plus de 18 ans vivent dans votre ménage ? (y compris vous si vous été dans le cas) :
12. Combien de personnes de moins de 18 ans vivent dans votre ménage?
13. Combien d'enfants de moins de 5 ans vivent dans votre ménage?
14. Est-ce que vous dormez sous une moustiquaire? 1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
DIARRHEE
15. Est-ce que l'un de vos enfants de moins de 5 ans a été malade dans le 2 dernières semaines? 1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
16. Si oui parmi eux combien ont fait la diarrhée?
La question n'est pertinente que si Cas maladie des enfants de moins de 5 = "Oui"
17. Que faite vous quand votre enfants à la diarrhée?
1. On l'amène au centre de santé
2. On achète des médicaments au marché
3. On lui donne des plantes qui soignent la diarrhée
4. On lui donne de sérum de réhydratation orale que nous préparons nous même
5. On continue à lui donner à manger
6. On continue à lui donner à boire
7. On fait des prières
8. Autres à préciser
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
112
APPROVISIONNEMENT EN EAU
Eau de boisson
18. Quelle est la source principale d'eau de boisson pour les membres de ta famille?
1. Source non aménagée :
2. Source aménagée :
3. Eau du robinet :
4. Puits non protégé :
5. puits protégé :
6. Rivière/Marre/Ruisseau :
7. Eau de pluie :
8. Eau amenée par un camion : Vous pouvez cocher plusieurs cases.
19. Le récipient de stockage d'eau est-il propre et couvert?
1. Oui couvert et propre :
2. Non couvert et sale :
3. Propre mais non couvert :
4. Sale mais couvert :
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
20. Demandez de puiser de l'eau dans le récipient de stockage et observer si les doigts touchent l'eau 1. oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
21. Estimer le volume du récipient de stockâge
22. En combien de jours le récipient de stockage ce vide-il?
23. Est-ce que vous panser que l'eau peut transmettre des maladies? 1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
24. Est-ce que vous faite bouillir l'eau avant de la boire? 1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
25. Est-ce que vous mettez un produit dans l'eau avant de la boire? 1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
26. Est-ce que vous filtrez l'eau avant de la boire? 1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
27. Est-ce que vous savez que l'eau souillée peut être traitée par les produits ? Ébullition 1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
HYGIENE
28. Est-ce que vous utilisez du savon pour vous laver les mains? 1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
29. Quelles sont les raisons qui vous empêchent d'utiliser le savon pour vous laver les mains?
1. C'est trop cher
2. ce ne pas dans notre habitude
3. Ce n'est pas disponible
4. Autres à préciser
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
La question n'est pertinente que si Usage du Savon = "Non"
30. A quel moment nettoyer vous les mains habituellement? 1. Après avoir été à la toilette
113
2. Après le nettoyage ou changement des couches des enfants
3. Avant de préparer les aliments
4. Avant de manger
5. Avant d'allaiter l'enfant
6. Au retour du champ
7. Le matin
8. Autres à préciser
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
31. Demandez à la personne de vous expliquer comment elle se lave les mains et notez les points suivants:
1. Utilise de l'eau propre qui coule
2. Utilise du savon
3. Utilise de la cendre
4. Se frotte le 2 mains au moins trois fois
5. Se sèche à la main à l'air libre
6. se sèche avec un linge
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
ASSAINISSEMENT DU MILIEU FAMILIAL
32. Observer la présence des selles des enfants dans la parcelle? 1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
33. Observer la présence d'une latrines? 1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
34. Observer la présence du savon, cendre, lave main auprès de la latrine? 1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
La question n'est pertinente que si Présence latrine = "Oui"
35. Observer la présence d'un stock de cendre à l'intérieur de la latrine? 1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
La question n'est pertinente que si Présence latrine = "Oui"
36. Observer l'état hygiénique de la latrine et notez si:
1. La latrine dégage des mauvaises odeurs
2. Ilya des matières fécale sur le sol
3. Ilya des mouches
4. La latrine est hygiénique
Vous pouvez cocher plusieurs cases (3 au
Maximum).
La question n'est pertinente que si Présence latrine = "Oui"
37. Observer la présence de trou d'ordure dans la parcelle? 1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
38. Observer la présence de moustiquaire au-dessus des lits des adultes 1. Oui 2. Non
39 Observer la présence de moustiquaire au-dessus des lits des enfants Oui 2. Non
114

Rampe de distribution d'eau dans le camp Kishusha
Image de la source non aménagée Kasura II. Signalons qu'il y a toujours une longue file d'attente
ANNEXE3 PHOTO

115
BF No 3 de la même
adduction
Borne fontaine No 2 de l'adduction aménagée par l'ONG Caritas au centre de Rubaya

116
Image reflétant les habitants de Luoo qui puisent sur un ruisseau.
Camp de déplacement de Kishusha à Rubaya centre
Poubelle informelle dans le centre de Rubaya

117
Rubaya et le camp de déplacés de Kishusha
118
PRELUDE..................................................................................................................... ......................I
DEDICACE..................................................................................................................... ...................II
AVANT- PROPOS........................................................................................................................... ...III
SIGLESETABREVATIONS................................................................................................................ IV
RESUME.............................................................................................................................. .......... VI
0. INTRODUCTION GENERALE......::...................................................... .................................... .........1 ETATDE LA QUESTION................................................................................................ ......................3
|
CHAPITRE 1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE......................................................................... ....11 |
|
|
1.1. Monographie de la province du Nord Kivu.................................................................................... ...... |
11 |
|
1.1.1. Cadres géographiques............... ................................................................................................... |
11 |
1.1.2. Historique..................... ..............................................................................................................11
|
1.1.3. Environnement politique et sécuritaire........................... .................................................................. 12 1.1.4. Territoire de Masisi..................................................................................................................... .12 1.2.5. Rubaya 13 1.1.6. Les
Maladies...............................................................
............................................................ 14 |
|
|
1.1.6.1. Choléra 34 |
|
|
1.1.6.2. Anémie 34 |
|
|
1.1.6.3. Arsenicisme 35 |
|
|
1.1.6.4. Ascaridiase 36 |
|
|
1.1.6.5. Campylobactériose 36 |
|
|
1.1.6.6. Dengue et dengue hémorragique 37 |
|
|
1.1.6.7. Diarrhée 37 |
|
|
1.1.6.8. Encéphalite japonaise 38 |
|
|
1.1.6.9. Fièvres typhoïde et paratyphoïde 38 |
|
|
1.1.6.10. Fluorose 39 |
|
|
1.1.3.10.1.Les causes de la fluorose 39 |
|
|
1.1.3.10.2.Impact de la fluorose sur la population 39 |
|
|
1.13.11. Gale 39 |
|
|
1.1.3.12. Hépatite 40 |
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1.1.3.13. Leptospirose 40 |
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1.13.13.1.Les causes de la leptospirose 40 |
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1.13.13.2.Impact de la leptospirose sur la population 40 |
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1.13.14. Malnutrition 40 |
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1.13.15. Méthémoglobinémie 41 |
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1.13.16. Noyade 41 |
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1.13.17. Onchocercose (cécité des rivières) 42 |
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1.13.18. Paludisme 42 |
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1.13.19. Saturnisme 43 |
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1.13.20. Schistosomiase 43 |
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119
1.13.21. Teigne 44
CHAPITRE 2 PRESENTATION THEORIQUE DU TRAVAIL............................................................ 47
2.1 ETUDE CONCEPTUELLE............................................................................................................................................................... ...... 47
2.2. BUT....................................................................................................................................................................................... 47
2.3. GENERALITES....................................................................................................................................................................................... 47
2.4. RELEVES DES DONNEES 48
2.5. BESOIN JOURNALIER................................................................................................................................................ .............................. 54
2.6. NOTIONS SUR LE TRAITEMENT DE L'EAU DE BOISON 56
CHAPITRE 3. PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS....................................... .................. 61
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 109
ANNEXES........................................................................................................................... ........................................................................... 101
QUESTIONNAIRESD'ENQUETES................................................................................................... .......................................... 102
TABLEDE MATIERES............................................. ..................................................................................................................... 109