REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE BIOSADEC
LICENCE- MASTER- DOCTORAT
BP 2153 BUKAVU
FACULTE DES SCIENCES ET SCIENCE DE
L'INGENIEUR.
DEPARTEMENT D'HYDRAULIQUE ET ENVIRONNEMENT
EVALUATIONS DE CONNAISSANCES, ATTITUDES ET PRATIQUES
DE POPULATION DE RUBAYA FACE AUX PATHOLOGIES LIEES A L'EAU, L'HYGIENE ET
ASSAINISSE MENT.
(Période allant du 20/01 au
20/05/2015)
Par: Germael MUHINDO FAIDA
Mémoire présenté et
défendu en vue de l'obtention du diplôme de licence
appliquée en Hydraulique et Environnement
Dirigé par Ir. Grégoire MBANGU
BUKAVU, Juillet 2015
1
PRELUDE
La vie c'est un périple dont l'étape
suivante est inconnue.
Germael
« Les bontés de l'Éternel ne sont
pas épuisés, Ses compassions ne sont pas à leur terme;
Elles se renouvellent chaque matin. Oh! Que ta fidélité est
grande! L'Éternel est mon partage, dit mon âme; C'est pourquoi je
veux espérer en lui.».
Lamentation 3 :22-24
"Quelle que bonne ou mauvaise d'apparence que peut
revêtir un acte présent, l'abstinence dans son jugement à
priori est une sagesse pour une observation objective de ses retombées
dans le futur L.
2
DEDICACE
A mon cher directeur de travail
Au corps académique
A ma chère épouse
A mes collègues
A mes amis
3
AVANT- PROPOS
Cette conception est un ensemble d'efforts fournis
à plusieurs niveaux par un grand nombre des gens qui nous sont
chers.
Notre reconnaissance s'adresse au corps universitaire
de BIOSADEC en particulier ceux qui sont impliqués en licence
unique.
Puisse respectivement mon directeur, Ir.
Grégoire Mbangu accepter mes sentiments affectueux pour prendre le guide
de cette oeuvre avouable.
Nous sommes émus par la simplicité et
l'accueil étonnement affiché par les autorités sanitaires,
politico administrative lors de notre recherche dans le groupement de Matanda
en générale plus particulièrement dans le poste
d'encadrement administratif de Rubaya en territoire de Masisi.
Nous tenons à garder comme mémorial le
soutien tant moral, matériel que financier
bénéficié de la part de ma très chère
épouse ADJABU MUKE Colette, Fabius MAPATANO mon collègue de
service, et des tous ceux qui de loin ou de près ont contribué
à la réalisation de cet ouvrage.
Nous adressons une profonde gratitude à
monsieur Justin MUHIMUZI qui nous a orienté pour le cadrage de notre
sujet de travail.
Qu'il vous plaise de trouver à travers cette
expression, la preuve de notre mémoire aux efforts fournis.
4
Sigles et abréviation
RECO : Relais communautaire
WASH: Eau hygiène et assainissement (Water
sanitation and hygiene)
OMS : Organisation mondiale de la
santé
CAP : connaissance attitude et pratique
DAL: Défécation en l'air
libre
INSEED : Institut National de la Statistique des
Etudes Economiques et Dermographiques
Ir. : Ingénieur
ACF: Action contre la faim
W.W.W: Word Wide Web
AS: Aire de santé
MPR: Mouvement populaire pour la
révolution
PEA : Poste d'encadrement Administratif
CEPAC : Communauté évangélique
pentecôtiste en Afrique centrale
CBCA : Communauté baptiste au centre de
l'Afrique
UV : Ultraviolet
PET : Polyéthylène
téréphtalate.
AEP : Adduction d'eau potable
MPR : Mouvement populaire pour la
révolution
PNUD : Programme de nations unies pour le
développement
RDC : République démocratique du
Congo
ANR : Agence nationale de renseignement.
DGRNK: Direction générale de recettes du
nord Kivu
FARDC: Forces armés de la république
démocratique du Congo
PME: Petite, moyenne entreprise
TRANSCOM: Transport et voies de
communication
CBCA: Communauté baptiste au centre de
l'Afrique
CADECO :
Ars. : Arsenic
TDS: Total dissolved solid en français (solides
dissous totaux)
Ca: Calcium
Mg: Magnésium
NTU: Unité de turbidité
néphélométrique
Mg/l : Milligramme par litre
PH : Potentiel hydrogène
F.: fluor
Ca2 : Dioxyde de Cali sium (Cali sium unie en double
liaison) formule brute
Na: Sodium
NH4: Ammonium
Fe: Fer
NO 2: Dioxyde d'azote
Cl.: Chlore
5
SO2: Dioxyde de soufre
Mn: Manganèse
OC: Dégrée Celsius
PS : Poste de santé
RDC : République démocratique du
Congo
PET : (polyéthylène
téréphtalate).
ONG : Organisation non gouvernementale
AGR : Activité génératrice de
revenus
H2O : qui associe deux atomes d'hydrogène et un
atome d'oxygène pour former l'eau
PVC: Polychlorure de vinyle
GPS: Global position system
PRECODESA: Président de comité de
santé
PNUD : Programme de nation unie pour le
développement.
LM : lave mains
Ir. : Ingénieur M2 : mètre
carré
M 3 : mètre cube
Km: kilos mètre
TOT: Trainer of trainers
IT: Infirmier titulaire
ITA : Infirmier titulaire adjoint PHT, : public healht
technicien PHP : public health promoter TL : Team leader
BF: Borne fontaine
Pc: Pièce
Kg: Kilos gramme
HJ: Homme jour
PE : Polyetlène
PN : Pression nominale
MF: Moyen formant
AG : Acier galvanisé
' : Pouce
M. O : Main d'oeuvre
Cm : centimètre
Cd : cadmium
ISTCE : Institut supérieur des techniques
commerciales et économiques
6
RESUME DESCRIPTIF DU TRAVAIL
Tant des problèmes qui guettent la santé de
l'homme, depuis sa croissance démographique marquant une symbiose non
seulement entre une insuffisance d'eau potable et les pratiques basiques
d'hygiène mais aussi son habitant et l'habitat.
Maitrisant bien ces problèmes nous pouvons trouver une
mesure palliative pour réguler la situation. Cet équilibre peut
se traduire entre autre par l'approvisionnement effectif de l'eau potable,
l'éducation sanitaire et la gestion des déchets solides issus
d'activités domestiques quotidiennes à savoir la cuisine,
l'élevage, et le petit/et ou grand commerce.
Rubaya, c'est une entité minière et très
populaire du territoire de Masisi, de ce fait, l'entité enregistre
beaucoup de maladies diarrhéiques et elle est jugée insalubre.
Parmi les facteurs qui contribuent à cet état
figurent les facteurs naturels, les facteurs socioéconomiques et
socioculturels.
Cette étude s'est agie d'aborder la
problématique de pathologies liées à l'eau, hygiène
et assainissement à Rubaya.
Le constat est que très peu de gens de Rubaya ayant une
information à ce sujet mais ces derniers négligent certaines
pistes de solution qui leurs sont proposés par les agents sanitaire, et
cela fait défaut.
La population de Rubaya n'est pas suffisamment desservie en
eau potable, manque
d'information, formation et éducation sanitaire
nécessaire pour rendre leur milieu assaini.
Cette état sanitaire non propice, cause une
insalubrité total dans ce milieu avec plusieurs effets néfaste
sur l'état de santé des habitants parmi lesquelles les
diarrhées, le choléra, la gale, la verminose etc.
Dans nos études, nous nous sommes assignés comme
objectifs spécifiques:
y" Identifier et clarifier les groupes de facteurs qui
influencent la persistance des pathologies liées au service WASH dans le
PEA de Rubaya;
y" Montrer l'ampleur des déséquilibres sur
l'approvisionnement en eau potable dans le dit PEA ; y"
Contribuer à l'amélioration de la desserte en eau potable
et à la protection des points des sources de puisage se trouvant
à Rubaya;
y" Contribuer à la promotion et vulgarisation
de l'information sur la transmission et les modes de prévention des
maladies hydriques.
Pour atteindre ces objectifs, nous avons procédé
par la récolte de données qualitatives et quantitatives en fixant
un échantillon représentatif de 212 personnes à
enquêtée. Un questionnaire a été administré
pour récolter les données auprès de ménages.
Après saisie, traitement et analyse des données aux logiciels
SPHINX, Word et Excel l'étude est aboutie aux résultats selon
lesquels :
7
44,7% de la population utilisent l'eau sale, 59% de la
population n'ont pas d'information sur la transmission de maladies d'origine
hydrique, 37.3% de la population n'ont pas des latrines, 68,4%, n'ont pas des
trous d'ordures.
Faces à ces facteurs qui sont une source
attitrée de pathologies diarrhéique qui rendent la vie des
habitants de Rubaya difficile nous avons formulé certaines pistes de
solution dont les principales sont constituées par une approche
intégrée d'approvisionnement en eau potable et promotion de la
santé publique à Rubaya.
A cela s'ajoute certaines recommandations formulées aux
autorités sanitaires, politico-administratif, ONG et à la
population elle-même.
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SUMMARY
Several problems that threaten health's man, then population
growth not only marking a symbiosis between a lack of drinking water and basic
hygiene practices as well as its inhabitant and habitat. Although mastering
these problems we can find a palliative measure to regulate the situation. This
balance can be translated among others by the effective supply of drinking
water, health education and the management of solid waste from everyday
household activities namely cooking, animal husbandry, and the small and / or
large commerce.
Rubaya is a mining area and very popular entity of Masisi
territory, thus the entity saves a lot of diarrhea and is considered
unhealthy.
Factors that contribute to this include natural factors, economic
and socio-cultural social factors. This study comes to addressing the problem
of diseases related to water and sanitation in Rubaya. The fact is that very
few people in Rubaya having information about this but they neglect certain
solutions offered to them by the health workers, and this is lacking.
The population of Rubaya is not enough access to drinking water,
lack of information, health education and training required to make their
sanitized environment.
This non-conducive state of health, because a total unhealthiness
in this environment with several detrimental effects on the health of
inhabitants among which diarrhea, cholera, scabies, worm infections etc.
In our studies, we have set the following specific objectives:
Identify and clarify the factors that influence groups the
persistence of diseases related to WASH services in the PEA Rubaya;
Show the extent of imbalances in the supply of drinking water in
the area said
To contribute to the improvement of drinking water supply and the
protection of sources of points bailing lying Rubaya;
To contribute to the promotion and dissemination of information
on transmission and prevention of waterborne diseases modes.
To achieve these objectives, we conducted by harvesting of
qualitative and quantitative data by setting a representative sample of 212
people surveyed. A questionnaire was administered to collect data from
households. After capture, processing and analysis of data SPHINX software,
Word and Excel is accomplished with the study findings that:
44.7% of the population use the dirty water, 59% of the
population have no information about the
9
transmission of waterborne diseases, 37.3% of the population does
not have latrines, 68.4 %, do not have garbage holes.
Faces to these factors as a regular source of diarrheal diseases
that make people's lives difficult Rubaya we formulated certain solutions whose
main consist an integrated approach to supply drinking water and promotion of
public health Rubaya.
Add to this some recommendations to health authorities,
political-administrative, NGOs and the public itself.
10
Depuis très longtemps que l'homme est apparu
sur la terre, il court plusieurs moments des maladies liées à
l'utilisation de mauvaises eaux, hygiène interpersonnelle
médiocre et assainissement non adéquat.
La situation est grabataire au point que la plus part
de gens ne sont pas informés par rapport aux pathologies hydrique et les
autres en sont informés mais ils tombent toujours malade et/ou ils
meurent par négligence de certaines pistes des solutions qui leur sont
proposées par les RECO ou policier d'assainissement.
En droit fondamental tout être humain, doit
posséder le meilleur état de santé susceptible
d'être atteint, y inclus un état complet, bien-être
physique, mental et social et entre temps entériné dans de
nombreuses déclarations et chartes à l'échelle
internationale, régionale et nationale. Il est clairement établi
aujourd'hui que des populations en bonne santé constituent la base pour
un développement social, économique et environnemental durable
ainsi que pour la paix et la sécurité inversement.
Néanmoins, malgré les nombreuses
avancées réalisées tout au long de ces dernières
décennies, un grand nombre de personnes défavorisées
souffrent toujours de mauvaise santé et de milliers d'entre elles
meurent tous les jours pour de raisons qu'ils seraient possible de
prévenir. Les femmes et les enfants de communautés mal desservies
portent un lourd fardeau pour de maladies et une mortalité
évitable.
Près d'un milliard d'êtres humains sont
privés d'accès à l'eau potable. 2,5 milliard ne disposent
pas de latrine soit 40% de la population mondiale. Le résultat de tout
cela est que plusieurs millions de personnes meurent chaque année aux
maladies liées à l'eau, ce qui fait de l'eau insalubre la
première cause de mortalité au monde.
Une eau potable sur, l'assainissement et
l'hygiène (WASH) sont de facteurs critique de la santé de
populations et de leur bien-être notamment de la santé de
mères et de nouveaux nés. On attribue près de 10% du
fardeau mondial de la maladie à un WASH insalubre et les femmes et les
enfants sont les plus touchés par les conséquences d'un mauvais
accès à ces services.
Des maladies diarrhéiques résultat de
mauvaises pratiques d'hygiène d'une alimentation ou de sources d'eau
contaminées constituent l'une de premières causes de
mortalité et de morbidité enfantine dans le monde.
Référence clé : Livre (AielloAE, Coulborn
RM).
Dans le pays en développement quatre
cinquième de toutes les maladies sont causées par l'eau insalubre
et où la diarrhée est la principale cause de la mort des
enfants.
L'image globale de l'eau et la santé a une
forte dimension locale avec près de 1.1 billions de personnes n'ayant
pas d'accès à des sources améliorées en eau potable
et près de 2.4 billions ont une hygiène
adéquate.
11
Aujourd'hui il est évident que les maladies
dues à l'eau et l'hygiène expliquent environ 2, 213,000 morts
chaque année et une perte annuelle de 82, 196,000 d'années de vie
corrigée du facteur d'invalidité (DALY) (R. Bos. Déc.
2004)
L'OMS estime que dans le monde, plus de 2 billions de
personnes sont infectées par Schistosomiases et les helminthes transmis
par le sol dont 300 millions souffrent à de graves maladies dues
à cela.
La diarrhée se produit partout dans le monde cause
4% de taux de mortalité et 5% d'incapacité
Seul au Bangladesh, environ 35 million de personnes
sont exposés, sur de bases quotidiennes à des niveaux
élevés en arsenic dans l'eau potable, qui menace finalement leur
santé et raccourcira leur espérance de vie.
Le simple acte de bonne pratique d'utilisation de
latrine, ébullition de l'eau à boire lavage des mains avec du
savon ou de la cendre que la population de Rubaya néglige peut
prévenir d'une manière efficace les pathologies liées
à l'eau et l'assainissement qui épient les habitants de
Rubaya.
Nous avons compris que la plus part des habitants de
Rubaya ne sont pas informés qu'on peut attraper des maladies suite
à des mauvaises pratiques d'hygiènes et ou à une
consommation d'une eau insalubre, non protégée et mal
conservée dans le ménage.
Le peu d'habitants qui sont informés par
rapport à la problématique négligent les moyens de
prévention de ces dites pathologies qui leur sont proposés par
les sensibilisateurs sanitaires RECO de la dite contrée.
L'enquête CAP permet un cadrage
c'est-à-dire un dispositif d'observation sociologique de perceptions des
comportements face au développement d'un phénomène. Il
prend compte aussi de spécificité de contextes socioculturels
pour adapter les actions de prévention et les activités dans un
domaine particulier.
Notre grand travail est d'encourager la technique de
RECO ou policier d'assainissement dans le système de communication dans
leurs entités sanitaires pour vulgariser les bonnes pratiques
d'hygiènes, la meilleure conservation et protection de l'eau de boisson
dans les ménages afin de prévenir les maladies liées au
service WASH, et pour un changement des comportements social.
Notre souci est d'orienter les habitants pour qu'ils
préviennent les maladies liées à l'eau, hygiène et
assainissement et qu'ils vivent en bonne santé.
12
0.1. HYPOTHESES
Les cas de maladies liées à l'eau,
hygiène et assainissement persistent à Rubaya, les causes
seraient :
> Manque d'information claire sur les modes de
transmission de pathologies liées à une consommation d'eau
insalubre et un assainissement non propice;
> Une faible couverture d'installations
d'approvisionnement en eau potable;
> Un assainissement non propice souillé par les
habitants eux même.
0.2. ETAT DE LA QUESTION
Nous ne sommes pas les premiers à avoir
orienté les études de recherches sur ce domaine. En effet, nous
nous sommes inspirés aux autres travaux d'effort de nos
prédécesseurs qui ont traité les sujets orientés
dans la même thématique, à savoir:
Monsieur Adolphe KAMBALALA expert en Génie
civil et hydraulique : dans son module de formation hygiène-eau et
assainissement, prévention sanitaire à destinations des
populations bénéficiaire, intitulé pourquoi se laver les
mains avec du savon ? dans cet ouvrage il a souligné les
éléments causals des maladies liées à
l'hygiène, l'eau et l'environnement mal sain dans ce livre il a
écrit ce qui suit :
Dans son premier chapitre il a fait allusion à
l'importance de l'eau, la protection et le traitement, l'objectif de cette
partie de l'ouvrage selon lui était d'apprendre non seulement aux gens
d'où vient l'eau (le cycle de l'eau) et identifier les sources de
contamination de l'eau mais aussi proposer certaines mesures préventives
utilisables pour prévenir la contamination de l'eau et certains moyens
de traitement de l'eau contaminée.
Dans la suite de l'ouvrage il a parlé sur
l'assainissement de l'environnement et utilisation des latrines, dans la
session il visait à sensibiliser les gens sur l'utilisation de latrines
et développer des connaissances par rapport à la construction,
l'utilisation et l'entretien des latrines
Quant aux mauvaises habitudes concernant la
défécation à l'aire libre, il a ajouté que cette
pratique c'est une source terrible de transmission des maladies, cette partie
selon lui peut faire l'objet de discussions en groupe et débat ouvert en
laissant un choix libre aux gens d'élucider les mauvaises et bonnes
pratiques qui sont couramment manifeste dans la communauté locale
moyennant une boite à image dans ce cas les habitants parviennent
à détecter les conséquences des mauvaises pratiques de la
DAL. En effet cet ouvrage insiste à sensibiliser les gens à
change leur attitudes et pratiques face aux pathologies liées à
l'eau, hygiène et assainissement afin d'adopter un bon comportement pour
qu'ils vivent à bonne santé.
Monsieur ATOKARE ALEXIS de l'institut national de la
statistique des études économiques et démographiques
(INSEED) à N'Djamena au Tchad, dans son mémoire intitulé :
Facteurs explicatifs de la morbidité diarrhéique chez les enfants
de moins de cinq ans au Tchad, dans ce
1 Olivier Vinassého
13
Mémoire il a souligné au titre eau que
l'accessibilité en l'eau en quantité et en qualité
suffisantes pour satisfaire les besoins humains fondamentaux est une condition
préalable pour obtenir un meilleur niveau de santé et un
développement durable.
Il a écrit que l'eau est un grand facteur de
contamination de plusieurs maladies, c'est un véhicule qu'empruntent
beaucoup de germes ou de leurs vecteurs. Cette contamination peut se faire
même par contact avec l'eau souillée.
Nous sommes d'accord avec lui que les maladies
liées à l'eau sont une des principales causes du mauvais
état de santé chez les populations des pays
sous-développés.
Selon l'OMS, (1997), près de la moitié
de la population mondiale souffre de maladies associées à une
pénurie d'eau ou à l'eau contaminée. Elle est aussi
exposée à un risque de maladies transmises par l'eau et les
aliments parmi lesquelles les maladies diarrhéiques. (Diamé, E.
et al. 1986) Cités par Béninguisse, 1993.
La source d'approvisionnement en eau nous donne une
idée sur la quantité de l'eau disponible dans le ménage.
Afin de clarifier le rapport entre l'approvisionnement en eau et l'incidence de
plusieurs maladies.
Madame OLINDE dans son travail de fin cycle de
l'année (2013-2014), traitant sur les maladies diarrhéique, dans
une partie, elle a bien explique que dans le monde Environ 1,1 milliard de
personnes pratiquent la défécation à l'air libre, qui fait
un facteur important dans la transmission des maladies
diarrhéiques.
Monsieur Olivier Vinassého AZONNAKPO dans son
article titré les risques sanitaires liés à la
qualité de l'eau de boisson, à l'insalubrité et au manque
d'hygiène. Nous sommes convaincus avec lui que toute dégradation
de l'environnement interfère avec la santé, notamment en
contaminant la chaîne alimentaire.
Toujours en dehors d'un contexte accidentel majeur, le
risque le plus aigu pour la santé humaine est certainement le risque
microbiologique. C'est indiscutablement le risque majeur pour tous les pays du
monde et toutes les populations mondiales.
Le livre intitulé Eau, assainissement
Hygiène écrit par ACF international dans l'article organisme
pathogène présent dans l'eau, il souligne que les organismes
pathogènes pouvant être présents dans l'eau sont
très nombreux et variés. La plupart des pathogènes
présents dans l'eau étant issus de fèces humaines ou
animales. On parle de bactéries indicatrices.
Notre particularité face à cette
situation est que nous qui sommes spécialistes en matière de
l'eau et l'environnement puisions prendre le guide de pourvoir l'information
aux populations par rapport aux pathologies qui sont liées aux mauvaises
pratiques d'hygiènes et à une consommation d'une eau
souillée par eux même d'une manière ou d'une autre et que
ceux derniers changent de comportements1 et qu'il parviennent
à vivres en bonne santé.
14
0.3. METHODOLOGIES
Pour produire un travail véritablement
scientifique et efficace, toute recherche exige une certaine
méthodologie, une opération intellectuelle de traitement des
données relatives à une réalité sociale
étudiée en fonction d'un objectif précis. Nous aborderons
dans ce point les outils et les méthodologies de collecte de
données utilisés dans le cadre de cette étude. Il s'agit
de la recherche documentaire en même temps l'observation du milieu, des
entretiens suivis d'interview libre et questionnaires.
0.3.1. Méthodes
Cependant que notre étude, s'est
réalisée sous la houlette des différentes
méthodes.
La méthode historique, qui nous a permis de
fouler certaines données dans les archives et à même temps
la méthode comparative a intervenue, celle-ci nous a permis une
comparaison des donnés aux quelles nous avons eu accès, nous
avons utilisé également une méthode
génétique qui nous a permis
de voir comment la population de Rubaya s'est transmis
les comportements de génération en
génération.
0.3.2. Techniques
Les techniques suivantes ont intervenue pendant nos
recherches :
Technique documentaire : sous l'aide de celle-ci, nous
avons pu réviser la littérature des documents dont nous avons eu
accès, elle nous a ainsi été utile dans la conception de
notre cadre théorique. En outre, elle nous a permis de recueillir
certaines données sur la province du nord Kivu, le territoire de Masisi
en général et sur le groupement de Matanda et le PEA Rubaya en
particulier;
Technique d'interview : elle nous a également
facilité à constituer le cadre théorique ainsi que les
données relatives à notre milieu d'étude voir même
recueillir les données sur l'accès à l'eau à
Rubaya;
Observation libre : Elle nous a permis de
découvrir l'environnement, promiscuité et certains comportements
que pratique la population habitant dans notre lieu de travail;
Le questionnaire d'enquête : celle-ci
nous a permis de récolter les données nécessaires pour
l'analyse et vérification de nos hypothèses de
recherche.
La statistique descriptive: elle nous a permis de
calculer certains pourcentages et fréquences de nos données de
base.
15
0.4. OBJECTIFS
Les objectifs de notre recherche sont fondés
à plusieurs niveaux visant à prévenir les
maladies
d'origine hydriques et environnementales qui cause la
mort de plusieurs personnes en République Démocratique du Congo
en général, à Rubaya en particulier.
0.4.1. Objectif global
La présente étude a pour objectif
global, de contribuer à l'amélioration des programmes de
santé, d'approvisionnement en eau potable et de population en
général et des programmes de lutte contre les maladies
liées à l'eau, hygiène et assainissement qui épient
la population du groupement de Matanda en général, et
particulièrement les habitants de Rubaya.
0.4.2. Objectif spécifique
D'une manière spécifique, nous voulons
:
ü Identifier et clarifier les groupes de
facteurs qui influencent la persistance des pathologies liées au service
WASH dans le PEA de Rubaya;
ü Montrer l'ampleur des
déséquilibres sur l'approvisionnement en eau potable dans le dit
PEA ;
ü Contribuer à l'amélioration de
la desserte en eau potable et à la protection des points des sources de
puisage se trouvant à Rubaya;
ü Contribuer à la promotion et
vulgarisation de l'information sur la transmission et les modes de
prévention des maladies hydriques, vulgariser la construction,
utilisation et l'entretien correcte et systématique de latrines dans les
parcelles, mais aussi à la meilleure gestion des déchets dans
l'environnement de Rubaya.
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix de ce sujet n'est pas un fait du hasard, la
santé des êtres humains nous concerne tous. Personne ne peut
contester que lorsqu'il y a la mort d'hommes, c'est un vide dans la
société qui se crée. Dans ce cadre d'idée, nous qui
sommes parmi les spécialistes à la matière ; sommes dans
l'obligation de trouver des solutions durables palliatives à ces genres
de problèmes.
L'élément capital qui a motivé le
choix de ce sujet est une bizarrerie constatant que les maladies d'origine
hydriques semblent prendre un espace suffisant dans le PEA de Rubaya et
pourtant les causes évitables de ces maladies sont quasiment connues.
Nous avons constaté la problématique lors de notre visite au
centre de santé de référence du milieu mais aussi suite
à une longue file d'attente aux points de puisage de la dite
contrée.
0.5.1. Intérêt académique
L'intérêt académique de notre
sujet est justifié par l'effet que nous étant étudiant de
la faculté de sciences et science de l'ingénieur,
département d'hydraulique et environnement; l'approche, les
stratégies utilisées dans l'approvisionnement de l'eau de boisson
et l'environnement ont un impact
16
sur la vie de populations c'est une matière
qu'il faut documenter et approfondir afin de constituer une base des
données utile pour les autres étudiants qui voudront suivre notre
département.
Ainsi nous arrivons sur les champs de la recherche
où nous devons évaluer la valeur et l'importance de la
faculté et du département en faisant un lien entre les
problèmes de nos populations sur le terrain, les ressources dont elles
disposent et la capacité humaine et technique nécessaire à
résoudre ces problèmes majeurs.
0.5.2. Intérêt scientifique
Ce travail, surement d'une manière ou d'une
autre servira comme référence aux futurs chercheurs qui
inciteront les sujets similaires, ainsi bien ce sujet va nous permettre
d'apprendre ou connaitre une réalité approfondie dans le domaine
de prévention des maladies mais aussi quelques techniques
d'approvisionnement en eau potable ainsi que des installations
sanitaires.
0.6.1. Intérêt sociaux économique
Ceci fera preuve de quoi est-ce que nous serons utiles
à la société. Le résultat de ce travail pourra
éliminer les obstacles qu'il convient de contourner, de réduire
de façon justificative le taux de prévalence à la
morbidité, issue des différentes techniques ou mode de
prévention préalablement proposés et clairement
donnés quand les maladies auront diminué la fréquence
l'économie sera automatiquement revit à la hausse, mais aussi la
population qui passe tous le temps presque au CS pour les consultations sera
entrain de vaquer paisiblement à leurs activités
génératrices des revenus.
0.6.2. Intérêt personnel
Dans notre étude nous avons voulu comprendre et
mettre en exergue les raisons possibles de la persistance des cas de
pathologies liées à l'eau, assainissement et manque
d'hygiène personnel, en dépit de manque de connaissance,
installations hydrauliques insuffisantes, structures de lutte et
prévention quasiment inexistantes.
0.7.DELIMITATION DU TRAVAIL
Nous avons voulus parler d'évaluation de
connaissances attitudes et pratiques des communautés qui hantent
à Rubaya servent de ponts avec les structures sanitaires face aux
maladies qui sont devenues phénomènes de santé publique,
et les comparer selon les autres côtés de la province.
Quant à la délimitation
thématique, cette recherche qui est notre travail porte sur les
l'évaluation de connaissances, attitudes et pratiques de population de
Rubaya face aux pathologies liées à l'eau, hygiène et
assainissement.
17
0.7.1. Spatial
Du point de vue spatial, nos études se
limiteront essentiellement en milieu rural dans l'aire de santé de
Rubaya zone de santé de Kirotshe, au nord Kivu en territoire de Masisi,
groupement de Matanda.
0.7.2. Temporelle
Ce travail s'achemine sur une période bien
précise de 5 mois. De janvier à mai 2015.
0.8. PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL
Notre travail se subdivise à trois grands
chapitres plus les conclusions, suggestions et la mesure palliative hormis
l'introduction, le prélude, le dédicace, l'avant-propos.
:
0.8.1. Intitulés des chapitres :
Chapitre 1 : Présentation du milieu
d'étude
Dans ce premier chapitre nous avons abordés les
détails possibles du milieu de notre étude à savoir
:
Monographie de la province du nord Kivu
Cadre géographique, physique, et historique de la
province du nord Kivu
Historique du nord Kivu
Environnement politique et sécuritaire du nord
Kivu
Territoire de Masisi
Localisation du territoire de Masisi Climat, hydrographie
de Masisi
Relief, sol et sous-sol de Masisi Groupement de
MuvunyiMatanda
Situation géographique du groupement de
MuvunyiMatanda
Rubaya
Aperçu historique, situation géographique,
limites géographiques de Rubaya
Organisation, fonctionnement, service étatique
fonctionnel à Rubaya Climat, végétation, population et
densité.
Composition de la population, langues parlées
à Rubaya
Education, religions et croyances
Répartition des populations par quartier de
Rubaya
Situation environnementale et habitat
Les parcelles, et ménages de Rubaya
Environnement, cadre de vie des
ménages
Le drainage, et décharge publique
Situation économique, sociale, sanitaire, et
épidémiologique
18
Source d'approvisionnement en eau de la population de
Rubaya
Accessibilité à l'eau potable et
l'assainissement en RDC
Les maladies d'origine hydrique
Qualité et norme minimale de l'eau
potable
Potabilité microbiologique, critère OMS de
potabilité microbiologique
Vérification de la qualité microbienne,
potabilité chimique
Méthodes d'analyse de l'eau, principaux avantages
et inconvénients de l'analyse
Chapitre2 : Présentation théorique du
travail
Dans ce deuxième chapitre nous avons
présenté et développé brièvement les
éléments ci-après:
· Notions théorique sur la
problématique
· Relevé des données
épidémiologiques de Rubaya
· Graphique épidémiologique du centre
de santé de référence de Rubaya
· Données épidémiologiques du
poste de santé de Rubaya centre
· Données épidémiologiques du
poste de santé de Luoo
· Données épidémiologiques du
poste de santé de Maranatha
· Données épidémiologiques du
poste de santé de Beteli
· Données épidémiologiques du
poste de santé de Mishavu
· Tableau récapitulatif des données
épidémiologiques recueillis aux 6 postes de santé de
Rubaya
· Graphique récapitulatif des données
épidémiologiques recueillis aux 6 postes de santé de
Rubaya
· Besoin journalier par personne de consommation en
eau potable
· Tableau représentatif de la couverture en
eau à Rubaya
· Graphique d'accessibilité en eau potable
de la population de Rubaya
· Notion sur le traitement de l'eau de
boisson
· Techniques d'aménagement d'une source
d'eau potable
Chapitre3 : Présentation, analyse et
interprétation de résultats Dans ce chapitre nous avons
développés les sous points qui suivent :
o Choix de l'échantillonnage
o Sélection des enquêteurs et code
d'éthique
o Traitement des donnés
o Généralité sur le logiciel
SPHINX
o Principales étapes d'utilisation du logiciel
SPHINX
o Tableau représentatif de grappes
o Répartition des enquêtés selon
leurs niveau d'éducation
o Analyse et interprétation
o Graphique sur la connaissance de modes de transmission
de maladies hydriques
o Couverture en installation hydraulique à
Rubaya
o Assainissement non propice
19
o Graphique d'accès aux latrines à
Rubaya
o Tableau d'accessibilité aux trous d'ordures
à Rubaya
o Traitement d'eau
o Graphique relatif à l'ébullition d'eau
dans le ménage à Rubaya
o Graphique sur le traitement de l'eau à
Rubaya
o Mode de conservation et puisage de l'eau de boisson
à Rubaya
o Hygiène personnelle
o Tableau relatif aux personnes ayant la connaissance
aux moments clés de lavage de mains avec du savon ou de la cendre
à Rubaya
o Graphique reflétant le taux de connaissance de
la technique de lavage de mains à Rubaya
o Diarrhée
o Tableau reflétant les cas de maladies dans la
semaine de nos enquêtes à Rubaya
o Tableau d'option de traitement de diarrhée
déclarée par les enquêtés à
Rubaya
o Tableau représentatif des ménages avec
matière fécale d'enfants dans la cours a Rubaya
o Tableau représentatif de lave-mains
rencontré aux latrines à Rubaya
o Tableau de détails sur la présence des
moustiquaires dans les ménages
o Graphique des moustiquaires au-dessus des lits des
adultes
Et pour terminer, une conclusion générale,
des suggestions, suivies d'une mesure palliative qui est un projet d'approche
intégrée de santé publique et approvisionnement en eau
potable de population de Rubaya et enfin des annexes à la
fin.
0.9. DIFFICULTES RENCONTREES
L'homme se mesure devant l'obstacle, comme principe,
tout travail scientifique ne peut se réaliser aisément. Pour
atteindre le terme de ce travail, nous avons connu plusieurs
difficultés, entre autres :
La réticence et l'indisponibilité des
autorités politico sanitaire à nous donner toutes les
données nécessaires à la bonne réalisation de notre
étude ;
Les contraintes budgétaires, surtout que nous
avions beaucoup d'enquêtes à réalisées sur le
terrain, l'impression la photocopie le paiement de nos enquêteurs RECO et
faire des kilomètres à pieds pour atteindre notre population
d'étude ;
La carence documentaire dans notre bibliothèque
qui nous a obligés à nous abonner çà et là
sur l'internet, pour avoir les informations pertinentes WASH dans le cadre de
nos études.
La population et les autorités pensent qu'il y a
un financement extérieur derrière ces études.
20
CHAPITRE PREMIER :
PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
1.1. Monographie de la
province du nord Kivu
1.1.1. Cadre géographique, physique, et historique
de la province
La province du nord Kivu est limitée à
l'Est par les Républiques de l'Ouganda et du Rwanda (Sud-est), au Nord
et à l'Ouest par la Province Orientale, au Sud-ouest par la Province du
Maniema et au Sud par la province du Sud-Kivu. Province en démographie
importante avec un taux de croissance de 3,5% par an, sa superficie est de
59.631 Km2. (source livre enjeux et perspective de l'exploitation
minière au Nord-Kivu du gouverneur de la province Honorable Julien
P.)
Sa population est estimée à près
de 6 millions d'habitants avec une densité d'environ
100 habitant/km2.
Sur le plan administratif, la province du Nord-Kivu
est subdivisée en 6 Territoires, 3 Villes, 10 Communes, 17
Collectivités dont 10 Chefferies et 7 Secteurs), 97 Groupements, 5
Cités, 5178 Villages. Le Nord Kivu est accessible par voies
routières, lacustres, aériennes.
1.1.2. Historique
Le Nord Kivu fut un district de l'ancien Kivu (Sud
Kivu, Maniema, Nord Kivu). Au terme du 4eme Congrès Ordinaire du MPR,
parti-état, et à travers l'ordonnance-loi n° 88/1976 du 20
juillet 1988, le Nord-Kivu a bénéficié le statut d'une
province dans ses limites géographiques de 1956 tel que reconnues
jusqu'aujourd'hui. Il est découpé en 6 territoires à
savoir Beni, Lubero, Rutshuru, (Nyiragongo) Goma, Masisi et Walikale. Goma
reste le chef-lieu.
1.1.3. Environnement politique et sécuritaire
Depuis 1993 jusqu'en 2003, le Nord-Kivu a ressenti les
méfaits de l'instabilité politique, les conflits inter ethniques,
l'afflux massif des réfugiés, les guerres, l'insurrection de la
rébellion, etc.
1.1.4. Territoire de Masisi
1.1.4.1. Localisation
Le territoire de Masisi est situé dans la
partie orientale de la RDC et dans la partie australe du Nord Kivu. Il est
limité :
y" Au Nord, par le Territoire de Walikale ;
y" Au Sud, par le lac Kivu et la province du Sud Kivu
;
y" A l'Est, par le territoire de Nyiragongo et de
Rutshuru ainsi que les communes de Goma et de
Karisimbi ;
y" A l'Ouest, par les Territoires de Kalehe et de
Walikale.
Sa superficie est de 4734Km2 sur 59631
Km2que compte le Nord Kivu, soit 7,96 pourcent de la
superficie de toute la province.
21
1.1.4.2. Climat
La température moyenne du territoire de Masisi est
de 23°C à 100m d'altitude, de 20°C à 140m d'altitude,
de 17°C à 1800m d'altitude et de 15°C dans les régions
de 200 m d'altitude.
Le territoire de Masisi est composé de trois
principales régions à savoir :
La région de haute altitude allant de 1700m
à 3000m d'altitude (Kibabi, Matanda, Mihanga, Ngungu,...) ;
La région de basse altitude de 1000m à
2700m d'altitude (Karisimbi, Nyange, Mweso,...) ; La région du bord du
lac Kivu bénéficiant d'un climat spécial.
1.1.4.3. Hydrographie
Le réseau hydrographique de ce territoire est
constitué des lacs et des rivières. Parmi ces lacs, il y a lieu
de mentionner une série de petits lacs existant dans la
collectivité chefferie de Bashali à savoir : Mokoto, Ndalaa,
Lukulu, Mbita et Mbalukira.
Quant aux rivières, on peut mentionner en passant,
la rivière de Chungiri qui sépare ce territoire de celui de
Kalehe, celle de Nganjo qui sépare les collectivités de Bashali
et de Bahunde, celle de Kamurontsa et tant d'autres comme Loashi, Osso, Mutiri,
Reng, Kyambiringa, etc.
Il est à rappeler que les noms des rivières
correspondent souvent à ceux des grands villages ou localités se
trouvant aux alentours et traversés par ces rivières.
1.1.4.4. Relief, sol et sous-sol
a. Relief
Comme partout au Nord Kivu, le relief du Territoire de
Masisi est très accidenté. Il est principalement formé de
hautes montagnes, des plaines, des plateaux et collines.
b. Sol et sous-sol
Le territoire de Masisi a un sol volcanique riche en
humus et par conséquent, très fertile. Le sous-sol est, quant
à lui, riche en matières premières. On y trouve les
ressources minières telles que la tourmaline, le colombo-tantalite, la
cassitérite, le manganèse et qu'en sais-je encore ?
1.1.4.5. Groupement de Muvunye Matanda
Comme nous avons dit précédemment notre
milieu de travail est situé dans le groupement de Muvunye Matanda qui de
son tour est situé dans le territoire de Masisi au nord Kivu
i. Situation géographique
Comme souligné préalablement, le groupement
de Matanda est situé dans le territoire de Masisi, a chefferie de
Bahunde, province du nord Kivu.
Il est limité :
( Au Nord : par la localité de
Kamuranza,
22
y" Au sud : par le groupement de Muvunye kibabi ;
y" A l'Est : par la localité de Karuba ; y"
A l'Ouest : par localité de Buabu.
1.1.5. RUBAYA
a) Aperçu historique
Rubaya est reconnu suite à un marché qui se
situe dans le centre commercial de ce dit village, il a connu une augmentation
démographique depuis 2003.
Notons que ce marché a été construit
à 2004 par une organisation non gouvernementale.
Depuis 2009 Rubaya est proclamé comme poste
d'encadrement administratif et qui loge un chef de poste d'encadrement
administratif.
b) Situation géographique
Situé dans le groupement de Muvunye Matanda
chefferie de Bahunde dans le village de Luundje :
Limites géographique :
Le dit poste est limité :
y" Au Nord : par la localité de
Bitonga
y" Au Sud : par la localité de Mufunzi
y" A l'Ouest: par le groupement de Muvunye
Kibabi
y" A l'Est : par la localité de
Karuba.
c) Organisation et fonctionnement
Comme tout autre poste d'encadrement administratif,
à la tête nous avons un chef de poste d'encadrement administratif
qui donne rapport à l'administrateur de territoire, derrière le
chef de poste nous retrouvons :
y" Les chefs des villages qui donnent directement son
rapport au chef de groupement
' Les chefs de notabilités qui donnent rapport
aux chefs des villages ' Les capitas qui de leur tour donnent rapport aux chefs
de notabilités y" En fin les nyumbakumi qui donnent
leur rapport aux capitas
d) Service étatique fonctionnel à
Rubaya
Rubaya c'est un grand terrain minier d'exploitation du
manganèse cela permet un fonctionnement de plusieurs services
étatiques, à savoir:
- ANR
- DGRNK
- POLICE
- FARDC
- DEVELOPEMENT RURAL
23
- AGRONOMIE
- PME
- MINE
- ANTI FRAUDE
- TOURISME
- ENVIRONNEMENT
- TRANSCOM
- URBANISME ET HABITAT
- ASSAINISSEMT
e) Climat et végétation
Le centre de Rubaya à un climat tropical froid
de haute altitude, avec deux saisons. Celle sèche dure quatre mois (soit
du mois de Mai au mois d'Aout) et celle pluvieuse dure 8mois (soit du mois de
septembre au mois d'avril).
La température varie entre 15 1E et 18
C.
Les précipitations varient entre 900mm à
1500mm/an ; la moyenne est de 1300mm/an. Lapluviosité en nombre de jour
est de 270.
La végétation dominante est
constituée, de savanes herbeuses plantée dans des pâturages
appelle communément Kikuyu et de quelques réserves d'arbre
plantés par la population locale,
Coordonnées géographiques de
Rubaya
|
Numéro
|
Altitude
|
Latitude Sud
|
Longitude Est
|
Observation
|
1.
|
1987 m
|
01132' 28.7''
|
028152' 21.8''
|
Centre de santé de
référence
|
2.
|
1985 m
|
01132' 34.0''
|
028152' 20.9''
|
Centre de Rubaya à l'hôtel
sun
city
|
3.
|
1987 m
|
01132' 40.8''
|
028152' 20.3''
|
Bureau du quartier Luudje
|
4.
|
2014 m
|
01132' 49.4''
|
028152' 15.6''
|
Eglise CEPAC Betheli
|
|
Source : cordonnées prélevées par le
GPS
f) population et densité.
Le centre de Rubaya à une population
estimée à 44944 habitants repartis à plusieurs
regroupements villageois hormis les populations d'immigration immigrant sur le
milieu pour l'exploitation minière (Démographie 2015 reçu
du bureau du village Luundje à Rubaya centre).
g) Composition de la population
La population de Rubaya est composée de plusieurs
ethnies, principalement on peut citer en passant :
- BAHUNDE
- BATUTSI
- BASHI
- BANYANGA
- BATEMBO
24
- BANANDE
- BAHUTU
Le centre est majoritairement dominé par les HUTU
suivi de BAHUNDE
h) Langues
Consécutivement aux différentes tribus qui
cohabitent pacifiquement à Rubaya : le SHWAHILI et le KINYARYANDA sont
de langues officiellement parlées à Rubaya, appart le Kihunde,
Mashi, Kinande, kinyanga, parlées isolement dans la
contrée.
i) Education
Le territoire de Masisi entier a connu plusieurs
années de guerre qui ont paralysé ses efforts et causé son
retard dans le secteur de l'éducation. Selon les résultats de
l'enquête de l'organisation Save the children (2014), une proportion
importante de la population de Rubaya âgée de 6 ans ou plus n'a
jamais fréquenté l'école et, plus particulièrement,
les femmes 60% contre 54% pour les hommes. Cette forte proportion des femmes
non instruites à une influence négative dans le domaine de la
santé publique et des enfants car les femmes instruites ont tendance
à se marier et à procréer tardivement, à faire un
bon usage des services de santé et promouvoir les bonnes pratiques
d'hygiènes, et à bien exploiter les informations relatives
à l'amélioration des conditions d'hygiène et de la
santé de sa famille
Voici quelques institutions scolaires existantes
à Rubaya
|
Numéro
|
Etablissement
|
1.
|
EP BEHO
|
2.
|
EP ADVENTISTE
|
3.
|
EP MUMBA
|
4.
|
EP RUBAYA
|
5.
|
EP KAUNDU
|
6.
|
EP BUUSHU
|
7.
|
EP MUTERA
|
8.
|
EP LUUNDJE
|
9.
|
INSTITUT RUBAYA
|
10.
|
INSTITUT ADVENTISTE
|
11.
|
INSTITUT RUVUNDA
|
12.
|
INSTITUT SAYUNI
|
|
25
j) Religions et croyances
Définie comme « un système
institutionnalisé de croyances, de symboles, de valeurs et de pratiques
relatives aux sentiments de la divinité (Akoto, 1993), la
religion régit la vie des fidèles, tant sur le plan des
comportements que des pratiques. L'influence de la religion sur le recours
à la santé publique dépendra du groupe auquel on
appartient. Il en est de même à ce sujet pour le comportement
sanitaire moderne. A la place des causes surnaturelles, elle remplace la
guérison sociale par la guérison individuelle... » (Akoto,
1993). Avec une importance de plus en plus diminuée de la croyance
ancestrale, à Rubaya nous retrouvons d'une manière courante
:
Le catholicisme et le protestantisme qui constituent
le christianisme, dominent sur l'Islam très récent,
implanté à Rubaya, nous pouvons citer en passant quelques
églises qui sont couramment rencontrés sur Rubaya :
( CEPAC
( CATHOLIQUE ( ENCLICAN ( CBCA
( ADVENTISTE ( CADECO
k) Répartition des populations par quartier a
Rubaya
Numéro
|
Quartier
|
Personnes
|
1.
|
Rugonda
|
825
|
2.
|
Luoo
|
1457
|
3.
|
Mishavu
|
2625
|
4.
|
Rubaya centre
|
3687
|
5.
|
Himbi
|
3375
|
6.
|
Kasura I
|
3186
|
7.
|
Kasura II
|
2701
|
8.
|
Beteli I
|
2981
|
9.
|
Beteli II
|
5157
|
10.
|
Bundjali
|
769
|
11.
|
Nyabushongo I
|
1453
|
12.
|
Nyabushongo II
|
1414
|
13.
|
Nyabushngo III
|
3038
|
|
26
14.
|
Muderi
|
4133
|
15.
|
Mateusi
|
3298
|
16.
|
Kashofu
|
1348
|
17.
|
Kalambairo
|
1240
|
18.
|
Rugeshi
|
789
|
19.
|
Mumba
|
1468
|
|
|
Total
|
44944
|
Source : bureau du quartier Luudje à Rubaya centre
et CS de référence de Rubaya
l) Situation environnementale
De manière générale, le milieu
étant situé en région tropicale humide, à ces
prédispositions climatiques, viennent s'ajouter les facteurs humains
(promiscuité) qui ensemble, ne viennent qu'exacerber l'aspect
environnemental du milieu.
m) L'habitat
La concentration de la population sur un espace
géographique restreinte entraîne des problèmes en termes
d'habitat. Depuis plusieurs années, Rubaya a été victime
de la progression démographique avec sa suite de lotissement et de
construction anarchique. Dans certains coins, l'habitat s'est
développé de manière relativement acceptable à
terme de qualité urbanistique. Il est à noter qu'en ce milieu,
suite à une découverte du minerai (manganèse) et le
commerce l'état de l'habitat a connu une certaine amélioration et
les maisons en majorité construites en planches et en tôles
ondulées, voir même certaines en matériaux
durable.
n) Les parcelles
Dans une partie de ce centre administratif
très peuplé, les parcelles sont de dimensions réduites:
les dimensions moyennes des parcelles varient entre 15 et 25m2, le centre est
extrêmement anarchique, on y trouve des très petites parcelles de
moins de 15m2
o) Les ménages
La taille moyenne d'un ménage à Rubaya
est de 7 personnes par ménage. On note une forte concentration des
ménages dans les parcelles du Village Rubaya centre, Muderi, Mateusi, et
Mumba
27
comparativement à leur nombre des
ménages où la plus part de parcelles hébergent 3 à
4 ménages c'est facile de trouver 24 personnes dans une
parcelle.
p) Environnement, sphère de vie des
ménages
L'état actuel de l'environnement à
Rubaya découle des effets récent dû à une forte
croissance démographique, et une forte arrivée des exploitant du
minerais mais également des conséquences des facteurs naturels et
artificiels exercés sur le milieu depuis une certaine
période.
q) Le système de canalisation
Il existe un service de système
d'assainissement qui s'occupe du drainage dans le milieu qui a apparu depuis un
temps, mais qui ne pas du tout efficace comparativement à la
démographie et à l'état naturel du sol du milieu, à
proprement parler, quelques canaux dans le centre ont été
construits récemment par ce dit service. Il paraît difficile de
noter que Rubaya est vraiment doté d'un système de drainage mis
à part les problèmes conjoncturels, relief cela tiendrait au fait
que les principes d'urbanisation ont été négligés
lors de lotissement. Conséquences, les latrines, les douches, les
abattoirs, les marchés de bêtes à proximité et les
matières pathogène provenant de ces structures posent un
problème très grave d'évacuation de déchets
liquides (excrétât animaux matières fécales et
urines), eaux ménagères usée constituées par les
eaux de vaisselle de toilette, de lavage de linge, les eaux de ruissellement
très abondantes au moment des averses. Toutes ces eaux sont en outre
gênantes car contienne d'insalubrité.
r) Poubelle publique
Dans le milieu, il n'existe pas de lieu précis
réservé au stockage de déchets solides provenant des
ménages. Il existe cependant certains endroits informels où on
déverse toutes sortes d'immondices qu'elles soient d'origine
ménagère industrielle et/ou de commerce. Ces endroits se trouvent
soit très proches de certains ménages (cas du camp Kishusha,
Mateusi). Les immondices à ces endroits forment un danger public de
déchets hétérogènes (sachets, linges, mousses, os,
métaux, etc.), à ciel ouvert et donc à la portée
des bêtes tant domestiques (porc, chèvres, canard) et cela fait
une source des maladies.
s) Situation économique et sociale
La population de Rubaya survit du jour le jour par
l'exercice du commerce, les travaux miniers, l'agriculture et l'élevage.
Le commerce est fait essentiellement des divers, denrées alimentaires :
céréales (riz, maîs, sorgho, pomme de terre.), les
légumineuses (soja, haricot, tomates, oignons, petit poids.), la patate
douce, la banane.... A ces denrées alimentaires de culture, on ajoute
les produit
28
d'élevage (porc, mouton, vache, chèvre,
poules...) ces produits sont aussi source de pollution des eaux et de
l'environnement. Les activités artisanales se constituent
essentiellement de la couture, et de la fabrication de boissons fromages, les
menuisiers travaillent le bois et la construction des maisons. On note dans le
centre d'autres grandes activités des travaux de restauration et
pâtisserie. Toutes ces activités de commerces se font sans
réglementation: les limites du marché ne sont pas
déterminées d'où les points de vente s'étendent de
partout. Les gens préfèrent étaler leur bien de vente
à même sur le sol que sur d'étalage et cela à
proximité d'immondices.
t) Situation sanitaire
La pauvreté avec ses corollaires de
malnutrition, de promiscuité et de mauvaises conditions
d'hygiène, la faible installation hydraulique sont autant des facteurs
qui non seulement favorisent l'éclosion de flambés
épidémiques, mais aussi expliquent le caractère
endémique, de certaines maladies dont le choléra. Dans le milieu,
depuis 2006, la diarrhée est devenu une maladie pratiquement
endémique dans ladite zone et par moment des flambés
épidémique de cholera. Notons qu'âpres l'installation du
camp de déplacés dans le milieu la situation des flambés
épidémique c'est exacerber.
Dans les milieux à forte promiscuité et
à environnement malsain tel est le cas Rubaya, le profil
épidémiologique est marqué par une fréquence
élevée du nombre de cas des diarrhées, les typhoïdes,
les verminoses, les fluoroses, la gale. Ces dernières pourraient
être l'indice de plusieurs facteurs dont l'habitat. Les fréquences
élevées de diarrhées pourraient être le stigmate de
la persistance des problèmes de l'eau, d'assainissement et de mauvaises
pratiques d'hygiène au sein des cette communauté. Le rapport sur
la surveillance épidémiologique du centre de santés de
référence de Rubaya donne les renseignements suivants sur la
communauté de ce milieu: La diarrhée est plus fréquente
suivi de la verminose, typhoïde et entre autre le
choléra.
u) Source d'approvisionnement en eau de la population de
Rubaya
Tableau de sources d'eau et bornes fontaines dans l'AS
de Rubaya
|
Nom de la source
|
Quartier
|
Etat
|
Débit
|
Observation
|
1. Borne fontaines adduction Oxfam 2004
|
BF No1
|
Mateusi
|
Bon état
|
|
Adduction Oxfam 2004
|
BF No2
|
Mateusi
|
Bon état
|
|
Adduction Oxfam 2004
|
BF No3
|
Mateusi
|
Bon état
|
|
Adduction Oxfam 2004
|
29
BF No4
|
Himbi
|
Bon état
|
|
Adduction Oxfam 2004
|
BF No5
|
Himbi
|
Bon état
|
|
Adduction Oxfam 2004
|
BF No6
|
Nyabushongo
|
Bon état
|
|
Adduction Oxfam 2004
|
BF No7
|
Nyabushongo
|
Bon état
|
|
Adduction Oxfam 2004
|
BF No8
|
Kasura
|
Non
fonctionnelle
|
|
Adduction Oxfam 2004
|
BF No9
|
|
Non
fonctionnelle
|
|
Adduction Oxfam 2004
|
BF No10
|
|
Non
fonctionnelle
|
|
Adduction Oxfam 2004
|
2. Borne fontaines adduction CARITAS
|
BF Kishusha1
|
Kishusha
|
Bon état
|
Rampe de distribution
|
Adduction CARITAS
|
BF Kishusha2
|
Kishusha
|
Kishusha
|
Rampe de distribution
|
Adduction CARITAS
|
BF Kishusha3
|
Kishusha
|
Kishusha
|
Rampe de distribution
|
Adduction CARITAS
|
BF Kishusha4
|
Kishusha
|
Kishusha
|
Rampe de distribution
|
Adduction CARITAS
|
BF Hopital1
|
Kishusha
|
Kishusha
|
|
Adduction CARITAS
|
BF Hopital2
|
Kishusha
|
Kishusha
|
|
Adduction CARITAS
|
3. Sources et puits
|
Bulambo
|
Betheli
|
Bon état
|
0,5l/s
|
Source aménagée
|
Basana
|
Betheli
|
Bon état
|
0,33l/s
|
Source aménagée
|
Brazza
|
Beteli
|
Mouvais état
|
|
Puits non protégé
|
Gakomero
|
Kasura
|
Mauvais état
|
0,41l/s
|
Source non aménagée
|
Kasura 2
|
Cooperama
|
Mauvais état
|
0,6l/s
|
Source non aménagée
|
Nkokwe
|
Kasura
|
Mauvais état
|
0,30l/s
|
Source non aménagée
|
Kavumu
|
Kasura
|
Mauvais état
|
0,45l/s
|
Source non aménagée
|
30
Luoo
|
Luoo
|
Mauvais état
|
0,05l/s
|
Source non aménagée
|
Mundusi
|
Mundusi
|
Mauvais état
|
0,09l/s
|
Source non aménagée
|
Burebero
|
Rugogwe
|
Mauvais état
|
0,07l/s
|
Source non aménagée
|
Kahurira
|
Kahurizi
|
Mauvais état
|
|
Puits non protégé
|
Tulizo
|
kahurizi
|
Mauvais état
|
|
Puits non protégé
|
Rugokwe
|
Rugokwe
|
Mauvais état
|
|
Puits non protégé
|
Kahira
|
Kahira
|
Mauvais état
|
|
Puits non protégé
|
Kashaki
|
Kashaki1
|
Bon état
|
1l/s
|
Source aménagée
|
Buruna
|
Buruna
|
Bon état
|
0,33l/s
|
Source aménagée
|
Budjali
|
Budjali
|
Mauvais état
|
0,033l/s
|
Source aménagée
|
Kasumo
|
Kasumo
|
Mauvais état
|
0,30l/s
|
Source aménagée
|
Katunu
|
Kashaki2
|
Mauvais état
|
0,7l/s
|
Source non aménagée
|
Fandiri
|
Kasumo
|
Mauvais état
|
|
Puits no protégé
|
Kanyarubina
|
Kasumo
|
Mauvais état
|
|
Puits no protégé
|
Kwambo
|
Mishavu
|
Mauvais état
|
1l/s
|
Source non aménagée
|
Kuruza
|
Kasura
|
Mauvais état
|
0,48l/s
|
Source non aménagée
|
Kwisha
|
Kasura
|
Mauvais état
|
0,04l/s
|
Source non aménagée
|
Pandasi
|
Kahuzi
|
Mauvais état
|
|
Puits no protégé
|
Accessibilité à l'eau potable et
l'assainissement en ROC
|
Numéro
|
Service
|
Nord Kivu
|
RDC
|
Source d'eau de boisson
|
1
|
Robinet dans la parcelle
|
16,6%
|
10,9%
|
2
|
Robinet chez d'auÙes ménages
|
3,3%
|
6,7%
|
3
|
Borne fontaine
|
20,0%
|
4,2%
|
4
|
Source aménagée
|
23,6%
|
18,2%
|
5
|
Puits protégé
|
2,6%
|
4,6%
|
31
6
|
Puits non protégé
|
1,1%
|
3,8%
|
7
|
Source non aménagée
|
24,1%
|
31,2%
|
8
|
Cours d'eau
|
7,1%
|
19,0%
|
Evacuation des déchets
|
9
|
Cours d'eau
|
2,2%
|
1,4%
|
10
|
Services de voiries
|
0,2%
|
2,3%
|
11
|
Voie publique
|
1,3%
|
3,4%
|
12
|
Incinération
|
4,8%
|
7,2%
|
13
|
Compost ou fumier
|
20,3%
|
11,1%
|
14
|
Enfouissement
|
9,3%
|
19,7%
|
15
|
Dépotoir sauvage
|
61,3%
|
52,5%
|
Accès aux latrines par type
|
16
|
Chasse d'eau
|
5,1%
|
7,6%
|
17
|
Latrines aménagées
|
34,2%
|
15,2%
|
18
|
Trous ou autre
|
53,7%
|
65,2%
|
19
|
Pas de toilettes
|
7,0%
|
12,1%
|
Source: rapport PNUD profil du Nord-Kivu Publié
à Mars 2009
1.1.6. LES MALADIES D'ORIGINE HYDRIQUE
L'accès très faible à l'eau au
nord Kivu généralement nous donne une idée sur la
quantité de l'eau qui peut être disponible dans les ménages
à Rubaya. Afin de clarifier le rapport entre l'approvisionnement en eau
et l'incidence de plusieurs maladies qui sont manifestes dans les
différentes structures de santé de l'AS Rubaya, ces maladies sont
souvent classées en quatre catégories.
1.1.6.1. La première catégorie est celle
des maladies d'origine hydrique Çwater-borne diseases')
La transmission se fait par ingestion d'une eau
contaminée ; cette catégorie regroupe toutes les
maladies de l'eau sale (choléra, typhoïde,
poliomyélite, méningite, hépatite A et B, dysenteries...),
dont les maladies diarrhéiques font partie. Elles sont causées
par un agent pathogène utilisant l'eau comme habitat principal pendant
une période essentielle de sa vie. Certaines de ces maladies sont
liées à l'absence d'hygiène personnel et absence de
drainage des eaux usée qui stagnent et l'accumulation des ordures dans
la cours.
32
1.1.6.2. La deuxième catégorie est celle
des maladies aquatiques ou (`water-based diseases').
La transmission de cette catégorie se fait par
des pathogènes qui passent une partie de leur cycle de vie dans l'eau ;
toutes ces maladies sont dues à l'infection par les vers parasites
(helminthes), qui dépendent d'hôtes aquatiques
intermédiaires (escargot d'eau) pour accomplir leur cycle de vie. Le ver
de Guinée est le seul dans ce groupe à être normalement
transmis par l'eau de boisson (ce n'est pas commun, mais la schistosomiase peut
être transmise également en buvant de l'eau
traitée)
Ces maladies dites d'infection intestinale ou
parasitaire sont liées à la qualité de l'eau. Ce sont les
maladies qui ne sont pas fatales en général (draconculose,
paragonimose, clonorchose, schistosomiases...); mais la morbidité
associée à ces maladies à des conséquences graves
en termes de pertes économiques, en réduisant les
capacités des malades à vaquer paisiblement à leurs
occupations. Elles sont également le résultat d'une contamination
de l'eau par substance utilisant l'eau comme porteuse, suite à
l'insalubrité provoquée par la non évacuation des
déchets solides et liquides aux alentours des parcelles, à
l'insuffisance de l'assainissement à l'intérieur, au manque de
système de raccordement aux égouts dans des milieux urbain
etc.
1.1.6.3. La troisième catégorie est les
maladies dues au manque d'hygiène (water-washed diseases).
Cela concerne les maladies dont on peut réduire
la transmission en augmentant le volume d'eau utilisé pour
l'hygiène, indépendamment de la qualité de cette eau :
infection de la peau ou des yeux (sepsis bactérien de la peau,
gale, infections fongiques de la peau, trachome) ; cette catégorie
renferme les maladies qui apparaissent en situation de pénurie d'eau
salubre et se développent dans de mauvaises conditions et pratiques
d'hygiène (trachome, lèpre, tuberculose, coqueluche,
tétanos, diphtérie...). La transmission de ces infections se fait
essentiellement à travers les mains sales.
1.1.6.4. La quatrième catégorie est
celle des maladies transmises par les vecteurs liés à l'eau -
(water-related insect vector).
La transmission de cette catégorie se fait par
des vecteurs qui se multiplient dans l'eau et sont actifs à
proximité des points d'eau (principalement malaria, fièvre jaune,
fièvre dengue, maladie du sommeil et filariose).
Certains insectes participent au cycle
fécal-oral en véhiculant des pathogènes fécaux sur
leur corps et dans leur appareil intestinal, ce sont les insectes vecteurs
liés aux excréments (mouches et cafards). Ces maladies se
transmettent généralement par la piqûre d'insectes vecteurs
(moustiques, mouches tsé-tsé...).
En fait on note deux types d'approvisionnement : celui
qui se fait à l'intérieur et celui qui se fait à
l'extérieur du logement. Lorsque l'approvisionnement se fait à
l'intérieur, on note une disponibilité en général
de l'eau en quantité contrairement à celui qui se fait à
l'extérieur du logement. Cependant pour la qualité c'est le type
d'approvisionnement qui le détermine. En fait, la qualité de
l'eau est fortement corrélée à sa source
d'approvisionnement. En effet les ménages qui consomment l'eau des mares
et des rivières comme certains ménages de Rubaya sont
extrêmement exposés aux risques de contamination par les germes
pathogènes.
L'approvisionnement en eau à partir des bornes
fontaines publiques est généralement plus sain que celui qui se
fait au niveau des puits qui souvent sont directement contaminés par les
eaux de ruissellement non salubres. Ces sources d'approvisionnement
extérieur par rapport aux sources à l'intérieur du
logement ont plus d'incidence négative sur la santé en fonction
de leur éloignement.
33
Rappelons par ailleurs à ce sujet que la
qualité de l'eau se réfère à l'eau traitée
ou non traitée. La catégorie eau traitée comprend : l'eau
du robinet, l'eau provenant des bornes fontaines ou des puits à pompe
publique; celle non traitée comprend l'eau provenant des puits sans
pompe et non protégée, marigots, rivières et autres,
(Béninguisse, 1993).
L'accessibilité en l'eau en quantité et
en qualité suffisantes pour satisfaire les besoins humains fondamentaux
est une condition préalable pour obtenir un meilleur niveau de
santé et un développement durable.
L'eau est un facteur de contamination de plusieurs
maladies, car c'est un véhicule qu'empruntent beaucoup de germes ou de
leurs vecteurs. Cette contamination peut se faire par contact avec l'eau
souillée comme nous l'avons dit tantôt. Les maladies liées
à l'eau sont une des principales causes du mauvais état de
santé chez les populations des pays sous-développés. Selon
l'OMS, (1997), près de la moitié de la population mondiale
souffre de maladies associées à une pénurie d'eau ou
à l'eau contaminée. Elle est aussi exposée à un
risque très haut de maladies transmises par l'eau et les aliments parmi
lesquelles les maladies diarrhéiques.
La qualité et la quantité de l'eau ont
un impact sur les maladies diarrhéiques des gens par le biais de la
consommation, la préparation des aliments, l'hygiène personnelle
et l'hygiène dans le ménage. En effet les ménages
disposant de l'eau de bonne qualité (traitée) et d'une source
interne d'approvisionnement avaient la prévalence diarrhéique la
plus faible par rapport aux autres (Diamé, E. et al. 1986 cités
par Béninguisse, 1993).2
1.1.6.5. Principales maladies liées à
l'eau
D'une manière récapitulative les
principales maladies liées à l'eau sont cité notamment
comme suite:
> Anémie ;
> Arsenicisme ;
> Ascaridiase ;
> Campylobacteriose ;
> Choléra ;
> Dengue et Dengue Hémorragique;
> Diarrhée ;
> Encéphalite japonaise;
> Fièvres typhoïde et
paratyphoïde;
> Fluorose;
> Gale ;
> Hépatite;
> Infestation par le ver de Guinée
(Dracunculose);
> Leptospirose;
> Malnutrition ;
> Méthémoglobinémie ;
> Noyade ;
> Onchocercose (cécité des
rivières) ;
> Paludisme ;
> Saturnisme ;
2Normes de qualité
microbiologiques de l'eau de boisson fixées par l'OMS consulté le
18 Mars 2015 à 15h00 8 OMS Water sanitation health
deseases
34
> Schistosomiase ;
> Teigne ;
> Toxines cyano bactériennes ;
> Trachome Voir aussi ;
> Traumatisme spinal ;
1.1.6.6. Détail sur les causes des principales
maladies liées à l'eau 1.13.1. Choléra
Des cas de choléra peuvent se produire
sporadiquement partout au monde où les approvisionnements en eau,
l'assainissement, la salubrité des aliments et les pratiques
d'hygiène ne sont pas réunis. Les communautés
surpeuplées qui vivent dans de mauvaises conditions d'assainissement et
qui n'ont pas un approvisionnement en eau de boisson saine sont celles qui sont
le plus vulnérables.
1.13.1.1. Les causes du choléra
Le choléra est causé par la
bactérie Vibriocholerae. Les gens sont infectés après
avoir consommé des aliments ou de l'eau qui ont été
contaminés par celles de personnes infectées. Les fruits de mer
crus ou pas assez cuits peuvent être une source d'infection dans les
zones où le choléra est répandu et l'assainissement
médiocre. Les fruits et légumes qui ont été
lavés avec de l'eau contaminée par des égouts peuvent
également transmettre l'infection si la bactérie V. cholera est
présente.
1.13.1.2. Impact du choléra sur la
population
Le choléra est une infection intestinale
aiguë qui commence par une diarrhée aqueuse indolore, des
nausées et des vomissements. La plupart des sujets atteints ont une
diarrhée très bénigne ou une infection asymptomatique. Les
personnes sous-alimentées en particulier ont des symptômes plus
graves. Les cas graves de choléra se présentent avec une
diarrhée et des vomissements abondants. Le choléra grave, non
traité, provoquer une déshydratation rapide et
fatale.
1.13.1.3. Interventions lors du
choléra
Pour prévenir la propagation du choléra,
les quatre interventions suivantes sont essentielles et efficaces :
> Approvisionnement en eau de boisson saine en
qualité et quantité suffisante
> Bonne hygiène personnelle
> Bonne hygiène alimentaire
> Evacuation hygiénique des
excréta.
> Sensibilisation sur les modes de transmission et
prévention
1.13.2. Anémie
L'anémie est fréquente dans le monde
entier. Sa cause principale, est la carence en fer, est la carence
nutritionnelle la plus répandue dans le monde. Outre la carence en fer,
de nombreuses infections associées à l'hygiène, à
l'assainissement, à la qualité et à la gestion de l'eau
contribuent fortement à l'anémie. Il s'agit notamment du
paludisme, de la schistosomiase et de l'ankylostomiase (vers
parasites).
35
1.13.2.1. Les causes de l'anémie
Les principales causes de l'anémie sont
nutritionnelles et infectieuses. Celles-ci coexistent habituellement chez le
même individu et aggravent l'anémie.
Parmi les facteurs nutritionnels qui contribuent
à l'anémie, le plus courant est une carence en fer. Elle est due
à une alimentation monotone, mais riche en substances (phytates) qui
inhibent l'absorption du fer de telle manière que le fer ne peut pas
être utilisé par l'organisme. La carence en fer peut
également être aggravée par un mauvais état
nutritionnel, notamment lorsqu'elle est associée à des carences
en acide folique, en vitamine A, comme c'est fréquemment le cas dans la
population Congolaise.
En ce qui concerne les infections, le paludisme est
une autre cause majeure d'anémie: il touche 300500 millions de
personnes, et dans les zones endémiques, il peut être la cause
primaire de la moitié de tous les cas d'anémie
sévère. L'ankylostomiase, et dans certains endroits, la
schistosomiase, contribuent également à l'anémie. Environ
44 millions de femmes enceintes sont atteintes d'ankylostomiase et 20 millions
de personnes sont gravement touchées par la schistosomiase.
L'anémie peut également être due à une perte de sang
excessive, comme dans les infections gastro-intestinales associées
à la diarrhée. Les causes les plus importantes d'anémie
associées à l'eau sont la malnutrition et les infections
propagées ou véhiculées par l'eau. (OMS, 2000)
1.13.2.2. Impact de l'anémie sur la
population
L'anémie est un état qui survient
lorsque les globules rouges n'apportent plus suffisamment d'oxygène aux
tissus de l'organisme. L'anémie affecte tous les groupes de population.
Toutefois, les femmes enceintes et les jeunes enfants constituent les groupes
les plus vulnérables. Dans sa forme la plus bénigne,
l'anémie est « silencieuse », sans symptômes. Dans sa
forme la plus sévère, elle est associée à la
fatigue, à la faiblesse, à des vertiges et à un
état de somnolence. Les signes comprennent la perte de la couleur
normale de la peau (chez les personnes à peau claire) ainsi que des
lèvres, de la langue, du lit de l'ongle et des vaisseaux sanguins dans
le blanc de l'Sil. Sans traitement, l'anémie s'aggraver et devient une
cause sous-jacente de mauvaise santé chronique.
1.13.3. Arsenicisme
La consommation d'eau riche en arsenic sur une longue
période entraîne une intoxication par l'arsenic que l'on appelle
aussi arsénicisme. De nombreuses sources d'eau contiennent une certaine
quantité d'arsenic et l'on sait que, dans certaines zones, des
concentrations excessives naturelles sont présentes. Les effets sur la
santé se manifestent en général tardivement et la mesure
de prévention la plus efficace est la fourniture d'une eau de boisson
à faible concentration en arsenic.
1.13.3.1. Les causes l'arsenicisme
L'arsenicisme est causé par l'arsenic chimique.
L'arsenic est un élément toxique qui n'a pas d'effet
bénéfique apparent pour la santé de l'homme.
Les sels d'arsenic naturel sont présents dans
toutes les eaux mais généralement à des concentrations
très faibles uniquement. La valeur guide de l'OMS pour l'arsenic dans
l'eau de boisson est 0,01 mg/litre. Ce chiffre est limité par la
capacité à mesurer les faibles concentrations d'arsenic dans
l'eau. Concentrations d'arsenic naturel de moins de 0,01 mg/litre
36
1.13.3.2. Impact de l'arsenicisme sur la
population
L'arsénicisme est l'effet de l'intoxication par
l'arsenic généralement sur une longue période pouvant
aller de 5 à 20 ans. La consommation d'eau riche en arsenic sur une
longue période entraîne divers effets sur la santé, y
compris des problèmes de peau (tels que dépigmentation de la
peau, et plaques rugueuses sur la paume des mains et la plante des pieds), le
cancer de la peau, de la vessie, des reins et des poumons, et des maladies des
vaisseaux sanguins des jambes et des pieds, et peut-être également
le diabète, une hypertension artérielle et des troubles de la
reproduction.
1.13.4. Ascaridiase
L'ascaridiase est une infection de l'intestin
grêle causée par Ascaris lombricoïdes, un gros
nématode. Les oeufs du ver se trouvent dans le sol contaminé par
les fèces humaines ou dans des aliments non cuits contaminés par
le sol qui contient les oeufs du ver. Une personne est infectée
après avoir avalé accidentellement les oeufs. Les oeufs
éclosent donnant naissance à des larves dans l'intestin de la
personne.
1.13.4.1. Les causes de l'ascaridiose
L'ascaridiase est présente partout. L'infection
survient le plus fréquemment dans les régions tropicales et dans
toute zone où l'assainissement est médiocre.
1.13.4.2. Impact de l'ascaridiose sur la
population
Les enfants sont plus vulnérables à
cette maladie que les adultes, le groupe d'âge le plus courant
étant les 3-8 ans. L'infection est d'autant plus grave que le niveau de
nutrition est médiocre. Les enfants sont infectés le plus souvent
après avoir porté leurs mains à la bouche après
avoir joué sur un sol contaminé. Manger des aliments non cuits
cultivés dans un sol contaminé ou irrigué avec des eaux
usées insuffisamment traitées est une autre voie d'infection
fréquente. Le premier signe peut être le passage d'un ver vivant,
habituellement dans les fèces. Dans une infection grave, le blocage
intestinal peut causer une douleur abdominale, notamment chez les enfants. Les
sujets peuvent également se mettre à tousser, avoir une
respiration sifflante et souffrir de difficulté respiratoire, ou avoir
de la fièvre.
1.13.5. Campylobactériose
La campylobactériose est une forme
sévère de diarrhée répandue dans le monde entier.
L'assainissement, l'hygiène personnelle et alimentaire ainsi qu'un
approvisionnement en eau saine sont importants pour la prévention de
cette maladie.
1.13.5.1. Les causes de
campylobactériose
La campylobactériose est une maladie transmise
à l'homme par les animaux ou des produits d'origine animale. L'agent
causal est une bactérie, généralement Campylobacter C.
coli. Les bactéries sont largement répandues et on les trouve
chez la plupart des animaux à sang chaud, sauvages et domestiques. Elles
sont fréquentes chez les animaux destinés à la
consommation tels que la volaille, les bovins, les porcs, les moutons, les
autruches, les crustacés et les coquillages ainsi que chez les animaux
de compagnie notamment les chats et les chiens. Les animaux peuvent ne pas
avoir de symptômes. Les personnes sont exposées aux
bactéries après avoir consommé des aliments
contaminés tels que des viandes peu cuites, de l'eau contaminée
ou du lait cru.
La diarrhée est la présentation de
selles molles ou liquides plus fréquemment que la normale pour un
individu. Il s'agit principalement d'un symptôme d'une infection
gastro-intestinale. Selon le type
37
1.13.5.2. Impact du campylobactériose sur la
population
La campylobactériose est une infection des voies
digestives. Les symptômes de l'infection
comprennent la diarrhée (souvent avec
présence de mucus et de sang), des douleurs abdominales, des malaises,
de la fièvre, des nausées et des vomissements. La maladie dure
habituellement de 2 à 5 jours, mais elle peut se prolonger par des
rechutes, notamment chez les adultes. Un grand nombre de personnes
infectées ne présentent aucun symptôme. Chez certaines
personnes, une arthrite (inflammation douloureuse des articulations). Les
décès imputables à la campylobactériose sont
rares.
1.13.6. Dengue et dengue hémorragique
La dengue, est une maladie infectieuse transmise par des
moustiques, notons que c'est un sujet qui
préoccupation la santé publique
internationale pour le moment. C'est une maladie grave de type
grippal qui touche les nourrissons, les jeunes enfants et
les adultes, mais dont l'issue est rarement fatale
1.13.6.1. Les causes de la dengue
On distingue quatre virus, mais liés d'une
manière étroite, qui causent la dengue. L'infection par l'un
d'entre eux fournit une immunité à vie contre la
réinfection par ce type, mais elle ne confère qu'une protection
partielle et passagère contre une infection ultérieure par l'un
quelconque des trois autres types.
1.13.6.2. Impact de la dengue sur la
population
La dengue hémorragique entraine de complication
potentiellement mortelle et elle constitue une cause importante de
décès chez les enfants dans plusieurs pays surtout du continent
d'Asie.
1.13.7. Diarrhée
La diarrhée est répandue dans le monde
entier ; elle est à l'origine de 4% de tous les décès et
de 5% des incapacités. Elle est le plus souvent causée par des
infections gastro-intestinales qui tuent chaque année environ 2,2
millions de personnes dans le monde, pour la plupart des enfants dans les pays
en développement (rapport OMS 2012)
1.13.7.1. Les causes de la diarrhée
La diarrhée est un symptôme d'une
infection causée par un grand nombre d'organismes bactériens,
viraux et parasitaires dont la plupart peuvent se propager par l'eau
souillée. Elle est plus fréquente lorsqu'il n'y a pas d'eau
propre pour la boisson, la cuisine et le nettoyage, et lorsque les
règles basiques d'hygiène ne sont pas réunies.
L'eau contaminée par les matières
fécale humaines provenant par exemple des égouts municipaux, de
fosses septiques et de latrines constitue une source de préoccupation
particulière. Les fèces animales contiennent également des
micro-organismes pathogènes qui peuvent causer la
diarrhée.
1.13.7.2. Impact de la diarrhée sur la
population
38
d'infection, la diarrhée peut être
aqueuse (par exemple dans le choléra) ou sanguinolente (dans la
dysenterie par exemple).
La diarrhée due à une infection peut
durer quelques jours, ou plusieurs semaines, comme dans la diarrhée
persistante. La diarrhée sévère peut mettre l'existence en
danger du fait du manque de liquide, comme dans la diarrhée aqueuse,
notamment chez les nouveau-nés et les jeunes enfants, les personnes
sous-alimentées et celles dont l'immunité est
affaiblie.
1.13.8. Encéphalite japonaise
L'encéphalite japonaise est une maladie due
à un flavivirus qui touche les membranes qui enveloppent le cerveau. La
plupart des infections par le virus de l'encéphalite japonaise sont
bénignes (fièvre et céphalées) ou sans
symptômes apparents, mais environ 1 infection sur 200 entraîne une
maladie grave caractérisée par l'apparition brusque d'une forte
fièvre, des céphalées, une raideur de la nuque, une
désorientation, un coma, des crises convulsives, une paralysie spastique
et une issue fatale
1.13.8.1. Causes de l'encéphalite
Le virus qui cause l'encéphalite japonaise est
transmis par des moustiques appartenant aux groupes
Culex tritaeniorhynchus et Culex vishnui, lesquels se
reproduisent plus particulièrement dans des zones
inondées
1.13.8.2. Impact de l'encéphalite sur la
population
Dans les zones où le virus de l'encéphalite
japonaise est répandu, l'encéphalite survient
principalement chez les jeunes enfants du fait que les
enfants plus âgés et les adultes ont déjà
été infectés et sont immunisés.
1.13.9. Fièvres typhoïde et
paratyphoïde
Les fièvres typhoïde et paratyphoïde
sont des infections causées par des bactéries qui sont transmises
lors de l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par des selles. Une
eau propre et un bon assainissement permettent de prévenir la
propagation de la typhoïde et de la paratyphoïde. L'eau
contaminée est l'une des voies de transmission de la dite
maladie.
1.13.9.1. Les Causes de la fièvre
typhoïde
Les fièvres typhoïde et paratyphoïde
sont causées par les bactéries Salmonella typhi et Salmonella
paratyphi respectivement. Les germes de la typhoïde et de la
paratyphoïde passent dans les selles et l'urine des personnes
infectées. Les personnes deviennent infectées après avoir
consommé des aliments ou des boissons qui ont été
manipulées par une personne infectée ou par de l'eau de boisson
qui a été contaminée par des effluents contenant les
bactéries. Une fois que les bactéries arrivent dans le corps
d'une personne, elles se multiplient et se propagent dans le courant
sanguin
39
1.13.9.2. Impact de la fièvre typhoïde sur la
population
La fièvre typhoïde est une infection
bactérienne des voies intestinales et du courant sanguin. Les
symptômes peuvent être bénins ou graves et comprennent une
fièvre prolongée pouvant être aussi élevée
que 39°-40°C, des malaises, une anorexie, des
céphalées, une constipation ou une diarrhée, des taches
rosées sur la poitrine ainsi qu'une splénomégalie et une
hépatomégalie.
1.13.10. Fluorose
L'ingestion d'un excès de fluor, le plus souvent
dans l'eau de boisson, peut causer une fluorose qui altère les dents et
les os.
1.13.10.1. Les causes de la fluorose
L'exposition intense à un niveau
élevé de fluor est rare et généralement due
à une contamination accidentelle de l'eau de boisson ou à des
incendies ou des explosions. L'exposition chronique à un niveau
modéré (supérieur à 1,5 mg/litre d'eau valeur
indiquée par l'OMS pour le fluor dans l'eau) est plus
courante.
1.13.10.2. Impact de la fluorose sur la
population
Des quantités modérées ont des
effets sur les dents, mais l'ingestion à long terme de quantités
importantes est susceptible d'entraîner des problèmes osseux
potentiellement graves. Paradoxalement, la consommation de fluor à
faibles doses contribue à prévenir la carie dentaire. Le
contrôle de la qualité de l'eau de boisson est donc essentiel pour
prévenir la fluorose. La fluorose est causée par un apport
excessif en fluor. Les effets de la fluorose sur les dents apparaissent
beaucoup plus tôt que les effets sur le squelette observés chez
les personnes exposées à des quantités importantes de
fluor. La fluorose dentaire clinique se caractérise par l'apparition de
taches et de trous sur la surface des dents. Dans les cas les plus graves, tout
l'émail peut être endommagé.
1.13.11. Gale
La gale est une infection cutanée contagieuse
qui se propage rapidement dans des conditions de surpeuplement et que l'on
trouve dans le monde entier. L'hygiène personnelle est une mesure de
prévention importante et l'accès à un approvisionnement en
eau adéquat est essentiel pour la lutte contre cette
maladie.
1.13.11.1. Causes de la gale
L'infestation par la gale est causée par la
mite microscopique Sarcoptes scabieuse. La mite femelle fécondée
creuse dans la peau, puis dépose des oeufs dans le sillon
derrière elle. Après l'éclosion des oeufs, les larves
migrent vers la surface de la peau où elles prennent leur forme adulte.
L'accouplement a lieu à la surface de la peau. Une mite adulte peut
vivre jusqu'à environ un mois sur une personne
1.13.11.2. Impact de la gale sur la
population
Le signe principal de la maladie est une
éruption papuleuse que l'on trouve plus fréquemment sur les
mains, notamment entre les doigts, le pli cutané du poignet, du coude ou
du genou, le pénis, la poitrine et les épaules. L'infestation
cause souvent une démangeaison intense sur tout le corps,
40
notamment la nuit. L'écorchure des zones de
démangeaison se traduit par des plaies qui peuvent être
infectées par des bactéries. Une forme plus grave de gale, connue
sous le nom de gale norvégienne, est plus fréquente chez les
personnes dont le système immunitaire est affaibli.
1.13.12. Hépatite
L'hépatite, terme général
désignant l'inflammation du foie, a un certain nombre de causes
infectieuses. Deux des virus qui causent l'hépatite (hépatite A
et E) sont transmis par l'eau et les aliments; l'hygiène est donc
importante dans la lutte contre ces virus.
1.13.12.1. Les causes de l'hépatite
Les virus de l'hépatite A et E, s'ils n'ont
aucun rapport l'un avec l'autre, sont tous deux transmis par la voie
oro-fécale, le plus souvent par de l'eau contaminée et d'une
personne à l'autre. L'hépatite A pourrait être transmise
également par des aliments contaminés par des manipulateurs de
denrées alimentaires infectés, des aliments crus, ou des aliments
manipulés après la cuisson.
1.13.12.2. Impact de l'hépatite sur la
population
Parmi les causes infectieuses, l'hépatite A et E
sont associées à des approvisionnements en eau insuffisants ainsi
qu'à un assainissement et une hygiène de mauvaise qualité,
entraînant une infection et une inflammation du foie. La maladie
débute par l'apparition soudaine de fièvre, une faiblesse de
l'organisme, un manque d'appétit, des nausées, une gêne
abdominale, suivis par un ictère quelques jours
après.
1.13.13. Leptospirose
La leptospirose est une maladie bactérienne qui
affecte les hommes et les bêtes.
1.13.13.1. Les causes de la leptospirose
L'agent pathogène cause la leptospirose.
L'infection chez l'homme survient par contact direct avec l'urine des animaux
infectés ou par contact avec un environnement contaminé par de
l'urine, tels l'eau de surface, le sol et les plantes. Les agents
pathogènes ont été trouvés chez divers animaux
sauvages et domestiques, notamment les rongeurs, les insectivores, les chiens,
les bovins, les porcs et les chevaux.
1.13.13.2. Impact de la leptospirose sur la
population
Les premières phases de la maladie peuvent se
manifester par une forte fièvre, de violentes céphalées,
des douleurs musculaires, des frissons, une rougeur oculaire, des douleurs
abdominales, un ictère, des hémorragies des membranes
cutanées et muqueuses (y compris des hémorragies pulmonaires),
des vomissements, une diarrhée et une éruption
cutanée.
1.13.14. Malnutrition
La malnutrition est un problème de santé
majeur, particulièrement dans les pays en développement.
L'approvisionnement en eau, l'assainissement et l'hygiène, étant
donné l'impact direct qu'ils ont sur les maladies infectieuses,
notamment la diarrhée, sont un remède pour prévenir la
malnutrition. La
41
malnutrition tout comme l'approvisionnement en eau et
l'assainissement insuffisants est liée à la
pauvreté.
1.13.14.1. Les raisons de la malnutrition
L'état nutritionnel individuel dépend de
l'interaction entre les aliments qui sont consommés, de l'état de
santé général et de l'environnement physique. La
malnutrition est à la fois un trouble médical et social, souvent
ancré dans la pauvreté. Associée à la
pauvreté, la malnutrition contribue au cercle vicieux créé
par un fardeau accru de maladies, un retard de développement et une
aptitude réduite au travail.
1.13.14.2. Impact de la malnutrition sur la
population
La malnutrition signifie à d'autres termes
«mauvaise nutrition». Elle peut concerner l'insuffisance ainsi que
l'excès de nourriture, les mauvais types d'aliments, et la
réaction du corps à de nombreuses infections qui entraînent
la malabsorption des éléments nutritifs ou l'incapacité
d'utiliser les éléments nutritifs convenablement pour
préserver la santé.
1.13.15.
Méthémoglobinémie
La méthémoglobinémie est
causée par la capacité réduite du sang à
transporter l'oxygène vital dans l'ensemble de l'organisme. Une des
causes les plus courantes est la présence de nitrates dans l'eau de
boisson.
1.13.15.1. Les causes de la
méthémoglobinémie
Une concentration élevée de nitrates
dans l'eau de boisson constituent la cause la plus courante de
méthémoglobinémie. Cette concentration
élevée de nitrate à l'état naturel peut être
présente dans l'eau de boisson du fait de l'utilisation de fumier et
d'engrais sur les terres agricoles. La concentration naturelle des nitrites et
des nitrates dans l'environnement est habituellement de quelques milligrammes
par litre, bien que des concentrations élevées puissent se
produire naturellement dans certaines zones
1.13.15.2. Impact de la
méthémoglobinémie sur la population
La méthémoglobinémie est
caractérisée par une capacité réduite du sang
à transporter l'oxygène du fait de la diminution des niveaux
d'hémoglobine normale. La dite maladie est très rare, ces sont
les bébés qui sont souvent affectés; ils peuvent sembler
en bonne santé, mais ils présentent des symptômes autour de
la bouche, sur les mains et les pieds, ce qui explique donc le nom courant de
« syndrome du bébé bleu ». Ces enfants peuvent avoir
des troubles respiratoires ainsi que des vomissements et des diarrhées.
Dans les cas extrêmes, on observe une léthargie marquée,
une augmentation de la production de salive, une perte de conscience et des
crises convulsives.
1.13.16. Noyade
La noyade est définie comme la mort par
suffocation suite à une immersion dans l'eau. Il y a en deux types de
noyade: sèche et humide. Dans la noyade humide, la personne a
inhalé de l'eau qui interfère avec la respiration et cause le
collapsus du système circulatoire.
42
1.13.16.1. Causes de la noyade
Chez les enfants, une défaillance de la
surveillance des adultes est la cause individuelle de noyade la plus
importante. Les enfants peuvent se noyer non seulement dans des piscines, des
lacs, rivière et la mer, mais également dans d'autres
récipients d'eau tels que baignoires, seaux d'eau, etc. Les enfants qui
savent un peu nager peuvent se trouver en difficulté s'ils essaient de
surpasser leurs capacités, ou bien s'ils se blessent du fait des risques
qu'ils prennent dans l'eau
1.13.17. Onchocercose (cécité des
rivières)
L'onchocercose ou cécité des
rivières est une maladie parasitaire ayant pour vecteur un insecte qui
se reproduit dans l'eau. Elle cité comme la deuxième cause
principale de cécité d'origine infectieuse dans le monde. La
lutte contre les gîtes larvaires d'insectes dans les rivières
constitue un des piliers de la prévention.
1.13.17.1. Les causes de l'onchocercose
L'onchocercose est une maladie parasitaire
causée par Onchocerca volvulus, un ver parasite mince qui surtout vie
jusqu'à 14 ans dans l'organisme de la personne. La maladie est transmise
d'une personne à l'autre par la piqûre d'une mouche.
1.13.17.2. Impact de l'onchocercose sur la
population
Le ver femelle adulte qui peut mesurer plus d'un 1/2
mètre de long, produit des millions de jeunes vers microscopiques. Les
microfilaires migrent à travers la peau et, lorsqu'elles meurent,
causent des démangeaisons intenses et une dépigmentation de la
peau, des lymphoedèmes provoquant des aines pendantes et un
éléphantiasis des organes génitaux, des troubles graves de
la vue, et la cécité lorsqu'elles atteignent les
yeux.
1.13.18. Paludisme
Le paludisme ou malaria est une maladie infectieuse
parasitaire la plus courante dans le monde il se transmet par la piqûre
des moustiques qui se reproduisent en eau douce ou parfois en eau
saumâtre.
1.13.18.1. Les causes du paludisme
Le paludisme est causé par quatre
espèces, le paludisme après avoir été piqués
par un moustique appelé 'anophèle' infecté. Certains
moustiques femelles prennent leur repas de sang au crépuscule et au
début de la soirée, mais d'autres piquent pendant la nuit ou aux
premières heures du matin. Lorsqu'un moustique pique une personne
infectée, il ingère des parasites du paludisme avec le sang.
Pendant une période de 8 à 35 jours (en fonction de la
température ambiante), le parasite se développe dans le
moustique. La forme infectante du parasite passe dans les glandes salivaires du
moustique et est injectée dans un nouvel hôte humain lors des
repas de sang suivants.
Les symptômes du paludisme sont
généralement la fièvre, les frissons, les
céphalées, les douleurs musculaires, la fatigue, la nausée
et les vomissements, la diarrhée, l'anémie et la jaunisse
(coloration
1.13.18.2. Impact du paludisme sur la
population
43
jaune de la peau et des yeux). Des convulsions, un coma,
une anémie sévère et une insuffisance rénale
peuvent également survenir. La gravité et l'ampleur des
symptômes dépendent du type spécifique de paludisme. Dans
certains types, l'infection peut rester inactive pendant une période
pouvant aller jusqu'à cinq ans et elle peut être
récurrente. Dans les zones de transmission intense du paludisme, les
gens peuvent développer une immunité protectrice suite à
des infections répétées. Sans traitement rapide et
efficace, le paludisme peut évoluer vers une forme
cérébrale grave suivie par la mort.
1.13.19. Saturnisme
L'exposition au plomb a divers effets sur la
santé, et touche les enfants en particulier. L'eau est rarement une
source importante d'exposition au plomb sauf là où les
canalisations sont en plomb, par exemple dans les bâtiments de
construction ancienne. L'élimination des vieilles canalisations est
coûteuse mais elle constitue la mesure la plus efficace pour
réduire l'exposition au plomb dans l'eau.
1.13.19.1. Les causes du saturnisme
Les populations sont exposées au plomb par
l'air qu'elles respirent, par l'eau et par les aliments qu'elles consomment.
Les effets toxiques sont généralement dus à une exposition
à long terme. Les groupes de population qui courent le plus grand risque
d'exposition sont les jeunes enfants et les travailleurs.
1.13.19.2. Impact du saturnisme sur la
population
Le plomb est un métal qui ne présente
aucun avantage connu pour l'homme sur le plan biologique. Un excès de
plomb peut nuire à plusieurs systèmes dans l'organisme, y compris
le système nerveux et reproductif et les reins, et il peut causer une
hypertension artérielle et une anémie. Le plomb s'accumule dans
les os, et le saturnisme peut être reconnu à la ligne bleue qui
entoure les gencives. Le plomb est particulièrement nocif pour le
cerveau en développement des foetus et des jeunes enfants et pour les
femmes enceintes. Le plomb interfère avec le métabolisme du
calcium et de la vitamine D. De fortes concentrations de plomb dans le sang
chez les enfants peuvent avoir des conséquences parfois
irréversibles, notamment des troubles d'apprentissage, des
problèmes comportementaux et une arriération mentale. A
très fortes concentrations, le plomb peut causer des convulsions, un
coma et la mort.
1.13.20. Schistosomiase
La schistosomiase est une maladie hydrique
considérée comme la deuxième infection parasitaire en
importance après le paludisme, en termes de santé publique et
d'impact économique. Les signes qui suivent l'infection sont des
éruptions ou des démangeaisons cutanées. Deux mois
après l'infection, de la fièvre, des frissons, une toux et des
douleurs musculaires peuvent apparaître alors que les parasites
atteignent leur maturité. Les infections non traitées peuvent
entraîner l'apparition de sang dans les urines et les selles,
accompagnée d'une hépatomégalie et d'une
splénomégalie. Chez les enfants, ceci a un impact négatif
en termes de croissance, d'état nutritionnel et de développement
cognitif. L'infection chronique entraîne des maladies hépatiques,
rénales et vésicales. Quelques fois, le système nerveux
est touché, ce qui cause des crises convulsives, des paralysies et une
inflammation de la moelle épinière.
44
1.13.20.1. Causes de la schistosomiase
La schistosomiase chez l'homme, l'hôte final,
est causée par les trois principales espèces de plathelminthes,
à savoir Schistosomahaematobium, S.japonicum, et S. mansoni. Notons
qu'en Asie, le bétail et le buffle d'Asie sont d'importants hôtes
réservoirs. L'infection survient lorsque des larves nageant librement
pénètrent la peau de l'homme. Les larves se développent
dans des gastéropodes d'eau douce. Les hommes sont infectés
lorsqu'ils entrent dans des eaux infestées de larves à
des3 fins domestiques, professionnelles et
récréatives. Après avoir pénétré la
peau, les larves se transforment et sont transportées par le sang
jusqu'aux veines qui drainent les intestins ou la vessie où elles
parviennent à maturité, s'accouplent et produisent des oeufs. Les
oeufs causent des atteintes à différents tissus, notamment la
vessie et le foie. La réaction aux oeufs dans les tissus provoque une
inflammation et la maladie. Lorsque les hommes infectés excrètent
dans l'eau des oeufs parasités avec les fèces ou l'urine, les
oeufs éclosent donnant naissance à des larves qui, à leur
tour, infectent les gastéropodes aquatiques. Dans le gastéropode,
le parasite se transforme et se divise en larves de la seconde
génération qui sont libérées dans l'eau douce,
prêtes à infecter d'autres hommes
1.13.21. Teigne
La teigne ou ténia est une affection
habituellement bénigne de la peau, du crâne ou des ongles
causée par un champignon. L'hygiène personnelle, soutenue par la
disponibilité de quantités suffisantes d'eau, constitue une
mesure de prévention capitale.
1.13.21.1. Les causes de la teigne
La teigne est causée par différents
types de champignons connus sous le terme de dermatophytes. Elle se propage par
contact direct avec une personne ou un animal infecté(e) (chiens, chats,
cochons d'Inde, bétail), par contact avec le sol ou par contact indirect
avec des articles contaminés par le champignon, par exemple des
vêtements, des serviettes, des draps et couvertures, des chaises et des
articles de toilette manipulés par les personnes infectées. Le
lien avec l'eau se fait par l'intermédiaire d'une mauvaise
hygiène personnelle et domestique et le manque d'eau pour le nettoyage
et le lavage.
1.13.21.2. Impact de la teigne sur la
population
La teigne est une dermatose contagieuse affectant le
crâne, les ongles, les pieds, ou le corps. Malgré son nom, la
teigne est causée par un champignon.
Sur le crâne, la teigne débute sous la
forme d'une papule ou d'une lésion cutanée qui s'étend
ensuite en anneaux. Les cheveux deviennent fragiles, cassent facilement et
tombent, laissant des plaques d'alopécie sur le crâne. Sur le
corps, la teigne peut apparaître dans un premier temps sous forme de
plaques rouges ou roses, plates ou légèrement saillantes sur la
peau. (Source livre OMS les maladies hydriques)
3 Heal and deseases OMS consulté le 08/04/2015
a 16h00
45
1.14. QUALITE ET NORME MINIMALE DE L'EAU
POTABLE
Une eau potable est souvent définie comme une
eau que l'on peut consommer sans danger pour la santé, car elle ne doit
être ni toxique, ni infectée de bactéries, de parasites ou
de virus nuisibles pour l'homme. Actuellement dans le monde plus de 4 millions
de personnes meurent encore chaque année à cause d'une eau non
potable et 885 millions n'y ont pas accès. Il est donc important de
connaître les différentes normes et indicateurs de
potabilité et de qualité afin de sensibiliser les personnes en
charge de la gestion de l'eau sur l'importance du contrôle de la
qualité de l'eau afin d'éviter autant de maladies et de
mortalité.
L'OMS définit bien des critères de
potabilité et des recommandations que les pays développés
et la plupart des grandes villes appliquent en permanence à l'aide
d'outils d'analyse en continu ou par des mesures en laboratoire afin de
garantir aux consommateurs une eau potable. Nous comprenons que ces
recommandations moyennement rigoureuses, ne sont parfaitement pas
respectées car sont un peu contraignantes pour certaines zones pour des
raisons de moyens. Suite à ces désagréments, plusieurs
régions, comme l'Union Européenne, ont votés par une loi
leurs propres normes de potabilité de l'eau.
Comme nous avons soulignés
précédemment les maladies contagieuses causées par les
bactéries pathogènes, les virus et les parasites sont très
souvent liées à la consommation d'eau ne répondant pas
à des critères minimaux de potabilité. Elles constituent
pour la santé le risque le plus commun et le plus répandu. Il est
donc important d'établir des normes et des indicateurs de
potabilité et de qualité et surtout de vérifier qu'elles
sont respectées, notamment sur les points d'accès à l'eau
et si nécessaire de les adapter selon les zones et les
particularités locales.
Soulignons que toutes les populations sont
concernées par des critères de potabilité. Les pays
pauvres sont principalement concernés car une faible partie de la
population dispose d'une alimentation par un réseau public. L'autre
partie puise l'eau directement à sa source c'est-à-dire dans les
puits, les rivières, les sources non aménagées ou les
réserves pluviales naturelles. C'est là que l'exposition à
la consommation d'eaux souillées est la plus importante comme notre
milieu d'étude.
Ainsi, une eau avant d'être consommée
sans danger pour la santé comme la définition l'a
soulignée doit répondre à certaines normes de
potabilité.4
a) Potabilité microbiologique
En ce qui concerne la qualité microbienne de
l'eau, la vérification est susceptible de comprendre des analyses
microbiologiques. Dans la plupart des cas, elle implique une analyse des
micro-organismes indicateurs de pollution fécale mais, dans certaines
circonstances, elle pourra inclure aussi une évaluation des
densités d'agents pathogènes spécifiques. La
vérification de la qualité microbienne de
4DIRECTIVES DE QUALITE POUR
L'EAU DE BOISSON OMS troisième volume consulté le 18 Mars 2015
à 16h00
46
l'eau de boisson peut être effectuée par le
fournisseur, par un organisme de surveillance ou par l'un et
l'autre
La potabilité microbiologique : c'est l'absence,
ou la présence à des taux suffisamment faibles, de
micro-organismes susceptibles de provoquer des maladies graves et
contagieuses.
b). Critère OMS de potabilité
microbiologique
Il consiste d'éditer une liste
bactériologique c'est-à-dire une liste des bactéries que
l'on ne doit pas retrouver dans une eau si celle-ci doit-être
consommée ou encore la quantité limite tolérée de
ces organismes dans l'eau.
Tableau de critères OMS de seul
microbiologique
|
Numéro
|
Paramètres
|
Valeurs guides OMS
|
Interprétation
|
1.
|
Coliformes thermo tolérants
|
0/100 ml
|
Indicateurs de pollution fécale
|
2.
|
Streptocoques fécaux
|
Pas de normes
|
Indicateurs de pollution fécale
|
3.
|
Coliformes totaux
|
0/100 ml dans 95% des échantillons d'eaux
traitées
|
Indicateurs d'efficacité du traitement
(désinfection) ; ne signalent pas nécessairement une pollution
fécale
|
|
Source livre OMS critère de potabilité de
l'eau éditons 2011
Les analyses microbiologiques sont fondées sur
la recherche des bactéries considérées comme des
indicateurs de contamination fécale : ces bactéries ont
été choisies parce qu'elles sont présentes en grand nombre
dans les selles des animaux à sang chaud qui sont des sources
fréquentes de contamination assez grave, qu'elles sont
détectables facilement, et qu'elles ne se développent pas dans
l'eau pure.
L'indicateur de choix est la recherche d'Escherichia
coli, ou de celle des coliformesthermo tolérants (bactéries du
même genre qu'E. coli) et reste encore couramment employée. Les
eaux potables ne doivent pas en contenir. C'est un bon indicateur de
potabilité. D'autres indicateurs sont ajoutés, comme la recherche
des entérocoques, et celle des spores de Clostridium perfringens
etc.
c. Vérification de la qualité
microbienne
La vérification de la qualité
microbienne de l'eau des approvisionnements doit être conçue de
manière à maximiser la probabilité de détecter une
contamination. L'échantillonnage doit donc tenir compte des variations
potentielles de la qualité de l'eau de distribution. Il faut donc
normalement prendre en considération les endroits et les moments
associés à une probabilité de contamination
accrue.
47
d. Potabilité chimique
La vérification de la qualité chimique
de l'eau de boisson est fondée sur une comparaison entre les
éléments des résultats de l'analyse qualitative de l'eau
et des valeurs guidespréétabliaprèsévaluation
d'impact de ces éléments sur la santé humaine.
Comme il s'agit des substances chimiques
dérivées principalement des matériaux et des produits
chimiques utilisés dans la production et la distribution de l'eau de
boisson, on met un accent particulier sur le contrôle direct de la
qualité de ces produits. Les procédures d'analyse
utilisées pour le contrôle décès produits dans l'eau
de boisson évaluent habituellement les concentrations de ces substances
dans cette eau et prennent en compte leurs changement au cours du temps, en
déterminant une valeur pouvant être comparée à la
valeur guide OMS.
La potabilité chimique : est considérer
comme une absence, ou une présence à des taux suffisamment
faibles, de substances toxiques susceptibles de provoquer des maladies à
plus ou moins à long terme.
Pour pouvoir être consommée
agréablement l'eau doit être limpide, claire et ne doit
présenter ni saveur, ni odeur désagréable. Cependant une
eau qui ne satisfait pas pleinement à ces critères ne
présente pas forcément de risque pour la
santé.
e. Critère de potabilité chimique et
physique
Il consiste d'établir une liste dénombrant
les différents paramètres physiques et chimiques à
contrôler et qui définissent la potabilité d'une eau ainsi
que les valeurs à ne pas dépasser.
D'un point de vue chimique et physique ces
différents paramètres permettent de déterminer si une eau
est potable. En plus des paramètres habituels, certains
paramètres spécifiques doivent être analysés en
fonction des problèmes rencontrés dans la région. (Par
exemple si une région est particulièrement touchée par
l'arsenic dans son espace hydraulique, il faudra privilégier un test
à l'arsenic). De même, des normes spécifiques tant
physico-chimiques que bactériologiques sont établies par l'OMS
servant comme guide.
Tableau présentant une série de
paramètres chimiques analysables, leurs unités de mesure ainsi
que la valeur limite à ne pas dépasser (selon OMS
2004)
|
Nom et nature
de
l'échantillon
|
Condu ctivité
|
Oxy gène disso us
|
PH
|
TDS
|
Turbidi té
|
F.
|
Ca2.
|
Mg2.
|
Na.
|
NH4 .
|
Fe2.
|
NO2
.
|
Cl.
|
SO2
|
NO2
|
Mn
|
Ars.
|
Unité
|
uS/cm
|
mg/l
|
-
|
mg/l
|
NTU
|
mg/l
|
mg/l
|
mg/l
|
mg/l
|
mg/l
|
mg/l
|
mg/l
|
mg/l
|
mg/l
|
mg/l
|
mg/l
|
mg/l
|
Normes
|
2000
|
>5
|
6,5-8
|
1000
|
<5
|
<5
|
100
|
50
|
200
|
0,5
|
<0,3
|
0,2
|
250
|
250
|
50
|
0 ,1
|
0,01
|
N.B : Pour le calcium et le magnésium (Ca et Mg),
il s'agit de valeurs minimales On distingue pour l'établissement de la
potabilité chimique d'une eau :
v Les substances indésirables : leur
présence est cependant tolérée tant qu'elle reste
inférieure à un certain seuil (le fluor F- et les nitrates par
exemple).
48
ü Les substances aux effets toxiques : le plomb,
le chrome, l'arsenic, le cadmium (Cd) en font partie. Les teneurs
tolérées sont extrêmement faibles, parfois de l'ordre du
millionième de gramme par litre.
f. Méthodes d'analyse de l'eau
En plus des paramètres habituels, certains
paramètres spécifiques doivent être analysés en
fonction de la région et des problèmes rencontrés. De
même, des normes spécifiques tant physico-chimiques que
bactériologiques ont été établies par l'OMS pour
les situations d'urgence et de crise. Des indicateurs depotabilité et de
qualité peuvent être utilisés pour ces analyses
:
> Des kits
> Des sondes portatives
> Des bandelettes
> Visuel : regarder la surface de l'eau
(matière en suspension, hydrocarbures, huiles,
couleur et odeur
g. Procédure d'analyse d'arsenic sur le kit
Arsenator
Principaux Composants du kit :
> Flacon gradué
> Epurateur de gas d'arsine
> Filtre de retrait de sulphide
d'oxygène
> Support de filtre noir
> Support de filtre rouge
> Arsenator
> Tourne vis
> Filtre papier
> Retrait étiquette rouge
> Sachet de poudre
> Pastille A2
> Tube de dilution
> Brosse de nettoyage
> Tableau de comparaison
> Sac a déchet et gants
h. Procédure d'analyse
La procédure d'analyse d'arsenic sur Arsenator
comprend 2 étapes capitales :
ü Etape1 : Préparation des
filtres
Prendre un filtre de retrait de sulfide
d'hydrogène et insérer le dans l'épurateur de gaz d'arsine
à trois filtres.
Prendre le support à filtre noir et l'ouvrir,
prendre un filtre de sachet noir en utilisant les brucelles et/ ou les gants
pour manipuler et placer dans le support de filtre de manière à
ce qu'il couvre le trou afin de renfermer le support de ce filtre tout en
prenant soin d'avoir place convenablement le filtre les goupilles, prendre le
support de filtre rouge et l'ouvrir.
Prendre un filtre du sachet rouge et
réitérer la même manipulation que
précédemment
49
Prendre l'épurateur de gas d'arsine a trois
filtres et insérer seulement le support de filtre rouge de
l'épurateur aux de gondoles spécifiques pour chaque support de
filtre pour permettre d'être sûr de l'insérer au bon
endroit.
ü Etape 2 : Etalonnage de l'outil
Asenator
Prendre l'Asenator et appuyer sur la touche ON pour
l'allumer, il apparaitra dument écrit sur l'écran«
Insérer le support de filtre»
Prendre le support de filtre noir qui vient juste
préparer dans la fente
Puis l'Arsenator indiquera « retirer le support
» une fois le support retiré en suite il indiquera test en cour ce
qui activera automatiquement la mutinerie.
Puis prendre le support de filtre noir et
l'insérer dans l'épurateur
Enfin attendre 1munute pour faire la comparaison de
couleur avec les couleurs guides sur le papier de l'Arsenator.
i. Analyse physico-chimique
Les analyses physico-chimiques se résument
essentiellement à la mesure du ph et taux de chlore résiduel au
niveau des robinets et des ménages. Ceci pour assurer le suivi de la
chloration quotidienne faite au niveau des tanks, bladders et puits avec pompe
manuelle, afin de maintenir la teneur moyenne du chlore résiduel dans
les robinets entre 0,3 à 0,5 mg/l.
Un prélèvement au niveau de
l'installation de traitement ou en amont du réseau de distribution peut
suffire pour les constituants dont la concentration ne fluctue pas pendant la
distribution. Cependant, pour ceux dont la concentration est susceptible de
varier au cours de la distribution, il convient d'effectuer les
prélèvements en fonction du comportement et/ou de la source de la
substance en cause.
Les prélèvements doivent notamment
être réalisés à des points proches des
extrémités du réseau de distribution et des piquages
desservant directement les habitations et les bâtiments abritant un grand
nombre d'occupants. Le plomb, par exemple, doit être dosé au
niveau des piquages alimentant les consommateurs.
j. Méthodes d'analyse bactériologique de
l'eau :
L'indicateur le plus utile est bien la bactérie
Escherichia coli car elle est abondante dans les fèces humaines et assez
persistante pour être recherchée (sa durée de
détection dans l'eau à 20°c varie de 1 semaine à 1
mois), son identification est cependant difficile sur le terrain et demande des
appareils spécifiques ou l'utilisation de la méthode de «
filtration sur membrane »
Dans les analyses de routine, nous pouvons rechercher
les bactéries coliformes dites thermo tolérantes, e. Coli
étant un membre de ce groupe.
Sur le terrain, la méthode de filtration sur
membranes relativement facile à mettre en oeuvre :
> Elle consiste à filtrer un volume d'eau
connu sur une membrane poreuse, calibrée pour retenir les
bactéries (0,45 um).
> Cette membrane est ensuite mise dans des
conditions qui autorisent le développement des coliformes thermo
tolérants mais pas les autres bactéries : incubation
nécessaire pour cela
50
pendant 24 h à 44°c (d'où le nom de
bactérie « thermo tolérante », car les autres
coliformes ne se développent en principe pas au-dessus de 37°c) sur
un milieu nutritif favorable.
> Après 24 heures, les bactéries
présentes ont formé des colonies de bactéries
identifiables à l'oeil nu.
> Les résultats sont exprimés en nombres
de colonies par 100 ml d'eau filtrée.
La recherche des coliformes totaux se fait selon la
même procédure mais en modifiant les conditions d'incubation :
température de 37°c seulement et autre milieu de culture. En
pratique, on se base sur l'utilisation d'indicateurs de pollution d'origine
fécale pour avoir une idée bactériologique de la
qualité de l'eau. Les germes tests sont les coliformes fécaux.
Ils sont assez bien représentatifs de la qualité de l'eau et sont
facilement mis en évidence.5
k. Procédure d'analyse bactériologique de
l'eau sur kit Wagtech
v Préparation du milieu de culture
La préparation du milieu de culture est
constituée par les ingrédients suivant :
> L'auryl sulfate en poudre > L'eau
distillée en liquide
v Mélange pour 200 teste
Dissoudre 38,1 gammes de poudre en l'auryl sulfate
pour filtration sur membrane fourni dans un récipient
pré-pesé dans un flacon ou un bécher contenants 500 ml
d'eau distillée
Chauffer sans porter en ébullition le
mélange pour dissoudre parfaitement la poudre
Verser ce milieu de culture dans les bouteilles en
plastique de 50 ml fournies, vérifier d'abord s'il n'y a pas de
résidu de membrane précédente ou de produit
nettoyant
Remplacer les bouchons sur la bouteille mais sans le
visser complètement
Stériliser les bouteilles en position
verticale dans un autoclave à 121 degré C pendant 10 minutes ou
placer les bouteilles dans un autocuiseur et maintenir la vapeur sous pression
pendant 15 minutes. Retirer les bouteilles, laisser refroidir, resserrer les
bouchons puis les ranger dans un endroit frais et sombre
Lorsque les milieux de culture ont atteint la
température ambiante en verser environ 2ml sur chaque tampon membrane de
façon à saturer le tampon
Lorsque le tampon est complètement saturé,
jeter le produit l'auryl en trop.
NB : la solution des milieux de culture dissous
restent stable pendant 6 à 8 semaines. Néanmoins dès
l'apparition de signes de contamination (jaunissement, turbidité) jeter
ce milieu de culture.
Pour limité la contamination du milieu de
culture déjà préparé, chaque bouteille
déjà ouverte doit être utilisée dans la même
journée d'ouverture. Dans le cas contraire la bouteille doit être
recouverte immédiatement de façon hermétique après
utilisation, mais aussi on peut stériliser la solution dans la bouteille
en la faisant bouillir au bain-marie pendant 15 minutes
Nettoyer bien les bouteilles vides du milieu de
culture avant de les réutiliser, si la poudre de l'auryl est bien
conservée (dans un endroit sec et frais) sa durée de conservation
peut aller jusqu'à 15 ans.
5
http://www.wikiwater.fr/spi.php
consulté le 18/03/2015 à 16h00 Guide d'analyse WAGTECH version
2012
51
· · ·
Prélèvement de l'échantillon
Effectuer soigneusement le prélèvement,
rincer en plusieurs reprises le flacon de prélèvement
d'échantillon. Faire attention de ne pas toucher l'eau qui entre dans le
flacon et de ne pas y faire entrer des résidus.
Si le prélèvement est effectuer d'une
rivière ou un ruisseau faite le possible de prendre de
l'échantillon près du courant principal et pas trop près
de la berge ou l'eau peut être stagnante et non
représentative.
Il peut être judicieux d'attacher un
câble à la coupe d'échantillonnage stérile et
effectuer le6 prélèvement depuis un pont ou un
emplacement en surplomb.
· · · Procédures
aseptiques
Le respect d'une hygiène globale et des
procédures aseptiques est de rigueurs, les précautions doivent
être renforcées à l'extérieur du laboratoire central
sur le terrain
Tout doit être propre et stérile en
particulier les surfaces suivantes :
> Surface intérieure de la coupe
d'échantillonnage
> Surface intérieure de l'entonnoir
à filtration
> Membrane filtrante et tampons de
support
> Surface supérieure du support de
membrane
> Intérieur des boites de
pétri
> Bras de distribution de tampon et
pince
Sécher l'unité de filtration et la
coupe d'échantillonnage à l'aide de papier de soie propre et
stérile Verser 1 ml de méthanol dans la coupe
d'échantillonnage et agiter
Placer la coupe d'échantillonnage en position
vertical à l'écart de tout produit inflammable
A l'aide du briquet enflammer le méthanol,
pendant la consomption du méthanol reverser l'unité de filtration
dans la coupe d'échantillonnage.
Attendre au moins 5 minutes pour garantir la
stérilisation de la coupe d'échantillonnage et de l'unité
de filtration. En milieu anaérobie la consomption du méthanol
produit du formaldéhyde qui assure une stérilisation
totale.
L'incubation de tous les échantillons doit
être effectuée dans les 6 heures qui suivent
l'échantillonnage. Placer un tampon de culture dans une boite de
pétri stérile et saturée le de solution
l'auryl.
Desserrer l'entonnoir a filtration et retirer le du
support de base, stériliser la pince à la flamme et laisser
refroidir. A l'aide de cette pince placer une membrane stérile sur le
support de membrane et bronze, coté quadrillé vers le
haut.
6 Note de cours
AEP
Module d'utilisation du Kit de lagua
52
Bloquer la membrane en poussant l'entonnoir a filtration
complètement, verser l'échantillon en eau dans l'entonnoir
jusqu'à la graduation 100ml.
Raccorder la pompe à vide à main à
la base de l'unité de filtration et pomper pour aspirer à la base
l'échantillon d'eau au travers de la membrane.
Lorsque toute la quantité d'eau est
filtrée dégager la pompe à vide et retirer la membrane de
l'unité de filtration à l'aide de la pince
stérile
Placer la membrane sur le tampon qui a été
saturé dans la solution du milieu de culture
Remettre le couvercle de la boite de pétri en
place et indiquer sur une étiquette le numéro
d'échantillons, le lieu, la date, heure...
Placer la boite a pétri dans le portoir et
répéter la même procédure pour chaque
échantillons. Placer ensuite le portoir plein dans
l'étuve.
Apres traitement du dernier échantillon, une
période de réactivation de 1 à 3 heures doit être
observée avant l'incubation. Cette période permet aux coliformes
ayant subi de stress physiologique de récupérer avant la mise en
culture.
Pour l'incubation de coliforme fécaux,
sélectionner la température de 44 degrés C et placer le
portoir a boite à pétri chargé à
l'intérieure de l'étuve.
Pour l'analyse de coliformes totaux sélectionner
la température de 37 degrés, notons que la durée minimale
d'incubation est de 14 heures suivi d'une période de réactivation
de 4 heures de temps
v Analyse
Cette méthode de filtration sur membrane permet
de détecter et de dénombrer les streptocoques fécaux, elle
est utilisable sur tous les types d'eau, sauf si la turbidité de
l'échantillon est trop élevée. Dénombrer les
colonies roses et marron. Il s'agit du nombre de streptocoques fécaux
présumé par volume d'eau filtrée, normalement 100
ml.
Le nombre de coliforme fécaux dans
l'échantillon traité doit normalement être de zéro.
Le volume préféré est donc de 100 ml dans le cas d'une eau
potable
Si on compte 1 ou plus d'un coliforme fécale par
100 ml, Ilya contamination et une intervention doit être
diligentée pour trouver une solution palliative.
v Difficultés particulières et
précautions éventuelles à prendre
> Difficultés :
ü Trouver l'appareil ou l'indicateur à
faible coût qui pourrait permettre de mesurer ces
paramètres.
ü Prendre en compte la situation de chaque pays ou
région et privilégier la méthode la plus appropriée
qui permette de dire que l'eau est potable ou non.
ü S'assurer que cette méthode soit facile,
répétable et sur.
ü L'échantillonnage devrait normalement
être aléatoire, mais les prélèvements devront
être plus nombreux en période d'épidémie,
d'inondation ou de crise, ou encore en cas d'interruption de
l'approvisionnement ou de travaux de réparation.
Les aspects à considérer dans la mise au
point de la vérification chimique incluent :
ü La disponibilité de moyens d'analyse
appropriés
ü Le coût des analyses y compris les
réactifs
ü L'éventuelle dégradation des
échantillons
ü La stabilité du polluant
ü La présence probable du polluant dans
divers approvisionnements
> Inconvénients :
53
ü Le point le plus approprié pour la
surveillance et la fréquence de prélèvement. >
Précautions à prendre d'une manière générale
:
Pour un produit chimique donné le lieu et la
fréquence du prélèvement seront déterminés
en fonction de ses principales sources et de la variabilité de sa
présence. Les substances dont la concentration ne varie pas notablement
au cours du temps exigent un échantillonnage moins fréquent que
celles dont la concentration fluctue de manière importante.
Dans nombreux de cas, un prélèvement
d'eau de source une fois par an, ou même moins fréquemment,
notamment pour des eaux souterraines stables, peut suffire lorsque les
concentrations des substances d'origine naturelle sources de
préoccupations varient très lentement au cours du temps. Les eaux
de surface ont tendance à présenter des caractéristiques
plus variables et nécessitent un grand nombre de
prélèvements, selon le polluant présent et son importance.
Les points des prélèvements dépendront des
caractéristiques en termes de qualité de l'eau
examinée.
> Précautions à prendre lors de
l'analyse :
ü Avant le prélèvement :
vérifier que le cours d'eau n'est pas pollué en aval ou en amont
du point de prélèvement, ce qui rendrait les
prélèvements inutiles. Vérifier également que tous
les récipients soient propres et non contaminés de
préférence stérilisés (utilisation de pastilles de
chlore possible).
ü Lors du prélèvement : bien
exécuter le protocole de prélèvement (sondes
étalonnées correctement, quantité de l'échantillon
prélevée significatif...), ou d'analyse in vivo (mesure de la
température...).
ü Après le prélèvement :
éviter les contaminations de l'échantillon prélevé
: soit par le récipient, soit par l'apparition de bactéries lors
du stockage. Réaliser les différentes analyses in situ selon un
protocole expérimental bien défini.
ü Lors des résultats : bien
interpréter les résultats obtenus à l'aide d'une notice ou
d'un modèle.
v Principaux avantages et inconvénients de
l'analyse > Avantage :
ü Renseigne de long et a large sur la
qualité de l'eau et permet de savoir si elle est acceptable ou impropre
à la consommation humaine.
ü Permet d'éviter des maladies dues
à la présence de substances chimiques ou bactériologiques
nocives pour l'homme à quand de la consommation de l'eau.
ü Permet de déterminer les traitements
éventuels qui seraient nécessaires pour délivrer une eau
potable en général c'est la chloration qui est
utilisée.
ü Pour les ménages dont l'analyse des
échantillons confirment la présence des coliformes fécaux,
généralement due à la manipulation de l'eau par des
récipients impropres et un système de stockage non
adéquat, on peut déléguer les promoteurs de
l'hygiène pour organiser des campagnes de sensibilisation porte à
porte et en masse sous forme d'assemblée sur les bonnes pratiques de
collecte, de transport et de stockage de l'eau dans les
ménages.
54
Les analyses ne donnent que des informations
ponctuelles. Elles indiquent seulement la qualité de l'eau au moment du
prélèvement. Ces analyses doivent donc être faites
régulièrement pour détecter une éventuelle
dégradation de la qualité.
v Ce travail ne fournit qu'un renseignement sur
l'état de l'eau.
" L'étude d'indicateurs fécaux
associée au dénombrement des bactéries réanimable
est une méthode sensible, mais non rapide. Elle nécessite un
laboratoire bien équipé pour réaliser des cultures
bactériologiques et un personnel entrainé. Le délai
minimum pour l'obtention des résultats est de 3 jours.
( Les conditions de prélèvement peuvent
jouer un rôle important dans les résultats ceux-ci pouvant
être faussés si les prélèvements et l'analyse ne
sont pas faits correctement.
( La qualité de l'eau peut se dégrader
dans le réseau ou entre la source et le point de puisage. Une seule
mesure à la source peut donc se révéler insuffisante si
l'eau n'est pas conservée dans de bonnes conditions.
" Le cout de matériel cher et nécessite
d'être facile à utiliser et fiable.
55
CHAPITRE DEUXIEME:
PRESENTATION THEORIQUE DU TRAVAIL
2.1. Etude conceptuelle
2.1.1. Définition du cadre conceptuel :
Un cadre conceptuel c'est un contexte servant à
déterminer un concept quelconque.
L'étude conceptuelle se définit
généralement comme une étude de premier niveau et
d'évaluation préliminaire d'un projet.
2.2. But :
L'étude conceptuelle dans un projet a pour but de
:
y" Développer les caractéristiques
essentielles de la nature de solution à émerger ; y"
Enfler la solution éventuellement retenue lors de l'étude
de faisabilité ou d'opportunité ; y"
Dépeindre les principes des solutions indépendamment de
ressources utilisés
L'étude conceptuelle dans le cas précis
de notre étude il pourra nous permettre d'établir un
schéma conceptuel.
De manière générale, un
schéma conceptuel est une représentation d'un ensemble de
concepts reliés schématiquement et logiquement entre eux. Les
concepts qui peuvent être connectés par des lignes
fléchées auxquelles sont accolés des mots d'une manier
logique. La relation entre les concepts s'appuie sur des termes exprimant les
idées, solutions ou propositions.
Le schéma conceptuel peut poursuivre plusieurs
buts comme signaler ci-haut. Il construit la représentation mentale
d'une situation, que cette dernière soit personnelle, celle collective
ou encore celle d'une organisation. Il permet de résumer la structure
synthétique d'une problématique construite à partir de
sources diverses. L'ajout d'objets en annexe de support : diagrammes, rapports,
autres schémas, note de calcul, etc., ce schémas aide
efficacement de bien comprendre la situation et augmente la quantité et
la qualité des informations exprimés.
56
2.3. Généralité
2.3.1. Notions théorique sur la
problématique
Installation
d'approvisionnement en eau potable insuffisante
Eau insuffisante
Service de gestion quasiment inexistant
Consommation d'eau des sources polluée, non
protégées
Insuffisance d'information sur les maladies liées à
l'eau et l'assainissement
Mauvaises pratiques d'hygiène personnelle
Insuffisance des latrines, trous d'ordure
Présence des salubrités dans la cour
Présence de maladies diarrhéique Inflammation des
données épidémiologiques
Longue file d'attente aux points de puisage et bagarre
Eclatement d'épidémie
Pénurie d'eau
Système d'approvisionnement en eau potable non
entretenu
Mauvaise utilisation des installations
+ Population suffisamment desservie
+ Population suffisamment informées et
formées sur transmission des maladies
diarrhéique
+ Attitude et pratique améliorées
+ Changement de comportement social constaté
+ Point d'eau rapprochée
+ Salubrité fini
+ Entité bien assainie
+ Appliquer la bonne gouvernance
+ Respecter les paramètres de la qualité et
quantité de l'eau de boisson
+ Rapprocher les points de puisage d'eau
+ Eduquer et informer suffisamment la population sur les
règles basique d'hygiène et le mode de transmission de maladies
diarrhéique
+ Sensibiliser et mobiliser la population sur la promotion de
latrines individuelle
+ Sensibiliser la
population sur la gestion de déchet ménager
> Etat sanitaire amélioré
> Pas des maladies diarrhéiques
> Diminution du taux de mortalité
> Réduction de taux de morbidité
> Amélioration de l'économie de la population
> Réduction de la pauvreté
57
2.4. RELEVE DES DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES DE RUBAYA
Tableau reflétant les données
épidémiologiques du centre de santé de
référence de Rubaya
|
Période
|
Sem. du 15 au 21/ 02/2015
|
Sem. Du 22au 28/ 02/2015
|
Sem du 01 au 07/03/2015
|
Sem du 08au 15/03/2015
|
Sem du 16 au 22/ 03/2015
|
Age
|
<5ans
|
>5ans
|
<5ans
|
>5ans
|
<5 ans
|
>5ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5ans
|
>5ans
|
Cas
|
cas
|
décès
|
cas
|
décès
|
cas
|
décès
|
cas
|
décès
|
cas
|
décès
|
Cas
|
décès
|
cas
|
décès
|
cas
|
décès
|
cas
|
décès
|
cas
|
décès
|
Choléra
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
2
|
0
|
Diarrhée simple
|
2
|
0
|
0
|
0
|
2
|
0
|
2
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
3
|
0
|
2
|
0
|
5
|
0
|
1
|
0
|
Diarrhée sanglante
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
2
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
0
|
Typhoïde
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
0
|
0
|
0
|
2
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
Verminose
|
1
|
0
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
3
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
Gale
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Total cas
|
5
|
0
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
4
|
0
|
3
|
0
|
0
|
0
|
8
|
0
|
0
|
0
|
5
|
0
|
Commentaire : Le tableau ci-haut indique la
présence de maladies ce la s'expliqueraient non seulement par
l'insuffisance de l'eau potable mais aussi par l'assainissement non
adéquat dans le centre de Rubaya.
Représentation du même tableau d'une
manière synthétique afin d'illustrer son graphique
|
Période
|
Semaine 8, 2015
|
Semaine 9, 2015
|
Semaine 10, 2015
|
Semaine 11, 2015
|
Semaine 12, 2015
|
Age
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
<5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
Choléra
|
1
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
1
|
0
|
2
|
Diarrhée simple
|
2
|
0
|
2
|
2
|
1
|
0
|
3
|
2
|
5
|
1
|
Diarrhée sanglante
|
0
|
0
|
0
|
1
|
2
|
0
|
1
|
0
|
0
|
2
|
Typhoïde
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
0
|
2
|
0
|
1
|
Verminose
|
1
|
2
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
3
|
0
|
1
|
Gale
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
58
Graphique No1. Représentatif du tableau
épidémiologique du centre de santé de
référence de Rubaya
Commentaire: La lecture de ce petit graphique nous
montre que la diarrhée simple suivie du choléra font rage dans la
zone, notons qu'a la semaine 12 de l'année 2015 il s'observe une hausse
des cas de diarrhée du a la saison pluvieuse qui pollue d'avantage les
points de puisage de la dite population.
59
Données épidémiologiques
recueillies au poste de santé de Rubaya centre
|
Période
|
Semaine 8, 2015
|
Semaine 9, 2015
|
Semaine 10, 2015
|
Semaine 11, 2015
|
Semaine 12, 2015
|
Age
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
<5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
Choléra
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
2
|
2
|
Diarrhée simple
|
2
|
0
|
0
|
0
|
3
|
0
|
1
|
1
|
0
|
0
|
Diarrhée sanglante
|
0
|
0
|
0
|
1
|
2
|
0
|
1
|
0
|
0
|
2
|
Typhoïde
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
0
|
2
|
0
|
1
|
Verminose
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
0
|
3
|
Gale
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Commentaire : Le tableau ci-haut illustre la
présence de maladies diarrhéique à Rubaya la
diarrhée simple suivi de diarrhée sanglante, la verminose et en
fin le choléra
Données épidémiologiques recueillies
au poste de santé de Kasura
|
Période
|
Semaine 8, 2015
|
Semaine 9, 2015
|
Semaine 10, 2015
|
Semaine 11, 2015
|
Semaine 12, 2015
|
Age
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
<5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
Choléra
|
0
|
1
|
0
|
1
|
1
|
0
|
3
|
0
|
0
|
0
|
Diarrhée simple
|
3
|
3
|
1
|
0
|
6
|
2
|
7
|
0
|
3
|
0
|
Diarrhée sanglante
|
0
|
0
|
0
|
1
|
2
|
0
|
1
|
0
|
0
|
2
|
Typhoïde
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
Verminose
|
3
|
4
|
6
|
1
|
2
|
0
|
4
|
1
|
0
|
3
|
Gale
|
1
|
0
|
3
|
0
|
0
|
2
|
0
|
1
|
0
|
1
|
Commentaire : Kasura c'est un coin qui ne pas
alimenté par l'adduction de Rubaya il n ya que deux sources
aménagées qui ne suffisent pas pour le besoin de la population de
ce milieu c'est la plus grande raison explicative de la présence de
maladies hydrique dans ce dit coin.
60
Données épidémiologiques
recueillies au poste de santé de Luoo
|
Période
|
Semaine 8, 2015
|
Semaine 9, 2015
|
Semaine 10, 2015
|
Semaine 11, 2015
|
Semaine 12, 2015
|
Age
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
<5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
Choléra
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Diarrhée simple
|
13
|
0
|
14
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Diarrhée sanglante
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Typhoïde
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
Verminose
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Gale
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Commentaire : Luoo c'est un coin comme Kasura Il y a
non seulement pas de l'eau mais aussi les habitants de ce coin
défèquent dans les sachets et jettent la matière
fécale dans la nature
Données épidémiologiques
recueillies au poste de santé de Maranatha
|
Période
|
Semaine 8, 2015
|
Semaine 9, 2015
|
Semaine 10, 2015
|
Semaine 11, 2015
|
Semaine 12, 2015
|
Age
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
<5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
Choléra
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Diarrhée simple
|
5
|
0
|
7
|
0
|
0
|
4
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Diarrhée sanglante
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Typhoïde
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Verminose
|
4
|
0
|
3
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Gale
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Commentaire : Les maladies hydriques épient la
population de Rubaya, la diarrhée simple et la verminose sont des
maladies couramment rencontrée dans la contré nous avons
l'impression que cela est dû à l'insuffisance non seulement des
installations hydrique mais aussi à un assainissement mal
sain
61
Données épidémiologiques
recueillies au poste de santé de Beteli
|
Période
|
Semaine 8, 2015
|
Semaine 9, 2015
|
Semaine 10, 2015
|
Semaine 11, 2015
|
Semaine 12, 2015
|
Age
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
<5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
Choléra
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Diarrhée simple
|
5
|
0
|
4
|
0
|
0
|
7
|
0
|
0
|
0
|
1
|
Diarrhée sanglante
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Typhoïde
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Verminose
|
3
|
0
|
4
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Gale
|
10
|
0
|
0
|
10
|
5
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
Commentaire : Le tableau ci-haut indique les maladies
comme la diarrhée simple, la verminose ainsi que la gale, toutes ces
maladies sont liées à une insuffisance d'eau et un assainissement
mal sain dans la zone.
Données épidémiologiques
recueillies au poste de santé de Mishavu
|
Période
|
Semaine 8, 2015
|
Semaine 9, 2015
|
Semaine 10, 2015
|
Semaine 11, 2015
|
Semaine 12, 2015
|
Age
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
<5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
<5 ans
|
>5 ans
|
Choléra
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Diarrhée simple
|
1
|
0
|
4
|
3
|
0
|
2
|
1
|
1
|
3
|
1
|
Diarrhée sanglante
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Typhoïde
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Paludisme
|
2
|
1
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
Verminose
|
3
|
3
|
2
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Gale
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Commentaire : Mishavu c'est un quartier dont ses
habitants n'accèdent pas suffisamment aux latrines notons que sur 10
ménages, 6 ont des latrines ce dans ce coin ou nous avons trouvés
un grand nombre des gens qui ne maitrisent pas les règles basique
d'hygiène.
62
Tableau récapitulatif des données
épidémiologiques recueillies aux 6 postes de santé de
Rubaya
|
Période
|
Semaine 8, 9, 10, 11, 12/ 2015
|
Age
|
|
<5 ans,>5 ans
|
Choléra
|
Total cas pour 5 semaines et 6 PS
|
11
|
Diarrhée simple
|
Total cas pour 5 semaines et 6 PS
|
108
|
Diarrhée sanglante
|
Total cas pour 5 semaines et 6 PS
|
12
|
Typhoïde
|
Total cas pour 5 semaines et 6 PS
|
7
|
Paludisme
|
Total cas pour 5 semaines et 6 PS
|
6
|
Verminose
|
Total cas pour 5 semaines et 6 PS
|
55
|
Gale
|
Total cas pour 5 semaines et 6 PS
|
35
|
Commentaire : Eu égard au tableau
ci-haut, nous pouvons observer que les maladies liées à l'eau
sale et manque d'assainissement frappe les habitants de Rubaya, nos
enquêtes ont indiqués suffisamment que les installations
hydraulique dans ce milieu sont insuffisantes mais aussi l'hygiène
personnelle ne pas bien respectée.
Graphique No2. Récapitulatif de données
épidémiologiques recueillies aux 6 postes de santé de
Rubaya
Données recueillies à l'issus des
enquêtes CAP effectuées par les RECO de l'aire de santé de
Rubaya au mois de mars 2015.
63
2.5. Besoin journalier par personne de consommation en
eau potable
La littérature nous prouve que, pour boire et
satisfaire ses besoins d'hygiène, chaque personne à besoin,
chaque jour, de 20 à 50 litres d'eau ne contenant ni produits chimiques
dangereux ni contaminants microbiens (Source de référence eau
santé RDC)
Généralement ici en République
démocratique du Congo surtout dans le milieu rural et péri-urbain
le besoin journalier en eau par personne est fixé à 20 litres par
personne.
2.5.1 Tableau représentatif de la couverture en
eau à Rubaya
Source dapprovisionnement en eau
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Source non amenagée
|
87
|
41,0%
|
Source amenagée
|
15
|
7,1%
|
Eau du robinet
|
105
|
49,5%
|
Puits non protegé
|
6
|
2,8%
|
puits protegé
|
0
|
0,0%
|
Rivière/Marre/Rouisseau
|
0
|
0,0%
|
Eau de pluie
|
2
|
0,9%
|
Eau amenée par un camion
|
0
|
0,0%
|
TOTAL OBS.
|
212
|
|
Source ; Nos enquêtes
No3. Graphique d'accessibilité en eau potable de
la population de Rubaya
0,9%
0,0%
0,0%
0,0%
Source dapprovisionnement en eau
puits protegé
Rivière/Marr e/Rouissea
u
Eau de pluie
Eau amenée par un camion
2,8%
Puits non protegé
Eau du robinet
49,5%
41,0%
7,1%
Source non amenagée
Source amenagée
Commentaires : Il est largement visible
àtravers le graphique et tableau ci-haut que 41% des personnes
enquêtées puisent à des sources non
aménagées, 7,1% des enquêtés puisent à des
sources aménagées, 49,5% s'approvisionnent aux robinets, 2.8% des
enquêtés puisent à des puits non protégés, 0%
utilise le puits protégés, eau amenée par lecamionnette
les rivières, enfin 0.9% de enquêtés s'approvisionnent
à l'eau pluviales
Nous résumons que 44,7% des
enquêtés utilisent l'eau salle c.à.d. le 41%, 2,8%, et le
0,9% tous utilisent l'eau salle et ils sont tous prédisposés aux
maladies d'origine hydrique.
64
2.6. NOTION SUR LE TRAITEMENT DE L'EAU DE BOISON
Le traitement de l'eau est souvent définit
comme un ensemble de techniques qui consiste à rendre l'eau
potable avec les moyens disponibles. Ces
méthodes et techniques dépendent non seulement de moyen
disponible mais aussi du degré de saleté de l'eau disponible
à traiter
2.6.1. Les méthodes simples de traitement de l'eau
à domicile couramment utilisées sont les suivantes :
Il existe plusieurs méthodes de traitement de
l'eau de boisson en domicile toute ayant comme but de rendre l'eau potable
parmi lesquelles on décrit les suivantes :
> La filtration sur tissu.
> La méthode des trois
récipients
> Le traitement par ébullition
> Le traitement par chloration
> Le traitement par filtre
céramique
> La filtration sur sable
> La méthode Naïade (rayons
UV)
> La méthode SODIS (rayons
solaires)
> La méthode Solvatten > La méthode
Lifestraw
Le traitement de l'eau avant la consommation permet de
lutter contre de nombreuses maladies liées à l'eau.
2.6.2. La filtration sur tissu
Elle nous permet d'éliminer les principales
impuretés solides de l'eau ainsi que les larves d'insectes susceptibles
qui s'y trouve. Le tissu utilisé, de préférence du coton,
doit être suffisamment épais pour bien retenir les
impuretés. S'il est trop épais, la filtration durera plus
longtemps. Il doit être lavé avant chaque utilisation. Notons que
la filtration n'est pas un moyen de traitement satisfaisant en soi. Cependant,
filtrer l'eau avant de la traiter par une des autres méthodes
citées ici-bas permet d'améliorer significativement la
qualité de l'eau obtenue.
Les avantages de la filtration sont telles que, la
commodité, Coût quasiment nul, très utile, voire
indispensable en prétraitement. Tandis que les dangers sont liés
à son traitement sommaire ne pouvant pas rendre l'eau effectivement
potable si elle est trop contaminée à l'origine.
2.6.3. La méthode des trois récipients
Elle remplit le même rôle que la filtration
et permet d'enlever les principales impuretés solides se
trouvant
dans l'eau. Pour plus d'efficacité, cette
méthode peut être utilisée en complément d'une
filtration consécutivement.
Ses avantages sont ; la simplicité de la mise
en oeuvre. Coût pratiquement nul, et réduction importante
d'impuretés et des germes pathogènes dans l'eau. Ses
inconvénients sont tels que la désinfection n'est pas
complète et il nécessite un grand temps d'attente.
2.6.4. Le traitement par ébullition
L'ébullition est parfaitement simple à
mettre en oeuvre. Il permet de tuer la totalité des germes et
microorganismes présents dans l'eau. Pour cela, l'eau doit être
préalablement filtrée ou décantée puis bouillie
à gros bouillons (il ne suffit pas de la faire frémir) pendant
une minute à basse altitude, et pendant trois
7Antenna technologies Note de
cours AEP
65
minutes à plus de 2000 mètres
d'altitude. L'eau traitée par ébullition peut avoir un goût
fade. Ce problème peut être réglé en secouant
vigoureusement l'eau pour ré oxygéner ou en y ajoutant un peu de
sel blanc
Ses avantages sont, simplicité de la mise en
oeuvre ; manipulation et tue tous les germes pathogènes. Il
nécessite du bois (environ 1kg par litre d'eau) et un récipient
résistant à la chaleur qui constitue son
inconvénient
2.6.4. Le traitement par chloration
La chloration est un moyen simple et efficace pour
désinfecter l'eau en vue de tuer le microbe. Elle consiste à
introduire de plus des produits chlorés (pastilles de chlore, eau de
javel,....) dans l'eau pour tuer les micro-organismes qu'elle contient.
Après un temps d'action de 30 minutes, l'eau est potable. Elle le reste
pendant quelques jours en chlore résiduel grâce à l'effet
rémanent du chlore
Les avantages de la chloration sont tels qu'une eau
très boueuse peut être rendue potable, si le traitement est
effectué correctement, tous les germes pathogènes sont
éliminés, l'effet de laisser un clore résiduel
après avoir tué les microbes. Ses inconvénients sont
relativement liés aux produits, pour la plupart, ils doivent être
acheminés de l'extérieur. Risques de manipulation, coût non
négligeable. La chloration peut se faire par exemple, après
floculation si nécessaire, dans une jarre en terre cuite munie en bas
d'un robinet ou dans tout autre récipient.
2.6.4.1. Fabrication locale d'une solution
d'hypochlorite7
Il existe un procédé très
récent (2009), simple permettant de fabriquer soi-même localement,
soit à usage familiale, communautaire ou d'un centre de santé une
solution d'hypochlorite. La Fondation suisse Antenna Technologies a en effet
mis au point le kit WATA, un appareil fonctionnant sur le principe de
l'électrolyse qui, à partir d'eau claire, de sel blanc et
d'électricité (même une batterie de voiture ou solaire
suffit) transforme le sel blanc dissout de chlorure de sodium en hypochlorite.
Un tel appareil peut, pour son plus petit modèle, produire un litre
d'hypochlorite à l'heure, soit traiter 4 000
litres d'eau/jour, ce qui peut suffire pour 150
à 200 personnes. Ce procédé est actuellement
utilisé même ici chez nous en RDC. Il a l'avantage, contrairement
à la plupart des autres produits chlorés, d'en permettre la
fabrication sur place, ce qui revient moins cher, et de pouvoir fonctionner
très longtemps. (Source Antenna technologies)
2.6.5. Le traitement par filtration sur sable
Le filtre à sable est un moyen de traitement
des eaux écologique, relativement simple et moins coûteux, ayant
comme principe de faire percoler de l'eau à travers une ou plusieurs
couches de sable. Il en existe deux types :
> Le filtre à sable de prétraitement
> Le filtre à sable biologique
2.6.5.1. Le filtre à sable de
prétraitement
Il remplit le même rôle que la filtration sur
tissu. Il est en général plus efficace et présente, par
ailleurs les mêmes avantages et inconvénients.
66
2.6.5.2. Le filtre à sable biologique
Il est complexe c.à.d. il constitue à lui
seul un moyen de filtration et de décontamination à même
temps. Correctement entretenu, le filtre à sable biologique est efficace
sur une longue période. Prix abordable. Ses inconvenants sont tels que,
le traitement peut être lent et l'entretien nécessite un suivi
plus complexes. 2.6.6. Le traitement par filtre céramique
Les filtres céramiques pour le traitement des
eaux sont utilisés depuis plusieurs siècles. Selon le type, il
s'agit de petites installations fixes ou portables permettant de filtrer l'eau
où que l'on soit. Ces équipements peuvent être fournis par
des fabricants de systèmes et de produits de purification de
l'eau.
Ces filtres peuvent êtres fabriques sur place,
souvent sous forme de microentreprises autofinancées. Ils ont souvent la
forme d'un pot de fleur ou d'un bol et sont imprégnés de fines
particules colloïdales en argent servant de désinfectant et
empêchant la prolifération des bactéries dans le filtre. Le
filtre est installé dans un récipient de 20 à 30 litres,
en plastique ou en céramique.
Ces dispositifs, s'ils sont bien conçus et bien
fabriqués, peuvent éliminer ou désactiver presque toutes
les bactéries et parasites protozoaires. Par contre, ils ne sont pas
efficaces contre les virus. Le nettoyage et la maintenance du filtre sont
très importants : il est recommandé de prévoir un
programme éducatif sur les techniques de stockage salubre, le nettoyage
du filtre et d'autres actions recommandées.
Il a comme avantages, facilité d'emploi, longue
durée d'utilisation. Cout assez faible quand le filtre est
fabriqué sur place. Tandis que les inconvénients sont liés
au débit faible de production (1 à 2 litres par heure), risque
potentiel de décontamination de l'eau conservée sans chlore
résiduel, entretien difficile.
2.6.7. Le traitement par méthode Sodis
La méthode est parfaitement au traitement de
l'eau de boisson dans les pays en développement car elle ne requiert que
de la lumière solaire et des bouteilles en plastique transparent
léger appelé PET (polyéthylène
téréphtalate).
Les bouteilles PET incolores sont remplies d'eau et
exposées au soleil pendant six heures. Les rayons UV contenus dans la
lumière solaire tuent les germes infectieux comme les virus, les
bactéries et les parasites. La méthode fonctionne
également à basses températures d'air et
d'eau.
Ses avantages sont simultanément liées
à sa simplicité de mis en oeuvre, le cout est presque nul, son
efficacité et fiabilité. Tandis que ses inconvénients sont
liés à la durée du traitement considérable, et
faible volume traité
2.6.8. Le traitement par procédé
Solvatten
La méthode a été mise en
actualité par l'organisme suédois SOLVATTEN. C'est une adaptation
astucieuse de la méthode SODIS. Elle consiste a utilisé un bidon
spécial que l'on remplit d'eau (à filtrer ou à
décanter préalablement si elle est très trouble), et qu'on
expose au soleil. Au bout de deux à six heures en fonction des
conditions météorologique, une pastille rouge de l'appareil
tourne au vert, ce qui indique que le traitement est terminé. On peut
alors laisser refroidir l'eau puis la consommer ou l'utiliser telle quelle,
pour faire cuire des aliments.
La méthode a comme avantages, simplicité de
la mise en oeuvre,
c'est une méthode efficace et fiable,
utilisation commode et sécurisante pour des personnes en mouvement. Ses
inconvenants sont tels que les bidons de traitement sont trouvables uniquement
à Suède,
67
Coût élevé pour des familles à
faibles ressources,
eau non protégée contre les ré
contaminations si elle n'est pas consommer assez rapidement.
2.6.9. Le traitement par la méthode Lifestraw ou
méthode de la " Paille filtrante"
La méthode est assez récente,
inventée par un Danois, V.Estergaard Frand sen, est
particulièrement simple. Elle consiste à aspirer de l'eau dans
une paille, non pas une vraie paille, mais dans un petit tube en plastique de 3
cm de diamètre et de 25 cm de long contenant des filtres
désinfectants surtout à base de charbon actif et de produit
iodé. C'est un appareil adaptant le principe à l'usage de toute
une famille et capable de filtrer 15 000 à 18 000 litres d'eau durant
toute savie.
La méthode a comme avantage, simplicité,
entretien très facile (en soufflant dans l'appareil pour éviter
le colmatage), très commode en cas de déplacement ou de panne
d'un système de traitement d'eau, suppression, annoncée
quasi-totale, des bactéries et des parasites protozoaires, aucune
énergie nécessaire, utilisation possible en eau trouble, par
filtration des particules jusqu'à 0,2 microns
Ses inconvenants sont tels que, le produit sont
avantageusement approprié à des situations d'urgence ou
temporaires, coût faible mais encore trop important pour très
nombreuses régions où le revenu journalier ne dépasse pas
3 dollars Américain par jour, qu'en comparaison du coût moyen
d'une adduction simple et définitive d'eau potable.
2.6.10. Le traitement par méthodes de purification
par génération de rayons ultraviolets (UV)
2.6.10.1. La Méthode NEDAP
Celle-ci a été mise en actualité par
une Société hollandaise qui a conçu un appareil de faible
encombrement et mobile de 75 Kg appelé « Naiade ».
Le procédé consiste à
désinfecter l'eau à l'aide d'une lampe à rayons
ultraviolets après l'avoir filtrée. La lampe est alimentée
par l'intermédiaire d'un panneau solaire.
Après remplissage du réservoir, l'eau passe
au travers de 3 filtres qui retiennent successivement les graviers, les
matières en suspension et les particules. La lampe UV chauffe en deux
minutes et émet des rayons UV désinfectant l'eau à raison
de 4 à 5 litres par minute.
La méthode a comme avantages, simplicité
de la mise en oeuvre, coût relativement faible pour les pays
avancé, entretien après l'acquisition de l'équipement,
efficacité, rapidité, bonne capacité de production
journalière.
Elle a comme inconvénients, matériel
à importer, coût d'achat très important, eau non
protégée contre les contaminations si elle n'est pas
utilisée assez rapidement.
2.6.10.2. Le concept « 1001 fontaines »
Conçu a en 2004 au Cambodge par une ONG
française qui porte le même nom. Avec comme but de fournir de
l'eau potable à des personnes aux villages qui en sont dépourvus,
tout en créant une petite AGR locale en vendant de l'eau produite
à un coût relativement faible mais suffisant pour
rémunérer ceux qui
sont responsables de son exploitation. L'appareil,
appelé Fontaine, peu encombrant, est constitué de 4 filtres et
d'une lampe à ultraviolets alimentée en électricité
par un panneau solaire. Avant d'être introduite dans les filtres, l'eau
est par précaution débarrassée de ses matières en
suspension en la faisant décanter dans 2 grandes citernes adjacentes.
Elle passe ensuite successivement dans 4 filtres de plus en plus fins, puis est
exposée au
68
rayonnement de la lampe UV qui tue ou inhibe tous les
bactéries. Ses avantages sont ; la simplicité de la mise en
oeuvre et coût pratiquement abordable.
2.7. TECHNIQUES D'AMENAGEMENT D'UNE SOURCE D'EAU
POTABLE
2.7.1. Définition des concepts :
2.7.2. Une source
Une source d'eau est souvent définie comme
:
Une Eau sortant naturellement du sol (dictionnaire
français Larousse) ; Eau qui jaillit d'un lieu naturel (
www.cnrtl.fr/lexicographie);
Endroit où l'eau sort de terre (
www.notrefamille.com
dictionnaire mediaco)
2.7.3. Eau
L'eau (en latin aqua, qui a donné
aquatique et en grec hydros, qui a donné hydrique, hydrologie)
est un élément sous forme liquide en conditions standards
(température et pression ambiante), composé sous sa forme pure de
molécules qui associent deux atomes d'hydrogène et un atome
d'oxygène sous la forme 112O. (
www.futura-sciences.com);
Liquide incolore, inodore et sans saveur à
l'état pur, formé par combinaison d'hydrogène et
d'oxygène, de formule chimique 112O; un des quatre
éléments de la physique ancienne (Dictionnaire français
Larousse)
2.7.4. Une eau de source
Une eau de source est une eau d'origine souterraine,
protégée de la pollution, et n'ayant subi ni traitement chimique,
ni aucune adjonction d'ingrédients quelconques. Elle est naturellement
conforme et doit être potable. (Livre mountain spring water)
Une Eau de Source est une eau d'origine souterraine,
protégée, microbiologiquement saine. Elle doit respecter dans son
état naturel les caractéristiques de qualité
microbiologique des eaux minérales naturelles ainsi que les
caractéristiques de qualité physico-chimique des eaux
destinées à la consommation humaine.(
www.eauxdesources.org)
2.7.5. Mis en oeuvre d'une source simple
Il existe 3 principales méthodes pour capter et
aménager une source : une méthode simple, l'autre si
l'on
veut y adjoindre un réservoir ; et une
méthode par drainage. Le choix de la méthode dépend
toujours des caractéristiques et de configuration du lieu de la source
(emplacement, débit, étendue, consommation à satisfaire).
Si son émergence est très précisément
localisée et peu profonde et si la consommation prévue est
inférieure au débit de la source, on utilise la méthode la
plus simple. Si on se trouve dans un cas semblable mais avec un débit
inférieur à celui nécessaire à la consommation, il
faut construire également un réservoir. Si enfin
l'émergence de la source est diffuse ou profonde, il est
nécessaire de prévoir un drainage en amont de la cette
dernière.
2.7.5.1. Méthode plus simple et couramment
utilisée
Elle peut être applicable surtout si la source
émerge facilement toute seule avec un débit suffisant. 2.7.6. Les
5 étapes générales du procédé :
69
La première consiste, après avoir fait
les études préalables du terrain, de pureté de l'eau, de
débit, de consommation et d'attente de la population, à faire
nettoyer, débroussailler, sarcler, déblayer et terrasser
jusqu'à la couche imperméable du sol, le périmètre
de la source.
La seconde a pour but de rassembler les filets d'eau
dans un point commun d'eau ou boîte de captage. On peut creuser une
tranchée pour aller récupérer l'eau un peu plus loin afin
qu'elle ne soit pas polluée au contact des dernières couches de
terrain qu'elle traverse. On remplit ensuite cette tranchée de gros
cailloux ou galets (masse filtrante) qui la filtrent et permettent à
l'eau de couler facilement. Une fois le filtrage réalisé à
l'aide de graviers, on fixe à l'extrémité de la
tranchée un ou plusieurs tuyaux d'évacuation et on réalise
à la sortie un mur de blocage à l'aide d'argile ou du
béton. La boîte de captage est ensuite couverte de mortier. Il
convient d'en assurer avec soin l'étanchéité à
l'aide d'une couche d'argile ou d'une bâche plastique
(visquin).
La troisième porte sur la réalisation de
l'ouvrage extérieur de maçonnerie du lieu de puisage, et d'une
dalle en béton (radier) pour que la source ne se transforme pas en
bourbier.
La quatrième consiste à protéger
l'ouvrage, le lieu et l'aire de captage (couverture de la boîte de
captage avec une couche de terre et de la pelouse, clôture du bassin ,
mise en place au-dessus et autour de la source d'une rigole de protection pour
intercepter les crues de ruissellement et creusement d'un petit canal
d'évacuation des eaux non utilisées) ainsi qu'à
l'aménager, par exemple en prévoyant de petites aires de lavage
à proximité pour faciliter le travail des femmes.
La cinquième consiste, après avoir
vérifié le maintien de la pureté de l'eau après
travaux, à s'assurer que la population a bien assimilé les
notions d'hygiène qui lui ont été données et que le
comité de gestion ou la structure communale à qui est remise
l'ouvrage a bien les compétences suffisantes et a pris les mesures
8nécessaires pour le suivi et la maintenance de la source en
bon état.
2.7.7. Source avec réservoir
Cette méthode est surtout utilisée, soit
lorsque le débit de la source est trop faible pour fournir en permanence
à la population la quantité d'eau nécessaire, soit
lorsqu'on souhaite récupérer pour d'autres usages l'eau qui n'est
pas utilisée à certaines heures de la journée ou la
nuit.
2.7.8. Source avec drainage sur une grande surface
Cette méthode est utilisée surtout
lorsque les émergences s'étendent sur une grande zone, donnant
souvent au terrain un aspect marécageux. Il faut alors capter l'eau
à l'aide de plusieurs drains. Ces drains sont des conduits
enterrés tracés permettant de récupérer l'eau d'une
nappe aquifère par simple gravité. Ils sont le plus souvent
préfabriqués mais peuvent être réalisés
facilement à même le chantier à partir de tuyaux en PVC en
les sciant partiellement ou en les perforant et en fermant l'une des
extrémités en la faisant fondre. Ils peuvent être aussi
réalisés avec des poteries ou des roches. A noter que de tels
drains sont aussi parfois posés pour accroître la capacité
d'un bassin de captage
8Site internet://
www.interaide.org/pratiques_old/pages/eau/techniques/134_captage_drain.pdf,
consulté le 14/04/2015 à 15h00
70
CHAPITRE TROISIEME :
PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DE
RESULTATS
Notre étude a été
effectuée dans l'entité de Rubaya qui compte une population
estimée à 44944 habitants après dénombrement
effectué à 2015. En vue de la certitude de notre enquête,
et vérification de nos hypothèses le questionnaire a
été adressé aux sujets (Evaluation de connaissances et
attitude de la population de Rubaya face aux pathologies liées à
l'eau hygiène et assainissement).
CHOIX DE L'ECHANTILLONNAGE
Selon SPELL GEL, de la nationalité Belge, pour
trouver la taille de l'échantillon, celui-ci nous exige de prendre le
rapport entre la population du milieu d'étude multiplié par la
racine carrée de cette même population (44944 x 212/44944)=
212
Ainsi nous avons considéré la population
total de ce milieu multiplier par sa racine carrée diviser par la
même population cible qui nous a donné à son tour un
échantillon de 212 ménages dans lesquels nous nous sommes
intéressé lors de notre recherche.
3.1. Présentation
La collecte des donnée s'est faite passant dans
les coins ciblés choisissant les ménages a enquêté
d'une manière aléatoire, avant de passer à l'exercice,
nous nous sommes fixé de travailler avec un sondage systématique
où notre pas de sondage était estimé aléatoirement
en vue d'une représentativité.
3.1.1. Sélection des enquêteurs et code
d'éthique
Vu la lourdeur du travail sur le terrain nous avons pu
recruter 19 enquêteurs RECO de l'AS de Rubaya pour la collecte prompte de
données recherchées. Ils ont été recrutés
sur base d'une connaissance approfondie du milieu, de leur capacité de
comprendre facilement et de se faire comprendre dans la communauté mais
de la connaissance maitrisée de la langue locale. Ils ont ensuite
bénéficié d'un briefing avant leur déploiement sur
le terrain. Ce petit briefing a consisté sur une explication
brève des objectifs de l'étude, l'explication et
compréhension des fiches du questionnaire d'enquêtede
récolte des données, les variables d'étude basés
sur la méthodologie et technique de l'étude. Ils ont
étés soumis à un pré-test sur le terrainafin
d'évaluer leurs niveau de compréhension de nos outils de collecte
des données vis-à-vis à nos objectifs escomptés.
Les enquêtes ont été belles et bien supervisés par
nous-mêmes appuyé par le PRECODESA de l'AS pour nous rassurer de
la qualité des résultats de l'étude. Lors de la collecte
des données dans les ménages les considérations
éthiques suivantes ont été exigés :
71
Le respect de la dignité humaine, la
conformité à la culture locale (Présentation, salutation,
habillement, la courtoisie...), le savoir être et le consentement libre
de la personne à enquêtée.
3.1.2. Traitement des donnés
L'enquête a portée sur un
échantillon de 212 personnes interviewées venant de
différents ménages. Les informations issues de cette
enquête sur le terrain et de la recherche documentaire ont fait l'objet
de traitement manuel et informatique dans le but de garantir la
fiabilité des résultats. Grâce à ce traitement nous
avons dressé des tableaux et élaborer des figures. Les tableaux
et graphiques ont été dressés grâce à Excel
et au logiciel SPHINX PLUS2.
3.1.3. Généralité sur le logiciel
SPHINX
Sphinx est un logiciel d'enquête et d'analyse
des données. Il permet de nous assister dans chacune des quatre grandes
étapes de réalisation d'une enquête (hors phase de
collecte) :
> La réalisation du
questionnaire,
> La saisie des réponses,
> Les traitements quantitatifs des données
et l'analyse des données qualitatives,
> La rédaction du rapport
d'étude.
En effet, Sphinx est composé d'une suite de 2
logiciels:
y" Le Sphinx Primo: il permet de concevoir un
questionnaire, de saisir et dépouiller les réponses et d'explorer
les données enregistrées, d'analyse multidimensionnelle plus
avancées (analyse factorielle, typologie, etc.) et permet aussi
d'analyser tout fichier contenant des nombres et/ou du texte, quel que soit son
origine.
y" Le Sphinx Lexica: il permet d'enrichir les
possibilités d'analyse lexicale et de contenu existantes dans "Primo" ou
"Plus2" (traitement des questions ouvertes, des interviews non
directives ou de tout autre texte quelle que soit son origine).
Chacun de ces logiciels permet d'accomplir toutes les
étapes d'une étude (élaboration du questionnaire, saisie
réponses, traitements quantitatif et qualitatifs), ils se distinguent
donc par leur capacité de traitement (compétences plus
étendues en analyses quantitative pour "Plus2" et en analyse
lexicale pour "Lexica") et par leur degré ouverture à des
données externes (Primo ne traite que les données saisies par son
intermédiaire, alors que "Plus2" peut traiter des bases de
données déjà existantes et "Lexica" n'importe quel
texte).
3.1.4. Principales étapes d'utilisation du logiciel
SPHINX
> Créer une nouvelle enquête,
rédiger un questionnaire, mise en page et l'imprimer,
> Saisir les réponses obtenues lors de
l'enquête sur le terrain, > Traitement, analyse et
impression d'un tableau à plat, > Traitement,
analyse et impression d'un tableau croisé
72
3.1.5. Répartition des enquêtés selon
leur quartier respectif
Tableau représentatif de grappes
|
Numéro
|
Regroupement
|
Population
|
Grappe
|
observation
|
1.
|
Beteli
|
9877
|
90
|
|
2.
|
Nyabushongo
|
8600
|
66
|
|
3.
|
Rubaya
|
5506
|
10
|
|
4.
|
Mateusi
|
5504
|
10
|
|
5.
|
Kasura
|
3377
|
6
|
|
6.
|
Mishavu
|
1799
|
5
|
|
7.
|
Kishusha
|
1797
|
5
|
|
8.
|
Muderi
|
5833
|
13
|
|
9.
|
Luoo
|
1797
|
5
|
|
10.
|
Budjali
|
854
|
2
|
|
|
|
Total
|
44944
|
212
|
Pour le total nous avons appliqué la formule de
Spell Gel
|
3.1.6. Répartition des enquêtés selon
leurs niveau d'éducation
|
Education de l'enqueté
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Oui
|
|
92
|
43,4%
|
Non
|
|
120
|
56,6%
|
TOTAL OBS.
|
|
212
|
100%
|
Source : nos enquêtes
73
No4. Graphique représentatif d'éducation
des personnes enquêtées
56,6%
43,4%
43,4%
56,6%
Oui Non
Partant des résultats de ce graphique, nous
constatons que 43% seulement des enquêtés ont un certain niveau
d'éducation, tandis que 56% des personnes enquêtées n'en
ont, cela se justifierait au fait que la plus part des enquêtés
sont des femmes et nous avons dit précédemment que dans la zone
les femmes accèdent à l'éducation à un pourcentage
très réduit.
3.2. Analyse et interprétation
3.2.1. Information sur les pathologies d'origine
hydrique
3.2.2. Connaissance sur les modes de transmission des
maladies hydriques
T
ansmission des maladies hydriques
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
|
Oui
|
85
|
40, 1%
|
|
Non
|
127
|
59, 9%
|
|
212
|
100%
|
|
|
Source : nos enquêtes
No5. Graphique sur la connaissance de modes de
transmission des maladies hydriques
Oui Non
Transmission des maladies hydrique
40,1%
59,9%
Commentaire : La lecture de ce graphique nous montre
largement que 59% de nos enquêtes n'ont pas d'information sur la
transmission de maladies d'origine hydrique 40.1% seulement des
enquêtés sont un peu informés mais eux aussi
négligent les pistes de solution proposées par les
RECO.
74
3.2.3. Couverture en installation hydraulique à
Rubaya
Source dapprovisionnement en eau
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Source non amenagée
|
87
|
41,0%
|
Source amenagée
|
15
|
7,1%
|
Eau du robinet
|
105
|
49,5%
|
Puits non protegé
|
6
|
2,8%
|
puits protegé
|
0
|
0,0%
|
Rivière/Marre/Rouisseau
|
0
|
0,0%
|
Eau de pluie
|
2
|
0,9%
|
Eau amenée par un camion
|
0
|
0,0%
|
TOTAL OBS.
|
212
|
|
Source nos enquêtes
No6. Graphique de couverture d'installation hydraulique
à Rubaya
Source dapprovisionnement en eau
2,8%0,9%
40,5%
48,8%
7,0%
Source non amenagée Source amenagée
Eau du robinet Puits non protegé
puits protegé Rivière/Marre/Rouisseau Eau de pluie
Eau amenée par un camion
Commentaire : Il est significativement visible selon
ce graphique que, la couverture en eau potable n'est pas effective à
Rubaya, largement un écart entre ceux qui ont accès à
l'eau potable et ceux qui n'en ont pas accès. Présentent un
nombre élevé ne parvenant pas à accéder à
l'eau potable. Ceci pourrait s'expliquer par le simple fait que la couverture
en eau potable est faible et cela occasionnerait un taux élevé
des maladies diarrhéique. Notons que les peu des points de puisage
existant sont fortement sollicités au point que Ilya une longue file
d'attente sur tous les points de puisage, que parfois il y a des femmes qui se
bagarrent, voir la photo en annexe.
3.2.4. Assainissement non propice
Présence des latrines
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Non réponse
|
2
|
0,9%
|
Oui
|
131
|
61,8%
|
Non
|
79
|
37,3%
|
TOTAL OBS.
|
212
|
100%
|
Source : nos enquêtes
No7. Graphique d'accès aux latrines à
Rubaya
75
Presence latrine
Oui
Non
37,3%
Non réponse
61,8%
Commentaire : Au vu de ce graphique, 37.3% de la
population enquêtée n'ont pas des latrines, la
réalité nous rend compte que cette portion de gens
défèqueraient dans des sachets et jette la matière
fécale emballée à l'aire libre soit dans la rivière
qui coule dans le milieu par ignorance qu'il serrait entrain de souiller les
ressources potentielles. Ce même graphique montre que 61,8% de personnes
enquêtées ayant répondit par oui disant qu'ils ont des
latrines mais en vrai dire ces latrines ne remplissent pas les critères
d'une latrine hygiénique.
3.2.5. Etat hygiénique des latrines existantes
Hygiène de la latrine
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Non réponse
|
68
|
32,1%
|
La latrine degage des mauvaises odeures
|
34
|
16,0%
|
Iya des matieres fecale sur le sol
|
35
|
16,5%
|
ilya des mouches
|
56
|
26,4%
|
la latrine est hygienique
|
30
|
14,2%
|
TOTAL OBS.
|
212
|
|
No8. Graphique relatif de l'état hygiénique
de latrines existantes à Rubaya
Hygiène de la latrine
13,5%
30,5%
25,1%
15,2%
15,7%
Non réponse
La latrine degage des mauvaises odeures
Iya des matieres fecale sur le sol
ilya des mouches
la latrine est hygienique
Nous constatons selon le graphique ci-haut que
très peu des latrines à Rubaya sont hygiénique avec un
taux de 13,5% le reste ne remplissent pas les normes d'une latrine
hygiénique. Rappelons à ce sujet que le PNUD avait publié
un rapport titré la pauvreté dans la province du nord Kivu dans
lequel il a souligné que dans toute la province du nord Kivu seul 34,2%
de la population accède aux latrine aménagées, la preuve
est que l'issu de nos enquêtes à prouve avec
76
certitude que beaucoup des latrines dans des
ménages ne sont pas hygièniaue avec un taux repris dans le
tableau ci-haut.
3.2.6. Tableau d'accessibilité aux trous d'ordures
à Rubaya
résence de trou d'ordure
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Non réponse
|
3
|
1,4%
|
Oui
|
64
|
30,2%
|
Non
|
145
|
68,4%
|
TOTAL OBS.
|
212
|
100%
|
Sources : nos enquêtes
No9. Graphique relatif à l'accès aux trous
d'ordures à Rubaya
Presence trou d'ordure
30,2%
68,4%
1,4%
Non réponse Oui
Non
Oui 4,2%
Non
95,8%
Le graphique ci-dessus indique que seulement 30,2% de
la population enquêtées à Rubaya parviennent à
évacués leurs ordures ménagères en respectant les
normes, et bien tous les reste constitue un danger publique pour
eux-mêmes, en inondant la nature par les immondices avec un taux de
68,4%, notons qu'à ce sujet 1,4% des enquêtés n'ont pas
trouvés de réponse à cette question.
3.2.7. Traitement d'eau à Rubaya
|
Traitement d'eau par ébullition
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Oui
|
|
9
|
4,2%
|
Non
|
|
203
|
95,8%
|
TOTAL OBS.
|
|
212
|
100%
|
Source : nos enquêtes
No10. Graphique relatif à l'ébullition
d'eau dans le ménage
Traitement d'eau par ébullition
Commentaire : Au vu de ce graphique nous trouvons que
95,8% de la population enquêtée n'en arrivent même pas
à contrôler par la méthode simple d'ébullition leur
eau de boisson dans les ménages quand bien
77
même la plus part d'eux savent bien qu'ils
consomment de l'eau sale. Seul 4,2% des enquêtés asseyent de
traités leur eau de boisson par la dite méthode comme ils ont
déclaré dans le tableau ci-haut.
3.2.8. Connaissance générale sur le
traitement de l'eau à Rubaya
Connaissance sur le traitement de l'eau
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Oui
|
4
|
1,9%
|
Non
|
208
|
98,1%
|
TOTAL OBS.
|
212
|
100%
|
Source : nos enquêtes
No11. Graphique sur le traitement de l'eau à
Rubaya
Connaissance sur le traitement de l'eau
1,9%
98,1%
Commentaire : Ce graphique reflète que 98,1% de
la population enquêtées à Rubaya n'ont même pas une
connaissance sur les modes de traitement pour la purification de l'eau de
boisson, un tau extrêmement réduit à 1,9% à
répondu par oui disant qu'il a une notion sur le traitement de l'eau de
boisson un signal fort dans la transmission de maladies provenant de l'eau
sale.
3.2.9. Mode de conservation et puisage de l'eau de boisson
dans les ménages a Rubaya
Couvercle du recipient de stockaged'eau
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Non réponse
|
1
|
0,5%
|
Oui couvert et propre
|
89
|
42,0%
|
Non couvert et sale
|
81
|
38,2%
|
Propre mais non couvert
|
30
|
14,2%
|
Sale mais couvert
|
11
|
5,2%
|
TOTAL OBS.
|
212
|
100%
|
Source : nos enquêtes
No12. Graphique relatif à la conservation de l'eau
de boisson dans les ménages à Rubaya
42,0%
0,5%
0,5%
42,0%
14,2%
5,2%
Non réponse Oui couvert et
propre
Non couvert et sale
Propre mais non couvert
Sale mais couvert
78
38,2%
Commentaire : L'opinion des enquêtés est
septique selon le graphique ci-haut 10,8% déclare qu'il se lave les
mains âpres avoir été aux toilettes, 6,6% âpres avoir
changé les couche de leurs bébés, 8% avant de
Commentaire : Ce graphique nous fait voir que 42% de
la population enquêtée gardent l'eau de boisson dans des
récipients couvert et propre (sans risque de contamination pendant le
stockage) tandis que 38,2% de enquêtés garde leur eau d'une
manière incontrôlée dans les récipients sales, sans
couvercle avec tous les risques possible de contamination, 14,2% des
enquêtés arrivent à stocker l'eau de boisson dans des
récipients propres mais sans couvercle avec le risque possible de
contamination, en fin 5,2% conserve l'eau de boisson dans des récipients
très sales mais avec de couvercle, cela ne rassure à rien car les
récipients de stockage sont énormément sale.
3.2.10. Hygiène personnelle
3.2.11. Tableau relatif aux personnes ayant la
connaissance aux moments clés de lavage des mains avec du savon ou de la
cendre à Rubaya.
Moment clé de lavage de mains
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Après avoir été a la toilette
|
23
|
10,8%
|
Après le nettoyage ou changement des couches des
enfants
|
14
|
6,6%
|
Avant de preparer les aliments
|
17
|
8,0%
|
Avant de manger
|
120
|
56,6%
|
Avant d'allaiter l'enfant
|
9
|
4,2%
|
Au rétour du champ
|
73
|
34,4%
|
Le matin
|
87
|
41,0%
|
Autres a préciser
|
1
|
0,5%
|
TOTAL OBS.
|
212
|
|
Source : nos enquêtes
0,3%
0,3%
Après avoir été a la toilette
Avant de manger
Avant d'allaiter l'enfant
Avant de preparer les aliments
Au rétour du champ
Après le nett oyage ou ch angement d es couches des
enfants
Le matin Autres a
préciser
34,9%
25,3%
21,2%
4,9%
4,1%
6,7%
2,6%
34,9%
No13. Graphique relatif aux moments clés de lavage
des mains à Rubaya
79
préparé la nourriture de la famille,
56,6% avant de manger, 4,2% avant d'allaiter les bébés, 21,2%
déclare qu'ils se lavent les mains au retour du champ, 25,3% le matin et
en fin 0,3% des enquêtés ont dit qu'ils se lavent les mains a
d'autres moments mais ils n'ont pas précisés ces
moment.
3.2.12. Tableau reflétant le taux de connaissance
de la technique de lavage des mains à Rubaya
Connaissance de lavage des mains
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Non réponse
|
3
|
1,4%
|
Utilisent de l'eau propre qui coule
|
206
|
97,2%
|
Utilise du savon
|
63
|
29,7%
|
utilise de la cendre
|
21
|
9,9%
|
Se frotte le 2 mains au moins trois fois
|
163
|
76,9%
|
Se seche a l'air libre
|
85
|
40,1%
|
se seche avec un linge
|
21
|
9,9%
|
TOTAL OBS.
|
212
|
|
No14. Graphique reflétant le taux de connaissance
de la technique de lavage des mains à Rubaya
Connaissance de lavage des mains
Se seche a l'air libre
Se frotte le 2 mains au moins trois fois
utilise de la cendre
se seche avec un linge
15,1%
29,0%
3,7%
0,5%
11,2%
Utilisent de l'eau36,7% propre qui coule
3,7%
Non réponse
3.2.14. Tableau reflétant les cas de maladies dans
la semaine de nos enquêtes à Rubaya
Utilise du savon
Source : nos enquêtes
A la lumière du graphique ci-haute 97,2% se lavent
les mains avec de l'eau propre qui coule, 39% de ces derniers utilisent du
savon et de la cendre parmi ces 97, 2%76, 9% se frottent les mains au moins 2
fois et enfin très peu de ces gens 9,9% ce sèchent avec
linge.
3.2.13. Diarrhée
80
Cas maladie des enfants de moins de 5
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Oui
|
52
|
24,5%
|
Non
|
160
|
75,5%
|
TOTAL OBS.
|
212
|
100%
|
Source : nos enquêtes
No15. Graphique reflétant les cas de maladies dans
la semaine de nos enquêtes à Rubaya
Cas maladie des enfants de moins de 5
24,5%
75,5%
Oui Non
Commentaire : En observant le graphique ci-haut, nous
savons voir que 24,5% de nos enquêtés leurs enfants sont
tombés malades dans la semaine précédente notre
arrivée pour les enquêtes, 75,5% n'ont pas signalé de
maladie dans cette semaine.
3.2.15. Tableau d'option de traitement de diarrhée
déclarée parles enquêtés à Rubaya
Mode de traitement de diarrhée
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
On l'amene au centre de santé
|
140
|
66,0%
|
On achete des medicaments au marché
|
51
|
24,1%
|
On lui donne des plantes qui soignent la diarrhée
|
17
|
8,0%
|
On lui donne de serum de rehydratation orale que nous preparons
nous meme
|
1
|
0,5%
|
on continue a lui donner a manger
|
0
|
0,0%
|
On continue a lui donner a boire
|
1
|
0,5%
|
On fait des prières
|
5
|
2,4%
|
Autres a preciser
|
0
|
0,0%
|
TOTAL OBS.
|
212
|
|
Source : nos enquêtes
No16. Graphique d'option de traitement de diarrhée
déclarée par l'enquêtés à Rubaya
81
Mode de traitement de diarrhée
2,4%
0,0%
66,0%
24,1%
8,0%
0,5%
0,5%
0,0%
On l'amene au centre de santé
On achete d es medicam ents au mar ché
On lui donne des plantes qui soignent la diarrhée
On lui donne de serum d e rehydratati on orale que
on continue a lui donner a manger
On fait des Autres a
prières preciser
On continue a lui donner a boire
3.2.18. Tableau représentatif de lave mains
rencontrés aux latrines à Rubaya
Commentaire : Eu égard à ce graphique
ci-haut, nous pouvons observer que 66,6% de nos enquêtés
amène les malades de diarrhée au centre de santé, 24,5%
des enquêtés achètent du médicament aux pharmacies
pour soigner la diarrhée, et enfin 8% des enquêtés soigne
la diarrhée par des plantes.
3.2.16. Présence matière fécale dans
la cour à Rubaya
3.2.17. Tableau représentatif de ménage avec
matière fécale d'enfants dans la cour à Rubaya
Présence matière fécale
d'enfants
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Non réponse
|
1
|
0,5%
|
Oui
|
69
|
32,5%
|
Non
|
142
|
67,0%
|
TOTAL OBS.
|
212
|
100%
|
Source : nos enquêtes
67,0%
No17 Graphique représentatif de ménage avec
matière fécale d'enfants dans la cours
32,5%
0,5%
67,0%
0,5%
Non réponse Oui Non
Commentaire : Le graphique ci-dessus indique que dans
32,5% des ménages enquêtés Ilya en a eu présence de
matières fécale dans la cour, dans le 67% Ilya en pas
eu.
82
Présence du LM approvisionné
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Non réponse
|
66
|
31,1%
|
Oui
|
18
|
8,5%
|
Non
|
128
|
60,4%
|
TOTAL OBS.
|
212
|
100%
|
Source : nos enquêtes
No18. Graphique représentatif de lave mains
rencontré aux latrines à Rubaya
60,4%
Présence du LM approvisionné
Non réponse 31,1%
Oui
Non
8,5%
Commentaire : Faisant fois au tableau et graphique
ci-dessus dans 60,4% des ménages enquêtés les latrines dans
les parcelles n'ont pas de dispositif de lavage de main, seulement 8,5%
à des lave mains auprès de leurs latrines, enfin 31,1% n'ont pas
répondus à la question cela s'expliquerait que ces gens n'ont pas
des latrines dans leurs ménages respectifs.
3.2.19. Moustiquaire
3.2.20. Tableau de détails sur la présence
de moustiquaire dans les ménages à Rubaya
Présence moustiquaire des enfants
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Non réponse
|
3
|
1,4%
|
Oui
|
16
|
7,5%
|
Non
|
193
|
91,0%
|
TOTAL OBS.
|
212
|
100%
|
|
Source : nos enquêtes
No19. Graphique de détails sur la présence
de moustiquaire dans le ménage
1,4%
1,4%
91,0%
7,5%
91,0%
Non réponse Oui Non
83
Commentaire : Ce tableau et graphique
présentent globalement avec 91 pourcent des enquêtés qu'ils
ne possèdent absolument pas des moustiquaires au-dessus des lits des
enfants, seulement 7,5% de nos enquêtés ont déclarés
que ses enfants ont des moustiquaires au-dessus de leurs lits.
3.2.21. Moustiquaire au-dessus des lits des adultes
à Rubaya
Moustiquires pour adultes
|
Nb. cit.
|
Fréq.
|
Non réponse
|
6
|
2,8%
|
Oui
|
13
|
6,1%
|
non
|
193
|
91,0%
|
TOTAL OBS.
|
212
|
100%
|
Source : nos enquêtes
No20. Graphique des moustiquairesau-dessus des lits des
adultes
Moustiquires pour adultes
non
Non réponse
91,0%
6,1%
2,8%
Oui
Commentaire : Partant du graphique ci-haut nous
remarquons que 90% des adultes de nos enquêtés ne possèdent
pas des moustiquaires au-dessus de leurs lits, ils sont fortement
exposés aux maladies transmises par les vecteurs vivant dans des flaques
d'eau, 6,1% seulement des enquêtés déclarent avoir des
moustiquaires sur leurs lits enfin, 2,8% des enquêtés n'ont pas
répondus à la question.
CONCLUSION
Cette étude s'est appuyée sur «
Evaluation de connaissance attitude et pratique de la population de Rubaya face
aux pathologies liées à l'eau hygiène et assainissement
» nous nous avons assigné 4 objectifs spécifiques faisant
l'objet de notrerecherche à savoir :
· Identifier et clarifier les groupes de
facteurs qui influencent la persistance des pathologies liées au service
WASH dans le PEA de Rubaya ;
· Montrer l'ampleur des
déséquilibres sur l'approvisionnement en eau potable dans le dit
PEA ;
· Contribuer à l'amélioration de
la desserte en eau potable et à la protection des points des sources de
puisage ce trouvant à Rubaya ;
84
· Contribuer à la promotion et
vulgarisation de l'information sur la transmission des maladies hydriques, la
construction, utilisation et entretien correcte et systématique de
latrine dans les ménages, mais aussi à la meilleure gestion des
déchets dans l'environnement de Rubaya.
Nous nous sommes posé comme question
d'étude : " Quelles sont les raisons de persistance de maladies
d'origine hydrique à Rubaya ? n-y-a-il pas une solution palliative ?
Ces questions nous a conduits aux 3 hypothèses
à savoir :
Le cas de maladies liées à l'eau,
l'hygiène et assainissement persistent à Rubaya, les causes
seraient :
> Manque d'information claire sur la transmission
de pathologies liées à une consommation d'eau insalubre et un
assainissement non propice,
> Une faible couverture d'installations
d'approvisionnement en eau potable,
> Un assainissement non propice souillé par les
habitants eux-mêmes.
Après descente sur le terrain récolte,
et analyse des résultats recueillis par rapport aux hypothèses,
nous avons constaté ce qui suit :
> Hypothèse1, Manque d'information claire
sur la transmission de pathologies liées à une consommation d'eau
insalubre et un assainissement non propice.
Nous confirmons l'hypothèse car après
les enquêtes CAP 40,1% de population enquêtée ont
déclarées qu'ils ne savent rien du tout à propos de la
transmission de maladies diarrhéiques voir le graphique numéro
5.
L'étude issus d'enquêtes et observation
nous a montré suffisamment que les gens ne sont pas informés par
rapport aux règles basique d'hygiènes et aux maladies d'origine
hydrique cela peut être lié non seulement a une faible couverture
des RECO relayent les messages sur l'hygiène, les soins et la
santé primaire, mais aussi que Rubaya c'est un milieu minier ou les gens
sont fortement occupés autrement a cherchant l'argent à travers
les activités minières, le
proxénétisme...
> Hypothèse2, Une faible couverture
d'installations d'approvisionnement en eau potable
Nous tenons à confirmer cette hypothèse,
car après les enquêtes menées sur le terrain les
résultats nous confirment qu'Ilya un grand déséquilibre
dans l'approvisionnement en eau potable, cependant 44,7% de la population n'ont
pas accès à l'eau potable parmi lesquelles 41% utilisent des
sources non aménagées, 2,8% utilisent les puits non
protégés, enfin 0,9% utilisent l'eau de pluie pendant la saison
pluviale voir le graphique No6. Surement pendant la saison sèche ils
puisent à des sources non aménagées. Notons que le reste
de la population soi disent accèdent à l'eau, en accèdent
avec difficultés car on observe une longue file d'attente aux points de
puisage de Rubaya facilement pour avoir 20 litres d'eau une maman peu passe 2
heures de temps au point de puisage. Voir les photos en annexe.
> Hypothèse3 Un assainissement non propice
souillé et pollué par les habitants eux-mêmes
En dépit des enquêtes effectuées
sur terrain les raisons qui font que le milieu soit souillé par la
population elle-même vous avez constaté avec nous que 68,4% de la
population jette ses déchets pêlemêle dans l'environnement
(voir le graphique 9), mais aussi 37,3% de la population n'ont pas accès
aux latrines dont 20% de ces derniers défèque dans les sachets et
jette la matière fécale dans des endroits publics,
rivières et ruisseaux de la place et le 17,3% défèque chez
leurs voisins. Cette hypothèse est confirmée même par
observation libre en visitant les endroits publics de la place.
De relayer les messages éducatifs liés
à la promotion de la santé primaire pendant leurs séances
de prédications dans les églises et
assemblées.
85
Recommandations
Eu égard à ce qui précède,
nous suggérons ce qui suit: > Aux autorités
politico-administratives:
F De restaure l'autorité de l'état en
exigent a tout ménage non seulement de ce construire et utiliser sa
latrine et la garder toujours propre mais aussi de creuser une fosse d'ordure
pour la bonne gestion des déchets afin d'assainir bien le
milieu.
A D'aider les personnels de santé à
promouvoir la santé publique, enfin de réduire les maladies
liées au manque d'hygiène et un environnement non
propice.
B Planifier conjointement les visites avec les RECO pour
une action efficace. > Aux prestataires sanitaires RECO :
Considérant le pourcentage élevé
de population qui n'ont pas suffisamment d'information sur la transmission de
maladies à partir du péril fécal, nous prions aux relais
communautaire de renforcer les séances de sensibilisation cadrée
sur les modes de transmissions et prévention des maladies
diarrhéiques afin qu' au moins 90% de population ait les techniques
minimum de protection et prévention contre les maladies
diarrhéique.
Planifier un mécanisme de suivi et
évaluation d'impact dans leurs entités de
sensibilisation.
> A la population :
Nous exhortons fortement la population de suivre avec
intérêt l'éducation qui leur est offerte par les policiers
d'assainissement et les RECO en vue de diminuer le taux des maladies d'origine
hydrique frappant cette dernière.
> Aux ONG humanitaires
De canaliser ou d'orienter les projets
d'approvisionnement en eau potable et promotion sanitaire vers cette
communauté qui est frappée par les maladies hydriques par
insuffisance d'installation hydraulique et information sur la promotion de la
sante publique.
> Aux autorités
ecclésiastiques
86
> Aux autorités politico sanitaire
:
Mettre sur place un mécanisme de collaboration
efficace entre les RECO et le service étatique en charge
d'assainissement dans l'aire de santé de Rubaya
Organiser des séances de briefing en insistant sur
: les modes de transmissions, moyens de préventions primaire et
secondaire des maladies diarrhéique. Expliquer le plan multisectoriel de
réduction et/ou d'éradication de ces dites maladies à tous
les services concernés.
Produire des cartographies spécifiques qui
reprennent les coins les plus fréquemment touchées par la
diarrhée ainsi que les sources non protégées et suspectes
dans l'aire de santé.
> Aux chercheurs lecteurs
Nous ne nous prétendons pas avoir touché le
maximum possible sur les ce sujet c'est ainsi que nous appelons les futurs
chercheurs d'orienter et d'approfondir leur sujets dans le même domaine
qui est si vaste afin de découvrir le reste de choses non encore
explorées dans ce même domaine.
MESURE PALIATIVE
PROJET D'APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE ET EDUCATION
SANITAIRE
TITRE DU PROJET : 'Approche intégrée de
santé publique et approvisionnement en eau potable pour la population de
Rubaya ''
SECTEUR D'INTERVENTION : Eau, Hygiène et
Assainissement
LOCALISATION DU PROJET : (Province, Nord KIVU):
Territoire de Masisi: Zone de Santé de Kirotshe PEA de
Rubaya
DUREE DU PROJET: 12 mois, du 01 Aout 2015 au 31 juillet
2016
BENEFICIAIRES DIRECT : 44,7% de la population de Rubaya
soit 20089 personnes BENEFICIAIRE INDIRCT : 100% population de Rubaya soit
44944 personnes BUDJET DU POJET : USD 397 632
87
I. Contexte justificatif du projet
Malgré les interventions
précédentes, Rubaya restent toujours parmi les zones les plus
touchées par les maladies d'origine hydrique, en référence
aux données épidémiologiques de cette contrée,
notre constant est tel que les maladies d'origine hydrique frappe du jour le
jour la population de ce milieu cependant que nous rédigeons ce projet
afin de trouver une mesure palliative durable à cette situation
anormale. Dans l'aires de santé de Rabaya en zones de santé de
Kirotshe , les maladies diarrhéique, choléra, la Fièvre
typhoïde et des diarrhées sont devenues récurrentes, dont
les causes principales sont une insuffisance d'accès à l'eau
potable, à l'assainissement et/ou les mauvaises pratiques
d'hygiène,... Rubaya étant une zone minière et de
déplacements des populations ayant déjà des indicateurs
faibles en eau et assainissement, ne font qu'exacerber cette situation
précaire. Ces maladies d'origine hydrique dans l'entité, note
l'insuffisance des services de santé préventive et accès
au service WASH. Sur ce, nous avons conçu un projet pour essayer de
palier à la dite problématique.
II. Objectifs du projet > Objectif
général
Ce projet consiste à améliorer non
seulement la situation de l'assainissement l'accès à l'eau
potable mais aussi promouvoir la santé publique l'éducation sur
les modes de transmissions et prévention des maladies hydriques de la
population du milieu. Avec ce projet finissant les bonnes pratiques basiques
d'hygiène auront aidé la communauté à comprendre
les liens de causalité, schémas de contamination et moyens de
protection simples (par exemple, le lavage des mains aux moments critiques).
C'est ainsi donc qu'il est constaté une amélioration des bonnes
pratiques d'hygiènes dans les communautés mais qui
nécessite un renforcement.
> Objectifs spécifiques
Le présent projet vise les objectifs
spécifiques ci-après :
· Desservir la population en eau
potable
· Réduire le taux de morbidité et
de mortalité dans l'aire de santé de Rubaya et ses environs et
par conséquent prévenir les maladies diarrhéiques
;
· Développer les mécanismes de
communication pour le changement de comportement social;
· Dote la population d'un paquet minimum sur les
techniques d'amélioration de l'assainissement du
milieu.
· Pérennisation des ouvrages mis en
place.
88
III. Stratégies globales du projet
Notre stratégie est basée sur une
approche intégrée et participative consistant à mettre en
oeuvre les mécanismes pour sa mise en oeuvre pour qu'après
exécution du projet on atteigne sa finalité avec
possibilité de pérenniser les ouvrages.
Les stratégies suivantes seront mises sur pied
:
En application entre autre les sources de
mobilisation et de sensibilisation seront d'abord organisées
auprès des bénéficiaires pour la compréhension de
son importance en vue de participer activement à sa réalisation
puis interviendra la construction des ouvrages après formation des
agents essentiels.
IV. Nature et cadre juridique du projet
Ce projet revêt un caractère
socio-sanitaire parce qu'ils touchent le bien-être de la
communauté, il est du type sanitaire du fait qu'ils veut
améliorer l'état de santé de la population de Rubaya en
générale, et plus particulièrement la cible
vulnérable (44,7% de la population de Rubaya), il est concerté
car les responsabilités sont partagées entre la population
locale, l'initiateur du projet et le pouvoir public et sanitaire. Signalons
qu'il est sans but lucratif.
V. ETUDE DU PROJET
> Pertinence, réalisme et opportunité du
projet
Ce projet est pertinent parce qu'il répond au
désir de la population concernée de Rubaya. Il est pertinent
d'autant plus qu'il vise non seulement l'aspect construction des ouvrages
hydraulique mais aussi le changement de comportement social des
bénéficiaires directs et indirect. Les raisons d'être de ce
projet sont évidemment liées aux conditions des populations de
Rubaya en particulier et celle du milieu environnant en
général.
89
> Données épidémiologiques
recueillies au poste de santé de Rubaya
> Faisabilité du projet
Après avoir fait une analyse technique,
étude du milieu et potentialités, il ressort que la
faisabilité de ce projet est facile à réaliser puisqu'il
remplit les conditions dans son secteur; en plus une bonne planification est
celle qui prend soin de justifier les avantages attendus d'un projet. Ce
dernier constitue une importante source de motivation pour une bonne
réalisation du projet.
> Calcul hydraulique de la conduite principale du
réseau selon la formule de William Hasen
Dimensionnement de la conduite principale du bac
collecteur au réservoir 150 m3
Points
|
Elévation(m)
|
Distance partielle
|
Distance cumulée(m)
|
débit (L/s)
|
CHW
|
Diamètre inter. T (mm)
|
D. nominal (mm)
|
Epaisseur (mm)
|
Perte de ch. L.
|
Perte de ch.
singulière
|
Perte de ch. total
|
Vitesse
|
Observation
|
1
|
2343
|
1000
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Source Kabere I
|
2
|
2214
|
800
|
1800
|
1,5
|
|
|
PN 16
|
|
|
|
|
|
Source Kamagare
|
3
|
2179
|
0
|
0
|
3,5
|
150
|
90
|
PN 6
|
|
0
|
0
|
0
|
0,55044429
|
bac collecteur
|
4
|
2160
|
500
|
500
|
3,5
|
150
|
90
|
PN 6
|
|
2,848035
|
0,2848
|
3,132839
|
0,55044429
|
Passage aérien
|
5
|
2153,5
|
500
|
1000
|
3,5
|
150
|
90
|
PN 6
|
|
2,848035
|
0,2848
|
3,132839
|
0,55044429
|
Zone rocheuse
|
6
|
2145,7
|
400
|
1400
|
3,5
|
150
|
90
|
PN6
|
|
2,278428
|
0,2278
|
2,506271
|
0,55044429
|
Zone rocheuse
|
7
|
2136
|
500
|
1900
|
3,5
|
150
|
75
|
PN 6
|
|
6,552449
|
0,6552
|
7,207694
|
0,79263977
|
Zone rocheuse
|
8
|
2122,4
|
500
|
2400
|
3,5
|
150
|
75
|
PN 10
|
|
6,552449
|
0,6552
|
7,207694
|
0,79263977
|
Passage aérien
|
9
|
2115
|
615
|
3015
|
3,5
|
150
|
75
|
PN10
|
|
8,059513
|
0,806
|
8,865464
|
0,79263977
|
Réservoir 150m3
|
90
Profil hydraulique de la conduite entre le captage et
le réservoir
Elévation
60%
21790 500 1000 1400 1900 2400 3015
100%
500
500
400
2153,5
2145,7
500
500
2136 615
2122,4
2115
80%
2160
40%
20%
120%
0%
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
1000 1800
|
0
|
500
|
1000
|
1400
|
1900
|
2400
|
3015
|
1000 800
|
0
|
500
|
500
|
400
|
500
|
500
|
615
|
2343 2214
|
2179
|
2160
|
2153,5
|
2145,7
|
2136
|
2122,4
|
2115
|
Distance
2343 2214 1000 800 1000 1800
> Bénéficiaires du
projet.
Les bénéficiaires de ce projet seront la
communauté affectées par les maladies d'origine hydrique dans la
zone de santé de Kirotshe aire de santé de Rubaya estimée
44944 personnes d'une manière générale et plus
particulièrement 44,7% de cette population de soit 20089
personnes
> Résultats attendus du projet
A l'issu de ce projet, nous comptons a une suite plus
ou moins favorable du point de vue accès a l'eau potable, les conditions
sanitaires dans le milieu seront améliorés :
- En titre chiffré ; plus de 47,7% de la
population de ce milieu n'ayant pas accès a l'eau potable en
accéderont sur le bien-fondé de ce projet,
- Plus de 60% de la population ne maitrisant pas les
modes de transmissions et modes de prévention de maladies hydrique
seront informés, formés et éduqués
- Plus de 37% n'ayant pas accès au latrine et
68% n'accèdent pas aux trous d'ordures en auront accès a l'issus
de ce projet.
- Réduction de taux de prévalence des
maladies d'origine hydrique
- Une pérennité des ouvrages du projet,
est envisageable après le dit projet.
Résultats 1: 47,7% de la population de ce
milieu n'ayant pas accès à l'eau potable en accéderont sur
le bien-fondé de ce projet,
Indicateurs 1
1. Nombre d'adduction mise en place: 1
2. Nombre de borne fontaines mise en place :
20
3. Nombre d'artisan réparateur qui seront
formé pour la maintenance du système : 4
91
4. Nombre de comite de gestion de point d'eau qui seront
formé pour l'entretien de point d'eau : 20
5. Nombre de personne qui seront formées sur la
gestion de points de puisage : 140
Activité résultat 1
Captage de 3 sources
Construction d'un bac collecteur
Construction d'un réservoir en Béton
armé 150m3
Creusage de la tranchée de 10 Km
Pose des conduites de 10Km
Construction de 20 bornes fontaines avec double
puisages
Formation de 4 artisans réparateurs
Formation de membres de 20 comités
d'eau
Analyse sur la qualité de l'eau, 10
analyses
Résultat 260% de la population ne maitrisant pas
les modes de transmissions et préventions de maladies hydriques seront
informés, formés et éduqués.
Indicateurs 2
26966 personnes maitrisent les modes de transmission et
prévention des maladies diarrhéiques 10 formateurs de formateurs
formés sur la transmission et prévention des maladies
diarrhéique
50 relais formé sur les modes de transmissions et
préventions de maladies diarrhéiques pour relayer l'information
et l'éducation dans la communauté.
Activité 2
Formation de 50 relais communautaire sur les modes de
transmission et prévention des maladies diarrhéiques
Formation de 10 formateurs des formateurs
(TOT)
Sensibilisation de 26966 personnes sur les règles
basique de l'hygiène et la promotion de la santé primaire. Mis en
place d'un mécanisme de suivi et évaluation des activités
sur le terrain
Implémentation de plan de communication
développé dans la phase préparation
Sensibilisation à travers différents canaux
de communication (Masse media, Campagne de masse,
Théâtre)
Résultat 3 Plus de 37% de personnes soit 2772
ménages n'ayant pas accès aux latrines et 68% n'accèdent
pas aux trous d'ordures en auront accès à l'issus de ce
projet.
38561 personnes sont sensibilisées sur
l'utilisation et l'entretien de latrines Inducteur 3
2772 responsables de ménages comprendront le bien
être d'une latrine et arriveront à ces construire des latrines
dans le ménage
2772 responsable de ménages sont
sensibilisés sur les normes d'une latrine hygiénique et sont
capable élucider les latrines hygiénique à construire dans
le ménage.
30562 personnes soit 5094 ménages
évacueront hygiéniquement les ordures ménagères
avec accès aux trous d'ordures.
92
Activités 3
Formation de 40 policiers d'assainissement qui feront le
suivi de la construction volontaire des latrines
Mis en place d'un mécanisme de suivi et
évaluation de la construction de latrines individuelles et trous
d'ordures
Résultat 4 Réduction de taux de
prévalence de maladies d'origine hydrique à 90%
Indicateur 4
Diminution de fréquence de maladies d'origine
hydrique aux centres et postes de santé
Accès en quantité et qualité
à l'eau potable dans la contrée
Activité 4
Sensibilisation de la population sur l'utilisation de
l'eau.
Sensibilisation de la population sur le puisage et
conservation de l'eau de boisson.
Résultat 5 Une pérennité des
ouvrages du projet, est envisageable après le dit projet.
Indicateurs 5
Changement de comportement social systématique de
100% de la population de Rubaya
Bon fonctionnement des infrastructures pendant
longtemps
Activité.
Mis en place de stratégie de sortie
Remise du kit d'entretien des ouvrages
Mis en place d'un système de recouvrement de
fond
Formation des agents sanitaires IT et ITA pour le suivi
des activités.
SOURCE DE FINANCEMENT
Signalons à présent que nous ne savons pas
encore la source de notre financement cependant que la contribution des
bénéficiaires est quasiment prête.
D'une part, et d'autre part nous somme entrain de
soumettre notre projet auprès de bailleurs des fonds pour l'octroi de
fonds.
De ce fait, nous voulons aussi soumettre le même
projet auprès de la mairie et le gouvernorat de Goma dans le même
angle d'idée.
93
Cadre logique du projet
Résultat
|
Indicateurs de performance
|
Moyens de Vérification
|
Hypothèse de risque
|
Objectif spécifique 1: Desservir la population en
eau potable
|
Résultats 1. 47,7% de la
population de ce milieu n'ayant
pas accès à l'eau potable
en accéderont sur le bien-fondé de ce projet.
|
Indicateurs 1.
6. Nombre d'adduction mise en place: 1
7. Nombre des bornes fontaines mise en place :
20
8. Nombre d'artisan réparateur qui
seront formé pour la maintenance du
système : 4
9. Nombre de comité de gestion de point d'eau
qui seront formé pour l'entretien de point d'eau : 20
10. Nombre de personne qui seront formée su la
gestion de points puisage : 140
|
· Rapports d'activités de suivi
· Registres de présence
· Plan d'achat de matériels
· Remise des ouvrages
· Rapport de formation des membres de
comité d'eau
· Rapports mensuels des activites
· Materiels et rapport de formation des artisans
reparateurs
· Analyses de la qualité de
l'eau
· Rapports des réunions hebdomadaires
avec les partainaires de suivi
· Strategie de communication
· Bornes fontaines finies
· Adduction finie et fonctionnelle
|
· Dégradation de la situation
sécuritaire
· Opposant au projet
· Non disponibilité de fond
|
Objective Specifique 2 : Réduire le taux de
morbidité et de mortalité dans l'aire de santé de Rubaya
et ses environs et par conséquent prévenir les maladies
diarrhéiques ;
|
|
94
Résultat 2.60% de la
population ne maitrisant pas les modes de transmissions
et
modes de préventions de
maladies hydriques seront informés,
formés et éduqués
pour relayer l'information et
l'éducation dans la
communauté.
|
Indicateurs 2.
26966 personnes maitrisent les
modes de transmissions et
préventions de
maladies diarrhéiques.
10 formateurs de formateurs formés sur la
transmission et prévention de maladies diarrhéiques.
50 relais formé sur les modes de transmissions et
préventions de maladies diarrhéiques
20 leaders communautaires formés
|
· Visite sur terrain
· Reduction des maladies aux centres et postes de
santé
· Rapports de formations
· Registres de présence
· Visite des relais sur le terrain
· Planification des decente
· Focus groupe avec la
communauté
|
2. Dégradation de la situation
sécuritaire
3. Opposants au projet
4. Non disponibilité de fond
|
Objectif spécifique 3: Développer un
mécanisme de communication pour le changement de comportement
social
|
Résultat 3 Plus de 37% de
personnes soit 2772 ménages n'ayant pas
accès aux latrines et 68% n'accèdent pas aux trous
d'ordures en auront accès à l'issus de
ce projet.
38561 personnes sont
sensibilisées sur l'utilisation et l'entretien
des latrines
|
Indicateurs 3
2772 responsables de ménages
comprendront le bien être d'une latrine et
arriveront à construire des latrines dans leur ménage
2772 responsable des ménages sont
sensibilisés sur les normes d'une latrine hygiénique et sont
capable d'élucider les latrines hygiéniques à se
construire.
30562 personnes soit 5094 ménages
évacueront hygiéniquement les
|
· Focus groupe avec les
communautés
· Rapport des données
épidémiologiques
· Enquête CAP
· Présence des latrines sur tous les
ménages
· Présence des trous d'ordure
|
· Dégradation de la situation
sécuritaire
· Opposant au projet
· Non disponibilité de fonds
|
|
95
|
ordures ménagères avec accès aux
trous d'ordures
|
|
|
|
|
Objectif spécifique 4: Doter la population d'un
paquet minimum sur les techniques d'amélioration de l'assainissement du
milieu.
|
Résultat 4 : Réduction du taux de
prévalence de maladies d'origine hydrique à 90% de la population
de Rubaya
|
Indicateurs 4
Diminution de fréquence de
maladies d'origine hydrique aux centres et postes de
santé
Accès en quantité et qualité
à l'eau potable dans la contré
|
·
·
·
·
|
Focus groupe avec les communautés Rapport des
données épidémiologiques Enquête CAP final et
initiale
Interview des personnels sanitaires
|
·
·
·
|
Dégradation de la situation
sécuritaire
Opposant au projet
Non disponibilité de fonds
|
Objectif spécifique 5: Pérennisation des
ouvrages mis en place.
|
|
|
Résultat 5 ; Une pérennité des
ouvrages du projet, est envisageable après le dit projet.
|
Indicateurs 5
Changement de comportement
social systématique de 100% de la population de
Rubaya
|
·
·
·
·
|
Salubrité fini
Enquête CAP finale
Focus group avec la population
Bon fonctionnement des infrastructures
|
·
·
·
|
Dégradation de la situation
sécuritaire
Opposant au projet
Non disponibilité de fonds
|
|
96
Chronogramme des activites : projet, Approche
intégrée de santé publique et approvisionnement en eau
potable pour la
population de Rubaya
Activités et inducateurs
|
Responsable
|
M1 Aout
015
|
M2 Sept
2015
|
M3 Oct
2015
|
M4 Nov
2015
|
M5 Dec
2015
|
M6 Jan
2016
|
M7 Fevr
2016
|
M8 Mars
2016
|
M9 Avr
2016
|
M10 Mai
2016
|
M11 Juin
2016
|
M12 Juillet
2016
|
Plan d'achat et réquisition des matériels
et matériaux du projet
|
Programme et logistique
|
X
|
X
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Etude initiale (Baseline) et finale
|
Programme
|
|
X
|
|
|
|
|
|
|
|
|
X
|
|
Contact avec les autorités locales
|
|
X
|
X
|
X
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Recrutement des staffs
|
Coordo et administration
|
X
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Indicateurs 1 44,7% de la population accéderont
à l'eau potable: Nombre d'adduction mise en place: 1
Nombre des bornes fontaines mise en place :
20
Nombre d'artisans réparateurs qui seront
formés pour la maintenance du système : 4
Nombre des comités de gestion des points d'eau
qui seront formés pour l'entretien des points d'eau : 20, Nombre des
personnes qui seront formées sur la gestion des points
puisages : 140
|
Captage de 3 sources
|
PHT, PHP, TL , maçons
|
|
|
|
X
|
X
|
|
|
|
|
|
|
|
Construction d'un bac collecteur
|
PHT, PHP, TL , maçons
|
|
|
|
X
|
X
|
X
|
|
|
|
|
|
|
Construction d'un réservoir en béton
armé 150 M3
|
PHT, PHP, TL , maçons
|
|
|
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
|
|
|
|
Creusage de la tranchée 10 Km
|
Communauté et PHP, PHT
|
|
|
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
|
|
|
Pose des conduites 10 Km
|
PHT, TL, Plombier
|
|
|
|
|
|
X
|
X
|
X
|
X
|
|
|
|
|
97
Construction de 20 bornes fontaines en double
puisages
|
PHT et maçons
|
|
|
|
|
|
|
X
|
X
|
X
|
|
|
|
Formation de 4 artisans réparateurs
|
PHP, PHT
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
X
|
|
|
Formation de membres de 20 comités
d'eau
|
PHP, PHT
|
|
|
|
|
|
|
X
|
X
|
X
|
|
|
|
Indicateurs 2 : 226966 personnes maitrisent les modes
de transmissions et préventions de maladies
diarrhéiques
10 formateurs de formateurs formés sur la
transmission et prévention de maladies diarrhéiques
50 relais formé sur les modes de transmissions et
préventions de maladies diarrhéiques pour relayer l'information
et l'éducation dans la communauté locale.
|
Formation de 50 relais communautaires
sur les modes de transmissions et prévention
de maladies diarrhéiques.
|
PHP
|
|
|
|
X
|
X
|
X
|
X
|
|
|
|
|
|
Formation de 10 formateurs des
formateurs (TOT)
|
PHP
|
|
|
X
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sensibilisation de 26966 personnes sur les
règles basiques de l'hygiène et la promotion de la santé
primaire.
|
RECO et PHP
|
|
|
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mis en place d'un mécanisme de suivi et
évaluation des activités sur le terrain
|
Programme
|
|
|
X
|
X
|
|
|
|
|
X
|
|
X
|
|
Implémentation de plan de communication
développé dans la phase de préparation
|
PHP
|
|
X
|
|
|
|
|
X
|
|
|
|
|
X
|
Sensibilisation à travers différents
canaux de communication (Masse media, Campagne de masse,
Théâtre)
|
PHP, media, troupes
|
|
|
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
|
Rapportage hebdomadaire et mensuel
|
Tous
|
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
Inducteur 3 :2772 responsables de ménages
comprendront le bien être d'une latrine et arriveront à construire
des latrines et sont suffisamment sensibilisés sur les normes d'une
latrine hygiénique et sont capable d'élucider les latrines
hygiénique à se construire. 30562 personnes soit 5094
ménages évacueront hygiéniquement les ordures
ménagères avec accès aux trous d'ordures dans les
ménages 2772 responsables des ménages
|
|
98
Formation de 40 policiers
d'assainissement qui feront le suivi de la
construction des latrines dans le village
|
PHP
|
|
|
|
X
|
X
|
|
|
|
|
|
|
|
Mis en place de mécanisme de suivi et
évaluation de la construction des latrines individuelle et trous
d'ordures
|
PHP
|
|
|
X
|
|
|
|
X
|
|
|
|
X
|
|
Résultat 4 Réduction du taux de
prévalence de maladies d'origine hydrique à 90% Indicateur 4
Diminution de fréquence de maladie d'origine hydrique aux centres et
postes de santé, Accès en quantité et qualité
à l'eau potable dans la contrée.
|
Sensibilisation de la population sur
l'utilisation de l'eau.
|
PHP
|
|
|
|
|
|
|
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Sensibilisation de la population sur le puisage et
conservation de l'eau de boisson dans les ménages
|
PHP
|
|
|
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
|
Résultat 5, une pérennité des
ouvrages du projet, est envisageable après le dit projet. Indicateurs 5
: Changement de comportement social systématique de 100% de la
population de Rubaya, bon fonctionnement des infrastructures pendant
longtemps
|
Mis en place de stratégie de sortie
|
PHP, PHT
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
X
|
X
|
Remise du kit d'entretien de l'ouvrage
|
PHP
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
X
|
X
|
Mis en place d'un système de
recouvrement de fond
|
PHP
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
X
|
Formation des agents sanitaires IT pour le suivi des
activités.
|
PHP
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
X
|
X
|
|
99
Sensibilisation et participation
communautaire
Vu la nature de ce projet basé sur une
approche intégrée de changement de comportement social et
approvisionnement en eau potable et sa nécessité, la population
est déjà sensibilisée et mobilisée sur le projet et
elle est d'accord de participer avec ses moyen de bord entre autres la collecte
de moellons, sable et gravier, nous via nos partenaires RECO déjà
à pied d'oeuvre dans toute la zone concernée pour une large
mobilisation. Dans le processus participatif, la population a été
consultée dans la proposition des interventions. Ainsi nous nous
attendons certainement à cette contribution de la communauté
estimée à 12220 dollars américain.
Suivi et evaluation du Projet
Type d'activités de
monitoring·
|
Objectif
|
Méthode et outils
|
Date/Fréquence
|
Evaluation de besoins
· Enquete CAP
· Evaluation finale
|
· Definir la situation initiale et des
besoins reels des beneficiaires au debut du projet
· Identifier les indicateurs
d'impact
· Mettre en place le système de
collection de données.
|
Questionnaires, interviews et discussions avec les
communautes, focus groupes
|
Debut, mi, et fin du projet
|
· Visite du terrain
· Monitorng mensuel des
activités
· Supervision
· Rapports d'activities (periodiques,
formations)
· Réunions de coordination
|
· Verifier la confirmité de la
réalisation par
rapport au chronogramme et aux
responsables
· Vérifier la qualité de la
réalisation
· Prendre/ajuster des
decisions et/ou mesures correctives
|
· Grille de supervision et formats
· Format d'evaluation
de formations, format de rapports
de coordination,
format de
monitoring
· Réunions,
interviews, descente sur le terrain
|
Hebdomadaire, mensuel, trimestriel et
annuels
|
· Monitoring mensuel du budget
· Comptage de caisse hebdomadaire
· Rapports financiers
· Contrôle et verification
regulières
de demandes de paiement, des
pièces
justificatives et de lignes budgetaires
|
· Controler les depenses
par rapport aux realisations
· Eviter les fraudes et les detournements de
fond
|
· Livre de caisse, livre de banques
· Livres des avances
· Comptage de la caisse
· Formats de rapports financiers
|
Journaliers, hebdomadaire, mensuels,
trimestriels et annuels.
|
|
100
RISQUES ET HYPOTHESES
Les risques et hypothèses à
considérer dans l'exécution de ce projet sont :
> La dégradation de la situation
sécuritaire, > Flambée de pris de
matériaux sur le marché, > Les gens qui
peuvent s'opposer à ce projet, > Participation
communautaire non active, > Non disponibilité de
fonds.
BUDGETITISATION DU PROJET
DEVIS ESTIMATIF DE LA CONSTRUCTION DE L'ADDUCTION D'EAU
POTABLE DE RUBAYA CONDUITE 10000m, Débit = 3,5 l/s, Pop= 20089 Pers.,
Réservoir =150 m3 et 20 BF à 2 Robinets
|
I. CAPTAGE, BAC DE COLLECTE
|
No
|
Désignation
|
Unité
|
Quantité
|
P.U $
|
P.T.$
|
Observation
|
1
|
Planches de coffrage
|
Pc
|
40
|
5
|
200
|
|
2
|
Chevrons 7X7
|
Pc
|
30
|
5
|
150
|
|
3
|
Madriers
|
Pc
|
6
|
5
|
30
|
|
4
|
Sticks d'arbre
|
Pc
|
10
|
3
|
30
|
|
5
|
Ciment interlac
|
Sac
|
50
|
19
|
950
|
|
6
|
Sable
|
M3
|
20
|
20
|
400
|
Participation locale
|
7
|
Gravier
|
M3
|
10
|
22
|
220
|
Participation locale
|
8
|
Moellon
|
M3
|
15
|
20
|
300
|
Participation locale
|
9
|
Fer à béton de 10 mm
|
pc
|
20
|
11
|
220
|
|
10
|
Fil de ligature recuit
|
Kg
|
5
|
3
|
15
|
|
11
|
Hydrofuge
|
Kg
|
18
|
12
|
216
|
|
12
|
Clous de 12 cm
|
Kg
|
5
|
2
|
10
|
|
13
|
Clous de 6cm
|
Pc
|
8
|
2
|
16
|
|
14
|
Transport
|
Course
|
7
|
100
|
700
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
Sous total
|
3 457
|
|
|
MAIN D'OEUVRE
|
|
|
|
|
|
1
|
Superviseur des chantiers
|
HJ
|
14
|
12
|
168
|
|
2
|
Manutention
|
HJ
|
31
|
5
|
155
|
|
3
|
Ouvriers qualifiés
|
HJ
|
28
|
10
|
280
|
|
4
|
Ouvriers non qualifiés
|
HJ
|
28
|
5
|
140
|
|
S/TOTAL
|
743
|
|
|
101
II. CONDUITE PRINCIPALE ET DISTRIBUTION
|
No
|
Désignation
|
Unité
|
Quantité
|
P.U $
|
P.T
|
|
1
|
Tuyaux PE 110 PN 10
|
Pc
|
100
|
41,8
|
4180
|
|
2
|
Tuyaux PE 90 PN 10
|
Pc
|
2000
|
35
|
70000
|
|
3
|
Tuyaux PE 75 PN 10
|
Pc
|
600
|
14
|
8400
|
|
4
|
Tuyaux PE 63 PN 10
|
Pc
|
200
|
13,5
|
2700
|
|
5
|
Tuyaux PE 50 PN 10
|
Pc
|
2000
|
13
|
26000
|
|
6
|
Tuyaux PE 40 PN 10
|
Pc
|
2000
|
12
|
24000
|
|
7
|
Tuyaux PE 32 PN 10
|
Pc
|
2000
|
8
|
16000
|
|
8
|
Tuyaux PE 25 PN10
|
Pc
|
2000
|
7
|
14000
|
|
9
|
Tuyaux PE 20 PN 10
|
Pc
|
1000
|
5
|
5000
|
|
10
|
Te PE 75 PN10
|
Pc
|
5
|
2,5
|
12,5
|
|
11
|
Te PE 63 PN10
|
Pc
|
10
|
2,2
|
22
|
|
12
|
Te PE 50 PN 10
|
Pc
|
10
|
2
|
20
|
|
13
|
Te PE 40 PN 10
|
Pc
|
5
|
1
|
5
|
|
14
|
Te PE 32 PN10
|
Pc
|
5
|
1
|
5
|
|
15
|
Te PE 20 PN 10
|
Pc
|
2
|
1
|
2
|
|
16
|
Te PE 25 PN 10
|
Pc
|
5
|
1
|
5
|
|
17
|
Te PE 110 PN 10
|
Pc
|
8
|
5
|
40
|
|
18
|
Te PE 90 PN 10
|
Pc
|
10
|
3
|
30
|
|
19
|
Réduction PE 110/90 PN10
|
Pc
|
3
|
15
|
45
|
|
20
|
Réduction PE 90/75 PN10
|
Pc
|
3
|
14
|
42
|
|
21
|
Réduction PE 75/63 PN10
|
Pc
|
3
|
12
|
36
|
|
22
|
Réduction PE 63/50 PN10
|
Pc
|
5
|
10
|
50
|
|
23
|
Réduction PE 50/40 PN10
|
pc
|
6
|
8
|
48
|
|
24
|
Réduction PE 40/32 PN 10
|
Pc
|
5
|
6
|
30
|
|
25
|
Réduction PE 25/20
|
Pc
|
5
|
4
|
20
|
|
26
|
Réduction PE 32/25/ PN 10
|
Pc
|
10
|
3
|
30
|
|
27
|
Réduction PE 40/32 PN10
|
Pc
|
10
|
5
|
50
|
|
28
|
Tuyaux AG 1 1/2"
|
Pc
|
5
|
60
|
300
|
|
29
|
Tuyaux AG 2"
|
Pc
|
10
|
120
|
1200
|
|
30
|
Adaptateur PE 110 PN 10
|
Pc
|
4
|
20
|
80
|
|
31
|
Adaptateur PE 90 PN 10
|
Pc
|
4
|
10
|
40
|
|
32
|
Adaptateur PE 50 PN 10
|
Pc
|
4
|
5
|
20
|
|
33
|
Adaptateur PE 40 PN 10
|
Pc
|
4
|
3
|
12
|
|
34
|
Adaptateur PE 32 PN 10
|
Pc
|
30
|
2
|
60
|
|
35
|
Adaptateur PE 25
|
pc
|
30
|
1
|
30
|
|
36
|
Adaptateur PE 75 PN 10
|
pc
|
4
|
8
|
32
|
|
102
37
|
Adaptateurs PE 63 PN 10
|
pc
|
4
|
6
|
24
|
|
38
|
Reduction AG11/2"/2" M-F
|
Pc
|
5
|
6
|
30
|
|
39
|
Colle tan git
|
Litre
|
10
|
12
|
120
|
|
40
|
Raccord union PE 90 PN 10
|
Pc
|
10
|
18
|
180
|
|
41
|
Chlore
|
Kg
|
2
|
8
|
16
|
|
42
|
Raccord-union AG 11/2"
|
Pc
|
12
|
10
|
120
|
|
43
|
Raccord-union 2"
|
Pc
|
10
|
8
|
80
|
|
44
|
Nipple AG 11/2"
|
Pc
|
5
|
10
|
50
|
|
45
|
Nipple AG 2"
|
Pc
|
9
|
5
|
45
|
|
46
|
Manchon AG1 1/2"
|
pc
|
5
|
8
|
40
|
|
47
|
Manchon AG 2"
|
pc
|
10
|
8
|
80
|
|
48
|
Raccord union PE 110 PN 10
|
Pc
|
10
|
20
|
200
|
|
49
|
Raccord union PE 75 PN 10
|
Pc
|
10
|
15
|
150
|
|
50
|
Raccord union PE 63 PN 10
|
Pc
|
10
|
12
|
120
|
|
51
|
Raccord union PE 50 PN 10
|
Pc
|
10
|
8
|
80
|
|
52
|
Raccord union PE 40 PN 10
|
Pc
|
10
|
5
|
50
|
|
53
|
Raccord union PE 32 PN 10
|
Pc
|
10
|
4
|
40
|
|
54
|
Raccord union PE 20 PN 10
|
Pc
|
10
|
3
|
30
|
|
55
|
Raccord union PE 25 PN 10
|
Pc
|
20
|
2
|
40
|
|
56
|
Imprévu
|
pc
|
forfait
|
forfait
|
1000
|
|
S/Total
|
175 042
|
|
III .CONSTRCTION DU RESERVOIR DE 150
M3
|
|
No
|
Désignation
|
Pc
|
Quantité
|
P.U.
|
P.T.
|
|
1
|
Planches de coffrage
|
Pc
|
800
|
5
|
4000
|
|
2
|
Chevron 7X7
|
Pc
|
180
|
5
|
900
|
|
3
|
Madriers
|
pc
|
80
|
5
|
100
|
|
4
|
Sticks de bois
|
Pc
|
400
|
3
|
1200
|
|
5
|
Sable
|
M3
|
150
|
20
|
3000
|
Participation locale
|
6
|
Gravier de 8/15
|
M3
|
80
|
22
|
1760
|
Participation locale
|
7
|
Moellon
|
M3
|
70
|
20
|
1400
|
Participation locale
|
8
|
Bâches plastic
|
Pc
|
15
|
12
|
180
|
|
9
|
Ciment inter lac
|
sac
|
800
|
19
|
15200
|
|
10
|
Fer a béton de 8 mm
|
Pc
|
270
|
10
|
2700
|
|
11
|
Fer a béton de 10 mm
|
Pc
|
100
|
12
|
1200
|
|
12
|
Fer a béton de 6 mm
|
Pc
|
60
|
5
|
300
|
|
13
|
Fil de ligature
|
Kg
|
150
|
3
|
450
|
|
14
|
Clous de 6 cm
|
Kg
|
100
|
3
|
250
|
|
103
15
|
Clous de 12 cm
|
Kg
|
58
|
3
|
145
|
|
16
|
Hydrofuge
|
kg
|
400
|
12
|
4800
|
|
17
|
Chlore
|
Kg
|
10
|
15
|
150
|
|
18
|
Transport/Camion Benne
|
Course
|
60
|
100
|
6000
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
S/TOTAL 1
|
43735
|
|
MAIN D'OEUVRE
|
1
|
Superviseur
|
HJ
|
70
|
14
|
980
|
|
2
|
Maçons
|
HJ
|
200
|
8
|
1600
|
|
3
|
Aides-Macon
|
HJ
|
500
|
5
|
2500
|
|
4
|
Ferrailleur/Menuisier
|
HJ
|
100
|
10
|
1000
|
|
5
|
Aides-ferrailleur/Menuisier
|
HJ
|
600
|
5
|
3000
|
|
25
|
S/TOTA L 2
|
9080
|
|
VII.CIRCUIT HYDRAULIQUE RESERVOIR ET
CONDUITE
|
|
1
|
Raccord union 4"
|
Pc
|
10
|
20
|
200
|
|
2
|
Raccord union 3"
|
Pc
|
10
|
15
|
150
|
|
3
|
Raccord union 2'
|
Pc
|
10
|
12
|
120
|
|
4
|
Raccord union 1"
|
Pc
|
10
|
10
|
100
|
|
5
|
Raccord union 2 1/2"
|
Pc
|
10
|
8
|
80
|
|
6
|
Vanne à piston AG 2 1/2"
|
Pc
|
10
|
25
|
250
|
|
7
|
Vanne à piston AG 2"
|
Pc
|
5
|
20
|
100
|
|
8
|
Vanne à piston AG 3"
|
Pc
|
5
|
48
|
240
|
|
9
|
Vanne à Piston AG 4"
|
Pc
|
5
|
105
|
525
|
|
10
|
Vanne à piston AG 1"
|
Pc
|
2
|
8
|
16
|
|
11
|
Nipple AG 4"
|
Pc
|
5
|
12
|
60
|
|
12
|
Nipple AG 3"
|
Pc
|
5
|
8
|
40
|
|
13
|
Nipple AG 1"
|
Pc
|
5
|
1,5
|
7,5
|
|
14
|
Nipple AG 2 1/2"
|
pc
|
5
|
7
|
35
|
|
15
|
Nipple AG 2"
|
Pc
|
5
|
6
|
30
|
|
16
|
Nipple 1"
|
Pc
|
5
|
1,5
|
7,5
|
|
17
|
Nipple AG 2 1/2"
|
Pc
|
10
|
15
|
150
|
|
18
|
Manchon AG 2 1/2"
|
Pc
|
10
|
10
|
100
|
|
19
|
Raccord Union AG 2 1/2"
|
Pc
|
10
|
15
|
150
|
|
20
|
Tuyau AG 2 1/2"
|
Pc
|
10
|
190
|
1900
|
|
21
|
Vanne AG 2"
|
Pc
|
10
|
15
|
150
|
|
22
|
Nipple AG 2"
|
Pc
|
10
|
8
|
80
|
|
23
|
Raccord Union AG 2"
|
Pc
|
10
|
12
|
120
|
|
104
24
|
Manchon AG 4"
|
Pc
|
5
|
12
|
60
|
|
25
|
Manchon AG 3"
|
Pc
|
5
|
10
|
50
|
|
26
|
Manchon AG 2"1/2
|
Pc
|
5
|
15
|
75
|
|
27
|
Manchon 1"
|
Pc
|
5
|
1,5
|
7,5
|
|
28
|
Manchon AG 2"
|
Pc
|
10
|
8
|
80
|
|
29
|
Couvercle métallique 90x90 Cm
|
Pc
|
1
|
120
|
120
|
|
30
|
Couvercle métallique 50x50 Cm
|
pc
|
1
|
60
|
60
|
|
31
|
Te AG 2 1/2"
|
Pc
|
4
|
25
|
100
|
|
32
|
Te AG 2"
|
Pc
|
4
|
10
|
40
|
|
33
|
Coude PE 110 PN10 90 f
|
Pc
|
8
|
3,5
|
28
|
|
34
|
Coude PE 90 PN 10 90 f
|
Pc
|
8
|
3
|
24
|
|
35
|
Coude PE 75 PN 10 90 f
|
Pc
|
10
|
2,5
|
25
|
|
36
|
Coude PE 63 PN 10 90 f
|
Pc
|
10
|
2
|
20
|
|
37
|
Coude PE 50 PN 10 90 f
|
Pc
|
10
|
1,5
|
15
|
|
38
|
Coude PE 40 PN 10 90 f
|
Pc
|
10
|
1
|
10
|
|
39
|
Coude PE 25 PN 10 90 f
|
Pc
|
10
|
1
|
10
|
|
40
|
Coude PE 32 PN 10 90 f
|
Pc
|
10
|
1
|
10
|
|
Sous total
|
5345,5
|
|
V. CONSTRUCTION DE 20 BORNES FONTAINES A DOUBLE
PUISAGE
|
No
|
Désignation
|
Unités
|
Quantités
|
P.U.
|
P.T.
|
|
1
|
Ciment
|
sac
|
140
|
20
|
2800
|
|
2
|
Sable
|
M3
|
40
|
20
|
800
|
Participation locale
|
3
|
Gravier
|
M3
|
20
|
22
|
440
|
Participation locale
|
4
|
Moellons
|
M3
|
20
|
20
|
400
|
Participation locale
|
5
|
Planches de coffrage
|
Pc
|
100
|
5
|
500
|
|
6
|
Chevrons
|
Pc
|
20
|
5
|
100
|
|
7
|
Clous de 6cm
|
Pc
|
40
|
3
|
120
|
|
8
|
Fer à béton de 10 mm
|
barre
|
80
|
10
|
800
|
|
9
|
Fer à Béton de 6 mm
|
barre
|
20
|
7
|
140
|
|
10
|
Fil de ligatures
|
Pc
|
20
|
3
|
60
|
|
11
|
Tuyaux AG %'
|
Pc
|
24
|
22
|
528
|
|
12
|
Robinets Talbot AG %'
|
Pc
|
50
|
25
|
1250
|
|
13
|
Té AG %'
|
Pc
|
30
|
1,5
|
45
|
|
14
|
Manchon AG %'
|
Pc
|
56
|
1,5
|
84
|
|
15
|
Coudes AG %'
|
Pc
|
80
|
1,5
|
120
|
|
16
|
Vannes AG %'
|
Pc
|
40
|
6
|
240
|
|
17
|
Adaptateurs male 32mm x %' PN10
|
Pc
|
40
|
1,5
|
60
|
|
105
18
|
Réducteurs PVC63mm x 32mm PN10
|
Pc
|
5
|
4
|
20
|
|
19
|
Raccord union AG %'
|
Pc
|
30
|
1,5
|
45
|
|
20
|
Nipple AG %'
|
Pc
|
30
|
1,5
|
45
|
|
21
|
Décapant
|
L
|
40
|
16
|
640
|
|
22
|
Téflon
|
Pc
|
40
|
1
|
40
|
|
23
|
Couvercle métallique 40x40 Cm
|
Pc
|
20
|
50
|
1000
|
|
24
|
Transport
|
course
|
20
|
60
|
1200
|
|
25
|
MAIN D'OEUVRE
|
BF
|
20
|
140
|
2800
|
|
|
TOTAL
|
|
|
|
14277
|
|
VI. AUTRE MAIN D'OEUVRE
|
|
No
|
Désignation
|
Unité
|
Quantité
|
P.U.
|
P.T
|
|
2
|
Travaux de terrassement tranché
|
HJ
|
700
|
5
|
3500
|
Participation locale
|
5
|
Travaux de Pose des tuyaux
|
HJ
|
350
|
8
|
2800
|
|
S/Total
|
6300
|
|
VII.MATERIEL
|
|
1
|
Bêche
|
Pc
|
50
|
5
|
250
|
|
2
|
Houe
|
Pc
|
20
|
5
|
100
|
|
3
|
Monture de scie à métaux
|
Pc
|
10
|
7
|
70
|
|
4
|
Lames de scie à métaux
|
Pc
|
200
|
2
|
400
|
|
5
|
Tenaille de ferraillage
|
Pc
|
50
|
3
|
150
|
|
6
|
Pied de biche
|
Pc
|
10
|
10
|
100
|
|
7
|
Pioche
|
Pc
|
20
|
7
|
140
|
|
8
|
Scie saint-joseph
|
Pc
|
10
|
5
|
50
|
|
9
|
Barre de mine
|
Pc
|
10
|
20
|
200
|
|
10
|
Sceau métallique de 10 l
|
Pc
|
30
|
7
|
210
|
|
11
|
Auge AG des chantiers
|
Pc
|
20
|
10
|
200
|
|
12
|
Bidon de 20 l
|
Pc
|
30
|
5
|
150
|
|
13
|
Marteau masse 10Kg
|
Pc
|
5
|
20
|
100
|
|
14
|
Marteau massette 5 Kg
|
Pc
|
10
|
7
|
70
|
|
15
|
Marteaux tenaille
|
Pc
|
20
|
10
|
200
|
|
|
S/ total
|
|
|
|
2390
|
|
TOTAL GENERAL MATERIAUX ET M.O
|
$260 369
|
|
106
COUT DU PERSONNEL
N°
|
Désignation
|
Qualification
|
Durée en
mois
|
Nombre
|
Salaire Mensuel ($)
|
Salaire Total
$
|
1
|
Coordinateur
|
L en Management
|
12
|
1
|
1200
|
14400
|
2
|
Chef de service technique/ TL
|
G3 IBTP
|
12
|
1
|
900
|
10800
|
3
|
Chef de service de
sensibilisation, formation et développement/PHP
TL
|
G3 ISDR
|
12
|
1
|
900
|
10800
|
4
|
LOG
|
G3 DEVEL.
|
12
|
1
|
700
|
8400
|
4
|
Chef des administrations
financières
|
G3 COMPT.
|
12
|
1
|
700
|
8400
|
5
|
PHT
|
A2
Hydraulique rural
|
12
|
1
|
600
|
7200
|
6
|
PHP
|
A2 santé
|
12
|
2
|
600
|
14400
|
7
|
Ménagère
|
A2
|
12
|
1
|
250
|
3000
|
8
|
Chauffeur et agent de
maintenance
|
A2
|
12
|
1
|
250
|
3000
|
8
|
Gardien
|
A2
|
12
|
4
|
250
|
12000
|
|
Total
|
|
|
|
|
92400
|
FOURNITURES DE BUREAU
N°
|
Désignation
|
Quantité
|
Unité
|
PU en $
|
PT en $
|
1
|
Rame papiers duplicateurs
|
60
|
Rame
|
10
|
600
|
2
|
Agrafeuse
|
5
|
pc
|
5
|
25
|
3
|
Boite de stylos
|
20
|
boite
|
5
|
100
|
4
|
Boite d'agrafes
|
10
|
boite
|
1,5
|
15
|
5
|
Encre correcteur
|
6
|
boite
|
5
|
30
|
6
|
Farde
|
10
|
pc
|
5
|
50
|
7
|
Classeurs
|
20
|
pc
|
30
|
600
|
8
|
Boites marqueur
|
10
|
boite
|
5
|
50
|
9
|
Lattes
|
10
|
pc
|
0,25
|
2,5
|
|
Cahiers ministre
|
20
|
pc
|
1
|
20
|
|
Sous-Total
|
|
|
|
1472,5
|
107
MOBILIER DU BUREAU
N°
|
Désignation
|
Quantité
|
unité
|
PU en $
|
PT en $
|
1
|
Table Bureau
|
6
|
pc
|
65
|
390
|
2
|
Chaises/bureau
|
20
|
pc
|
25
|
500
|
3
|
Etagère
|
12
|
pc
|
40
|
480
|
4
|
Achat ordinateurs
|
6
|
pc
|
700
|
4200
|
5
|
Photocopieuse et
imprimante
|
1
|
pc
|
100
|
100
|
|
Sous Total
|
|
|
|
5670
|
LOCATION BUREAU ET AFFAIRE LOGISTIQUE
N°
|
Désignation
|
Quantité
|
durée
|
Prix unitaire
|
Total
|
1
|
Location bureau
|
1
|
12
|
150
|
1800
|
2
|
Générateur
|
1
|
12
|
Forfait
|
1500
|
3
|
Paiement eau du bureau
|
12
|
12
|
100
|
1200
|
4
|
Achat moto
|
4
|
12
|
1500
|
6000
|
5
|
Maintenance
|
12
|
12
|
100
|
1200
|
6
|
carburant et lubrifiant
|
100
|
12
|
2
|
2400
|
7
|
Location voiture 4x4
|
1
|
12
|
400
|
4800
|
8
|
Imprévu logistique
|
1
|
12
|
Forfait
|
1500
|
9
|
Communication
|
1
|
12
|
Forfait
|
1700
|
|
S/TOTAL
|
|
|
|
22100
|
108
BUDGETISATION DES ACTIVITES
No
|
Désignation
|
Quantité
|
durée
|
prix unitaire
|
Total
|
1
|
Spots Radio sur la promotion de
l'hygiène
|
2
|
12
|
60
|
1440
|
2
|
Formation des formateurs (TOT)
|
10
|
12
|
10
|
100
|
3
|
Formation des RECO
|
50
|
12
|
10
|
500
|
4
|
Formation de comité d'eau
|
140
|
12
|
10
|
1400
|
5
|
Formation des artisans réparateurs
|
4
|
12
|
10
|
40
|
6
|
Formation des leaders locaux
|
20
|
12
|
12
|
240
|
7
|
Atelier de réflexion sur le changement de
comportement
|
6
|
12
|
200
|
1200
|
8
|
Visibilité et message éducatif
|
30
|
12
|
30
|
900
|
9
|
Matériel de formation
|
Forfait
|
12
|
Forfait
|
1500
|
10
|
Stratégie de sortie
|
2
|
12
|
Forfait
|
1000
|
11
|
Autres formation
|
1
|
12
|
Forfait
|
1000
|
12
|
Enquêtes CAP et FGD
|
2
|
12
|
500
|
1000
|
13
|
Accommodation et voyage
|
Forfait
|
12
|
Forfait
|
1500
|
14
|
Sensibilisation par le théâtre
|
Forfait
|
12
|
Forfait
|
3000
|
15
|
Formation des policiers d'assainissement
|
40
|
2
|
10
|
800
|
|
S/total
|
|
|
|
15620
|
|
Grand total
|
|
|
|
44862,5
|
Cout total du projet : USD 397
632
CHOIX DE LA TUYAUTERIE
Le choix de la tuyauterie n'est pas au hasard mais plutôt
il est motivé par les éléments suivant :
B La tranchée de passage de la conduite rocheuse à
80%
B Beaucoup de passages aériens enregistrés dans le
tracé de la tuyauterie
B Notre conduite passe dans des pâturages
B Durée de vie des tuyaux PE
109
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
I. OUVRAGES
1. Livre du relais communautaire, version
2005
2. Livre eau, assainissement et hygiène d'action
contre la faim
3. Module de formation sur la chloration d'Oxfam
GB
4. Manuel pratique d'analyse de l'eau 4ème
Edition de la fondation nationale de la santé de
Brésil
5. Guide d'utilisation du kit d'analyse de l'eau Delagua
et Wagtech
6. Livre enjeux et perspective de l'exploitation
minière au Nord-Kivu du gouverneur de la province Honorable Julien
P.)
7. Livre de monsieur DALY R. Bos. Intitulé
Prévention des maladies diarrhéique publié à
Déc. 2004
II. REVUES.
1. OMS 2006 : Le paludisme dans le monde
2. PNLP, guide technique de formation en
prévention et prise en charge du paludisme.
III. MEMOIRES ET TFC
1. ATOKERA Alexis, Facteur de la morbidité
diarrhéique chez les enfants
2 Mobali., Facteurs favorisant la mortalité
infantile chez l'enfant de moins de 5 ans 2012 U.S.J / GOMA
3. Olinde, de l'université catholique de Bukavu
dans son TFC les maladies diarrhéiques publié à
20132014
4. Don Kikudi, connaissance pratique et attitude des
relais communautaire de Bukavu face au choléra de l'ISTC
2014
5. Monsieur ATOKARE Alexis de l'institut national de
la statistique des études économiques et démographiques
(INSEED) à N'Djamena au Tchad, dans son mémoire intitulé :
Facteurs explicatifs de la morbidité diarrhéique chez les enfants
de moins de cinq ans au Tchad Année de soutenance : 2008
IV. RAPPORTS ET AUTRES DOCUMENTS
6. Rapport épidémiologique du centre de
santé de référence de Rubaya
7. Rapport PNUD, la pauvreté dans la province du
nord Kivu publié a Mars 2009
8. Directives de qualité pour l'eau de boisson
OMS troisième volume consulté le 18 Mars 2015 à
16h00
9. Rapport OMS WASH dans le monde 2014
10. Notes de cours AEP.
V. SITE INTERNET
11. http//
google.fr-Wikipedia.org/Wiki/Santé.
12. UN water
13. Spring water
14. Mauntin spring
water.net
15. www.rfi;prioritée
16. Site internet://
www.interaide.org/pratiques_old/pages/eau/techniques
17. Google, les maladies diarrhéiques,
Watch tow.
110
111
ANNEXE 1
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE CAP A RUBAYA
MARS 2015 - GERMAEL
Dans le cadre de recherches scientifiques,
rédaction du mémoire sur l'évaluation de connaissance,
attitude et pratique de la population de Rubaya face aux pathologies
liées à l'eau, hygiène et l'assainissement.
REPERAGE DU MENAGE ENQUETE
1. Zone de santé :
2. Aire de santé :
3. Village :
4. Numéro d'ordre de l'échantillon
:
5. Nom de l'enquêteur :
6. Date de l'interview :
GENERALITE SUR LA PERSONNE ENQUETEE ET LE
MENAGE
7. Quel est votre nom et prénom :
8. Quel âge avez-vous? :
9. Avez-été à
l'école?
1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
10. Si vous avez été l'école
jusqu'à quelle année? La question n'est pertinente que si
Education de L'enquêté = "Oui"
11. Combien des personnes de plus de 18 ans vivent dans
votre ménage ? (y compris vous si vous été dans le cas)
:
12. Combien de personnes de moins de 18 ans vivent dans
votre ménage?
13. Combien d'enfants de moins de 5 ans vivent dans
votre ménage?
14. Est-ce que vous dormez sous une moustiquaire? 1. Oui
2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
DIARRHEE
15. Est-ce que l'un de vos enfants de moins de 5 ans a
été malade dans le 2 dernières semaines? 1. Oui 2.
Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
16. Si oui parmi eux combien ont fait la
diarrhée?
La question n'est pertinente que si Cas maladie des
enfants de moins de 5 = "Oui"
17. Que faite vous quand votre enfants à la
diarrhée?
1. On l'amène au centre de
santé
2. On achète des médicaments au
marché
3. On lui donne des plantes qui soignent la
diarrhée
4. On lui donne de sérum de réhydratation
orale que nous préparons nous même
5. On continue à lui donner à
manger
6. On continue à lui donner à
boire
7. On fait des prières
8. Autres à préciser
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
112
APPROVISIONNEMENT EN EAU
Eau de boisson
18. Quelle est la source principale d'eau de boisson pour
les membres de ta famille?
1. Source non aménagée :
2. Source aménagée :
3. Eau du robinet :
4. Puits non protégé :
5. puits protégé :
6. Rivière/Marre/Ruisseau :
7. Eau de pluie :
8. Eau amenée par un camion : Vous pouvez
cocher plusieurs cases.
19. Le récipient de stockage d'eau est-il propre
et couvert?
1. Oui couvert et propre :
2. Non couvert et sale :
3. Propre mais non couvert :
4. Sale mais couvert :
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
20. Demandez de puiser de l'eau dans le récipient
de stockage et observer si les doigts touchent l'eau 1. oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
21. Estimer le volume du récipient de
stockâge
22. En combien de jours le récipient de stockage
ce vide-il?
23. Est-ce que vous panser que l'eau peut transmettre des
maladies? 1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
24. Est-ce que vous faite bouillir l'eau avant de la
boire? 1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
25. Est-ce que vous mettez un produit dans l'eau avant de
la boire? 1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
26. Est-ce que vous filtrez l'eau avant de la boire? 1.
Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
27. Est-ce que vous savez que l'eau souillée peut
être traitée par les produits ? Ébullition 1. Oui 2.
Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
HYGIENE
28. Est-ce que vous utilisez du savon pour vous laver les
mains? 1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
29. Quelles sont les raisons qui vous empêchent
d'utiliser le savon pour vous laver les mains?
1. C'est trop cher
2. ce ne pas dans notre habitude
3. Ce n'est pas disponible
4. Autres à préciser
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
La question n'est pertinente que si Usage du Savon =
"Non"
30. A quel moment nettoyer vous les mains habituellement?
1. Après avoir été à la toilette
113
2. Après le nettoyage ou changement des couches
des enfants
3. Avant de préparer les aliments
4. Avant de manger
5. Avant d'allaiter l'enfant
6. Au retour du champ
7. Le matin
8. Autres à préciser
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
31. Demandez à la personne de vous expliquer
comment elle se lave les mains et notez les points suivants:
1. Utilise de l'eau propre qui coule
2. Utilise du savon
3. Utilise de la cendre
4. Se frotte le 2 mains au moins trois fois
5. Se sèche à la main à l'air
libre
6. se sèche avec un linge
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
ASSAINISSEMENT DU MILIEU FAMILIAL
32. Observer la présence des selles des enfants
dans la parcelle? 1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
33. Observer la présence d'une latrines? 1. Oui 2.
Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
34. Observer la présence du savon, cendre, lave
main auprès de la latrine? 1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
La question n'est pertinente que si Présence
latrine = "Oui"
35. Observer la présence d'un stock de cendre
à l'intérieur de la latrine? 1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
La question n'est pertinente que si Présence
latrine = "Oui"
36. Observer l'état hygiénique de la
latrine et notez si:
1. La latrine dégage des mauvaises
odeurs
2. Ilya des matières fécale sur le
sol
3. Ilya des mouches
4. La latrine est hygiénique
Vous pouvez cocher plusieurs cases (3
au
Maximum).
La question n'est pertinente que si Présence
latrine = "Oui"
37. Observer la présence de trou d'ordure dans la
parcelle? 1. Oui 2. Non
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
38. Observer la présence de moustiquaire
au-dessus des lits des adultes 1. Oui 2. Non
39 Observer la présence de moustiquaire au-dessus
des lits des enfants Oui 2. Non
114
Rampe de distribution d'eau dans le camp Kishusha
Image de la source non aménagée Kasura II.
Signalons qu'il y a toujours une longue file d'attente
ANNEXE3 PHOTO
115
BF No 3 de la même
adduction
Borne fontaine No 2 de l'adduction aménagée par
l'ONG Caritas au centre de Rubaya
116
Image reflétant les habitants de Luoo qui puisent sur un
ruisseau.
Camp de déplacement de Kishusha à Rubaya centre
Poubelle informelle dans le centre de Rubaya
117
Rubaya et le camp de déplacés de Kishusha
118
TABLE DE MATIERES
PRELUDE.....................................................................................................................
......................I
DEDICACE.....................................................................................................................
...................II
AVANT-
PROPOS...........................................................................................................................
...III
SIGLESETABREVATIONS................................................................................................................
IV
RESUME..............................................................................................................................
.......... VI
0. INTRODUCTION
GENERALE......::......................................................
.................................... .........1 ETATDE LA
QUESTION................................................................................................
......................3
CHAPITRE 1. PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE.........................................................................
....11
|
|
1.1. Monographie de la province du Nord
Kivu....................................................................................
......
|
11
|
1.1.1. Cadres géographiques...............
...................................................................................................
|
11
|
1.1.2. Historique.....................
..............................................................................................................11
1.1.3. Environnement politique et
sécuritaire...........................
..................................................................
12
1.1.4. Territoire de
Masisi.....................................................................................................................
.12
1.2.5. Rubaya 13
1.1.6. Les
Maladies...............................................................
............................................................ 14 1.1.6.1.
Principales maladies liées à l'eau 33
|
1.1.6.1. Choléra
34
|
|
1.1.6.2. Anémie
34
|
|
1.1.6.3. Arsenicisme
35
|
|
1.1.6.4. Ascaridiase
36
|
|
1.1.6.5. Campylobactériose
36
|
|
1.1.6.6. Dengue et dengue hémorragique
37
|
|
1.1.6.7. Diarrhée
37
|
|
1.1.6.8. Encéphalite japonaise
38
|
|
1.1.6.9. Fièvres typhoïde et
paratyphoïde
38
|
|
1.1.6.10. Fluorose
39
|
|
1.1.3.10.1.Les causes de la fluorose
39
|
|
1.1.3.10.2.Impact de la fluorose sur la
population
39
|
|
1.13.11. Gale
39
|
|
1.1.3.12. Hépatite
40
|
|
1.1.3.13. Leptospirose
40
|
|
1.13.13.1.Les causes de la leptospirose
40
|
|
1.13.13.2.Impact de la leptospirose sur la
population
40
|
|
1.13.14. Malnutrition
40
|
|
1.13.15.
Méthémoglobinémie
41
|
|
1.13.16. Noyade
41
|
|
1.13.17. Onchocercose (cécité des
rivières)
42
|
|
1.13.18. Paludisme
42
|
|
1.13.19. Saturnisme
43
|
|
1.13.20. Schistosomiase
43
|
|
119
1.13.21. Teigne 44
CHAPITRE 2 PRESENTATION THEORIQUE DU
TRAVAIL............................................................
47
2.1 ETUDE
CONCEPTUELLE...............................................................................................................................................................
...... 47
2.2.
BUT.......................................................................................................................................................................................
47
2.3.
GENERALITES.......................................................................................................................................................................................
47
2.4. RELEVES DES DONNEES 48
2.5. BESOIN
JOURNALIER................................................................................................................................................
.............................. 54
2.6. NOTIONS SUR LE TRAITEMENT DE L'EAU DE BOISON 56
CHAPITRE 3. PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS.......................................
.................. 61
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 109
ANNEXES...........................................................................................................................
...........................................................................
101
QUESTIONNAIRESD'ENQUETES...................................................................................................
.......................................... 102
TABLEDE MATIERES.............................................
.....................................................................................................................
109
|