Productivité et performance financière de la coopérative d'épargne et de crédit pour l'entraide et l'appui au développement.( Télécharger le fichier original )par Etienne AMANI Université de Goma - Licence en Sciences de Gestion 2010 |
0.3. OBJECTIFS ET INTERET DU SUJETLe problème de la dégradation des indicateurs de productivité et de performance abordé dans cette étude est d'une importance capitale car l'épineuse question de la pérennité à laquelle est confrontée la plupart d'IMF découle de la prise en compte de ces indicateurs par les différents acteurs. Généralement, au sein des IMF, les recherches des causes de la dégradation du portefeuille des crédits sont faites du point de vue de la gestion des impayés et des ressources humaines. L'apport de l'étude de la productivité et performance financière des IMF est double : - Sur le plan théorique, il constitue une base des données aux futurs chercheurs qui aborderont dans ce domaine ; - Sur le plan pratique, il ouvre une voie à l'équipe dirigeante de la COOPEC-EAD pour une bonne gestion afin d'éviter de naviguer à vue. Dans toutes ses considérations, ce travail s'est assigné comme objectif, l'analyse des indicateurs de la productivité et de rentabilité en vue de l'amélioration de la performance financière pour une viabilité et une pérennité certaine de la COOPEC-EAD. 0.4. METHODOLOGIEComme l'affirme Larousse, il convient de signaler qu'une méthode est une démarche rationnelle de l'esprit pour arriver à la connaissance ou à la démonstration d'une vérité7(*). Ainsi, la méthode étant une démarche intellectuelle fondée sur les théories pour expliquer une série des phénomènes observés, nous nous sommes servis des méthodes historiques et analytico-comparatives lesquelles nous ont permis de vérifier nos hypothèses. Quant aux techniques de collecte des données, nous avons fait recours à la technique documentaire et l'interview libre en vue d'appréhender la quintessence de ce travail. 0.5. DELIMITATION DU SUJETL'horizon de temps retenu pour ce travail est la période allant de 2006 à 2009. le choix de cette période n'est pas un fait de hasard. Avec la mondialisation de l'économie et la globalisation des échanges, le monde est devenu un village planétaire où les décisions prises dans une partie du monde se répercutent forcément sur les autres parties. Dans ce nouveau contexte, où aucun pays n'est économiquement indépendant, ce sont les meilleures entreprises qui vont gagner. En effet, c'est dans cette période où nous avons assisté à la crise financière qui a ébranlé le système financier mondial. Quant à la délimitation spatiale, nous nous sommes limités à la COOPEC-EAD où nous avons récolté les données. * 7 Claude et Pauluge, Nouveau petit Larousse, Ve éd, Paris, 1995, P.639. |
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