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EPIGRAPHE
Le succès est le plus souvent
réalisé
par ceux qui ne savent pas que
l'échec est invalide.
FISTON KAMPASHI
--' 2 --'
DEDICACE
A vous mes très chers parents : Gustave DIALA et
Alphonsine NGOYA, qui en dépits de toutes les tempêtes avez tenu
à rendre vivant les fruits d'un travail d'esprit, vous qui vous
êtes dépouillé pour me façonner à la taille
intellectuelle et consenti d'énormes sacrifices pour que je sois utile
à la société.
A vous mes frères et soeurs A vous mes nièces et
neveux
A vous tous ceux qui mes sont les plus chers de retrouver
notre sentiment de gratitude dans ce travail.
FISTON KAMPASHI
~ 3 ~
AVANT PROPOS
De nous-même, entant qu'être fragile et fini,
n'allions pas faire et terminer ce travail. C'est ainsi que grâce et
louange seront rendues au créateur ; car nous avons été
préservé de tout mal tout au long de ce cycle de graduat qui n'as
pas été facile à réaliser.
Tel que le latin dit : « cognatus ergo sum
»c'est-à-dire j'existe parce que j'appartiens à une famille
ou une société quelconque, ainsi, serai-je ingrat s'il m'arrivait
de ne pas remercier tout ce monde qui a contribué à
l'élaboration de ce dit travail de fin de cycle. A tous, nous
manifestons nos sentiments de profonde gratitude.
Nous serons moins sérieux s'il nous arrivait de ne plus
remercier notre directeur Mr. Modeste DIKASA ENGONDO chef de travaux qui,
malgré ses multiples occupations, a accepté de nous diriger ;
avec ses bonnes orientations, ce travail touche aujourd'hui à son terme.
A vous nous disons grand merci.
Notre reconnaissance va également à vous tous
qui avez souffert avec nous pendant ce moment de crise
généralisée, vous avez partagé avec nous vos
possibilités qui nous ont permis d'achever ce travail. Que notre
sentiment d'amour envers vous soit félicité.
Que le CC KYUNGU BITSHEBITSHE Paul Daddy retrouve dans ce
travail notre sentiment de gratitude pour son soutien et son assistance dans
les épreuves qui nous angoissé, ainsi notre mémoire serai
trop courte pour ne pas reconnaitre vos efforts pour notre formation.
Que la famille Jean Médard KALALA trouve dans ce
travail notre reconnaissance pour nous avoir encadré, façonner,
encourager et nous avoir fait rêvé plus grand.
Que mes compagnons d'oeuvres soient remerciés pour
leurs encouragements, leur partage des idées, enfin leur bonne
collaboration avec nous durant ce cycle. Ces remerciements concernent : Roger
MULUMBA, Junior MULUMBA, Daniel NTUMBA, Patient ILUNGA, Alda BAMPENDE, Lebeau
ILUNGA, Christian KANKU, Olivier ILUNGA, Sarah NDAYA, Rosette MUVUMBI, Bienvenu
MATANDIKO et Rebecca BIJILA.
Nous serons ingrats si nous ne reconnaissons point les efforts
fournis par Mr. Prosper LUNGANGA KABUNDI tout au long de ce parcours
académique, car dès le départ il a bien manifesté
sa bonne volonté de nous encadré et nous soutenir sans tenir
compte de ses préoccupations.je suis infiniment reconnaissant de votre
contribution à ma formation.
Qu'Edouard TSHIMPAMPA, Monique MASENGU et tous nos
bien-aimés dont les noms ne figurent pas sur cette liste, trouvent
à présent notre reconnaissance, qu'ils soient parmi les morts ou
les vivants.
Tout travail scientifique est perfectible et l'auteur de
celui-ci ne l'ignore pas. Toutes vos critiques et suggestions seront les
bienvenues et que ce travail facilite à ceux qui l'utiliserons, la
compréhension de l'application de la culture marketing dans une
entreprise industrielle.
~ 4 ~
INTRODUCTION GENERALE
1) PRESENTATION DU SUJET
Dans un contexte de mondialisation et de globalisation, nous
assistons aujourd'hui à la suppression des barrières qui fait que
la concurrence devient de plus en plus féroce entre les entreprises.
Cette libre concurrence pousse les clients à devenir plus exigeants et
les entreprises d'être plus performantes. Cette performance se traduit
surtout au niveau de la qualité des produits, de la satisfaction des
clients et des valeurs de l'entreprise.
Le souci de produire un produit de qualité et de
satisfaire sa clientèle est très importante mais insuffisant. Il
faut encore que l'entreprise sache s'adapter à un marché en
constante évolution grâce à l'application de la culture
marketing.
Selon les entreprises, nous pouvons avoir plusieurs types de
cultures mais tout part de la culture stratégique de l'entreprise
élaborée par la direction générale pour le
développement futur des activités de la firme. Et pour être
plus spécifique, chaque entité produite (ligne, gamme, marque)
devra avoir sa propre culture dans le but de mieux contrôler les
activités individuellement.
La culture marketing est préparée à un
double niveau. Au niveau stratégique, il détaille les objectifs
et la stratégie choisis à partir des opportunités offertes
sur le marché. Au plan tactique ou opérationnel, il
spécifie les lignes de produit, les prix, la politique de distribution
et les campagnes de communication. La mise en oeuvre de la culture marketing et
leur résultat sont soigneusement contrôlés par l'entreprise
à fin de déceler une zone ou une action corrective.
L'application de la culture marketing est devenu donc l'arme
incontournable dans le monde des affaires et dans l'environnement de toute
entreprise, puisqu'elle permet à cette dernière de ne pas aller
à l'aveuglette sur le marché, mais au contraire de
réfléchir sur le comportement des consommateurs pour
répondre et satisfaire un besoin tout en véhiculant son image
pour tenter de se positionner.
Aujourd'hui à la diversité de l'offre et au
nombre restreint de client, toutes les entreprises veulent, plus que jamais par
l'intermédiaire de la culture marketing, acquérir et surveiller
de nouveaux clients, à fin de les satisfaire et les fidéliser
mieux que le concurrent.
Notre sujet s'intitule « L'application de la culture
marketing et son impact sur la rentabilité d'une entreprise industrielle
», dont le cadre choisis est la BRASIMBA Lubumbashi.
De ce fait, l'entreprise regroupe un ensemble de moyens, qui lui
permettent de se tenir continuellement informer sur l'évolution de son
environnement
~ 5 ~
IMPORTANCE DU SUJET
Comme pour toute entreprise du secteur industriel, les
objectifs sont toujours de produire et de vendre à un coût
rentable. Celle-ci résulte de plusieurs facteurs qui entre en jeu pour
sa réalisation, d'où la notion de la culture marketing pour
pallier aux différents problèmes qui en découle lors de sa
réalisation. Ainsi la rentabilité est devenue au coeur de toute
activité visant le lucre.
L'objectif poursuivi par cette étude est de faire voir
le rôle que joue la culture marketing sur la rentabilité d'une
entreprise industrielle.
2.CHOIX ET INTERET DU SUJET
2.1) CHOIX DU SUJET
La curiosité scientifique a été la
principale source d'inspiration qui nous a poussées à
étudier l'application de la culture marketing au sein d'une entreprise
industrielle comme la BRASIMBA.
2.2) INTERET DU SUJET
a)Au niveau personnel
Relié la théorie à la pratique tout en y
adaptant les connaissances acquise par une démonstration liée
à l'importance du sujet.
b) Au niveau social
Toute société cherchant la perfection à
nos jours, mérite ainsi l'apport de ces citoyens. C'est pourquoi nous
allons nous atteler sur ce dernier pour que les uns et les autres comprennent
l'importance de la culture marketing.
c) Au niveau scientifique
Pousser les futurs chercheurs et actuels dans le domaine
marketing à pouvoir se basé sur les notions liées à
la culture marketing afin que celui - ci trouve ainsi la perfection.
Ce travail doit rester aussi comme une
référence, un modèle à suivre pour les
gestionnaires d'entreprise, professionnels, amateur de la théorie
marketing ou toute autre personne ou l'utilisateur de la théorie
marketing de pouvoir bien comprendre et faire connaissance de l'importance
qu'à la culture marketing sur la rentabilité d'une entreprise
industrielle.
3) PROBLEMATIQUE
De plus en plus, les entreprises ressentent, aujourd'hui la
nécessité de repenser leur organisation. Au fur et
à mesure qu'elles se développent, elles se rendent comptes qu'il
faut qu'elles fassent des études de marchés, de la
publicité et assurer un service clientèle de façon
régulier.
--' 6 --'
commercial et cela ne peut réussir que grâce aux
stratégies marketing contenue dans la culture marketing dont elle
dispose pour assure une bonne gestion des affaires.
Ainsi la notion de la problématique garde toujours sa
position univoque malgré les différentes définitions
émises par certains auteurs.
La problématique est une question autour de laquelle
doit tourner tout travail scientifique. Elle est l'art de se poser une question
relativement à un domaine quelconque, précis. Cependant, notre
travail va comprendre la nécessité de la culture marketing dans
une entreprise industrielle.
Notre recherche du travail gravitera autour des questions
suivantes :
-
|
Quels sont les enjeux et les stratégies qu'apporte la
culture marketing dans
|
une entreprise industrielle ?
- Est - il important d'appliquer la culture marketing dans une
entreprise industrielle ?
Cependant, nous aurons à étudier tout au long de
notre travail, l'impact de la culture marketing dans les activités
commerciales de la « BRASIMBA » notre univers de recherche.
4) HYPOTHESE
L'hypothèse est une réponse provisoire à
la question principale, laquelle peut - être infirmée ou
confirmée à la suite du travail. Elle est proposition de
réponse de l'objet et recherche formulée telle que l'observation
et l'analyse puisse fournir une réponse.
Le dictionnaire la rousse de poche, la définit comme
étant une proposition initiale à partir de laquelle on construit
un raisonnement(1)
Comme définit ci - haut, l'hypothèse consiste
à donner quelques propositions des réponses aux questions
posées par la problématique. Pour mieux évoluer dans notre
approche, en ce qui nous concerne, nous estimons que l'application de la
culture marketing dans une entreprise industrielle consiste à pousser
l'entreprise à une réflexion sur la gestion du portefeuille
d'activités existantes et à venir une entreprise de production et
de commercialisation de ses produits est composée d'une équipe
d'hommes qui gère à partir d'un certain nombre des choix, des
1contraintes mais aussi des réflexes et stratégies
marketing qui constituent une référence pour mener à bien
ses activités commerciales .
5) ETAT DE LA QUESTION
(1) Dictionnaire LAROUSSE DE POCHE P36
~ 7 ~
Ayant parcouru tout au long de notre recherche plusieurs
travaux scientifiques élaborées par nos
prédécesseurs, ils nous ont parlé d'une façon ou
d'une autre de l'impact des stratégies marketing issue de la culture
marketing dans une entreprise.
- Pour sa part MEDI MALOBA BIJOUX, a fait savoir comment les
effets marketing
influencent sur la production et sur la vente. Est - ce que la
production des produits brassicoles suit les mouvements de vente ?
Et il répond ! Les effets marketing influence à
ce que l'entreprise organise les promotions de vente régulière,
des publicités intenses de par ces évènements, la
production suit les mouvements d vente. L'effet marketing sur les produits
brassicoles dans une entreprise industrielle (cas de la BRASIMBA de 2001 -
2002).
- En ce qui concerne EBEYA EDJO qui parlés de
l'importance et du rôle du
marketing dans une entreprise (cas de LUTEXAFRICA). En
économie moderne impérieux d'organiser la fonction marketing dans
le but de toujours maximiser le profit. D'où il conclut que le marketing
joue un rôle clé dans l'entreprise.
En économie moderne et pour une entreprisse, il est
impérieux d'organiser la fonction marketing dans le but toujours de
maximiser le profit. D'où il avait conclu que le marketing joue un
rôle clé dans l'entreprise et est indispensable pour ce dernier
qui vise l'excellence.
- A son tour SAM Johanna conclura que l'impact du marketing a
une importance
capitale et joue un grand rôle dans l'entreprise
industrielle cas BRASIMBA. Ces sujets nous 2aiderons en
qualité de futur marqueteur à pouvoir bien fixer le sens de la
culture marketing dans une ou d'une entreprise industrielle.
Certains nombre de choix, des contraintes mais aussi des
réflexes et stratégies marketing qui constituent une
référence pour mener à bien ses activités
commerciales et les rendre plus rentable.3
Un bon contrôle des intrants marketing et
différentes stratégies de la culture marketing serait la raison
du règne de BRASIMBA quant à l'applicabilité. Ainsi nous
étudierons au long de ce travail l'impact de ces stratégies sur
sa rentabilité quant à l'application de la culture marketing.
1. Dictionnaire Larousse de poche, Novembre 2010, Allemagne
2. MEDI MALOBA BIJOUX, l'effet marketing sur les produits
brassicoles dans une entreprise industrielle/iss/2001-2002 inédit
3. EBYA EDJO, importance et rôle du marketing dans une
entreprise, /iss/2012-2013 inédit
4. SAM JOHANNA, impact du marketing dans une entreprise,
/iss/2013-2014 inédit
--' 8 --'
6) METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Toute recherche scientifique doit se fonder sur un objet
d'étude et sur les méthodologies appropriées ou la saisie
de cet objet. En latin méthodes, la méthode est la
démarche rationnelle de l'esprit pour arriver à une
démonstration d'une vérité.
MULUMBATI définie la méthode comme
« un ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une
discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle
poursuit, les démontre, et les vérifie ». (1)
L'être humain étant une créature toujours
incomplète et inachevée, ainsi nous avons bien fait recours aux
méthodes suivantes pour cerner notre travail.
1°METHODES
a) METHODE HISTORIQUE
C'est une méthode qui consiste à reconstruire
les éléments jusqu'aux faits générateurs, et aux
initiaux en essayant de rassembler, de les ordonner et hiérarchiser
autour d'un phénomène régulier, la pluralité des
faits de déceler celui qui a exercé plus d'influence sur le
phénomène a étudié.
Dans la méthode historique nous allons étudier
où nous l'avons utilisée pour parler de :
- La culture marketing ; - L'impact ;
- La rentabilité ;
- L'entreprise.
Ainsi la présentation de la BRASIMBA notre champ
d'investigation va nous aider à voir comment la culture marketing a pu
s'installer dans cette entreprise.
b) METHODE DEUCTIVE
Cette méthode nous aidera à raisonner en
général de ce qu'a fait BRASIMBA pour sa
via4bilité à Lubumbashi, sa particularité ainsi
que la contribution de la culture marketing à sa rentabilité
1) TECHNIQUE UTILISEE
La technique d'interview va nous permettre de compléter
les informations par des entrevues avec les responsables de l'entreprise. Aussi
la méthode d'analyse pour parler sur les enjeux et stratégie
qu'apporte la culture marketing dans la BRASIMBA. En dehors des autres
techniques déjà cité, nous utiliserons la technique
documentaire.
4 4 1. MULUMBATI, cours des méthodes de recherche
scientifique, G1 SPA /UNILU/1999, inédit
~ 9 ~
5) DELIMITATION SPACIO - TEMPORELLE
Toute étude scientifique doit être situé dans
le temps et dans l'espace, c'est - à - dire limité le temps de
recherche pour une période donnée. Ainsi, notre travail portera
sur une période de trois ans, soit de 2011 - 2013.
Seule la ville de Lubumbashi est notre espace de recherche, car
c'est là est implanté notre univers de recherche.
6) SUBDIVISION OU CANEVAS DU TRAVAIL
Notre sujet s'intitule « l'application de la culture
marketing et son impact sur la rentabilité d'une entreprise industrielle
»
Il est subdivisé en trois chapitres essentiels :
Chapitre I. intitulé approche théorique
subdivisé en deux sections :
1. Notions générales sur le marketing
2. Théorie sur la culture marketing et notion de la
rentabilité
Chapitre II. Intitulé cadre de référence
Chapitre III. Intitulé l'application de la culture
marketing et son impact sur la rentabilité de la Brasimba,
subdivisé aussi en deux section :
1. la culture marketing de la Brasimba et la
rentabilité
2. impact de la culture marketing sur la rentabilité
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CHAPITRE PREMIER : APPROCHE THEORIQUE
Dans le cadre de notre travail, nous ferons mieux de passer en
revue de quelques termes clés qui constitue notre travail à
savoir : culture, marketing, entreprise, impact et rentabilité pour
permettre ainsi à nos lecteurs de ne pas avoir certaines confusions ou
mal entendue dans l'utilisation des mots.
I.1. CADRE CONCEPTUEL
a) Culture : dans le dictionnaire le Robert, la
culture se définie comme étant l'ensemble des connaissances
acquise. Elle peut encore toute fois être définie ou
considéré comme un ensemble des techniques, tactiques et
stratégies utilisées dans un domaine de vie donnée.
c) Marketing : est un ensemble d'action qui dans
une économie de marché ont pour objectif de prévoir ou de
constater et le cas échéant de stimuler, susciter ou de
renouveler des produits et de réaliser l'adaptation continue de
l'appareil productif et de l'appareil commerciale d'une entreprise aux
désirs ainsi déterminés(1).
c) Entreprise : selon le dictionnaire petit
Robert, l'entreprise est une organisation autonome de production des biens et
services marchands, affaire, commerce, établissement,
exploitation.5
Le concept entreprise a été déjà
définie de plusieurs manières. Dans son cours de
comptabilité générale, John LWANDU, définit
l'entreprise comme étant un ensemble des moyens humains,
matériels, techniques et financières, organisée et
autonome financièrement dont l'objet est de produire des biens et
services en vue de les vendre sur un marché qu'ils ont coutés
(2)
Dans les ouvrages communs intitulés « la gestion
financière des
entreprises » Pierre CONSO et Faruk HEMICIF,
définissent l'entreprise du point de vue comptable comme une
organisation financièrement autonome produisant pour le marché
des biens et services(3). De cette dernière définition nous
pouvons dégager les éléments essentiels d'une
entreprise.
- L'entreprise est une organisation, c'est une personne morale,
un sujet de droit.
Elle a son existence propre.
- L'entreprise doit être financièrement autonome.
Elle doit donc agir sous sa propre volonté.
- L'entreprise doit produire des biens et services de la
transformation des facteurs, de leur combinaison, l'entreprise doit produire
des résultats.
(1) KOTLER et DUBOIS, marketing management, 8°éd.,
Nouvel horizon, Paris, P7, 1998
(2) John LWANDU, cours de comptabilité
générale, G1 SCOFI /ISS/ L'shi 2011-2012 inédit
(3) CONSO et HEMICEF, la gestion financière des
entreprises, 1999, P125 cité par Johanna.ISS/2013-2014
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- L'entreprise produit pour le marché, elle produit pour
la satisfaction des
besoins solvables, c'est-à-dire des demandes armées
d'un pouvoir d'achat. - L'entreprise doit réaliser des profits ou revenu
monétaire net.
Dans son cours d'économie politique, Lisette MUSAU
définit l'entreprise (société non financière)
toutes les organisations dont principales objectif consiste à produire
et / ou vendre des biens ou des services non financiers marchands
(c'est-à-dire destinés à la vente) (1)
d) Impact : l'impact se définit comme
l'effet par quelque chose, une situation, un phénomène sur
quelqu'un ou sur quelque chose.
e) Rentabilité : dans son cours
d'analyse des états financières, John LWANDU définit la
rentabilité comme la capacité qu'à un capital (entreprise)
à obtenir un nouveau résultat bénéficiaire (2).
SECTION I. NOTIONS GENERALES SUR LE MARKETING
I.1. ORIGINE
Le marketing comme toutes autres sciences, n'a pas
existé au hasard. Il est né au début du 20 Siècle.
Seule l'histoire de l'économie moderne occidental est à l'origine
et à l'essor du marketing.
Le concept est né comme le notent E. LANGAUX et MEYER
au début du Siècle. C'est en 1901, que fut publié le
premier ouvrage de marketing de la littérature Américaine. Bien
entendu, le mot existait dans le dictionnaire, explicitement dans un ouvrage
documenté, le cheminement des produits du producteur à
l'utilisateur. De nos jours, plusieurs auteurs s'intéressent à la
matière pour sa perfection dont P. KOTLER, DUBOIS, YVAN VALSECCHI et
tant d'autres.
I.2. EVOLUTION
Si aujourd'hui le marketing semble indispensable au
succès de toute entreprise, il n'en a pas toujours été de
même.
D'après KOTLER et DUBOIS, le concept marketing
lié à l'évolution de l'économie a revêtu,
sous courant d'une même dénomination, différentes
6phases ou optiques au cours du siècle.
Jusque vers la fin du XIX° Siècle, les
activités que l'on désigne maintenant sous le nom de marketing et
que l'on appelait alors « la vente » étaient, dans la
plupart
6(1) Lisette MUSAU, cours d'économie
Politique, G1 SCOFI /ISS/ L'shi 2012-2013, inédit (2) John LWANDU, cours
d'analyse des Etats financiers, G3 SCOFI /ISS/ L'shi 2014-2015
--' 12 --'
des entreprises, considérées comme accessoires
car la grande question, pour elles, était de produire.
Alors que les moyens modernes de production de masse
n'existaient pas et même lorsqu'ils commencèrent révolution
industrielle du XIX° Siècle, alors aussi que l'essentiel des biens
et des services produits par les entreprises était de première
nécessité (alimentation, habillement, outils, etc.), il
était plus difficile de les fabriquer que de leur trouver des
débouchés. C'est pourquoi les chefs d'entreprises
s'intéressèrent longtemps à l'amélioration de leurs
techniques de production, puis à l'acquisition des ressources
financières nécessaires au perfectionnement des méthodes
d'organisation du travail, plus qu'aux moyens de vendre ce qu'ils produisaient.
C'est ce qui explique que les grands chefs d'entreprises, au XIX°
Siècle en particulier, furent des grands inventeurs en techniciens comme
Oberkampf, de grands financiers comme Pereire ou des grands
organisateurs comme, plus tard, Ford. Le marketing, tel que
nous l'avons défini, n'était certes pas complètement
absent de leurs préoccupations car il fallait tout de même
écouler la production toujours croissante de l'entreprise. Mais il
était perçu comme une activité accessoire, mineure et peu
prestigieuse. Dans la hiérarchie des valeurs sociales,
l'ingénieur ou financier était placés très
au-dessus du vendeur.
A partir du début du XX° Siècle, et surtout
après la première guerre mondiale, la vente est au contraire
devenue une préoccupation essentielle pour la plupart des entreprises.
La cause principale de cette évolution est l'événement de
ce qu'on a appelé la société d'abondance.
Sollicité par de multiples producteurs qui lui
proposent, en quantité pratiquement illimitées, leurs biens et
services, le consommateur ou le client devient pour les entreprises la
ressource la plus rare. Les techniques de production ont fait et font encore de
tel progrès, les capitaux sont si abondants, que la capacité de
production de la plupart des entreprises n'est plus limitée que par
leurs capacités de vente.
I.3.ESPRIT MARKETING
La fonction marketing recouvre des géométries
très variables selon le secteur d'activité, la taille et la
culture de l'organisation, l'existence d'une structure (service ou
département) dotée d'un budget fonctionnel fait vivre la
discipline, qui participe à la rentabilité global. La culture
d'une organisation est souvent le fait déterminant qui embrasse une
discipline. Ceci dépend principalement des modes de décision en
management qui trouve eux-mêmes leurs racines dans la personnalité
du
fondateur.la place du marketing et sa
dimension internationale peut constituer une dérive naturelle de
certaine entreprise en effet, les jeunes sociétés, qui
créent autour d'un produit ou d'un service l'espace économique
est d'emblée mondiale, intégrant la dimension marketing
dès le démarrage de leurs activités commerciales.
--' 13 --'
I.4. IMPORTANCE
Le marketing apporte une contribution vitale à
l'accomplissement et à la satisfaction des besoins et désirs de
l'être humain.
C'est le marketing qui permet d'identifier des besoins
insatisfaits, de les convertir en opportunité commerciale et l'engendrer
le bien être du consommateur en même temps que le profit de la
firme.
Le suivi et la croissance d'une firme dépendant
aujourd'hui d'abord de sa capacité à offrir des produits sur le
marché qu'elle s'est choisie dans un environnement des besoins en
perpétuelle évolution.
LA DEMANDE MARKETING
Elle consiste à se demander si telle marchandise
n'aurait plus de succès si on le proposait autrement, comment les
clients la préféraient-ils ? Quels sont leurs goûts ?
Sont-ils susceptibles d'en changer ? Existent-ils d'autres marchands ?
Qu'offrent-ils ? Les mêmes produits ou presque ? À quelle
condition ? Peut-on dire que les autres marchands sont concurrents ?
Représentent-ils une menace ?que faire dans ce cas ? Enfin combien notre
marchand vend. Par simple des marchands en plus de ses qualités
commerciales d'être un homme du marketing faudra recourir à des
outils. Beaucoup de bon sens est une constante curiosité sur les faits
et les hommes sont les premières qualités de l'homme marketing.
Elles sont identiques pour le manager, qui devra connaitre
l'interprétation des différentes associations socioculturelles et
relative difficulté d'utilisation de certains outils. (1)
I.5. ELABORATION DU PLAN MARKETING
Toute structure bien organisée, procède toujours
par la planification pour mieux avancé dans un bon lancé avec
leurs activités.
Le but de la planification est de donner aux responsables des
éléments de base qui les aideront le futur. Le plan marketing
s'intègre7 dans la démarche de planification globale
et se construit à trois niveaux :
1) Au niveau de la direction générale,
système de l'entreprise ;
2) Au niveau de la direction marketing
3) Au niveau du sous-système du marketing (chaque cellule
de marketing).
(1) Paul VAN VRACEME, fondement de marketing, 2e
éd, édition Dalloz, Paris, P.64
--' 14 --'
La démarche de planification va de plus
générale au plus particulier de marketing en passant par le plan
de marketing lui-même. L'élaboration du plan marketing indique la
définition successive :
- D'une pratique ;
- D'une stratégie ;
- D'une tactique.
Ces trois notions fait l'objet de plusieurs
interprétation et assez diverses dans les ouvrages
spécialisés en matière. Mais la démarche logique de
planification reste la plus importante en l'occurrence que le contenu exact de
concepts, à notre avis, la pratique est l'essai de définition
d'un ensemble cohérent d'objectif. La stratégie est
l'élaboration d'une politique, définie en fonction de ses forces
et faiblesses, compte tenu des menaces et des opportunités.
La tactique est la recherche de l'optimum au niveau de la mise
en oeuvre des moyens secondaires.
I.6. LA PHASE PREPARATOIRE DU PLAN MARKETING
De nos jours, le marketing occupe une place très
importante dans l'élaboration de la politique générale et
des stratégies globales de l'entreprise. On le retrouve impliqué
dans chacune des séquences de construction du plan d'ensemble.
Les cheminements de ces séquences sont d'ailleurs un
processus linéaire et obligatoire, le plus souvent, la difficulté
de la prise de décision oblige à des fréquences retour en
arrière adoptée dans une étape antérieure sous ces
réserves, la phase préparatoire du plan de marketing comprend les
étapes suivantes :
1) Choix des critères de décision ;
2) Evolution de la situation de l'entreprise ;
3) Recensement des opportunités nouvelles ;
4) Définition des objectifs généraux de
marketing.
Les trois aspects relatifs à la direction
générale ou interdépendance et étroitement
imbriqué au niveau de chaque étape :
1.6.1. CHOIX DES CRITERES DE DECISION
Dans le cadre de la politique générale, le PDG
doit donner de priorité à trois finalités essentielles :
le profit, la sécurité et le développement. Le choix qu'il
fait en le combinant de la place, l'action de l'entreprise sur un vecteur
orienté de façon plus ou moins précise.
-' 15 -'
En effet, il est possible de préciser cette orientation
générale par une série des buts précis et
quantifier à réaliser dans une période donnée.
· Pour le profit, c'est un taux de profit ou encore un
taux de rentabilité.
· Pour le développement, un taux de progression
de chiffre d'affaire ou une part de marché à atteindre. C'est
à ce niveau qu'on trouve le rôle du marketing.
· Pour la sécurité, un ratio de
trésorerie ou encore un ratio d'auto financièrement. La
deuxième série de critères correspond aux contraintes du
système environnemental et du système de l'entreprise.
· Contraintes relatives au niveau géographique et
humain (niveau de vie, comportement du consommateur, moyen humains de
l'entreprise, etc.) ;
· Contrainte économique (comme le niveau de
développement d'un pays ou l'état de la conjoncture) ;
· Contraintes juridiques imposant (par exemple certaines
normes pour un produit ou réglementant l'utilisation de certain moyen
marketing) ;
· Contraintes financiers (limitation de la
capacité d'investissement de l'entreprise).
L'ensemble de ces contraintes et critères de
décisions guide le responsable de la planification de faire le meilleur
choix de la stratégie possible. Il constitue enfin le cadre de
référence de l'élaboration du plan
marketing.
I.6.2. L'ELEVATION DE LA SITUATION DE L'ENTREPRISE
Avant d'esquisser une politique, la direction
générale procède à un véritable diagramme de
la situation de l'entreprise et de son évolution : les données du
marketing constituent une grande part des informations nécessaires
à cette analyse, on peut citer pour prétendre être
exhaustif. Les caractéristiques du marché de la profession et la
place de l'entreprise.
- Taille du marché actuel de la profession et estima du
marché potentiel ;
- Evolution de vente ;
-
-
Différent segment de clientèle actuel et potentiel
respectif ; Comportement d'achat et de consommation de la clientèle ;
- Motivation des consommateurs ;
- La position de l'entreprise face à la concurrence, la
confrontation des produits
avec celle de concurrent, l'évolution de produit de
concurrents ;
- Comparaison de prix, de services connexes (service
après - vente, condition de paiement, etc.) ;
-
Analyse des systèmes de distribution et force de vente
;
- Part de marché détenue par l'entreprise et
perceptives d'évolution.
Efficacité du marketing mis en oeuvre et
réaction des concurrents. Le diagnostic permettra à la direction
générale d'évaluer la force et la faiblesse de
l'entreprise au point de vue commercial. Le même travail est fait
évidemment pour les autres fonctions de l'entreprise.
--' 16 --'
I.6.3. LE RECENSEMENT DES OPPORTUNITES NOUVELLES
La planification s'organise au niveau de la politique,
à partir d'opportunité non programmable qu'il convient d saisir
quand elle se présente. Elle concerne essentiellement la croissance
externe c'est-à-dire de l'organisation des changements fondamentaux.
L'inventaire se fait dans trois directions qui correspondent
sur trois composantes d'un marché.
1. Les besoins qui déterminent les différents
segments de la clientèle ;
2. Les produits ;
3. Les secteurs géographiques concernés.
I.7. DETERMINATION DE LA STRATEGIE MARKETING
Nous avons considéré la stratégie comme
l'élaboration d'une politique définit en fonction de ces forces
et faiblesses, compte tenu des menaces et es opportunités.
En quelque sorte d'utilisation optimale du potentiel de
l'entreprise pour la réalisation de sa politique. Pour
sélectionner la stratégie à retenir, le directeur du
marketing explore les différentes solutions alternatives possibles, il
examine pour chacune d'elles. L'effort global du marketing à engager et
tester sa cohérence avec les objectifs définis en amant, il
construit de la sorte une véritable équation du
développement de la firme.
A partir de là, il va chercher par la procédure
du « marketing - mix » la combinaison optimale de marketing à
mettre en jeu, politique du produit, du prix, de communication et de
distribution, il aboutit ainsi à la formulation d'un plan annuel du
marketing, qu'il va chiffrer dans le budget commercial.
I.8. DEVELOPPEMENT DE LA FIRME
Pour essayer de repérer les possibilités de
développements commerciales de la firme, on peut partir de composante du
marché global et analyse de toutes les combinaisons possibles. Le
marché se définit à partir de trois composantes :
1) Zone géographique
2) Besoin de clientèle
~ 17 ~
3) Produit répondant à ce besoin comprend deux
éléments :
- Le marché actuel de la profession
- Le marché potentiel
Le schéma suivant, nous permettra d'illustrer le si
grand vecteur de développement commercial de la firme, ce diverse
solution ne sont pas exclusives les unes les autres, elles se combinent souvent
chaque vecteur bénéficié d'une pondération
spécifique.
1. Zone de commercialisation
2. Le segment de clientèle ou marché
particulier
3. Produits
4. Entreprise
5. Marché potentiel
6. Secteur géographiques nouveaux
7. Besoin nouveaux
8. Produits nouveaux
Au lieu de partir de triplet (espace-besoin-produit),
certaines spécialistes du marketing le couple produit-marché.
Mais la démarche reste identique car la notion du
produit correspond à celles de besoin (actuels au niveau) et la notion
du marché regroupe le critère géographiques et aussi les
catégories de la clientèle.
1. La pénétration du marché
: l'entreprise essaye d'augmenter sa part du marché dans le
secteurs géographique où elle est déjà
implanté en faisant le mieux possible avec la gomme actuelle de produit
; c'est la stratégie qui comporte évidemment les moins de
risque.
2. L'augmentation de la gamme : de nombreux
produits sont composés au marché actuellement prospecté,
on utilise le même circuit de distribution.
3. L'extension du marché, les
produits actuels sont commercialisés dans des nouveaux marchés,
c'est dans le cas de l'exportation par exemple pour une firme autre fois
limitée à l'hexagone.
4. La diversification correspond à l'ouverture
maximale. La firme développe des nouveaux produits dans des
nouveaux marchés, c'est dans l'inconnu avec tous les risques
inhérents à cette formule.
L'importance de l'effort à engager par l'entreprise
dépend de la place acceptée par l'entreprise sur le marché
et des réactions supposées de la concurrence. La recherche de la
combinaison optimale entre les différentes possibilités
stratégiques aboutit donc à la définition de
l'équation du développement de la firme, c'est-à-dire
à un véritable plan du manoeuvre.
La même démarche est adoptée ensuite, mais
cette fois- ci au niveau des grand moyens d'actions à mettre en oeuvre
:
? Politique du produit ; ? Politique du prix ;
--' 18 --'
? Politique de la distribution ;
? Politique de la communication.
Ce terme politique ne doit pas prêter la confusion, il
s'agit bien de mettre en oeuvre la stratégie du marketing, seulement les
différents éléments de la planification s'impliquent les
unes dans les autres à la manière des tables gringonnes : ce qui
est politique pour les responsables d'une cellule marketing et stratégie
pour le directeur marketing et tactique pour le PDG il serait sans doute
prudent de parler ; des politiques particulières de marketing. Mais dans
un but de simplification, nous n'utiliserons pas ce qualificatif.
SECTION II. THEORIE SUR LA CULTURE MARKETING ET NOTION
DE LA RENTABILITE
II.1. THEORIE SUR LA CULTURE MARKETING
Dans le cadre de notre étude , nous allons
considère la culture marketing comme une culture oriente vers le marche
ou orientation marche, pour bien nous explicité ces termes cité
ci-haut explique la même chose .
La théorie de la firme fondée sur les ressources
(Resource-based view) s'installe progressivement dans le champ
académique du management stratégique depuis les années
1980, mais vient enrichir le marketing depuis seulement quelques années.
Un nombres très limité de recherches ont directement porté
sur les ressources sur les capacités marketing, notamment autour des
travaux de Neil MORGAN et DOUGLAS vorhie .cette réflexion sur la nature
et sur les compétences marketing bénéficie toutes fois des
travaux plus généraux sur « la culture orientée vers
le marché »(marketing orientation) qui se développent
considérablement depuis vingt ans .
II.1.1 DE L'ORIENTATION MARCHE
Désignée de prime abord comme « la mise en
oeuvre du concept marketing dans l'entreprise », l'orientation
marché se révèle, après un examen plus approfondi,
comme une notion riche qui peut être envisagée dans deux
acceptions complémentaire et l'autre, culturelle. Quand l'orientation
marché est envisagée comme un ensemble de comportements
organisationnels, il s'agit de la production par l'organisation d'informations
sur les besoins actuels et futurs des consommateurs ,la diffusion de ces
informations dans les différents b département de l'entreprise
,et la réaction de l'organisation face à ces informations(actions
menée en réponse à l'information produite et
partagée).
--' 19 --'
Quand l'orientation marché est envisagée comme
une culture d'entreprise, il s'agit plus largement d'une « culture
organisationnelle qui induit les comportements nécessaires pour proposer
une valeur supérieure aux clients ». cette culture
organisationnelle induit alors des comportements spécifiques de
compréhension des attentes des clients et des actions des concurrents,
ainsi que l'utilisation efficiente des ressources dont dispose l'organisation
pour proposer une valeur supérieur aux clients. Dans cette
deuxième optique de l'orientation marché, dite « culturelle
», la coordination inter-fonctionnelle, entendue comme «
l'utilisation coordonnée des ressources de l'entreprise », est un
trait essentiel des organisations.
Les recherches de Narver et Slater(1990)(1) et de
Kholi et Jawor ski (1990)(2) sont considérées comme
les premières à porter sur le concept orientation marché
.le courant s'est tellement développé depuis vingt ans qu'il fait
maintenant l'objet de méta-analyses. A notre connaissance, c'est
l'article de DAY (1990)(3) qui permet de relier explicitement
l'orientation marché et la théorie de ressources et
compétences, renforcé dans cet appel par des réflexions
plus récente. Ainsi FOLEY et FAHY (2009)(4) affirment que le
concept d'orientation marché a trop longtemps été «
orphelin », privé de racines théoriques fortes, et que
l'environnement à travers la grille théorique des
capacités permet notamment de formuler des recommandations plus
pertinentes sur l'étape de mise en oeuvre , qui est souvent ignorer par
les recherches en marketing.
Dans la littérature académique, le terme
d'orientation-client fait référence soit à la partie«
intelligence client »de l'orientation marché, soit une orientation
marché seulement réactive (Customer-led orientation).autrement
dit, le terme d'orientation-client est plus étroit que celui
d'orientation marché. Cependant, dans les milieux professionnels
(presse, conseil,...), il est plus fréquent de trouver ce terme
d'orientation-client .le terme d'orientation marché, en revanche, est
peu utilisé. Pour simplifier, nous considérons les deux termes
synonymes et les employons alternativement.
Dans le débat opposant les tenants de l'approche
comportementale et ceux de l'approche culturelle, il a été
avancé que « si une orientation marché n'est qu'un ensemble
d'activités complément dissociées du système de
croyances sous-jacent d'une organisation, alors, quelle que soit la culture de
cette organisation, il serait facile d'implanter une orientation marché.
Or, ce n'est pas ce que l'on observe ».le poids de cet argument a
été renforcé par plusieurs études empiriques, au
premier rang desquelles celle de Homburg et Pflesser(2000)(5), qui
montre ces deux acceptions s'articulent aisément dans le sens ou la
culture orientée vers le marché détermine largement les
comportements orienté marché.
Les réflexions récentes sur la nature de
l'orientation marché se penche sur des extensions possibles, dans deux
directions, la première consiste a intègre une dimension
technologique à l'orientation et de l'utiliser dans le processus
d'innovation), et la seconde consiste à intégrer de nouvelles
parties permanente en plus des clients
--' 20 --'
(institutions de régulation, organisations en liaison
étroite avec l'entreprise focale, en amont ou en aval, etc.). 8
La question se pose également de savoir dans quelle
mesure l'orientation marché ne consiste pas à réagir aux
attentes exprimées par les
clients.de façon assez
évocatrice, les anglo-saxons parlent des stratégies de
réponse rapide aux attentes des clients, stratégies qui suppose
bien souvent la mise en oeuvre de compétences jusque-là non
maitrisees.la crainte d'une
orientation marché purement réactive qui conduirait l'entreprise
à « subir la tyrannie du marché » est présente
chez les consultants comme chez les managers.
En parelle d'une orientation marché réactive,
l'entreprise se doit donc de mettre en oeuvre une orientation proactive visant
à « découvrir et travailler à la satisfaction des
besoins latents des clients, afin d'anticiper leurs comportements à plus
long terme ».
La mise en oeuvre de méthodes de recueil d'information
alternatives, souvent qualitatives, et qui mettent en jeu des
compétences analytiques sophistiquées, permet de passer les
limites des méthodes quantitatives classiques qui sont
généralement associées, à l'instar des
enquêtes, à une orientation marché réactive. De
très nombreuses recherches montrent que les entreprises orientées
vers le marché atteignent des niveaux très performants.
Cependant, l'effet de l'orientation marché sur la performance
(rentabilité) est rarement direct ; il se joue via des mécanismes
dit « médiateurs », comme « l'innovation ».
Autrement dit, c'est le couplage d'une orientation marché et d'une
capacité à innover qui permet d'améliorer
significativement la performance.
Par ailleurs, l'orientation marché joue plus ou moins
sur la rentabilité, selon le contexte dans lequel l'organisation
évolue, comme le degré d'intensité concurrentielle ou de
turbulence. Ainsi, par exemple, l'orientation marché influence
d'avantage la performance dans les environnements où le marché
évolue rapidement. L'orientation marché ayant surtout
été étudiée auprès d'entreprises
industrielles, il semble nécessaire d'enrichir cette notion pour des
secteurs où l'expérience client est plus complexe, comme celui du
commerce (l'expérience d'achat est composée de multiples lieux,
produits et service).
A la question de spécifies de l'orientation
marché des entreprises industrielles, on peut donner au moins trois
éclairages. Tout d'abord, le commerce étant par essence local, il
est nécessaire de prendre en compte les spécificités
géographiques de chaque zone de chalandise desservi afin d'ajuster
l'offre. En suite, l'assortisse ment offert étant l'un des principaux
facteurs de choix d'une enseigne (avec la proximité), une vision
renouvelée et élargie de l'orientation marché se doit
8 1. NAEVER ET SLATER, cahier de recherche, éd.
Dalloz, Paris, 1990, p12
2. KHOLI ET JAWOSKI, cahier de recherche, éd. Dalloz,
Paris, 1990, p7
3. JAMES, revue DAY, éd. publi-union, Paris, 1994, p27
4. FOLEY ET FAHY, cahier de recherche, éd. Dalloz, Paris,
2009, p35
--' 21 --'
intégrer les relations avec les fournisseurs. Pour
finir, les entreprises industrielles fonctionnant généralement en
réseau, il est également essentiel de distinguer l'orientation
marché au niveau national et au niveau local. Considérant ces
multiples spécificités, l'orientation marché peut
être identifiée à trois niveaux de l'organisation :
L'orientation marché de point de vente où
l'enjeu consiste à s'adapter aux conditions locales (store development
process). Ces adaptations peuvent porter sur l'organisation de l'espace,
l'assortiment, les services offerts, les traitements des réclamations
des clients. Les modes de management déterminent largement la place
effective du client dans l'orientation point de vente (modes de
rémunération, modalités de communications sur le
marché et sur les actions marketing, ...). L'orientation marché
est généralement influencée par les interactions entre le
niveau régional (voire centrale) et le niveau local (capacité du
centrale à informer le local des orientations stratégiques de
l'enseigne, remontée d'informations du local vers le central, etc.).
? L'orientation marché de la centrale d'achat qui porte
essentiellement sur les produits proposée en magasin (category
development process).ce niveau intermédiaire renvoie aux
modalités de collaboration entre le distributeurs et ses fournisseurs
autour des marques. On peut difficilement imaginer que, sur le moyen terme, une
entreprise exposée à la concurrence ne soit pas du tout
orientée vers le marché
? L'orientation marché de l'enseigne qui consiste
à des questions de concept et de marques (store concept and brand
development process). A ce niveau « corporate », la question est de
savoir dans quelles directions évolue le positionnement
stratégique de l'ensemble.
A la question de savoir par quel moyen mesure-t-on la
performance de culture marketing dans une entreprise, seul le management du mix
marketing nous en parle
plus. il s'agit de compétences
fonctionnelles liées à la mise en oeuvre des différentes
facettes du mix marketing , le coeur du marketing management classique, qui
consiste à élaborer une offre de produits/services attractives
aux yeux des consommateurs potentiels(Product capabilities), à mettre en
oeuvre une tarification destinée à créer de la valeur pour
l'organisation et pur l'ensemble des clients , des divers intermédiaires
jusqu'au consommateur final (pricing capabilities), à développer
une politique de communication permettant d'optimiser l'ensemble des canaux
disponibles pour que l'offre rencontre son public, notamment en mobilisant les
techniques du marchandising (marketing Channel capabilities), et à ce
que les transactions se réalisent effectivement sans sacrifier les
marges (selling capabilities). Le concept orientation marché se
présente comme un substitut au concept de marketing traditionnel en se
référant à ses trois dimensions, à savoir : culture
(philosophie de gestion), analyse (compréhension des marchés) et
action (conquête des marchés) :
a) Culture : qui décrit le système de
pensée.
b) Analyse : qui concerne le marketing stratégique
(souvent sous-estimé).
c) Action : qui correspond au marketing opérationnel
(la tendance la plus fréquemment rencontrée est de réduire
la démarche marketing à la dimension action).
Dns la linguistique financière de l'entreprise, le mot
rentabilité est employé dans plusieurs sens :
--' 22 --'
L'ensemble de cette démarche étant celle d'une
culture orienté marché, ce que nous allons appeler le
market-driven management, c'est-à-dire que l'entreprise est
orientée marché et dialogue avec tous acteurs actifs sur le
marché.
L'orientation marché implique que l'entreprise prenne
en compte , dans son analyse , tous les acteurs et intervenants qui , de
près ou de loin influencent la décision d'achat du client et font
donc partie du « marché »entendu au sens large . Dans le cas
présent, nous prendrons cinq acteurs en considération :
- Le client direct et /ou final
- Le client distributeur
- Les concurrents
- Le client prescripteur
- L'environnement macro marketing
II.2. THEORIE ET NOTION DE LA RENTABILITE
II.2.1. GENERALITES SUR LA RENTABILITE
La notion de la rentabilité est intimement liée
à celle de bénéfice et s'applique notamment qu'aux
entreprises mais aussi à tout autre investissement de la manière
générale, la rentabilité est le rapport entre un revenu
obtenu ou prévu et les ressources employées pour l'obtenir.
La finalité de toute entreprise est d'être
rentable. A priori, la mesure apparait simple : un rapport entre le
résultat net et l'ensemble des moyens mis en oeuvre. Par contre
dès qu'il s'agira de quantifier, des divergences apparaissent et
finissent le paradoxe des rentabilités : facile à définir
et à comprendre ; mais difficiles à mesurer et à
interpréter.
Quant aux facteurs à prendre en compte, il peut s'agir
des capitaux propres, des capitaux permanents, ou aussi l'actif
économique. Bref, chacun a sa logique et correspond à une
conception de l'efficacité :
> Par le taux ;
> Par les ratios
> On peut aussi calculer un taux de rentabilité qui
s'exprime par rapport : résultat /moyens ; ce qui amène à
dire que la mesure de la rentabilité se fait à l'aide des
ratios.
> Soit par rapport au chiffre d'affaires
> Soit par rapport aux capitaux, Mise en oeuvre.
II.2.2. DEFINITION DU CONCEPT RENTABILITE
--' 23 --'
? Il est souvent expliqué comme synonyme de profit en
terme de valeur
absolue, « l'entreprise n'a pas eu de rentabilité
à cet exercice » signifie presque l'entreprise n'a pas
réaliser de profit cet exercice. Il s'agit d'un concept tout à
fait
erroné. la rentabilité
n'est pas un élément qui s'exprime en valeur absolue. C'est une
notion, relative ; le quotient d'un rapport :
? Au sens strict ; la rentabilité comporte deux notion
spécifique : c'est une capacité ; un potentiel de rendement.
C'est donc la mesure de la rémunération des apporteur des
capitaux ; propriétaires de l'entreprise. Cette
rémunération correspondant à ce qui reste : à
savoir quand son du fut payé ou enregistré, ou correspondait
à une pensée de substance : notamment amortissement et
prévision ;
? Au sens large, elle évoque l'aptitude de toutes
sortes des capitaux à apporter de l'
arfgent.il existe plusieurs de
rentabilité parmi lesquelles nous avons :
a) La rentabilité économique qui se définit
comme le rapport entre le profit et le capital mis en oeuvre pour
l'obtenir.
b) La rentabilité commerciale qui est le rapport entre
le bénéfice ou perte te le chiffre d'affaires.
D'une façon générale, le terme
rentabilité est cette propriété qu'ont les capitaux a
dégager un solde appelé ; suivant les circonstances, profit,
bénéfice, surplus ou « fruits » quel que soit le
système économique, cette notion de rentabilité apparait
comme le critère de l'efficacité économique.
Selon MAPAPA MBANGALA (2009) (1), évaluer le
concept de rentabilité comporte des multiples facettes dont chacune est
relative à un objectif bien déterminé dans la contribution
de la valeur Crée .cette dernière se définit par le
degré de réalisation des objectifs de l'entreprise. L'analyse
financière mène son diagnostic à l'une de ces objectifs.
C'est pourquoi, mesurer la rentabilité d'une entreprise revient à
déterminer sa performance par rapport à un objectif bien
précis et aux moyens lis en oeuvre. D'une manière
générale l'objectif d'une entreprise est la rentabilité
financière.
II.2.3. LES PARTENAIRES DE L'ENTREPRISE INTERESSE PAR
L'ETUDE DE
LA RENTABILITE
La rentabilité d'une entreprise est sa capacité
à se maintenir et à rémunérer les fonds mis
à sa disposition. Toute action économique met en oeuvre des
moyens en vue d'obtenir les résultats en intéressant plusieurs
partenaires notamment : les salariés, les actionnaires, les
fournisseurs, les prêteurs, le pouvoir public et les banquiers.
II.2.4. CALCUL DE LA RENTABILITE
4 .1 les critères de la rentabilité et
leurs modes de calculs
(1)CORHAY et M.MBANGALA, fondement de gestion financière,
4e éd. Université de liège 2009, Belgique,
P71
--' 24 --'
A l'heure actuelle, où le monde est sous l'harnache de la
mondialisation, il faut soutenir l'évolution poussée ces 25
dernières années des critères
rentabilité.9
4.4.2 Le critère résultat
Le bénéfice net constitue le premier
élément à retenir pour caractériser la
rentabilité. Ce bénéfice net impôt déduit,
peut donner lieu au calcul des ratios.
1. Par rapport au chiffre d'affaires net (hors taxes)
R= bénéfice net /chiffre
d'affaires
Ce ratio est parfois appelé ratio de marge
réelle. Nous pouvons faire remarquer que : les calculs des divers taux
de marge évolue lors de l'analyse du résultat permettent de
compléter l'étude de ce ratio.
2. Par rapport aux capitaux engagés a. Ratio de
rentabilité économique
Appelée aussi « rentabilité nette de
l'investissement », elle correspond à ce que les Américains
et Britanniques appellent « return on investmen10t »R.O.I
en sigle. Elle exprime la rentabilité des actifs investis dans
l'entreprise. Il est nécessaire d'étudier la rentabilité
de l'ensemble des capitaux stables sans tenir compte de leur origine, dans le
but :
? De comparer des entreprises indépendamment de leur
mode de financement,
R=bénéfice net +intérêts des
emprunts/passif
stables
? De voir si l'utilisation des capitaux empruntés est
intéressante pour l'entreprise. Pour faire ce calcul, il s'agit de
réintégrer les intérêts des emprunts au
bénéfice.
--' 25 --'
Ce ratio permettrait de comparer les entreprises entre elle,
il est préférable avant impôt pour que les comparaisons
puissent être faites indépendamment du régime
d'impression.
a) Ratio de rentabilité des capitaux propres
Ce ratio permet de faire apparaitre le rapport entre le
bénéfice et les capitaux propres engagés dans l'entreprise
et s'exprime
R=bénéfice net /capitaux
propres
|
Toute variation de l'un des facteurs de ce produit entraine
une variation de même sens du taux de rentabilité.
4.1.2. Le critère de valeur ajoutée
Si l'on compare ce qu'une entreprise produit (en terme
monétaire) à ce qu'elle a consommé pour produire, on pose
la notion de la valeur ajoutée. Ainsi pou rester bref et fidele à
notre théorie, nous parlerons aussi des quelques ratios qui
déterminent eux aussi la rentabilité et quelques notions de
marges.
--' 26 --'
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA BRASIMBA
Ce chapitre consiste à présenter le champ
d'investigation de notre travail qui est la brasserie Simba de Lubumbashi
« BRASIMBA » en sigle ici, il sera question de tracer une historique
sur la structure et le fonctionnement administratif sa situation
géographique et commercialisation
II.1. Situation géographique
La brasserie Simba est située au quartier industriel
à cheval entre la commune de Lubumbashi et celle de Kampemba, à
proximité des voies ferrées de la société nationale
des chemins de fer du Congo, en sigle SNCC, coin des avenues Ndjamena et
Industrielle, N°1250
Elle est limitée :
- Au nord par la Gécamines (direction du contrôle
interne) et la société BOSH ;
- Au sud, par le Gécamines développement ;
- A l'est, par la voie ferrée de la SNCC et enfin
- A l'Ouest, par quelques maisons d'habitation du Boulevard
Lumumba.
II.2. Brève Historique de la Brasserie Simba
La Brasserie Simba est une société congolaise
par action à responsabilité limitée (SPRL), elle a vu le
jour à la date du 08 novembre 1922 et elle fut autorité le 05
février 1923 sur arrête royal, son implantation et le
développement des activités furent réalisés en
1925.
En effet, cette entreprise est née suite aux besoins
exprimés par les nationaux en bière et également aux
difficultés que connaissaient les Belges résidant au Katanga pour
s'approvisionner en différents produits venant en bière
Ce fut sous l'initiative d'un groupe de certaines personnes
qu'ont pu remédiera cette situation en faisant une étude sur les
possibilités de produire une bière locale.
--' 27 --'
Compétence des conditions hygiéniques à
respecter pour la conservation de la bière Simba, la consommation serait
adaptée au goût et à la santé des Européens
vivants au Katanga et aussi des indigènes employés dans les
entreprises locales.
Ainsi, la première bière lancée sur le
marché connu un grand succès et suscita de ladite entreprise
quelques institutions a encouragé l'effort fournis dans la
création de la Brasserie Simba.
La suite de ses événements fut marquée
par l'étape qui consistait au rassemblement de toutes les
considérations adéquates pour la bonne marche de ce projet.
Avec l'accord de l'union minière du haut Katanga
Monsieur CHAUDRON, ingénieur chimiste des industries de formation, fut
désigner pour se rendre en Belgique afin de constituer une
société.
Le premier capital fut 20.000 francs dévissés en
part de 1.000 Francs Belges. La mission de CHAUDRON échouera ainsi que
celle des autres Européens qui lui succédèrent. Monsieur
BRAW administrateur des chemins de fer au Katanga et représentant du
conseil en Afrique entreprit plus tard des démarches pour la
création d'une Brasserie pour le commerce et l'industrie décida
alors avec la compagnie foncière du Katanga de patronner ce projet ou
sponsoriseront et réaliseront le projet.
Elle fut créée en 1924, la Brasserie SIMBA du
Katanga fabriquera la première bière SIMBA en 1925 et la
commercialisation n'interviendra qu'une année après bien que
pouvant atteindre une production mensuelle de 40.000 bouteilles, les
premières installations furent insuffisantes devant une demande de plus
en plus croissante dans d'autre terme l'offre est inférieur à la
demande. D'où l'agrandissement des installations de Lubumbashi
s'avèrera importante et nécessaire, la création par cette
même accession d'une autre Brasserie à Jadot ville appelée
actuellement Likasi en 1937. Ainsi, la production augmentera jusqu'à
atteindre 100.000 bouteilles par mois.
Notons que la Brasserie du Katanga a connu une période
prospère allant de 1927 à 1939 ; cependant, elles ne se seront
pas épargné des effets de la guerre mondiale. Dès la fin
des hostilités, la production se révélera encore
insuffisante et
--' 28 --'
incapable de satisfaire la demande toujours croissante ;
l'assemblé générale procédera à une
augmentation du capital de fonds de 18.000 F belge afin d'étendre les
industries à Kolwezi et à Kamina. C'est ainsi que, les Brasseries
Simba du Katanga acquerront trois sièges d'exploitation.
En 1972, la Brasserie du Katanga changerons de
dénomination pour devenir Brasserie SIMBA suite à la politique
Mobutienne de 1971 qui prônait le recourt à l'authenticité.
Par ailleurs la crise mondiale de 1973 et bien d'autre circonstances
conjoncturelles avaient obligé à ladite entreprise de
réduire la production et à fermer certaines installations
(Likasi, Kamina, et Kolwezi) qui devenues des entrepôts ou les
dépôts ; le seul siège qui produit actuellement, c'est
celui de Lubumbashi et sa production est fonction de la demande.
C'est-à-dire qu'on ne produit que sur l'évolution de la
demande.
La Brasserie SIMBA a pour objet social principal, la
production et la commercialisation des bières, parmi lesquelles la
bière Simba la plus renommée. Néanmoins, elle a aussi
étendue son marché dans la production et la commercialisation des
boissons gazeuses et alcooliques.
Nous signalons que, la brasserie du Katanga fut
constituée en société au capital de 3.000.000 F Belges
devant Monsieur SHEYVEN, notaire à Bruxelles et de nos jours, la
Brasserie Simba se défend bien quant à la production de ses
produits et elle a pratiquement le monopole au niveau de la province.
Arriver en 1956, elle créa une direction
générale à Lubumbashi qui supervisait toutes les
activités de différents sièges de production, a partir de
1987, on procède à la démolition de l'ancienne usine de
Lubumbashi pour son réaménagement et la démolition d'un
nouveau matériel ultramoderne.
Aujourd'hui, les sièges de KOLWEZI, et celui de Kamina
sont strictement transformer en dépôt et celui de Likasi n'existe
plus. Mais la brasserie Simba est en train de mettre un gros moyen pour la
réhabilitation de tous ses sièges pour garder le monopole qu'elle
avait autre fois.
D'après le secteur d'activité, la brasserie
Simba est classé dans les entreprises secondaires, celles qui sont semi
industrielles, ces entreprises qui fabriquent et à la disposition du
consommateur soit un produit à son stade final comme
--' 29 --'
dans le cadre d'espèces ; elle offre sortes de la
bière ; telle que : la Simba blanche, la citronnade, l'orangeade, la
grenadine et les eaux gazeuses communément appelés « Fresco
» ainsi que les eaux pures « Cristal »
II.3. Organisation structurelle et
fonctionnelle
II.3.1. Organigramme
~ DD ~
DIRECTION AUDIT INTERNE
ADMINISTRATEUR DELEGUE
CHEF DEPARTEMENT AUDIT
CHARGE DU PROTOCOLE
SECRATARIAT GENERAL
DIRECTION JURIDIQUE
AUDIT INTERNE
ASSISTANCE CHARGE DU PROTOCOLE
ARCHIVES
ASSISTANT DE LA DIRECTION GENERALE
DIRECTION COMMERCIALE ET MARKETING
DIRECTION ADMINISTRATION FINANCES
DIRECTION TECHNIQUE
DIRECTION RH
DEPARTEMENT INFORMATIQUE
DEPARTEMENT LOGIQUE ACHAT
DIRECTION DES SIEGE DE MBM KANANGA, KOLWEZI ET BENI
BUREAU
DIRECTION MAINTENANCE
DIRECTION FABRICATION
DIRECTION PRODUCTION
DEPARTEMENT INDUSTRIEL BENI
DEPARTEMENT INDUSTRIEL KOLWEZI
DEPARTEMENT INDUSTRIEL MBUJI MAYI
DEPARTEMENT INDUSTRIEL KANANGA
DEPARTEMENT INDUSTRIEL
DEPARTEMENT MPP, MPC
DIRECTION PROCESS ET QUALITE
Source : service marketing Brasimba Lubumbashi
--' 31 --'
II.3.2. Fonctionnement
Une entreprise sans l'organisation c'est une entreprise morte
ou en faillite, car c'est l'organisation ainsi qu'une coordination harmonieuse
de sorte que l'entreprise accomplisse sans heurt sa mission.
La Brasserie Simba est composée de deux
catégories d'actionnaires : l'une étrangère majoritaire
avec 60% d'actions et d'autres nationales minoritaires avec 40% d'action. Les
groupes belges qui détenaient 60% d'action a pu les vendre au groupe
français« CASTEL » celui -ci est représenté par
Monsieur CASTEL l'un des producteurs de Vin en Europe et patronne de L'UNIBRA
ainsi que la Brasserie Simba en république Démocratique du
Congo.
En ce qui concerne son statut juridique, la Brasserie Simba
est une entreprise privée dotée d'une personnalité
juridique et d'une autonomie financière. Elle coordonne les
activités de tous les sièges de la province ;
La Brasserie Simba fonctionne avec trois organes du 27
Février 2002 à
savoir :
- Le Conseil d'administration ; - L'assemblée
générale ; - Le comité de gestion ;
a. Le Conseil d'administration
Elle fonctionne en collaboration avec les directions
générales, il s'occupe de la gestion administrative de tous les
sièges. Il se réunit une fois l'an à paris au mois de mai
; ce conseil est composé de :
- Président
- Administrateur délégué ;
- Chargé de finance ;
- Administrateur délégué
général
- 2 représentants des actionnaires.
b. Assemblée Générale
--' 32 --'
Cette Assemblée se réunit une fois l'an à
Lubumbashi ; elle est composée du Président et de Vingt-deux
Actionnaires.
c. Le comité de Gestion Il est composé de :
- L'administrateur Directeur Général ;
- Directeur de comptabilité ;
- Chargé de fabrication
- Directeur administratif
- Contrôleur de gestion,
Hormis les trois organes cités ci haut, la brasserie
Simba fonctionne également avec une direction générale.
Celle-ci constitue pour elle une haute hiérarchie qui chapeauté
les activités de l'entreprise en ce qui concerne la production,
l'approvisionnement ainsi que l'importation des matières et
pièces de rechange et autres besoins des différents services de
l'entreprises.
II.3.3. La direction générale
Elle s'occupe de la supervision et la planification et
l'ordonnancement des opérations d'approvisionnement des matières
premières.
Elle reçoit le programme d'action de cette entreprise
en tenant compte des besoins d'exploitation normale du siège de
Lubumbashi.
En effet, nous trouvons dans cette direction les branches
suivantes :
- Le contrôle interne de gestion ; - Le département
juridique ; - Secrétariat de direction ; - L'informatique
a. Le contrôle interne de Gestion
Il est chargé de contrôler quotidiennement la
gestion globale de l'entreprise en vue de la rendre plus rationnelle et plus
efficace.
b. Le département juridique
--' 33 --'
Ce département est chargé d'étudier,
d'analyser et de défendre les faits juridiques de cette entreprise
industrielle ;
c. Le secrétariat de direction
Il est chargé de coordonner toutes les informations de
l'entreprise ;
d. L'informatique
Il a le rôle de traiter automatiquement les informations
de l'entreprise concernant la production, la vente, les écritures
comptables et la situation financière dans son
intégrité.
II.3.4. La direction Administrative
Elle a pour fonction de mettre en application les lois et la
bonne marche des autres services de l'entreprise conforment aux directions
générales.
Cette direction générale comprend entre autres ;
l'administration du personnel, la relation publique, le service médical,
de le service du personnel, le Guest house et la sécurité.
II.3.5. La direction technique
Elle assure la maintenance de tous les matériels (machines
et charriot
automobile) dont dispose l'entreprise. Elle entretient les
installations électriques de l'usine et des bureaux. Cette direction est
à son tour de : services généraux, maintenance usine et
atelier Kibati, garage, électricité, mécanique
brassicole.
II.3.6. La direction d'exploitation
C'est l'organe suprême qui dirigé le siège,
elle assure la fonction
administrative au sein du groupe arrêtée par la
direction générale en dotant l'entreprise des meilleurs employer.
Elle contrôle tous le processus de fabrication de transformation des
matières premières en produits finis jusqu'à la vente.
Elle est composée de : département de soutirage,
département de brassage, département de logistique
d'exploitation.
II.3.7. la direction marketing et vente
Elle s'occupe de l'écoulement des produits vers la
clientèle. Elle est
composée du département de marketing.
--' 34 --'
II.3.8. la direction de comptabilité en finance
Cette direction est dirigée par les experts qui
contrôlent tous les flux financiers. Dans d'autres termes elle s'occupe
de l'évolution financière de l'ensemble de toutes les
opérations qui se déroulent à l'intérieur de
l'entreprise. Elle est aussi composée de la trésorerie et la
comptabilité générale.
II.4. Exploitation
La Brasimba a pour l'objet principal, la production de la
bière ; les autres produits, les boissons sucrées sont
considérées comme sous - produits.
A sa création, l'entreprise recourait un système
mensuel pour produire, mais actuellement la Brasimba est dotée d'un
système informatique lui permettant la programmation des
activités dans le but de gagner du temps d'une part et d'autre part
d'accroitre la production et par conséquent le chiffre d'affaires aussi
, accroitre la productivité cependant la présence de l'apport
humain demeure toujours indispensable et nécessaire pour suivi et le
dépannage.
A cette ère de la robotisation, avec une de pointe la
Brasimba ne s'est pas privé d'acquérir des machines
spécifiques et appropriées à une brasserie moderne. Cet
équipement du moins dans la chaine de fabrication des boissons gazeuses
est constituée des telles que : le brasseur, les cuves, le
refroidisseur, le polisseur.
Pour la fabrication des boissons sucrées, la firme
importe les concentrés. Les autres ingrédients (sucre, eau, gaz)
sont achètes soit à l'étranger, soit sur le marché
local.
II.5. les produits de la brasserie Simba
La brasserie Simba développe plusieurs produits dont nous
citons :
1. La bière blonde (Simba) : elle est faiblement
alcoolisée et elle est obtenue à partir du malt pale et du carmel
légèrement grille. C'est la boisson la plus sollicité et
la plus consommée de la brasserie Simba.
2. La bière Brune (Tembo) : très
alcoolisée et dont la qualité par soutirage est faible en rapport
avec sa demande malt n'est pas considérable. Elle est obtenue sur base
du malt carmel additionné de malt torride `calcine superficiellement
à feu nu).
--' 35 --'
3. La bière claire (Castel Béer) : elle est
d'une couleur claire fabriqué ou obtenu à partir du malt pale
avec un degré alcoolique moyen dont plus alcoolisée que la Simba
et faible par rapport à la Tembo.
4. Les boissons sucrées : elles sont fabriquées
à partir des concentrés (jus des fruits) mélangés
avec le sucre dissous dans l'eau chaude : c'est le cas de Fresco ananas,
grenadine, citronnade...
5. Les eaux Gazeuses : elles sont fabriquées à
partir de froide plus de CO2 gaz carbonique dioxyde de Carbonne à une
situation de 7 à 9 gramme tout en respectant une température de 4
degrés (cas Fresco soda).
6. Le drèche : c'est une matière qui reste dans
la cuve après la prédation ou la fabrication de la bière
qu'on déchets et ces dernières sont indispensables pour
l'alimentation du bétail (porcs et poulets...)
--' 36 --'
CHAPITRE TROISIEME : IMPACT DE LA CULTURE MARKETING SUR
LA
RENTABILITE DE LA BRASIMBA
Dans ce chapitre, il nous sera donc question de parler et
d'illustrer par l'intermédiaire de certains indices dit de performance
et de la rentabilité, l'impact de la culture marketing sur la
rentabilité de la Brasimba.
III.1.OBJECTIFS
Ainsi pour toute entreprise du secteur lucratif, le but est
toujours de produire ou d'acheter et vendre à un cout rentable.
Le souci de vendre à un cout rentable ne revient du
hasard, mais il se conçoit et passe par plusieurs traitement avant sa
mise en oeuvre et ceci comparativement aux objectifs de l'entreprise.
Pour le cas qui concerne, la Brasimba notre univers de
recherche étant une entreprise industrielle ,à pour objectif
principale de produire et de vendre sa gamme de produit à un cout
rentable et pour vision d'être leader dans l'industrialisation et la
distribution des boissons alimentaires dans ce cadre d'une production moderne,
efficace, performante et citoyenne c'est-à-dire d'avoir toutes les
capacités possible d' assurer une meilleur distribution à la
population.
Elle a pour mission d'assurer une distribution permanente et
une quantité constante des produits aux meilleurs prix.
De nos jours, toute entreprise cherchant ainsi la perfection,
cherche toujours par l'entreprise de sa structure organique réaliser un
plus grand bénéfice. Mais ceci ne peut réussir que par
l'effort d'un groupe des gens qui gère le portefeuille d'activité
à partir d'un certain nombre de choix, des contraintes mais aussi des
réflexes pour bien mené ses activités.
Pour le cas qui nous concerne, notre univers de recherche qui
est la Brasimba, est constitué de plusieurs département qui
constitue sa structure fonctionnelle, mais celle qui vas nous intéresse
est le département marketing, dans le souci d'y analyser les enjeux et
stratégies qu'apporte la culture marketing.
Ainsi la Brasimba dans sa structure avait déjà
pensé à organise la fonction marketing pour bien mené ses
activités commerciales.
Cette fonction lui sert de point d'appuis et de pilier
principal pour la résistance face à la concurrence et lui sert
aussi de base de positionnement.
--' 37 --'
SECTION I.LA CULTURE MARKETING DE BRASIMBA
Pour rester toujours sur notre position présenter au
premier chapitre, la notion de la culture marketing nous la considérons
au même sens que la culture orienté marché ou client.
La culture marketing se prépare à un double
niveau.au niveau stratégique, il
détaille les objectifs et la stratégie choisis à partir
des opportunités offertes sur le marché. Au niveau tactique ou
opérationnel, il spécifie les lignes de produits, les prix, la
politique de distribution et les campagnes de communication.
Quant à l'application, la culture marketing est devenue
l'arme incontournable pour une entreprise dans son environnement, puisqu'elle
lui permet de bien contrôler ses activités et les
rentabilisées.
Ainsi la culture marketing de part son application, contribue
à la rentabilité de l'entreprise dans le sens positif s'il est
bien appliqué dans l'entreprise et que tous les intrants ont
été prise en considération de la plus bonne de
manière; et d'une façon négative si tous les contraintes
n'ont pas été considérée et prise en charge et
pourra même avoir des retombé plus néfaste sur le
résultat de l'entreprise. Vue que la fonction marketing est au centre de
l'activité dans le monde actuel des affaires, les achats, les ventes, le
contrôle du marché, les incitants marketings et la mesure de la
rentabilité de l'activité passe toujours par le canal de la
fonction marketing qui à son tour les étudie à un double
niveau : tactique et stratégique.
A chaque début d'année, la direction
générale communique à tous le personnel sa politique ou
les nouvelles stratégies de conquête de marché tout comme
son objectif poursuivis au courant de l'année, cette objectif peut
être de gagné des nouvelles part de marché encore la
poursuite d'un certains taux de rentabilité.
I.1.PLACE DU MARKETING A LA BRASIMBA
Le marketing joue un rôle très capital à
la Brasimba, le marketing est le soubassement de l'accroissement de la vente et
de l'évolution de l'entreprise. Cette fonction s'occupe de la vente des
produits et services. Au niveau stratégique, elle surveille la
concurrence, contrôle les opportunités offertes sur le
marché, assure une bonne véhiculassions de l'image de
l'entreprise et applique quelque technique stratégique dont les quelques
uns choisis sont :
-le panneau routier
-le testimonial
-Evénement et sponsoring.
Au niveau tactique, elle surveille et participe au bon
maintien des incitants marketings qui sont :
--' 38 --'
-Produits
-Prix
-Promotion
-Place
a)Politique Produit
Elle se définit dans l'optique de la
créativité et contrôle de cycle de vie d'un produit.une
entreprise voulant satisfaire les attentes des consommateurs doit
régulièrement remettre en question son portefeuille de produit.
Elle doit par conséquent réactualiser souvent sa politique. Soit
en lançant des nouveaux produits soit en modifiant l'un ou l'autre
produit.
b) Politique Prix
Le prix est un ensemble des décisions et des actions
destinées à fixer le prix d'un produit, d'un service, d'une gamme
de produit nouveau ou à modifier le prix de ceux qui sont
déjà offert par la société sur le
marche.la détermination du prix
peut s'opère au plusieurs moments du cycle de vie du produit qui sont
:
-Au lancement ;
-cycle de croissance
-cycle de maturité -cycle de déclin.
Aussi lorsque l'environnement évolue (crise
économique, croissance économique, croissance). Les
éléments qui entrent en jeux pour la fixation du prix:
> Le produit
> La qualité
> Présentation
> L'environnement
> Circuit de distribution
> Cycle de vie du produit
> Positionnement du produit
> La concurrence
La variabilité du prix répond à des
objectifs suivants :
> L'objectif de la rentabilité
> Objectif d'image
> Objectif d'écrémage, plus les prix sont
élevés ; > Objectif d'alignement (sur la concurrence)
--' 39 --'
? Objectif de gamme, répond à la stratégie
d'appel, on baisse le prix d'un produit chère et plus rentable.
C.la politique de distribution
Il s'agit de la commercialisation des produits Brasimba, pour
que la bière ainsi que autres produits puis être distribuée
rapidement.la Brasimba organise un
canal de distribution indirect.
? Canal de distribution direct : ici, le produit quitte
le magasin vers les points des ventes en détail.
? Canal de distribution indirect : ici, il ya un agent
qui est le distributeur, qui distribue les produits chez les
détaillants.
Dans ce système de distribution, l'entreprise Brasimba
passe par les intermédiaires commerciaux pour distribuer ses
produits.
D .la politique de communication
La Brasimba organise deux types de communication qui sont : la
communication média et la communication hors média.
? Communication média
La Brasimba organise les promotions de ventes et les actions
publicitaires pour accroitre ses ventes.
? La communication hors média
La Brasimba organise les actions tels que : le sponsoring des
équipes des footballs comme le TP MAZEMBE, ST ELOI LUPOPO, BRASIMBA FC
avec ses différents produits. Il parraine les différentes
manifestations à caractère culture comme les concerts musicales
et autres manifestations, il organise aussi les activités de relations
publiques.
SECTION II. IMPACT DE LA CULTURE MARKETING SU LA
RENABILITE
De part ses critères d'existences et de calcul, la
rentabilité comme expliqué dans notre premier chapitre, elle
répond aux critères. Il s'agit de la commercialisation des
produits Brasimba, Pour que la bière puisse être distribuée
rapidement. La Brasimba a organise un canal de distribution indirect.
*canal de distribution direct: ici, le produit qui le magasin
vers les points des ventes en détail.
*canal de distribution indirect: ici, il ya un agent qui est
le distributeur, qui distribue les produits chez les détaillants.
Dans son système distribution, l'entreprise Brasimba
passe par les intermédiaires commerciaux pour distribue ses produits.
C) La Politique de communication
~ 40 ~
La Brasimba organise deux types de communication qui sont:
communication media et hors media.
*communication media
La Brasimba organise la promotion de vente et les actions
publicitaires pour accroitre les ventes
*communication hors media
La Brasimba organise les actions tels que: le sponsoring, les
relations publiques et les panai nages des activités.
Critères suivant de bénéfices: -Les
bénéfices doivent exister -Les bénéfices doivent
être réels Les bénéfices doivent être
suffisants Ils doivent être sagement utilises.
La notion de la rentabilité consiste à
vérifier si l'entreprise dans son existence elle est en mesure
après achat, vente, déduction des charges liées a
l'activité est en mesure de faire face à l'exigence
économique, financière et d'investissement.
Ainsi dans cette analyse, nous tiendrons aussi compte de la
notion de marge pour bien déterminé l'impact de la culture
marketing dans les activités de la Brasimba, et savoir s'il est
nécessaire d'organiser la fonction marketing. En fin nous
vérifierons si la culture marketing a l'influence sur la
rentabilité de la Brasimba.
--' 41 --'
PRESENTATION DE DONNEES
TABLEAU N° 1 : BILANS RETRAITES DE 2011 à
2013 (en francs congolais)
ACTIF
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ANNEES RUBRIQUES
|
|
|
|
2011
|
|
|
|
2012
|
|
|
|
2013
|
VAL. IMMOB.
|
62
|
809
|
699
|
160,99
|
165
|
820
|
880
|
959,72
|
168
|
081
|
953
|
606,50
|
VAL. DE STOCK
|
32
|
633
|
958
|
683 ,40
|
51
|
630
|
226
|
449,56
|
55
|
612
|
289
|
282,94
|
VAL. REAL.
|
14
|
988
|
315
|
400,94
|
11
|
118
|
094
|
674,18
|
16
|
158
|
533
|
047,58
|
VAL. DISPO.
|
2
|
652
|
706
|
095,23
|
4
|
126
|
591
|
865,81
|
2
|
846
|
358
|
476,27
|
TOTAL ACTIF
|
113
|
084
|
679
|
340,56
|
232
|
695
|
793
|
999,27
|
242
|
694
|
134
|
413,29
|
|
PASSIF
|
|
|
|
|
|
|
CAPITAUX PROPRES
|
47
|
728
|
808
|
120,23
|
78
|
525
|
531
|
571,06
|
76
|
591
|
395
|
037,78
|
DETTES A L&MT
|
33
|
445
|
170
|
310,32
|
94
|
991
|
601
|
624,78
|
95
|
169
|
293
|
739,78
|
DETTES A CT
|
31
|
763
|
066
|
732,58
|
59
|
178
|
660
|
803,43
|
70
|
933
|
445
|
995,88
|
TOTAL PASSIF
|
113
|
084
|
679
|
340,56
|
232
|
695
|
793
|
999,27
|
242
|
694
|
134
|
413,29
|
Source : Etabli par nous même sur base des données
récoltées à la direction de comptabilité /Brasimba
Lubumbashi
-' 42 -'
TABLEAU N° 2 : TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT DE 2011
à 2013
ANNEES RUBRIQUES
|
|
|
2011
|
|
|
|
2012
|
|
|
2013
|
Chiffre D'affaires
|
115
|
699 017
|
790,73
|
117
|
964
|
889
|
083,09
|
136 244
|
511
|
743,75
|
Cons inter.
|
- 68
|
554 577
|
700,45
|
- 73
|
169
|
286
|
783,18
|
- 87 025
|
037
|
254,57
|
Val. Ajoutée
|
47
|
114 440
|
090,28
|
44
|
795
|
602
|
299,91
|
49 219
|
474
|
489,18
|
Charges du pers.
|
-8
|
010 431
|
287,01
|
-10
|
826
|
880
|
881,79
|
-13 495
|
688
|
026,47
|
Contrib. & taxes
|
-1
|
839 625
|
862 ,51
|
-9
|
292
|
399
|
689,76
|
-2 949
|
052
|
865,59
|
E.B.E
|
37
|
264 382
|
990,76
|
30
|
676
|
321
|
728,36
|
32 774
|
733
|
597,12
|
Produits divers
|
2
|
141 068
|
923,56
|
12
|
003
|
837
|
194,90
|
1 009
|
106
|
985,95
|
Reprise sur amort
|
|
917 229
|
350,77
|
|
681
|
020
|
717,83
|
596
|
265
|
165,39
|
Charges divers
|
-13
|
917 489
|
965,53
|
-13
|
355
|
140
|
643,68
|
-10 284
|
505
|
494,85
|
Dotation aux amortissements
|
-8
|
782 711
|
290,99
|
-11
|
652
|
819
|
720,25
|
-23 367
|
599
|
874,13
|
Résultat d'expl (1)
|
17
|
622 480
|
010,57
|
18
|
353
|
219
|
277,16
|
-728
|
000
|
379,48
|
Produits financiers
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Charges financières
|
-1
|
138 080
|
697,03
|
-1
|
984
|
581
|
963,02
|
-704
|
445
|
744,63
|
Résultat financier (2)
|
-1
|
138 080
|
697,03
|
-1
|
984
|
581
|
963,02
|
-704
|
445
|
744,63
|
Produits except
|
|
|
|
|
824
|
782
|
885,61
|
|
|
|
Charges except
|
|
-56 352
|
863,32
|
|
|
|
|
-1 244
|
132
|
828,74
|
Résultat de la cess (3)
|
|
-56 352
|
863,32
|
|
824
|
782
|
885,61
|
-1 244
|
132
|
828,74
|
Résultat av. impôt
|
16
|
428 046
|
450,22
|
17
|
193
|
420
|
199,75
|
-1 220
|
578
|
193,89
|
1+2+3
|
|
|
|
|
-6 302 359 530
|
-597
|
585
|
928,94
|
I .P.R
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Résultat net de la période
|
16
|
428 046
|
450,22
|
10
|
891 060 669,75
|
-1 818
|
164
|
122,83
|
SOURCE : Etabli par nous même sur base des données
récoltées à la direction de comptabilité /Brasimba
Lubumbashi
--' 43 --'
ANALYSE DE LA RENTABILITE
A) TAUX DE MARGE BRUTE
6
4,92
TMB
2011 2012 2013
4
0
5
3
2
1
1,2 1,24
TMB
Poly. (TMB)
Graphique n°1 établie sur base du bilan de la
Brasimba
Interprétation : allant du critère
de la loi et de la concurrence, la société après vente ne
réalise pas un bon résultat en termes de pourcentage
c'est-à-dire les ventes ne représente qu'un petit pourcentage par
rapport au chiffre d'affaires de 1,20 en 2011 et 1,24 en 2012 puis 4,92 en 2013
ca qui est insignifiant. La Brasimba peut ainsi recourir à sa politique
de 2013 tout en le perfectionnant.
--' 44 --'
B) TAUX DE MARGE NETTE
TMN = résultat
net
Chiffre d'affaires
|
|
16
14,2
TMN
14
12
10
-2
-4
4
8
0
6
2
2011 2012 2013
9,23
-1,33
TMN
Poly. (TMN)
Graphique n°2 établie sur base du bilan de la
Brasimba
Interprétation : pour le 1F de CA
réalisé, la société réalise un
bénéfice net de 14,2 en 2011 et 9,2 en 2012 puis -1,3 en 2013
après déduction de toutes les charges. La société
devra réappliquer sa politique 2011 que nous jugeons plus meilleure.
C) TAUX DE RENTABILITE DU CAPITAL
SOCIAL
TRCS = résultat net/Capital social
--' 45 --'
TRCS
-60
-80
-100
-120
73,72
48,87
2011 2012 -8,15
2013
100
80
60
40
20
0
-20
-40
TRCS
Poly. (TRCS)
Graphique n°3 établie sur base du tableau de
formation du résultat de la Brasimba
Interprétation : cet indice
vérifie la part du capital social par rapport au rendement et à
la rentabilité de l'entreprisse. Pour ce cas, le rendement de 2011 reste
plus meilleur et souhaitable par rapport aux autres années.
D) LA VALEUR AJOUTEE
VA=chiffre d'affaires Cons.interm.
Graphique n°5 établie par nous même sur base
du tableau de formation de résultat de la Brasimba
~ 46 ~
valeur ajoutée
7E+10 6E+10 5E+10 4E+10 3E+10 2E+10 1E+10
0
|
|
|
2011 2012 2013
|
VA
Poly. (VA)
Graphique n°4 nous même sur base du tableau de
formation de résultat de la Brasimba
Interprétation : au cours de exercices
comptables considérée, la Brasimba à crée les
richesses d'ordre de 47 114 440 090,28 pour l'année 2011 et pour 44 795
602 299,91 en 2012 et 49 219 474 489,18 pour l'année 2013. Ces valeurs
sont sa contribution au PIB du pays.
E) EBE (EBITA)
5E+10 4,5E+10 4E+10 3,5E+10 3E+10 2,5E+10 2E+10
|
|
|
|
|
|
|
Colonne1 Colonne2 EBE
Poly. (EBE)
|
1,5E+10 1E+10 5E+09 0
|
|
2013 2012 2013
EBE = VA - charges de personnel - contribution et taxes
--' 47 --'
interprétation : l'EBE est la différence
entre les produits encaissables et les charges décaissables, pour le cas
qui nous concerne la Brasimba notre univers de recherche à
réaliser un résultat positif d'ordre de 37 264 382 990,76 en
2011, de 30 676 321 728,36 en 2012 et de 32 774 733 597,12 en 2013
.
MARGE BRUTE D'AUTOFINANCEMENT (MBA)
MBA = E.B.E
+ Produits divers
+Reprise sur amortissement
-Charges divers
-Dotation aux amortissements
MBA
-1E+10
-2E+10
-3E+10
-4E+10
3E+10
2E+10
1E+10
0
2011 2012 2013
MBA
Poly. (MBA)
Graphique n°6 établie par nous
même sur base du tableau de formation de résultat de Brasimba
interprétation : la Brasimba,
au-delà de son bénéfice, retient au sein de l'entreprise
des ressources pour 17 622 480 010,57 en 2011 et 18 353 219 277,16 en 2012,
puis 728 000 379,48 en 2013.capable de contribué au refinancement de
l'entreprise.les ressources dégagé en 2013 ne sont pas suffisant
par rapport aux autres années.
LA RENTABILITE ECONOMIQUE (ROI)
~ 48 ~
40
35
30
25
20
15
10
0
5
32,95
2011 2012 2013
13,18 13,5
ROI
ROI
Poly. (ROI)
40
34,41
Rté fin
-20
-10
30
20
10
0
2011 2012 -2,37
2013
13,86
Rté fin
Poly. (Rté fin)
Graphique n°8 établie par nous même sur base
du tableau de formation de résultat de la Brasimba
Graphique n°7 établie par nous
même sur base du tableau de formation de résultat de la
Brasimba
Interprétation : pour le 1F investi, la
société réalise un résulta positif avant
amortissement, revenu financier et HAO de 32,2 en 2011 et 13,1 en 2012 puis
13,5 en 2013, ce qui est
bon.la société en
matière de la rentabilité économique doit
réappliqué sa culture de 2013 qui pour est meilleur.
LA RENTABILITE FINANCIERE
Rté fin = résultat net
Cap. Propres
|
--' 49 --'
Interprétation : pour le 1F de capital
apporté sa rapporte 34,4% en 2011 et 13,8% en 2012 puis -2,3 en 2013
pour les associés.sur ce nous constatons que les capitaux des
associés ne ramène plus grand-chose par rapport à leurs
apports en capitaux.
F) LA POLITIQUE D'ENDETTEMENT
35
30
25
20
15
10
0
5
17,4
2011 2012 2013
12,5
17,6
POLITIQUE D'ENDETTEMENT
Colonne2
Colonne1
Poly. (POLITIQUE D'ENDETTEMENT)
Poly. (POLITIQUE D'ENDETTEMENT)
Graphique n°9 établie par nous
même sur base du tableau de formation de la Brasimba
Interprétation : suivant ainsi les
standard en matière d'endettement, comme il y a effet de levier ceci
veut dire que la société peut continuer à s'endette pour
ainsi financé son activité parce que la dette augmente aussi la
rentabilité de l'entreprise.
G) AUTOFINANCEMENT
? Autofinancement de croissance
AC = réserves+ repport à nouveau +
bénéfice à conserver + provision
règlementé
|
--' 50 --'
6E+10
|
|
56089519847
|
5E+10
|
|
|
|
|
|
|
|
|
54294305724
|
|
4E+10
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3E+10
|
24898559049
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
AUTOFINANCEMENT
|
|
|
2E+10
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1E+10
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2011 2012 2013
Graphique n° 10 établie par nous
même sur base du tableau de formation de résultat de la
Brasimba
Interprétation : l'autofinancement de
maintient étant nul, nous considérons l'autofinancement de
croissance comme autofinancement global. Nous constatons que la Brasimba
dégage un autofinancement global en 2011 pour 24 898 559 048,17 et 56
089 519 846,72 en 2012 puis 54 294 305 723,89 en 2013 ce qui est bon. La
société peut continuer à utilisé l'autofinancement
comme moyen de financement pour son activité.
--' 51 --'
CRITIQUES ET SUGGESTION
I. CRITIQUES
La société engage beaucoup des dépenses qui
lui coute beaucoup au retour et cela à comme conséquence
l'augmentation du cout liée à l'exploitation et la diminution des
bénéfices.
Que la société apprenne à faire à
chaque exercice une analyse complète de son portefeuille
d'activités pour déceler une zone grise afin de mener une action
corrective.
L'entreprise devra faire à chaque exercice une analyse
complète de son macro environnement tout comme de tous les acteurs qui
peuvent lui poussé à mener à chaque fois une action
corrective dans sa planification ou dans son système de gestion.
Toutes activités liées au secteur marketing ne
sont pas cordonnées et accompagnés par leurs propres cultures
marketing le cas de la ligne de produit Simba
II. SUGGESTIONS
Après notre analyse qui consisté à
mesuré l'impact de la culture marketing sur la rentabilité de la
Brasimba, nous constatons après mesure des critères de la
rentabilité cité à la 2 e section de notre 3e
chapitre, que la société à : des bénéfices
qui sont réels, les bénéfices ne sont pas suffisant en
2013 car la société ayant réalisé une perte et les
bénéfices ne sont pas sagement utilisés car les couts
liées à l'exploitation consomme beaucoup des
bénéfices.
La société devra ainsi bien appliquer la culture
marketing dans toutes les fonctions de l'entreprise pour les sur motivé
afin de réalisé une bonne rentabilité et ce ça
même l'action corrective qu'elle devra mener mais aussi une analyse de
forces et faiblesses pour dynamiser son activité.
Que la société prenne en compte son macro
environnement pour bien se ressaisir après la contre-performance
enregistré en 2013(par rapport à la perte)
La notion de la rentabilité résultant de
plusieurs intrants lors de sa réalisation, l'entreprise est sensé
prendre en compte notre analyse qui pourra lui servir de point d'appui.
--' 52 --'
CONCLUSION GENERALE
Nous voici arrivé à la fin de notre travail de
fin de cycle qui s'intitulé « l'application de la culture marketing
et son impact sur la rentabilité d'une entreprise industrielle »
dont le cadre choisi était la Brasimba Lubumbashi. Au cours de ce
travail, nous avons fait recours aux différentes méthodes et
techniques pour atteindre les objectifs nous nous étions
assignées et répondre ainsi à notre problématique.
Ces méthodes techniques nous ont permis d'affirmé ou
d'infirmé notre hypothèse. Nous avons utilisés les
méthodes suivantes : la méthode historique pour étudier la
culture marketing ; l'impact ; la rentabilité et l'entreprise. Ainsi que
la méthode déductive pour étudier du
générale au particulier la culture marketing de la Brasimba.
Certaines techniques ont étés usés à l'occurrence :
la technique d'interview et la technique documentaire.
Après recours aux indices purement marketing et de
l'exploitation de la Brasimba, ceci par rapport aux critères de la
rentabilité dans toute ses facettes, et grâce à notre
analyse, nous pouvons ainsi affirmer notre hypothèse qui dit : la
culture marketing consiste à pousser une entreprise à une
réflexion sur gestion de son portefeuille d'activités existantes
et à venir. Une entreprise de production et de commercialisation de ses
produits est composée d'un certains nombres de choix et de contraintes
mais aussi des réflexes et stratégies marketing qui constituent
une référence pour mener à bien ses activités
commerciales.
Nous pouvons conclure qu'il est important d'appliquer la
culture marketing dans une entreprise industrielle et à de l'impact sur
la rentabilité d'une entreprise industrielle. Les enjeux et
stratégies qu'apporte la culture marketing sont : la réflexion
sur la gestion du portefeuille d'activités, la prise en compte des tous
les éléments de la macro environnement de l'entreprise, la
gestion des choix et contraintes du marché et la gestion des
activités par l'élaboration d'une analyse de force et faiblesse
de l'entreprise mais aussi les opportunités et menace du
marché.
-' 53 -'
DISCOURS
Mr. Le président du jury,
Mme et Mr. membres du jury, bonjour
Nous avons l'honneur de vous présenter notre
travail qui à portée sur le sujet qui s'intitulé « la
culture marketing et son impact sur la rentabilité d'une entreprise
industrielle. Dont le cadre choisi était la Brasimba.
La préoccupation qui nous a marqué sur
notre recherche était celle de savoir :- Quels sont les enjeux et
stratégie qu'apporte la culture marketing dans une entreprise
industrielle ?
- Est-il important d'appliqué la culture
marketing dans une entreprise industrielle ?
A cette préoccupation nous avions pensé
Pour répondre à ces questions nous avons recourus aux
méthodes et techniques suivantes :
- Méthode déductive -Méthode
historique -Technique d'interview -Technique documentaire
Après analyse, nous sommes arrivés
à la conclusion suivante : il est important d'appliquer la culture
marketing dans une entreprise industrielle et la culture marketing a un impact
sur la rentabilité d'une entreprise industrielle.
Tout travail scientifique étant perfectible,
toutes vos critiques et suggestions seront les bienvenus. Sachant que nous
sommes à notre premier essai, vous serez tendre envers nous.
Je dis et je vous remercie
Fait à Lubumbashi, le 03/10/2015
KAMPASHI DIALA Fiston
--' 54 --'
BIBLIOGRAPHIE
I .OUVRAGES
1. DEMEUR Claude, marketing aide-mémoire, éd.
Dalloz, 4e éd. Paris, 2003
2. KOTLER Philip et Bernard DUBOIS, marketing
management analyse, planification et contrôle, éd. Publi-union,
6e éd., Paris, 1989
3. Jacques LENDREVY et Cie, Mercator, éd. Dalloz,
7e éd., Paris, 2003
4. HEMICEF et CONSO, la gestion financière des
entreprises, éd. Dalloz, Paris, 1999
5. KOTLER Philip et DUBOIS, marketing management,
publi-union, 13e éd., Paris, 2004
6. Jacques LENDREVY et Cie, Mercator, 8e
éd., éd. Dalloz, Paris, 2006
7. Paul VANVRACEME et Brigitte BOUTON, les fondements
du marketing, éd. Revue Belgique, 3e éd., Belgique,
1989
8. Mapapa MBANGALA, fondement de la gestion
financière, Uni. De Liège, 4e éd., Belgique,
2009
II.ARTICLES ET REVUES
1. Neil MORGAN et DOUGLAS Vorhie, cahier de recherche, Belgique,
1999
2. DAY, article, Paris, 1994
3. FOLEY et FAHY, cahier de recherche, Paris, 2009
4. Narver et Slater, cahier de recherche, Paris, 1990
5. KHOLI et JAWORSKI, cahier de recherche, Paris, 1990
III. NOTES DE COURS
1. LWANDU John, cours de comptabilité
générale, G1 SCOFI, ISS, L'shi, 2011-2012 inédit
2. LWANDU John, cours d'analyse des Etats financiers, G3 SCOFI,
ISS, L'shi, 2014-2015 inédit
3. MUSAU Lisette, cours d'économie politique, G1 SCOFI,
ISS, L'shi, 2012-2013 inédit
4. MULUMBASHI NGASHA, cours de méthode de recherche
scientifique, G2 SPA, UNILU, 2007-2008, inédit
IV. TFC
1. EBYA EDJO, TFC, iss, L'shi, 2012 - 2013 inédit
2. MEDI MALOBA B., TFC, iss, L'shi, 2001 - 2002 inédit
3. SAM Johanna, TFC, iss, L'shi , 2013 - 2014 inédit
-' 55 -'
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE 1
1) PRESENTATION DU SUJET 4
IMPORTANCE DU SUJET 5
2) CHOIX ET INTERET DU SUJET 5
2.1) CHOIX DU SUJET 5
2.2) INTERET DU SUJET 5
a)Au niveau personnel 5
b) Au niveau social 5
c) Au niveau scientifique 5
3) PROBLEMATIQUE 5
4) HYPOTHESE 6
5) ETAT DE LA QUESTION 6
6) METHODOLOGIE DU TRAVAIL 8
1°METHODES 8
a) METHODE HISTORIQUE 8
b) METHODE DEUCTIVE 8
1) TECHNIQUE UTILISEE 8
6) DELIMITATION SPACIO - TEMPORELLE 9
7) SUBDIVISION OU CANEVAS DU TRAVAIL 9
CHAPITRE PREMIER : APPROCHE THEORIQUE 10
I.1. CADRE CONCEPTUEL 10
SECTION I. NOTIONS GENERALES SUR LE MARKETING 11
I.1. ORIGINE 11
I.2. EVOLUTION 11
I.3.ESPRIT MARKETING 12
I.4. IMPORTANCE 13
LA DEMANDE MARKETING 13
I.5. ELABORATION DU PLAN MARKETING 13
I.6. LA PHASE PREPARATOIRE DU PLAN MARKETING 14
1.6.1. CHOIX DES CRITERES DE DECISION 14
I.6.2. L'ELEVATION DE LA SITUATION DE L'ENTREPRISE 15
I.6.3. LE RECENSEMENT DES OPPORTUNITES NOUVELLES 16
I.7. DETERMINATION DE LA STRATEGIE MARKETING 16
I.8. DEVELOPPEMENT DE LA FIRME 16
-' 56 -'
SECTION II. THEORIE SUR LA CULTURE MARKETING ET NOTION
DE LA
RENTABILITE 18
II.1. THEORIE SUR LA CULTURE MARKETING 18
II.1.1 DE L'ORIENTATION MARCHE 18
II.2. THEORIE ET NOTION DE LA RENTABILITE 22
II.2.1. GENERALITES SUR LA RENTABILITE 22
II.2.2. DEFINITION DU CONCEPT RENTABILITE 22
II.2.3. LES PARTENAIRES DE L'ENTREPRISE INTERESSE PAR L'ETUDE DE
LA
RENTABILITE 23
II.2.4. CALCUL DE LA RENTABILITE 23
4 .1 les critères de la rentabilité et leurs modes
de calculs 23
4.4.2 Le critère résultat 24
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA BRASIMBA 26
II.1. Situation géographique 26
II.2. Brève Historique de la Brasserie Simba
26
II.3. Organisation structurelle et fonctionnelle 29
II.3.1. Organigramme 29
II.3.2. Fonctionnement 31
II.3.4. La direction Administrative 33
II.3.5. La direction technique 33
II.3.6. La direction d'exploitation 33
II.3.7. la direction marketing et vente 33
II.4. Exploitation 34
II.5. les produits de la brasserie Simba 34
CHAPITRE TROISIEME : IMPACT DE LA CULTURE MARKETING SUR LA
RENTABILITE DE LA BRASIMBA 36
III.1.OBJECTIFS 36
SECTION I.LA CULTURE MARKETING DE BRASIMBA 37
I.1.PLACE DU MARKETING A LA BRASIMBA 37
a)Politique Produit 38
b) Politique Prix 38
C.la politique de distribution 39
D .la politique de communication 39
SECTION II. IMPACT DE LA CULTURE MARKETING SU LA
RENABILITE 39
PRESENTATION DE DONNEES 41
ANALYSE DE LA RENTABILITE 43
A) TAUX DE MARGE BRUTE 43
-' 57 -'
B) TAUX DE MARGE NETTE 44
C) TAUX DE RENTABILITE DU CAPITAL SOCIAL
44
D) LA VALEUR AJOUTEE 45
E) EBE (EBITA) 46
MARGE BRUTE D'AUTOFINANCEMENT (MBA) 47
LA RENTABILITE ECONOMIQUE (ROI) 47
LA RENTABILITE FINANCIERE 48
F) LA POLITIQUE D'ENDETTEMENT 49
G) AUTOFINANCEMENT 49
CRITIQUES ET SUGGESTION 51
I. CRITIQUES 51
II. SUGGESTIONS 51
CONCLUSION GENERALE 52
BIBLIOGRAPHIE 53
|