La spécification de modèle ci-dessous,
s'inspire de la littérature en rapport avec les déterminants de
l'inflation sous sa forme linéaire nous avons :
???? =a1+ a2
Int??+a3tch??
+a4 dol??+å??
(1)
B. Approche utilisée par Tong et Lim
(1980)
28
Les économistes convergents largement sur
l'idée que de nombreuses relations économiques sont
non-linéaires. Un aspect trivial de la non-linéarité
réside dans l'abandon de l'hypothèse de la stabilité du
modèle linéaire au cours du temps.
Ceci peut en effet survenir lorsque, pour des raisons
structurelles, les valeurs de certains paramètres se modifient au cours
du temps de manière continue ou discrète, le modèle
linéaire standard devenant ainsi clairement inadapté.
L'hypothèse de la non-linéarité entre la
dollarisation et l'inflation est considérée comme une des
propriétés dominantes en économie. A cet effet, des
nombreuses approches ont été explorées pour
modéliser la non-linéarité dont celles de Kahn et Senhadji
(2001) ainsi que celle de Tong et Lim (1980).
Quoique la plupart d'études recensées dans la
revue de la littérature utilisent les effets de seuil pour les
études de panel, l'étude menée par dans le cadre de ce
travail adapte l'analyse du seuil à une seule économie à
savoir l'économie congolaise.
A. Approche utilisée par Kahn et Senhadji
(2001)
Ce modèle considère que les observations sont
divisées en deux régimes suivant que, la
variable sous analyse se situe au-delà ou
en-deçà du seuil optimal.
En vue de tester l'existence d'un effet de seuil, le
modèle suivant est estimé :
)??ch% + S% )
a) ) + a+ )I????% + a. si
dol <_ dol*
nt = '(2) a) + + a+
+I????% + a. +??ch% + S% + si dol >
dol* En considérant St = Nid (0,
a2)
Où :
· Intt est le taux
d'intérêt directeur nominal de la Banque Centrale au temps t ;
· itt est le taux d'inflation
réalisée au temps t ;
· tch représente le taux de change temps t
;
· dolt représente le taux de dollarisation
au temps t.
· ( al, aZ, a3) est le vecteur des
paramètres pour le régime i.
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Cette approche développe un modèle à
changement de régime (Modèle TAR) qui se spécifie comme
suit :
)??ch% + ??% )
a) ) + a+ )In??% + a. si
dol <_ S
'rit = '(2) a) + + a+
+In??% + a. +??ch% + ??% + s?? dol >
??
A instar de Kahn et Senhadji (2001), ce modèle retient
pour seuil celui qui minimise la somme de carrées des erreurs.
Le taux de dollarisation est notre variable de transition. Ce
choix est guidé non seulement par la théorie économique
qui stipule qu'une forte dollarisation constitue un frein à
l'efficacité de la politique monétaire (FISHER, F. et al. 2013),
mais aussi par notre problématique de recherche où nous voulons
savoir si les autorités monétaires peuvent combattre l'inflation
en tenant compte de la dollarisation qui gangrène l'économie
congolaise depuis plusieurs décennies. 2.3. Analyse
économétrique des données empiriques et
présentation des résultats