1.3. Le
système bancaires.
Le dispositif actuel de financement des économies de la
Zone Franc CFA est composé dans sa majorité de banques, or la
politique de crédit de celle-ci s'oriente la plupart du temps vers le
financement du cycle d'exploitation des entreprises et donc sur les
opérations de court terme. Beaucoup d'espoir avaient été
mis sur les banques de développement. Celle-ci devait adosser leurs
concours sur les opérations de financement de haut du bilan.
Malheureusement, elles se sont lancées dans des financements sans
discernement et dont la rentabilité était sujette à
caution ; ceci a entrainé la disparition de plusieurs banques de
développement dans la Zone Franc CFA.
Dans l'ensemble, les banques de développement en
activités alignement désormais leur politique de crédit
sur celle des banques commerciales. Un marché financier capable de
mobiliser l'épargne des ménages et de l'orienter vers des
investissements productifs, pourra donc judicieusement compléter ce
dispositif en occupant un créneau délaissé par les banques
.Mais celle-ci seront sans aucun doute des acteurs à part entière
du marché financier.
1.3.1. Le système
bancaire de la Zone UEMOA
En 2007, le nombre d'établissements agrées dans
l'UEMOA a progressé de 2 unités pour s'inscrire à 116 dont
95 Banques 21 Établissements financiers. Cette augmentation
résulte de l'agrément de trois banques et d'un
établissement financier, et du retrait de deux établissements
financiers.
1.3.1.1.La place des banques
dans l'activité économique.
La position extérieure nette des banques s'est
améliorée en 2017, en liaison avec une progression des avoirs
bruts et des engagements. Après avoir augmenté de 11% en 2006,
les crédits à l'économie ont de nouveau enregistré
une progression soutenue en 2017, le ratio des crédits rapportés
au PIB s'est ainsi inscrit en légère hausse de 16,6% en 2007
contre 15,5 % en 2006. Les crédits de campagne sont en repli dans
l'ensemble de l'Union à l'exception du Burkina-Faso et de la
Guinée-Bissau. Les crédits ordinaires ont eu augmentés de
près de 10,3% par rapport à 2006. L'encours des crédits
recensés par la Banque Centrale est passé de 8,5 % à 11%
en Cette évolution traduit une hausse des financements pour l'ensemble
des secteurs du Commerce, Services fournis à la collectivité ,
Services sociaux et personnels , Agriculture, Transport, communication , BTP,
Services aux entreprises.
Le rythme de progression des crédits à moyen et
long terme a été plus soutenu qu'en 2006, la part des concours
à long et moyen terme dans l'ensemble de l'Union reste cependant
limitée, en raison notamment de la faiblesse du taux
d'investissement.
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