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La problématique de l'émergence de la république démocratique du Congo à  l'horizon 2030. Atouts et faiblesses géopolitiques.

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par Kaweza TAMBWE URBAIN
Université de Kinshasa, RD Congo - Licence 2014
  

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3.2.4. Cohésion nationale

Depuis la colonisation jusqu`à nos jours, ce que la République Démocratique du Congo lège de génération en génération, au-delà de la misère, c`est le sentiment d`être congolais. Pour preuve, rien ne justifie pour la population du Kivu toujours dans la guerre, et ne renonce pas à l`appartenance à la République. Au-delà de nos diversité ethnique, ce que nous avons en commun, ce que, nous sommes tous congolais.

Quant-il s`agit de nos divisions internes, il est très observable que ça existe, mais, quand il s`agit de se liguer pour une cause étrangère, ça a toujours réussit, et, c`est vrai. Ceci ne pas le cas au sein de la classe politique, puisse que naturellement, il est logique qu`elle vive les contradictions.

Par TAMBWE URBAIN Kaweza

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3.2.5. Arts et cultures

L'abacost, abréviation de « à bas le costume », est une doctrine vestimentaire imposée par Mobutu en vigueur au Zaïre entre 1972 et1990. Afin d'affranchir la population de la culture coloniale, elle interdisait le port du costume et de la cravate, au profit d'un veston d'homme, lui-même appelé « abacost » sans col, taillé dans un tissu léger et généralement à manches courtes.

Dans les faits, l'abacost devint le symbole vestimentaire de la nomenklatura au pouvoir; son obligation disparut avec le retour du multipartisme. Dans la foulée, la cravate aussi était considérée comme une marque de mundele ndombi, qui signifie le « Blanc noir (117) ».

Dans la conception Kaweziste de l`émergence géopolitique, nous encourageons, un habillement original comme celui-ci, susceptible de permettre à un Etat de rayonner un habillement fort, afin d`exercer une force culturelle dans le monde vestimentaire.

Le Congo a une culture musicale très riche, sa musique connue sous le nom de rumba ou encore Ndombolo fait danser toute l'Afrique. La musique congolaise a du succès par-delà les frontières depuis les années 1960 aux côtés de la musique de la Côte d'Ivoire, de Guinée ou du Nigeria. Depuis lors appelée soukous, elle a donné naissance à d'autres styles de musique comme le quassa-quassa et d'autres. Le kotazo est un style de musique qui est apparu en 2002 un mélange de soukous et ndombolo.

(117) http://fr.wikipedia.org/wiki/Abacost Par TAMBWE URBAIN Kaweza

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Première génération

On situe cette génération entre les années 1930 et 1950, où la fusion de la musique tradition de la région de Léopoldville avec d'autres styles de musique, notamment afro-cubaine et haïtienne, mais aussi d'autres sont venus de l'Amérique latine, ce qui a donné naissance à des styles très variés. Mais le style cubain surpasse tout autre style et la musique congolaise obtient son premier nom : la rumba congolaise, et le chanteur le plus connu de cette époque est Wendo Kolosoy.

La première génération, c`est la période de la musique aux messages, surtout constructif, avec une clientèle respectable, calme, donc, responsable.

- Deuxième génération : 1950-1970

L'année 1953 marque le début de cette génération ; c'est celle qui a donné naissance à la musique congolaise moderne. Les artistes les plus connus sont les pionniers de la musique moderne : Grand Kalle avec son African Jazz, Luambo Makiadi Franco avec son « OK Jazz » devenus « TP OK Jazz », Tabu Ley Rochereau qui a formé « African fiesta » avec Nico Kasanda. Avec l'« African fiesta », Jeanot Bombenga et le Vox Africa, Conga de Jhonny Bokelo, Co- Bantous de Champro King, la musique du Congo est connue sous le nom de soukous qui prend ses racines dans la rumba des années 1950, et dont le nom est une déformation du mot « secousse ».

La musique instructive se chante pendant cette période, des messages d`amour commencent avec un contenu mesuré.

- Troisième génération : 1970-1990

Elle est marquée par la naissance de groupe Zaïko Langa Langa qui produit des musiciens dont Papa Wemba qui à son tour a créé Viva La Musica, Koffi Olomidé, King Kester Emeneya issu de Viva La Musica, Pepe Kalle avec L'empire Bakuba, Kanda Bongo Man, Tshala Muana avec le

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Mutuashi, Defao, Big star, Ntesa Nzitani Dalienst, Sam Mangwana, Mayaula Mayoni, Négro Succès, Thu Zahina, Géo Malebo, Bella Bella, Festivals des Maquisards, Les Grands Maquisards, Kintueni National, Zembe Zembe, Tabou National, Afrizam, Makinaloka, Kossa Kossa, Isifi Lokole, Yoka Lokole, etc.

La musique évolue, au début révolutionnaire du style, de la dense, des messages. Avec trop de la diction bantoue et du sérieux.

- Quatrième génération : 1990-2010

Marqué par l'ascension du groupe musical Wenge Musica, c'est l'époque de la gloire de la musique congolaise. La musique du Congo prend le nom de « ndombolo ». Les figures marquantes de cette époque sont les chanteurs JB Mpiana et son rival Werrason, tous deux issus de Wenge Musica.

Ici, commence un peu de la folie dans la musique congolaise, de la conception, à la production, encouragé par une clientèle délinquante.

- Cinquième génération : 2010-

Il fut la naissance de deux grands figures marquantes de cette génération aujourd'hui actuelle, il s'agit de Fally Ipupa (ex-musicien du groupe Quartier Latin International de Koffi Olomide, où il a pu apprendre le style de son patron pendant 8 ans, de 1999 à 2006, en étant aussi au début 2002 jusqu'à son départ, chef d'orchestre).

Aussi de Ferre Gola (ex-musicien du groupe Wenge Musica, puis de Wenge Musica Maison Mère de Werrason, de 1997 à 2004, passant aussi chez Koffi Olomide, qui a pu être aux côtés de son rival actuel, Fally, de mai 2005 au mois de juin 2006. La rumba, cherche à se formater et/ou perdue.

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L`Art s`inscrit ici dans la continuité des décors symboliques que sont les façades des maisons, les tatouages et scarifications tribales, les attributs du pouvoir et les masques ou statues, messagers invisibles.

Il s`en dégage une richesse extraordinaire dans les formes de la statuaire, des masques et autres objets usuels, ce qui rend particulièrement difficile la présentation de la riche variété des arts traditionnels du Congo, influencés par le sacré et l`usage quotidien.

Ces nombreux objets sont travaillés dans des matériaux divers comme le bois, le raphia, les tissus, l`ivoire, la pierre, etc. Ils possèdent une force culturelle importante qui assure la cohésion de nombreux groupes attachés aux traditions séculaires par ces objets « vivants ». Les sculpteurs traditionnels ont dû passer par des rites pour tailler des instruments rudimentaires, une pierre ou un morceau de bois. Les peintres, faute d`une gamme chromatique riche, se limitaient à certaines ébauches des surfaces exiguës.

Les régions qui constituent l`actuelle République démocratique du Congo sont parmi les plus riches en art traditionnel qui soient. Et la variété des formes et des usages est à la mesure de l`étendue du pays et du nombre d`ethnies qui le composent. Il est donc impossible d`en donner un aperçu complet mais nous pouvons en esquisser quelques traits pour commencer à l`appréhender. On distingue ainsi sept régions artistiques, à savoir : la région du Bas-Congo comprenant les arts Kongo et Teke ; la région Kwango-Kwilu comprenant les arts Yaka, Suku, Holo et Pende ; la région des Kuba englobant les arts Kuba, Ndengese et Lulua ; la région des Luba ; la région des Songye ; la région des Lega, ainsi que la région Bangubangu. Les meilleurs endroits pour voir l`art traditionnel congolais en RDC sont les salles d`exposition de l`Institut des Musées Nationaux du Congo à Kinshasa et à Lubumbashi. Dans les boutiques et marchés de ces deux villes, on vous proposera certainement d`acquérir des copies plus ou moins réussies de sculptures les plus populaires.

Ce sont des souvenirs intéressants mais gardez à l`esprit que la probabilité d`acheter une oeuvre authentique dans ces circonstances est la même que celle de trouver un dessin de Leonardo sur le marché aux puces de Milan! (118).

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Comme on peut le constater, ce secteur, s`il était développé comme il se doit, serait en effet potentiellement favorable à l`éclosion d`un écotourisme durable et responsable. Qui plus est, relativement facile et rapide à mettre en place et qui nécessite peu d`investissements. Pour qu`on assiste enfin au « réveil du géant » et que la RDC prenne la place qui lui revient sur l`échiquier mondial, eu égard à toutes ses potentialités. Et pour que cela profite enfin et surtout à la population, qui n`a bien souvent pas vu la couleur d`un quelconque progrès au cours de l`histoire. Même si on constate que les choses commencent à bouger et qu`un frémissement est perceptible, y compris sur le plan touristique de projection d`aménagement des sites historiques saveurs nécessaires.

[Depuis d`ailleurs un siècle avec les anciens du Congo]; les bantous croyaient à l`existence de l`âme après la mort, elle devenait un esprit qui continuait à fréquenter les endroits où avait vécu le corps. Les peuplades bantoues étaient souvent d`origine familiale ; la coutume y réglait les rapports entre les personnes. Chasse, pêche, élevage et culture fournissaient la nourriture. Les Bantous portaient peu de vêtements, mais les ornements corporels étaient nombreux et variés. Les Bantous croyaient à la survivance de l`âme, à l`existence d`un Etre suprême et à l`action des Génies. Certains arts, tels la danse, la musique, la sculpture du bois et de l`ivoire étaient particulièrement développés (119).

Nous n`avons donc pas quoi envier à hier, nous avons un art et une culture très riche qu`il ne faut que promouvoir, faire valoir sa potée dans le pays et à travers le monde.

(118) http://arts et cultures _de la rdc par_Christophe_Evers

(119) DEWARD, G., Histoire du Congo: évolution du pays et de ses habitants, p20

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore