3.1.2. Sol et sous-sol
La République Démocratique du Congo a un sol
très fertile faisant plus de 10.000 km2 des terres arables.
Son sous-sol très riche en ressources minérales dont la carte
ci-dessous les montre :
· Diamant : Kasaï Oriental, Kasaï Occidental,
Bandundu, Équateur, Province Orientale.
· Or : Province Orientale, Maniema, Katanga, Bas-Congo,
Nord-Kivu, Sud-Kivu, Équateur.
· Cuivre : Katanga.
· Étain : Katanga, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema.
· Colombo tantalite (coltan) : Nord-Kivu, Sud-Kivu,
Katanga, Maniema.
· Bauxite : Bas-Congo.
· Fer : Banalia, Katanga, Luebo, Kasaï-Oriental.
· Manganèse : Katanga, Bas-Congo.
· Charbon : Katanga.
·
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Politiques et Administratives, Option Sciences Politiques
Par TAMBWE URBAIN Kaweza
Pétrole : Bassin côtier de Moanda (en exploitation),
la Cuvette Centrale, Ituri, Bandundu (indices)
· Gaz méthane : Lac Kivu
· Schistes bitumeux : Mvuzi (dans le Bas-Congo)
· Cobalt : Katanga.
· Uranium : (Shinkolobwe) Katanga.
3.1.3. Petite industrialisation
Pour ne pas carrément perler de l`artisanat industriel,
nous avons opté pour le concept de petite industrialisation, car petite
industrialisation nous semble un peu normal, et contient l`artisanat.
Une grande partie de l`industrie de transformation existante
actuellement est tenue par les étrangers, les congolais restent dans des
petites activités vivrières sans visions des grands
investissements, devenir détenteurs des gros moyens.
Ici, nous n`avons pas voulu listés les quelques
activités industrielles existantes au pays, mais il nous arrive de citer
quelques-unes qui nous paraissent populaires : forgerie, sculpture, peinture,
menuiserie, creuseurs etc.
En elle seule, la RDC détient 54% de l`eau douce
africaine, ce qui laisse penser les possibilités de la faire la guerre ;
dans ce que les scientifiques qualifient =`la guerre de l`eau«.
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3.1.4. L'eau
La riche hydrographie de la RDC lui confère un
potentiel hydroélectrique estimé à 100 000 MW, soit 13 %
du potentiel hydroélectrique mondial. La puissance installée
totale est évaluée actuellement à 2 516 MW, soit 2,5 % du
potentiel total pour une production moyenne possible de 14 500 GWh. La
production effective n'est actuellement que de 6 000 à 7 000 GWh.
L'hydroélectricité représente 96 % de la production
d'électricité, les 4 % restants étant fourni par des
centrales thermiques de faible puissance situées, pour la plupart, dans
des zones isolées.
Les barrages d'Inga, sur le fleuve Congo, sont la principale
source de production d`énergie hydroélectrique. Cet ensemble
comprend aujourd'hui deux centrales ayant une puissance totale de 1 775 MW :
Inga I avec 6 groupes totalisant 351 MW, Inga II avec ses huit groupes
totalisant 1 424 MW)18. Dans son état définitif, le
complexe d`Inga fournirait plus de 25 % de la production mondiale
d`énergie électrique d`origine hydraulique. L'apport potentiel
des centrales d'Inga est obéré, leur production ne dépasse
pas 40 % de leur capacité. Une bonne partie de cette production est
destinée à l'exportation, laissant ainsi la demande locale
insatisfaite. Cette situation fait que le taux d'accès des populations
à l'électricité est 1 % en
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Politiques
milieu rural, 30 % pour les villes et 6 % sur le plan national
alors que la moyenne en Afrique subsaharienne est 24,6 %) (108).
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