Conception d'une application web pour la publication des résultats académiques dans un portail documentaire.( Télécharger le fichier original )par Patrick IZATINA MBALA Institut Supérieur de Techniques Appliquées - Licence 2014 |
I.4.1.2. LES BASES DE DONNEES RELATIONNELLE1I.4.1.2.1. DEFINITION Une base de données (son abréviation est BD, en anglais DB, data base) est un ensemble de données structurées non redondantes exhaustives. Ces données doivent pouvoir être utilisées par des programmes, par des utilisateurs différents. Ainsi, la notion de base de données est généralement couplée à celle de réseau, afin de pouvoir mettre en commun ces informations, d'où le nom de base. On parle généralement de système d'information pour désigner toute la structure regroupant les moyens mis en place pour pouvoir partager des données. La figure I.2 illustre une base de données partagée en réseau. Les clients les clients fig.I.2 : base de données partagée dans un réseau On entend ici par entreprise toute collectivité d'individus travaillant en coordination à la réalisation d'un objectif commun. Exemples de base de données : ? Pour la gestion du personnel, des étudiants, des cours, des inscriptions, 1 Jean-Marie Ottelé, introduction aux systèmes de gestion de base de données, LTECG Luxembourg pp.18-20 I S T A 2 0 1 4 - 2 0 1 5 P a g e | - 17 - > D'une université ou d'une école, > Du système de réservation de places d'avion des compagnies d'aviation, > Pour la gestion des comptes des clients des sociétés bancaires, etc.,... I.4.1.2.2. CRITERES D'UNE BASE DE DONNEES Une base de données doit répondre aux trois critères suivants : > L'exhaustivité : C'est la présence dans cette base de tous les enseignements qui ont trait aux applications en question ; > La non redondance des données : Non répétition d'une donnée plusieurs fois ; > La structure : C'est l'adaptation du mode de stockage de données au traitement ; structuration que la base doit avoir est liée à l'évolution de la technologie. I.4.1.2.3. IMPORTANCE DE LA BASE DE DONNEES Une base de données permet de mettre des données à la disposition d'utilisateurs pour une consultation, une saisie ou bien une mise à jour, tout en s'assurant des droits accordés à ces derniers. Cela est d'autant plus utile que les données informatiques sont de plus en plus nombreuses. Une base de données peut être locale, c'est-à-dire utilisable sur une machine par un utilisateur, ou bien répartie, c'est-à-dire que les informations sont stockées sur des machines distantes et accessibles par réseau. L'avantage majeur de l'utilisation de bases de données est la possibilité de pouvoir être accédées par plusieurs utilisateurs simultanément. I.4.1.2.4. LA GESTION DE LA BASE DE DONNEES1 Afin de pouvoir contrôler les données ainsi que les utilisateurs, le besoin d'un système de gestion s'est vite fait ressentir. La gestion de la base de données se fait grâce à un système appelé SGBD (système de gestion de bases de données) ou en anglais DBMS (Data base management system). Le SGBD est un ensemble de services (applications logicielles) permettant de gérer les bases de données, c'est-à-dire: > Permettre l'accès aux données de façon simple ; > Autoriser un accès aux informations à de multiples utilisateurs ; > Manipuler les données présentes dans la base de données (insertion, suppression, modification). 1 http://laurent-audibert.developpez.com/cours-bd/. I S T A 2 0 1 4 - 2 0 1 5 P a g e | - 18 - Le SGBD à trois niveaux de représentation des données qui a été définis par ANSI/SPARC:
La figure I.3 ci-dessous illustre le niveau de représentation des données Fig. I.3 : SGBD niveaux de représentation des données I.4.1.2.5. CARACTERISTIQUE D'UN SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES1 D'une manière générale un SGBD doit avoir les caractéristiques suivantes: 1. Indépendance physique: Le niveau physique peut être modifié indépendamment du niveau conceptuel. Cela signifie que tous les aspects matériels de la base de données n'apparaissent pas pour I S T A 2 0 1 4 - 2 0 1 5 P a g e | - 19 - l'utilisateur, il s'agit simplement d'une structure transparente de représentation des informations ;
? Niveau Physique : gestion sur mémoire secondaire (fichiers) des données, du schéma, des index ; Partage de données et gestion de la concurrence d'accès ; Reprise sur pannes (fiabilité) ; Distribution des données et interopérabilité (accès aux réseaux) ; ? Niveau Logique : Définition de la structure de données : Langage de Description de Données (LDD) ; Consultation et Mise à Jour des données : Langages de Requêtes (LR) et Langage de Manipulation de Données (LMD) ; Gestion de la confidentialité (sécurité) ; Maintien de l'intégrité ; ? Niveau Externe : Vues ; Environnement de programmation (intégration avec un langage de programmation); Interfaces conviviales ; Outils d'aides (ex. conception de schémas) ; Outils de saisie, d'impression d'états. I S T A 2 0 1 4 - 2 0 1 5 Page | - 20 - I.4.1.2.6. LES DIFFERENTS MODELES DE BASE DE DONNEES1 Les bases de données sont apparues à la fin des années 60, à une époque où la nécessité d'un système de gestion de l'information souple se faisait ressentir. Il existe cinq modèles de SGBD, différenciés selon la représentation des données qu'elle contient :
Comme le modèle hiérarchique ce modèle utilise des pointeurs vers des enregistrements. Toutefois la structure n'est plus forcément arborescente dans le sens descendant. La figure ci-dessous illustre le modèle réseau. La figure I.5 ci-dessous illustre le modèle réseau. 1 http://www.commentçamarche.com\bddintro.htm I S T A 2 0 1 4 - 2 0 1 5 P a g e | - 21 - Fig. I.5 : modèle réseau c. Le modèle relationnel (SGBDR, Système de gestion de bases de données relationnelles) Les données sont enregistrées dans des tableaux à deux dimensions (lignes et colonnes). Elles sont basées sur l'algèbre relationnelle et un langage déclaratif (généralement SQL). La manipulation de ces données se fait selon la théorie mathématique des relations. Le tableau I.1 nous montre une base relationnelle. Tableau I.1 : base relationnelle
Les données sont stockées sous forme d'objets, c'est-à-dire de structures appelées classes présentant des données membres. Les champs sont des instances de ces classes. La figure I.6 ci-dessous illustre le modèle objet. I S T A 2 0 1 4 - 2 0 1 5 P a g e | - 22 - Fig. I.6 : modèle objet I.4.1.2.7. CYCLE DE VIE D'UNE BASE DE DONNEES1 On appelle conception d'une base de données la phase d'analyse qui aboutit à déterminer le futur contenu de la base. Lorsqu'une entreprise décide, pour son informatisation, d'adopter une approche base de données, le premier problème à résoudre, peut-être le plus difficile, est de déterminer les informations qu'il conviendra de mettre dans la base de données. Il faut ainsi que l'ensemble des utilisateurs actuels et futurs de cette base de données se mettent d'accord sur la nature et les caractéristiques des informations qu'il faut garder pour assurer la gestion de l'entreprise. Une fois que cet accord aura été établi, il faudra pouvoir transmettre son contenu au logiciel SGBD choisi par l'entreprise. Ceci sera fait au moyen d'un langage symbolique, spécifique du logiciel choisi, que l'on appelle langage de description de données (LDD). Une fois que le SGBD aura pris connaissance de cette description, il sera possible aux utilisateurs d'entrer les données, c'est-à-dire de constituer la première version, initiale, de la base de données. On appelle implantation de la base de données cette phase qui consiste à décrire la base de données dans le langage du SGBD et construire cette première version. Une fois l'implantation terminée, peut commencer l'utilisation de la base de données. Celle-ci se fait au moyen d'un langage, dit langage de manipulation de données (LMD), qui permet d'exprimer aussi bien les requêtes d'interrogation (pour obtenir des informations contenues dans la base) que des requêtes de mise à jour (pour ajouter de nouvelles informations, supprimer des informations périmées, modifier le contenu des informations). 1 http://tecfa.unige.ch/staf/staf-h/tassini/staf2x/Heidi/last_bd.htm : Dana Torres, Luis Gonzalez, SaraTassinim, Cours de Bases de Données, Avril 2003 - Exercice DESS STAF I S T A 2 0 1 4 - 2 0 1 5 P a g e | - 23 - On appelle cycle de vie d'une base de données la suite des phases conception, implantation, utilisation. I.4.1.2.8. MODELES DE DONNEES ET SCHEMAS Au cours des différentes phases de la vie d'une base de données, plusieurs descriptions sont successivement élaborées, chacune répondant à un objectif déterminé et complémentaire. Dans l'état actuel de l'art, ces descriptions ne peuvent être faites avec le langage naturel (en français, par exemple): celui-ci est trop ambigu et encore trop difficile à comprendre par un ordinateur. On fait donc appel à un langage formel, basée sur un certain nombre de concepts bien établis. Par exemple, les concepts d'objet, de lien, de propriété. On appelle modèle de données l'ensemble des concepts qui permettent la description de données d'une base et les règles d'utilisation de ces concepts. On appelle schéma d'une base de données l'expression de la description de la base de données d'une entreprise obtenue en employant un modèle de données. Les différents schémas établis pour décrire les divers aspects d'une base de données sont les suivants :
I S T A 2 0 1 4 - 2 0 1 5 P a g e | - 24 - On appelle modèle logique, le modèle sur lequel est construit un SGBD actuel. Il existe aujourd'hui plusieurs modèles logiques (relationnel, CODASYL, hiérarchique, ...). Le schéma obtenu en traduisant dans un modèle logique le schéma conceptuel des besoins sera appelé ici le schéma logique de la base de données. A noter cependant que, dans la terminologie courante, ce schéma est souvent appelé le schéma conceptuel de la base de données, ce qui ne va pas sans ambiguïté avec le schéma conceptuel résultant de la phase de conception.
Chaque utilisateur a des exigences limitées (il n'est intéressé que par certaines informations) et particulières (il peut souhaiter une représentation des informations différente de celle décrite dans le schéma conceptuel). A chaque utilisateur (ou groupe d'utilisateurs) est donc associé un schéma, dit son schéma externe, qui définit le sous-ensemble de la base de données auquel il a accès, structuré de façon à répondre à ses besoins spécifiques. Avantages de cette approche : ? Simplicité : chaque utilisateur n'a dans son schéma externe que ce qui l'intéresse ; ? Protection : il n'est pas possible que, par erreur ou par malveillance, un utilisateur accède aux données d'autres utilisateurs non décrites dans son schéma externe. I S T A 2 0 1 4 - 2 0 1 5 P a g e | - 25 - Dans les SGBD actuels, le modèle de données employé pour décrire les schémas externes est le même que celui du schéma logique, mais on pourrait proposer des modèles externes plus adaptés aux besoins spécifiques des utilisateurs. Ces capacités de traitement sont également fortement appréciées par le fait qu'elles renforcent le caractère « systémique » des données et traitements réalisés : la cohérence et la consolidation des activités lorsqu'elle est recherchée et bien conçue permet d'accroitre la qualité du contrôle interne de la gestion des organisations, même lorsque celles-ci sont déconcentrées ou décentralisées. |
|