II.3. L'intégration sociale
Étymologiquement, le mot « intégration
» vient du latin « integrare» qui veut dire renouveler, rendre
entier. L'intégration désigne le fait d'entrer dans un tout, dans
un groupe, dans un pays, etc...
Selon lePetit ROBERT de la langue française
de 2009, l'intégration est l'opération par laquelle un individu
ou un groupe s'incorpore à une collectivité, à un
milieu.
En sociologie, l'intégration est le processus
ethnologique qui permet à une personne ou à un groupe de
personnes de se rapprocher et de devenir membre d'un autre groupe plus vaste
par l'adoption de ses valeurs et des normes de son système social.
Quant à « l'intégration sociale »,
c'est l'action d'intégrer ou de s'intégrer dans la
société ou dans un groupe social. Par cette définition,
elle peut s'entendre comme la volonté expresse d'appartenir à un
groupe social et d'être également accepté par le même
groupe en son sein.
Pour nous, l'intégration sociale implique dans ce sens
le vouloir vivre ensemble, l'abandon de toute considération qui puisse
compromettre la vie collective dans une situation donnée. Dans le milieu
scolaire, l'intégration s'observe par l'acceptation d'appartenir
à une même institution, qu'est l'école ou
l'établissement d'enseignement. C'est aussi l'acceptation de vouloir
travailler ensemble, de collaborer. L'établissement d'enseignement se
présente de ce fait comme un élément intégrateur,
car il est le lieu ou le cadre de rencontre de personnes d'origines diverses et
d'appartenances religieuses distinctes.
II.4. L'inégalité sociale
Pour le dictionnaire le Petit ROBERT de la langue
française, l'inégalité est le défaut
d'égalité (le fait pour les humains d'être égaux
devant la loi, de jouir des mêmes droits).
Selon Encarta, c'est la disproportion qui crée une
différence. Exemple : l'inégalité des classes.
Pour le dictionnaire des questions sociales (2005, p140),
« les inégalités sociales sont une disparité dans
le traitement des individus d'une même société dans leurs
conditions d'existence : différences d'accès au travail, au
système de santé, à la justice, à la culture,
à la formation, dans la rémunération, le patrimoine,
etc...». Elles correspondent à une répartition non
uniforme des ressources mises à la disposition des individus qui suscite
une échelle de valeur entre eux, en les rattachant variablement à
la notion d'appartenance collective et à celle des trajectoires
personnelles.
À l'école, les inégalités sociales
sont multiples et multiformes. En effet elles se remarquent non seulement
à travers l'habillement mais aussi par les moyens de locomotion, les
chaussures, les téléphones portables, les coiffures, les bijoux
et les cartables des élèves. Pour nous, l'adoption de l'uniforme
dans les établissements d'enseignement permet un tant soit peu de lutter
contre les inégalités liées à l'origine sociale des
élèves. Pour ce faire, il faudrait pour les responsables et pour
l'ensemble de la communauté éducative, exiger un modèle de
couture simple, unique et consensuel pour tous les élèves.
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