3.2.4.2. Glossina morsistans submorsitans.
Chez Glossina morsistans, les femelles témoins
ont une mortalité faible avec une productivité de 0.066
pupes/femelle. Les femelles des cages TPU-3 à 53 femelles ont quant
à elles une productivité de pupes supérieure à
0.066 avec un taux de mortalité élevé en comparaison avec
le témoin. Les femelles des cages TPU-3 ont un taux de mortalité
très élevé avant même la première
larviposition avec un écart considérable entre les
répétitions (écart type de 39,47%). C'est cette
mortalité qui explique en partie la productivité de pupes faible
dans ce lot (0.024#177;0.02 pupes/femelle). Elle mortalité serait due
à de nombreuses causes notamment :
- une contamination probable du sang.
Cette hypothèse ne serait pas vérifiée
car si tel était le cas, plusieurs lots seraient également
touchés car ils ont été soumis aux mêmes conditions
d'alimentation ;
- une infection probable de certaines cages avant leur
utilisation.
Les glossines sont des insectes très sensibles à
l'effet du parfum, à de nombreux produits chimiques. Le fait que les
cages proviennent de loin et qu'elles aient été utilisées
sans précautions préalables (par exemple bouillir) pourraient
être contaminées par un quelconque produit. Par conséquent,
le contact des mouches avec ce produit serait à l'origine des grandes
mortalités. La forte mortalité rapide observée surtout
dans toutes les cages à 60 femelles par rapport à celle des cages
à 75 rend cette hypothèse plus probable.
Durant la période avant les deux premières
larviposition, la mortalité au niveau des femelles des cages à 75
est la plus faible par rapport à celle du témoin. Cette
mortalité s'est accrue après la deuxième ponte larvaire de
telle sorte qu'elle était la plus forte dans tous les lots. Cependant,
malgré cette faiblesse du taux de mortalité au cours des
premières périodes de vie des femelles, ce lot est
caractérisé par une productivité analogue à celle
du témoin et un taux d'avortons élevé.
Compte tenu du fait que toutes les femelles ont
été mises dans les mêmes conditions tant environnementales
que alimentaire, les différences entre les productivités
pourraient s'expliquer par la densité. Considérant que la
mortalité dans les cages à 60 femelles ont d'autres causes que la
densité, Glossina morsistans submorsitans peut être
stockée dans les cages TPU-3 au même nombre que G. palpalis
gambiensis c'est-à-dire 64 femelles/cages.
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