3.2.3. Santé
Ont été dénombrés dans la commune
en 2007, douze (12) dispensaires, deux (2) centres de santé sans lit,
deux (2) centres de santé avec lit, deux (2) cliniques et un (1)
hôpital. Le personnel de ces 19 établissements sanitaires est
composé de cent vingt deux (122) membres. On y compte quarante neuf (49)
matrones, vingt neuf (29) infirmières, vingt cinq (25) auxiliaires, onze
(11) médecins, trois (3) techniciens de laboratoire, un (1) radiologue
et deux (2) dentistes. Les cas présentant des complications sont
transportés à Port-de-Paix ou à La Pointe des
Palmistes.
3.2.4. Organisations Non
Gouvernementales
La mauvaise situation socio-économique a
favorisé l'implantation d'un grand nombre d'organisations non
gouvernementales au niveau de la commune de Jean-Rabel. Actuellement, on y
compte plus d'une vingtaine d'ONG qui interviennent dans des domaines
divers.
3.2.5. Infrastructures
administratives et judiciaires
Un (1) bureau des contributions, un (1) commissariat de
police, un (1) tribunal de paix et un (1) bureau d'état civil
constituent les infrastructures administratives et judiciaires de la
commune.
3.2.6. Moyens de
communication
La commune de Jean-Rabel peut être accédée
par voies terrestre et maritime. Les infrastructures routières sont
inexistantes dans la totalité des cas. Il est généralement
difficile après la pluie de pénétrer la commune par tous
les côtés.
3.2.7. Secteurs
d'activités de la commune
La commune de Jean-Rabel est considérée parmi
les plus pauvres du pays. Elle est caractérisée par
l'insuffisance des infrastructures techniques de base et la faiblesse des
réseaux de biens et services. Elle rencontre des difficultés dans
tous les secteurs d'activités présents.
Le secteur agricole, clef de l'économie de la zone, est
paralysé par de nombreuses contraintes : le système
d'irrigation est défaillant ; le foncier n'est pas bien
géré ; les intrants agricoles de base sont quasi
inexistants ; les zones de productions sont en grande partie
enclavées ; les arbres (même les fruitiers) sont
coupés pour la production de charbon de bois, etc. Les cultures
présentes sur les parcelles sont le maïs, le sorgho, le haricot, le
manioc, la patate douce, la banane et la canne à sucre. Le cheptel est
constitué de bovins, caprins, ovins, porcins, etc.
Le secteur secondaire est pratiquement inexistant. Il n'existe
pas d'activités agro-industrielles importantes dans la commune. La
majorité des unités de transformation est constituée de
boulangerie et les moulins de maïs occupent la deuxième place. Ces
unités font face, elles aussi, à de nombreuses contraintes comme
l'absence d'énergie et de pièces de rechange. L'artisanat est
très peu développé malgré l'existence de
matières premières (latanier, bambou, etc.).
Le secteur tertiaire, second en importance, est dominé
par le petit commerce. Le commerce devient ces dernières années
une branche importante pour la majorité de la population. Mais il ne
peut pas bien se développer à cause de la quasi inexistence et du
mauvais état des routes reliant la région au reste du
département.
|