CONCLUSION GENERALE
Nous voici arriver au terme de notre étude qui a
porté sur « Enjeux d'une stratégie de communication de
crise face au déficit de la production
d'électricité : Cas de la SNEL ».
Nous n'avons donc pas la prétention d'avoir
épuisé tout le sujet, ni de méconnaitre les études
précédentes relatives à ce même sujet, mais nous
avons seulement voulu apporter notre pierre d'édifice en posant un
diagnostic à ce problème afin d'y apporter une
thérapeutique appropriée à cette question.
Nous nous sommes fixés comme objectif dans ce travail,
d'évaluer la qualité de la productivité en déserte
électrique réalisée par la Société Nationale
d'Electricité en vue de déterminer l'efficacité ou la
faiblesse de la stratégie de communication lorsqu'il y a déficit
de la production d'électricité puis de formuler quelques
suggestions.
Pour ce faire, nous sommes partis de l'hypothèse selon
laquelle pour répondre au problème de déficit de la
production, la SNEL doit mettre en place une stratégie de communication
mieux adaptée aux objectifs de l'entreprise qui repose sur trois piliers
majeures à savoir les messages, les cibles et les moyens
employés.
Pour vérifier cette hypothèse, nous avons fait
recours aux méthodes fonctionnaliste et descriptive ainsi qu'aux
techniques documentaires et d'entretien.
Sur ce, nous avons subdivisé notre travail en trois
chapitres : nous avons commencé par les assises théoriques,
ce point avait fait l'objet de notre premier chapitre, il nous a permis de
dégager les définitions et les généralités
sur les concepts de base.
Le deuxième chapitre a présenté la
Société Nationale d'Electricité. Dans ce chapitre, il a
été question de clarifier l'organisation, le fonctionnement et la
transformation de la SNEL en société commerciale.
Le troisième, enfin s'est attelé sur le
déficit de la production et la stratégie de communication
à la SNEL. A travers ce chapitre, nous avons fait l'état des
lieux du déficit de la production d'électricité à
la SNEL au premier point, au second et dernier point, nous avons respectivement
abordé la gestion de la communication de crise par la SNEL et
l'appréciation de la stratégie de communication appliquée
par la SNEL.
Les études menées ont abouti aux
résultats suivants :
- Le déficit de la production
d'électricité s'explique par l'inadéquation entre la
demande d'énergie électrique et la capacité
installée des infrastructures de la SNEL ;
- La SNEL manque une politique d'amortissement des
équipements qui pour l'ensemble sont archaïques et
obsolètes ;
- La SNEL a une bonne politique de diffuser ses messages
à sa cible mais seulement la durée de la sensibilisation au
média est très brève, ce qui fait qu'une bonne partie de
la cible ne soit pas à mesure de bien asseoir les messages ;
- La SNEL a du mal à atteindre la totalité de
ses cibles à cause de la mauvaise qualité de l'énergie
électrique livrée aux consommateurs autrement dit à cause
du déficit d'électricité ;
- Les moyens utilisés par la SNEL pour atteindre ses
cibles sont insignifiants.
Ainsi, ces résultats nous démontrent que la
stratégie de communication appliquée par la Société
Nationale d'Electricité SNEL n'est pas efficace dans la mesure où
la qualité de service rendu par la dite entreprise à sa
clientèle ne s'améliore pas. Ce qui nous pousse à
confirmer notre hypothèse de départ.
Partant des résultats précédents, nous
proposons à la SNEL ce qui suit :
Ø Renouveler et moderniser les outils de
production ;
Ø Organiser le sondage sur la qualité des
services par la communication porte à porte ;
Ø Elargir la durée de la sensibilisation au
média pour permettre aux abonnés de bien capter les
messages ;
Ø Doter les moyens importants au service ayant la
communication dans ses attributions pour mieux gérer la communication de
crise ;
Ø Adapter les ressources humaines par un renforcement
des capacités.
Enfin, nous demandons à tout lecteur avertir de bien
vouloir nous excuser des imperfections qui seraient constatées dans le
présent travail qui du moins reste qu'une oeuvre humaine.
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