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Enjeux d'une stratégie de communication de crise face au déficit de production d'électricité. Cas de la société nationale d'électricité SNEL.

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par Ornella NTANGA TSHISUAKA
Université de Kinshasa, RD Congo - Licence 2014
  

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Paragraphe 3 : L'extension de la ville de Kinshasa vis-à-vis de la

fourniture d'électricité

La distribution de l'énergie électrique dans la ville de Kinshasa, à l'époque Léopoldville, a commencé à la commune Kalina, actuel Gombe, au début des années 30. Elle était alimentée par la centrale thermique.

A la suite de l'augmentation de la demande d'électricité, une centrale hydroélectrique fut construite en deux phases à SANGA sur la rivière INKISI et mise en service progressivement à partir de 1932. Ceci amène la puissance totale installée à 12 MW dans la ville et pour six groupes en phase finale. C'est ainsi qu'en réseau 6,6 Kv fut implanté et alimenté par la ligne 66 Kv depuis la centrale de SANGA au travers un inspecteur 66/6,6 Kv implanté à Kalina.

Par ailleurs, l'apport de la centrale de SANGA induire une intense activité industrielle et commerciale dans la commune de Kalina ou naquit un important quartier résidentiel. Notons que, le premier contrat de concession pour l'installation, le développement et l'exploitation du réseau de distribution de Kinshasa, a été signé dans les années 40 entre la colonie et colectric, une entreprise coloniale belge pour l'électricité du Congo49(*).

En effet, suite à l'extension rapide du réseau 6,6 Kv due à l'extension de la ville, la centrale de Zongo fut construite en aval de celle de Sanga, sur la rivière Inkisi à 120 Km de Kinshasa. Cette centrale de 75 MW, réalise également en deux phases, entrant progressivement en service à partir de 1995.

Quand au réseau de 30 Kv, c'est-à-dire ligne et sous stations associées, son développement s'est réalisé de la manière suivante :

Ø De 1950 à 1959, suite à une croissance de charge de 8,9 à 31,9 MW, les sous-stations suivantes furent construites : 30/6,6 Kv Ndolo, Makala, Lingwala, Sendwe et Limete qui étaient alimentées par une boucle 30 Kv à partir de l'unique injection au poste 132/30 Kv de Makala, la tension 132 Kv provenant de la centrale de Zongo. De ces quatre sous-stations fut dérivé le réseau 6,6 Kv de distribution qui alimente encore certaines cabines quartiers de la capitale ;

Ø Entre 1970 et 1979, l'implantation de plusieurs sous-stations 30/6,6 Kv suite à la mise en service de la centrale d'Inga I et de la ligne 220 Kv Inga-Kinshasa dès 1972, il s'agit des sous -stations suivantes : N'sele (1970), Golf(1972), Badiadingi(1973), Campus UNIKIN (1974), Voix du peuple (RTNC) en 1976 et Lemba (1978). La charge de la ville fut de 123 MW en 1979 ;

Ø L'étape suivante est de 1980 à 1990, celle-ci est marquée par 3 sous-stations qui ont été construites grâce à la centrale d'Inga I et à l'apport supplémentaire de la centrale d'Inga II, mise en service à partir de 1981 ; il s'agit de Kinsuka (1970), Masina (1982), parlement et centre des affaires (1988). La charge de la ville était de 270 MW en 1990 ;

Ø Enfin, de 1990 à 2001, trois sous-stations ont été construites, suivies d'une implantation des certaines cabines MT/BT. Nous avons les sous-stations de Bandalungwa , Kinkole et celle de Kingabwa.

En effet, suite à la demande d'énergie électrique très agressive dans les secteurs résidentiels (ménages) du à l'apparition des activités semi-industrielles et commerciales, pour des raisons de service de la ^population et la croissance démographique créée par l'exode rurale, la charge de la ville en 2000 était de 361 MW.

La charge actuelle de la ville de Kinshasa se situerait au tour de 385 MW et l'évolution de la demande est estimée à 400 MW le taux de croissance étant à 3% l'an pour le Nord et le Sud de la ville ; par contre à l'Ouest et à l'Est de la ville où il existe une grande zone de développement, il y a lieu de tenir compte en plus du taux de croissance susmentionné, de l'apparition de nouvelles zones telles que Mikonga, Bibwa, etc.

* 49 KALEMA TABU, Analyse de la qualité de service et de distribution d'une entreprise publique en situation de monopole, cas de la SNEL, mémoire, FAGEG, Unikin, 2005-2006, p. 38

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