- Aucun enquêté qui connait les facteurs de
risque de la grossesse molaire
- 89,4% des cas les enquêtés connaissent le
nursing à appliquer devant un cas de grossesse molaire
- Tous les enquêtés citent la surveillance de la
hauteur utérine, les nausées et vomissements et les saignements
vaginaux comme éléments de surveillance en cas de la grossesse
molaire
SUMMARY
Our study related to the
evaluation of the level of knowledge of the personnel male nurse on the molar
pregnancy. To approach it, we laid down ourselves the objectives below:
- To evaluate the level of knowledge of the personnel looking
after on the signs of the molar pregnancy;
- To determine the training level of the personnel looking after
on the factors of risk of the molar pregnancy;
- To evaluate the assumption of responsibility of the woman with
molar pregnancy by the looking after personnel of the hospital of Rwamagana.
After analysis and
interpretation of the data, we arrived at the following conclusions:
- 89,4% of surveyed which
know the clinical signs of a molar pregnancy
- all inquired speak about
the abnormal growth of the uterus, nauseas and vomiting and of the vaginal
bleedings like clinical signs of the molar pregnancy
- 74,2% of surveyed did
not receive the formation on the molar pregnancy
- 85,7% of surveyed
received formation only once
- No inquired which know
the factors of risk of the molar pregnancy
- 89,4% of the surveyed
cases know the nursing to be applied in front of a case of molar pregnancy
- All inquired quote the
monitoring uterine height, nauseas and vomiting and the bleedings vaginal like
elements of monitoring in the event of the molar pregnancy
0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
La grossesse molaire est une complication rare qui survient
lorsque les premières cellules nées de la fécondation de
l'ovule par le spermatozoïde ne se développent pas normalement.
Lors d'une grossesse normale, l'oeuf fécondé comporte 23
chromosomes maternels et 23 chromosomes paternels, soit 46 en tout. Lors d'une
grossesse molaire, les chromosomes maternels et paternels sont mal
répartis et les cellules destinées à former le placenta
sont anormales (1).
Cette maladie concerne une à trois grossesses pour
1 000. Le risque de dégénérescence cancéreuse
atteint 10 %. Ce risque est proche de 10 - 15 % pour les môles
complètes et de 0,5 à 3 % pour les môles partielles.
La môle est plus fréquente chez la femme jeune et
âgée. Elle semble plus fréquente en Asie du Sud-Est (1/200
grossesses) (2).
La fréquence de la môle hydatiforme varie d'un pays
à l'autre, d'une région à l'autre. En effet, il semble
qu'il existe une surestimation dans les populations hospitalisées des
pays en développement car en milieu rural seules les grossesses
pathologiques sont hospitalisées. Inversement, on note une sous
estimation dans les études qui excluent les fausses couches. La
fréquence de la môle diminue si on ne pratique pas un examen
systématique des produits d'avortements (7). Son incidence varie de 1
sur 2000 à 2500 grossesses aux Etats Unis contre 1 sur 185 à 200
en Asie et 1 sur 500 en Amérique du Sud (Brésil et Mexique) (2).
En France, la fréquence des môles hydatiques ou
grossesses molaires est estimée à environ 1 pour 1 000
grossesses (4).
Dans une étude menée au Maroc, le taux des
Môles Hydatiformes représentait 0,43 % des grossesses et
13,5 % des avortements. La moyenne d'âge de nos patientes
était de 25ans (16 à 55) (3).
Au Madagascar, dans une étude réalisée au
centre hospitalier d'Antananarivo, la fréquence de la môle
hydatiforme était de 14 sur 2547 grossesses enregistrées, ce qui
représente une grossesse molaire sur 181 grossesses durant les
années 2011 à 2013 (7). Au CHU de la maternité de
Befetatanana, le centre de référence national au Madagascar, la
grossesse molaire est d'une sur 328 grossesses (7).
Au Bourkina Fasso une étude menée en 2012 a
rapporté une fréquence variant entre 7,9 à 12,8 cas de
grossesse molaire pour 1000 accouchements (6).
En Tunisie, pendant l'année 2013, la fréquence de
la grossesse molaire était de 1 sur 556 accouchements dans le district
de Tunis qui comptait une population de 125.695 (5).
Au Rwanda, le MINISANTE rapporte une fréquence de la
môle hydatiforme variant entre 1 sur 500 à 1000 grossesses (8).
Le même rapport du MINISANTE précise qu'à
l'hôpital de Gisenyi la fréquence de la grossesse molaire est de 1
sur 951 grossesses pour l'année 2009 et 4 sur 1250 grossesses pour les
années 2012 et 2013 (8).
L'hôpital de Rwamagana qui est notre milieu d'étude,
la fréquence de la grossesse molaire est de 3 grossesses molaires sur
1000 accouchements, a rapporté le rapport annuel de l'année 2014
(9).
Au vu de ce qui précède et compte tenu de la prise
en charge de cette pathologie qui s'avère difficile surtout en zone
rurale dépourvue du personnel de santé spécialisé
et régulièrement recyclé, un bon nombre des questions nous
est venu à l'esprit pour mener à bon port cette recherche.
|