Annexe 10 : Kit Manager
Les opposants
|
Ne pas focaliser sur eux. Leur manque d'objectivité et
leur approche négative les décrédibilise
|
Les résistants
|
Les intégrer dans les groupes de travail tout en
étant clair sur ce qui est négociable ou pas
|
Les grincheux
|
Les écouter, car ils peuvent apporter des arguments
intéressants. Il faudra éviter qu'ils participent aux ateliers de
travail
|
Les
irréductibles
|
Ne pas communiquer avec eux. Ils vont tout faire pour saborder
le projet
|
|
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
58
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Annexe 11 : Entretien qualité avec
infirmières :
Entretien qualité mené avec les infirmiers qui ont
accepté de répondre à mes questions : Nombre de parient
sur la résidence :
Valérie : 20
|
Magali :
3
|
Aurélie : 20
|
Philippe : 20
|
Pascale :
4
|
|
1/Afin de répondre au nouveau décret et la mise en
place du projet personnalisé en résidence, seriez-vous prêt
à partager des informations concernant les résidents
régulièrement pour une meilleure prise en charge ?
Valérie :
Oui bien sûr, le plus régulièrement
possible. Tous les petits détails peuvent aider à une meilleure
prise en charge. Actuellement, c'est fait au jour le jour pour les personnes
qui ont besoin ce jour là, pas les autres, puis les infos, c'est un peu
le téléphone arabe, ça passe tout à l'oral....
|
Magali :
Tout à fait d'accord pour mes patients
|
Aurélie :
Oui complètement
|
Philippe :
Oui ça va de soi, c'est une priorité de
communiquer au sujet des résidents. Une chose simple non prise en compte
peut avoir des répercussions graves sur l'état de santé
d'une personne.
|
Pascale : Oui on le fait déjà quand un
résident à des besoins particuliers
|
|
2/ Selon vous, à quelle fréquence ?
Valérie :
1 fois par mois au moins
Magali :
Tous les 3 mois. Actuellement les infirmières
libérales fonctionnent par trimestre avec la sécu (dsi), donc ils
seraient bien que cela soit au même moment, comme cela on fait un point
sur les besoins avec la résidence aussi
|
|
59
Pascale :
Comme je le disais, on le fait déjà
quotidiennement quand c'est nécessaire. Pas besoin de le faire plus. On
est des libérales, il n'y a pas de cotation pour des réunions.
|
|
Aurélie :
Tous les jours pour les points essentiels, et une fois par mois
pour le projet personnalisé
Philippe :
Dès que nécessaire, comme on le fait actuellement,
c'est-à-dire tous les jours, pour les résidents qui en ont
besoin
3/ Au moins une fois par mois ?
Valérie :
J'avais juste !
|
Magali :
Non c'est trop, on communique déjà au quotidien
quand il y a des besoins particulier
|
Aurélie : Oui
|
Philippe :
« Joker ! », je ne vois pas l'intérêt. On
communique assez tous les jours. Je préfère être
auprès d'un résident qu'en réunion. C'est pour ça
que j'ai choisi le libéral
|
Pascale : Toujours pas
|
|
4/ Lors de l'arrivée d'un nouveau résident,
quelles sont les informations que vous souhaiteriez connaitre avant son
arrivée ?
Valérie :
-les besoins au niveau nursing -Gabarit
-Evaluer les besoins physiques
|
Magali :
-le gabarit (on est une équipe de fille, donc si une
personne est obèse on ne peut pas la prendre)
-Etat de dépendance
-Pathologie associée
-Evaluer la pénibilité physique pour
évaluer le temps des soins
-Comment elle est entourée, famille proche ou personne
seule
|
Aurélie :
L'autonomie de la personne. La grille Aggir reste vague.
-Traitement
-Pouvoir appeler les anciennes infirmières ou
hôpital pour avoir informations
|
Philippe :
Son traitement
Ses antécédents
Pour évaluer ses besoins, les passages qu'n devra
faire
|
Pascale :
Ses besoins en nursing, cela détermine quand même
son autonomie
Il faut qu'on évalue le temps qu'on devra rester avec la
personne pour rentrer dans les temps de notre tournée. Nous faisons
beaucoup de domicile aussi
|
|
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
60
5/ Auriez-vous besoin d'un rendez-vous avec les familles ?
Valérie :
Pas sûr, ils nous apportent des mauvaises informations.
Ils ne voient pas leur parent objectivement, sont dans le déni ou les
maternent trop.
|
Magali :
Non, je le faisais avant, mais cela met des filtres. On
n'écoute pas la personne comme il le faudrait. Donc je ne souhaite pas
les rencontrer
|
Aurélie :
Pas forcément un rendez-vous mais les appeler et faire un
point avec eux
|
Philippe :
Non pas besoin
|
Pascale :
Non on écoute le patient en priorité
|
|
6/ Lorsque les employés de la résidence sont en
relation avec les services d'urgence, ces derniers nous demande le traitement,
les antécédents. Etes-vous prêt à laisser dans
l'appartement un classeur avec tous les éléments mis à
jour (traitement, analyse, radio...)?
Valérie :
Déjà mis en place
|
Magali :
C'est primordial, oui bien sûr
|
Aurélie :
Oui il faudrait un classeur plutôt nos cahiers, ce serait
plus facile, avec des intercalaires, traitements, analyses, rapport
d'hospitalisation, passage du médecin et préconisation
|
Philippe :
C'est déjà fait, cahier en place
|
Pascale :
Nous laissons tout au cabinet, il n'y a pas de transmissions
dans l'appartement des patient qui ont besoin d'un suivi total du
traitement.
Mais je comprends le besoin de la résidence en cas
d'urgence. Il faut que j'en parle avec mes collègues
|
|
7/ Selon vous, quelles informations doit connaitre la
résidence pour mieux suivre un résident ?
Valérie :
Les antécédents pour les services d'urgence. Sinon
les besoins au niveau stimulations, besoins « régimes alimentaire
», rythme de vie
|
Magali :
Ce qui me fait peur quand je laisse un résident qui ne va
pas bien, c'est :
« est-ce que l'auxiliaire va bien avoir l'information
» ? Vu que cela se fait à l'oral, le téléphone
arabe... me fait peur et je ne sais pas si mon patient sera correctement
surveiller
|
|
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
61
Aurélie :
Les habitudes de vie, si le résident veut faire une
sieste, car des fois les ménages sont fait l'après
midi et cela dérange le résident. Sinon :
-Diabète
-Anti coagulant
-Prothèses en place (si chute)
-Sujet à risque cardiaque
- Allergie
Philippe :
Les antécédents pour les urgences, il faudrait les
avoir pour tout le monde
Pascale :
Pour la résidence, il est nécessaire de
connaitre son rythme, sieste, heure de lever...
Régime alimentaire
Diabète car la personne peut faire des hypo, et
là il faut vite leur donner du sucre rapide
Mixé
Allergie
Port de prothèse en cas de chute
8/Seriez-vous prêt à mettre en place avec la
résidence une « fiche recueil »pour la partie soin que vous
remplierez à chaque nouvelle arrivée, pour assurer une
première étape du projet personnalisé ?
Valérie :
Bien sûr, et à garder dans le classeur qu'on
mettrait dans leur appartement
|
Magali :
Oui complètement, je travaille actuellement avec une
fiche autonomie, et un code couleur, qui
permet d'identifier tout de suite les besoins
Vert=autonome
Jaune=moyen, besoin aide partielle
Rouge = Dépendant
|
Aurélie :
Oui, les questions sont déjà posées, donc
un support écrit serait un plus
|
Philippe :
Pourquoi pas, si ça peut aider les auxiliaires
|
Pascale :
Ca oui, ça me semble cohérent pour votre
structure
|
|
9/ Et la mettre à jour au moins une fois par an ?
Magali :
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
62
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
Je dirai une fois par trimestre quand réunion pour le
projet personnalisé
|
Aurélie :
Oui bien sûr, c'est notre rôle
|
Philippe :
Oui, c'est déjà fait
|
Pascale : Oui
|
|
10/ Est-ce qu'une réunion mensuelle avec auxiliaire de
vie, responsable hébergement, aide hôtelière
référente serait envisageable pour le suivi du projet
personnalisé ?
Valérie :
Complétement d'accord, cela apporterait à tout le
monde, même à nous infirmier. On apprendrait plus sur les
résidents, patient, et ça nous permettrait d'aller plus vite dans
certaines décisions, comme mise en place de matériel, essai de
produit d'incontinence, et on aurait tous le même discours avec le
résident. Donc OUI
|
Magali :
Ca me semble compliqué qu'il y ai tout le monde à
chaque fois, mais au moins la référente du résident et la
responsable d'hébergement.
|
Aurélie :
Oui vu qu'on est quatre à tourner, cela nous ferait une
réunion tous les quatre mois, et puis ce serait intéressant
d'avoir tout le monde en même temps
|
Philippe :
Non, pour moi il y a aucun intérêt à le
faire. Cela fait beaucoup trop. 1 voir 2 maxi par an et oui avec les
auxiliaires et veilleuses de nuit, ce serait bien, l'animatrice pour
vérifier les activités du résident et un membre de la
direction
|
Pascale :
Je travaille beaucoup à domicile. Ils sont bien mieux ici
que chez eux. Ils ont tout pour être bien
Donc je ne vois pas à quoi ça servirait à
part faire des réunions
|
|
11/ Auriez-vous des idées pour une meilleure prise en
charge sur notre établissement ?
Valérie :
Un classeur identique dans tous les appartements et que les
auxiliaires puissent aussi nous noter des informations, que les médecins
aussi notent leur passage...Et tout classer à l'identique pour plus de
rapidité quand on appelle les services d'urgence. Donc gain de temps
|
|
Magali :
On a fait le tour
63
Aurélie :
Mettre le classeur en place et demander aussi aux kiné et
orthophoniste de noter leur passage pour savoir où en est les
rééducations et pouvoir leur laisser des messages.
Avoir un onglet pour les familles et pouvoir leur laisser des
messages
Avoir un onglet pour les auxiliaires de vie de la
résidence et qu'elle puissent nous noter des message aussi
|
|
Philippe :
Tout ce que l'on fait est déjà très bien
Pascale :
Déjà répondu, tout est déjà
très bien. Rien à changer
|
|
Elodie Wakhevitsch-Parcours Manager centre de profit
64
|
|