Paragraphe 2) des tensions avec la population
locale.
Le gaspillage de ressources collectives comme l'eau pour des
activités récréatives qui plus est lorsque certains
mauriciens n'ont pas accès à l'eau courante (environ 20 % de
mauriciens n'auraient pas l'accès à l'eau courante en 2011)
peuvent susciter un sentiment de frustration envers les touristes. La
délivrance de titre du domaine public à des entités
privées peut se révéler néfaste, en effet certaines
portions de plage sont alors occupées par des organismes privées.
Ces organismes privés peuvent alors choisir qui a le droit de profiter
de ces plages. Généralement elles sont réservées
aux touristes. Cette « privatisation » peut donner le sentiment d'une
société à 2 vitesses ou les personnes venant de
l'extérieur sont favorisés. Cela peut également donner le
sentiment d'un « économisme » (la sphère
économique prime sur toutes les autres sphères y compris le
social) excessif. Les préoccupations des populations locales semblent
trop souvent reléguer au second rang. IL est patent qu'il faille trouver
un optimum entre le développement touristique et les
préoccupations des populations locales. Si tout est concentré sur
le développement touristique sans prise en compte des avis d'une
population domestique, un climat de défiance voire d'insurrection peut
s'installer. A contrario si aucun compromis ou aucune concession n'est fait par
une population locale aux autorités le développement d'un pays ne
pourra s'opérer via le secteur touristique (accepter par exemple qu'une
partie du territoire soit classé patrimoine de l'Unesco, et certaines
activités peuvent alors être interdites, c'est le cas de
randonnée dans ces zones).
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