Conclusion Partie 1
Nous avons vu que la croissance économique engendraient
des effets négatifs en terme de pollution, de réchauffement
climatique d'atteintes à la biodiversité pour les pays du sud. La
santé humaine était également impacté
négativement mais de façon indirecte par la croissance
économique. Le rapport Brundtland a été un formidable
tremplin pour mettre au gout du jour le concept de développement
durable. C'est dans cette voie que les pays du sud doivent s'engager une
charnière entre croissance économique et protection de
l'environnement. Continuer un développement sans prendre en compte dans
un premier temps l'environnement est un pari bien trop risqué comme l'a
montré le GIEC, si rien n'est fait les conséquences
désastreuses feront leur apparition. Une croissance
décomplexée comme le montre les néoclassiques n'est pas un
optimum, à contrario la décroissance est un concept de rupture,
à cette égard n'est pas une solution. Ce concept nie tout
progrès social ou économique, et la mise en place de ce concept
peut se faire avec des couts sociaux importants ex : lorsqu'on cherche à
réduire la démographie d'un pays c'est le cas de l'enfant unique
en Chine durant plusieurs décennies.
Nous allons à présent analyser la partie 2 de
notre étude qui s'intéressera davantage à un secteur
pouvant concilier protection de l'environnement et croissance pour les Pays du
sud.
Partie 2 application du développement
durable à un secteur porteur pour les pays du sud.
Introduction partie 2
Lors de la conférence de rio sur le
développement durable en 1992, 170 pays signaient sous l'égide de
l'Onu un agenda « l'agenda 21 ». Cet agenda 21 consacrait le «
tourisme durable » comme une application concrète du
développement durable. Il était reconnu que le tourisme pouvait
représentait une part importante des économies des pays du sud
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surtout des économies insulaires (70% de
l'économie de Maurice en 2004 selon l'organisation mondiale du
tourisme). Cela représentait donc un formidable levier d'action
d'appliquer véritablement le développement durable dans ces pays.
Des recommandations furent alors édictées pour les gouvernements
locaux pour les aider à développer le « produit touristique
» tout en promouvant la protection de l'environnement et notamment des
sites touristiques, mais également trouver un point d'équilibre
avec les natifs de ces pays. Le tourisme au vu de la faible quantité en
dotation en capital humain qu'elle nécessite, et de la beauté des
sites touristiques présents dans de nombreux pays du sud peut se
transformer en avantage comparatif. En outre cela peut se cristalliser comme un
formidable vecteur de croissance pour ces pays à conditions que les
politiques touristiques soient adaptées. Ainsi la composante
environnementale doit être pleinement intégrée, une
politique touristique non maitrisée et complètement
débridée risque de saccager l'environnement, mais
également de détruite à terme le bien touristique (sans
compter les différents couts sociaux sur la population domestique). Nous
verrons donc dans un IVème chapitre que le tourisme peut être une
source de développement durable porteur pour les pays du sud et nous
verrons dans un 5ième chapitre l'exemple d'une
économie du sud qui a misé massivement sur le tourisme.
Chapitre 4) le tourisme une source de
développement pour les pays du sud. Ce chapitre sera
agrémenté de 3 sections les différentes formes de
tourismes, le tourisme facteur de croissance économique, les limites
économiques du tourisme et les enjeux environnementaux du tourisme.
Section 1) les différentes formes de tourisme
en relation avec les pays du sud.
Paragraphe 1) le tourisme d'affaires
Cette forme de tourisme est caractéristique de
motivations professionnelles. En effet le tourisme d'affaires se produit
lorsqu'il y'a des réunions, des congrès, des séminaires.
Les composantes des autres formes de tourismes (hébergements, visites de
sites) sont également présentes. Cette forme de tourisme est donc
en lien direct avec l'activité économique d'un pays ou d'une
zone. Cette forme de tourisme est en cela assez faible dans les pays du sud,
car elle est dépendante de l'activité économique et donc
de paramètres macroéconomiques. La balance commerciale sera un
élément important. Un pays avec un solde de la balance
commerciale déficitaire sera un pays qui importe davantage qui exporte
donc un pays peu compétitive au niveau industriel, avec lequel il sera
peu avantageux de « faire des affaires ». Les institutions
également sont importantes, un pays avec un fonctionnement
démocratique qui assure la transparence au niveau des «
règle du jeu »
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représentera une sécurité juridique pour
des investisseurs étrangers. Il peut cependant y'avoir des biais,
certains investisseurs peu scrupuleux pourraient essayer de profiter de
conditions mafieuses pour s'implanter sur un nouveau marché. Certains
pays du sud ont réussi à entretenir un tourisme d'affaires, c'est
le cas de l'ile Maurice notamment ou le taux de prélèvement
obligatoire est très faible à l'ile Maurice, La plus haute
tranche du taux d'imposition est de 15%, il n'y pas non plus d'impôt de
solidarité sur la fortune.
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