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Pays du sud dilemme entre croissance économique et protection de l'environnement. ex de l'ile maurice.


par Dany Techer
Université de La Réunion - Maîtrise economie appliquée  2017
  

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Conclusion Partie 1

Nous avons vu que la croissance économique engendraient des effets négatifs en terme de pollution, de réchauffement climatique d'atteintes à la biodiversité pour les pays du sud. La santé humaine était également impacté négativement mais de façon indirecte par la croissance économique. Le rapport Brundtland a été un formidable tremplin pour mettre au gout du jour le concept de développement durable. C'est dans cette voie que les pays du sud doivent s'engager une charnière entre croissance économique et protection de l'environnement. Continuer un développement sans prendre en compte dans un premier temps l'environnement est un pari bien trop risqué comme l'a montré le GIEC, si rien n'est fait les conséquences désastreuses feront leur apparition. Une croissance décomplexée comme le montre les néoclassiques n'est pas un optimum, à contrario la décroissance est un concept de rupture, à cette égard n'est pas une solution. Ce concept nie tout progrès social ou économique, et la mise en place de ce concept peut se faire avec des couts sociaux importants ex : lorsqu'on cherche à réduire la démographie d'un pays c'est le cas de l'enfant unique en Chine durant plusieurs décennies.

Nous allons à présent analyser la partie 2 de notre étude qui s'intéressera davantage à un secteur pouvant concilier protection de l'environnement et croissance pour les Pays du sud.

Partie 2 application du développement durable à un secteur porteur pour les pays du sud.

Introduction partie 2

Lors de la conférence de rio sur le développement durable en 1992, 170 pays signaient sous l'égide de l'Onu un agenda « l'agenda 21 ». Cet agenda 21 consacrait le « tourisme durable » comme une application concrète du développement durable. Il était reconnu que le tourisme pouvait représentait une part importante des économies des pays du sud

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surtout des économies insulaires (70% de l'économie de Maurice en 2004 selon l'organisation mondiale du tourisme). Cela représentait donc un formidable levier d'action d'appliquer véritablement le développement durable dans ces pays. Des recommandations furent alors édictées pour les gouvernements locaux pour les aider à développer le « produit touristique » tout en promouvant la protection de l'environnement et notamment des sites touristiques, mais également trouver un point d'équilibre avec les natifs de ces pays. Le tourisme au vu de la faible quantité en dotation en capital humain qu'elle nécessite, et de la beauté des sites touristiques présents dans de nombreux pays du sud peut se transformer en avantage comparatif. En outre cela peut se cristalliser comme un formidable vecteur de croissance pour ces pays à conditions que les politiques touristiques soient adaptées. Ainsi la composante environnementale doit être pleinement intégrée, une politique touristique non maitrisée et complètement débridée risque de saccager l'environnement, mais également de détruite à terme le bien touristique (sans compter les différents couts sociaux sur la population domestique). Nous verrons donc dans un IVème chapitre que le tourisme peut être une source de développement durable porteur pour les pays du sud et nous verrons dans un 5ième chapitre l'exemple d'une économie du sud qui a misé massivement sur le tourisme.

Chapitre 4) le tourisme une source de développement pour les pays du sud. Ce chapitre sera agrémenté de 3 sections les différentes formes de tourismes, le tourisme facteur de croissance économique, les limites économiques du tourisme et les enjeux environnementaux du tourisme.

Section 1) les différentes formes de tourisme en relation avec les pays du sud.

Paragraphe 1) le tourisme d'affaires

Cette forme de tourisme est caractéristique de motivations professionnelles. En effet le tourisme d'affaires se produit lorsqu'il y'a des réunions, des congrès, des séminaires. Les composantes des autres formes de tourismes (hébergements, visites de sites) sont également présentes. Cette forme de tourisme est donc en lien direct avec l'activité économique d'un pays ou d'une zone. Cette forme de tourisme est en cela assez faible dans les pays du sud, car elle est dépendante de l'activité économique et donc de paramètres macroéconomiques. La balance commerciale sera un élément important. Un pays avec un solde de la balance commerciale déficitaire sera un pays qui importe davantage qui exporte donc un pays peu compétitive au niveau industriel, avec lequel il sera peu avantageux de « faire des affaires ». Les institutions également sont importantes, un pays avec un fonctionnement démocratique qui assure la transparence au niveau des « règle du jeu »

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représentera une sécurité juridique pour des investisseurs étrangers. Il peut cependant y'avoir des biais, certains investisseurs peu scrupuleux pourraient essayer de profiter de conditions mafieuses pour s'implanter sur un nouveau marché. Certains pays du sud ont réussi à entretenir un tourisme d'affaires, c'est le cas de l'ile Maurice notamment ou le taux de prélèvement obligatoire est très faible à l'ile Maurice, La plus haute tranche du taux d'imposition est de 15%, il n'y pas non plus d'impôt de solidarité sur la fortune.

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