Chapitre 3) lien entre croissance et environnement : un
faux dilemme.
Dans ce chapitre 3 nous verrons 3 sections, l'urgence d'agir
pour les pays du sud, la croissance verte un investissement rentable et la
croissance qui est la solution à la dégradation de
l'environnement.
Section 1) l'urgence d'agir dans les pays du sud.
Paragraphe 1) l'urgence d'agir en raison de la hausse
de la température.
S'il advient que le climat se réchauffe de 2
degrés à l'horizon 2100, les conséquences pourraient
être catastrophiques pour les pays du sud. En effet au vu de l'importance
du secteur agricole dans les pays d'Afrique, une hausse de la
température pourrait accroitre les épisodes pluvieux en Afrique,
ce qui risquerait de nuire au rendement des récoltes africaines, ce qui
pourrait constituer des épisodes de famines. A contrario lors des
épisodes moins pluvieux pourrait amplifier les problèmes
sanitaires en raison du système de santé défaillants des
pays en Afrique. La hausse de la température risque également
d'exacerber les épisodes de canicule au Moyen orient tel que le Qatar ou
l'Iran ou souvent les
34
températures dépassent 50 degrés en
été. L'ONU prévoit également 250 millions de
migrants climatiques si rien n'est fait pour inverser la tendance infernale. La
banque mondiale met également en évidence la propagation de
maladies sous l'influence des vagues de chaleur comme le paludisme. Certaines
maladies qui ont partiellement disparus risquent de résurger car la
chaleur peut être un facteur propice à leur
réapparition.
Paragraphe 2) une pauvreté qui pourrait
s'accroitre
La recrudescence de cyclones (dans l'océan Indien)
typhons (en Asie) pourraient fomenter une spirale inflationniste. En effet les
produits agricoles sont fortement volatiles, et en cas de
phénomène cyclonique les prix des produits agricoles risquent de
flamber parce qu'une bonne partie des récoltes auront été
détruites. Les offreurs auraient donc un produit en petite
quantité et peu compétitives, les demandeurs auraient en face
d'eux un produit hors de prix. La banque mondiale estime une inflation à
12% concernant les produits alimentaires d'ici 2030. La malnutrition est
également un risque potentiel à cause de la hausse des
océans qui risque de faire disparaitre certaines espèces dont se
nourrissaient les habitants des pays du sud.
Passons à présent à la section 2 une
transition écologique rentable ?
Section 2) une transition écologique rentable
?
Paragraphe 1) une croissance verte
Une des solutions que la protection de l'environnement soit
rentable c'est d'investir dans des énergies renouvelables. En effet
selon l'OCDE la croissance verte n'est pas une substitution du
développement durable mais « plutôt une manière de
réaliser des progrès concrets dans les piliers environnementales
et économiques du développement durable ». Selon l'OCDE la
croissance verte « doit être une croissance plus durable et plus
inclusive ». Pour réaliser cette objectif la croissance verte doit
s'atteler à créer de nouvelles technologies ou services
écologiques qui permettent l'accès à de nouveaux
marchés. Les « goulots d'étranglements » (toujours
selon l'OCDE) doivent être dépassés, autrement dit-les
facteurs de production amenant à une croissante verte doivent être
trouvés. De plus pour amener une croissance verte dans les pays du sud
il faudrait le transfert de technologies d'approvisionnement en eau ou
transport qui soit plus efficiente permettant de diminuer la pauvreté ou
du moins la précarité. Il y'a également un verdissement de
la finance, avec des obligations vertes que l'on appelle Green Bond, ces
obligations sont fortement rémunératrices sur les
activités de développement durable. Dans les pays du sud la
finance a un poids marginal, il serait utopique de penser à un
développement de la finance verte.
35
|