Analyse des dépenses publiques et croissance économique en république démocratique du Congo de 2011 à 2014.( Télécharger le fichier original )par Nathanaël MBO BIKEBUA Université de Lubumbashi / Unilu - 2016 2015 |
2. PROBLEMATIQUELa problématique est la question qui donne au travail la structure, les concepts fondamentaux, et les idées générales qui inspireront l'analyse8(*). Il existe au sein de chaque pays une organisation institutionnelle visant à concevoir les ressources publiques. Les opérations qui mettent en oeuvre à utiliser les ressources pour soutenir les institutions en vue de garantir au pays la stabilité économique et sociale et la promotion des affaires. La croissance économique en R.D.C est l'un des objectifs du carré magique de Nicolas Kaldor que notre gouvernement à 50% réussi dans la mesure où nous avons connu une évolution du taux de croissance variant (de 2011 à 2014) avec des taux respectifs de 6,5% ; 7,2% ; 8,2% et 8,9%. Cette évolution est due notamment du fait que : Ø Il y l'application des politiques conjoncturelles restrictives (politique de quota) Ø Et les reformes structurelles des premières générations (partenariat dans le secteur minier, etc.) Ces politiques ont permis de relancer la croissance économiques durant les années ci-haut citées, au cours de ces années, nos études, les résultats économiques de la R.D.C ont été remarquables du point de vue de la croissance économique. Et notre préoccupation centrale est basée sur les questions suivantes : ü Comment les dépenses publiques ont-elles évolué pendant la période de notre étude qui va de 2011 à 2014 ? ü Quel a été l'impact de cette évolution sur la croissance économique ? 3. HYPOTHESES DU TRAVAILJ. Freyssinet définit l'hypothèse comme la proposition de répondre aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche formulée en des termes tels que l'observation et l'analyse puis fournir une réponse9(*). Nous avons constaté que depuis l'année 2011 à 2014 un accroissement des dépenses publiques dans le domaine plus précisément les infrastructures, supports matériels de l'économie (routes, ports, ponts, constructions des édifices publics, réhabilitation des administrations publiques, achat des équipements militaires, etc.). Selon la théorie des classiques, plus précisément parlant des dépenses publiques, nous nous sommes servi de la théorie « effet d'éviction » qui explique la situation de notre économie dans la mesure où l'Etat intervient dans l'économie en produisant les biens publics (infrastructures, construction des barrages, réhabilitation des administrations, ...) plus il étouffe l'investissement privé dans ce domaine, tel est le cas de notre économie. L'accroissement positif des dépenses publiques dans le domaine de l'infrastructure (routes, ponts, ports, barrages), des supports matériels de l'économie qui facilitent l'entrée des recettes sachant le caractère d'extraversion de notre économie ce qu'entraine également le caractère d'une croissance importée que connait notre économie, l'Etat s'attelle plus sur les dépenses dans les domaines ci-haut cités pour alimenter sa croissance économique. * 8Laki Maurice M M'bayo, l'art de confectionner un travail scientifique, presse universitaire de Lubumbashi, UNILU, inédit, p38. * 9 J. Freyssinet, Méthode de recherche en science sociale, édition AES, Paris, p112 |
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