a. Dépenses effectives et dépenses de
transfert
Certaines dépenses de l'Etat sont des
consommations : l'Etat achète des biens et services pour son usage,
un peu comme le ferait un particulier : des automobiles, des machines
à écrire, du mobilier, etc. D'autres dépenses
correspondent à des salaires, versés par l'Etat débiteur
à ses créanciers bilatéraux ou multilatéraux
(intérêts de la dette publique). Cette première
catégorie de dépenses correspond à la vie des services
publics, à l'activité des administrations.
D'autres dépenses correspondent à un simple
transfert de revenus d'un secteur à un autre. Tel est le cas par
exemple, des dépenses de la sécurité sociale ou des
dépenses d'assistance ou encore celui de subventions aux
activités ou entreprises privées.
b. Dépense de fonctionnement et dépense en
capital
Les dépenses de fonctionnement sont les dépenses
courantes nécessitées par la marche des services publics et la
vie de l'Etat : paiement du personnel, entretien du matériel, etc.
Elles n'impliquent aucun transfert de capital du secteur privé, elles ne
concernent en somme que l'emploi de revenus de l'Etat ou de la nation, son
capital et non ses revenus. Au contraire, les dépenses en capital
concernent la fortune de la nation, son capital et non ses revenus :
telles sont par exemple les dépenses d'investissement,
d'équipement, de reconstruction, etc.
Notons cependant que les dépenses de fonctionnement
sont aussi appelées dépenses ordinaires. Par contre, les
dépenses en capital sont appelées dépenses
extraordinaires.
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