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La CIRGL et la résolution de la crise au Burundi. Portée et limite.

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par Yannick NKODIA
Université de Lubumbashi - Licence 2015
  

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CONCLUSION GENERALE

Nous voici arriver à la fin de notre travail intitulé « la CIRGL et la résolution de la cause au Burundi : portées et limites.

Pour bien analyser notre sujet, nous avons eu à aboutir la problématique suivante : quelles sont les portées et les limites de la CIRGL face à la résolution de la cause Burundaise ?

Tenant compte de cette problématique, il importait d'émettre certaines hypothèses.

En effet, nous avons tenté de répondre à cette intelligible question qui nous a permis de bien analyser et aborder notre sujet. Nous rappelons que la conférence internationale pour la région des Grands Lacs, CIRGL en sigle, qui est l'une des organisations sous (régionales africaines, a été créée en 2000 suite aux différents conflits qui se sont déroulés dans la région des Grands Lacs dont leurs origines découlent de l'histoire des Etats des Grands Lacs, qui ne sont qu'ethniques et politiques.

Nous avons épinglé les portées de la CIRGL tout en partant d'abord des objectifs de l'accord d'Arusha et de la mission qui préoccupe la CIRGL, stipulé que la CIRGL a une mission de promouvoir la paix et la sécurité, la démocratie et la bonne gouvernance au sein des Etats membres, le développement économique et une intégration régionale et afin de stabiliser les questions humanitaires. Elle s'occupe aussi des questions liées aux genres, à l'environnement, aux droits de l'homme, ainsi qu'au VIH/SIDA.

Les apports ou les portées de la CIRGL à la crise au Burundi ne sont que :

- La CIRGL n'a pas reconnu le pouvoir actuel parce qu'il est en violation des accords d'Arusha, et a sensibilisé la société civile, qui, à son tour doit sensibiliser la population de dire « non au troisième mandat successif ».

- La CIRGL avec les partenaires internationaux entre autres : l'UA, l'ONU et l'UE, prônent qu'il y ait dialogue inter burundais pour mettre fin à la crise et se déclare être parmi les médiateurs de ce dialogues ;

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encouragent les résolutions prises par les partenaires pour le déploiement des troupes de l'UA et des casques bleus au Burundi et enfin la poursuite pénale des violations graves des droits de l'homme.

- La CIRGL a adopt2é une résolution de délocaliser son siège de Bujumbura, dont la décision a été jugée illégale par le gouvernement bur2undias. Et ce dernier a promis de mettre fin à l'impasse tout en créant une commission nationale pour le dialogue, mais jusque-là aucune action, n'est entreprise, donc aucun résultat constaté.

En évoquant des portées, il est aussi question de parler des limites que connait la CIRGL face à la résolution.

Ce que nous avons constaté, les limites de la CIRGL résident au niveau des compétences, d'ailleurs la CIRGL quia été créée suite à la déclaration du conseil de sécurité des Nations Unies et qu'elle dépend toujours de ce conseil, donc toutes les décisions prises par le conseil doivent être respectées par la CIRGL.

Les limites de la CIRGL que nous avons épinglées sont les suivantes :

- Le Burundi ne respecte pas l'accord d'Arusha qui relevé de la compétence de la CIRGL, et agit au nom de sa souveraineté, donc la CIRGL est incapable de prendre des mesures lourdes sur la situation au Burundi car la CIRGL respecte le principe de souveraineté contenu dans l'accord d'Arusha, et fait toujours appel à l'ONU et l'UA d'agir.

- Il ya des violations graves des droits de l'homme, la CIRGL n'est pas compétente de statuer sur cette affaire, bien qu'elle prône de garantir le respect des droits de l'homme.

Donc cette affaire ne relève pas de sa compétence, c'est pourquoi elle a fait appel à l'ONU d'envoyer des experts pour constater et poursuivre pénalement toutes les autorités politiques qui sont à la base de tous ces crimes.

Nous tenons à signaler encore que notre étude a analysé la CIRGL et la résolution de la crise au Burundi. Cette étude allait du 25 avril 2015, date par laquelle le président Pierre NKURUNZIZA a été choisi comme étant candidat à l'élection présidentielle en vue d'un troisième mandat par son parti le conseil nationale pour la défense de la démocratie et forces de

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défense de la démocratie (CNDD-FDD), jusqu'à nos jours dont la crise ne fait que détériorer du jour au jour.

Pour amener une stabilité politique au pays, l'UA et l'ONU ont tenté d'utiliser la voie du dialogue pour négocier avec tous les acteurs politiques burundais, mais jusque-là aucun résultat satisfaisant, toutes les tentatives sont nulles.

C'est ainsi que, nous nous sommes permis de donner certains pistes de solution, ceux d'interpeller le gouvernement et les acteurs politiques burundais de respecter les principes de la bonne gouvernance dont le pays s'est engagé depuis la fin des années 80 à travers les différents discours ; l'accord d'Arusha qui prône également une bonne gouvernance et une démocratie, et la constitution du pays, car sa violation entraîne un chaos total. Il n'y a rien de compliquer pour mettre fin à la crise si le gouvernement burundais reprend l'éthique politique liée à la bonne gouvernance, ainsi que la prise de conscience au respect de toutes les solutions prises aux accords d'Arusha pour la paix et la sécurité.

Pour bien mener cette étude, nous avons eu recours à la méthode historique et la théorie des organisations internationales à l'analyse du contenu des données, la première nous a permis d'analyser les faits dès le début de la crise au Burundi tout en collectionnant des ouvrages , des revues des articles et des documents officiels dont nous avons tiré les idées nécessaires à la rédaction du présent travail et la seconde nous a permis de dégager le contenu des informations ou des données sur base de grandes articulations de notre raisonnement.

Notre travail a été subdivisé en cinq chapitres hormis l'introduction générale et la conclusion générale. Ces cinq chapitres ont été repartis en sections et chaque section était aussi subdivisée en paragraphes.

- Le premier chapitre fait l'objet du cadre conceptuel et théorique. Ce

chapitre était consacré aux concepts de base de notre travail.

- Le deuxième chapitre s'est focalisé sur la présentation du cadre d'étude. Dans ce chapitre, nous avons en l'intérêt de présenter la CIRGL et le Burundi sur le cadre politique, historique géographique et économique.

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- Le troisième chapitre a traité de la crise en République du Burundi

- Le quatrième chapitre sr axé sur les tentatives de résolutions de la crise burundaise par médiation africaine et internationale.

- Le cinquième et dernier chapitre de notre travail a parlé de la CIRGL et la résolution de la crise au Burundi.

Enfin, nous ne devons pas boucler cette conclusion sans pourtant donner l'avis du droit international humanitaire (DIH) et pour le DIH, le conflits burundais n'est pas un conflit armé international ou conflit armé non international, la sil est tout simplement des tensions internes et des troubles internes car les deux critères principaux : l'intensité du conflit et l'organisation des groupes armés, n'ont pas rempli les conditions fixées qui permettent au DIH de qualifier le conflit et d'agir. C'est pourquoi la situation burundaise n'intéresse même pas le DIH, même s'il ya des crimes.

Pour la communauté internationale, la situation burundaise n'est pas une menace contre la paix et la sécurité internationale, même s'il ya des graves violations. Mais toutefois, il est toujours question de prendre des mesures coercitives pour y lettre fin, car elle pourrait devenir une menace contre la paix et la sécurité internationale dans le cas où la situation s'internationalise. Donc la chine et la Russie, partenaires du Burundi, considèrent cette situation comme un problème constitutionnel interne au pays et donc étranger aux compétences du conseil de sécurité.

Mais elle constitue une menace pour la région de Grands Lacs qui est dominée aux organisations des élections présidentielles et législatives entre 2016 et 2017.

Dans notre souci d'être confirmé come étant internationaliste spécialiste en matière, ayant était formé par des grands professeurs de l'université de Lubumbashi, nous sommes restés ouvert aux encouragements et critiques que va subir ce présent travail qui a été le fruit de notre souffrance sur la voie académique et de formation. Donc vos avis nous seront encouragement et vont nous permettre de mieux faire encore davantage dans notre vie de recherche.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry