3. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE
3.1. PROBLEMATIQUE
C'est une préoccupation scientifique qu'un chercheur
soulève à propos de sa recherche.
La question de la recherche, peut être entendue comme un
ensemble des questions qu'une science, un chercheur ou un doctrinaire veut
valablement se poser ou poser à quelqu'un d'autre en fonction de ses
moyens, de son objet d'étude et de ses points de vue pour proposer une
solution aux différents problèmes qui lui sont posés ou
qu'il pose 1
En partant de notre travail, mais surtout de notre objet
d'étude, une question très importante pouvant nous servir de fil
conducteur est celle de savoir : quelles sont les portées et limites de
la CIRGL face à la résolution de la crise au Burundi ?
3.2. HYPOTHESE
C'est une réponse provisoire à la
problématique posée.
Selon J.FRAYSSINET, l'élaboration d'un questionnaire
s'apparente à une opération de traduction à partir d'une
problématique ou d'un faisceau d'hypothèses de recherche. Il
s'agit de traduire les problèmes à résoudre en question du
questionnaire, de transmettre les questions que le
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chercheur se pose en questions qu'il pose. Dans bien de cas,
cette traduction consiste à passer de l'abstrait au
concret.2.
De ce fait, comprenons d'abord que la CIRGL (conférence
internationale sur la région des grands lacs) est une organisation
créée suite aux nombreux conflits politiques qui marquaient la
région des grands lacs. Ainsi, en répondant à notre
question posée à la problématique, nous disons que la
CIRGL a eu des portées face à la crise au Burundi. Ces
portées, ne sont que les éléments qui ont
été fixés comme étant les objectifs
spécifiques de la CIRGL dans la déclaration de Dar es - Salam
contenue dans la pacte, du novembre 2004 par les chefs d'Etats et de
gouvernement des Etats membres de la CIRGL.3
Pour ce qui est des limites, nous allons citer certains
éléments ayant conduit la CIRGL à ces limites, comme :
- La grande faiblesse des infrastructures ;
- L'instabilité politique et incertitudes concernant la
zone du Kivu ;
- L'analphabétisme ;
- Le manque des capacités
- Barrières douanières élevées ;
- Cadre d'investirent peu incitatifs ;
- Absence de secteur privé structuré ;
- Ses compétences sont limitées pour agir, car elle
dépendait de l'ONU et
l'U.A
Donc, concernant les portées, la CIRGL continue de
mettre en place des programmes d'actions pour la résolution de conflits
au Burundi et aux pays membres pour favoriser la stabilité et le
développement économique grâce notamment à la
sécurisation des frontières.
Concernant les limites, la CIRGL est en train de connaitre
d'énormes difficultés de face à la résolution des
conflits dans la région des Grands Lacs en général et au
Burundi en particulier, donc ces limites empêchent la CIRGL d'avancer
avec succès vers l'intégration entre les Etats membres car
d'énormes conflits sont ethniques, politiques et économiques.
2 FREYSSINET.J, méthodes de recherche en
sciences sociales, Montchrestien, Paris, 1997, p62.
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