2.3.3. La classification dirigée : un meilleur moyen
pour quantifier l'occupation du sol
Due aux limites que présente la classification non
dirigée, nous optons pour la classification dirigée, dont
l'atteinte d'un résultat pertinent et l'obtention d'un rendu
significatif et représentatif nécessite de passer par certaines
étapes.
- Mise en place des parcelles
d'entrainement
L'identification des parcelles d'entrainement après
avoir constaté la difficulté de séparer certaines classes
est une nécessité. En effet, nous avons choisi 3 parcelles
d'entrainement pour chaque élément de l'occupation du sol.
À l'aide d'un GPS, les coordonnées obtenues, préalablement
renommées en conformité avec l'élément géo
localisé ont tout d'abord été projetées sur l'image
Google Earth de la même année (afin de s'assurer de l'exactitude
de leur position) avant d'être « appelées »30
sous ENVI pour la discrimination des couches à problème en
retenant la signature numérique de chaque élément pour la
création des ROI (régions d'intérêt) et
procéder à la classification supervisée par maximum de
vraisemblance.
- Cartographie de l'occupation du sol par
classification supervisée
Nous avons mis en place la carte d'occupation du sol à
l'aide de la classification supervisée, qui s'effectue via la
création des ROI pour chaque thème. La classification par maximum
de vraisemblance est le procédé choisi. Celui-ci utilise un
algorithme basé sur le regroupement des pixels qui s'apparentent le plus
à ceux choisis lors de la création des régions
d'intérêt afin de créer les classes. La matrice de
confusion obtenue à l'issue de la classification présente une
corrélation entre les différentes classes choisies, le nombre de
pixels défini pour chaque ROI en ligne et la répartition
réelle des pixels par thème en colonne.
30 L'appel d'une couche d'information consiste
à l'importer après l'avoir sauvegardée sous un format
pris en charge par le logiciel utilisé pour être
corrélée à d'autres données et dans notre cas
précis, à la composition colorée retenue pour
différencier les classes qui prêtent à confusion.
Dynamique des paysages végétaux dans
une ville moyenne et sa périphérie : cas de Meiganga (de 1987
à 2015) 66
Le résultat de la classification dirigée de
2015, sa matrice de confusion ainsi que les différentes superficies
occupées par chaque classe d'occupation du sol sont
présentés dans le chapitre consacré à l'analyse
spatiotemporelle.
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