II-5-2. Kératites amibiennes
Dans les pays développés sont en forte
augmentation à cause du port des lentilles de contact. Les
kératites amibiennes se développent également chez des
personnes immunocompétentes. Les atteintes par Acanthamoeba sp
sont actuellement les plus fréquentes des kératites
amibiennes (80% des cas sont des porteurs de lentilles de contact, les autres
cas étant liés
Etude de la relation entre des bactéries Legionella et
des amibes 7
Chapitre 1: Aperçu bibliographique
à un traumatisme oculaire ou ne retrouvant pas de cause
évidente). Elles sont dues aux trophozoïtes qui adhèrent et
se développent sur l'épithélium cornéen.
Après dépôt des amibes sur la cornée, l'incubation
est brève. Les trophozoïtes sécrètent
différentes protéases, en particulier collagénolytiques
provoquant un abcès cornéen (Kim et al, 2006).
Etude de la relation entre des bactéries Legionella et
des amibes 8
Etude de la relation entre des bactéries Legionella et
des amibes 9
Chapitre 2: Matériel et méthodes
MATÉRIEL ET MÉTHODES I- Souches des
micro-organismes
I-1. Legionella pneumophila sérogroupe 1
et Escherichia coli
La souche de Legionella pneumophila
sérogroupe 1 et d'Escherichia coli utilisées dans
cette étude proviennent d'une collection de souches isolées et
identifiées par sérotypage d'une étude antérieure,
dirigé par le Professeur B. IMZILN du laboratoire de biologie et de
biotechnologie des micro-organismes de la Faculté des Sciences Semlalia
de Marrakech.
I-2. Les amibes
Différentes souches amibiennes ont été
isolées à partir de différents écosystèmes
aquatiques à Marrakech. La souche amibienne (SA1) a été
isolée à partir des eaux usées rejetées par la
station d'épuration de Marrakech, alors que La souche amibienne (SA2) a
été isolée à partir de l'eau de puits de la
Faculté des Sciences Semlalia (FSSM) de Marrakech.
Deux méthodes d'isolement ont été
utilisées. La première consiste à filtrer les eaux
prélevées par une pompe à vide sur une membrane de 0,22um
à raison d'un litre d'échantillon par membrane. Le filtre est
ensuite déposé sur de la gélose non nutritive «
NN-Agar » recouvert d'un tapis d'Escherichia coli et
incubée à 28°C pendant 10 jours. La deuxième
méthode consiste à centrifuger un litre de l'échantillon
d'eaux à une vitesse de 1200tpm pendant 10 min et à remettre le
culot en suspension dans un volume précis d'eau distillée
stérile. 500 ul de cette suspension sont ensemencés par
étalement dans des boîtes de pétri contenant de la
gélose non nutritive recouvert d'un tapis d'Escherichia coli.
L'incubation a été faite à 28°c pendant 10
jours. Ci-dessous, le tableau 1 résume l'ensemble des souches
utilisées dans ce présent travail ainsi que leurs origines.
Tableau 1: Souches bactériennes et amibiennes
utilisées lors de l'étude et leur origines
Souches des microorganismes Origines
Escherichia coli LBBM
Legionella pneumophila sérogroupe 1
LBBM
Souche Amibienne 1 (SA1) Rejets eaux
usées step de Marrakech
Souche Amibienne 2(SA2) Puits FSSM
Chapitre 2: Matériel et méthodes
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