1.2.3- Aspects humains du domaine de recherche
Le secteur oriental du domaine de recherche est
caractérisé par le regroupement des groupes ethnoculturels
Adja-Tado composé essentiellement des Adja, des Péda, des Xlwa,
des Cotafon. Plus au centre, le regroupement est celui des Fon et des
Aïzo. L'ouest est occupé principalement des Goun migrés
d'Adja-Tado et des Yorouba, des Nagots et des Holli qui sont une
minorité installée parmi les Nagots(ID/PRAC, 2006). Les groupes
les plus anciens sont les Fon et apparentés (92,4 %), les Yorouba (3,2
%) et les Adja (1,7 %) (INSAE, 2005). Toute l'étendue du domaine de
recherche est occupée par endroit par des peuplements Peulhs
transhumants (Atchadé, 2014).
Les us et coutumes, les totems et les tabous, les interdits
sociaux, les ?pactes de
terre »sécurisent les relations humaines et
renforcent la protection des ressources naturelles en l'occurrence l'eau et la
forêt. En effet, on retrouve les forêts sacrés et des
sources d'eau (marigots, rivières, étangs,) où les
activités de pêche sous toutes ses formes sont interdites (Adam et
Boko, 1993) cité par Atchadé. G. (2014).
La population globale du domaine de recherche est
estimée à 4833764 habitants, étendue sur une superficie de
17109 km2 (INSAE, 2016). La forte concentration d'activités
humaines est enregistrée dans les villes de Cotonou où se
retrouvent toutes les grandes infrastructures du pays et de Porto- Novo qui est
la capitale du pays. Pour le reste des localités, la pêche et
l'agriculture et l'élevage sont les activités dominantes (Adam et
Boko, 1993). Il importe donc d'apprécier comment cette
variabilité affecte ces différentes populations à travers
leurs localités différentes.
A cet effet, il convient d'exposer l'approche
méthodologique appropriée.
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