Chapitre 1 : Généralités sur le
risque et la rentabilité
- La couverture totale qui se manifeste par des coûts
élevés. Dans tous les cas l'entreprise doit opter pour :
1.5.1. L'évitement :
Par exemples : mettre fin à l'activité qui fait
naître le risque, et avoir un recours à la sous-traitance, ne pas
s'implanter ou se retirer d'une zone géographique, surtout s'il s'agit
d'une zone de guerre, arrêter de produire un certain nombre de produits,
si le risque d'exploitation est très élevé, risque de ne
pas vendre le produit.
1.5.2. La réduction :
Le Risk-management permet à l'entreprise d'être
proactive, par la mise en oeuvre d'une amélioration des outils de la
politique de prévention, qui se caractérise par une
diversification de son offre, pour réduire la probabilité ou
l'impact du risque, comme l'acquisition des compétences
managériales, opérationnelles, techniques nécessaires. Et
pour réduire les pertes, l'entreprise doit constituer un portefeuille
d'actif diversifié.
1.5.3. Le partage :
Partager un risque par une souscription d'un contrat
d'assurance, ou de trouver un associé avec lequel on partage le risque,
ou en faisant un accord de joint-venture avec un tiers, ou de faire des
alliances, contrat de franchise pour minimiser ou supprimer le risque, pour les
créateurs d'entreprise.
1.5.4. L'acceptation :
Si l'entreprise n'arrive pas à éviter,
réduire, partager le risque, elle doit l'accepter, et ça sera
catastrophique, si le risque ne s'est pas manifesté du fait du hasard,
dans le cas où l'entreprise n'a pas suffisamment d'informations pour
lutter contre ce fléau, et l'entreprise doit faire des compensations en
faisant une souscription d'un contrat d'assurance, ou se compter sur les
bénéfices générés, par une bonne gestion du
portefeuille, élaborer une structure financière solide en
diminuant les endettements, et ne pas cumuler d'autres dettes et compter sur
elle-même, en augmentant l'autofinancement et la trésorerie, et
donc augmenter le capital propre
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Chapitre 1 : Généralités sur le
risque et la rentabilité
et réduire le risque supporté par ces
actionnaires. L'acceptation doit porter finalement sur un risque faible, qui ne
mettra pas en péril la survie de l'entreprise.
Cette section s'est voulue résolument descriptive de la
notion du risque, et les conséquences qu'elles peuvent avoir sur la vie
d'une entreprise. Nous nous proposons dans ce qui suit d'exposer le concept de
la rentabilité.
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Chapitre 1 : Généralités sur le
risque et la rentabilité
Section 2 : La rentabilité :
Une fois les risques liés à l'exploitation et
les risques financiers étudiés et prévus, l'entreprise
doit penser à créer de la valeur, et le seul moyen qui la permet
de créer la richesse, c'est la performance de son cycle d'exploitation,
par exemples : valeur ajoutée, l'excédent brut d'exploitation et
bien sûr la rentabilité.
1. Définition:
« La rentabilité peut être
globalement définie comme l'aptitude de l'entreprise à
sécréter un résultat exprimé en unités
monétaires. Ainsi, définie, cette notion renvoie à
l'appréciation de l'efficacité de l'entreprise, mais
privilégie une évaluation monétaire des performances.
»10
La rentabilité est un ratio, c'est-à-dire c'est
un rapport entre deux données, dont le numérateur est un
résultat dégagé, et le dénominateur les moyens mis
en oeuvre pour atteindre ce résultat, la rentabilité doit
toujours exprimer en unité monétaire.
Mais avant d'étudier les différents types de la
rentabilité, on doit mettre l'accent sur les différents
composants des états financiers, afin de les connaitre et qui permettent
de rendre la compréhension de ces ratios11 plus facile.
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