Dans un contexte de concurrence accrue et
d'indifférenciation des services offerts par les banques, la
satisfaction et la fidélité sont devenues une priorité
pour les managers. Particulièrement dans le secteur financier, où
la déréglementation a créé un environnement offrant
plusieurs options pour répondre au même besoin du client.
Désormais, en dehors des banques et réseaux traditionnels, de
nouveaux acteurs à l'instar des assureurs et des grands distributeurs,
cherchent à ravir une partie bien importante de la clientèle de
la banque de détail (Des Garets, Paquerot, et sueur, 2009).
Face à cette nouvelle conjoncture
ponctuée par une concurrence intense, la pérennité du
secteur bancaire et des institutions financières, passe par la mise sur
en oeuvre d'une approche relationnelle, où le client occupe une place de
choix (Richard, 1995, Zollinger et Lamarque, 1999). Cette nouvelle approche se
distingue de l'approche transactionnelle ou classique, préoccupée
par l'acte de vente, fondée sur l'avantage concurrentiel, la
qualité du positionnement du produit et de son capital marque. C'est ce
qui suscite notre intérêt pour la présente
étude : « l'approche relationnelle et son impact
sur la clientèle bancaire au Cameroun ».
De fait, face à cette situation, les banques
camerounaises se voient obligées de réévaluer leurs
stratégies globales afin de répondre aux nouvelles attentes de
leurs clients. Elles se doivent de rechercher le lien et le cadre d'un
marketing relationnel créé, où le client est placé
au centre de l'analyse. (Dwyer, Schurr et Oh 1987, Sheth et Parvatiyar 1994,
Reichheld 1996). Dans cette conjoncture, non seulement l'intensité de la
relation commerciale se doit d'être bien plus importante, mais sa
durée en devient un élément fondamental (Arndt 1979,
Dwyer, Schurr et Oh 1987, Ganesan 1994, Wayland et Cole 1997).
Ainsi, les banques locales sont amenées à
redéfinir leur approche vis-à-vis de leurs clients, en essayant
d'établir des relations privilégiées,
personnalisées et durables fondées sur la confiance, l'engagement
et la communication. Surtout au 21ème siècle,
où l'approche relationnelle représente la tendance dominante en
marketing et le plus important sujet de conversation en management (Egan,
2003), on comprend que conquérir un prospect coûte trente fois
plus cher que fidéliser un client.
Aussi rappelons-le, le leitmotiv de plusieurs directions
marketing, aujourd'hui, est de construire des relations durables avec le
client, et ce, dans le seul but de le fidéliser (Bellaouaied 2008). Le
concept de fidélité devient alors au jour le jour une
préoccupation majeure des gestionnaires en général, des
marketeurs en particulier. Cela s'explique par le fait que : les clients
fidèles achètent sur une plus longue période de temps et
sont moins influencés par les prix (Keaveney, 1995 ; O'Brien et
Jones 1995). Ils parlent positivement de l'entreprise à leurs proches
(Reichheld et Teal, 1996 ; Palmatier et al, 2007).
Les entreprises de services, semblent être les
plus concernées par cette nouvelle approche, et cette
nécessité s'est accentuée par la perception du risque qui
découle des spécificités de leurs produits telles
l'intangibilité, l'inséparabilité et
l'hétérogénéité (Ricard, 1995). À cet
égard, pour assurer leur pérennité et leur
rentabilité, les entreprises de services, en l'occurrence, les banques,
doivent adopter une approche relationnelle au sein de leurs pratiques.
Il est posé ici le problème de l'incidence de
l'approche relationnelle sur la clientèle bancaire. Cela nous conduit
à quelques questions essentielles : comment les composantes de
l'approche relationnelle, à savoir, la confiance, l'engagement, et la
communication peuvent-elles garantir la fidélité de la
clientèle ? Qu'est ce qui de la confiance, de l'engagement et de la
communication, est fortement corrélée au concept de
fidélité ? Quel bénéfice tire une entreprise
bancaire à s'inscrire dans une approche relationnelle ?
Certaines études ont été
réalisées sur l'impact de quelques composantes du marketing
relationnel sur la fidélité de la clientèle. (Bergeron et
Al, 2003) dans leurs études sur les déterminants de la
fidélité des clients commerciaux dans l'industrie Bancaire
canadienne, ont identifié la confiance et la satisfaction comme ayant un
impact significatif sur la fidélité des clients. Boyer et Nefzi
(2008), se sont intéressés à la relation entre perception
et la qualité sur la fidélité. La même année,
Moulins et Roux (2008), ont mis en place un modèle qui lie les variables
du marketing relationnel (confiance, engagement) à des dimensions de la
fidélité (fidélité par conviction,
fidélité par conformisme et fidélité inertie).
Récemment dans le secteur bancaire, jordanien, Alrubaiee et Al Nazer
(2010), ont mesuré l'impact du marketing relationnel sur la
fidélité du point de vue du consommateur. Ils en sont parvenus
à la conclusion qu'il y a une véritable relation entre le
marketing relationnel vu à travers ses véritables dimensions que
sont : (la confiance, l'engagement et la communication) et la
fidélité.
Au Cameroun, malgré l'importance qu'accordent
les chercheurs au nouveau paradigme de marketing relationnel, très peu
d'ouvrages et d'articles scientifiques lient cette notion (marketing
relationnel) au secteur bancaire. L'objectif de notre travail est donc de
vérifier l'impact de l'approche relationnelle sur la clientèle
bancaire au Cameroun. Cela mérite un bref rappel des hypothèses
de recherche :
H1 : la communication avec le client bancaire
développe une attitude positive vis-à-vis de sa banque.
H2 : les liens affectifs du client envers sa banque entraine
la fidélité.
H3 : la confiance du client se matérialise par
l'intention d'achat.
H3.1 : l'honnêteté de la banque
impacte sur l'intention d'achat du client.
H3.2 : la crédibilité de la banque
amène le client à résister aux offres concurrentes.
Notre travail comporte quatre chapitres. Le premier,
présente les fondements théoriques sur lesquels se fondent notre
recherche : il s'agit du marketing relationnel et la clientèle
Bancaire. Le second, s'intéresse à la revue de
littérature sur la fidélité de la clientèle, ainsi
qu'aux hypothèses de recherche. Quant au troisième, il aborde la
méthodologie de recherche sur la clientèle bancaire au Cameroun.
Enfin, le quatrième, expose les résultats et y propose quelques
recommandations au secteur bancaire camerounais.
CHAPITRE 1 : LE MARKETING RELATIONNEL ET LA
CLIENTELE BANCAIRE
Ce chapitre liminaire a pour objectif de
présenter les fondements théoriques sur lesquels s'articule cette
recherche. Il se divise en deux sections. La première est
consacrée aux différentes approches du marketing relationnel et
la deuxième vise à établir le lien entre le marketing
relationnel et le secteur bancaire.
SECTION 1 : Le marketing relationnel
Cette première section s'intéresse
à la présentation de la notion : Que faut-il entendre par
marketing relationnel ? En quoi est -elle différente du marketing
transactionnel ?
A. Définitions et évolution du
Marketing
Le terme « marketing relationnel »,
a depuis l'article de Berry (1983), fait l'objet de travaux relativement
nombreux qui ont étudié principalement, le passage d'un marketing
transactionnel reposant sur la compétition, le conflit et
l'indépendance des partenaires à un marketing relationnel
orienté vers une coopération mutuelle et reposant sur
l'interdépendance des parties à long terme (Sheth et Parvatiyar,
1995). Durant ces deux dernières décennies, ce terme a connu une
explosion fulgurante tant dans le monde académique que dans le monde
managérial (Srinivasan et Moorman, 2005). Il est apparu dans la
littérature du marketing des services avec Berry en 1983 (Bares, 1994,
Gronroos, 1994, 2004). Quelques années plus tard, il a été
repris par plusieurs auteurs dans différents champs d'applications
notamment au sujet des relations interentreprises, des relations internes et
des relations entreprise/consommateur (Jackson, 1985; Gurnmesson, 1994; Cova et
Salle, 1992; Gronroos, 1994; Perrien et Ricard, 1995; Wilson, 1995).
Ce terme a été défini par Berry
(1983) comme étant l'attraction, le maintien et le développement
de la relation avec le client. Marticotte, Ricard et Perrien (1992)
établissent un constat similaire, lorsqu'ils mentionnent que le
marketing relationnel consiste en un processus à trois étapes
(l'attraction, le maintien et le développement).
Plusieurs auteurs reconnaissaient
déjà l'importance de construire des relations avec les clients
sans pour autant utiliser ce concept (Bagozzi, 1975, MacNeil, 1980, Jackson,
1985). Pour Durif, Graf et Ricard (2009), la théorie du marketing
relationnel est née dans les années 1950 avec le
développement des théories économiques institutionnelles.
Ils ajoutent qu'à partir des années 1970, c'est la théorie
des échanges qui a surtout marketing relationnel.
Concernant ses fondements théoriques, Hetzel
(2004) dans son ouvrage intitulé Marketing Relationnel, en
distingue trois grandes approches: nord- américaine,
anglo-australienne et nordique. Les tenants de l'approche
nord-américaine insistent sur le rôle que doit jouer un
fournisseur de biens ou services et la relation qu'il entretient avec ces
clients. L'analyse de l'environnement organisationnel et la rentabilité
à long terme sont les postulats clés d'une telle approche. Pour
l'approche anglo-australienne, le marketing relationnel n'est rien d'autre
qu'une vision plus étendue du concept marketing dont le but principal
est la gestion de la relation client. Et enfin, pour l'approche nordique, la
relation entre un acheteur et un vendeur est fonction de l'évaluation du
client par rapport au contexte dans lequel le processus relationnel s'est
déroulé avec le fournisseur plutôt que sur le
résultat final.
Il n'est pas sans intérêt de rappeler que
jusqu'aujourd'hui, les auteurs ne se sont jamais contentés d'une seule
définition. Nombreuses ont toujours été les
définitions avancées. Il est alors indispensable, afin de mieux
cerner cette expression, de passer en revue les principales définitions
proposées, et à partir de là, en dégager une, qui
s'inscrive le mieux au contexte de la présente étude.
La définition varie selon l'auteur comme il est
possible de le constater au tableau 1.1.
Tableau des différentes définitions du Marketing
relationnel dans la littérature
Tableau 1.1 : les différentes définitions
du marketing relationnel
Auteurs
|
Définitions
|
Berry (1983)
|
Attirer, maintenir et améliorer les relations avec les
clients
|
Jackson (1985)
|
Marketing orienté vers des relations fortes et durables
avec les clients
|
Czepiel (1990)
|
Ensemble d'interactions accumulées à travers le
temps entre vendeur et acheteur et qui donnent lieu à des
opportunités favorisant la transformation des transactions
discrètes entre des relations de partenariat
|
Gronroos (1991)
|
Etablir, maintenir et solidifier les relations avec les
clients et les autres parties concernées de façon à ce que
les objectifs des deux parties se rencontrent
|
Gronroos (1994)
|
Identifier, établir, maintenir, solidifier et, quand
ceci s'avère nécessaire, rompre les relations avec les clients et
les autres parties concernées de façon à ce que les
objectifs des deux parties se rencontrent
|
Gummesson (1994)
|
Marketing comme un ensemble de relations, de réseaux et
d'interactions
|
Morgan et Hunt (1994)
|
Toute activité marketing destinée à
établir, développer et maintenir des relations d'échange
à succès
|
Perrien et Ricard (1995
|
Processus marketing asymétrique et personnalisé
prenant place dans une perspective de long terme, débouchant sur des
bénéfices mutuels et se basant sur une connaissance approfondie
des besoins et des caractéristiques des consommateurs.
|
Sheth et Parvatiyar (1995)
|
Développer des interactions proches avec des clients,
des fournisseurs et des concurrents choisis afin de créer de la valeur
suite à un effort de collaboration et de coopération.
|
Wilson (1995)
|
Développer et maintenir des relations proches, à
long terme, mutuellement bénéfiques et satisfaisantes entre
individus et organisations.
|
Greenberg et Li (1997)
|
Processus interactif transformant des transactions en des
relations, structurant et maintenant des échanges relationnels,
coordonnant les activités marketing entre les différents
partenaires stratégiques.
|
Morris et Al (1998)
|
Organisation stratégique adoptée par les
organisations acheteuses et vendeuses, représentant un engagement dans
une collaboration mutuellement bénéfique à long terme
|
Saren et Tzokas (1998)
|
Processus de planification de développement et de
maintien, qui va promouvoir un dialogue entre une entreprise et ses clients,
tout en respectant les attitudes de chacun et les intérêts en
commun.
|
(Benamour et Prim 2000)
|
Une attitude basée sur l'orientation affective,
fonctionnelle et temporelle du client, ainsi que sur des éléments
contextuels
|
Sin et al (2002)
|
Philosophie ou valeur organisationnelle qui met la relation
acheteur/vendeur au centre des stratégies de l'entreprise ou au centre
des pensées organisationnelles.
|
Ivens et Mayrhofer (2003)
|
Le marketing relationnel consiste à établir des
relations durables avec les clients ou des groupes de clients,
sélectionnés en fonction de leur contribution potentielle au
succès de l'entreprise. L'objectif est de conquérir et de
fidéliser ses clients grâce à une relation gagnant/
gagnant.
|
Gronroos (2004)
|
Processus permettant d'identifier les clients potentiels de
l'entreprise et de maintenir des bonnes relations avec eux dans le but de
générer du bouche à oreille positif pour l'entreprise
|
Tseng (2007)
|
Stratégie qui permet à l'entreprise de gagner la
valeur maximale d'un client qui contribue au bénéfice à
long terme d'une entreprise
|
Source : adaptée de Abbes (2001), p.8
Le tableau 1.1, permet de recenser quelques définitions
proposées par différents auteurs concernant le marketing
relationnel. Précisons cependant que même si ces
définitions diffèrent sur quelques points, elles se rejoignent
sur bien d'éléments.
Plusieurs d'entre elles semblent corroborer la
définition proposée par Berry en 1983. Il s'agit entre autres de
celles de (Jackon, 1985, Gronroos, 1994, Mogan et Hunt, 1994). Toutefois,
chacun de ces auteurs essaie d'ajouter sa touche personnelle, afin de rendre
complète la définition du marketing relationnel. Certains pensent
qu'il faut établir, maintenir et développer les relations
fructueuses (Morgan et Hunt, 1994). Pour d'autres, c'est un ensemble de
relations, de réseaux et d'interactions (Gummesson, 1994).
Si de nombreux auteurs dans leurs ouvrages
respectifs, portent un intérêt particulier à la
définition de Berry, cette dernière, ne prend en compte, les
composantes essentielles de l'approche relationnelle1(*). L'analyse du tableau
1.1, fait ressortir quelques exemples : l'orientation affective ((Benamour
et Prim 2000), développer et maintenir des relations proches à
long terme (Wilson, 1995), identifier, établir, maintenir et solidifier
les relations (Gronroos, 1994). En revanche, d'autres auteurs, abordent au
moins l'une de ces quatre composantes dans leurs travaux. Peuvent ainsi
être citées : la communication (Hunt et al. 2002 ; Adobor,
2002 ; Arnette et Badrinarayanan, 2005), la confiance (Morgan et Hunt,
1994 ; Sin et al, 2005), l'engagement (Verhoel et al, 2002 ;
Palmatier et al, 2007), la confiance (wilson, 1995 ; Simpson et Mayo,
1997).
Après avoir analysé une multitude de
définitions, nous remarquons que les auteurs utilisent différents
termes pour qualifier le marketing relationnel. Pour Berry, c'est l'attraction,
le maintien et le développement de la relation avec le client. Saren et
Tzokas (1998) laissent entendre que c'est un processus de planification de
développement et de maintien, qui va promouvoir un dialogue entre une
entreprise et ses clients, tout en respectant les attitudes de chacun et les
intérêts en commun.
Ainsi, nous nous rendons compte que,
celle qui sied le mieux à notre contexte émane de Ivens et
Mayrhofer2(*) (2003). Elle regroupe les deux variables
principales sur lesquelles porte notre étude. Il s'agit bien
évidemment de « l'approche relationnelle » et de
la « fidélité ». Le seul bémol
est qu'elle n'insiste pas sur les composantes du marketing relationnel
présentées par la littérature marketing. C'est ici
l'occasion d'insérer ces composantes dans la présente
définition :
« Le marketing
relationnel consiste à établir des relations durables avec les
clients ou des groupes de clients, sélectionnés en fonction de
leur contribution potentielle au succès de l'entreprise. L'objectif est
de conquérir et de fidéliser ses clients grâce à une
relation gagnant/ gagnant, fondée sur l'engagement, la confiance et la
communication. »
En conclusion, tout comme le mentionnent Ricard et
Perrien (1994), pour mieux comprendre la réelle signification d'un
marketing relationnel, il est intéressant de définir ces
caractéristiques. Cependant, certaines caractéristiques sont
présentes dans presque la majorité des définitions alors
que d'autres diffèrent d'un auteur à l'autre.
En ce sens, les définitions du tableau 1.1
montrent que la plupart des auteurs s'accordent pour dire que le marketing
relationnel repose sur «une perspective à long terme ». Ce
terme est inclus dans la définition du marketing relationnel depuis son
apparition formelle dans la littérature avec Berry (1983). En effet,
Marticotte, Ricard et Perrien (1992) indiquent déjà en 1992 que,
90% des articles qui portent sur le marketing relationnel mettent l'accent sur
le terme «perspective à long terme» dans la description du
marketing relationnel.
D'autres termes comme la confiance, l'engagement et
la connaissance mutuelle entre le vendeur et l'acheteur jouent aussi un
rôle majeur dans le développement de la relation entre
l'entreprise et ses partenaires (Morgan et Hunt, 1994; Wilson, 1995; Perrien et
Ricard, 1995 et Gronroos, 1994, 2004). D'ailleurs, pour plusieurs auteurs comme
Morgan et Hunt (1994) et Ganesan (1994), la confiance et l'engagement
sont étroitement associés. Ils permettent de mieux comprendre et
d'expliquer le principe de fonctionnement des relations c1ients/ fournisseurs
(Darpy et Prim-Allaz, 2006).
L'autre constat que nous faisons est que la relation doit
être bénéfique pour les deux parties, où chacun doit
réaliser ses objectifs visés (Gronroos, 1991, 1994, 2004; Morgan
et Hunt, 1994; Perrien et Ricard, 1995, Wilson, 1995; Morris et aL, 1998;
Tseng, 2007).
Après avoir évoqué quelques
définitions du marketing relationnel, et choisi celle qui sied le mieux
à notre étude, nous insisterons à présent
sur le contraste qui existe entre le marketing transactionnel et le
marketing relationnel.
B. Du marketing de la transaction au marketing de la
relation
L'approche transactionnelle se présente comme
étant un échange isolé se rapportant à une
situation précise, impliquant une somme d'argent d'une part et un bien
ou un service requis par un usager d'autre part (Dwyer, Schurr et Oh, 1987).
Dans cette optique, le produit, l'acte d'achat, le moment et le montant de la
transaction sont valorisés et les parties sont réputées
insensibles à la personnalité de leur partenaire, mais attendent
simplement de lui qu'il remplisse ses obligations (Frisou, 1997).
C'est donc une approche typique des achats routiniers,
caractérisés par leurs aspects impersonnels et intermittents
(Achrol et al., 1983; Crosby, 1985). Le slogan dominant au sein de l'approche
transactionnelle est l'efficacité en matière de temps et d'argent
(Filiatrault, 1989).
De part cette définition, nous comprenons que le
marketing transactionnel est préoccupé par l'acte de vente. Or,
dans un contexte de concurrence accrue, l'accent devrait être mis sur le
client afin de l'amener à acheter le plus longtemps dans l'entreprise,
le fidéliser. Ceci nous conduit à examiner les définitions
du marketing relationnel, contenues dans la littérature marketing.
Une des évolutions les plus notables des
doctrines marketing est très certainement le changement de point focal
dans l'organisation des activités marketing. Le concept de marketing
traditionnel met au centre de ses préoccupations la satisfaction des
besoins et désirs du consommateur, mieux encore la création d'une
préférence pour le produit ou la marque qui le définit. Le
marketing "moderne" place au coeur de l'analyse, la notion d'échange et
fait de la relation l'objet central de l'analyse. Si le marketing classique
fait de la supériorité du produit, de la qualité de son
positionnement et de son capital "marque", les éléments
clés d'une fidélité prouvée par chaque
ré-achat, le nouveau marketing se centre sur le client,
et fait de la qualité de la relation l'élément
clé de la fidélité. En effet, une
relation de qualité inhibe le choix et réprime l'effet des
préférences. Aujourd'hui, la relation globale avec le client
devient un thème central des préoccupations managériales
et académiques.
La distinction entre les deux approches relationnelles et
transactionnelles a été abordée par plusieurs auteurs en
marketing sous différents angles. Selon Moriarty, Kimball et Gay (1983),
la distinction se présente au niveau de quatre aspects majeurs. De prime
abord, elle se situe au niveau de l'objectif recherché. Le marketing
transactionnel, comme son nom l'indique, cherche la rentabilité au
niveau de chaque transaction, il est plutôt ponctuel. Alors que, le
marketing relationnel vise la rentabilité de la
relation avec le client dans son ensemble.
La stratégie se présente comme le
deuxième aspect distinctif entre les deux approches. De fait, la
stratégie employée au niveau du marketing transactionnel est
basée sur la conquête de nouveaux clients et la réalisation
de nouvelles transactions. Tandis que dans le cas du marketing relationnel elle
est fondée spécifiquement sur la pénétration
maximale du marché actuel.
Au niveau de la priorité marketing, l'approche
relationnelle se préoccupe davantage des besoins des clients or
l'approche transactionnelle elle s'intéresse plutôt au
marché (ventes, transactions ...).
Pour finir, les fonctions peuvent être
considérées comme le dernier élément de
distinction. Dans le marketing relationnel elles se présentent au niveau
de la gestion des relations internes et externes, tandis que du
côté du marketing transactionnel elles se résument au
niveau des ventes.
De l'avis de Macneil (1980), la distinction entre ces deux
types de marketing est liée à deux caractéristiques. La
première a trait à la situation et la seconde ou la
dernière au processus. Concernant les caractéristiques
situationnelles, la différence se manifeste à travers trois
principaux facteurs que sont:
La durée de l'échange: au niveau transactionnel
l'échange est de très courte durée on peut l'assimiler de
ponctuel alors qu'au niveau relationnel on parle plutôt d'échange
continu qui s'étale sur le temps.
Le nombre d'intervenants: ils sont au nombre de deux pour
l'approche transactionnelle, tandis que dans l'approche relationnelle on
dénombre plus de deux parties qui sont engagées dans le
processus.
Les attentes des parties intervenantes: au niveau
transactionnel, elles sont dominées par un faible niveau d'union ainsi
qu'une probabilité d'un conflit d'intérêts. Pour l'approche
relationnelle, on parle plutôt d'union forte, consolidée par une
confiance mutuelle.
Concernant les caractéristiques du processus, trois
facteurs permettent d'établir la différence. Ce sont
l'interaction sociale et communicationnelle, la planification et la mesure de
la performance.
En ce qui concerne l'interaction sociale et
communicationnelle: l'approche transactionnelle est caractérisée
par un faible niveau de communication et d'échanges interpersonnels ce
qui n'est pas le cas pour l'approche relationnelle où les relations
interpersonnelles occupent une place prépondérante est qui
s'effectue via des communications formelles et informelles.
Quant à la planification, dans le marketing
transactionnel, l'attrait est plutôt sur le volume d'échanges
à travers une vision courtermiste. Ce qui n'est pas le cas du marketing
relationnel, qui se focalise davantage sur le processus d'échange sous
une optique de long terme.
Pour ce qui est de la mesure de la performance, il s'agit
d'une composante capitale au niveau de l'approche relationnelle, elle se fait
de manière continuelle et touche plusieurs dimensions (service, produit,
qualité, le temps, etc.,). Toutefois, cette composante est moins
importante au niveau de l'approche transactionnelle.
Soulignons aussi que d'autres chercheurs
comme Berry, s'accordent à reconnaître trois différences
majeures entre le marketing transactionnel et le marketing relationnel. Ce
sont :
La dimension temporelle : le marketing
relationnel est appréhendé dans la durée. L'échange
relationnel initialement défini par Mac Neil (1980) est opposé
à l'échange discret, il intègre une dimension historique
et contextuelle de l'échange et se situe dans le long terme. Dans une
telle relation, l'engagement et la confiance sont des éléments
fondamentaux des étapes de la vie de la relation à savoir la
création, le maintien et la rupture des relations. Le marketing
relationnel recherche la stabilité des relations d'échange
fondées sur la fidélité mutuelle qui dépasse le
contrat formel.
La composante stratégique : le marketing
relationnel s'oppose au marketing transactionnel dans sa composante
stratégique; l'échange relationnel suppose la mise en place
d'investissements qui limitent la possibilité de changer de partenaire
du fait de coûts de changements. Ces investissements sont aussi bien
techniques qu'humains. Ils peuvent également correspondre à
l'investissement en temps passé à connaître son
partenaire.
Enfin, la dimension sociale de l'échange est
très élevée dans le marketing relationnel. Absente du
marketing transactionnel dans lequel l'échange est limité
à une simple allocation des ressources dans une perspective
économique, la dimension sociale prend toute sa place comme le
rappellent Dwyer et Shurr (1987): « dans un échange
relationnel, les participants retirent des avantages personnels, des
satisfactions de nature non économiques et s'engagent dans un
échange social ». On y retrouve les composantes centrales
d'engagement et de confiance du modèle KMV de Morgan et Hunt (1994).
Ceci peut être résumé dans le tableau
suivant :
Tableau 1.2 : le passage du marketing de la
transaction au marketing de la relation
Marketing de la transaction
|
Marketing de la relation
|
Orientation à court terme
Intérêt pour la vente isolée
Contact discontinu avec la clientèle
Mise en avant des caractéristiques du produit
Peu d'importance accordée au service clientèle
Engagement limité à satisfaire la
clientèle
Contacts avec la clientèle modérés
La qualité est d'abord le souci de la production
|
Orientation à long terme
Intérêt pour la rétention de la
clientèle
Contact continu avec la clientèle
Mise en avant de la valeur du produit pour le client
Beaucoup d'importance accordée au service
clientèle
Engagement fort à satisfaire le client
Fort contact avec le client
La qualité est le souci de tout le personnel
|
Source : payne et al. (1998)
SECTION 2 : Le marketing relationnel et le secteur
bancaire
Dans cette section, nous allons tout d'abord
définir les composantes de l'approche relationnelle
énumérées dans la littérature marketing, puis
analyser ses conséquences, et enfin, nous tenterons d'examiner comment
se manifeste le marketing relationnel dans le secteur bancaire.
2.1. COMPOSANTES ET CONSEQUENCES DE L'APPROCHE
RELATIONNELLE
Le tableau 1.3, présente les composantes de l'approche
relationnelle les plus citées dans la littérature marketing.
Tableau 1.3 : les composantes de l'approche
relationnelle
![](Lapproche-relationnelle-et-son-impact-sur-la-clientele-bancaire-au-Cameroun1.png)
D'après le tableau 1.3, les composantes les plus
citées par les auteurs sont respectivement : Source :
Hefferman (2008)
Source : O. MACH, mémoire de Master de recherche en
marketing, Université du Québec, P.11
Il ressort de ce tableau que la confiance est la
variable la plus importante de l'approche relationnelle, car (citée par
17 auteurs sur 21). Elle est suivie de l'engagement (cité par 16 auteurs
sur 21) et enfin la communication (citée par 11 auteurs sur 21). Dans le
cadre de cette étude sauf indication contraire, ce sont-elles que nous
utiliserons à chaque fois que nous parlerons des composantes du
marketing relationnel. Chacune de ces trois composantes sera analysée de
manière succincte dans les lignes qui suivent.
A. LA CONFIANCE
La confiance en tant que composante majeure de
l'approche relationnelle garantissant la fidélité, sera
analysée dans le cadre de ce travail sous 4 aspects :
définitions proposées, dimensions, conséquences et
manifestation dans le secteur bancaire.
Nombre d'auteurs présentent la confiance comme
étant une composante importante de la qualité de la relation
(Crosby, Evans et Cowles, 1990 ; Henning-Thurau et Klee, 1997 ; Leuthesser,
1997 ; Smith, 1998 ; Dorsh et alii, 1998 ; Boles et alii, 2000).
En consultant leurs travaux, la confiance
apparaît comme un construit relativement complexe comprenant
différentes composantes dont les plus citées sont
l'intégrité, la crédibilité et la
croyance dans la bienveillance d'une partie à l'égard de
l'autre (Morgan et Hunt, 1994). Si nous approchons de façon
plus intégrative ces différents travaux, la confiance
apparaît comme un concept fortement lié au concept du marketing
relationnel et de la qualité d'une relation. Elle se manifeste
lorsqu'une partie peut compter sur l'honnêteté et la bienveillance
de son partenaire dans l'échange (Dwyer, Schurr et Oh, 1987 ; Donny et
Cannon, 1997). Certains affirment que la confiance se traduit par une croyance
mutuelle des parties que chacune agira dans le meilleur intérêt
des deux parties en interaction (Crosby, Evans et Cowles, 1990 ; Morgan et
Hunt, 1994 ; Grönroos, 1994).
La confiance s'avère alors indispensable au
développement d'une relation d'échange durable. Elle conditionne
la prédisposition des parties à l'échange d'accepter des
désagréments à court terme. Ceux ci seront
compensés dans la durée (Anderson E., Lodish et Weitz ,1987).
Les principales définitions du concept de
confiance dans différents domaines du marketing
Mise à part le rôle central qu'emprunte
la confiance dans la quasi-totalité des conceptualisations du marketing
relationnel, nous assistons à une reconnaissance, dans tous les domaines
de gestion, de la pertinence de son rôle dans l'efficacité des
pratiques de gestion. Ceci est d'autant plus visible suite à
l'échec de diverses restructurations managériales (en particulier
des restructurations industrielles) qui n'ont pas pris en considération
le concept de confiance qui se développe entre les équipes
managériales. L'importance du concept de confiance se justifie à
travers plusieurs domaines. Diverses disciplines l'ont abordé, chacune
emprunte une approche propre dans l'investigation de la nature de ce concept
ainsi que des étapes de son développement (Abbes, 2001)
Le tableau 1.4 résume les principales
définitions de la confiance telles que développées dans
différents domaines du marketing.
Tableau 1.4 : les principales définitions de la
confiance
Champ disciplinaire
|
auteurs
|
définitions
|
Marketing des
services
|
Moorman et
alii
(1993)
|
Une volonté de se fier au partenaire d'échange en
qui l'on a une confiance générale (« confidence ») ;
aussi bien en terme de conviction qu'en terme de comportement.
|
Marketing
Industriel
|
Anderson
J.C. et Narus
(1990)
Andaleeb
(1992)
|
Les croyances d'une firme que les actions de l'autre entreprise
auront des retombées positives pour elle, et que cette entreprise
n'entreprendra pas des actions inattendues qui auraient des conséquences
négatives pour la firme.
La volonté d'une partie de se fier aux comportements des
autres, spécialement quand ces comportements ont des conséquences
pour la partie qui accorde sa confiance.
|
d'engagement et de
confiance du marketing
relationnel
|
Morgan et
Hunt (1994)
|
C'est lorsqu'une partie a confiance (« confidence »)
dans la fiabilité et l'intégrité de son partenaire.
|
Comportement du
consommateur
|
Hirschman et
Holbrook
(1982)
|
Une orientation à priori à l'égard de
l'objet de consommation qui traduit sa congruence générale avec
les attentes de l'individu, sans que ce dernier exclue le risque d'une
déception : celle-ci est même considérée comme un
élément du prix global à payer pour consommer l'objet.
|
Grande
consommation
(confiance en la
marque)
|
Gurviez P.
(1998)
Sirieix L. et
Dubois P.L.
(1999)
|
La confiance envers une marque du point de vue du
consommateur, est la présomption par celui-ci que la marque, en tant
qu'entité personnifiée, s'engage à avoir une action
prévisible et conforme à ses attentes, et à maintenir avec
bienveillance cette orientation dans la durée.
C'est une croyance vis-à-vis de la marque, se situant
en amont de l'intention de comportement de rachat. La confiance du consommateur
dans la marque repose d'une part sur la crédibilité de
l'entreprise détenant cette marque et d'autre part sur
l'intérêt qu'elle porte à la satisfaction de ses
clients.
|
Source : A. Molka,(2008), Etat des pratiques
relationnelles en B to C, p.13
La plupart des définitions sus visées
évoquent les échanges mutuels et l'entente entre les parties en
relation. Nous constatons également que des termes tels que l'attente,
la croyance, les promesses et l'attitude sont plusieurs fois citées.
Selon l'approche empruntée lors de l'investigation du concept de la
confiance, la terminologie et les centres d'intérêt
diffèrent. Par ailleurs, nous précisons que la confiance, et ce
dans la quasi-totalité des travaux étudiés, s'associe au
concept du risque (Gambetta, 1988 ; Mayer et alii, 1995). Il s'agit
principalement du risque encouru par le client vis-à-vis de son
entreprise. Il varie de la simple déception (risque minime) à la
survie (risque important) et du court au long terme. En résumé,
il ressort de cette synthèse que faire confiance à un partenaire,
c'est croire en sa crédibilité, son
honnêteté, son intégrité et sa
bienveillance. Ces dimensions de la confiance s'instaurent dans un
environnement caractérisé par une incertitude quant aux
comportements futurs du partenaire. La partie faisant confiance se voit dans
l'obligation d'accepter cette situation de vulnérabilité
et d'attendre à ce que le résultat soit au niveau de ses
attentes.
Les principales conceptualisations des dimensions de
la confiance
Le tableau 1.5 : les dimensions essentielles de la
confiance
Champ disciplinaire
|
auteurs
|
Dimensions de la confiance
|
Relations interpersonnelles
|
- Larzelere et Houston, 1980
- Johnson-George et Swap, 1982
- Rempel et alii, 1985
|
Bienveillance, honnêteté
Sérieux, bienveillance
Loyauté, constance
(« consistency »), sérieux
|
Relation intraorganisationnelles
|
- Butler, 1991
|
Disponibilité, compétence,
constance, discrétion, sens de la
justice.
Intégrité, loyauté, ouverture
d'esprit, tenue des promesses,
réceptivité.
|
Relation interorganisationnelles
|
- Ring et Van de Ven, 1992
- Smith et Barclay, 1997
|
Intégrité, bienveillance
Intentions positives à l'égard du
sujet. Intégrité, compétence, qualité
de jugement.
|
Marketing des services
|
- Moorman et alii, 1993
|
Intégrité, expertise, sincérité
|
Marketing industriel
|
- Ganesan, 1994
- Swan et alii, 1985
- Kumar, Scheer et Steenkamp,
1995
|
Crédibilité, bienveillance
Crédibilité, bonnes intentions
Honnêteté, bonnes intentions
|
Théorie d'engagement et de
confiance du marketing
relationnel
|
- Morgan et Hunt (1994)
|
Fiabilité, intégrité
|
Comportement du
consommateur
|
- Blackson (1992)
- Gurviez (1999)
- Sirieix et Dubois P.L. (1999)
|
Bienveillance, intégrité,
honnêteté, crédibilité
|
Source : A. Molka,(2008), Etat des pratiques
relationnelles en B to C, p.16
Comme le résume le tableau ci-dessus, en
marketing industriel, plusieurs travaux se sont intéressés
à l'étude du rôle de la confiance dans le
développement et le maintien des relations entre client et fournisseurs.
Les tentatives conceptuelles se trouvent fortement tributaires des
spécificités du domaine industriel à savoir, la
dépendance entre les parties et la réciprocité dans leur
relation. En matière d'alliance « B to B », par exemple, le
processus d'anticipation, implicite à toute relation de confiance,
implique une reconnaissance des caractéristiques réelles des
partenaires, telles que leurs compétences, leur expertise, leur
réputation et leur manière de faire. Le client est souvent
amené à évaluer les compétences techniques de son
partenaire et d'estimer le degré de son honnêteté. Dans
cette même perspective Swan et alii (1985) conceptualisent et proposent
une échelle de mesure de la confiance. La confiance accroît, selon
ces auteurs, la croyance en l'honnêteté et la compétence du
partenaire. Sa mesure se trouve fondée sur quatre dimensions
psychologiques fondamentales à savoir, ressentiments, les
croyances, les intentions et le comportement.
D'ailleurs, on retrouve ces mêmes dimensions
de la confiance dans la conceptualisation de Sako (1992), qui considère
la confiance comme une attente qui prend trois formes. D'abord, une confiance
d'engagement, qui se traduit par une croyance en la bonne volonté du
partenaire. Ensuite, une confiance contractuelle, qui amène le
partenaire à respecter ses paroles et promesses. Enfin, une confiance
professionnelle, qui prend en compte les compétences du partenaire. Plus
concrètement, Smith et Barclay (1997) reprennent, sous une autre
terminologie, ces dimensions de la confiance. Les deux premières
étant la crédibilité et la
bienveillance, qui matérialisent l'évaluation de la
fiabilité du partenaire. La troisième dimension est plus
difficile à cerner et se résume en la croyance dans le
jugement de ce dernier.
Dans le marketing des services, les travaux se sont
succédés (Zaltman et Moorman, 1988 ; Berry, 1995) pour
générer des dimensions qui se rapprochent. Moorman et alii (1993)
s'inspirent de la confiance interpersonnelle et retiennent comme dimensions :
l'intégrité, l'expertise et la sincérité. La prise
en compte de la confiance dans les relations de la distribution avec sa
clientèle n'a commencé que relativement tard et de façon
progressive. Ceci a commencé, d'abord, par les travaux de John (1984)
qui prévoit trois dimensions. Une dimension cognitive qui est
matérialisée par la convergence des objectifs et des croyances
des parties en relation. La seconde dimension est affective à savoir la
satisfaction. Nous constatons à ce niveau que cette même variable
est considérée, dans d'autres conceptualisations, comme une
conséquence de la relation de confiance. La dimension conative se
résume dans les intentions comportementales.
Ensuite, il y a eu une prise en compte plus
effective de la confiance en tant que variable explicative des relations
à long terme. Dans ce sens, Ganesan (1994) met l'accent sur l'importance
de l'expertise, de la fiabilité ainsi que de
l'intentionnalité du partenaire si une relation de confiance
est recherchée. Ceci lui a permis de distinguer la
crédibilité et la bienveillance comme dimensions de la confiance.
La première se rapporte à la mesure de la compétence du
partenaire dans la réalisation de la tâche avec fiabilité
et efficacité. La bienveillance, mesure ses intentions et ses
motivations.
Les principales conceptualisations des
conséquences de la confiance
Le tableau 1.6 propose les conséquences de la
confiance
Champ disciplinaire
|
Auteurs
|
Conséquence de la confiance
|
Relations interpersonnelles
|
- Larzelere et Huston, 1980
- Rempel, Holmes et Zanna,
1985
|
Continuité de la relation
|
Relation intra- et interorganisationnelles
|
- Smith et Barclay, 1997
- Ring et Van de Ven, 1992
|
Performance perçue, satisfaction mutuelle
Coopération
|
Marketing industriel
|
- Ganesan, 1994
- Geyskens, Steenkamp et
Kumar, 1998
- Andaleeb, 1992
|
Orientation à long terme
Orientation à long terme,
satisfaction
Stabilité, satisfaction, désir de
continuer, satisfaction
|
Théorie d'engagement et de
confiance du marketing
relationnel
|
Morgan et Hunt, 1994
|
Engagement dans la relation,
Réduction de l'incertitude,
conflits
|
Comportement du
consommateur (relation à la
marque)
|
Fournier, 1998
Gurviez, 1999
Sirieix et Dubois. P.L., 1999
|
Existence de liens affectifs
Attachement à la marque,
acceptation d'un déficit ponctuel de la qualité
(via l'engagement) Satisfaction, perception de la
qualité
|
Source : A. Molka,(2008), Etat des pratiques
relationnelles en B to C, p.18
Les différents développements
examinés affirment que la principale conséquence de la relation
de confiance se manifeste par un engagement du maintien de cette relation dans
le temps. Dans la pensée intra et inter-organisationnelle ainsi que dans
les travaux se focalisant sur l'étude des relations de
coopération et d'alliances, l'accent est mis sur le renforcement de la
coopération comme conséquence de la confiance. Celle-ci,
permet aux parties en interaction de bénéficier de la synergie de
leurs efforts conjoints. En vue de réaliser leurs objectifs
réciproques, les parties en relation de confiance entreprennent des
actions complémentaires en vue d'atteindre des résultats
mutuellement favorables (Anderson J.C. et Narus, 1990).
Ceci nous mène à évoquer une
autre conséquence fortement citée dans les travaux
analysés. Il s'agit des performances positives
engendrées par l'interaction et la coopération des deux
parties. Ces conséquences directes de l'interaction de confiance
renforcent la relation et favorisent l'apparition d'autres conséquences
indirectes telles que la volonté de continuer dans la relation.
La réduction des conflits est une autre conséquence
logique de la coopération et des performances positives
dégagées suite à la relation (dans le cas des relations
inter et intra- organisationnelles).
En marketing industriel, en plus des
conséquences sus évoquées, la confiance aboutit à
une meilleure acceptation de la dépendance entre les parties.
Le client croit davantage dans les retombées positives de l'interaction
avec son partenaire. Il cherche, de ce fait, la continuité de la
relation et le développement d'une certaine fidélité
vis-à-vis de son partenaire. Enfin, dans les études traitant
de la confiance en « comportement du consommateur » ainsi
que dans les travaux relatifs à la théorie de l'engagement, et de
la confiance du marketing relationnel, l'accent est mis sur l'engagement
du consommateur dans la relation. Ceci accroît son implication et
sa fidélité vis-à-vis de l'autre partie (la
marque).
En effet, l'engagement, bien qu'il soit encore un
concept aussi fragile que la confiance, certains auteurs (Morgan et Hunt, 1994)
le considèrent comme une conséquence de celle-ci. Il emprunte
dans ce sens le rôle d'une garantie implicite et explicite de la
continuité relationnelle entre les partenaires d'échange (Dwyer,
Schurr et Oh, 1987). Il se définit comme le désir d'une
organisation de maintenir une relation avec un partenaire donné. Ce
maintien conduisant à des investissements successifs et à
certains sacrifices à court terme (Morgan et Hunt, 1994). Concernant les
travaux relatifs au comportement du consommateur, nous avons constaté
que l'accent est de plus en plus mis sur l'importance de la satisfaction
en tant que conséquence de l'interaction (consommateur - marque).
Nous citons en particulier les travaux de Gurviez (1999) et de Sirieix et
Dubois P.L. (1999).
Après avoir analysé le concept de
confiance dans la quasi-totalité des disciplines en marketing, la
question qui nous revient à l'esprit est celle de savoir, comment cette
variable se manifeste t- elle entre la banque et son client ?
D'après (L.C. Young et I.F. Wilkinson, 1989),
la confiance peut être générée par l'entreprise
prestataire de service (la banque) et/ou par son personnel en contact (le
front office). Les recherches mettent souvent l'emphase sur l'une ou l'autre
mais rarement sur les deux en même temps. De ce fait, la confiance se
manifeste lorsque le client a la volonté de se fier à son
partenaire d'échange (la banque), en qui il a une confiance
générale ; aussi bien en termes de conviction qu'en termes
de comportement, (Moorman et Ali, 1993). Elle peut aussi se manifester
quand : le client croit que les actions de la banque auront des
retombées positives pour elle, et que cette dernière
n'entreprendra pas des actions inattendues qui auraient des conséquences
négatives pour elle (le client), Anderson J.C. et Narus (1990). Les
conséquences de la confiance sont : le désir pour le client
de continuer la relation avec sa banque, réduction des conflits et des
incertitudes, l'existence des liens affectifs entre le client et sa banque,
l'attachement du client à sa banque.
B. L'ENGAGEMENT
L'engagement est un concept pluridisciplinaire. Avant
d'aborder les recherches faites en marketing sur ce construit nous allons voir
quelques travaux y étant liés en psychologie sociale et en
organisation. Après cela, nous montrerons comment se manifeste
l'engagement entre le client et sa banque.
L'engagement en psychologie sociale
Défini par Myers et al3(*) comme l'étude scientifique de la façon
dont les gens se perçoivent, s'influencent et entrent en relation les
uns avec les autres; la psychologie sociale a développé une riche
théorie de l'engagement qui a beaucoup influencé les recherches
sur ce concept en gestion des ressources humaines et en marketing.
La théorie de l'engagement
Kiesler4(*) est considéré comme le père
fondateur de la théorie psychologique de l'engagement, il le
définit comme « le lien qui unit l'individu à ses actes
comportementaux ». D'après cette définition, seuls les actes
engagent les individus et l'engagement d'un individu présente une
intensité variable et contrôlable. D'après Joule et
Beauvois5(*) la
définition de Kiesler ne prend pas en considération le contexte
de réalisation de l'action et le rôle important dans le processus
de création d'engagement c'est pourquoi ils préfèrent le
définir comme « correspondant, dans une situation donnée,
aux conditions dans lesquelles la réalisation de l'acte ne peut
être imputable qu'à celui qui l'a réalisé. »
Conceptualisation de l'engagement d'après Kiesler :
Figure 1.1 : L'engagement selon
Kiesler
|
|
Actes
|
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Conditions de réalisation de l'acte : coût,
répétition, caractère explicite etc.
|
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Résistance aux changements
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Source : Julienne(2000)6(*)
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L'engagement en organisation
L'engagement est un concept qui a suscité beaucoup
d'intérêts pour les chercheurs en organisation. Cependant il
n'existe pas encore de consensus sur sa définition même s'il y'a
une convergence. En effet, Mowday et al7(*) stipulent que l'engagement est «
l'intensité relative de l'identification et de l'implication dans une
organisation particulière, l'engagement peut être
caractérisé par trois facteurs : une forte croyance et
acceptation des buts et valeurs de l'organisation, une volonté de
poursuivre des efforts considérables au profit de l'organisation et au
profit d'un fort désir de demeurer membre de cette organisation »
Alors que Dubé et al8(*)définissent l'engagement organisationnel comme
la force qui réalise la reconstruction des éléments
positifs (c'est-à-dire l'enthousiasme ressentie vis-à-vis de
l'organisation comme l'identification ou l'intériorisation des valeurs)
et négatif (c'est-à-dire la persévérance qu'exige
la poursuite de la relation avec cette organisation comme les obstacles
rencontrés et sacrifices nécessaires) associés à
l'organisation. Meyer et Allen,9(*) quant à eux, considèrent l'engagement
comme « un état psychologique qui a une influence sur la
décision de rester membre de l'organisation ». Ces auteurs
perçoivent trois formes10(*) d'engagement : affectif, normatif et de
continuité. L'engagement affectif se réfère à
l'attachement, l'identification et l'implication de l'employé dans
l'organisation. Si un employé est engagé affectivement, il garde
son emploi parce qu'il le veut. Quant à l'engagement normatif, il
traduit le sentiment de devoir ou de responsabilité qu'a
l'employé envers l'organisation. Un employé manifestant un fort
engagement normatif conserve son emploi parce qu'il croit avoir une obligation
morale envers l'organisation. L'intérêt que suscite l'engagement
organisationnel serait justifié parce qu'il semble être un
très bon prédicateur de l'assiduité des individus et leur
loyauté envers l'organisation11(*)
L'engagement en marketing
L'engagement est devenu aujourd'hui une variable
incontournable de la théorie du marketing relationnel. La
littérature conceptualise deux formes d'engagement des acteurs
économiques : l'approche attitudinale et l'approche
comportementale12(*).
- L'engagement comportemental
La dimension comportementale de l'engagement
représente les efforts que l'individu réalise effectivement pour
maintenir la relation. Par leurs comportements, les acteurs démontrent
mutuellement leur volonté de contribuer et de rester dans la relation,
ceci au moyen d'efforts, d'investissements et de « gages ». « Il
n'y a pas lieu de considérer ce que le client pense, ni la
manière dont fonctionne son système central. Son comportement est
l'entière expression de sa fidélité » disait
Trucker13(*). Ainsi, selon
cette approche comportementale qualifiée également de
behavioriste l'important est le comportement directement observable
c'est-à-dire la constatation d'une fréquentation d'un point de
vente ou de l'achat d'une marque pendant une période
déterminée. Frisou14(*) le désigne par l'engagement implicite qui est
« la connaissance que le client a de ses comportements d'achats envers le
partenaire ou la marque » par distinction à l'engagement explicite
définit comme « la volonté du client de maintenir, au prix
d'un effort personnel, une relation qu'il juge importante et dont la valeur
croit selon lui en fonction de la durée ». Selon Frisou
l'engagement implicite influence l'engagement explicite.
Les conséquences de l'engagement comportemental
sont : le rachat de la marque ou la fréquentation du point de vente afin
de poursuivre la relation et la résistance au changement. Cette approche
est vivement critiquée dans la littérature marketing notamment
par Day15(*) en raison du
fait que seuls sont pris en compte les comportements d'achat des clients.
« Il n'y a pas lieu de considérer ce que le client pense, ni la
manière dont fonctionne son système central. Son comportement est
l'entière expression de sa fidélité ».
L'engagement attitudinal
L'attitude d'engagement est du domaine des intentions
et des préférences des individus, elle correspond à
l'intention de poursuivre la relation en cours, de développer une
préférence pour les partenaires, elle est orientée sur le
long terme. Pour certains chercheurs l'engagement vient de l'émotion,
des sentiments d'affection et d'attachement envers les partenaires de la
coopération. D'autres en revanche, soutiennent que l'engagement est
cognitif et calculateur, c'est à dire qu'il est lié aux
récompenses et aux coûts de continuation de la coopération.
Comptant plus d'adeptes dans la littérature, l'engagement attitudinal ne
se limite pas à constater un comportement d'achat
répétitif ou une fréquentation continue d'un point de
vente mais s'efforce de mettre en lumière le processus
d'évaluation psychologique qui conduit à ce comportement. Morgan
et Hunt (1994)16(*)le
considèrent comme la volonté d'un consommateur de poursuivre une
relation avec un partenaire. Selon Allen et Mayer17(*) l'engagement est « un
état psychologique ou une attitude relativement stable, forte et intense
en faveur d'une relation ». C'est une « intension durable de
développer et de maintenir une relation à long terme ».
Les dimensions de l'engagement
Depuis les travaux de Meyer et Allen18(*) un consensus semble se
dégager quant à la nature tridimensionnelle de l'engagement
à savoir : l'engagement affectif, calculé et normatif.
L'engagement affectif
L'engagement affectif est la volonté
d'entretenir une relation dans le temps avec un partenaire (le personnel
à son entreprise, le consommateur à sa marque ou son point de
vente, le militant à son parti) basée sur le plaisir issu des
liens émotionnels. Selon Mowday et al19(*) l'engagement affectif exprime le lien d'attachement
psychologique, d'identification, d'affiliation, d'appartenance et de congruence
entre l'acteur et son partenaire. Il exerce ainsi une grande influence sur le
comportement de l'individu à travers une forte loyauté à
l'entreprise ou une forte fidélité à la marque ou au point
de vente, indépendamment des intérêts poursuivis. La
littérature marketing a accordé une attention particulière
à la dimension affective de l'engagement car considérée
comme plus « puissante » et effective pour développer des
relations durables que l'attrait du gain économique ou le manque
d'alternatives
L'engagement calculé
Lorsque c'est le calcul économique qui
précède l'engagement, on se trouve en présence d'un
engagement calculateur ou cognitif qui peut avoir deux formes : soit
l'engagement se développe parce que la coopération permet de
réaliser un bénéfice, il peut être aussi
qualifié d'instrumental ; soit l'engagement se développe lorsque
les acteurs se trouvent obligés de maintenir la relation en raison des
coûts élevés et des risques liés à une
fluctuation de partenaire d'échange ou l'absence d'opportunités
satisfaisantes.
L'engagement calculé, également
désigné par l'engagement de continuité en gestion des
ressources humaines et en marketing des services conçoit donc la
relation comme une nécessité guidée par
l'intérêt. Ainsi, selon Mayer et Allen20(*), la partie engagée est
guidée d'une part, par sa perception du nombre et de la qualité
des alternatives de choix, et ses anticipations des coûts
afférents à un éventuel changement de partenaire d'autre
part. Déjà Thibaut et kaley21(*), Emerson22(*) parlaient de « dépendance perçue
» tandis que Becker le considérait comme une «
fidélité par défaut ». D'après Stevers et
al23(*) l'engagement
calculé se traduirait par des dispositions à adopter un
comportement fondé sur une décision économique
rationnelle. Le lien issu d'un tel engagement est plutôt transactionnel
que relationnel, l'intérêt et le profit immédiat sont les
seuls moteurs. Les acteurs peuvent se trouver « bloqués » dans
la relation si des investissements irrécupérables ont
été faits, ces investissements pouvant être aussi bien
constitués de temps, d'énergie, d'émotion, que de savoir
et de ressources financières.
L'engagement normatif
L'engagement basé sur l'obligation, ou
engagement normatif, est un autre aspect de l'engagement cognitif qui met en
jeu des motivations internes : sens du devoir, sentiment
d'accomplissement, et des motivations externes que sont les pressions sociales,
les normes culturelles, les conventions et les lois.
Cette forme d'engagement est nettement moins
développée en marketing. Il procède d'une obligation
morale de maintenir durablement une relation donnée (Wiener24(*), 1982). Il provient de
promesses formalisées comme par exemple les contacts écrits ou
des liens informels comme les contrats psychologiques. L'engagement normatif
est déterminé par les partenaires et leur environnement social
notamment la famille, le type d'éducation reçu, etc.
D'après Gundlad et al25(*) les normes relationnelles créent les normes de
protection et d'inertie permettant de renforcer l'engagement. Ce type
d'engagement est particulièrement difficile à identifier et
à mesurer surtout s'il s'agit des contrats psychologiques des
partenaires. Cette difficulté fait qu'il est plus
développé en gestion des ressources humaines qu'en marketing
où il renvoie à la fréquentation continue d'un point de
vente ou le rachat d'une marque dicté par des normes supposées ou
réelles.
Manifestation de l'engagement entre la banque et son
client.
La manifestation de l'engagement entre le client et
sa banque est perceptible au travers des efforts que le client réalise
effectivement pour maintenir la relation avec sa banque (engagement
comportemental). Les conséquences d'un tel engagement sont : le rachat
de la marque ou la fréquentation du point de vente par le client, afin
de poursuivre la relation et la résistance au changement. Il peut
également se manifester lorsque le client développe une attitude
favorable envers la banque (engagement attitudinal). C'est le domaine des
intentions et des préférences des clients, il correspond à
l'intention de poursuivre la relation en cours, de développer une
préférence pour la banque. Il est orienté sur le long
terme.
Cependant, il faut tout de même noter que
l'engagement du client envers sa banque peut être calculé,
c'est-à-dire que le client reste attaché à sa banque parce
que la coopération permet de réaliser un bénéfice,
il peut être aussi qualifié d'instrumental ; soit l'engagement se
développe lorsque les clients se trouvent obligés de maintenir la
relation en raison des coûts élevés et des risques
liés à un changement de partenaire d'échange ou l'absence
d'opportunités satisfaisantes. Cette forme d'engagement (engagement
calculé) est très critiquée en marketing.
C. LA COMMUNICATION
La littérature marketing a largement reconnu
le rôle fondamental de la communication dans le développement du
marketing relationnel et par conséquent de la qualité de la
relation (Morgan et Hunt, 1994). La communication a largement été
considérée comme un antécédent de l'approche
relationnelle. Néanmoins, dans certains travaux, elle fait l'objet d'une
dimension spécifique et significative (Abbes, 2005).
Plusieurs définitions ont été
attribuées à la communication. Anderson et Narus (1990) la
définissent comme étant le partage formel et informel
d'informations pertinentes et actualisées entre les firmes. Ils ajoutent
qu'elle permet d' abord de faire circuler l'information et de coordonner les
différentes activités, et ensuite, de traiter et résoudre
les conflits pouvant surgir tout au long de l'interaction. Lages et Al. (2005)
la présentent comme étant l'activité humaine qui
crée et maintient les relations entre les différentes parties
impliquées dans l'échange. Pour McAllister (1995), une
communication régulière est une condition nécessaire
à la formation, au développement et au maintien de la confiance.
La qualité de la communication se traduit
dans une communication qui se base sur un dialogue d'informations
reliées aux besoins, aux intérêts et aux
préférences des clients (Morgan et Hunt, 1994). Au sein des
institutions financières, Bruhn (2000) ajoute que la qualité des
communications internes a un effet significatif sur la qualité des
communications externes avec les clients, en raison du fait que l'information
qui leur sera transmise sera correcte et exacte. De plus, l'existence de
mécanisme pouvant fournir des informations en temps réel et des
« feedbacks » actualisés devrait minimiser les mauvaises
perceptions, améliorer la transparence comportementale et
améliorer la qualité de la relation ( Batt, 2004). Ainsi, et
à l'instar de Benamour (2000), la définition de la communication
adoptée dans ce travail s'intègre sous la forme de deux aspects
majeurs: le partage réciproque d'informations et la qualité des
informations échangées.
Manifestation de la communication entre le client et
sa banque
Elle se manifeste lorsqu'il y a partage formel et
informel d'informations pertinentes et actualisées entre le client et sa
banque. Cela permet d' abord de faire circuler l'information et de coordonner
les différentes activités, et ensuite, de traiter et
résoudre les conflits pouvant surgir tout au long de l'interaction.
Lages et Al. (2005), la présentent comme étant l'activité
humaine qui crée et maintient les relations entre les différentes
parties impliquées dans l'échange. Pour McAllister (1995), une
communication régulière est une condition nécessaire
à la formation, au développement et au maintien de la confiance.
Elle doit être basée sur un dialogue
d'informations reliées aux besoins, aux intérêts et aux
préférences des clients (Morgan et Hunt, 1994). Au sein des
institutions financières, Bruhn (2000) ajoute que la qualité des
communications internes a un effet significatif sur la qualité des
communications externes avec les clients, du fait que l'information qui leur
sera transmise sera correcte et exacte.
Les conséquences du marketing
relationnel
Le tableau 1.7 met en relief les conséquences ou
effets du marketing relationnel. En effet, parlant des conséquences du
marketing relationnel, les auteurs citent entre autres : le bouche
à oreille, qui consiste pour un client satisfait, à
délivrer le message à son vis-à vis. Il devient une sorte
d'ambassadeur. A cela s'ajoute, la continuité de la relation, la
coopération, la fidélité, la performance du vendeur et la
satisfaction.
Tableau 1.7 : les conséquences du marketing
relationnel
![](Lapproche-relationnelle-et-son-impact-sur-la-clientele-bancaire-au-Cameroun2.png)
Source : MACH.O, mémoire de Master de recherche en
marketing, Université du Québec, P.19
Comme le présente le tableau 1.7, les effets de la
l'approche relationnelle sont : la continuité de la relation
(citée par 15 auteurs sur 24), le bouche à oreille (cité
par 13 auteurs sur 24), la fidélité (citée par 7 auteurs
sur 24), la coopération (citée par 7 auteurs sur 24), la
satisfaction (citée par 6 auteurs sur 24) et enfin la performance du
vendeur (citée par 3 auteurs sur 24).
Dans le secteur bancaire, ces conséquences
permettront aux clients de recommander la banque à ses proches,
d'être fidèle à celle-ci, de continuer la relation, car
satisfaits des services offerts par la banque.
2.2. LE MARKETING RELATIONNEL ET LA CLIENTELE BANCAIRE
Berry a souligné que le cadre du marketing
relationnel est adapté aux services pour quatre raisons qui s'appliquent
à la clientèle bancaire.
Déjà a-t-il
rappelé, la relation interpersonnelle est
particulièrement importante dans un contexte où la qualité
de service est difficile à évaluer et le risque perçu du
client est élevé. La notion de confiance est
donc fondamentale.
Le marketing relationnel est une façon
pour les entreprises de garder leurs clients dans un cadre marqué par la
dérégulation, l'ouverture du marché aux banques
étrangères et l'arrivée de nouveaux concurrents tels que
les compagnies d'assurance. Le consommateur fait l'objet de toutes les
attentions de ces nouveaux acteurs pour l'attirer. L'étude bien connue
de Reicheld et Sasser (1990), a montré l'intérêt de
fidéliser les clients pour favoriser la performance
financière.
L'approche relationnelle de l'échange est parfaitement
adaptée au secteur bancaire car elle permet de renforcer l'image
de marque de l'entreprise. L'absence de différenciation entre
enseignes bancaires conduit le client à choisir la banque la plus proche
de chez lui ou celle qui lui semble la moins coûteuse. La construction
d'une relation entre le fournisseur de services financiers et le client permet
à ce dernier de se sentir valorisé, favorise la composante
affective de la relation et la fidélité attitudinale.
L'attachement à la marque rend le client moins volatil. Lorsque la
différenciation par les éléments tangibles de l'offre est
impossible (taux d'intérêt, coûts de gestion d'un compte,
etc.), les éléments intangibles prennent une importance
particulière.
Enfin, les technologies de l'information et de la
communication (TIC) ont incontestablement facilité le
développement des relations dans les services bancaires. Elles ont
enrichi le contenu de la relation et favorisé les échanges entre
l'entreprise et ses clients. En interne, une meilleure connaissance des clients
par un enrichissement des bases de données permet de proposer le bon
produit au bon client en personnalisant les services. En
externe les modes de communication entre le client et sa banque se sont
multipliés ouvrant la voie au multi canal. Tout laisse donc à
penser que la voie du marketing relationnel est parfaitement adaptée au
secteur bancaire. Les banques ont d'ailleurs fait appel à un certain
nombre d'outils pour aller dans ce sens.
Pour (Devlin, 1998),
Les services financiers représentent bien le portrait du secteur des
services à travers l'intangibilité de ses produits, ainsi que
leur degré élevé de complexité, qui sont
observables au niveau de la consommation, de la livraison, de la durée,
et de la signification auprès du consommateur (Colgate et Stewart,
1998).
Certains auteurs comme Ennew et Binks (1996), parlent
d'adéquation de l'approche relationnelle au niveau des services
financiers, où le développement d'une relation continue est
l'élément clef du service. De plus, la dépendance de la
personne envers ce genre de service est forte (Storbacka, 1994; Beckett 2000),
à tel point qu'elle prend une autre dimension, celle de la possession
(Gabbot et Hogg, 1998). Cela peut se remarquer même au niveau de notre
langage courant, où on a tendance de manière inconsciente
à utiliser l'expression « ma banque».
Par ailleurs, d'autres auteurs en marketing, ont
révélé l'existence d'autres facteurs qui ont
favorisé l'adoption de l'approche relationnelle au sein de l'industrie
bancaire. Selon Ricard (1995), cela est dû principalement à
l'intensification de la concurrence et à la multiplication des produits
financiers. En outre, cela peut être vu au niveau des
caractéristiques (intangibilité, inséparabilité,
fluctuation de la demande, hétérogénéité et
la périssabilité) des services de l'activité bancaire, qui
sont explicitées davantage par Zollinger et Lamarque, (1999), tandis que
(Davis, 2000) évoque plutôt la déréglementation et
l'avènement accru des technologies d'information tel que l'Internet.
Tableau 1.8 : les caractéristiques des
services de l'activité bancaire
intangibilité
|
Absence d'identité spécifique pour les
banques : différenciation des enseignes difficiles à
percevoir par les consommateurs Dispersion, géographique de
l'activité bancaire
|
inséparabilité
|
Arbitrage croissance/ Risque : vente de services
financiers se traduit par l'achat d'un risque ; nécessité de
trouver un équilibre entre expansion, vente et prudence
|
Fluctuation de la demande
|
Activité bancaire fortement soumise aux fluctuations de
l'activité économique
|
hétérogénéité
|
Responsabilité fiduciaire garante du respect des
intérêts des consommateurs au niveau macroéconomique
|
périssabilité
|
Intensité de la main d'oeuvre dans l'activité et le
processus
|
Source : Zollinger et Lamarque, (1999)
On peut remarquer cette nouvelle tendance, à travers
les déclarations des dirigeants de certaines institutions
financières, dont voici quelques exemples:
«...Nous établirons des relations plus
étroites avec nos clients et nous chercherons à leur offrir des
solutions financières dynamiques de même que divers autres
services visant à les aider à exploiter leur entreprise.»
(CIBC, 1993)
«...Nous travaillons à resserrer nos liens avec
nos clients actuels.» (Banque de Montréal 1993)
Ainsi, le secteur bancaire se présente comme un champ
d'application propice à l'approche relationnelle, via lequel elle va
prendre de nouvelles dimensions, le rendant ainsi plus global et plus
exhaustif. L'approche relationnelle s'inscrit de ce fait dans une
perspective à long terme basée sur la connaissance
réciproque des deux partenaires, fondée sur une certaine forme de
personnalisation et de confiance. (Ricard, 1995, p. 22).
LE BENEFICE D'UNE APPROCHE RELATIONNELLE POUR LES
BANQUES
Au niveau du secteur bancaire, l'approche relationnelle assure
une meilleure qualité26(*) du service, qui se décline sur deux aspects,
la rapidité et l'accessibilité du service (Zollinger el Lamarque,
1999). Quant à Moriarty, Kimbal et Gay (1983), c'est à travers la
personnalisation des produits et services que se matérialise la
valeur ajoutée de l'approche relationnelle au sein de
l'industrie bancaire.
Selon Gronroos (1996), c'est à travers les
éléments tactiques du marketing relationnel que se manifeste la
dimension qualité du service:
L'approche relationnelle favorise d'une part, le contact
direct avec le client afin d'augmenter le capital confiance au sein de la
relation. Ainsi, la confiance se présente comme l'un des
déterminants de la qualité du service (Parasuraman, Zeithaml et
Berry, 1985). D'autre part, elle assure une meilleure connaissance du client et
de son profil par la mise en place de bases de données permettant
à l'entreprise, d'offrir un service sur mesure. En définitive,
l'approche relationnelle induit la création et le maintien d'un
système de service intégré.
Il a été question dans ce premier
chapitre, de présenter les fondements théoriques du marketing
relationnel et de montrer comment le marketing relationnel se manifeste dans
l'industrie bancaire. Dès lors, la question qui mérite
d'être posée est celle de savoir si la confiance,
l'engagement et la communication, socle du marketing relationnel, peuvent
garantir la fidélité des clients bancaires? En d'autres termes,
le but de l'approche relationnelle dans une banque est-il de garantir la
fidélité des clients? Telle est la problématique qui se
dégage de notre étude.
CHAP 2 : FIDELITE, CONSEQUENCE DE L'APPROCHE RELATIONNELLE
AVEC LA CLIENTELE BANCAIRE
Ce chapitre s'ouvre sur la présentation des
fondements théoriques du concept de fidélité, puis
étudie le lien entre les composantes de l'approche relationnelle et
fidélité. Cette dernière articulation nous permettra de
dégager les hypothèses de recherche.
SECTION 1 : LA FIDELITE
Ici, nous parlerons des différentes approches de la
fidélité, ensuite nous montrerons comment se manifeste la
véritable fidélité dans un contexte relationnel et enfin,
nous exposerons les études sur ce sujet.
A. Les différentes approches et études
sur la fidélité
L'observation de nombreuses recherches sur la
fidélité à la marque montre une certaine confusion quant
à la définition même du concept de fidélité.
On trouve pêle-mêle diverses dénominations, comme la
fidélité comportementale, attitudinale, fidélité
vraie, trompeuse ou fausse... y sont également mentionnées les
notions d'habitude, d'inertie, d'engagement et même d'évitement de
la recherche de variété.
Différentes approches de la
fidélité
Nombreux sont les auteurs qui abordent le concept de
fidélité. Il s'agit entre autres de Gilles N'GOALA, dans son
ouvrage intitulé : mesurer la fidélité du
consommateur à la marque dans une perspective relationnelle. Dans
un second temps, nous pouvons citer Christophe Terrasse, (2006) dans sa
thèse de doctorat dont le sujet principal est: L'engagement
envers la marque. Proposition d'un modèle théorique et
application à la comparaison de la fidélité aux marques
nationales et aux marques de distributeurs. Tous parviennent à la
conclusion suivante :
La fidélité a deux composantes. Une
composante comportementale ou behaviouriste, qui consiste pour le client
à renouveler l'acte d'achat. Une composante attitudinale ou cognitive,
qui consiste pour le client à avoir une préférence pour la
marque. Mais chacun d'eux insistesur le fait que ces composantes de la
fidélité restent parcellaires. C'est d'ailleurs ce qui nous
amène à nous intéresser à la vraie
fidélité, qui est la jonction des deux approches (une
behaviouriste et l'autre cognitive), car faut-il le plus important pour un
consommateur n'est pas d'acheter une marque, mais qu'il y manifeste une
attitude de préférence pour cette dernière.
Tableau 2.1 : différentes approches de la
fidélité
![](Lapproche-relationnelle-et-son-impact-sur-la-clientele-bancaire-au-Cameroun3.png)
Source : Zorgati (2008) : degré d'importance
des actions de fidélisation, p.207
Comme nous l'avons dit plus haut, plusieurs chercheurs ont
abordé la thématique de la fidélité à la
marque. Leurs recherches peuvent être subdivisées en deux
catégories :
- la première considère la
fidélité sous son aspect comportemental. Sa
principale application est de prédire les choix des consommateurs, au
niveau individuel ou de la catégorie de produit. Bien que
présentant des résultats intéressants, cette approche se
voit reprocher sa finalité essentiellement descriptive et/ou
prédictive. On lui reproche également de ne pas tenir compte de
la complexité des relations existant entre le consommateur et les
marques.
- la seconde essaie d'insister sur la fidélité
attitudinale. Sa finalité est essentiellement explicative. Le but
principal est alors de comprendre le processus d'évaluation
psychologique qui conduit au rachat de la marque. Aucune de ces deux visions
n'est entièrement satisfaisante et une définition tente de
concilier ces deux approches : elle considère la fidélité
comme un comportement de rachat motivé par une évaluation
(attitude). Cette dernière condition permet d'établir une
différence fondamentale entre la véritable
fidélité, comportement actif et volontaire du consommateur et
l'inertie qui n'est que le rachat motivé par des éléments
extérieurs. La condition d'attitude n'est pourtant pas fixée et
peut être différemment interprétée par les
chercheurs (préférence, volonté de poursuivre la relation,
sensibilité à la marque, etc.). Nous considèrerons nous
aussi que la véritable fidélité à la marque est un
comportement conscient et motivé. Nous admettrons que l'engagement
constitue la condition attitudinale évoquée par Jacoby et Chesnut
(1978).
Dans une tentative de synthèse et de
réconciliation des tenants de chacune des approches, Jacoby et Kyner ont
proposé en 1973 une définition de la fidélité
comportant une double condition de comportement et d'attitude.
« la fidélité à la marque est une
réponse comportementale, non aléatoire, exprimée dans la
durée par une unité de décision, concernant une ou
plusieurs marques et déterminée par un processus psychologique
d'évaluation et de prise de décision».
Cette définition formalise la distinction entre
fidélité véritable et fidélité trompeuse
(spurious loyalty). La vraie fidélité se
caractérise par une double condition de répétition des
achats et d'attitude favorable envers la marque. Alors que, la
fidélité trompeuse n'est que la simple répétition
d'un choix non motivé.
Après avoir identifié les deux
principales formes de fidélité, nous insisterons actuellement sur
la véritable fidélité des consommateurs. Après
cela, nous montrerons comment elle se manifeste dans un contexte
relationnel.
Appréhender la véritable
fidélité des consommateurs
Dans les approches composites, la vraie
fidélité est définie comme « une tendance à
acheter avec régularité une seule et même marque dans une
catégorie de produits donnée, soutenue par une attitude favorable
et durable vis-à-vis de cette marque » (Dussart, 1983).
Face aux limites soulevées
concernant les modèles comportementaux et les modèles
attitudinaux de la fidélité, Jacoby et Kyner (1973) ont
proposé la première définition conceptuelle et
étoffée de la fidélité incluant à la fois
une composante comportementale et une composante attitudinale. Pour eux, la
fidélité peut se comprendre comme « une réponse
comportementale biaisée (non aléatoire) exprimée au cours
du temps par une unité de prise de décision au regard d'une ou
plusieurs options figurant dans un ensemble de marques et qui est le
résultat de processus psychologiques ».
Cette définition met l'accent à la fois
sur les conséquences de la fidélité et plus
particulièrement sur son résultat ainsi que sur les causes de
l'émergence de ces réponses, ces causes étant liées
aux processus psychologiques.
Par la suite, Jacoby et Chesnut (1978 cité par
Lichtlé et Plichon, 2008) ont cherché à définir et
à appréhender la « vraie fidélité ». Pour
eux, la fidélité active du consommateur à l'égard
d'une marque se définit à l'aide de trois critères :
- un critère cognitif où le consommateur
considère la marque comme supérieure aux marques concurrentes sur
la base d'informations,
- un critère affectif où le consommateur
développe une véritable préférence, un
véritable attachement à l'égard de la marque,
- un critère conatif qui renvoie à l'intention
de réachat de la marque par le consommateur.
Cette approche a été complétée
par Oliver (1999), qui distingue quatre dimensions dans la
fidélité. Il rajoute aux trois dimensions précitées
une dimension « action ».
B. Manifestation de la fidélité dans un
contexte relationnel et différentes études
Ici, il sera question de montrer comment se manifeste la
véritable fidélité des consommateurs dans un contexte
relationnel. Il y sera aussi question de présenter les études
réalisées sur le concept de fidélité.
Comment se manifeste la véritable
fidélité dans un contexte relationnel ?
Jacoby et Chesnut (1978), dont les travaux restent la
référence en la matière, caractérisent
la véritable fidélité par trois
conditions : 1) Au niveau cognitif, le consommateur a des informations qui
montrent que la marque considérée est bien supérieure
à ses concurrentes,
2) au niveau affectif, le consommateur doit clairement
préférer cette marque et
Tableau 2.2: Les quatre dimensions de la
fidélité
![](Lapproche-relationnelle-et-son-impact-sur-la-clientele-bancaire-au-Cameroun4.png)
Source : Oliver (1999)
3) au niveau conatif, il doit avoir l'intention de
ré-acheter. Dans ce sens, Zorgati (2008), avance qu'à travers ces
trois aspects : cognitif, affectif et conatif, la fidélité
suppose un comportement réel (et non seulement une intention d'achat),
durable et non occasionnel et qui est fonction d'un processus psychologique se
traduisant par une attitude favorable envers une entité (un produit, une
marque, un magasin) par rapport aux autres alternatives de choix
évoquées.
De sa part, Oliver (1999) suggère
également que la fidélité se développe dans un sens
cognitif, affectif, conatif, et ajoute qu'elle se développe ensuite dans
l'action malgré l'influence des facteurs situationnels et des actions
marketing menées par les entreprises concurrentes (comme les campagnes
promotionnelles). Cette dimension « action » implique que la «
vraie fidélité » peut être perçue comme une
force conduisant le consommateur à résister aux changements de
marques et ceci en dépit des situations d'achat et de consommation
rencontrées. Le consommateur fidèle est donc un consommateur qui,
malgré les attaques de la concurrence, reste non seulement fidèle
à sa marque (persistance et résistance), mais ne traite pas de
façon objective les offres concurrentes. Dans le même ordre
d'idées, mais dans un contexte électronique, Toufaily (2011)
propose une définition inspirée de celle d'Oliver (1999) et
suivant un processus de cognition, d'affection, de conation et de comportement.
En effet, elle définit la fidélité en ligne comme: «
le maintien d'une relation stable, basée sur une évaluation
rationnelle favorable vis-à-vis de l'entreprise en ligne,
accompagnée d'un attachement émotionnel et d'une volonté
de poursuivre la relation qui se
manifeste par des comportements de visites et/ou d'achats
répétés, et cela, en dépit de circonstances
défavorables et des efforts marketing qui mènent à un
comportement de transfert. ». L'originalité de cette
définition réside dans le fait qu'elle positionne la
fidélité selon l'approche relationnelle et la conceptualisation
processuelle.
Ainsi, à l'instar d'Oliver (1999) et de
Toufaily (2011), nous considérons que la fidélité
évolue selon quatre phases : « fidélité cognitive
», « fidélité affective », «
fidélité conative », puis « fidélité
action ». Voila pourquoi, il poursuit qu'elle est définie comme
l'expression d'une relation durable, basée sur un engagement
profondément exprimé (par le consommateur) d'acheter de nouveau
un produit ou service qu'il préfère, de manière
cohérente dans le futur, en dépit des influences situationnelles
et des effets marketing qui peuvent induire un changement de marque.
Différentes Etudes sur la fidélité
dans le secteur bancaire
Plusieurs auteurs se sont intéressés
à l'étude de la fidélité en rapport avec le secteur
bancaire dans leurs pays respectifs. Mais les plus marquants restent :
Bergeron et al. (2003), qui s'est interessé à la
fidélité dans le secteur bancaire canadien, Ndubisi, (2006), dans
le secteur bancaire malaisien, Leverin et Liljander (2006), dans le secteur
bancaire finlandais, Wan et Mohd (2008), dans les banques islamiques en
Malaisie.
Ces différentes études seront
résumées dans le tableau consacré à cet effet
à la page suivante.
Tableau 2.2 : les différentes
études sur le concept de fidélité
auteurs
|
résultats
|
Bergeron et al. (2003
|
Secteur bancaire au canada : les résultats de
l'étude identifient la confiance et la satisfaction comme ayant un
impact significatif sur la fidélité
|
Ndubisi (2006)
|
Secteur bancaire en Malaisie : les résultats de
l'étude démontrent que la confiance, l'engagement et la
résolution des conflits ont un impact significatif sur la
fidélité
|
Leverin et Liljander (2006)
|
Secteur bancaire en Finlande : l'étude est
réalisée auprès de deux groupes de personnes : (1)
ayant reçu un traitement privilégié en appliquant
l'approche du marketing relationnel et (2) aucun traitement. Les
résultats de l'étude démontrent que le marketing
relationnel n'affecte en rien la loyauté des clients
|
Wan et mohd (2008)
|
Banques islamiques en Malaisie : les résultats de
l'étude démontrent l'existence d'une relation positive entre la
confiance, l'engagement, la satisfaction et la communication d'un coté
et la fidélité des clients d'un autre
|
Alrubaiee et al-Nazer (2010)
|
Secteur bancaire en Jordanie : les résultats
démontrent l'existence d'une relation significative entre le marketing
relationnel, mesuré à travers ces principales dimensions (la
confiance, l'engagement, la communication) et la fidélité des
consommateurs
|
Talghani et al. (2011)
|
Secteur bancaire en Iran : les résultats de
l'étude démontrent que la confiance, l'engagement, la
communication, les valeurs partagées, l'empathie et la
réciprocité sont directement associés à la
fidélité des clients
|
Source : Lamiae Eddaimi, (2012). Mémoire de master
de recherche en marketing, Université du Québec à
Montréal
SECTION 2 : DU LIEN ENTRE FIDELITE, COMPOSANTES DU
MARKETING RELATIONNEL AUX HYPOTHESES DE RECHERCHE
A. Analyse du concept de fidélité en
relation avec les composantes du marketing relationnel : Confiance,
engagement et communication
Avant d'établir le lien entre la fidélité
et les variables du marketing relationnel, nous exposerons d'abord le cadre
conceptuel de cette étude.
Le cadre conceptuel de cette étude, est
schématisé à la figure 2.1, de la manière
suivante.
Figure 2.1 : le cadre conceptuel de
l'étude
LES DIMENSIONS DE LA FIDELITE
COGNITIVE
AFFECTIVE
CONATIVE
ACTION
LES COMPOSANTES DU MODELE
RELATIONNEL
CONFIANCE :
- Envers la banque
- Envers le front office
L'ENGAGEMENT :
- Affectif
- Calculé
- normatif
LA COMMUNICATION
Source : par nos soins
Le cadre conceptuel présenté à la figure
2.1, met en relief les variables définies et expliquées dans la
revue de la littérature. Dans le cadre de cette recherche, la variable
dépendante (variable expliquée) est la fidélité.
Elle est composée de quatre dimensions : cognitive (1), affective
(2), conative (3) et action (4). Les variables indépendantes (variables
explicatives) sont : confiance (1), l'engagement (2), la communication
(3). Précisons cependant que ces variables indépendantes sont
constituées de sous variables.
Après avoir exposé le cadre conceptuel de cette
étude, nous insisterons à présent sur le lien entre la
fidélité et les 3 variables du marketing relationnel.
- Lien entre fidélité et
confiance
D'après la revue de la littérature
balayée au chapitre 1, la confiance apparaît comme un construit
relativement complexe comprenant différentes composantes dont les plus
citées sont l'intégrité, la
crédibilité et la croyance dans la bienveillance
d'une partie à l'égard de l'autre (Morgan et Hunt,
1994). Elle se manifeste lorsqu'une partie peut compter sur
l'honnêteté et la bienveillance de son partenaire dans
l'échange (Dwyer, Schurr et Oh, 1987 ; Donny et Cannon, 1997).
Plusieurs auteurs affirment que la confiance se traduit par une croyance
mutuelle des parties que chacune agira dans le meilleur intérêt
des deux parties en interaction (Crosby, Evans et Cowles, 1990 ; Morgan et
Hunt, 1994 ; Grönroos, 1994).
La confiance aboutit à une meilleure
acceptation de la dépendance entre
les parties. Le client croit davantage dans les retombées positives de
l'interaction avec son partenaire. Il cherche, de ce fait, la continuité
de la relation et le développement d'une certaine
fidélité vis-à-vis de
son partenaire.
Pour certains auteurs, la confiance entraîne des
conséquences sur la fidélité (Fournier, 1998, Gurviez,
1999, Sirieix et Dubois. P.L., 1999), qui sont vues au travers de :
l'existence de liens affectifs, attachement à la marque, acceptation
d'un déficit ponctuel de la qualité (via l'engagement),
satisfaction et perception de la qualité.
Dans leur approche attitudinale de la
fidélité, Day (1969), Jacoby (1971) et Jacoby et Kyner (1973) ont
souligné que la fidélité à la marque ne pouvait se
réduire à sa dimension comportementale et ainsi, à une
simple mesure de répétition d'achat. Pour qualifier de
fidèle un acheteur répétitif, il convient de s'assurer
également qu'il a développé à l'égard de la
marque une attitude favorable afin de pouvoir distinguer la
fidélité des autres formes d'achat (Bergeron, 2001 ).
- Engagement et fidélité
Plusieurs auteurs ont étudié le concept
d'engagement. Il s'agit de (Meyer et Allen, 1991 ; Morgan et Hunt, 1994).
Mais, Depuis les travaux de Meyer et Allen27(*) un consensus semble se dégager quant à
la nature tridimensionnelle de l'engagement à savoir : l'engagement
affectif, calculé et normatif.
L'engagement affectif est la volonté
d'entretenir une relation dans le temps avec un partenaire (le personnel
à son entreprise, le consommateur à sa marque ou son point de
vente, le militant à son parti) basée sur le plaisir issu des
liens émotionnels. Selon Mowday et al28(*), l'engagement affectif exprime le lien d'attachement
psychologique, d'identification, d'affiliation, d'appartenance et de congruence
entre l'acteur et son partenaire. La littérature marketing a
accordé une attention particulière à la dimension
affective de l'engagement car considérée comme plus «
puissante » et effective pour développer des relations durables que
l'attrait du gain économique ou le manque d'autres alternatives
Lorsque c'est le calcul économique qui
précède l'engagement, on se trouve en présence d'un
engagement calculateur ou cognitif qui peut avoir deux formes : soit
l'engagement se développe parce que la coopération permet de
réaliser un bénéfice, il peut être aussi
qualifié d'instrumental ; soit l'engagement se développe
lorsque les acteurs se trouvent obligés de maintenir la relation, en
raison des coûts élevés et des risques liés à
un changement de partenaire d'échange ou l'absence d'opportunités
satisfaisantes.
L'engagement basé sur l'obligation, ou
engagement normatif, est un autre aspect de l'engagement cognitif qui met en
jeu des motivations internes sens du devoir et le sentiment d'accomplissement
et des motivations externes que sont les pressions sociales, les normes
culturelles, les conventions et les lois. Cette forme d'engagement est
nettement moins développée en marketing. Il procède d'une
obligation morale de maintenir durablement une relation donnée
Wiener29(*). Il provient
de promesses formalisées comme par exemple les contacts écrits ou
des liens informels comme les contrats psychologiques.
Quels sont les liens entre l'engagement et la
fidélité ?
Selon les auteurs comme Mowday et Al (1979),
l'engagement exerce ainsi une grande influence sur le comportement de
l'individu à travers une forte loyauté à l'entreprise ou
une forte fidélité à la marque ou au point de vente
indépendamment des intérêts poursuivis. La notion
d'engagement est toujours clairement liée à la
problématique de la continuité ou du changement de comportement
et est généralement assimilée à la
fidélité (« brand commitment », « commitment to
the relationship »). Frisou (2000) démontre notamment le rôle
central de la notion d'engagement dans la définition d'une
fidélité relationnelle. Pour Morgan et Hunt (1994), cela
représente « la croyance d'un partenaire d'échange qu'une
relation continue avec un autre est tellement importante qu'il s'agit de
produire des efforts maximum pour la maintenir ; en d'autres termes, la
partie engagée croit qu'il vaut mieux s'investir pour s'assurer que la
relation dure indéfiniment ».
- Lien entre communication et
fidélité
Dans le secteur bancaire, Benamour (2000) la résume
sous la forme de deux aspects majeurs : le partage réciproque
d'informations et la qualité des informations échangées.
Le survol de la littérature permet de constater que très peu de
recherches ont porté sur la relation entre la communication et les
dimensions de la fidélité. Selon nos recherches, Bergeron et al
(2003) seraient les seuls à étudier une telle relation.
Les résultats de l'étude de Bergeron
et al, (2003) démontrent que la qualité de la communication
discrimine les clients fidèles de leurs homologues infidèles. En
effet, les clients commerciaux envisagent de maintenir leur relation avec leur
banque si l'information véhiculée par celle-ci est
précise, pertinente et rapide. Ils ajoutent que ce résultat est
conforme à l'étude d'Otis (1990), qui révèle que
les clients commerciaux envisagent davantage de maintenir leur relation avec
leur banque, si l'information véhiculée par celle-ci est rapide,
précise et pertinente.
B. Dimensions de la fidélité en rapport
avec le contexte relationnel de la banque
Nous rappelons que dans le cadre de cette recherche, il
s'agit de vérifier l'impact de l'approche relationnelle sur la
clientèle bancaire au Cameroun, plus précisément, dans un
contexte de B to C (entreprise à client).
1. La dimension cognitive de la fidélité
Elle implique que le client soit informé de tout
ce qui se passe à la banque, qu'il ait toute l'information lui
permettant de prendre une décision. Pour Jacoby et Chesnut (1978), elle
se manifeste aussi lorsque le consommateur a des informations qui montrent que
la marque considérée est supérieure à celles des
concurrents. Cette variable peut être corrélée avec l'une
des dimensions importantes du marketing relationnel, à savoir la
communication. D'où l'hypothèse suivante :
H1 : la communication avec le client bancaire
développe une attitude positive vis-à-vis de sa banque.
2. La dimension affective de la fidélité
Elle se manifeste lorsque le client développe
une véritable préférence, un véritable attachement
à l'égard de la marque. La dimension affective de la
fidélité peut être liée à la composante
« engagement » du marketing relationnel. De là, nous
pouvons avoir l'hypothèse suivante :
H2 : les liens affectifs du client envers sa banque
entraine la fidélité.
3. Les dimensions conatives et action de la
fidélité
La dimension « action », est une force
conduisant le client à résister aux changements de marques. Ici,
le consommateur fidèle est celui qui ne traite plus de façon
objective les offres concurrentes. Tandis que la dimension
« conative », correspond à l'intention d'achat du
client. Ces deux dimensions, sont influencées par
l'honnêteté et la crédibilité de la banque
vis-à vis de ses clients.
H 3 : la confiance du client se matérialise par
l'intention d'achat.
H3.1 : l'honnêteté de la banque impacte
sur l'intention d'achat du client.
H3.2 : la crédibilité de la banque
amène le client à résister aux offres concurrentes.
Il a été question dans ce chapitre, de
présenter les différentes études sur le concept de
fidélité, d'établir le lien entre la
fidélité et les variables du marketing relationnel, et enfin,
d'exposer les hypothèses de recherche. Au prochain chapitre, nous
exposons le modèle de recherche qui nous permettra de procéder
à la validation de ces hypothèses.
CHAPITRE 3 : METHODOLOGIE DE RECHERCHE SUR LA CLIENTELE
BANCAIRE
Le chapitre 1, a permis de présenter les
différentes théories sur lesquelles se fondent notre recherche.
Il s'agit du marketing relationnel et du lien qu'il entretient avec la
clientèle bancaire. Le deuxième chapitre, s'intéresse tour
à tour à la littérature abordant le concept de
fidélité, aux liens entre la fidélité et les
variables du marketing relationnel, à savoir : la confiance,
l'engagement et la communication. La dernière partie du chapitre
définit les différentes hypothèses de recherche. Par la
suite, le chapitre 3, se subdivise en deux sections. La première,
aborde la méthodologie utilisée, c'est-à-dire, la
méthode de collecte de données, le questionnaire, le processus
d'échantillonnage et la présentation du secteur bancaire
camerounais. La présentation des données est au centre de la
section 2 du présent chapitre.
SECTION 1 : MODELE DE RECHERCHE
A. De la méthode de collecte des données
au questionnaire
Le choix de la méthode de collecte de
données se présente sous forme d'enquête. C'est la
démarche la plus utilisée en recherche marketing, où les
informations sont récoltées par l'intermédiaire d'un
questionnaire proposé à des personnes (d'Astous, 2005). Cette
technique a été sélectionnée puisque l'objectif de
notre recherche est de découvrir les relations d'association entre le
marketing relationnel et la fidélité dans le secteur bancaire
camerounais auprès des consommateurs de notre pays. La méthode de
collecte de données choisie est le sondage, dont l'outil est le
questionnaire autogéré.
En prenant en compte le raisonnement d'Astous (2000),
cette méthode de collecte de données a été
employée pour deux raisons principales : la nature des informations
à obtenir (aucune information de nature personnelle n'est requise,
aussi, faut-il le rappeler, l'anonymat et la confidentialité sont
respectés). De même, le temps disponible (les contraintes de
temps ont été une préoccupation majeure, car la
majorité des personnes sollicitées se disait pressée et ne
disposant pas d'assez de temps pour y répondre; le sondage prenait
environ 10 à 15 minutes).
Les données ont été
recueillies dans 4 succursales de la ville de Douala, le matin, entre 9 h et
midi, du 08 au 18 décembre 2015. Le choix de la ville de Douala se
justifie par la forte concentration du réseau bancaire camerounais dans
cette métropole, qui est la capitale économique de notre pays. Le
matin nous a semblé bien indiqué pour la collecte de
données en raison notamment des caractéristiques
sociodémographiques de la population (les clients) qui se rendant
à la banque. L'achalandage entre 9 h et midi atteignant alors son
maximum. Une constatation importante est que les personnes qui s'y rendent
à la banque en matinée sont principalement de jeunes
employés; l'après-midi est souvent plus calme, et la
clientèle de cette période est plutôt constituée de
personnes plus âgées, qui malheureusement, ignorent le contexte de
l'étude, et sont réticents à toute forme de collaboration.
Le questionnaire
Le questionnaire est notre support principal pour la
collecte de données. Ce questionnaire présenté en annexe
A, comprend en effet trois sous sections. Il cherche à couvrir les
différentes hypothèses à tester, dans l'unique but de
connaître les dimensions du marketing relationnel, qui ont le plus
d'impact sur la fidélité des clients dans un pays en voie de
développement comme le Cameroun.
Au sujet du marketing relationnel
Les échelles de mesure choisies dans le cadre de ce
mémoire s'appuient sur la revue de littérature de l'approche
relationnelle. Le tableau 3.1 présente la liste des
énoncés se rattachant à chacune des dimensions qui se
trouvent dans le questionnaire en Annexe A.
Pour la variable « confiance »,
nous avons repris les échelles de mesure indiquées par Gurviez et
Korchia, 2002, qui avaient été proposées dans une enseigne
de déstockage, celles conçues par André Boyer et Ayoub
Nefzi (2008), ainsi que celles de Jean Louis Moulins (2004), afin de mesurer la
confiance envers la Banque. Pour mesurer la confiance envers le personnel en
contact, nous avons utilisé les mesures de Ali Hadj Khalifa et Mohamed
M. Kammoun in « La confiance interpersonnelle et la confiance
organisationnelle dans la relation client-prestataire de service : cas de la
relation client-banque ». Elles seront adaptées à notre
contexte : le marketing relationnel et la clientèle bancaire.
Pour la
variable « engagement », nous avons repris les
échelles de mesure proposées par Fullerton (2005), Lombart et
Louis (2012), pour ce qui est de l'engagement affectif. En ce qui concerne
l'engagement calculé, il reprend les mesures de Jean Louis Moulins,
Bozzo et Al (2008). Enfin pour l'engament normatif nous avons utilisé
les mesures de Gruen et Al (2000), Bansal et Al (2004), N'Goala (2003). Elles
seront adaptées à notre contexte d'étude.
Pour la variable « communication »,
nous avons employé la mesure développée par Brulhart
(2002) qui avait été expérimentée dans un contexte
logistique, pour l'adapter à notre étude.
Au sujet de la
fidélité
Cette sous section porte sur la
fidélité et comporte quatre dimensions retenues de la revue de
littérature pour la mesurer. Il s'agit de la fidélité
cognitive, affective, conative et action.
Pour les trois premières variables,
fidélité cognitive, affective et conative, nous avons choisi les
mesures de (McMullan et Gilmore, 2003) et celles de (Ting Pong et Tang Pui Yee,
2001). Et pour la fidélité action, nous utilisons la mesure
d'Oliver, (1999).
Profil sociodémographique
Cette section rassemble les informations
sociodémographiques pour dresser un profil du répondant.
L'élaboration des échelles de
mesure
Le questionnaire comprend trois grandes sections. Il
renferme un type unique de questions: des questions à choix
multiples.
Les différents énoncés relatifs au
questionnaire sont présentés dans les tableaux 3. 2, Les
interviewés seront questionnés sur ces points, sur une
échelle de Likert allant d'un à cinq ( 1 = pas du tout d'accord,
5= Tout à fait d'accord).
Le tableau 3.1 présente la liste des
énoncés relatifs aux dimensions du marketing relationnel qui se
trouvent dans le questionnaire en Annexe A. Le tableau 3.2 indique les
énoncés se rattachant aux dimensions de la
fidélité.
Tableau 3.1 : Les énoncés relatifs aux
dimensions du marketing relationnel
variables
|
Intitulé des questions/items
|
Confiance
|
Les variables liées à
l'entreprise
Crédibilité accordée
Inspiré de : Gurviez et Korchia (2002), André
Boyer et Ayoub Nezfi (2008), Jean louis Moulins (2004), Ali Hadj Khalifa et
Mohamed M. Kammoun
Les services proposés par cette banque m'apportent de la
sécurité ;(Q1.1)
J'ai confiance dans la qualité des services offerts par
cette banque;(Q1.2)
Acheter des services proposés par cette banque, c'est une
garantie;(Q1.3)
Intégrité
Inspiré de : Gurviez et Korchia (2002), André
Boyer et Ayoub Nezfi (2008), Jean louis Moulins (2004), Ali Hadj Khalifa et
Mohamed M. Kammoun
Cette banque est sincère vis-à-vis de ses
clients;(Q1.4)
Cette banque est honnête vis-à-vis de ses
clients;(Q1.5)
Bienveillance
Inspiré de : Gurviez et Korchia (2002), André
Boyer et Ayoub Nezfi (2008), Jean louis Moulins (2004), Ali Hadj Khalifa et
Mohamed M. Kammoun
Je trouve que cette banque renouvelle régulièrement
son offre pour tenir compte des attentes des clients;(Q1.6)
Je pense que cette banque cherche continuellement à
améliorer ses réponses
aux besoins des consommateurs;(Q1.7)
Variables liées au personnel en
contact
Crédibilité accordée
Inspiré de: Ali Hadj Khalifa et Mohamed M. Kammoun (in
RSG, mai 2013)
Le personnel tiendra ses engagements ;(Q1.8)
Les engagements du personnel sont tout à fait
crédibles;(Q1.9)
J'ai confiance dans les engagements du personnel ;(Q1.10)
Bienveillance :
Inspiré de: Ali Hadj Khalifa et Mohamed M. Kammoun in
(RSG, mai 2013)
Le personnel prend soin des intérêts des clients
;(Q1.11)
Le personnel me considère comme un(e) ami(e) ;(Q1.12)
Le personnel est sincèrement à l'écoute des
clients ;(Q1.13)
Le personnel est toujours bienveillant envers les clients
;(Q1.14)
|
engagement
|
Engagement affectif
Inspiré de : Fullerton (2005); Lombart et Louis
(2012)
J'apprécie cette banque ; (Q2.1)
Cette banque a beaucoup de sens pour moi; (Q2.2)
Je m'identifie fortement à cette banque; (Q2.3)
Engagement calculé
Inspiré de : Jean Louis Moulins,
Bozzo et al. (2006)
Il est de mon intérêt de continuer à acheter
les services de cette banque, car Je la trouve supérieure à
toutes les autres. ; (Q2.4)
Le retrait de cette banque m'ennuierait beaucoup car aucune autre
ne me
convient autant. (Q2.5)
Cette banque représente exactement ce que je
recherche(Q2.6)
Engagement normatif/
Inspiré de : Gruen et al. (2000), Bansal et al.
(2004) et N'Goala (2003)
Parce que cette banque agit pour mon bien, il est juste que je la
soutienne (Q2.7)
Cette banque mérite que je lui reste fidèle
(Q2.8)
Je me sentirais coupable si je cessais maintenant d'acheter les
services de cette banque (Q2.9)
Etre client(e) de cette marque, c'est appartenir à une
grande famille, un grand club (Q2.10)
|
communication
|
Inspiré de : Brulhart (2002)
Selon vous, toute information susceptible d'aider le client lui
est transmis par la banque (Q3 .1)
Selon vous, les échanges d'informations ont lieu de
manière régulière (Q3.2)
Selon vous, chaque partenaire tient l'autre informé de
tout événement ou
changement qui affecterait l'autre partie (Q3.3)
On attend que les partenaires s'échangent des informations
sensibles si celles-ci sont utiles à l'autre partie (Q3.4)
|
Source : par nos soins
Tableau 3.2 : Les énoncés relatifs aux
dimensions de la fidélité
variable
|
Intitulé des questions/items
|
cognitive
|
Inspiré de: (McMullan et Gilmore, 2003) et (Ting Pong et
Tang Pui Yee , 2001) et oliver (1999)
je connais assez bien les caractéristiques de cette banque
pour l'évaluer par rapport à d'autres. (Q4.1)
cette banque a des équipements modernes (Q4.2)
j'ai fréquenté cette banque pendant une longue
période (Q4. 3)
Supposons que lorsque j'ai envie de faire des transactions, j'ai
le choix entre 3 banques seulement, cette banque doit en faire partie (Q4.4)
|
affective
|
Inspiré de :(McMullan et Gilmore, 2003) et (Ting Pong et
Tang Pui Yee , 2001) et oliver (1999)
Cette banque est une banque qui m'intéresse (Q4.5)
J'ai des préférences pour cette banque dans cette
ville (Q4.6)
Faire des transactions avec cette banque en dit long sur ce que
je suis ;(Q4.7)
Cette banque est une banque dont je pourrais parler
longuement ;(Q4.8)
je continuerais à faire des transactions dans cette banque
même si les prix augmentent quelque peu ; (Q4.9)
J'ai recommandé à d'autres personnes de
fréquenter cette banque ;(Q4.10)
|
conation
|
Inspiré de : (McMullan et Gilmore, 2003) et (Ting Pong et
Tang Pui Yee , 2001) et Oliver (1999)
J'éprouve vraiment un plaisir à transiger avec
cette banque ;(Q4.11)
Je me considère très fidèle à cette
banque ;(Q4.12)
Il y a de fortes chances que je retourne faire des transactions
dans cette banque ; (Q4.13)
|
action
|
Inspiré de : Oliver (1999)
Je continuerai toujours à choisir cette banque avant les
autres (Q4.14)
Je continuerai toujours à choisir les
caractéristiques de cette banque avant les autres (Q4.15)
Je continuerai toujours à favoriser l'offre de cette
banque avant les autres (Q4 .16)
Je continuerai toujours à utiliser les services de cette
banque par préférence aux concurrents (Q4 .17)
|
Source : par nos soins
B. LE PROCESSUS D'ECHANTILLONNAGE
Le processus d'échantillonnage comporte six principales
étapes : la définition de la population, la sélection du
cadre d'échantillonnage, la définition des unités
d'échantillonnage, le choix d'une méthode
d'échantillonnage, la détermination de la taille de
l'échantillon et, enfin, la sélection de l'échantillon.
Définition de la population
Prenant en compte notre objectif de recherche, ainsi que
nos besoins en information tels que présentés lors des sections
précédentes, notre population d'étude sera composée
des clients des banques commerciales opérant au Cameroun.
Sélection du cadre
d'échantillonnage
Après avoir défini notre population, on
va situer les éléments de cette population dans le but de les
joindre. L'échantillon étudié est composé des
clients de quatre banques commerciales. Comme mentionné
précédemment, en 2014, ces quatre banques à elles seules
représentaient plus de 25% du capital de l'ensemble des banques
agréées par la Commission bancaire de l'Afrique centrale (COBAC).
- Ecobank
- Société générale Cameroun
- Afriland First Bank
- BGFI
DEFINITION DES UNITES D'ECHANTILLONNAGE
Dans le cadre de cette étude, seuls les clients
qui ont au moins 18 ans, résidant au Cameroun, n'ayant pas
été employés par ces différentes banques ont
été inclus dans l'échantillon. Ainsi, des questionnaires
sont distribués, d'une manière individuelle, aux clients qui vont
visiter les succursales durant la période de la collecte des
données.
CHOIX D'UNE METHODE D'ECHANTILLONNAGE
La méthode d'échantillonnage non probabiliste a
été préconisée. Cette méthode consiste
à sélectionner les unités d'échantillonnage de
façon non aléatoire (Perrien, Chéron et Zins, 1984). Dans
le cadre de cette étude, nous nous sommes uniquement servis de
l'échantillonnage par convenance.
Le choix de cette méthode se justifie par le fait
que, dans l'échantillonnage par convenance, les éléments
sélectionnés sont disponibles, faciles à joindre ou
à convaincre, de participer à la recherche (d'Astous, 1995).
DETERMINATION DE LA TAILLE DE L'ECHANTILLON
Dans le cadre de cette recherche, il s'agit des clients
interrogés au sortir de leur banque respective. Au total, 90
questionnaires ont été complétés sur la base de
l'échantillon de type convenance et parmi ces 90 questionnaires, 26 ont
été rejetés car ils étaient incomplets.
Avant de passer à la section 2, nous allons d'abord
procéder, à la présentation des banques
étudiées.
PRESENTATION DU SYSTEME BANCAIRE
CAMEROUNAIS
Dans son historique, le système bancaire du
Cameroun a connu une première période conduite par les
autorités coloniales au lendemain de la première guerre mondiale
jusqu'à l'indépendance du pays en 1960. Une deuxième
période marquée par la prise en main progressive du
système bancaire par les autorités nationales depuis
l'indépendance jusqu'à la crise des années quatre vingt.
A partir de 1989, afin d'éviter un effondrement
du système bancaire, des restructurations ont été
entreprises30(*) :
certaines banques ont été liquidées, d'autres ont
été fusionnées ou recapitalisées. Afin de restaurer
la confiance du public dans le système bancaire, la commission bancaire
de l'Afrique Centrale (COBAC) fonctionnelle depuis 1992, assure un
contrôle prudentiel des établissements de crédits.
De nos jours, au sein du système financier, la
composante bancaire est devenue relativement solide ; grâce aux
restructurations bancaires. Le système bancaire camerounais est
constitué de treize banques commerciales ; le ratio de couverture
des crédits par les dépôts s'est amélioré
(avoisinant 139% en juin 2006), et six banques affichaient un ratio de
liquidité supérieure à 200% en 2006.
Dans le cadre de cette étude sauf indication contraire,
nous nous intéressons uniquement à quatre d'entre elles. Il
s'agit des banques présentées plus haut à savoir :
SGC, ECOBANK, AFRILAND FIRST BANK ET BGFI
ECOBANK
Ecobank est un
réseau bancaire
africain fondé au
Togo en 1985. Filiale d'Ecobank Transnational Incorporated, Ecobank offre des
services dans 33 pays d'
Afrique de l'Ouest,
centrale et de l'Est. Le groupe s'installe au Cameroun en 200131(*). Son siège social
est à Douala, son Capital social au 28/10/2014 (en milliards de
FCFA) est de 10 000FCFA. La répartition du capital en
pourcentage peut se faire comme suit :
- Ecobank Transnational Inc. 79,8%
- Fotso André 5,35%
- Axa Assurances 2%
- La Citoyenne Assurances 2%
- Autres 10,85%
SOCIETE GENERALE CAMEROUN
Société Générale Cameroun
est avant tout une banque totalement intégrée dans
l'économie camerounaise depuis 1962. Elle propose la gamme de produits
et de services d'une grande banque généraliste pour les
particuliers, mais aussi des financements aux moyennes et grandes entreprises
locales, soutenant leur développement en les accompagnant dans leurs
projets et leurs opérations courantes locales et internationales. La
société générale compte 21 guichets, avec un
capital en milliards de FCFA, estimé à 12 500. La
répartition de son capital en pourcentage peut se faire comme
suit :
- Société Générale 58,08%
- Etat camerounais 25,6%
- AGF Cameroun (ex-Snac) 16,32%
AFRILAND FIRST BANK
Afriland First Bank est une banque à
service complet au Cameroun, avec des filiales en République
démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, le
Libéria, le Soudan du Sud, São Tomé et Príncipe et
la Zambie. La banque a été fondée à Yaoundé
en 1987 sous le nom de Caisse commune d'épargne et d'Investissement. Il
est le plus grand groupe de services financiers au Cameroun. La banque est un
plus grand prestataire de services financiers au Cameroun avec les
dépôts des clients dans plus de US $ 951 millions (CFA: 460
milliards), à partir de Décembre 2012. La banque et ses filiales
à travers le monde avait un actif combiné évalué
à US 2,3 milliards $ (1,7 milliard €) en Décembre 2010.
En Octobre 2013, la banque maintient ses filiales
dans les pays suivants: Siège CCEI Bank en Guinée
Malabo en Guinée équatoriale - CCEI Bank GE São
Tomé et Príncipe São Tomé et Príncipe -
First Bank São Tomé et Príncipe République
démocratique du Congo, République démocratique du Congo -
Afriland First Banque RDC Liberia - Afriland First Bank Liberia Sud Soudan Sud
Soudan - Afriland First Bank du Soudan du Sud en Zambie Zambie -
Intermarché Bank - 80% Actionnariat Guinée Guinée -
Afriland First Bank Guinée de services financiers au Cameroun.
BGFI
Groupe BGFIBank, dont le nom complet est Groupe
BGFIBank SA, est une organisation de services financiers dont le siège
social au Gabon. Le groupe possède des filiales dans huit (8) pays dont
le Gabon, le Bénin, République du Congo, République
démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, Madagascar,
la France et la Côte d'Ivoire.
Groupe BGFIBank est un grand conglomérat de
services financiers en Europe centrale, de l'Ouest et Afrique de l'Est, avec
des filiales dans les dix (10) pays. Les institutions membres servent à
la fois les particuliers et les entreprises, en mettant l'accent sur les
petites et moyennes entreprises (PME). En Décembre 2010, les actifs du
Groupe ont dépassé en Euro: 3,7 milliards En Janvier 2010,
BGFIGroup a été classé premier grand groupe bancaire en
Afrique centrale, par des actifs. En 1971, le Groupe a démarré
avec une seule institution au Gabon, appelé la Banque de Paris et des
Pays-Bas Gabon.
Au Cameroun, le capital du groupe est estimé à
10.000.000.0000FCFA. La répartition dudit capital entre associés
est la suivante32(*).
BGFI BANK 74,90%
ACTIVA ASSURANCE 1,80%
SOPPO PRISO HERVE 1,50%
MONTHE SIEWE 1,80%
ETAT DU CAMEROUN 20%
Les entreprises membres sont les banques commerciales
suivantes :
BgfiBank Cameroun, BgfiBank Gabon, BgfiBank
Guinee, BgfiBank International - France , BgfiBank
Congo, Bgfibank
Benin, BgfiBank Rdc
SECTION 2 : TRAITEMENT DES DONNEES
Dans cette section, nous décrirons clairement le
processus de traitement des données.
A. Les statistiques descriptives
Ici, les statistiques descriptives permettent d'établir
le profil sociodémographique des répondants. Il s'agit entre
autres de :
- Leur âge
Nous avons constitué un échantillon de 90
individus, et avons obtenu 26 rejets. Ce qui fait un échantillon final
de 64 répondants. Leurs différents profils seront
présentés dans les tableaux ci-dessous.
Tableau 3.3. Le sexe
Sexe
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
masculin
|
36
|
56,3
|
56,3
|
56,3
|
feminin
|
28
|
43,8
|
43,8
|
100,0
|
Total
|
64
|
100,0
|
100,0
|
|
A la lecture du tableau, nous notons que nous avons
interrogé 64 individus, soit 36 hommes et 28 femmes.
Tableau 3.4. L'âge
Age
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
16 à 21 ans
|
5
|
7,8
|
7,8
|
7,8
|
21 à 35 ans
|
24
|
37,5
|
37,5
|
45,3
|
adultes de 35 à 50 ans
|
25
|
39,1
|
39,1
|
84,4
|
plus de 50 ans
|
10
|
15,6
|
15,6
|
100,0
|
Total
|
64
|
100,0
|
100,0
|
|
Le tableau indique que nous avons 4 groupes d'âge. Le
premier groupe comprend les individus ayant entre « 16 et 21
ans ». Ils font un pourcentage de 7,8%. Le second comprend les
individus ayant entre « 21 et 35 ans ». Ils forment un
pourcentage de 37,5%. Le troisième comprend les individus ayant entre
« 35 et 50 ans ». Ils représentent un pourcentage de
39,1%. C'est d'ailleurs la tranche d'âge la plus élevée,
parmi nos répondants. Le dernier comprend les individus ayant plus de 50
ans, dont le pourcentage est de 15,6%.
- la situation matrimoniale
Tableau 3.5. LA SITUATION MATRIMONIALE
Sit_Mat
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
marié(é)
|
12
|
18,8
|
18,8
|
18,8
|
célibataire
|
29
|
45,3
|
45,3
|
64,1
|
vie maritale
|
15
|
23,4
|
23,4
|
87,5
|
divorcé(e)
|
6
|
9,4
|
9,4
|
96,9
|
veuf ou veuve
|
2
|
3,1
|
3,1
|
100,0
|
Total
|
64
|
100,0
|
100,0
|
|
Les données indiquent que nous avons 18,8% de
mariés, 45,3% de célibataires, 23,4% de ceux qui vivent en couple
(vie maritale), 9,4% de divorcés et 3,1% de veufs ou de veuves.
- catégorie socioprofessionnelle
Tableau 3.6. LA CATEGOGORIE SOCIOPROFESSIONNELLE
CSP
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
ouvrier
|
8
|
12,5
|
12,5
|
12,5
|
employé de bureau
|
12
|
18,8
|
18,8
|
31,3
|
agent de maitrise
|
7
|
10,9
|
10,9
|
42,2
|
cadre moyen
|
10
|
15,6
|
15,6
|
57,8
|
cadre supérieur
|
4
|
6,3
|
6,3
|
64,1
|
fonctionnaire
|
9
|
14,1
|
14,1
|
78,1
|
étudiant
|
14
|
21,9
|
21,9
|
100,0
|
Total
|
64
|
100,0
|
100,0
|
|
Nous avons 12,5% d'ouvriers, 18, 8% d'employés de
bureau, 10, 9% d'agents de maitrise, 15,6% de cadres moyens, 6,3% de cadres
supérieurs, 14,1% de fonctionnaires et 21, 9% des étudiants.
Après avoir étalé le profil socio
démographique des répondants, nous allons à présent
insister sur la présentation des banques auxquelles appartiennent nos
répondants. Nous allons les présenter dans un tableau.
- la banque à laquelle ils appartiennent
Tableau 3.7. Appartenance des clients répondants,
à leurs banques respectives
Banque
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
ECOBANK
|
17
|
26,6
|
26,6
|
26,6
|
SGC
|
16
|
25,0
|
25,0
|
51,6
|
AFRILAND FIRST BANK
|
21
|
32,8
|
32,8
|
84,4
|
BGFI
|
10
|
15,6
|
15,6
|
100,0
|
Total
|
64
|
100,0
|
100,0
|
|
B. L'analyse factorielle à correspondance
principale
L'analyse factorielle à correspondance principale,
sert à apprécier la validité des échelles de
mesure, c'est-à-dire à vérifier si les différentes
variables peuvent se prêter à une analyse factorielle. Les indices
KMO, du test de Bartlett et la variance totale expliquée permettent de
répondre à cette question.
Avant de procéder aux différentes analyses
statistiques, il est indispensable de vérifier la fidélité
et la validité des échelles de mesure utilisées. Selon
Penien, Chéron et Zins (1983, p 173), la fidélité se
définit comme le degré avec lequel les instruments de recherche
utilisés mesurent de façon constante le construit
étudié, alors que la validité correspond au degré
avec lequel les instruments de recherche utilisés mesurent parfaitement
le construit étudié.
Dans le cadre de ce mémoire, la validité des
échelles de mesure a été possible grâce à
l'analyse factorielle en composante principale. Cette dernière permet
d'évaluer la capacité des items à mesurer parfaitement et
uniquement un construit (Perrien, Cheron, Zins, 1983).
Les critères de KMO>0,5 et du test de
sphéricité de Bartlett (p=O, OOO) ont été
respectés pour l'ensemble des construits (Peterson, 1995).
Les tableaux de 3.8 à 3.15 présentent les
résultats des analyses factorielles à correspondance principale
relatives à chacune des échelles de mesure utilisées dans
cette étude.
ANALYSE FACTORIELLE DE LA CONFIANCE
La variance de la variable
« confiance » comporte 14 items, allant de « Les
services proposés par cette banque m'apportent de la
sécurité à Le personnel est toujours bienveillant envers
les clients ».
Pour vérifier la validité des
échelles de mesure, nous nous servirons de le l'indice KMO et de la
variance totale expliquée.
Tableau 3.8. Indice KMO de la confiance
Indice KMO et test de Bartlett
|
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiser-Meyer-Olkin.
|
,754
|
Test de sphéricité de Bartlett
|
Khi-deux approximé
|
249,458
|
ddl
|
91
|
Signification de Bartlett
|
,000
|
Déjà nous nous rendons compte que Les
critères de KMO>0,5 et du test de sphéricité de
Bartlett (p=O, OOO) ont été respectés. Examinons
maintenant la variance totale expliquée.
Tableau 3.9. Variance totale expliquée de la confiance
Variance totale expliquée
|
Composante
|
Valeurs propres initiales
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
4,421
|
31,581
|
31,581
|
4,421
|
31,581
|
31,581
|
2
|
1,509
|
10,781
|
42,362
|
1,509
|
10,781
|
42,362
|
3
|
1,349
|
9,636
|
51,998
|
1,349
|
9,636
|
51,998
|
4
|
1,114
|
7,955
|
59,953
|
1,114
|
7,955
|
59,953
|
5
|
,971
|
6,935
|
66,888
|
,971
|
6,935
|
66,888
|
6
|
,863
|
6,165
|
73,053
|
,863
|
6,165
|
73,053
|
7
|
,674
|
4,814
|
77,866
|
,674
|
4,814
|
77,866
|
8
|
,629
|
4,491
|
82,357
|
,629
|
4,491
|
82,357
|
9
|
,558
|
3,985
|
86,342
|
,558
|
3,985
|
86,342
|
10
|
,499
|
3,562
|
89,904
|
,499
|
3,562
|
89,904
|
11
|
,462
|
3,298
|
93,202
|
,462
|
3,298
|
93,202
|
12
|
,397
|
2,833
|
96,035
|
,397
|
2,833
|
96,035
|
13
|
,348
|
2,489
|
98,524
|
,348
|
2,489
|
98,524
|
14
|
,207
|
1,476
|
100,000
|
,207
|
1,476
|
100,000
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
La lecture de la variance totale expliquée indique que
sur 14 composantes, les 3 premières à elles seules restituent
plus de 51,99% de l'information.
ANALYSE FACTORIELLE DE L'ENGAGEMENT
Comme pour la confiance, pour mesurer la validité, nous
nous sommes servis de l'indice KMO>0,5 et du test de
sphéricité de Bartlett (p=O, OOO)
Tableau 3.10. Indice KMO de l'engagement
Indice KMO et test de Bartlett
|
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiser-Meyer-Olkin.
|
,741
|
Test de sphéricité de Bartlett
|
Khi-deux approximé
|
175,369
|
ddl
|
45
|
Signification de Bartlett
|
,000
|
On aperçoit KMO supérieur à 0,5 et le test
de sphéricité de Bartlett (p=O, OOO)
Tableau 3.11.Variance totale expliquée de
l'engagement
Variance totale expliquée
|
Composante
|
Valeurs propres initiales
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
3,713
|
37,126
|
37,126
|
3,713
|
37,126
|
37,126
|
2
|
1,234
|
12,340
|
49,466
|
1,234
|
12,340
|
49,466
|
3
|
1,126
|
11,263
|
60,729
|
1,126
|
11,263
|
60,729
|
4
|
,905
|
9,045
|
69,774
|
,905
|
9,045
|
69,774
|
5
|
,839
|
8,390
|
78,164
|
,839
|
8,390
|
78,164
|
6
|
,601
|
6,010
|
84,174
|
,601
|
6,010
|
84,174
|
7
|
,587
|
5,875
|
90,049
|
,587
|
5,875
|
90,049
|
8
|
,409
|
4,088
|
94,137
|
,409
|
4,088
|
94,137
|
9
|
,319
|
3,188
|
97,325
|
,319
|
3,188
|
97,325
|
10
|
,267
|
2,675
|
100,000
|
,267
|
2,675
|
100,000
|
Nous rappelons que sur les 10 items que compte la variable
engagement, les 3 premières à elles seules restituent plus de
60,72% de l'information.
La Communication
Comme pour l'engagement, pour mesurer la validité, nous
nous sommes servis de l'indice KMO>0,5 et du test de
sphéricité de Bartlett (p=O, OOO)
Tableau 3.12. Indice KMO de la communication
Indice KMO et test de Bartlett
|
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiser-Meyer-Olkin.
|
,660
|
Test de sphéricité de Bartlett
|
Khi-deux approximé
|
29,098
|
ddl
|
6
|
Signification de Bartlett
|
,000
|
Nous constatons que KMO est supérieur à 0,5 et le
test de sphéricité de Bartlett (p=O, OOO)
Tableau 3.13. Variance totale expliquée de la
communication
Variance totale expliquée
|
Composante
|
Valeurs propres initiales
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
1,878
|
46,959
|
46,959
|
1,878
|
46,959
|
46,959
|
2
|
,848
|
21,210
|
68,169
|
,848
|
21,210
|
68,169
|
3
|
,764
|
19,111
|
87,280
|
,764
|
19,111
|
87,280
|
4
|
,509
|
12,720
|
100,000
|
,509
|
12,720
|
100,000
|
|
La variance totale expliquée de la communication fait
remarquer que sur les 4 items que compte cette variable, les 2 premières
à elles seules restituent plus de 68,16% des informations.
Tableau 3.14. Indice KMO de la
fidélité
Indice KMO et test de Bartlett
|
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiser-Meyer-Olkin.
|
,812
|
Test de sphéricité de Bartlett
|
Khi-deux approximé
|
450,327
|
ddl
|
136
|
Signification de Bartlett
|
,000
|
Tableau 3.15. La variance totale expliquée de la
fidélité
Variance totale expliquée
|
Composante
|
Valeurs propres initiales
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
6,191
|
36,415
|
36,415
|
6,191
|
36,415
|
36,415
|
2
|
1,749
|
10,290
|
46,705
|
1,749
|
10,290
|
46,705
|
3
|
1,421
|
8,359
|
55,064
|
1,421
|
8,359
|
55,064
|
4
|
1,142
|
6,718
|
61,781
|
1,142
|
6,718
|
61,781
|
5
|
1,082
|
6,365
|
68,146
|
1,082
|
6,365
|
68,146
|
6
|
,832
|
4,896
|
73,042
|
,832
|
4,896
|
73,042
|
7
|
,711
|
4,183
|
77,225
|
,711
|
4,183
|
77,225
|
8
|
,665
|
3,912
|
81,136
|
,665
|
3,912
|
81,136
|
9
|
,579
|
3,404
|
84,541
|
,579
|
3,404
|
84,541
|
10
|
,526
|
3,096
|
87,637
|
,526
|
3,096
|
87,637
|
11
|
,445
|
2,616
|
90,253
|
,445
|
2,616
|
90,253
|
12
|
,390
|
2,295
|
92,547
|
,390
|
2,295
|
92,547
|
13
|
,352
|
2,070
|
94,617
|
,352
|
2,070
|
94,617
|
14
|
,307
|
1,807
|
96,424
|
,307
|
1,807
|
96,424
|
15
|
,234
|
1,377
|
97,801
|
,234
|
1,377
|
97,801
|
16
|
,207
|
1,216
|
99,017
|
,207
|
1,216
|
99,017
|
17
|
,167
|
,983
|
100,000
|
,167
|
,983
|
100,000
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Enfin pour ce qui est de la fidélité, les trois
premières composantes à elles seules, restituent plus de 55, 064%
de l'information.
L'analyse de la régression nous permet de faire
les tests d'hypothèses. Elle est développée au chapitre
suivant et traitera essentiellement de :
- L'impact de la confiance sur la
fidélité ;
- L'impact de l'engagement sur la
fidélité ;
- L'impact de la communication sur la
fidélité.
CHAPITRE 4 : L'IMPACT DE L'APPROCHE RELATIONNELLE
SUR LA FIDELITE DE LA CLIENTELE BANCAIRE
Après avoir détaillé la
méthodologie de recherche utilisée pour cette étude, le
chapitre qui la clôt, présente les résultats de recherche,
ainsi que les recommandations formulées au secteur bancaire camerounais.
Les analyses présentées dans ce chapitre permettent de
répondre à la problématique et aux hypothèses de
départ. Ce chapitre comporte deux sections : le test des
hypothèses à la section, puis quelques recommandations au secteur
bancaire camerounais.
I. L'IMPACT DE L'APPROCHE RELATIONNELLE SUR LA
FIDELITE
Cette partie consiste à tester les hypothèses de
recherche de l étude. Pour ce faire, l'analyse de régression a
été choisie comme technique d'analyse statistique. Dans les
études de marché en marketing, cette analyse sert à
comprendre, expliquer et prédire les phénomènes importants
pour les gestionnaires de marketing (Daghfous, 2006). Dans le cadre de cette
recherche, la variable dépendante est la fidélité, alors
que les variables indépendantes sont la confiance, l'engagement et la
communication.
Pour l'analyse de la régression simple,
nous nous sommes basés sur deux éléments pour
évaluer la relation entre notre variable dépendante qu'est la
fidélité et les variables indépendantes que sont : la
communication, l'engagement et la communication (Daghfous, 2006). Il s'agit
de :
La qualité du modèle, avec le
test du R2 selon la règle que:
· Si R2 <0, 3, le modèle linéaire est
mauvais ;
· Si R2<0, 5, le modèle linéaire est
acceptable ;
· Si R2<0,7, le modèle linéaire est bon
;
· Si R2< l, le modèle linéaire est
très bon.
La significativité du coefficient de
régression et le tableau ANOVA, pour tester les
hypothèses
A partir de la nature de la relation, en analysant les
résultats du tableau d'ANOVA,
On parle d'une relation significative si Sig< 0,5. Aussi,
nous allons tenir compte du coefficient de régression
Beta « B » et du test de
student « t » pour tester nos différentes
hypothèses. A titre de rappel, l'indice beta varie entre 0 et 1.
Pour ce qui est de la présente étude, nous
procèderons à l'analyse de chaque variable indépendante
avec chaque item de la variable dépendante correspondante,
c'est-à-dire la communication sera analysée avec chaque item de
la fidélité cognitive, l'engagement avec chaque item de la
fidélité affective. Enfin, nous indiquerons si l'hypothèse
est validée ou infirmée au vu des postulats définis
ci-dessus.
1. Impact de la communication sur la
fidélité cognitive
Rappelons encore que, la variable indépendante
communication, comptait quatre items et la variable dépendante
« fidélité cognitive » en comptait elle aussi
quatre. L'item, j'ai fréquenté cette banque pendant une longue
période, n'a pas été pris en compte, car elle n'est pas
significative.
Concernant le lien entre la variable indépendante
« communication » et le premier item de la variable
dépendante « je connais assez bien les
caractéristiques de cette banque pour l'évaluer par rapport
à d'autres », nous notons au vu des tableaux que 3 items de la
variable indépendante ont été exclus de cette analyse. Il
s'agit de : « Selon vous, toute information susceptible
d'aider le client lui est transmis par la banque ; Selon vous, les
échanges d'informations ont lieu de manière
régulière ; On attend que les partenaires s'échangent
des informations sensibles si celles-ci sont utiles à l'autre
partie ».
A la lecture des tableaux ci dessous, nous remarquons
que :
R2=0, 76, Donc le pouvoir explicatif du modèle est
faible
B=0,276
Sig=0,28
Tableau 4.1. ANOVA, du 1er item de la
fidélité cognitive
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
7,723
|
1
|
7,723
|
5,094
|
,028b
|
Résidu
|
94,011
|
62
|
1,516
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total
|
101,734
|
63
|
|
|
|
Variable dépendante : je connais assez bien les
caractéristiques de cette banque pour l'évaluer par rapport
à d'autres
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Selon vous, chaque
partenaire tient l'autre informé de tout événement ou
changement qui affecterait l'autre partie
Tableau 4.2. Coefficient de régression du
1er item de la fidélité cognitive
|
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
2,250
|
,423
|
|
5,315
|
,000
|
Selon vous, chaque partenaire tient l'autre informé de
tout événement ou changement qui affecterait l'autre partie
|
,271
|
,120
|
,276
|
2,257
|
,028
|
Quant au lien entre la variable indépendante
« communication » et le deuxième item de la
variable dépendante « cette banque a des
équipements modernes », nous notons au vu des tableaux que 3
items de la variable indépendante ont été exclus de cette
analyse
A la lecture des tableaux ci-dessous, nous remarquons
que :
R2=0,128, ce qui veut dire que les variables explicatives
contribuent à raison de 12,8% dans la variabilité de la variable
expliquée. Donc le pouvoir explicatif du modèle est faible
B=0,358
Sig=0,04
Tableau 4.3. ANOVA, du 2ème item de la
fidélité cognitive
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
8,235
|
1
|
8,235
|
9,097
|
,004b
|
Résidu
|
56,125
|
62
|
,905
|
|
|
Total
|
64,359
|
63
|
|
|
|
a. Variable dépendante : cette banque a des
équipements modernes
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Selon vous, toute
information susceptible d'aider le client lui est transmise par la banque
|
Tableau 4.4. Coefficient de régression, du
2ème item de la fidélité cognitive
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
2,890
|
,323
|
|
8,932
|
,000
|
Selon vous, toute information susceptible d'aider le client lui
est transmise par la banque
|
,274
|
,091
|
,358
|
3,016
|
,004
|
Pour ce qui est du lien entre la variable indépendante
« communication » et le dernier item de la variable
dépendante « Supposons que lorsque j'ai envie de faire des
transactions, j'ai le choix entre 3 banques seulement, cette banque doit en
faire partie », nous notons au vu des tableaux que 2 items de la
variable indépendante ont été exclus de cette analyse.
A la lecture des tableaux ci-dessous, nous remarquons
que :
R2=0,165, pour le modèlé1 de 0,253, pour le
modèle 2. Donc le pouvoir explicatif du modèle est faible.
B=0,406
Sig=0,000
Tableau 4.5. ANOVA, du dernier item de la
fidélité cognitive
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
15,607
|
1
|
15,607
|
12,228
|
,001b
|
Résidu
|
79,128
|
62
|
1,276
|
|
|
Total
|
94,734
|
63
|
|
|
|
2
|
Régression
|
23,985
|
2
|
11,993
|
10,340
|
,000c
|
Résidu
|
70,749
|
61
|
1,160
|
|
|
Total
|
94,734
|
63
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Supposons que lorsque j'ai envie
de faire des transactions, j'ai le choix entre 3 banques seulement, cette
banque doit en faire partie
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Selon vous, chaque
partenaire tient l'autre informé de tout événement ou
changement qui affecterait l'autre partie
|
c. Valeurs prédites : (constantes), Selon vous, chaque
partenaire tient l'autre informé de tout événement ou
changement qui affecterait l'autre partie, Selon vous, toute information
susceptible d'aider le client lui est transmise par la banque
|
Tableau 4.6.Coefficient de régression, du dernier
item de la fidélité cognitive
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
2,375
|
,388
|
|
6,115
|
,000
|
Selon vous, chaque partenaire tient l'autre informé de
tout événement ou changement qui affecterait l'autre partie
|
,386
|
,110
|
,406
|
3,497
|
,001
|
2
|
(Constante)
|
1,680
|
,452
|
|
3,721
|
,000
|
Selon vous, chaque partenaire tient l'autre informé de
tout événement ou changement qui affecterait l'autre partie
|
,308
|
,109
|
,324
|
2,827
|
,006
|
Selon vous, toute information susceptible d'aider le client lui
est transmis par la banque
|
,286
|
,107
|
,308
|
2,688
|
,009
|
De ce qui précède, nous notons au regard de la
lecture du coefficient de régression que tous les Beta sont positifs,
partout d'ailleurs les tableaux affichent sig inférieur à 0,5 et
« t » de student positif, donc l'hypothèse H1 :
la communication avec le client bancaire développe une attitude
positive vis-à-vis de sa banque: l'hypothèse1 (H1) est
confirmée.
2. Impact de l'engagement sur la
fidélité affective
La variable
indépendante « engagement », comptait 10 items
et la variable dépendante fidélité affective en comptait
six.
Pour ce qui est du lien entre la variable indépendante
« engagement » et le premier item de la variable
dépendante « Cette banque est une banque qui
m'intéresse », nous notons à la lumière des
tableaux que 8 items de la variable indépendante ont été
exclus de cette analyse.
A la lecture des tableaux ci-dessous, nous en concluons
que :
R2= 0,217 pour le modèle1 de 0,342, pour le
modèle2. Donc le pouvoir explicatif du modèle est acceptable.
B=0,466
Sig=0,000
Tableau 4.7. ANOVA, du 1er item de la
fidélité affective
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
15,703
|
1
|
15,703
|
16,920
|
,000b
|
Résidu
|
56,614
|
61
|
,928
|
|
|
Total
|
72,317
|
62
|
|
|
|
2
|
Régression
|
24,701
|
2
|
12,351
|
15,563
|
,000c
|
Résidu
|
47,616
|
60
|
,794
|
|
|
Total
|
72,317
|
62
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Cette banque est une banque qui
m'intéresse
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Cette banque
mérite que je lui reste fidèle
|
c. Valeurs prédites : (constantes), Cette banque
mérite que je lui reste fidèle, J'apprécie cette banque
Tableau 4.8. coefficient de régression du
1er item de la fidélité affective
|
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
2,426
|
,322
|
|
7,543
|
,000
|
Cette banque mérite que je lui reste fidèle
|
,388
|
,094
|
,466
|
4,113
|
,000
|
2
|
(Constante)
|
1,197
|
,471
|
|
2,544
|
,014
|
Cette banque mérite que je lui reste fidèle
|
,355
|
,088
|
,426
|
4,042
|
,000
|
J'apprécie cette banque
|
,365
|
,108
|
,355
|
3,367
|
,001
|
En ce qui concerne lien entre la variable indépendante
« engagement » et le deuxième item de la variable
dépendante « J'ai des préférences pour
cette banque dans cette ville », nous notons au vu des tableaux que 8
items de la variable indépendante ont été exclus de cette
analyse.
A la lecture des tableaux ci-dessous, nous nous rendons compte
que :
R2= 0,261 pour le modèle1, de 0,336, pour le
modèle2. Donc le pouvoir explicatif du modèle est acceptable.
B=0,511
Sig=0,000
Tableau 4.9. ANOVA, du 2er item de la
fidélité affective
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
22,295
|
1
|
22,295
|
21,541
|
,000b
|
Résidu
|
63,134
|
61
|
1,035
|
|
|
Total
|
85,429
|
62
|
|
|
|
2
|
Régression
|
28,719
|
2
|
14,359
|
15,192
|
,000c
|
Résidu
|
56,710
|
60
|
,945
|
|
|
Total
|
85,429
|
62
|
|
|
|
a. Variable dépendante : J'ai des
préférences pour cette banque dans cette ville
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Cette banque
représente exactement ce que je recherche
|
c. Valeurs prédites : (constantes), Cette banque
représente exactement ce que je recherche, Parce que cette banque agit
pour mon bien, il est juste que je la soutienne
Tableau 4.10. coefficient de régression du
2eme item de la fidélité affective
|
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
1,793
|
,404
|
|
4,437
|
,000
|
Cette banque représente exactement ce que je recherche
|
,572
|
,123
|
,511
|
4,641
|
,000
|
2
|
(Constante)
|
1,032
|
,484
|
|
2,132
|
,037
|
Cette banque représente exactement ce que je recherche
|
,441
|
,128
|
,394
|
3,444
|
,001
|
Parce que cette banque agit pour mon bien, il est juste que je la
soutienne
|
,323
|
,124
|
,298
|
2,607
|
,012
|
Pour ce qui est du lien entre la variable
indépendante « engagement » et le troisième
item de la variable dépendante « Faire des transactions
avec cette banque en dit long sur ce que je suis », nous notons
au regard des tableaux que 9 items de la variable indépendante ont
été exclus de cette analyse.
A la lecture des tableaux ci-dessous, nous remarquons
que :
R2= 0,177, Donc le pouvoir explicatif du modèle est
faible.
B=0,421
Sig=0,001
Tableau 4.11. ANOVA, du 3ème item
de la fidélité affective
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
18,605
|
1
|
18,605
|
13,138
|
,001b
|
Résidu
|
86,379
|
61
|
1,416
|
|
|
Total
|
104,984
|
62
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Faire des transactions avec cette
banque en dit long sur ce que je suis
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Je m'identifie
fortement à cette banque
|
Tableau 4.12. Coefficient de régression du
3ème item de la fidélité affective
Coefficient de régression
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
1,589
|
,413
|
|
3,846
|
,000
|
Je m'identifie fortement à cette banque
|
,465
|
,128
|
,421
|
3,625
|
,001
|
A propos du lien entre la variable indépendante
« engagement » et le quatrième item de la variable
dépendante « Cette banque est une banque dont je pourrais
parler longuement », nous notons au vu des tableaux que 9 items
de la variable indépendante ont été exclus de cette
analyse.
A la lecture des tableaux ci-dessous, il ressort que :
R2= 0,249, Donc le pouvoir explicatif du modèle est
faible.
B=0,499
Sig=0,000
Tableau 4.13. ANOVA, du 4ème item
de la fidélité affective
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
28,092
|
1
|
28,092
|
20,186
|
,000b
|
Résidu
|
84,892
|
61
|
1,392
|
|
|
Total
|
112,984
|
62
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Cette banque est une banque dont
je pourrais parler longuement
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Cette banque
mérite que je lui reste fidèle
|
Tableau 4.14. Coefficient de régression du
4ème item de la fidélité affective
Coefficient de régression
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
1,346
|
,394
|
|
3,417
|
,001
|
Cette banque mérite que je lui reste fidèle
|
,519
|
,115
|
,499
|
4,493
|
,000
|
Au sujet du lien entre la variable indépendante
« engagement » et le cinquième item de la variable
dépendante «je continuerais à faire des transactions
dans cette banque même si les prix augmentent quelque
peu », nous notons après lecture des tableaux que
9 items de la variable indépendante ont été exclus de
cette analyse.
A la lecture des tableaux ci-dessous, nous remarquons
que :
R2= 0,105, Donc le pouvoir explicatif du modèle est
faible.
B=0,324
Sig=0,010
Tableau 4.15. ANOVA, du 5ème item
de la fidélité affective
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
10,274
|
1
|
10,274
|
7,172
|
,010b
|
Résidu
|
87,377
|
61
|
1,432
|
|
|
Total
|
97,651
|
62
|
|
|
|
a. Variable dépendante : je continuerais à faire
des transactions dans cette banque même si les prix augmentent quelque
peu
|
b. Valeurs prédites : (constantes), le retrait de cette
banque m'ennuierait beaucoup car aucune autre ne me convient autant
|
Tableau 4.16. Coefficient de régression du
5ème item de la fidélité affective
Coefficient de régression
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
1,749
|
,380
|
|
4,602
|
,000
|
le retrait de cette banque m'ennuierait beaucoup car aucune autre
ne me convient autant
|
,311
|
,116
|
,324
|
2,678
|
,010
|
Pour ce qui est du lien entre la variable indépendante
« engagement » et le dernier item de la variable
dépendante « », nous notons au regard des
tableaux que 8 items de la variable indépendante ont été
exclus de cette analyse.
A la lecture des tableaux ci-dessous, nous remarquons
que :
R2= 0,230, pour le premier modèle et 0,312 pour le
second modèle. Donc le pouvoir explicatif du modèle est
acceptable.
B=0,479
Sig=0,000
Tableau 4.17. ANOVA, du dernier item de la
fidélité affective
ANOVA
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
26,114
|
1
|
26,114
|
18,198
|
,000b
|
Résidu
|
87,536
|
61
|
1,435
|
|
|
Total
|
113,651
|
62
|
|
|
|
2
|
Régression
|
35,472
|
2
|
17,736
|
13,612
|
,000c
|
Résidu
|
78,179
|
60
|
1,303
|
|
|
Total
|
113,651
|
62
|
|
|
|
a. Variable dépendante : J'ai recommandé à
d'autres personnes de fréquenter cette banque
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Parce que cette banque
agit pour mon bien, il est juste que je la soutienne
|
c. Valeurs prédites : (constantes), Parce que cette banque
agit pour mon bien, il est juste que je la soutienne, Etre client(e) de cette
marque, c'est appartenir à une grande famille, un grand club
Tableau 4.18. Coefficient de régression, du
dernier item de la fidélité affective
COEFFICIENT DE REGRESSION
|
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
1,151
|
,530
|
|
2,172
|
,034
|
Parce que cette banque agit pour mon bien, il est juste que je la
soutienne
|
,599
|
,140
|
,479
|
4,266
|
,000
|
2
|
(Constante)
|
,491
|
,562
|
|
,874
|
,386
|
Parce que cette banque agit pour mon bien, il est juste que je la
soutienne
|
,502
|
,139
|
,402
|
3,623
|
,001
|
Etre client(e) de cette marque, c'est appartenir à une
grande famille, un grand club
|
,302
|
,113
|
,297
|
2,680
|
,009
|
De ce qui précède, nous notons que pour
l'analyse visant à dégager l'impact de l'engagement sur la
fidélité affective, les conditions énumérées
ci-dessus sont respectées, à savoir sig<0,5 ;
« t » de student positif dans tous les cas, et les beta
sont tous positifs.
Nous pouvons donc conclure que l'hypothèse H2, est
confirmée
3. Impact de la confiance sur la
fidélité conative et action
- La fidélité conative
Concernant le lien entre la variable indépendante
« confiance » et le premier item de la variable
dépendante de la fidélité cognitive
«J'éprouve vraiment un plaisir à transiger avec cette
banque », nous notons à la lumière des
tableaux que 11 items de la variable indépendante ont été
exclus de cette analyse.
A la lecture des tableaux ci-dessous, nous remarquons
que :
R2= 0,159, pour le premier modèle et 0,237 pour le
second modèle et 0,286, pour le troisième modèle. Donc le
pouvoir explicatif du modèle est faible.
B=0,399
Sig=0,001
Tableau 4.19. ANOVA, du 1er item de la
fidélité conative
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
17,124
|
1
|
17,124
|
11,755
|
,001b
|
Résidu
|
90,314
|
62
|
1,457
|
|
|
Total
|
107,438
|
63
|
|
|
|
2
|
Régression
|
25,457
|
2
|
12,728
|
9,471
|
,000c
|
Résidu
|
81,981
|
61
|
1,344
|
|
|
Total
|
107,438
|
63
|
|
|
|
3
|
Régression
|
30,706
|
3
|
10,235
|
8,003
|
,000d
|
Résidu
|
76,732
|
60
|
1,279
|
|
|
Total
|
107,438
|
63
|
|
|
|
a. Variable dépendante : J'éprouve vraiment un
plaisir à transiger avec cette banque
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Le personnel est
sincèrement à l'écoute des clients
|
c. Valeurs prédites : (constantes), Le personnel est
sincèrement à l'écoute des clients, Acheter des services
proposés par cette banque, c'est une garantie
|
d. Valeurs prédites : (constantes), Le personnel est
sincèrement à l'écoute des clients, Acheter des services
proposés par cette banque, c'est une garantie, Les services
proposés par cette banque m'apportent de la
sécurité
Tableau 4.20. coefficient de régression du
1er item de la fidélité conative
Coefficient de regression
|
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
1,686
|
,437
|
|
3,853
|
,000
|
Le personnel est sincèrement à l'écoute des
clients
|
,406
|
,118
|
,399
|
3,429
|
,001
|
2
|
(Constante)
|
,518
|
,630
|
|
,822
|
,414
|
Le personnel est sincèrement à l'écoute des
clients
|
,332
|
,117
|
,327
|
2,829
|
,006
|
Acheter des services proposés par cette banque, c'est une
garantie
|
,399
|
,160
|
,288
|
2,490
|
,016
|
3
|
(Constante)
|
-,209
|
,711
|
|
-,294
|
,770
|
Le personnel est sincèrement à l'écoute des
clients
|
,293
|
,116
|
,288
|
2,516
|
,015
|
Acheter des services proposés par cette banque, c'est une
garantie
|
,336
|
,160
|
,242
|
2,107
|
,039
|
Les services proposés par cette banque m'apportent de la
sécurité
|
,288
|
,142
|
,231
|
2,026
|
,047
|
Pour ce qui du lien entre la variable indépendante
« confiance » et le deuxième item de la variable
dépendante «Je me considère très fidèle
à cette banque », nous notons au vu des tableaux
que 13 items de la variable indépendante ont été exclus de
cette analyse.
A la lecture des tableaux ci-dessous, nous remarquons
que :
R2= 0,114, pour le troisième modèle. Donc le
pouvoir explicatif du modèle est faible.
B=0,337
Sig=0,006
Tableau 4. 21. ANOVA, du 2ème item de
la fidélité conative
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
9,665
|
1
|
9,665
|
7,961
|
,006b
|
Résidu
|
75,273
|
62
|
1,214
|
|
|
Total
|
84,938
|
63
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Je me considère
très fidèle à cette banque
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Cette banque est
sincère vis-à-vis de ses clients
|
Tableau 4. 22.coefficient de régression du
2ème item de la fidélité conative
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
1,659
|
,570
|
|
2,912
|
,005
|
Cette banque est sincère vis-à-vis de ses
clients
|
,409
|
,145
|
,337
|
2,821
|
,006
|
En étudiant le lien entre la variable
indépendante « confiance » et le dernier item de
la variable dépendante «Il y a de fortes chances que je
retourne faire des transactions dans cette
banque », nous notons à partir des tableaux
que 13 items de la variable indépendante ont été exclus de
cette analyse.
A la lecture des tableaux ci-dessous, il ressort
que :
R2= 0,253, donc le pouvoir explicatif du modèle est
faible.
B=0,399
Sig=0,000
Tableau 4. 23. ANOVA, du dernier item de la
fidélité conative
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
20,234
|
1
|
20,234
|
21,040
|
,000b
|
Résidu
|
59,625
|
62
|
,962
|
|
|
Total
|
79,859
|
63
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Il y a de fortes chances que je
retourne faire des transactions dans cette banque
|
b. Valeurs prédites : (constantes), J'ai confiance dans la
qualité des services offerts par cette banque
tableau 4.2.24. coefficient de régression, du dernier item
de la fidélité conative
|
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
1,574
|
,447
|
|
3,519
|
,001
|
J'ai confiance dans la qualité des services offerts par
cette banque
|
,528
|
,115
|
,503
|
4,587
|
,000
|
FIDELITE ACTION
Pour ce qui du lien entre la variable indépendante
« confiance » et le premier item de la variable
dépendante de la fidélité action « Je
continuerai toujours à choisir cette banque avant les
autres », nous notons au vu des tableaux que 13 items de la
variable indépendante ont été exclus de cette analyse.
A la lecture des tableaux ci-dessous, nous nous rendons
compte que :
R2= 0,190, donc le pouvoir explicatif du modèle est
faible.
B=0,435
Sig=0,000
Tableau 4.25. ANOVA, du 1er item de la
fidélité action
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
16,251
|
1
|
16,251
|
14,497
|
,000b
|
Résidu
|
69,499
|
62
|
1,121
|
|
|
Total
|
85,750
|
63
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Je continuerai toujours à
choisir cette banque avant les autres
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Le personnel prend
soin des intérêts des clients
|
Tableau 4. 26. Coefficient de régression du
1er item de la fidélité action
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
1,932
|
,355
|
|
5,434
|
,000
|
Le personnel prend soin des intérêts des clients
|
,377
|
,099
|
,435
|
3,808
|
,000
|
Au sujet du lien entre la variable indépendante
« confiance » et le deuxième item de la variable
dépendante « Je continuerai toujours à choisir les
caractéristiques de cette banque avant les autres »,
nous notons après lecture des tableaux que 13 items de la variable
indépendante ont été exclus de cette analyse.
A la lecture des tableaux ci-dessous, nous remarquons
que :
R2= 0,074, donc le pouvoir explicatif du modèle est
faible.
B=0,272
Sig=0,030
Tableau 4.27. ANOVA, du 2ème item de la
fidélité action
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
6,878
|
1
|
6,878
|
4,960
|
,030b
|
Résidu
|
85,981
|
62
|
1,387
|
|
|
Total
|
92,859
|
63
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Je continuerai toujours à
choisir les caractéristiques de cette banque avant les autres
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Le personnel prend
soin des intérêts des clients
|
Tableau 4.28. Coefficient de régression du
2ème item de la fidélité action
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
2,230
|
,395
|
|
5,640
|
,000
|
Le personnel prend soin des intérêts des clients
|
,246
|
,110
|
,272
|
2,227
|
,030
|
Pour ce qui du lien entre la variable
indépendante « confiance » et le troisième
item de la variable dépendante « Je continuerai toujours
à favoriser l'offre de cette banque avant les autres », nous
notons au vu des tableaux que 13 items de la variable indépendante ont
été exclus de cette analyse.
A la lecture des tableaux ci-dessous, nous en concluons
que :
R2= 0, 076. Donc le pouvoir explicatif du modèle est
faible.
B=0,276
Sig=0,027
Tableau 4.29. ANOVA, du 3ème item de
la fidélité action
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
6,584
|
1
|
6,584
|
5,125
|
,027b
|
Résidu
|
79,650
|
62
|
1,285
|
|
|
Total
|
86,234
|
63
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Je continuerai toujours à
favoriser l'offre de cette banque avant les autres
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Le personnel est
toujours bienveillant envers les clients
Tableau 4.30 . Coefficient de régression du
3ème item de la fidélité action
|
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
2,177
|
,435
|
|
5,000
|
,000
|
Le personnel est toujours bienveillant envers les clients
|
,268
|
,118
|
,276
|
2,264
|
,027
|
Pour ce qui du lien entre la variable
indépendante « confiance » et le dernier item de la
variable indépendante de la fidélité
action : « Je continuerai toujours à utiliser les
services de cette banque par préférence aux
concurrents ». Nous notons que sur les 14 items que compte la
variable « confiance », 12 ont été exclus.
A la lecture des tableaux ci-dessous, nous notons :
R2=0,138 pour modèle1 et 0,229 pour modèle2, donc
le pouvoir explicatif est faible.
B=0,372
Sig=0,002
Tableau 4.31. ANOVA, du dernier item de la
fidélité action
ANOVAa
|
Modèle
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
D
|
Sig.
|
1
|
Régression
|
10,803
|
1
|
10,803
|
9,951
|
,002b
|
Résidu
|
67,307
|
62
|
1,086
|
|
|
Total
|
78,109
|
63
|
|
|
|
2
|
Régression
|
17,870
|
2
|
8,935
|
9,048
|
,000c
|
Résidu
|
60,239
|
61
|
,988
|
|
|
Total
|
78,109
|
63
|
|
|
|
a. Variable dépendante : Je continuerai toujours à
utiliser les services de cette banque par préférence aux
concurrents
|
b. Valeurs prédites : (constantes), Le personnel prend
soin des intérêts des clients
|
c. Valeurs prédites : (constantes), Le personnel prend
soin des intérêts des clients, Le personnel me considère
comme un(e) ami(e)
Tableau 4.32. Coefficient de régression du dernier item de
la fidélité action
|
Modèle
|
Coefficients non standardisés
|
Coefficients standardisés
|
t
|
Sig.
|
A
|
Erreur standard
|
Bêta
|
1
|
(Constante)
|
2,304
|
,350
|
|
6,588
|
,000
|
Le personnel prend soin des intérêts des clients
|
,308
|
,098
|
,372
|
3,154
|
,002
|
2
|
(Constante)
|
1,607
|
,423
|
|
3,794
|
,000
|
Le personnel prend soin des intérêts des clients
|
,280
|
,094
|
,339
|
2,997
|
,004
|
Le personnel me considère comme un(e) ami(e)
|
,259
|
,097
|
,303
|
2,675
|
,010
|
De ce qui précède, nous apercevons que
pour la plupart des tests, la qualité du modèle,
c'est-à-dire le pouvoir explicatif est faible. Mais en nous basant sur
la nature de la relation du tableau Anova, nous notons sig<0,5. De plus,
tous les Beta « B » sont positifs et tous les tests du t de
student sont positifs. Donc l'hypothèse H3 : la confiance du client
se matérialise par l'intention d'achat, est
confirmée.
II. RECOMMANDATIONS AU SECTEUR BANCAIRE
CAMEROUNAIS
Dans cette ultime section, nous allons préconiser
quelques recommandations au secteur bancaire.
a. Par rapport à la Confiance
Les résultats de l'analyse de la régression
simple, effectuée dans la présente étude montrent que la
dimension confiance (confiance organisationnelle et confiance interpersonnelle)
a un impact significatif sur le phénomène de
fidélité cognitive des clients bancaires au Cameroun. En effet,
la fidélité cognitive des clients bancaires au Cameroun augmente
au fur et à mesure que le niveau de confiance envers la banque et envers
ses représentants augmente. Ce résultat corrobore les propos de
Ndubisi et al. (2006), qui avancent que la confiance est un
élément important dans les rapports
«entreprise-client», et dans le développement de la
fidélité. Et de ce ajoutent, que les banques devraient
s'efforcer pour gagner la confiance des clients.
La confiance qu'accorde un client à sa banque fait
référence à une certaine crédibilité,
garantie ou fiabilité. Cette crédibilité peut être
mesurée par la capacité de la banque à exécuter les
transactions dans les délais promis, à maintenir et stabiliser
les prix (Toufaily, 2011) ou encore parce qu'elle propose au client des offres
compétitives et étoffées (Gatfaoui, 2007. p: 6). À
ce niveau, les gestionnaires marketing devraient accroître la
crédibilité de leur offre, et ce, à travers un bon suivi
des comptes du client : informer le client en cas d'anomalie
sur son compte (retrait d'un montant dépassant la limite quotidienne
autorisée, utilisation de sa carte de crédit dans des villes
autres où le client habite, etc.), faire des propositions commerciales
adaptées (forfait étudiant, forfait-personnes âgées,
programme pour aider les jeunes entrepreneurs, etc.), solliciter le client lors
du lancement de nouveaux produits ou services (essai de nouvelles cartes sans
frais, etc.). Ils doivent mettre à jour des informations sur le site
web de la banque.
Au-delà de la confiance du client envers sa banque
elle-même, on trouve également la confiance envers les
représentants. Ces derniers sont directement et personnellement
impliqués dans la fabrication d'un service avec le client (Eiglier,
2002), d'où leur rôle central au sein de toute relation. La
crédibilité du chargé de clientèle se mesure par sa
capacité à effectuer son travail efficacement et rapidement. Ses
compétences et son expertise se résument dans sa capacité
à donner des informations précises et fiables sur les
opérations alors que sa bienveillance consiste à veiller au
bien-être des clients.
En bref, le personnel en contact, doit effectuer les
tâches nécessaires à la production et la prestation du
service, c'est le rôle opérationnel, très comparable
à celui de l'ouvrier dans l'usine. Le personnel en contact doit de plus,
et en même temps, s'adresser et parler aux clients, c'est le rôle
relationnel. En outre, le personnel en contact est une variable très
importante dans la gestion de la qualité du service. Plusieurs
recherches en matière de qualité révèlent que les
clients sont sensibles à la prestation de service rendue par le
personnel. Dans ce cadre, Jean-Louis Chandon et al. (1997) indiquent que les
clients évaluent la rencontre de service en fonction de trois dimensions
qui sont : la compétence, la capacité d'écoute et le
dévouement
A ce niveau, on recommande aux gestionnaires marketing de
faire une sélection très minutieuse lors du recrutement des
chargés de la clientèle, de développer leur savoir-faire
commercial en leur faisant participer à des séminaires, en leur
offrant des formations continues et sur mesure, axées sur l'orientation
client, le sens pointu de l'accueil des clients, et de limiter la forte
rotation du personnel. Ces recommandations avaient aussi été
formulées par Perrien et Ricard (1994 ), dans le contexte canadien.
b. Par rapport à l'engagement
Les analyses de régression effectuées dans cette
étude montrent que la variable engagement a un impact significatif et
positive sur le phénomène de fidélité des clients
bancaires au Cameroun.
Les résultats de régressions ont
démontré que l'engagement a un impact significatif sur la
fidélité affective des clients bancaires au Cameroun. Ce
résultat concorde avec celui de Fullerton (2003) selon lequel ce type
d'engagement est celui ayant le plus d'impact sur la performance à long
terme d'une relation et celui ayant le plus grand effet sur la
fidélisation des clients. Dans le même ordre d'idées et
dans le milieu de grande consommation, Amine (1999), rajoute qu'il conduit
à une fidélité plus durable et stable qu'un engagement
calculé qui entraîne une fidélité opportuniste
susceptible de disparaître dès que le bénéfice
perçu devient inférieur au coût de changement. De plus,
Moulin et Roux (2008), déclarent qu'il exerce généralement
l'influence la plus déterminante sur le comportement de l'individu
définissant par là une forte loyauté à l'entreprise
ou une forte fidélité à la marque ou à l'enseigne.
Ces résultats impliquent qu'un client qui s'engage affectivement envers
sa banque est un client fidèle.
Nous recommandons donc aux gestionnaires marketing de mettre
en place des stratégies qui permettent de bâtir des relations
affectives avec leurs clients, les développer et les maintenir à
long terme. Notons que l'engagement affectif a le grand avantage d'être
plus difficilement transposable que les modèles de loyauté plus
transactionnels (Cristau et Laceuilhe, 2008).
c. Par rapport à la communication
Pour finir, les résultats obtenus dans la
présente étude démontrent que la communication
représente un autre facteur important pour établir la
fidélité des clients bancaires camerounais. Ce résultat
implique que les banques qui réussissent à communiquer une
information transparente, cohérente et régulière qui peut
répondre aux attentes des clients les rendent de plus en plus
fidèles à celles-ci. Comme le déclarent Lova et Ricard
(2007), une bonne communication contribue à la réussite de toute
relation. Ils rajoutent que : « l'information doit être visible,
claire et précise » (p.60).
Les gestionnaires devraient communiquer le plus ouvertement et
le plus fréquemment possible avec leurs clients, les informer de tout
événement ou changement dans leurs dossiers, et leur transmettre
toute information susceptible de les aider. De plus, ces informations doivent
être reliées aux besoins, aux intérêts et aux
préférences du client (Toufaily, 2011).
CONLUSION GENERALE
Il a été question tout au long de cette
analyse de vérifier l'impact de l'approche relationnelle sur la
clientèle bancaire Cameroun. Il en ressort qu'elle en compte plusieurs
composantes, mais les plus citées dans la littérature marketing
restent : la confiance, l'engagement et la communication. Quant à
la fidélité, nous en avons dégagé quatre dimensions
conformément à la littérature marketing. Une dimension
cognitive, une dimension affective, une dimension conative et une dimension
action. Concernant les formes de fidélité, nous en
dénombrons deux : une fidélité behaviouriste, qui
consiste pour un client de répéter les actes d'achat et une
fidélité attitudinale, qui pour un client, se traduit par la
manifestation d'une attitude favorable vis-à vis de la marque.
Toutefois, il est important de souligner que ni la fidélité
behaviouriste, ni la fidélité attitudinale ne suffisent pour
donner une définition complète de la fidélité.
C'est la raison pour laquelle, il faut combiner les deux approches pour avoir
une meilleure définition de celle-ci. Dans ce cas, on parlera de
fidélité composite qui, pour un client, se manifeste par une
attitude favorable vis-à vis de la marque et la répétition
des actes d'achat. Sur la question de départ, celle qui consistait
à savoir si les composantes de l'approche relationnelle peuvent garantir
la fidélité de la clientèle, nous dirons au vu des
résultats, qu'il existe un lien significatif entre ces composantes et la
fidélité (confère tableau ANOVA et le tableau de
coefficient de régression). Enfin, plusieurs recommandations peuvent
être adressées au secteur bancaire camerounais.
A propos de la confiance, les banques doivent faire
une sélection très minutieuse lors du recrutement des
chargés de la clientèle, afin de développer leur
savoir-faire commercial. Elles doivent en outre leur faire participer à
des séminaires, en leur offrant des formations continues et sur mesure,
axées sur l'orientation client, le sens pointu de l'accueil des clients,
et limiter la forte rotation du personnel, en envoyant périodiquement
des clients mystères pour évaluer le front office.
Pour ce qui est de l'engagement, les banques doivent
mettre en place des stratégies permettant de bâtir des relations
affectives avec leurs clients, les développer et les maintenir à
long terme. Notons que l'engagement affectif a le grand avantage d'être
plus difficilement transposable que les modèles de loyauté plus
transactionnels.
En ce qui concerne la communication, les gestionnaires
devraient communiquer le plus ouvertement et le plus fréquemment
possible avec leurs clients. En effet, la banque devrait le plus souvent former
ses clients sur les modes d'utilisation de nouveaux services, pour que ces
derniers s'y familiarisent.
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Jackson B.B., (1985). «Build Customer Relationships That
Last», Harvard Business Review, p. 120-128.
Meyer J.P. et Allen. N.J. 1991. « A Three-Component
Conceptualization of Organizational Commitment». Human Ressource
Management Review, I, 1, p. 61-89.
N'Goala G. 1998. Épistémologie et théorie
du marketing relationnel: Congrès International de l 'Association
Française de Marketing, Bordeaux, 14 & 15 Mai, 1998.
Oliver R.L. (1994). Conceptual issues in the structural
analysis of consumption emotion, satisfaction, and quality: evidence in a
service setting. Advances in consumer research, Vol.21.
Oliver R.L. (1999). « Whence Consumer Loyalty?».
Journal of Marketing, 63 (special issue), 33-44.
4. MEMOIRES ET THESES
TERRASSE.C, (2006). L'engagement envers la marque et
proposition d'un modèle théorique et application à la
comparaison de la Fidélité aux marques nationales et aux marques
de distributeurs », thèse de doctorat en marketing, H.E.C,
410p.
AMIRA HENI., (2007). Internet et la fidélisation
de la clientèle Bancaire, mémoire de recherche en marketing
présenté à la faculté des études
supérieures de l'université de LAVAL (QUEBEC),160p
OLFAG MACH., (2009). L'impact De L'approche Relationnelle
Sur La Communication Du Bouche À Oreille Dans Le Domaine Des Services
Électroniques », Mémoire de recherche en marketing,
Université De Québec, 156p.
TAREK ABID., (2013). L'influence de la
responsabilité sociale des marques sur le processus d'engagement des
consommateurs : Le rôle médiateur de l'identification à la
marque, thèse de doctorat en sciences de gestion, H.E.C, 409p
MAKREM SAADI., (2009). L'implantation de l'approche
relationnelle dans le domaine des services: cas du secteur Bancaire,
Mémoire De Recherche En Marketing, Université De Québec
(Montréal), 156p
NGONO.A.N., (2007). Intermédiation bancaire et
croissance économique au Cameroun, maîtrise en économie
monétaire et bancaire, Université de Ngaoundéré,
170p
KAMMOE.F, (2010). Stratégies de conquête du
leadership bancaire au Cameroun mémoire de recherche,
Université de Yaoundé 2, 165p
Legrand.D, (2011). Quel impact de l'expérience de
consommation sur la fidélité ? Le cas particulier des
manifestations équestres, mémoire de master de recherche en
marketing, Université Panthéon-Assas, 160p
Bergeron, J. (1997). « Facteurs qui différencient
les clients fidèles des clients qui souhaitent mettre fin à leur
relation bancaire ». Mémoire de maîtrise, Montréal,
Université du Québec à Montréal, 230 p.
ANNEXE A :
QUESTIONNAIRE
Etudiant en M2 professionnel, option Marketing et
Communication à l'Université Catholique Saint Jérôme
de Douala, je mène actuellement un travail de recherche sur le
thème : « l'impact de l'approche relationnelle sur
la clientèle bancaire au Cameroun ». Pour ce faire, je
sollicite votre point de vue sur les propositions contenues dans les tableaux
ci-dessous. Je vous assure tout de même de la confidentialité
quant au traitement des réponses qui me seront données. 10
minutes maximum seront nécessaires pour répondre à ces
différentes propositions.
Sur une échelle de LIKERT à 5
points, donnez votre degré d'accord ou de désaccord par rapport
aux différents énoncés ou propositions suivantes.
1= pas du tout d'accord
2= pas d'accord
3= indécis
4= d'accord
5= tout à fait d'accord
SECTION 1: LE MARKETING RELATIONNEL
Q1 : LA CONFIANCE
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
1. Les services proposés par cette banque m'apportent
de la sécurité
|
|
|
|
|
|
2. J'ai confiance dans la qualité des services offerts
par cette banque
|
|
|
|
|
|
3. Acheter des services proposés par cette banque,
c'est une garantie
|
|
|
|
|
|
4. Cette banque est sincère vis-à-vis de ses
clients
|
|
|
|
|
|
5. Cette banque est honnête vis-à-vis de ses
clients
|
|
|
|
|
|
6. Je trouve que cette banque renouvelle
régulièrement son offre pour tenir compte des attentes des
clients
|
|
|
|
|
|
7. Je pense que cette banque cherche continuellement à
améliorer ses réponses aux besoins des consommateurs
|
|
|
|
|
|
8. Le personnel tiendra ses engagements
|
|
|
|
|
|
9. Les engagements du personnel sont tout à fait
crédibles
|
|
|
|
|
|
10. J'ai confiance dans les engagements du personnel
|
|
|
|
|
|
11. Le personnel prend soin des intérêts des
clients
|
|
|
|
|
|
12. Le personnel me considère comme un(e) ami(e)
|
|
|
|
|
|
13. Le personnel est sincèrement à
l'écoute des clients
|
|
|
|
|
|
14. Le personnel est toujours bienveillant envers les
clients
|
|
|
|
|
|
Q2 : l'engagement
Q2 : L'ENGAGEMENT
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
1. J'apprécie cette banque
|
|
|
|
|
|
2. Cette banque a beaucoup de sens pour moi
|
|
|
|
|
|
3. Je m'identifie fortement à cette banque
|
|
|
|
|
|
4. il est de mon intérêt de continuer à
acheter les services de cette banque, car je la trouve supérieure
à toutes les autres
|
|
|
|
|
|
5. le retrait de cette banque m'ennuierait beaucoup car aucune
autre ne me convient autant
|
|
|
|
|
|
6. Cette banque représente exactement ce que je
recherche
|
|
|
|
|
|
7. Parce que cette banque agit pour mon bien, il est juste que
je la soutienne
|
|
|
|
|
|
8. Cette banque mérite que je lui reste
fidèle
|
|
|
|
|
|
9. Je me sentirais coupable si je cessais maintenant d'acheter
les services de cette banque
|
|
|
|
|
|
10. Etre client(e) de cette marque, c'est appartenir à
une grande famille, un grand club
|
|
|
|
|
|
COMMUNICATION
Q3 : COMMUNICATION
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
1. Selon vous, toute information susceptible d'aider le client
lui est transmis par la banque
|
|
|
|
|
|
2. Selon vous, les échanges d'informations ont lieu de
manière régulière
|
|
|
|
|
|
3. Selon vous, chaque partenaire tient l'autre informé de
tout événement ou changement qui affecterait l'autre partie
|
|
|
|
|
|
4. On attend que les partenaires s'échangent des
informations sensibles si celles-ci sont utiles à l'autre partie
|
|
|
|
|
|
SECTION 2 : fidélité
Pour chacun des énoncés suivants, cochez le
chiffre correspondant à votre degré d'approbation selon une
échelle de 1à 5(1= pas du tout en accord et 5= tout à fait
en accord).
Q4 : LA FIDELITE
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
1. je connais assez bien les caractéristiques de
cette banque pour l'évaluer par rapport à d'autres
|
|
|
|
|
|
2. cette banque a des équipements modernes
|
|
|
|
|
|
3. j'ai fréquenté cette banque pendant une
longue période
|
|
|
|
|
|
4. Supposons que lorsque j'ai envie de faire des transactions,
j'ai le choix entre 3 banques seulement, cette banque doit en faire partie
|
|
|
|
|
|
5. Cette banque est une banque qui m'intéresse
|
|
|
|
|
|
6. J'ai des préférences pour cette banque dans
cette ville
|
|
|
|
|
|
7. Faire des transactions avec cette banque en dit long sur ce
que je suis
|
|
|
|
|
|
8. Cette banque est une banque dont je pourrais parler
longuement
|
|
|
|
|
|
9. je continuerais à faire des transactions dans cette
banque même si les prix augmentent quelque peu
|
|
|
|
|
|
10. J'ai recommandé à d'autres personnes de
fréquenter cette banque
|
|
|
|
|
|
11. J'éprouve vraiment un plaisir à transiger
avec cette banque
|
|
|
|
|
|
12. Je me considère très fidèle à
cette banque
|
|
|
|
|
|
13. Il y a de fortes chances que je retourne faire des
transactions dans cette banque
|
|
|
|
|
|
14. Je continuerai toujours à choisir cette banque
avant les autres
|
|
|
|
|
|
15. Je continuerai toujours à choisir les
caractéristiques de cette banque avant les autres
|
|
|
|
|
|
16. Je continuerai toujours à favoriser l'offre de
cette banque avant les autres
|
|
|
|
|
|
17. Je continuerai toujours à utiliser les services de
cette banque par préférence aux concurrents
|
|
|
|
|
|
SECTION 3 : PROFIL SOCIODEMOGRAPHIQUE
NB : cochez la case correspondante
Sexe
Age
Jeunes de 16 à 21 ans
|
Jeunes de 21 à 35 ans
|
Adultes de 35 à 50 ans
|
Plus de 50 ans
|
|
|
|
|
Situation matrimoniale
Marié (e)
|
célibataire
|
Vie maritale
|
Divorcé (e)
|
Veuf ou veuve
|
|
|
|
|
|
Catégorie socio professionnelle
ouvrier
|
Employé de bureau
|
Agent de maitrise
|
Cadre moyen
|
Cadre supérieur
|
fonctionnaire
|
Haut fonctionnaire
|
Autres à préciser (élèves,
étudiants...)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Avec quelle banque faites vous affaire ?
ECOBANK
|
SGC
|
AFRILAND FIRST BANK
|
BGFI
|
|
|
|
|
Merci pour votre collaboration
ANNEXE B :
INDICE KMO
Tableau 3.8. Indice KMO de la confiance
Indice KMO et test de Bartlett
|
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiser-Meyer-Olkin.
|
,754
|
Test de sphéricité de Bartlett
|
Khi-deux approximé
|
249,458
|
ddl
|
91
|
Signification de Bartlett
|
,000
|
Tableau 3.10. Indice KMO de l'engagement
Indice KMO et test de Bartlett
|
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiser-Meyer-Olkin.
|
,741
|
Test de sphéricité de Bartlett
|
Khi-deux approximé
|
175,369
|
|
|
ddl
|
45
|
Signification de Bartlett
|
,000
|
Tableau 3.12. Indice KMO de la communication
Indice KMO et test de Bartlett
|
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiser-Meyer-Olkin.
|
,660
|
Test de sphéricité de Bartlett
|
Khi-deux approximé
|
29,098
|
ddl
|
6
|
Signification de Bartlett
|
,000
|
Tableau 3.14. Indice KMO de la
fidélité
Indice KMO et test de Bartlett
|
Mesure de précision de l'échantillonnage de
Kaiser-Meyer-Olkin.
|
,812
|
Test de sphéricité de Bartlett
|
Khi-deux approximé
|
450,327
|
ddl
|
136
|
Signification de Bartlett
|
,000
|
ANNEXE C : VARIANCE TOTALE EXPLIQUEE
Tableau 3.9. Variance totale expliquée de la
confiance
Variance totale expliquée
|
Composante
|
Valeurs propres initiales
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
4,421
|
31,581
|
31,581
|
4,421
|
31,581
|
31,581
|
2
|
1,509
|
10,781
|
42,362
|
1,509
|
10,781
|
42,362
|
3
|
1,349
|
9,636
|
51,998
|
1,349
|
9,636
|
51,998
|
4
|
1,114
|
7,955
|
59,953
|
1,114
|
7,955
|
59,953
|
5
|
,971
|
6,935
|
66,888
|
,971
|
6,935
|
66,888
|
6
|
,863
|
6,165
|
73,053
|
,863
|
6,165
|
73,053
|
7
|
,674
|
4,814
|
77,866
|
,674
|
4,814
|
77,866
|
8
|
,629
|
4,491
|
82,357
|
,629
|
4,491
|
82,357
|
9
|
,558
|
3,985
|
86,342
|
,558
|
3,985
|
86,342
|
10
|
,499
|
3,562
|
89,904
|
,499
|
3,562
|
89,904
|
11
|
,462
|
3,298
|
93,202
|
,462
|
3,298
|
93,202
|
12
|
,397
|
2,833
|
96,035
|
,397
|
2,833
|
96,035
|
13
|
,348
|
2,489
|
98,524
|
,348
|
2,489
|
98,524
|
14
|
,207
|
1,476
|
100,000
|
,207
|
1,476
|
100,000
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Tableau 3.11.Variance totale expliquée de
l'engagement
Variance totale expliquée
|
Composante
|
Valeurs propres initiales
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
3,713
|
37,126
|
37,126
|
3,713
|
37,126
|
37,126
|
2
|
1,234
|
12,340
|
49,466
|
1,234
|
12,340
|
49,466
|
3
|
1,126
|
11,263
|
60,729
|
1,126
|
11,263
|
60,729
|
4
|
,905
|
9,045
|
69,774
|
,905
|
9,045
|
69,774
|
5
|
,839
|
8,390
|
78,164
|
,839
|
8,390
|
78,164
|
6
|
,601
|
6,010
|
84,174
|
,601
|
6,010
|
84,174
|
7
|
,587
|
5,875
|
90,049
|
,587
|
5,875
|
90,049
|
8
|
,409
|
4,088
|
94,137
|
,409
|
4,088
|
94,137
|
9
|
,319
|
3,188
|
97,325
|
,319
|
3,188
|
97,325
|
10
|
,267
|
2,675
|
100,000
|
,267
|
2,675
|
100,000
|
Tableau 3.13.Variance totale expliquée de la
communication
Variance totale expliquée
|
Composante
|
Valeurs propres initiales
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
1,878
|
46,959
|
46,959
|
1,878
|
46,959
|
46,959
|
2
|
,848
|
21,210
|
68,169
|
,848
|
21,210
|
68,169
|
3
|
,764
|
19,111
|
87,280
|
,764
|
19,111
|
87,280
|
4
|
,509
|
12,720
|
100,000
|
,509
|
12,720
|
100,000
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Tableau 3.15. La variance totale expliquée de la
fidélité
Variance totale expliquée
|
Composante
|
Valeurs propres initiales
|
Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
Total
|
% de la variance
|
% cumulés
|
1
|
6,191
|
36,415
|
36,415
|
6,191
|
36,415
|
36,415
|
2
|
1,749
|
10,290
|
46,705
|
1,749
|
10,290
|
46,705
|
3
|
1,421
|
8,359
|
55,064
|
1,421
|
8,359
|
55,064
|
4
|
1,142
|
6,718
|
61,781
|
1,142
|
6,718
|
61,781
|
5
|
1,082
|
6,365
|
68,146
|
1,082
|
6,365
|
68,146
|
6
|
,832
|
4,896
|
73,042
|
,832
|
4,896
|
73,042
|
7
|
,711
|
4,183
|
77,225
|
,711
|
4,183
|
77,225
|
8
|
,665
|
3,912
|
81,136
|
,665
|
3,912
|
81,136
|
9
|
,579
|
3,404
|
84,541
|
,579
|
3,404
|
84,541
|
10
|
,526
|
3,096
|
87,637
|
,526
|
3,096
|
87,637
|
11
|
,445
|
2,616
|
90,253
|
,445
|
2,616
|
90,253
|
12
|
,390
|
2,295
|
92,547
|
,390
|
2,295
|
92,547
|
13
|
,352
|
2,070
|
94,617
|
,352
|
2,070
|
94,617
|
14
|
,307
|
1,807
|
96,424
|
,307
|
1,807
|
96,424
|
15
|
,234
|
1,377
|
97,801
|
,234
|
1,377
|
97,801
|
16
|
,207
|
1,216
|
99,017
|
,207
|
1,216
|
99,017
|
17
|
,167
|
,983
|
100,000
|
,167
|
,983
|
100,000
|
Méthode d'extraction : Analyse en composantes
principales.
|
Table de matières
Dédicace.....................................................................................................I
REMERCIEMENTS................................................................................. ..II
SOMMAIRE.............................................................................................III
LISTE DES
PHOTOS................................................................................IV
LISTE DES
TABLEAUX...............................................................................V
LISTE DES
FIGURES.................................................................................VI
LISTE DES
ABBREVIATIONS...................................................................VII
RESUME
..............................................................................................VIII
ABSTRACT
.................................................................................. ...IX
INTRODUCTION GENERALE
...................................................................1-3
CHAPITRE I : Le marketing relationnel et le
secteur bancaire...........................4-35
SECTION I : le marketing
relationnel...........................................................4-13
A. Définitions et évolution du
marketing...............................................4-9
B. Du marketing de la transaction au marketing de la
relation......................9-13
SECTIONII : le marketing relationnel et le secteur
bancaire.............................13-35
2.1. Composantes et conséquences de l'approche
relationnelle...........................13-32
2.2. Le marketing relationnel et la clientèle
bancaire.......................................32-35
CHAPITRE II :
fidélité, conséquence de l'approche relationnelle avec la
clientèle
bancaire...............................................................................................36-47
SECTIONI : la
fidélité............................................................................36-42
A. Différentes approches et véritable
fidélité.............................................36-39
B. Manifestation de la fidélité dans un
contexte relationnel et différentes
études.....................................................................................................................39-42
SECTION II : Du lien entre fidélité,
composantes du marketing relationnel aux hypothèses de recherche
...........................................................................43-47
A. Analyse du concept de fidélité en
relation avec les composantes du marketing relationnel
.............................................43-46
B. Les dimensions de la fidélité en rapport
avec le contexte relationnel de la
banque...............................................................................46-47
CHAPITRE III : méthodologie de recherche
sur la clientèle bancaire..................48-67
SECTION I : modèle de
recherche..............................................................48-60
A. De la collecte de données au
questionnaire............................................48-55
B. Le processus
d'échantillonnage..........................................................56-60
SECTION II : processus de traitement des
données.........................................60-67
A. Les statistiques
descriptives............................................................60-63
B. L'analyse factorielle à correspondance
principale.................................63-67
Chapitre 4 : l'impact de l'approche relationnelle
sur la fidélité ..........................68-90
I. L'impact de l'approche relationnelle sur la
fidélité................................68-87
1. Impact de la communication sur la
fidélité cognitive...........................69-73
2. Impact de l'engagement sur la
fidélité
affective................................73-80
3. Impact de la confiance sur la
fidélité conative et
action.......................80-87
II. RECOMMANDATIONS AU SECTEUR BANCAIRE DU
CAMEROUN...88-90
a. par rapport à la
confiance..........................................................88-89
b. par rapport à
l'engagement........................................................89-90
c. par rapport à la
communication.....................................................................................90
CONLUSION
GENERALE......................................................................91-92
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES......................................................93-99
ANNEXES.........................................................................................100-107
TABLE DE
MATIERES........................................................................108-110
* 1 Par composantes
essentielles de l'approche relationnelle, nous entendons : l'engagement ,
la confiance et la communication.
* 2 La définition
d'Ivens et Mayrhofer est la suivante : Le marketing relationnel
consiste à établir des relations durables avec les clients ou des
groupes de clients, sélectionnés en fonction de leur contribution
potentielle au succès de l'entreprise. L'objectif est de
conquérir et de fidéliser ses clients grâce à une
relation gagnant/ gagnant.
* 3 Myers et al (1992), Luc,
psychologie sociale, Montréal.
* 4 Kiesler, C.A.
(1971). The psychology of commitment. Experiments linking behaviour to belief.
New-York et London: Academic Press.
* 5 Joule, R. V. et
Beauvois, J. L. (1998). La soumission librement consentie. Paris : Presses
Universitaires de France, 216p.
* 6 Julienne.E
(2006), proposition d'un modèle conceptuel de l'engagement
* 7 Mowday et al
(1979) op cit.
* 8 Dubé et
al (1997a). Development and validation of a three-factor model of commitment:
From dynamic process to personal disposition. Manuscrit soumis pour
publication, Université de Montréal.
* 9 Allen N.J.,
Meyer, J.P. (1991) A three component conceptualization of organizational
commitment, Human Ressources Management Review, Vol. 1, N° 1, p.
61-89
* 10 Ce point sera
détaillé dans la partie qui traite de l'engagement en
marketing
* 11 Blau et Boal
(1989). Using Job Involvement and Organizational Commitment Interactively to
Predict Turnover, Journal of Management
* 12 Bown .S.P. (1996), A
meta-analysis and review of organizational research on job involvement,
Psychological Bulletin,
* 13 Tucker W.T.
(1964) The development of brand loyalty, Journal of Marketing Research,
* 14 Frisou J.
(2000) Confiance interpersonnelle et engagement : une réorientation
béhavioriste, Recherche et Applications en Marketing,
* 15 Day (1994) op
cit.
* 16 Morgan et Hunt (1994)
op cit.
* 17 Allen et
Mayer (1993), op cit.
* 18 Meyer et
Allen (1987) op cit.
* 19 Mowday et al
(1979) op cit.
* 20 Mayer et Allen (1990)
op cit.
* 21 Thibaut, J.
W. and Kelley, H. H. (1959) The social Psychology of Groups, New York
* 22 Emerson
(1962) Power-dependence relations, American Sociological Review
* 23 Stevens J. et
al. (1978), Assessing Personal, Role and Organizational Predictors of
Managerial Commitment, Academy of Management Journal
* 24 Wiener, Y.
(1982). Commitment in organizations : A normative view. Academy of Management
Review,
* 25 Gundlach G.T., Achrol
R., Mentzer J.T. (1995) The structure of commitment in exchange, Journal of
Marketing
* 26 MAKREM SAADI,
mémoire de master de recherche, Université de Québec
à Montréal, P.57
* 27 Meyer et Allen (1987) op
cit.
* 28 Mowday et al (1979) op
cit.
* 29 Wiener, Y. (1982).
Commitment in organizations : A normative view. Academy of Management
Review,
* 30 Nelly Adeline Ngono,
(2007), Maîtrise en économie monétaire et bancaire,
Université de Ngaoundéré, p51
* 31 Rapport annuel d'ECOBANK,
2009
* 32 Rapport annuel BGFI,
2010
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