NOM
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DATE D'ARRESTATION
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MOTIF
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SITUATION DE LA CRISE
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COMMENTAIRE
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Thomas LUBANGA
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19/03/2005
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Crime de guerre comprenant la conscription, l'enrôlement
et l'utilisation des enfants soldats dans le cadre du conflit en RDC.
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La guerre en Ituri commencée en 1999, la RDC a connu un
pic de violence en 2002-2003 et s'est poursuivie jusqu'en 2008, elle a fait
environ 60000 morts et un demi-million de déplacés donnant lieu
à des assassinats de civils, des viols massifs, des pillages et des
destructions de bien civils.
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Thomas Lubanga Dyilo est le premier individu condamné
dans l'histoire de la CPI. Il fut le président national de l'UPC qu'il a
créée en 2001 et qui été soutenu par l'Ouganda et
le Rwanda.
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Germain KATANGA
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10/03/2005
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Sept chefs d'accusation de crimes de guerres, utilisation
d'enfants de moins de 15 ans pour prendre une part active à des
hostilités, attaque dirigée contre des civils, homicide
volontaire, destruction des propriété, pillage, esclavage sexuel
et viol et trois chefs d'accusation de crimes contre l'humanité
(meurtre, viol et esclavage sexuel) qui avaient été commis
à Bogoro village de la province de l'Ituri à l'Est de la RDC, de
janvier à mars 2003.
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Au cours des conflits de l'Ituri les milices FPRI et FNI ont
conjointement des opérations militaires ciblant des civils de l'ethnie
Hema, et qu'au cours d'une attaque sur le village de Bogoro en février
2003 des membres des FPRI et du FNI ont connus des actes criminels dont le
meurtre de civils, le pillage et esclavage sexuel des femmes et des filles.
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Le procès de Katanga et Ngudjolo est le deuxième
jamais tenu à la CPI, c'est aussi la première porte sur des
crimes commis au cours du conflit de l'Ituri à l'Ituri à l'Est de
la RDC.
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Mathieu NGUDJOLO
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03/02/2008
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Sept chefs d'accusation de crimes de guerres, utilisation
d'enfants de moins de 15 ans pour prendre une part active à des
hostilités, attaque dirigée contre des civils, homicide
volontaire, destruction des propriété, pillage, esclavage sexuel
et viol et trois chefs d'accusation de crimes contre l'humanité
(meurtre, viol et esclavage sexuel) qui avaient été commis
à Bogoro village de la province de l'Ituri à l'Est de la RDC, de
janvier à mars 2003.
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Au cours des conflits de l'Ituri les milices FPRI et FNI ont
conjointement des opérations militaires ciblant des civils de l'ethnie
Hema, et qu'au cours d'une attaque sur le village de Bogoro en février
2003 des membres des FPRI et du FNI ont connus des actes criminels dont le
meurtre de civils, le pillage et esclavage sexuel des femmes et des filles.
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Le procès de Katanga et Ngudjolo est le deuxième
jamais tenu à la CPI, c'est aussi la première porte sur des
crimes commis au cours du conflit de l'Ituri à l'Ituri à l'Est de
la RDC.
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Jean Pierre MEMBA
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24/05/2008
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Crimes de guerre (meurtre, viol et pillage) et crime contre
l'humanité (meurtre et viol) en relation avec le conflit en RCA entre le
26/10/2002 et le 15/03/2003.
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Le 21 décembre 2004, le gouvernement de la RCA a
demandé à la CPI d'enquêter sur les atrocités
commises en 2002 et 2003, en avril 2006, la cour suprême de la RCA a
décidé que le système juridique national n'était
pas capable d'engager des poursuites pour des crimes prévus par le
statut de Rome.
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Il s'agit de la première affaire de la CPI touchant au
conflit en RCA et le troisième procès qui ne s'est jamais tenu
à la CPI.
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Bosco NTAGANDA
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18/03/2013
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Bosco Ntaganda avait les mêmes charges que Thomas
Lubanga à savoir trois chefs d'accusation des crimes de guerre
comprenant l'enrôlement, la conscription et l'utilisation dans les
conflits armés d'enfants de moins de 15 ans.
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Seigneur de guerre récidiviste, Bosco s'est
illustré par la commission de crimes graves aussi bien en Ituri qu'au
Nord-Kivu où il a commandé les troupes des milices. Après
avoir quitté les FPLC, il a rejoint une autre milice en Ituri, le
mouvement révolutionnaire du Congo (MRC).
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Bosco Ntaganda est le premier accusé à se livrer
volontairement à la CPI. Il s'est rendu à l'ambassade des
Etats-Unis à Kigali, au Rwanda et a demandé à être
transféré à la Haye. Il a été
transféré à la CPI le 22/03/2013.
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