Conclusion du deuxième chapitre
Au terme de ce chapitre nous avons testé
empiriquement la relation entre la gestion du résultat comptable, les
déterminants de structure financière et le coût de la
dette. En premier lieu, les analyses descriptive et l'analyse de la
corrélation qui nous avons faites, nous ont permis d'établir une
première valorisation empirique des caractéristique des variables
et de la relation entre les différente variables de l'étude.
S'agissant de la politique de l'endentement, ces
analyses préliminaires soulignent que le niveau d'endettement des ces
entreprises est en moyennes élève, ce qui indique que la dette
est la source principale de financement en Tunisie. D'autre part, ces analyses
montrent qu'il n'y a pas de différence dans les pratiques des
ajustements comptables entre les firmes de l'échantillon. Par ailleurs,
ces analyses suggèrent l'existence du lien entre le coût de la
dette et les variables explicatives, les résultats trouvés par la
suite ont prouvé ces relations.
En second lieu, nous avons effectué l'analyse de
la régression multivariée, cette régression sous forme de
modèle de panel a met en relation entre la gestion du résultat,
les déterminants de structure financière et cout de la dette
avec deux variables de contrôle (taille de la firme et risque
opérationnel).
Les résultats ont dégagé une relation
négative entre la gestion du résultat et coût de la dette
ce qui nous a amené à valider la premier hypothèse de
recherche (H1), qui à été conforme aux études
antérieures de Cassar et al (2008), Subarmanyam et Zhang (2010), Takasu
(2012) et Li et Richie (2009). Dans un second temps, notre deuxième
hypothèse (H2) est confirmé et nous avons procédé
de mettre l'existence d'une relation entre le niveau d'endettement et le
coût de la dette, nos résultat sont accort à les
études empiriques qui ont testé la nature de cette relation,
Draief(2010), Tondeur (2002) et Draief et Chouaya (2012).Ainsi, Nos
résultats de notre hypothèse (H3) sont validés,
permettent de mettre en évidence l'existence d'un effet de la
rentabilité de la firme sur le coût la dette. Toutefois, nos
résultats correspondent aux travaux de ceux de, (Chen
et Jian (2006), Piot et Missonier (2007), Fields et all (2011) et Zulkufly
(2013)). En fin, notre hypothèse (H4) est rejetée et ne montre
pas d'un effet entre l'opportunité de croissance et le coût de la
dette. Nos résultats contredises de ceux de (Chen (2002), Draief (2010)
et Draief et Chou (2012) stipulent que l'opportunité de croissance
influent positivement le coût de la dette.
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