2-2-3 Analyse et
interprétation des résultats du notre modèle
générale
Tableau 8 : Résultat d'estimation de notre
étude
Variable
|
Signe prévu
|
Coefficient
|
P-values
|
ST
|
+
|
0.0363
|
0.000***
|
AD
|
-
|
-0.0293
|
0.049**
|
OC
|
+
|
-0.0117
|
0.120
|
ROA
|
-
|
0.1081
|
0.000***
|
TA
|
|
-0.0011
|
0.219
|
RO
|
|
0.2517
|
0.527
|
Constante
|
|
0.0426
|
0.002***
|
R2
|
|
0.0952
|
|
R2ajusté
|
|
0.0656
|
|
Wald chi2(6)
|
|
38.92
|
|
Significativité
|
|
0.000***
|
|
|
|
*Significatif au seuil de 10%, ** Significatif au seuil de
5%, *** Significatif au seuil de 1%.
En vue de répondre à notre problématique
de recherche et de vérifier les hypothèses avancées.
Rappelons qu'en se basant sur les arguments théoriques
présentés dans la revue de la littérature, nous
prétendons d'une part que le niveau d'endettement (ST) et la
rentabilité de la firme (ROA) affecte positivement le coût de la
dette, et d'autre part que la gestion des résultats ainsi que
l'opportunité de croissance (OC) ont un impact positif sur le coût
de la dette.
· Test de Hausman
Le test de Hausman (1978) permet de distinguer entre la
modèle à effet aléatoire ou à effet fixe. Dans ce
cas, il existe deux cas possibles :
-Si le résultat affiche une plus-value supérieure
à 5% : le modèle est à effets aléatoires.
-Si le
résultat affiche une plus-value inferieur à 5% : le modèle
est à effets fixes.
Tableau 9 : Test de Hausman pour le modèle de
notre étude
Test de chi2
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0.000
|
Plus-value
|
1.000
|
Modèle de spécification
|
Modèle à effet aléatoire
|
Estimateur
|
Between
|
Le résultat du Test de Hausman affiche un Plus-value de
valeur égale 1.000 qui est supérieur à 5%. Par
conséquent nous avons conclure que notre modèle est un
modèle à effets aléatoires (estimateurs Between ).
v Test hypothèse relative à la relation
entre la gestion du résultat et le coût de la dette
D'après le tableau 9, la variable gestion du
résultat a un coefficient négative de valeur
(-0.02933511) et statiquement significatif (4.9%) au niveau du 5%, cela
implique l'existence d'une relation négatif entre la gestion du
résultat et le coût dette. Ce pendant, nos résultats
confirment au travaux du divers chercheurs tel que (Cassar et al (2008),
Subarmanyam et Zhang (2010), Takasu (2012) et Li et Richie (2009)) qui ont
souligné qu'il ya une relation négative entre la gestion du
résultat et le coût de la dette, en effet le but informationnel du
gestion du résultat permettant du diminué le coût de la
dette. Par ailleurs, nos résultats sont contredisent ceux de Draief et
Chouaya (2012), Draief (2010) et Subramanyam (1996). De ce fait, ce courant de
recherche met en exergue l'effet positif des accruals discrétionnaires
sur le coût de la dette. Par conséquent nos résultats
permettent de valider notre première hypothèse de base qui
affirme que la gestion de résultats affecte négativement le cout
de la dette.
v Test hypothèse relative à la relation
entre le niveau d'endettement et le coût de la dette
Notre étude de régression a montré que le
niveau d'endettement exerce un effet positif sur le coût la dette d'une
valeur égale (0.0363318) avec un niveau de significativité de
(0.00%) qui est fortement significative à 1%. Toutefois, nos
résultats sont en accord avec ceux de Draief(2010), Tondeur (2002) et
Draief et Chouaya (2012). Ainsi, ce courant indique, le niveau d'endettement
à un impact positif sur le coût de la dette. Ce résultat
peut être explique par le fait que les entreprises qui ont des dettes
très élevés présentent des coûts
d'endettements tés importants, dans ce cas les créanciers exigent
une prime de risque très élevée lorsque la firme est trop
endettée afin de se prémunir contre le risque de non
remboursement de ces dettes. Par contre, nos résultats ne sont pas
confirmés aux études de Zorgui (2009) qui mettent en
évidence un effet négatif du ratio d'endettement sur le
coût de la dette. D'ou nos résultats nous permettons de valider
notre deuxième hypothèse qui avance l'existante d'une relation
entre le niveau d'endettement et le coût de la dette.
A la lumière de la relation qui reliée le niveau
d'endettement au coût de la dette, il est important de mettre en
évidence sur l'effet des différentes déterminants de ce
dernier (niveau d'endettement) sur le coût d'endettement.
v Test hypothèse relative à la relation
entre la rentabilité de la firme et le coût de la
dette
La variable rentabilité de la firme et associée
positivement au coût la dette (0.10813) avec un niveau de
significativité (0.00%) de 1%. Ainsi, nos résultats confirment
plusieurs courant de recherche comme (Chen et Jian (2006) Piot et Missonier
(2007) et Fields et all (2011)). Ce courant de recherche souligne
que la rentabilité de la firme affecte positivent le coût de la
dette, cela indique que l'entreprise la plus rentable a une grande
stabilité des flux de trésorerie, d'ou elle
bénéficier d'un faible coût de la dette. De même,
Zulkufly (2013) note l'existence association positive et statiquement
significatif entre la rentabilité de la firme et le coût de la
dette. Ces résultats correspondent à nos attentes et fournissent
une confirmation de notre hypothèse (H3), dans la mesure où la
rentabilité de la firme a une relation avec le coût de la
dette.
v Test hypothèse relative à la relation
entre les opportunités de croissance (OC) et le coût de la
dette
L'analyse de l'opportunité de croissance indique que
celle-ci est négativement corrélé
(-0.0117403) est statiquement non significatif (12%) ni à 1%, ni
à 5% et ni à10% liée au coût de la dette. Nos
résultats contredisent certains chercheurs telles que, (Chen (2002),
Draief (2010) et Draief et Chou (2012) trouvent que l'opportunité de
croissance affecte positivement le coût de la dette. Ces chercheurs ont
montré que cette relation est expliquée par l'effet que les
entreprises qui ont des grandes opportunités de croissance ont des
coûts d'endettements trop élevé. Ainsi, cela confirme
l'idée que les entreprises en croissance sont plus confronté aux
problèmes des substituions des actifs et de sous investissement. Dans
cette situation les créanciers préfèrent recours à
la politique des prêts. A la lumière de nos résultats nous
avons conclu que notre hypothèse(H4) n'est pas confirmée et ne
permette pas de mettre en évidence d'une relation entre les
opportunités de croissance et le coût de la dette.
Concernant les variables du contrôle du notre recherche,
nous avons constaté d'après le tableau ci -dessus que la taille
de la firme a un coefficient négative de (-0.0011152) et non
significatif (21.9%) au seuil de 10%. Cela stipule l'absence d'une relation
entre la taille de l'entreprise et le coût la dette. Nos résultats
sont en accords ceux de (Mansi et Maxwell (2004) et Chen et Jian (2006)) qui
montrent la taille de la firme affecte négativement le coût la
dette. Cela est justifié par l'effet que les entreprises des grandes
tailles procurent moins des coûts aux niveaux de ces dettes. S'agissant
de la variable ration de structure (RO), les résultats relèvent
une relation positive (0.2517231) et non significatif (52.7%) entre cette
variable et le coût de la dette.
Le tableau 9 reprend les résultats de régression
de notre modèle en incluant les tests de significativité globale.
Le modèle est globalement significatif de valeur (0.00) au seuil de 1%.
Les valeurs des R2 sont égales à 0.0952, ce qui montre
que notre modèle a un pouvoir explicatif important avec d'une valeur
Wald chi2(6) égale 38.92.
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