Conclusion partielle
Au terme de ce dernier chapitre, nous avons
démontré la responsabilité des institutions
étatiques de du peuple dans la mauvaise gestion publique en RDC. Il nous
revient de conclure définitivement notre réflexion.
Est normal que le peuple ne s'implique pas à la gestion
de la Républica d'une part et, n'ait pas une obéissance
spontanée aux gouvernants d'autre part, la non appropriation.
La légitimité du peuple aux institutions et aux
autorités stimule l'intérêt de celui-ci aux institutions et
aux autorités. Cet intérêt le pousse à la
participation citoyenne, qui est capable de mener à la culture
citoyenne.
CONCLUSION GENERALE
Aux termes de ce travail qui a porté sur
« culture politique et gestion de la res publica en
République Démocratique du Congo les défis à
relever de 1997 à 2011 » notre
préoccupation était celle de savoir qu'elle était
l'incidence de la culture politique sur la gestion de la res publica en RDC.
Pour assoir notre réflexion, nous nous sommes
posé en guise de problématique, les questions
suivantes :
· Au regard de la gestion des affaires publiques
instituée en RDC peut-on parler d'une culture politique responsable de
la part de gouvernants de gouverner ?
· Cette gestion peut-elle susciter une appropriation
citoyenne de la chose publique ?
· Que doivent faire les Congolais pour instituer une
gouvernance d'appropriation citoyennes ?
De ce questionnement, nous avons retenu les
éléments ci-après :
· Concernant la question liée à la culture
politique responsable de la part des gouvernants et gouvernés dans la
gouvernance publique instituée en RDC, nous avons souligné que
cette gestion des affaires publiques exprime et met en lumière une
culture politique irresponsable de la part des gouvernants et
gouvernés : cette culture politique irresponsable a ouvert la voie
à la convoitise extérieure. Les gouvernants et les
gouvernés ont tous une mauvaise perception de l'Etat, garant de
l'intérêt général. Les gouvernants exproprient les
biens communs et les gouvernés ont été exclus par les
gouvernants et par eux mêmes.
Les Congolais doivent s'approprier la chose publique par le
bas et barrer la route à toute entreprise d'expropriation appropriation
de ses dirigeants et des étrangers. Toutes ces réponses ont
été vérifiées et Confirmées.
La présente étude a été
bâtie sur une base méthodologique dont la méthode structure
fonctionnaliste a apporté un élément dynamique. En tant
que processus et théorie, la culture politique est aussi un
système d'organisation qui réagit devant les facteurs de
déséquilibre qui le menacent.
Pour mener à bien notre réflexion, outre
l'introduction et la conclusion générales, notre travail a
été subdivisé en quatre chapitres :
Le premier chapitre a été consacré
à la définition des concepts de base comme : culture,
position, notions connexes à la culture politique, gestion,
gouvernance.
Le chapitre deuxième a porté sur la
présentation de la RDC dans ses aspects historique, géographique,
économique et sociopolitiques.
Le chapitre troisième présente un état de
lien sur la culture politique et gestion de la chose publique en RDC durant la
période de 1997 et 2011 une gestion fondée sur l'appropriation
expropriation des gouvernants au détriment de la population.
Enfin le quatrième et le dernier chapitre a
tablé sur l'analyse critique et perspective pour une
défiés à relevés fondé sur une culture
citoyenne, comme tout travail scientifique, le travail fait dégager des
leçons suivantes :
· Le phénomène
d'expropriation-appropriation n'est pas un fait isolé mais, toute une
culture politique dans le chef des gouvernants. C'est ainsi que ceux qui
décrient la gestion de la chose publique, une fois dans le affaires se
lancent eux aussi dans l'expropriation-appropriation, car ils ont compris que
la population Congolaise et immature et a été programmé
à une culture politique irresponsable permettant aux gouvernants
d'exproprier la chose publique sans aucune forme de procès et de
réaction ;D'où notre culture politique favorise
l'expropriation de la chose publique par les gouvernants d'une part et la
passivité voir la complicité des gouvernés dans cette
Entreprise d'expropriation- appropriation de l'autre côté.
· Le pouvoir politique en RDC n'a pour finalité
que l'expropriation de la chose publique au lieu d'être un instrumenta en
service de l'intérêt général des citoyens ;
· La population Congolaise est victime
d'expropriation-appropriation faute d'une culture politique d'appropriation
citoyenne responsable gage d'une bonne gestion de la Réspublica. Pour
clore définitivement nos propos, nous recommandons à la
population Congolaise victime d'expropriation politique de s'inscrire dans la
démarche proposée par Mitomba. Il s'agit de :
- Une socialisation et une responsabilisation politique par le
Bas ;
- Une désimpolisation de la vie politique par
l'assainissement de la vie (politique) de la cité ;
- La laïcisation par la détribalisation sinon la
desénthnissement de l'Etat en tant que projet commun ;
- La modernisation politique en mettant hors d'état de
nuire toutes les forces rétrogradées hostiles à la
démocratie et au développement ;
- L'expropriation des imposteurs qui ont privatisé et
patrimonialisé l'Etat ;
- La rélegitimisation de la légitimité de
la Société Civile en tant que source du pouvoir comme le souhaite
Pierre Ranavalona ;
- Une réappropriation de l'Etat du dedans par
l'imprégnation de nouvelle perception ;
- Une revalorisation de l'homme, de son milieu de vie et du
travail ainsi que les valeurs liées aux cultures locales ;
- La construction et la reconstruction de l'Etat du dehors et
surtout de son image détruite ;
- Hygiène mentale devant assainir l'Etat du dedans des
Congolais partant la perception de l'Etat et la croyance qui en découle
d'une manière générale mon plus comme un produit
importé, un phénomène mimétique, une affaire de
tout le monde et au servir de l'intérêt de tout le monde, produit
de la connaissance humaine que les communautés sont appelées
à s'en servir et s'en approprier pour leurs besoins parce que devenu ce
jour une propriété universelle.
- Au-delà de ces recommandations et suggestions, les
Congolais, pour une meilleure appropriation citoyenne, sont conviés
à prendre en charge la destinée de leur pays au lieu de demeurer
complice par une inaction, fruit de la culture politique
d'irresponsabilité qui détermine leur site. Ils doivent faire
preuve d'un engagement politique responsable et citoyenne en devenant l'acteur
principal de la gestion de la res publica.
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