1.2.8. De respecter les biens publics
La culture d'irresponsabilité a déteint le pays
par un manque de respecter et de considération des biens publics. Les
biens publics sont considérés comme des biens sans maitre que
chacun en fait ce que bon lui semble. Si la population elle-même ne
respecte pas les biens publics comme pourra-elle-empêcher aux gouvernants
de négliger la chose publique de la faire passer du patrimoine de
l'état à leur patrimoine personnel ?
L'implication de la population dans les décisions la
concernant créera un respect de la part de la population et des
mandataires publics.
1.2.9. De percevoir les gouvernants comme des
serviteurs du peuple et non comme les parents ce qui ferait de la population
des enfants.
La perception détermine l'action et le comportement
longtemps dans notre pays la population a considéré les
gouvernants comme des parents qui doivent leur redistribuer la richesse
nationale comme s'ils les entendent. Un enfant africain doit soumission et
obéissance sans faille aux parents. Cette culture malheureusement est
transposée à l'échelle nationale et
particulièrement entre gouvernants et gouvernés. Dans la gestion
de chose publique, il n y a pas de parents d'une part et des enfants d'autre
par. Nous avons plutôt les gouvernants et gouvernés.
1) Les gouvernants sont les serviteurs du peuple ; et le
peuple est le chef des gouvernants. Les phases telles que
« Papa aye nazala esili, Mamanaye
nazala esili » doivent être bannies dans le chef de
la population car elles contribuent à maintenir le peuple dans la
culture d'irresponsabilité qui favorise l'appropriation-expropriation
dans la res publica pour les gouvernants au détriment de la population.
La culture africaine consistant à sacraliser le chef doit s'adapter aux
exigences d'un Etat démocratique ou le chef n'est qu'un serviteur du
peuple souverain qui distribue le pouvoir comme il veut.
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